Ventes d'œuvres le 1816.02.20
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- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les fleurs dont le printems embellit nos parterres n'ont point plus de fraîcheur que celles que nous voyons icic dans un vase d'or, à l'entrée d'une niche. Van Huysum, en les peignant, s'est surpassé lui-même, et de son tableau à la nature, il n'y a point d'intervalle. Qu'on se represente tout ce que Flore peut étaler de plus brillant à nos yeux, et l'on se fera une idée de ce riche bouquet, où l'art, par un heureux arrangement, prête de nouvelles beautés à la beauté même. Aux roses blanches, jaunes et rouges, aux roses que leur mère arma d'épines, comme pour leur servir de dfense, à la simple et délicate tulipe, à l'oeillet dentleé, à celui que nois vient de l'Inde, à l'oreille d'ours, au sombre pavot, à la renoncule des fleurists, s'unissent avec grâce des fleurs d'un rang inférieur, telles que l'odoriférante jonquille, le timide narcisse, le primevère, le pied d'alouette, la croix de Jérusalem, le haricot d'Espagne, l'iris, la marguerite des près, le liseron cultivé, la valerienne et le citonnier ; et toutes ces fleurs que raffraîchit encore le rosée du matin, ravissent l'oeil que les contemple, et invitent l'odorat à venir partager ses jouissances. Sur ces rians objects se promènent our voltigent des mouches, des fourmis, des papillons, qu'on est tenté des chasser, pour les empêcher de se porter sur des pêches et des raisins qui sont posés au-dessons su bouquet. Jamais on n'a mis plus de goût ni plus d'art à marier entre elles des couleurs aussi vives, aussi éclatantes et aussi opposees ; jamais on n'a passé avec plus de douceur de la lumieère à l'ombre et de l'ombre à la lumière ; jamais on n'a peint avec plus de dlicatesse et de pureté ; jamais on n'a produit plus d'illusion : disons-le, en un mot, ce tableau est un chef-d'oeuvre, don't l'exportation en pays étranger, serait, chez nous, une nouvelle perte pour les arts. (Jean Van Huysum)|Les fleurs dont le printems embellit nos parterres n'ont point plus de fraîcheur que celles que nous voyons icic dans un vase d'or, à l'entrée d'une niche. Van Huysum, en les peignant, s'est surpassé lui-même, et de son tableau à la nature, il n'y a point d'intervalle. Qu'on se represente tout ce que Flore peut étaler de plus brillant à nos yeux, et l'on se fera une idée de ce riche bouquet, où l'art, par un heureux arrangement, prête de nouvelles beautés à la beauté même. Aux roses blanches, jaunes et rouges, aux roses que leur mère arma d'épines, comme pour leur servir de dfense, à la simple et délicate tulipe, à l'oeillet dentleé, à celui que nois vient de l'Inde, à l'oreille d'ours, au sombre pavot, à la renoncule des fleurists, s'unissent avec grâce des fleurs d'un rang inférieur, telles que l'odoriférante jonquille, le timide narcisse, le primevère, le pied d'alouette, la croix de Jérusalem, le haricot d'Espagne, l'iris, la marguerite des près, le liseron cultivé, la valerienne et le citonnier ; et toutes ces fleurs que raffraîchit encore le rosée du matin, ravissent l'oeil que les contemple, et invitent l'odorat à venir partager ses jouissances. Sur ces rians objects se promènent our voltigent des mouches, des fourmis, des papillons, qu'on est tenté des chasser, pour les empêcher de se porter sur des pêches et des raisins qui sont posés au-dessons su bouquet. Jamais on n'a mis plus de goût ni plus d'art à marier entre elles des couleurs aussi vives, aussi éclatantes et aussi opposees ; jamais on n'a passé avec plus de douceur de la lumieère à l'ombre et de l'ombre à la lumière ; jamais on n'a peint avec plus de dlicatesse et de pureté ; jamais on n'a produit plus d'illusion : disons-le, en un mot, ce tableau est un chef-d'oeuvre, don't l'exportation en pays étranger, serait, chez nous, une nouvelle perte pour les arts.]] réalisée par Jean Van Huysum, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 8000 fl. [1]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue prise dans l'intérieur de la ville d'Amsterdam : elle représente un canal sur le bord duquel estrangée de maisons en partie masquées par des arbres. Ce n'est pas sous le seul rapport de la beauté du travail et du précieux fini qu'on doit faire cas de ce joli tableau ; il est encore remarquable par sa couleur, son effet, son harmonie, et par les nombreuses figures dont A. Vandevelde la enrichi sur tous les points. (Vander Heyden)|Vue prise dans l'intérieur de la ville d'Amsterdam : elle représente un canal sur le bord duquel estrangée de maisons en partie masquées par des arbres. Ce n'est pas sous le seul rapport de la beauté du travail et du précieux fini qu'on doit faire cas de ce joli tableau ; il est encore remarquable par sa couleur, son effet, son harmonie, et par les nombreuses figures dont A. Vandevelde la enrichi sur tous