Ventes d'œuvres le 1816.03.13
Aller à la navigation
Aller à la recherche
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Les six grandes Batailles d'Alexandre bien Encadrées. réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Verdier, achetée par Souin au prix de 2000 fl. [1]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Jésus-Christ guérissant un aveugle, composition de quatre figures. réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Verdier au prix de 600.[ou] 396 fl. [2]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un site paysage, dans le style de Both, entrecoupé de roches, de cascades et de grands arbres et orné de figures et d'animaux. réalisée par Both, vendue par Verdier, achetée par Naudou au prix de 180 fl. [3]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un autre tableau de l'école de Vandick, composition de trois figures, la Vierge, l'Enfant Jésus et un Ange. Cette production, d'une carnation fraîche et d'une belle exécution, est digne de Vandick même. réalisée par Vandick, vendue par Verdier, achetée par Lafontaine au prix de 87 fl. [4]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un tableau de l'école de Rubens, représentant Sainte Anne visitant la Vierge, composition de six figures. réalisée par Rubens, vendue par Verdier, achetée par Lafontaine au prix de 36 fl. [5]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur de chambre rustique, où l'on voit sur le devant un paysan cherchant à embrasser une femme qui nettoye des poissons ; sur un second plan, trois autres paysans fument auprès d'une cheminée ; nombre d'ustensiles de ménage, tels que chaudrons, baquets et autres accessoires, forment richesse dans ce joli tableau de l'effet le plus piquant. (Vanderpoul)|Un intérieur de chambre rustique, où l'on voit sur le devant un paysan cherchant à embrasser une femme qui nettoye des poissons ; sur un second plan, trois autres paysans fument auprès d'une cheminée ; nombre d'ustensiles de ménage, tels que chaudrons, baquets et autres accessoires, forment richesse dans ce joli tableau de l'effet le plus piquant.]] réalisée par Vanderpoul, vendue par Verdier, achetée par Bout en Cour au prix de 86 fl. [6]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'un paysage couvert d'arbres et de prairies ; sur le premier plan, on voit un grand nombre de bestiaux, tels que vaches, moutons et chèvres, conduits par un pâtre, et qui viennent s'abreuver dans un ruisseau ; ce qui contribue à donner le plus grand intérêt à cet ouvrage qui est du meilleur tems du maître. (Ruisdael Salomon)|Site d'un paysage couvert d'arbres et de prairies ; sur le premier plan, on voit un grand nombre de bestiaux, tels que vaches, moutons et chèvres, conduits par un pâtre, et qui viennent s'abreuver dans un ruisseau ; ce qui contribue à donner le plus grand intérêt à cet ouvrage qui est du meilleur tems du maître.]] réalisée par Ruisdael Salomon, vendue par Verdier, achetée par Descart au prix de 168 fl. [7]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme La vue pittoresque d'un canal bordé de chaumières, et entouré d'arbres. Tableau très-piquant d'effet, et de la plus grande harmonie, pouvant servir de pendant à la marine de Salomon Ruisdael. réalisée par Vangoyen, vendue par Verdier, achetée par Fossard au prix de 101 fl. [8]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'une mer agitée par un vent frais ; quelques barques de pêcheurs, sur un plan reculé, ornent ce joli tableau dont le fond offre un port de mer. Un ciel couvert de nuages donne à ce tableau un effet magique et très-piquant. (Salomon Ruisdael)|Le point de vue d'une mer agitée par un vent frais ; quelques barques de pêcheurs, sur un plan reculé, ornent ce joli tableau dont le fond offre un port de mer. Un ciel couvert de nuages donne à ce tableau un effet magique et très-piquant.]] réalisée par Salomon Ruisdael, vendue par Verdier, achetée par Michalon au prix de 75 [ou] 175 fl. [9]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un joli paysage : on voit sur le devant un groupe de paysannes vendant des légumes et du gibier ; près d'elles un paysan tient un âne ; un village, surmonté par des montagnes, termine le fond de ce tableau agréable et du meilleur faire de ce maître. (Momers)|Un joli paysage : on voit sur le devant un groupe de paysannes vendant des légumes et du gibier ; près d'elles un paysan tient un âne ; un village, surmonté par des montagnes, termine le fond de ce tableau agréable et du meilleur faire de ce maître.]] réalisée par Momers, vendue par Verdier, achetée par Descart au prix de 159 fl. [10]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le point de vue pittoresque d'un village au bord d'un canal glacé ; un grand nombre de figures, chevaux et patineurs enrichissent ce joli tableau d'un ton clair et argentin. réalisée par Molnaer, vendue par Verdier, achetée par Couturier au prix de 59.5 fl. [11]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Copie précieuse du martyre de Saint Laurent, d'après Lesueur. réalisée par Lesueur, vendue par Verdier au prix de 70 [ou] 78 fl. [12]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le sujet de la mort de Cléopâtre, composition de six figures. Bon tableau de l'école française. réalisée par Cazes, vendue par Verdier, achetée par Souin au prix de 12.5 [ou] 375 fl. [13]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Plusieurs Esquisses, représentant des combats de cavalerie, par P. Nappolitain. réalisée par P. Nappolitain, vendue par Verdier au prix de 47.5 [ou] 213 fl. [14]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Apollon poursuivant Daphné, d'après Carlo Maralti. réalisée par Carlo Maralti, vendue par Verdier au prix de 25 [ou] 161 fl. [15]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux copies, d'après le Poussin, l'une représentant la Prudence, et l'autre des jeux d'enfans. réalisée par le Poussin, vendue par Verdier, achetée par Destouches au prix de 44 [ou] 157 fl. [16]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Chaste Suzanne, d'après Leguide. réalisée par Leguide, vendue par Verdier, achetée par Lafontaine au prix de 20 [ou] 91 fl. [17]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Autre petite copie très-finie, par Mignard. réalisée par Mignard, vendue par Verdier au prix de 20 fl. [18]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Une petite copie d'après Raphaël. réalisée par Raphaël, vendue par Verdier au prix de 20 fl. [19]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Une copie de la Sainte-Famille, de Raphaël, faite dans l'école. réalisée par Raphaël, vendue par Verdier au prix de 21.95 fl. [20]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le triomphe de la Vierge, d'après Leguide, belle copie faite dans l'école du maître. réalisée par Le Guide, vendue par Verdier, achetée par Michalon au prix de 46 fl. [21]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le mariage de Sainte Catherine, d'après le Corrège, copie faite dans l'école de ce maître. réalisée par Le Corrège, vendue par Verdier, achetée par Billaudel au prix de 77.[ou] 200 fl. [22]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Tableau représentant le sujet du Calvaire ; les figures et les chevaux sont touchés avec beaucoup de finesse. réalisée par Style de Callot, vendue par Verdier au prix de 49.