les points.]] réalisée par Vander Heyden, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 1561 fl. [2]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue du lac de Harlem. Peindre un espace infini, prsenter d`a la vue surprise des rivières, des prairies, des plaines, et n'employer, pour les créer, qui quelques coups de pinceau et un souffle ce couleur, tel était le talent de Vangoyen, et le joli tableau que nous avons sous les yeux en est une preuve irrécusable. (Vangoyen)|Vue du lac de Harlem. Peindre un espace infini, prsenter d`a la vue surprise des rivières, des prairies, des plaines, et n'employer, pour les créer, qui quelques coups de pinceau et un souffle ce couleur, tel était le talent de Vangoyen, et le joli tableau que nous avons sous les yeux en est une preuve irrécusable.]] réalisée par Vangoyen, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 61 fl. [3]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus, assis sur sa mère, semble bènir le petit Saint Jean qui se prosterne devant lui. Cette composition a pour fond un paysage où l'on voit encore Saint Joseph avec son âne. Ce joli tableau, spirituellement touché, es eu outre d'une fraîcheur de coloris qui rappelle les beaux jours de l'école de Flandre. (F. Franck)|Jésus, assis sur sa mère, semble bènir le petit Saint Jean qui se prosterne devant lui. Cette composition a pour fond un paysage où l'on voit encore Saint Joseph avec son âne. Ce joli tableau, spirituellement touché, es eu outre d'une fraîcheur de coloris qui rappelle les beaux jours de l'école de Flandre.]] réalisée par F. Franck, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 43.5 fl. [4]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Retour de chasse. Un jeune garçon affourché sur un chien, des valets chargés du soin des faucons, un chevreuil mort, témoignage certain de la bonne fortune es chasseurs, sont ici les premiers objets qui frappent la vue ; un peu plus loin, elle se porte sur un groupe de cavaliers arrêtés près d'une fontaine attenante à un parc ; l'un d'eux embouche un cor et sonne le rappel. (Van Falens)|Retour de chasse. Un jeune garçon affourché sur un chien, des valets chargés du soin des faucons, un chevreuil mort, témoignage certain de la bonne fortune es chasseurs, sont ici les premiers objets qui frappent la vue ; un peu plus loin, elle se porte sur un groupe de cavaliers arrêtés près d'une fontaine attenante à un parc ; l'un d'eux embouche un cor et sonne le rappel.]] réalisée par Van Falens, vendue par M. Le Chevalier Francottay au prix de 60.55 fl. [5]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Sujet historique, par Libéri. Ce tableau provient aussi du cabinet de feu M. Robit. réalisée par Libéri, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 500 fl. [6]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Intérieur de ménage réalisée par N. Maes, vendue par M. le Chevalier Francottay. [7]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Joli paysage réalisée par Pynaker, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 121 fl. [8]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Intérieur d'église, par P. Neefs. Ce piquant tableau provient de la fameuse collection Robit. réalisée par P. Neefs, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 300 fl. [9]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Vue de l'intérieur d'un cabinet de tableaux ; peinture amusante par ses nombreux détails réalisée par Jerome Franck, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 341 fl. [10]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Une des galeries du marché à la volaille réalisée par M. Senave, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 90.5 fl. [11]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un jeune dame faisant sa première toilette ; charmant tableau réalisée par M. Senave, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 155 fl. [12]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Intérieur avec ustensiles de cuisine ; par Van-den Bosch. Il est à remarquer que, du vivant de ce maître, peu connu maintenant, ses productions se vendirent plus cher que celles de D. Teniers. réalisée par Van-den Bosch, vendue par M. le Chevalier Francottay. [13]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Sept tableaux modernes ; copies d'après différens maîtres. réalisée par Modernes, vendue par M. le Chevalier Francottay. [14]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Baccanale ; tableau agréable, dans le genre de Lairesse. réalisée par Lairesse, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 102 fl. [15]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Satyres et Bacchantes réalisée par Kuylenburg, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 70 fl. [16]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Choc de cavalerie réalisée par Stoop, vendue par M. le Chevalier Francottay. [17]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Plusieurs cavaliers au milieu d'un chemin, sur le devant d'un paysage. réalisée par M. Sweback des Fontaines, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 162.5 fl. [18]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux paysages, dont un dans le style de Vernet. réalisée par Robert, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 73.5 fl. [19]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux paysages touchés avec esprit. réalisée par Moreau, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 55.5 fl. [20]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un paysage avec figures et animaux réalisée par M. Dunouy, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 50.5 fl. [21]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans ce tableau, le peintre s'est represénté lui-même au milieu de sa famille, et l'instant qui'il a choisi, est celui où, pour célébrer sa fête, ses enfans et petits-enfans sont venus lui présenter des fleurs ; celle que tient la marquise de Feugnières, fille de Mignard, et lel petit chien qu elle a sur elle, sont les symboles de la pureté et de la constance de son attachement pour son père. Ce tableau, doublement intéressant, en ce qui'il nous offre à la fois un des beaux ouvrages de l'artiste et l'artiste lui-même, est digne d'entrer dans une galerie. (P. Mignard)|Dans ce tableau, le peintre s'est represénté lui-même au milieu de sa famille, et l'instant qui'il a choisi, est celui où, pour célébrer sa fête, ses enfans et petits-enfans sont venus lui présenter des fleurs ; celle que tient la marquise de Feugnières, fille de Mignard, et lel petit chien qu elle a sur elle, sont les symboles de la pureté et de la constance de son attachement pour son père. Ce tableau, doublement intéressant, en ce qui'il nous offre à la fois un des beaux ouvrages de l'artiste et l'artiste lui-même, est digne d'entrer dans une galerie.]] réalisée par P. Mignard, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 27.5 fl. [22]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage dans le style héroïque réalisée par J. Bourdon, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 64.1 fl. [23]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue prise au bord de la mer, dans le voisinage d'un port, et peu de momens avant le coucher du soleil. On remarque sur la plage plusieurs petites barques, dont une etat en radoub ; et en pleine mer, trois vaisseaux de guerre qui, voguant à pleines voiles, annoncent par un coup de canon leur heureuse arrivée. Cette marine est un des bons ouvrages de Zeemann, qui, indépendamment du style du'il s'était approprié, a quelquefois imité Claude Lorain, quelquefois Vandevelde, et tous deux avec beaucoup d'art. (Zeemann)|Vue prise au bord de la mer, dans le voisinage d'un port, et peu de momens avant le coucher du soleil. On remarque sur la plage plusieurs petites barques, dont une etat en radoub ; et en pleine mer, trois vaisseaux de guerre qui, voguant à pleines voiles, annoncent par un coup de canon leur heureuse arrivée. Cette marine est un des bons ouvrages de Zeemann, qui, indépendamment du style du'il s'était approprié, a quelquefois imité Claude Lorain, quelquefois Vandevelde, et tous deux avec beaucoup d'art.]] réalisée par Zeemann, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 75 fl. [24]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un site sablonneux, indiquant le voisinage de la mer. Il faut peu de chose pour faire un tableau piquant ; Wouwermans, nous l'a prouvé par celui-ci, où l'on voit avec plaisur une simple dune éclairée par le soleil, et mise en oppsition avec une autre dune frappée d'ombre. (Ph. Wouwermans)|Vue d'un site sablonneux, indiquant le voisinage de la mer. Il faut peu de chose pour faire un tableau piquant ; Wouwermans, nous l'a prouvé par celui-ci, où l'on voit avec plaisur une simple dune éclairée par le soleil, et mise en oppsition avec une autre dune frappée d'ombre.]] réalisée par Ph. Wouwermans, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 100 fl. [25]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les PLantes et autres détails que nons apercevons sur le devant de ce paysage feraient seuls le sujet d'un tableau ; mais Withoos ne s'en est pas tenu là ; il a rendu avec la même perfection une plaine traversée par un fleuve et bornée au loin par un cordon de montagnes, une plaine vaste, dont las vue mesure à peine la profondeur ; en-deça, il a encore peint deux moulins sur le bord d'un bassin, et leur a donné le caractère de la plus exacte vérité. (Withoos)|Les PLantes et autres détails que nons apercevons sur le devant de ce paysage feraient seuls le sujet d'un tableau ; mais Withoos ne s'en est pas tenu là ; il a rendu avec la même