[ou] 105 fl. [23]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge tenant l'Enfant Jésus sur ses genoux, donnant la bénédiction au petit Saint Jean, assis et tenant une banderolle où est écrit : Ecce agnus Dei. Le fond représente des fabriques ; c'est avec raison que ce maître est appelé le petit Raphaël. La composition, la grâce, l'expression des figures, et le moëlleux du pinceau, toutes ces qualités réunies l'approchent de ce grand maître dont il était le fidèle imitateur. (Raphael Delcolle, autrement dit Raphaelino)|La Vierge tenant l'Enfant Jésus sur ses genoux, donnant la bénédiction au petit Saint Jean, assis et tenant une banderolle où est écrit : Ecce agnus Dei. Le fond représente des fabriques ; c'est avec raison que ce maître est appelé le petit Raphaël. La composition, la grâce, l'expression des figures, et le moëlleux du pinceau, toutes ces qualités réunies l'approchent de ce grand maître dont il était le fidèle imitateur.]] réalisée par Raphael Delcolle, autrement dit Raphaelino, vendue par Verdier, achetée par Delafontaine au prix de 231.[ou] 500.[ou] 180 fl. [24]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage de style historique, le peintre a placé le sujet de Diogène jetant son écuelle lorsqu'il voit un homme boire dans sa main. Ce tableau, qui peut faire pendant à celui de Mr Valenciennes, est d'une ordonnance sage et d'une exécution pleine de goût. (Mr bertin)|Dans un paysage de style historique, le peintre a placé le sujet de Diogène jetant son écuelle lorsqu'il voit un homme boire dans sa main. Ce tableau, qui peut faire pendant à celui de Mr Valenciennes, est d'une ordonnance sage et d'une exécution pleine de goût.]] réalisée par Mr bertin, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 195.[ou] 215 fl. [25]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau représente une jeune fille d'une très-jolie figure ; elle est assise sur un banc de pierre près d'une fontaine du meilleur style, située au milieu d'un paysage d'un style riant. On voit à ses pieds un vase cassé, qui paraît motiver la surprise qu'elle exprime dans son attitude. Ce morceau est une des productions les plus distinguées de Drolling ; il a fait l'ornement du salon de 1810. (Mr Drolling)|Ce tableau représente une jeune fille d'une très-jolie figure ; elle est assise sur un banc de pierre près d'une fontaine du meilleur style, située au milieu d'un paysage d'un style riant. On voit à ses pieds un vase cassé, qui paraît motiver la surprise qu'elle exprime dans son attitude. Ce morceau est une des productions les plus distinguées de Drolling ; il a fait l'ornement du salon de 1810.]] réalisée par Mr Drolling, vendue par Verdier au prix de 200 fl. [26]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ulysse et Pyrrhus abordant l'île ou Philoctète s'était réfugié, forment le projet de lui ravir les flèches d'Hercule. On aperçoit, à l'entrée de sa grotte, le malheureux Philoctète assis sur une pierre et paraissant exprimer sa souffrance. Cette composition, savamment traîtée par un de nos plus habiles paysagistes, offre, d'un côté, une masse de rochers d'une prodigieuse élévation, et de l'autre, une grande étendue de mer sur laquelle on décoouvre le vaisseau d'Ulysse. (Mr Pierre Valenciennes)|Ulysse et Pyrrhus abordant l'île ou Philoctète s'était réfugié, forment le projet de lui ravir les flèches d'Hercule. On aperçoit, à l'entrée de sa grotte, le malheureux Philoctète assis sur une pierre et paraissant exprimer sa souffrance. Cette composition, savamment traîtée par un de nos plus habiles paysagistes, offre, d'un côté, une masse de rochers d'une prodigieuse élévation, et de l'autre, une grande étendue de mer sur laquelle on décoouvre le vaisseau d'Ulysse.]] réalisée par Mr Pierre Valenciennes, vendue par Verdier, achetée par Naudou au prix de 251 fl. [27]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une grande étendue de la Méditerranée entourée d'une chaîne de montagnes dont la perspective se perd dans l'horizon ; on aperçoit de distance en distance des navires chargés, et sur le devant du tableau plusieurs parties de rochers où sont répandues quelques figures. Ce tableau, dont le ton chaud indique un effet de soleil, est d'un aspect brillant et porte la date de 1745, fait à Rome. (Joseph Vernet)|Vue d'une grande étendue de la Méditerranée entourée d'une chaîne de montagnes dont la perspective se perd dans l'horizon ; on aperçoit de distance en distance des navires chargés, et sur le devant du tableau plusieurs parties de rochers où sont répandues quelques figures. Ce tableau, dont le ton chaud indique un effet de soleil, est d'un aspect brillant et porte la date de 1745, fait à Rome.]] réalisée par Joseph Vernet, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 603 fl. [28]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La fuite en Égypte. Saint Joseph conduit l'âne qui porte la vierge et l'enfant Jésus, et est prêt à le faire monter sur un pont de traverse aboutissant à un chemin qui conduit à une ville d'Egypte. Cette composition, dont le sujet se décrit de lui-même, ne pouvait être mieux traitée que par Philippe de Champaigne, sous le pinceau duquel la couleur suave et brillante s'allie si facilement à la naïveté et à la sagesse d'exécution. Cette production, du plus beau faire, ne pourra que faire honneur à l'amateur éclairé qui s'en rendra possesseur, et justifiera à la fois et son goût et son amour pour un des chefs-d'oeuvre de l'école française. (Philippe de Champaigne)|La fuite en Égypte. Saint Joseph conduit l'âne qui porte la vierge et l'enfant Jésus, et est prêt à le faire monter sur un pont de traverse aboutissant à un chemin qui conduit à une ville d'Egypte. Cette composition, dont le sujet se décrit de lui-même, ne pouvait être mieux traitée que par Philippe de Champaigne, sous le pinceau duquel la couleur suave et brillante s'allie si facilement à la naïveté et à la sagesse d'exécution. Cette production, du plus beau faire, ne pourra que faire honneur à l'amateur éclairé qui s'en rendra possesseur, et justifiera à la fois et son goût et son amour pour un des chefs-d'oeuvre de l'école française.]] réalisée par Philippe de Champaigne, vendue par Verdier au prix de 3000 fl. [29]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une des compositions les mieux entendues dans le style des bambochades ; elle offre une réunion de dix-huit personnages, hommes, femmes, enfans. Sur le premier plan, à droite du spectateur, on voit un cavalier tenant une pipe et assis contre un arbre et auprès d'un vieillard qui porte un verre de vin à ses lèvres, en appuyant la main droite sur une cruche. La gauche du tableau offre en opposition une scène familière d'une femme présentant le sein à son enfant, et entourée de petits garçons, dont l'un soigne la soupe, un autre boit à même son chapeau, et un troisième est nonchalammant assis par terre. En second plan un homme conduisant deux chevaux paraît s'arrêter contre quelques débris d'architecture qui ajoutent à la richesse de cette composition. De long tems on n'aura rencontré un tableau de ce maître, qui réunisse, comme dans celui-ci, les tons clairs et argentins, une