perfection une plaine traversée par un fleuve et bornée au loin par un cordon de montagnes, une plaine vaste, dont las vue mesure à peine la profondeur ; en-deça, il a encore peint deux moulins sur le bord d'un bassin, et leur a donné le caractère de la plus exacte vérité.]] réalisée par Withoos, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 120 fl. [26]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Guinguette hollandaise. M. Ramponeau, le bonnet à la main, et souriant à la bonne fortune qui lui vient, s'est avancé sur le bord d'un canal qui borde son petit parvis, dans l'intention de recevoir les ordres de six personnes qui vont descendre d'une chaloupe. Il paraiît fin, ce M. Ramponeau. Il voit que les trois galans couples qui lui arrivent sont des gens de bonne humeur, et par conséquent de bon appétit ; ce qui l'accommodera parfaitement. A la porte du logis sont assis deux autres personnages, dont la tranquille indolence fait un contraste frappant avec la gaîté vive de ceux dont nous venons de parler. Mme. Ramponeau, femme active, s'occupe de sa vaisselle, qu'elle met en état de servir. On dit quelquefois que l'expression appartient essentiellement aux peintres italiens ; c'est une idée qu'on gnéralise trop. Les grands artists des Pays-Bas ont aussi excellé dans cette partie de l'art, et la seule différence qui existe en cela entre eux et les Italiens, c'est qu'ils ont trop exactement rendu tous les effets sensibles des passions, tandis que les autres ont corrigé ce qu'elles produisent de désagréable, comme ils se sont attachés à corriger tout ce qui ne s'accorde pas aved l'idée qu'on se fait de la beauté. (Victoors)|La Guinguette hollandaise. M. Ramponeau, le bonnet à la main, et souriant à la bonne fortune qui lui vient, s'est avancé sur le bord d'un canal qui borde son petit parvis, dans l'intention de recevoir les ordres de six personnes qui vont descendre d'une chaloupe. Il paraiît fin, ce M. Ramponeau. Il voit que les trois galans couples qui lui arrivent sont des gens de bonne humeur, et par conséquent de bon appétit ; ce qui l'accommodera parfaitement. A la porte du logis sont assis deux autres personnages, dont la tranquille indolence fait un contraste frappant avec la gaîté vive de ceux dont nous venons de parler. Mme. Ramponeau, femme active, s'occupe de sa vaisselle, qu'elle met en état de servir. On dit quelquefois que l'expression appartient essentiellement aux peintres italiens ; c'est une idée qu'on gnéralise trop. Les grands artists des Pays-Bas ont aussi excellé dans cette partie de l'art, et la seule différence qui existe en cela entre eux et les Italiens, c'est qu'ils ont trop exactement rendu tous les effets sensibles des passions, tandis que les autres ont corrigé ce qu'elles produisent de désagréable, comme ils se sont attachés à corriger tout ce qui ne s'accorde pas aved l'idée qu'on se fait de la beauté.]] réalisée par Victoors, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 701 fl. [27]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Vue des bords de la Méditerranée ; une Galère est chouée sur la plage, à quelque distance d'une côte défendue par des fortifications. réalisée par Th. Wick, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 20.1 fl. [28]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ chassant de la porte du Temple les Juifs qui s'y étaient établis pour étaler et vendre diverses marchandises. Rarement Weeninx a rassemblé autant de richesses dans un même ouvrage ; architecture, navires, animaux de plusieurs espèse, nombreuses figures, tout s'y réunit pour charmer nos yeux et multiplier nos plaisirs. Ce tableau capital vient du cabinet de M. Muyle Mann, dont nous avons dèjá parlé à article Leeweu, et nous le recommandons à l'attention des amateurs. (J.B. Weeninx)|Le Christ chassant de la porte du Temple les Juifs qui s'y étaient établis pour étaler et vendre diverses marchandises. Rarement Weeninx a rassemblé autant de richesses dans un même ouvrage ; architecture, navires, animaux de plusieurs espèse, nombreuses figures, tout s'y réunit pour charmer nos yeux et multiplier nos plaisirs. Ce tableau capital vient du cabinet de M. Muyle Mann, dont nous avons dèjá parlé à article Leeweu, et nous le recommandons à l'attention des amateurs.]] réalisée par J.B. Weeninx, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 200 fl. [29]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune dame, assise dans son cabinet de toilette, a derrière elle une femme de chambre qui lui noue son collier, tandis qu'un jeune nègre lui présente une aiguière remplie d'eau. Ce sujet simple autant qu'agréable est un de ceux dans lesquels chaque peintre hollandais a excellé, ce qui fait qu'on les revoit toujours avec plaisir. (Verkolie le vieux)|Une jeune dame, assise dans son cabinet de toilette, a derrière elle une femme de chambre qui lui noue son collier, tandis qu'un jeune nègre lui présente une aiguière remplie d'eau. Ce sujet simple autant qu'agréable est un de ceux dans lesquels chaque peintre hollandais a excellé, ce qui fait qu'on les revoit toujours avec plaisir.]] réalisée par Verkolie le vieux, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 61.5 fl. [30]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cinq personnages, trois hommes et deux femmes, tous assis sur le devant d'un paysage, exécutent un concert de flûte, basse, cistre et violon. Plusieurs d'entre eux marient leurs voix aux sons de ces instrumens. Le Giorgion est celui des peintres vémitiens dont Teniers à unité le style dans cette belle pastiche ; mais il a eu beau laire, l'étonnant esprit de sa touche le décele dans chaque partie de son tableau, et sous le masque du Giorgion c'est toujours Teniers qu'on reconnaît et qui frappe les yeaux. (D. Teniers fils)|Cinq personnages, trois hommes et deux femmes, tous assis sur le devant d'un paysage, exécutent un concert de flûte, basse, cistre et violon. Plusieurs d'entre eux marient leurs voix aux sons de ces instrumens. Le Giorgion est celui des peintres vémitiens dont Teniers à unité le style dans cette belle pastiche ; mais il a eu beau laire, l'étonnant esprit de sa touche le décele dans chaque partie de son tableau, et sous le masque du Giorgion c'est toujours Teniers qu'on reconnaît et qui frappe les yeaux.]] réalisée par D. Teniers fils, vendue par M. le Chevalier Francottay, achetée par Roux au prix de 131 fl. [31]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'estaminet où trois paysans hollandais sont venus fumer la pipe en vidant quelques pots de bierre. L'un d'eux, riant de tout son coeur, saisit au corps la servante de la maison, et donne à entendre qu'il serait heureux d'en obtenir une légère faveur. Tout est bien dans ce tableau ; mais une chose qu'on ne peut se lasser d'y admirer, c'est l'effect que produit la fenêtre à moitié ouverte : le jour même n'a pas plus d'éclat. (J. Steen)|Intérieur d'estaminet où trois paysans hollandais sont venus fumer la pipe en vidant quelques pots de bierre. L'un d'eux, riant de tout son coeur, saisit au corps la servante de la maison, et donne à entendre qu'il serait heureux d'en obtenir une légère faveur. Tout est bien dans ce tableau ; mais une chose qu'on ne peut se lasser d'y admirer, c'est l'effect que produit la fenêtre à moitié ouverte : le jour même n'a pas plus d'éclat.]] réalisée par J. Steen, vendue par M. le Chevalier Francottay. [32]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Scène familière. Pour bien dècrire ce tableau, pour en expliquer tous les dètails, toutes les pensées, il faudrait être inspiré de l'esprit même de J. Steen, et posséder un peu de ce riche fond de gaieté qu'il a fait passer en grande partie dans ses ouvrages. Une société de Hollandais, rassemblés dans une maison de village, vient de faire succéder le plaisir de la musique à ceux d'un bon repas, et manifeste cette bruyante gaieté que font naiître les vapeurs du vin ; cependant le table est toujours dressée, et parmi les convives qui y réstent fermement assis, on distingue en gros personnage richement vêtu, armé d'un vidercome, et chantant à gorge déployée en mariant sa voix aux sons nazillards d'une ville et d'une muzette, qu'accompagnent une flûte et un violon. Si ce n'est pas le bailli du village, c'est au moins un homme de la même conséquence, et pour le sûr un homme tout tond, un bon vivant. Près de lui est une vieille chère mère à la voix cassée, qui tient un papier de musique à la main, et fait chorus. Vis-à-vis de M. le Bailli est une autre vieille femme qui, la bouche grandement ouverte, exprime parfaitement sa joie et son attention. On voit ailleurs une mère nourrice portant un gros enfant qui joue avec une pipe, signe de l'amour inné des Hollandais pour ce précieux instrument. A la gauche de cette femme est le médecin de la famille. Il rit parce que tout rit autour de lui, mais sans compromettre la gravité de son habit noir. Acec ces figures plus ou moins ridées , contrastent agréablement les mines fraîches de plusieurs jeaunes filles et garçons, qui, remplis d'heureuses dispositions, s'amusent à fumer et à caresser les pots. Un d'entre eux, d'un air niais, approche son oreille de la vielle, et semble chercher à y démêler quelque chose qui le surprend. Vient enfin J. Steen, J. Steen qui n'oubliait jamais ni sa pipe, ni sa chère cruche, ni les orgies où il pouvait se glisser, et qui mêlait quelquefois à l'amour du vin des rflexions dignes de Socrate. Dans ce moment nous le voyons renvoyant une gorgée de fumée, et se disant à lui-même : Plaisirs, charmante ivresse, bonheur de la vie, c'est ainsi que vous vous dissipez. Il nous resterait encour beaucoup à cire, si nous voulions louer ce tableau comme il le mérite ; mais nous