qualité de pincecau ferme et délicate et une gaieté de composition réduite à une heureuse dimension pour les cabinets des amateurs. (Sébastien Bourdon)|Une des compositions les mieux entendues dans le style des bambochades ; elle offre une réunion de dix-huit personnages, hommes, femmes, enfans. Sur le premier plan, à droite du spectateur, on voit un cavalier tenant une pipe et assis contre un arbre et auprès d'un vieillard qui porte un verre de vin à ses lèvres, en appuyant la main droite sur une cruche. La gauche du tableau offre en opposition une scène familière d'une femme présentant le sein à son enfant, et entourée de petits garçons, dont l'un soigne la soupe, un autre boit à même son chapeau, et un troisième est nonchalammant assis par terre. En second plan un homme conduisant deux chevaux paraît s'arrêter contre quelques débris d'architecture qui ajoutent à la richesse de cette composition. De long tems on n'aura rencontré un tableau de ce maître, qui réunisse, comme dans celui-ci, les tons clairs et argentins, une qualité de pincecau ferme et délicate et une gaieté de composition réduite à une heureuse dimension pour les cabinets des amateurs.]] réalisée par Sébastien Bourdon, vendue par Verdier. [30]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'embrâsement d'une maison de village pendant la nuit. Tous les paysans remplis d'alarmes cherchent à sauver leur bétail et leurs effets les plus précieux. Morceau d'une grande transparence de ton, d'une vérité frappante et l'un des plus capitaux de ce maître. (Wanderpoel)|L'embrâsement d'une maison de village pendant la nuit. Tous les paysans remplis d'alarmes cherchent à sauver leur bétail et leurs effets les plus précieux. Morceau d'une grande transparence de ton, d'une vérité frappante et l'un des plus capitaux de ce maître.]] réalisée par Wanderpoel, vendue par Verdier, achetée par Paillet au prix de 119.19 [ou] 180 fl. [31]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une des charmantes productions de ce maître connue sous le nom des joueurs d'arbalète, sur un tertre élevé dont la base est un sol rocailleux ; on voit plusieurs hommes et enfans placés autour d'un mât sur le haut duquel est perché un oiseau que le plus adroit doit atteindre avec sa flèche. Cette scène amusante se passe sur une éminence plantée d'arbres qui se détachent harmonieusement sur un ciel du ton le plus argentin. Cette composition est une variété piquante de P. Wouwermans, difficile à rencontrer, dont la rareté cependant n'est pas le seul mérite. Ce tableau doit séduire les amateurs par sa touche légère et spirituelle et par le pinceau le plus délicat. (Philippe Wouwermans)|Une des charmantes productions de ce maître connue sous le nom des joueurs d'arbalète, sur un tertre élevé dont la base est un sol rocailleux ; on voit plusieurs hommes et enfans placés autour d'un mât sur le haut duquel est perché un oiseau que le plus adroit doit atteindre avec sa flèche. Cette scène amusante se passe sur une éminence plantée d'arbres qui se détachent harmonieusement sur un ciel du ton le plus argentin. Cette composition est une variété piquante de P. Wouwermans, difficile à rencontrer, dont la rareté cependant n'est pas le seul mérite. Ce tableau doit séduire les amateurs par sa touche légère et spirituelle et par le pinceau le plus délicat.]] réalisée par Philippe Wouwermans, vendue par Verdier, achetée par Paillet au prix de 1401 fl. [32]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Une rencontre de cavalerie près d'un fort, riche de composition, bon tableau. réalisée par Wouwermans, vendue par Verdier, achetée par Michel au prix de 210.05 fl. [33]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un parc dont on aperçoit une partie du lointain, le peintre a placé au pied d'un vase renversé deux pièces de gibier mort et une infinité d'ustensiles de chasse, tels que ceinturons, hapots, cornets et gibecière. Toute la partie du paysage est sacrifiée aux accessoires qui forment ici l'objet principal et appellent l'oeil sur des détails de la plus grande finesse. On connait le mérite de ce maître tellement habile dans ce genre, qu'il n'a eu que la nature seule pour rivale. (Jean Weninx)|Dans un parc dont on aperçoit une partie du lointain, le peintre a placé au pied d'un vase renversé deux pièces de gibier mort et une infinité d'ustensiles de chasse, tels que ceinturons, hapots, cornets et gibecière. Toute la partie du paysage est sacrifiée aux accessoires qui forment ici l'objet principal et appellent l'oeil sur des détails de la plus grande finesse. On connait le mérite de ce maître tellement habile dans ce genre, qu'il n'a eu que la nature seule pour rivale.]] réalisée par Jean Weninx, vendue par Verdier, achetée par Paillet au prix de 1260 fl. [34]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition simple et naturelle, de deux figures, dont l'une est une jeune femme vêtue d'un manteau de lit de velours bleu, bordé d'hermine, et d'une jupe grise : une large coiffe couvre sa tête et fait ressortir sa chevelure blonde et bouclée ; ainsi que la carnation fraîche de sa jolie figure ; elle est occupée à lire une lettre. Le second personnages est un villageois vêtu d'un habillement gris et tenant son chapeau d'une main, et un grand bâton de l'autre : il indique, par son attitude modeste, qu'il attend la réponse de la lettre qu'il vient d'apporter Les ouvrages de Therburg sont appréciés sous tous les rapports de l'art, et particulièrement sous celui d'une vérité frappante. Nous ne craignons pas de comprendre celui-ci au nombre des diamans de la curiosité. (Terburg Gérard)|Composition simple et naturelle, de deux figures, dont l'une est une jeune femme vêtue d'un manteau de lit de velours bleu, bordé d'hermine, et d'une jupe grise : une large coiffe couvre sa tête et fait ressortir sa chevelure blonde et bouclée ; ainsi que la carnation fraîche de sa jolie figure ; elle est occupée à lire une lettre. Le second personnages est un villageois vêtu d'un habillement gris et tenant son chapeau d'une main, et un grand bâton de l'autre : il indique, par son attitude modeste, qu'il attend la réponse de la lettre qu'il vient d'apporter Les ouvrages de Therburg sont appréciés sous tous les rapports de l'art, et particulièrement sous celui d'une vérité frappante. Nous ne craignons pas de comprendre celui-ci au nombre des diamans de la curiosité.]] réalisée par Terburg Gérard, vendue par [[[Lerouge]]], achetée par Lerouge au prix de 9500 fl. [35]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un riche paysage ; la gauche offre un terrain élevé, entoured'une barrière pittoresque et couvert de mousse et de broussailles où frappe le soleil ; on y admire encore, sur le devant, des troncs d'arbres et diverses plantes touchées avec autant d'art que de goût. A droite sur le premier plan, on voit un lac dont l'eau limpide est reflettée par les nuages. Dans l'éloignement, du même côté, l'on voit encore un pays immense traversé par un bouquet d'arbres du feuillé le plus précieux, qui se détachent sur un ciel clair et harmonieux. Nous ne pouvons offrir un tableau plus aimable, tant par sa touche fine et moëlleuse que par son effet vrai et piquant. Adrien Vandevelle a encore contribué à sa perfection par les figures et les animaux qu'il y a placés et qui sont touchés avec autant d'art que de vérité. (Vinans Jean)|Le point de vue d'un riche paysage ; la gauche offre un terrain élevé, entoured'une barrière pittoresque et couvert de mousse et de broussailles où frappe le soleil ; on y admire encore, sur le devant, des troncs d'arbres et diverses plantes touchées avec autant d'art que de goût. A droite sur le premier plan, on voit un lac dont l'eau limpide est reflettée par les nuages. Dans l'éloignement, du même côté, l'on voit encore un pays immense traversé par un bouquet d'arbres du feuillé le plus précieux, qui se détachent sur un ciel clair et harmonieux. Nous ne pouvons offrir un tableau plus aimable, tant par sa touche fine et moëlleuse que par son effet vrai et piquant. Adrien Vandevelle a encore contribué à sa perfection par les figures et les animaux qu'il y a placés et qui sont touchés avec autant d'art que de vérité.]] réalisée par Vinans Jean, vendue par Verdier. [36]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage pittoresque dont la partie gauche offre une masse de rochers couronnés d'arbres et d'un château en ruines ; la partie droite offre un tertre élevé, sur lequel un pâtre, assis et accompagné de son chien, garde un troupeau de moutons et trois belles vaches, qui font la richesse du premier plan. Un ciel harmonieux et légèrement nuagé répand une lumière douce et argentine sur tous les détails de ce tableau de la belle qualité de Teniers. (Teniers David)|Paysage pittoresque dont la partie gauche offre une masse de rochers couronnés d'arbres et d'un château en ruines ; la partie droite offre un tertre élevé, sur lequel un pâtre, assis et accompagné de son chien, garde un troupeau de moutons et trois belles vaches, qui font la richesse du premier plan. Un ciel harmonieux et légèrement nuagé répand une lumière douce et argentine sur tous les détails de ce tableau de la belle qualité de Teniers.]] réalisée par Teniers David, vendue par Verdier au prix de 1055 fl. [37]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'une guinguette entourée de grands arbres d'un feuillé aussi léger que précieux (dans le style de Vanderheyden), annonçant l'intérieur d'un jardin de la plus grande étendue ; le premier offre un terrain où plusieurs paysans s'amusent à jouer aux quilles, des femmes, des enfans, assis sur l'herbe, prennent leur collation, tandis que d'autres personnages fument et comptent fleurette à de jeunes villageoises. Sur un plan plus reculé est une barrière pittoresque auprès de laquelle on voit encore beaucoup de monde. Ce tableau est connu trop avantageusement dans la curiosité pour que nous entreprenions de décrire toutes les beautés qu'il renferme. Nous le recommandons aux amateurs comme une de ces productions rares à rencontrer, tant par le charme de la composition que par le ton de couleur admirable, l'exécution ferme et précieuse et cette vérité surprenante dans tout l'ensemble de cette production. ((Steen Jean))|Le point de vue d'une guinguette entourée de grands arbres d'un feuillé aussi léger que précieux (dans le style de Vanderheyden), annonçant l'intérieur d'un jardin de la plus grande étendue ; le premier offre un terrain où plusieurs paysans s'amusent à jouer aux quilles, des femmes, des enfans, assis sur l'herbe, prennent leur collation, tandis que d'autres personnages fument et comptent fleurette à de jeunes villageoises. Sur un plan plus reculé est une barrière pittoresque auprès de laquelle on voit encore beaucoup de monde. Ce tableau est connu trop avantageusement dans la curiosité pour que nous entreprenions de décrire toutes les beautés qu'il renferme. Nous le recommandons aux amateurs comme une de ces productions rares à rencontrer, tant par le charme de la composition que par le ton de couleur admirable, l'exécution ferme et précieuse et cette vérité surprenante dans tout l'ensemble de cette production.]] réalisée par (Steen Jean), vendue par Verdier au prix de 1000 fl. [38]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une taverne où sont rassemblés différens personnages offrant une des plus heureuses et riantes compositions de ce peintre. Dans le milieu du tableau trois des principaux sont autour d'une table, à jouer au trictrac, tandis qu'un autre debout s'occupe à vider une cannette ; celui qui tient les dés, paraît distrait par un vieillard assis dans un fauteuil, qui, d'un air amoureux, veut retenir une belle femme paraissant être l'hôtesse ; elle le repousse, sans trop de rudesse, de la main gauche, tenant dans l'autre un verre. Plus loin et sous la cheminé est un homme assis, considérant cette scène plaisante. Le premier plan est enrichi de divers détails. Un chien qui se mord la cuisse, un pot d'étain, une escabelle renversée, un réchaud où s'allume une pipe, des écailles de moules et des coquilles d'oeufs. Il est impossible de décrire les différentes expressions des personnages, particulièrement du vieillard, et l'énergie avec laquelle il veut saisir la femme par son tablier, et de la délicatesse qu'elle met à sa défense. On a toujours distingué cet admirable tableau, avec d'autant plus de raison, qu'il retrace une époque de la vie de Jean Steen, lorsqu'il s'est marié pour acquitter ses dettes, d'après les conseils de ses amis. Une couleur brillante, un pinceau digne de Metzu, et le charme du sujet nous le font considérer comme un chef-d'oeuvre de son genre. ((Steen Jean))|L'intérieur d'une taverne où sont rassemblés différens personnages offrant une des plus heureuses et riantes compositions de ce peintre. Dans le milieu du tableau trois des principaux sont autour d'une table, à jouer au trictrac, tandis qu'un autre debout s'occupe à vider une cannette ; celui qui tient les dés, paraît distrait par un vieillard assis dans un fauteuil, qui, d'un air amoureux, veut retenir une belle femme paraissant être l'hôtesse ; elle le repousse, sans trop de rudesse, de la main gauche, tenant dans l'autre un verre. Plus loin et sous la cheminé est un homme assis, considérant cette scène plaisante. Le premier plan est enrichi de divers détails. Un chien qui se mord la cuisse, un pot d'étain, une escabelle renversée, un réchaud où s'allume une pipe, des écailles de moules et des coquilles d'oeufs. Il est impossible de décrire les différentes expressions des personnages, particulièrement du vieillard, et l'énergie avec laquelle il veut saisir la femme par son tablier, et de la délicatesse qu'elle met à sa défense. On a toujours distingué cet admirable tableau, avec d'autant plus de raison, qu'il retrace une époque de la vie de Jean Steen, lorsqu'il s'est marié pour acquitter ses dettes, d'après les conseils de ses amis. Une couleur brillante, un pinceau digne de Metzu, et le charme du sujet nous le font considérer comme un chef-d'oeuvre de son genre.]] réalisée par (Steen Jean), vendue par Verdier au prix de 500 [ou] 5000 fl. [39]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre petit tableau encore d'une grande perfection et de cette rare qualité de Jacques Ruisdaël ; il représente un moulin à vent près d'une chaumière, au bord d'une rivière et entouré d'arbres ; il est peu de collections où cet habile peintre soit présenté avec autant d'avantage soit par la touche, la