pourrions ennuyer ; nornons nous donc à le signaler comme un des plus beaux ouvrages de son auteur, comme un tableau fait pour orner le musée d'un souverain. (Jean Steen)|Scène familière. Pour bien dècrire ce tableau, pour en expliquer tous les dètails, toutes les pensées, il faudrait être inspiré de l'esprit même de J. Steen, et posséder un peu de ce riche fond de gaieté qu'il a fait passer en grande partie dans ses ouvrages. Une société de Hollandais, rassemblés dans une maison de village, vient de faire succéder le plaisir de la musique à ceux d'un bon repas, et manifeste cette bruyante gaieté que font naiître les vapeurs du vin ; cependant le table est toujours dressée, et parmi les convives qui y réstent fermement assis, on distingue en gros personnage richement vêtu, armé d'un vidercome, et chantant à gorge déployée en mariant sa voix aux sons nazillards d'une ville et d'une muzette, qu'accompagnent une flûte et un violon. Si ce n'est pas le bailli du village, c'est au moins un homme de la même conséquence, et pour le sûr un homme tout tond, un bon vivant. Près de lui est une vieille chère mère à la voix cassée, qui tient un papier de musique à la main, et fait chorus. Vis-à-vis de M. le Bailli est une autre vieille femme qui, la bouche grandement ouverte, exprime parfaitement sa joie et son attention. On voit ailleurs une mère nourrice portant un gros enfant qui joue avec une pipe, signe de l'amour inné des Hollandais pour ce précieux instrument. A la gauche de cette femme est le médecin de la famille. Il rit parce que tout rit autour de lui, mais sans compromettre la gravité de son habit noir. Acec ces figures plus ou moins ridées , contrastent agréablement les mines fraîches de plusieurs jeaunes filles et garçons, qui, remplis d'heureuses dispositions, s'amusent à fumer et à caresser les pots. Un d'entre eux, d'un air niais, approche son oreille de la vielle, et semble chercher à y démêler quelque chose qui le surprend. Vient enfin J. Steen, J. Steen qui n'oubliait jamais ni sa pipe, ni sa chère cruche, ni les orgies où il pouvait se glisser, et qui mêlait quelquefois à l'amour du vin des rflexions dignes de Socrate. Dans ce moment nous le voyons renvoyant une gorgée de fumée, et se disant à lui-même : Plaisirs, charmante ivresse, bonheur de la vie, c'est ainsi que vous vous dissipez. Il nous resterait encour beaucoup à cire, si nous voulions louer ce tableau comme il le mérite ; mais nous pourrions ennuyer ; nornons nous donc à le signaler comme un des plus beaux ouvrages de son auteur, comme un tableau fait pour orner le musée d'un souverain.]] réalisée par Jean Steen, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 4500 fl. [33]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La déesse des forêts, suivie de deux de ses nymphes, tient son arc d'une main, et de l'autre une flèche dont la pointe, teinte de sang, annonce le coup qu'elle vient de porter à quelque animal sauvage. Nous pensons que ces trois figures sont des portraits, ce qui ne détruit rien de la belle manière dont elles sont peintes. (G. Schalcken)|La déesse des forêts, suivie de deux de ses nymphes, tient son arc d'une main, et de l'autre une flèche dont la pointe, teinte de sang, annonce le coup qu'elle vient de porter à quelque animal sauvage. Nous pensons que ces trois figures sont des portraits, ce qui ne détruit rien de la belle manière dont elles sont peintes.]] réalisée par G. Schalcken, vendue par M. le Chevalier Francottay, achetée par Coclers. [34]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs maisons rustiques ombragées par de grands arbres, et situées sur le bord d'un gleuve. Dans ce tableau la puissance des tons s'allie à la transparence ainsi qu'à la légéreté de l'exécution ; et peut-être est-il impossible d'arriver à plus de vigueur. (S. Ruysdael)|Plusieurs maisons rustiques ombragées par de grands arbres, et situées sur le bord d'un gleuve. Dans ce tableau la puissance des tons s'allie à la transparence ainsi qu'à la légéreté de l'exécution ; et peut-être est-il impossible d'arriver à plus de vigueur.]] réalisée par S. Ruysdael, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 54 fl. [35]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Près d'un côte hérissé de rochers, et contre laquelle se brisent les vagues d'une mer en fureur, vogue sous sa seule misaine un navire en danger de faire naufrage. D'épaisses nuées dérobent en partie la clarté du ciel. réalisée par B. Peters, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 18.5 fl. [36]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Jupiter et Calisto. La nymphe abusée écoute avec une secrète émotion le tendre discours que lui tient Jupiter, dont la ruse est indiquée par l'aigle de ce dieu et par un amour tenant un masque. réalisée par C. Netscher, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 51.5 