fraîcheur et la vérité du coloris, ou par des compositions variées et toujours intéressantes. (Ruisdael Jacques)|Un autre petit tableau encore d'une grande perfection et de cette rare qualité de Jacques Ruisdaël ; il représente un moulin à vent près d'une chaumière, au bord d'une rivière et entouré d'arbres ; il est peu de collections où cet habile peintre soit présenté avec autant d'avantage soit par la touche, la fraîcheur et la vérité du coloris, ou par des compositions variées et toujours intéressantes.]] réalisée par Ruisdael Jacques, vendue par Verdier, achetée par Paillet au prix de 640 fl. [40]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un hameau et d'une route où passe une femme tenant un enfant par la main ; plus loin différens bestiaux et quelques figures ; l'on y voit encore sur le devant une source d'eau claire et limpide, plusieurs troncs d'arbres renversés ; sur la gauche un grand arbre élevé, et dans le fond une tourelle. Ce tableau réunit à une touche ferme une composition neuve et piquante, et est du beau faire de ce maître. (Ruisdael Jacques)|La vue d'un hameau et d'une route où passe une femme tenant un enfant par la main ; plus loin différens bestiaux et quelques figures ; l'on y voit encore sur le devant une source d'eau claire et limpide, plusieurs troncs d'arbres renversés ; sur la gauche un grand arbre élevé, et dans le fond une tourelle. Ce tableau réunit à une touche ferme une composition neuve et piquante, et est du beau faire de ce maître.]] réalisée par Ruisdael Jacques, vendue par Verdier, achetée par Bonnemaison au prix de 1401 fl. [41]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre précieux tableaux de cet artiste, et de cette belle qualité qui le distingue encore ; il représente le point de vue en perspective d'un grand canal couvert de barques marchandes, au bord d'un village entouré d'arbres ; à gauche un groupe d'arbrisseaux se détache par l'opposition d'un chemin sabloneux où frappe le soleil qui sort d'un nuage brillant ; on distingue sur le premier plan qui est dans un ton agréable de demi-teinte, un pont de bois, des pilotis, des roseaux et des plantes qui forment un contraste admirable. Nous croyons devoir recommander aux amateurs cette jolie production qui réunit au plus haut degré la vérité de la nature et la finesse de l'exécution. (Ruisdael Jacques)|Un autre précieux tableaux de cet artiste, et de cette belle qualité qui le distingue encore ; il représente le point de vue en perspective d'un grand canal couvert de barques marchandes, au bord d'un village entouré d'arbres ; à gauche un groupe d'arbrisseaux se détache par l'opposition d'un chemin sabloneux où frappe le soleil qui sort d'un nuage brillant ; on distingue sur le premier plan qui est dans un ton agréable de demi-teinte, un pont de bois, des pilotis, des roseaux et des plantes qui forment un contraste admirable. Nous croyons devoir recommander aux amateurs cette jolie production qui réunit au plus haut degré la vérité de la nature et la finesse de l'exécution.]] réalisée par Ruisdael Jacques, vendue par Verdier, achetée par Perrier le banquier au prix de 3170 fl. [42]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un magnifique tableau de ce célèbre peintre, offrant un site de paysage du plus grand intérêt : la partie gauche représente un côteau montagneux, entièrement couvert des plus beaux arbres, contrastés et variés avec un art admirable ; la partie droite et lointaine est occupée par une grande étendue de forêt, éclairée par un ciel clair et des plus heureusement nuagés, portant son reflet dans une mare qui baigne les premiers plans, lesquels sont enrichis de grands arbres, de roseaux et de broussailles, et orné de figures de la main de J. Ruisdael. Ce tableau est admirable par sa vérité ; sa profondeur et la vigueur de son coloris. (Ruisdael Jacques)|Un magnifique tableau de ce célèbre peintre, offrant un site de paysage du plus grand intérêt : la partie gauche représente un côteau montagneux, entièrement couvert des plus beaux arbres, contrastés et variés avec un art admirable ; la partie droite et lointaine est occupée par une grande étendue de forêt, éclairée par un ciel clair et des plus heureusement nuagés, portant son reflet dans une mare qui baigne les premiers plans, lesquels sont enrichis de grands arbres, de roseaux et de broussailles, et orné de figures de la main de J. Ruisdael. Ce tableau est admirable par sa vérité ; sa profondeur et la vigueur de son coloris.]] réalisée par Ruisdael Jacques, vendue par Verdier au prix de 6000 fl. [43]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Très-beau paysage dont la partie droite offre une masse de rochers dans lesquels on a pratiqué des habitations. Le premier plan est couvert de bestiaux, tels que vaches, moutons et chèvres que l'on voit en repos sur un terrain garni d'herbes et de plantes, gardés par un pâtre occupé à remettre sa chaussure. On distingue dans la partie gauche trois boeufs dont un debout et un couché, ainsi qu'une grande charrette. Un ciel clair et argentin se liant harmonieusement avec une masse de collines surmontées de ruines et de fabriques, éclairé d'une manière douce et suave. Le beau faire et la touche moëlleuse de ce précieux tableau le rendent digne de rivaliser avec Karle du Sardin. (Van Romeyn)|Très-beau paysage dont la partie droite offre une masse de rochers dans lesquels on a pratiqué des habitations. Le premier plan est couvert de bestiaux, tels que vaches, moutons et chèvres que l'on voit en repos sur un terrain garni d'herbes et de plantes, gardés par un pâtre occupé à remettre sa chaussure. On distingue dans la partie gauche trois boeufs dont un debout et un couché, ainsi qu'une grande charrette. Un ciel clair et argentin se liant harmonieusement avec une masse de collines surmontées de ruines et de fabriques, éclairé d'une manière douce et suave. Le beau faire et la touche moëlleuse de ce précieux tableau le rendent digne de rivaliser avec Karle du Sardin.]] réalisée par Van Romeyn, vendue par Verdier, achetée par Paillet au prix de 1200 [ou] 1230 fl. [44]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet agréable tableau offre le point de vue d'un site montagneux au bord d'une rivière qui serpente vers la droite et à l'effet d'un soleil couchant. Des arbrisseaux, dont un est renversé, et quelques broussailles forment le premier plan ; deux boeufs et plusieurs pâtres, dont un à cheval, conduisant des troupeaux, ornent le second plan ; le fond est terminé par de hautes montagnes harmonieuses qui se lient parfaitement avec un ciel chaud et vaporeux. Ce morceau, où l'effet du soleil est ménagé avec art, présente une de ces compositions rares où le peintre a su réunir le charme du coloris à la finesse et à l'esprit de la touche : le parti qu'il a pris produit l'effet le plus piquant, les tableaux de ce maître deviennent plus rares de jour en jour. (Pinaker (Adam))|Cet agréable tableau offre le point de vue d'un site montagneux au bord d'une rivière qui serpente vers la droite et à l'effet d'un soleil couchant. Des arbrisseaux, dont un est renversé, et quelques broussailles forment le premier plan ; deux boeufs et plusieurs pâtres, dont un à cheval, conduisant des troupeaux, ornent le second plan ; le fond est terminé par de hautes montagnes harmonieuses qui se lient parfaitement avec un ciel chaud et vaporeux. Ce morceau, où l'effet du soleil est ménagé avec art, présente une de ces compositions rares où le peintre a su réunir le charme du coloris à la finesse et à l'esprit de la touche : le parti qu'il a pris produit l'effet le plus piquant, les tableaux de ce maître deviennent plus rares de jour en jour.]] réalisée par Pinaker (Adam), vendue par Verdier. [45]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un joli paysage, point de vue d'Italie, mêlé de roches et de fabriques ; il est orné de diverses figures avec animaux. Ces deux morceaux sont très-fins d'exécution et d'un bon émail de couleur. réalisée par C. Polemburg, vendue par Verdier, achetée par Robert au prix de 351.:d pour les lots nos 63 & 64 fl. [46]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un joli site de paysage orné de belles ruines et de roches couronnées d'arbres ; le premier plan est enrichi de plusieurs nymphes qui se disposent à se baigner. Ces deux morceaux sont très-fins d'exécution et d'un bon émail de couleur. (C. Polemburg)|Un joli site de paysage orné de belles ruines et de roches couronnées d'arbres ; le premier plan est enrichi de plusieurs nymphes qui se disposent à se baigner. Ces deux morceaux sont très-fins d'exécution et d'un bon émail de couleur.]] réalisée par C. Polemburg, vendue par Verdier, achetée par Robert au prix de 351.:d pour les lots nos 63 & 64 fl. [47]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Satyre et une Bacchante qui dansent ensemble, huit autres figures sur différens plans et divers bestiaux ; le tout dans une demi-teinte douce. Le fond occupé par une ruine antique laisse voir à travers une arcade un riche lointain d'un ton blond et argentin. (C. Polemburg)|Un Satyre et une Bacchante qui dansent ensemble, huit autres figures sur différens plans et divers bestiaux ; le tout dans une demi-teinte douce. Le fond occupé par une ruine antique laisse voir à travers une arcade un riche lointain d'un ton blond et argentin.]] réalisée par C. Polemburg, vendue par Verdier, achetée par Chariot au prix de 301 fl. [48]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un grand chemin où l'on voit, près de la porte d'une auberge, plusieurs personnages au nombre de seize, trois chevaux, et plus loin un charriot de poste. Superbe paysage éclairé par les rayons de soleil, qui donne à ce tableau tout le piquant dont ce maître est seul capable. (Isaac Ostade)|La vue d'un grand chemin où l'on voit, près de la porte d'une auberge, plusieurs personnages au nombre de seize, trois chevaux, et plus loin un charriot de poste. Superbe paysage éclairé par les rayons de soleil, qui donne à ce tableau tout le piquant dont ce maître est seul capable.]] réalisée par Isaac Ostade, vendue par Verdier au prix de 1000 fl. [49]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un canal glacé, tableau capital et de la plus grande beauté, , sur le devant duquel on voit deux hommes dont un pousse un traîneau chargé de marchandises, pendant que des enfans jouent sur la glace ; le second plan offre beaucoup de figures, dont un homme conduisant un cheval blanc ; qui tire un traîneau où sont plusieurs personnages, des maisons de paysans entourées d'arbres sont placées à la droite et à la gauche du tableau ; une mare entourée de pierres, de troncs d'arbres, des broussailles, dans un ton de demi-teinte, forment une variété piquante, et font opposition avec le canal qui est dans l'éloignement, sur lequel on voit nombre de patineurs, et dont le ton clair s'allie parfaitement avec un ciel chaud et harmonieux. Ce tableau appartenait autrefois à M. Micault-d'Harvelay, et lui avait été donné par Louis XV, qui, ayant su que Mr d'Harvelay désirait ce tableau et avait été son concurrent dans l'acquisition qui en fut faite à une vente où il fut poussé à un grand prix, lui envoya le lendemain ledit tableau. Cette anecdote est certaine. (Isaac Ostade)|La vue d'un canal glacé, tableau capital et de la plus grande beauté, , sur le devant duquel on voit deux hommes dont un pousse un traîneau chargé de marchandises, pendant que des enfans jouent sur la glace ; le second plan offre beaucoup de figures, dont un homme conduisant un cheval blanc ; qui tire un traîneau où sont plusieurs personnages, des maisons de paysans entourées d'arbres sont placées à la droite et à la gauche du tableau ; une mare entourée de pierres, de troncs d'arbres, des broussailles, dans un ton de demi-teinte, forment une variété piquante, et font opposition avec le canal qui est dans l'éloignement, sur lequel on voit nombre de patineurs, et dont le ton clair s'allie parfaitement avec un ciel chaud et harmonieux. Ce tableau appartenait autrefois à M. Micault-d'Harvelay, et lui avait été donné par Louis XV, qui, ayant su que Mr d'Harvelay désirait ce tableau et avait été son concurrent dans l'acquisition qui en fut faite à une vente où il fut poussé à un grand prix, lui envoya le lendemain ledit tableau. Cette anecdote est certaine.]] réalisée par Isaac Ostade, vendue par Verdier au prix de 280 [ou] 301 fl. [50]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un canal de la Hollande, bordé de maisons et d'arbres à l'effet piquant d'un clair de lune qui répand sa lumière dans tout le tableau ; il est rare de rencontrer un ouvrage aussi capital de ce peintre, et celui-ci est précieux par son exécution et son effet qui est vraiment magique. (Vander Neer)|Le point de vue d'un canal de la Hollande, bordé de maisons et d'arbres à l'effet piquant d'un clair de lune qui répand sa lumière dans tout le tableau ; il est rare de rencontrer un ouvrage aussi capital de ce peintre, et celui-ci est précieux par son exécution et son effet qui est vraiment magique.]] réalisée par Vander Neer, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 304 fl. [51]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le point de vue d'un canal glacé, avec quelques habitations mêlées d'arbres, et un grand nombre de patineurs enrichissent ce tableau d'un ton clair et argentin. réalisée par Vander Neer, vendue par Verdier au prix de 232 fl. [52]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue intérieure et perspective d'une belle église de Flandre, pris dans un effet de nuit de la plus admirable intelligence de clair-obscur. Cette production de choix et d'une parfaite conservation est enrichie de diverses figures parmi lesquelles on remarque un prêtre donnant la bénédiction du Saint-Sacrement aux assistans ; il est difficile de rencontrer de ce célèbre peintre un morceau plus capital. (Neefs (Pierre))|Point de vue intérieure et perspective d'une belle église de Flandre, pris dans un effet de nuit de la plus admirable intelligence de clair-obscur. Cette production de choix et d'une parfaite conservation est enrichie de diverses figures parmi lesquelles on remarque un prêtre donnant la bénédiction du Saint-Sacrement aux assistans ; il est difficile de rencontrer de ce célèbre peintre un morceau plus capital.]] réalisée par Neefs (Pierre), vendue par Verdier au prix de 702 fl. [53]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre à coucher, où l'on voit dans le milieu une jeune