fl. [37]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'église catholique. Vers le milieu de le grande nef, un prêtre, monté en chaire, fait de pieuses exhortations à une réunion de fidèles. Près de la grande porte d'entrée est une sage-femme portant un enfant qui vient de recevoir le sacrement de baptême. Ailleurs sont d'autres personnages qui se livrent à la prière. Ce joli tableau mériterait nos éloges, mais le nom de Peter Neefs nous en dispense. (Peter Neefs)|Intérieur d'église catholique. Vers le milieu de le grande nef, un prêtre, monté en chaire, fait de pieuses exhortations à une réunion de fidèles. Près de la grande porte d'entrée est une sage-femme portant un enfant qui vient de recevoir le sacrement de baptême. Ailleurs sont d'autres personnages qui se livrent à la prière. Ce joli tableau mériterait nos éloges, mais le nom de Peter Neefs nous en dispense.]] réalisée par Peter Neefs, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 150 fl. [38]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Très-riche composition dont le sujet, tiré de la Bible, paraît représenter la rencontre de Jacob et d'Esaü. réalisée par N. Moyart, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 140 fl. [39]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage où l'on aperçoit sur une petite éminence le temple de la Sybille, et sur le bord d'un chimin deux figures causant ensemble. réalisée par H. Mauperché, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 81 fl. [40]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune villageoise debout, la quenouille au côté, et gardant un troupeau de bestiaux, fait la conversation avec une de ses compagne, qui regarde dans un panier, qu'elle tient sur elle. Dans la riche collection de feu M. Muylemann, d'Amsterdam, ce tableau paswsait pour être d'A. Vanden Velde, et c'est comme tel qu'il a été inscrit dans le catalogue qu'on a fait lors de la vent de ce cabinet ; mais il nous parait plus juste de lui rendre le nom de son véritable auteur. Toile marouflée sur bois. (Vander Leeweu)|Une jeune villageoise debout, la quenouille au côté, et gardant un troupeau de bestiaux, fait la conversation avec une de ses compagne, qui regarde dans un panier, qu'elle tient sur elle. Dans la riche collection de feu M. Muylemann, d'Amsterdam, ce tableau paswsait pour être d'A. Vanden Velde, et c'est comme tel qu'il a été inscrit dans le catalogue qu'on a fait lors de la vent de ce cabinet ; mais il nous parait plus juste de lui rendre le nom de son véritable auteur. Toile marouflée sur bois.]] réalisée par Vander Leeweu, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 500 fl. [41]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme L'intérieur d'une galerie de tableaux où l'on en distingue qui imitent parfaitement le style de plusieurs maîtres, tels que, Van-Tulden, Crayer, Peters, Griff, Van-Artois, Minderhout, Segers dit le jésuite, Seneders et Wouwermans. réalisée par J. Janssens, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 300 fl. [42]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage représentant un terrain montueux : on y voit, sur le premier plan, deux oisifs villageois, dont l'un s'amuse à pêcher à la ligne sur le bord d'une rivière, et plus loin deux autres qui passent dans un petit chemin. Ces figures sont de la main d'Ostade. (Deker)|Paysage représentant un terrain montueux : on y voit, sur le premier plan, deux oisifs villageois, dont l'un s'amuse à pêcher à la ligne sur le bord d'une rivière, et plus loin deux autres qui passent dans un petit chemin. Ces figures sont de la main d'Ostade.]] réalisée par Deker, vendue par M. le Chevalier Francottay, achetée par Giroux au prix de 30 fl. [43]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage dont le milieu est occupé par une vallée la gauche par de grands arbres, et la droite par des monumens en ruines; sur le devant sont deux personnages dont l'un présente à l'autre une pièce de monnaie. réalisée par B. Breenberg, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 46 fl. [44]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux petits paysages, sites d'Italie. réalisée par J.F. Vanbloemen, dit Horizonti, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 16.5 fl. [45]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Chasse aux oiseaux : celle se fait en présence d'un gentilhomme et de sa dame, l'un et l'autre à cheval, par d'autres personnages, dont deux se sont placés à l'abri d'une haie pour y attendre l'occastion de mettre en jeu le filet qu'un de leurs camarades vient de disposer dans un champ labouré. Au delà de ce champ est un cavalier qui galope à bride abuttue, et sur le premier plan, dans l'un des coins du tableau, un valet qui se repose. Le propre de Berchem est de toujours sédaire par son goût, par le piquante adresse de sa main et