dame vêtue d'un manteau de lit de velours ponceau et d'une jupe de satin jaune ; elle est assise et s'amuse à caresser un petit chien épagneul, tandis que sa jolie femme de chambre lui ajuste des touffes de rubans sur ses cheveux ; à droite et près de la dame est placée une table couverte d'un riche tapis de Turquie, d'un miroir, d'un chandelier et autres ustensiles de toilette ; derrière la table est un domestique portant une ecuelle d'argent. Le premier plan est occupé par un grand fauteuil sur lequel sont des ajustemens de femme en satin blanc et bleu. Le fond est entièrement sacrifié à l'éclat du sujet et de ses détails. Ce tableau peut être regardé comme une des importantes productions de cet habile artiste, autant par sa touche légère et précieuse que par la vérité et le brillant de son coloris. (Netscher (Gaspart))|L'intérieur d'une chambre à coucher, où l'on voit dans le milieu une jeune dame vêtue d'un manteau de lit de velours ponceau et d'une jupe de satin jaune ; elle est assise et s'amuse à caresser un petit chien épagneul, tandis que sa jolie femme de chambre lui ajuste des touffes de rubans sur ses cheveux ; à droite et près de la dame est placée une table couverte d'un riche tapis de Turquie, d'un miroir, d'un chandelier et autres ustensiles de toilette ; derrière la table est un domestique portant une ecuelle d'argent. Le premier plan est occupé par un grand fauteuil sur lequel sont des ajustemens de femme en satin blanc et bleu. Le fond est entièrement sacrifié à l'éclat du sujet et de ses détails. Ce tableau peut être regardé comme une des importantes productions de cet habile artiste, autant par sa touche légère et précieuse que par la vérité et le brillant de son coloris.]] réalisée par Netscher (Gaspart), vendue par Verdier. [54]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre paysage faisant le pendant du précédent, présente aussi un site montagneux entrecoupé de rochers, d'une rivière et d'arbustes qui se détachent sur un ciel clair-argentin ; il est en outre orné d'une figure de paysan monté sur un âne, par le même auteur. (Moucherons Frédéric)|Un autre paysage faisant le pendant du précédent, présente aussi un site montagneux entrecoupé de rochers, d'une rivière et d'arbustes qui se détachent sur un ciel clair-argentin ; il est en outre orné d'une figure de paysan monté sur un âne, par le même auteur.]] réalisée par Moucherons Frédéric, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 150.[ou] 170 fl. [55]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche paysage de site montagneux avec quelques fabriques et lointains de plaines terminées par des montagnes ; des arbres légers et des broussailles, et une rivière sur laquelle est construit un pont en bois, font une richesse agréable dans l'ensemble de ce joli tableau enrichi de figures et animaux par Liuguel Bach. (Moucherons Frédéric)|Un riche paysage de site montagneux avec quelques fabriques et lointains de plaines terminées par des montagnes ; des arbres légers et des broussailles, et une rivière sur laquelle est construit un pont en bois, font une richesse agréable dans l'ensemble de ce joli tableau enrichi de figures et animaux par Liuguel Bach.]] réalisée par Moucherons Frédéric, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 280 fl. [56]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un pont de vue de paysage d'une vaste étendue, offrant les plus riches détails des fabriques de Solmaker élève, de prairies et de lointains, soutenus à droite et à gauche par de belles masses d'arbres dont la vigueur du ton contribue à l'effet de la perspective ; le premier plan est entrecoupé de broussailles et d'arbrisseaux et d'un chemin où frappe le soleil, et enrichi de figures de Berghem. Ce tableau est une des heureuses productions de cet habile artiste. Paysage aussi brillant dans sa touche que dans son coloris. (Moucherons Frédéric)|Un pont de vue de paysage d'une vaste étendue, offrant les plus riches détails des fabriques de Solmaker élève, de prairies et de lointains, soutenus à droite et à gauche par de belles masses d'arbres dont la vigueur du ton contribue à l'effet de la perspective ; le premier plan est entrecoupé de broussailles et d'arbrisseaux et d'un chemin où frappe le soleil, et enrichi de figures de Berghem. Ce tableau est une des heureuses productions de cet habile artiste. Paysage aussi brillant dans sa touche que dans son coloris.]] réalisée par Moucherons Frédéric, vendue par Verdier, achetée par Lafontaine au prix de 301 fl. [57]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition est une de ces productions rares que l'on ne rencontre que dans les lieux pour lesquels ils ont été faits. Le sujet principal de ce beau tableau offre un jeune prince de la maison d'Orange, vêtu élégamment et monté sur un cheval noir de la plus belle race et du dessin le plus correct, il est suivi dedeux personnages, dont l'un est monté sur un beau cheval gris-pommelé, et l'autre sur un cheval bai, éclairé de reflet et formant opposition avec un chien-lévrier moucheté noir et blanc, ce qui indiquerait un départ de chasse. Dans la partie gauche un autre personnage s'apprête à monter sur un cheval bai-brun que tient par la bride un domestique vêtu d'une livrée et tenant son chapeau sous le bras. Le premier plan, sacrifié dans un agréable ton de demi-teinte, fait briller le fond où l'on distingue une maison de plaisance entourée de bois et d'eau. Ce chef-d'oeuvre d'un nouveau genre doit assurer à cet habile peintre le premier rang parmi les peintres hollandais. On y trouve toutes les perfections de l'art, la belle exécution, la finesse du dessin, ainsi que la vérité de la couleur et cette harmonie locale quifait que l'air circule librement autour des groupes et achève cette illusion qui fait la magie pittoresque. (Metzu (Gabriel))|Cette composition est une de ces productions rares que l'on ne rencontre que dans les lieux pour lesquels ils ont été faits. Le sujet principal de ce beau tableau offre un jeune prince de la maison d'Orange, vêtu élégamment et monté sur un cheval noir de la plus belle race et du dessin le plus correct, il est suivi dedeux personnages, dont l'un est monté sur un beau cheval gris-pommelé, et l'autre sur un cheval bai, éclairé de reflet et formant opposition avec un chien-lévrier moucheté noir et blanc, ce qui indiquerait un départ de chasse. Dans la partie gauche un autre personnage s'apprête à monter sur un cheval bai-brun que tient par la bride un domestique vêtu d'une livrée et tenant son chapeau sous le bras. Le premier plan, sacrifié dans un agréable ton de demi-teinte, fait briller le fond où l'on distingue une maison de plaisance entourée de bois et d'eau. Ce chef-d'oeuvre d'un nouveau genre doit assurer à cet habile peintre le premier rang parmi les peintres hollandais. On y trouve toutes les perfections de l'art, la belle exécution, la finesse du dessin, ainsi que la vérité de la couleur et cette harmonie locale quifait que l'air circule librement autour des groupes et achève cette illusion qui fait la magie pittoresque.]] réalisée par Metzu (Gabriel), vendue par Verdier au prix de 3500 fl. [58]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage dans lequel on voit plusieurs convois