l'heureuse vivacité de son imagination. (N. Berchem)|Chasse aux oiseaux : celle se fait en présence d'un gentilhomme et de sa dame, l'un et l'autre à cheval, par d'autres personnages, dont deux se sont placés à l'abri d'une haie pour y attendre l'occastion de mettre en jeu le filet qu'un de leurs camarades vient de disposer dans un champ labouré. Au delà de ce champ est un cavalier qui galope à bride abuttue, et sur le premier plan, dans l'un des coins du tableau, un valet qui se repose. Le propre de Berchem est de toujours sédaire par son goût, par le piquante adresse de sa main et l'heureuse vivacité de son imagination.]] réalisée par N. Berchem, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 670 fl. [46]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint François à genoux est ravi en extase à la vue d'un Chérbuin crucifié. Selon les légendaires, ce fut dans ce momont sic de forte contemplation que Saint-François reçut, sans le sentir, les cinq plaies de Jésus-Christ, ou les cinq stigmates. (Francesco Vani, ou Vanius)|Saint François à genoux est ravi en extase à la vue d'un Chérbuin crucifié. Selon les légendaires, ce fut dans ce momont sic de forte contemplation que Saint-François reçut, sans le sentir, les cinq plaies de Jésus-Christ, ou les cinq stigmates.]] réalisée par Francesco Vani, ou Vanius, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 122 fl. [47]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme L'Enfant Jésus étendu sur les genoux de sa mère. La couleur de ce tableau est tout à fait vénitienne ; mais le caractère noble et gracieux de Marie ne se ressent que des têtes de Vierge du Parmesan. réalisée par H. Scarcellino, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 45 fl. [48]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La première éducation de la Vierge. Debout près de Sainte-Anne, sa mère, la jeune Marie a les yeux fixés sur un livre que lui presente Zacharie et dans lequel elle apprend à réciter une prière. Le Saint Esprit et plusieurs Chérubins apparaissent au-dessus de la tête de la Vierge. Jordans était en Espagne torsqu'il peignit ce petit tableau ; aussi y remarquons-nous un faire et une couleur qui lui donnent quelque ressémblance avec les ouvrages de Murillos. (Lucas Jordano, dit Jordans)|La première éducation de la Vierge. Debout près de Sainte-Anne, sa mère, la jeune Marie a les yeux fixés sur un livre que lui presente Zacharie et dans lequel elle apprend à réciter une prière. Le Saint Esprit et plusieurs Chérubins apparaissent au-dessus de la tête de la Vierge. Jordans était en Espagne torsqu'il peignit ce petit tableau ; aussi y remarquons-nous un faire et une couleur qui lui donnent quelque ressémblance avec les ouvrages de Murillos.]] réalisée par Lucas Jordano, dit Jordans, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 61 fl. [49]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, assise sur le devant d'un paysage, tient sur elle l'Enfant Jésus qui s'amuse à faire voler un oiseau. Ce tableau, largement et moelleusement peint, réunit à cette qualité l'avantage d'être clair, et particulièrement dans les carnations; la Vierge est en outre d'une figure agréable et pleine de douceur. (Francesco Barbieri, dit le Guerchin)|La Vierge, assise sur le devant d'un paysage, tient sur elle l'Enfant Jésus qui s'amuse à faire voler un oiseau. Ce tableau, largement et moelleusement peint, réunit à cette qualité l'avantage d'être clair, et particulièrement dans les carnations; la Vierge est en outre d'une figure agréable et pleine de douceur.]] réalisée par Francesco Barbieri, dit le Guerchin, vendue par M. le Chevalier Francottay, achetée par Marthe au prix de 141 fl. [50]
- 1816.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus, debout sur son berceau et soutenu par sa mère, fait au petit Saint Jean les plus tendres caresse. Près deux est Sainte Elisabeth qui fixe attentivement ses regards sur son heureuse cousine, et plus loin Saint Joseph qui, la hache en main et tout à son ouvrage, s'occupe à tailler un morceau de bois sur son établi. Cette scène naïve est une de celles où la grâce semblait couler de ses pinceaux, une de celles enfin qui lui a valutant d'éloges de la part des poètes. Cuiv. forme ovale. (F. Albani, dit l'Albane)|Jésus, debout sur son berceau et soutenu par sa mère, fait au petit Saint Jean les plus tendres caresse. Près deux est Sainte Elisabeth qui fixe attentivement ses regards sur son heureuse cousine, et plus loin Saint Joseph qui, la hache en main et tout à son ouvrage, s'occupe à tailler un morceau de bois sur son établi. Cette scène naïve est une de celles où la grâce semblait couler de ses pinceaux, une de celles enfin qui lui a valutant d'éloges de la part des poètes. Cuiv. forme ovale.]] réalisée par F. Albani, dit l'Albane, vendue par M. le Chevalier Francottay au prix de 300 fl. [51]