d'artillerie. L'harmonie qui règne dans les tableaux de cet habile artiste et sa touche spirituelle le rendent digne de Téniers dont il était le maître. réalisée par Lehonte, vendue par Verdier, achetée par Descat au prix de 36.05 fl. [59]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau, connu sous le nom de la marchande de cerises, est une de ces productions rares à rencontrer ; il est difficile de rendre l'effet du soleil plus vrai et plus piquant. Ce morceau, par son fini précieux et la beauté de son coloris, est digne de trouver une place honorable dans les plus beaux cabinets, et peut rivaliser avec les plus beaux tableaux de Pierre de Hooge. (Hoctervelt)|Ce tableau, connu sous le nom de la marchande de cerises, est une de ces productions rares à rencontrer ; il est difficile de rendre l'effet du soleil plus vrai et plus piquant. Ce morceau, par son fini précieux et la beauté de son coloris, est digne de trouver une place honorable dans les plus beaux cabinets, et peut rivaliser avec les plus beaux tableaux de Pierre de Hooge.]] réalisée par Hoctervelt, vendue par Verdier, achetée par Michalon au prix de 701 fl. [60]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un très-beau paysage d'un style sévère et agreste ; plusieurs vaches ornent le premier plan de ce tableau. On voit dans le fond plusieurs pâtres gardant leurs troupeaux. réalisée par Hermand d'Italie, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 100 fl. [61]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau paysage enrichi de monumens et de ruines et de l'effet le plus piquant ; il est orné de beaucoup de figures dont le sujet représente la femme adultère aux pieds de Jésus-Christ. Il peut rivaliser par la chaleur du ton avec un beau tableau de Both d'Italie. (Hermand d'Italie)|Un beau paysage enrichi de monumens et de ruines et de l'effet le plus piquant ; il est orné de beaucoup de figures dont le sujet représente la femme adultère aux pieds de Jésus-Christ. Il peut rivaliser par la chaleur du ton avec un beau tableau de Both d'Italie.]] réalisée par Hermand d'Italie, vendue par Verdier au prix de 158 fl. [62]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme La Guerison des paralitiques : belle composition. réalisée par Dietrici, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 350 fl. [63]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de l'adoration des mages, composition de plus de vingt figures. LA Vierge debout, tenant l'Enfant Jésus dans ses bras, reçoit les hommages des trois rois qui viennent déposer à ses pieds les présens qu'ils ont apportés ; ils sont suivis d'un grand nombre d'hommes et de chameaux. St. joseph est également debout derrière la Vierge. Ce tableau, de la plus grande force de coloris, est d'une exécution de la plus grande finesse. (Dietrici Ernest)|Le sujet de l'adoration des mages, composition de plus de vingt figures. LA Vierge debout, tenant l'Enfant Jésus dans ses bras, reçoit les hommages des trois rois qui viennent déposer à ses pieds les présens qu'ils ont apportés ; ils sont suivis d'un grand nombre d'hommes et de chameaux. St. joseph est également debout derrière la Vierge. Ce tableau, de la plus grande force de coloris, est d'une exécution de la plus grande finesse.]] réalisée par Dietrici Ernest, vendue par Verdier, achetée par Henry au prix de 575.05 fl. [64]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vieillard vu à mi-corp et simplement vêtu d'une veste gris de lin qui laisse voir le col de sa chemise. Sa figure, vue de profil, d'une expression simple et naturelle, offre tous les traits de la vieillesse. Ce morceau, dans son exécution large et facile, présente en même tems toutes les recherches et les perfections de l'art. (Denner (Balthazar))|Un vieillard vu à mi-corp et simplement vêtu d'une veste gris de lin qui laisse voir le col de sa chemise. Sa figure, vue de profil, d'une expression simple et naturelle, offre tous les traits de la vieillesse. Ce morceau, dans son exécution large et facile, présente en même tems toutes les recherches et les perfections de l'art.]] réalisée par Denner (Balthazar), vendue par Verdier au prix de 300 fl. [65]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dont la droite offre un massif de beaux arbres sous lesquels on distingue quelques figures de chasseurs ; à gauche du spectateur, on aperçoit des parties de ruines éclairées par un reflet de soleil, et sur le premier plan, deux hommes sont en marché pour le prix d'une esclave. Beaucoup de finesse de touche, joint à une grande force de couleur, font le mérite de ce paysage, dont les figures habilement dessinées et du plus beau style, indiqueraient la main d'un des Carraches. (Bartholomée Breemberg)|Paysage dont la droite offre un massif de beaux arbres sous lesquels on distingue quelques figures de chasseurs ; à gauche du spectateur, on aperçoit des parties de ruines éclairées par un reflet de soleil, et sur le premier plan, deux hommes sont en marché pour le prix d'une esclave. Beaucoup de finesse de touche, joint à une grande force de couleur, font le mérite de ce paysage, dont les figures habilement dessinées et du plus beau style, indiqueraient la main d'un des Carraches.]] réalisée par Bartholomée Breemberg, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 280 fl. [66]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un riche paysage, site d'Italie : la gauche offre un terrain élevé entrecoupé de roches et de ruines, et mêlé de grands arbres qui se détachent sur un ciel chaud et harmonieux ; sur le premier plan à droite, une canal refletté par le soleil, entouré de broussailles et de plantes, forme une variété piquante, avec des chemins, des bois et des montagnes qui se trouvent dans l'éloignement. Ce tableau, du meilleur tems du maître, est éclairé par un soleil couchant qui répand, sur cette belle production, une lumière vive et dorée, il semble que le peintre ait pris la nature sur le fait ; il est en outre enrichi de plusieurs figures et animaux, parmi lesquels on distingue sur le devant trois mulets et deux paysans, trois autres mulets sont près du canal. (Jean Both, dit Both d'Italie)|Le point de vue d'un riche paysage, site d'Italie : la gauche offre un terrain élevé entrecoupé de roches et de ruines, et mêlé de grands arbres qui se détachent sur un ciel chaud et harmonieux ; sur le premier plan à droite, une canal refletté par le soleil, entouré de broussailles et de plantes, forme une variété piquante, avec des chemins, des bois et des montagnes qui se trouvent dans l'éloignement. Ce tableau, du meilleur tems du maître, est éclairé par un soleil couchant qui répand, sur cette belle production, une lumière vive et dorée, il semble que le peintre ait pris la nature sur le fait ; il est en outre enrichi de plusieurs figures et animaux, parmi lesquels on distingue sur le devant trois mulets et deux paysans, trois autres mulets sont près du canal.]] réalisée par Jean Both, dit Both d'Italie, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 1100.[ou] 1500 fl. [67]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition dans le style historique ; le sujet représente Bacchus élevé par les Corybautes. Ce tableau capital a une fermeté d'exécution extraordinaire, et prouve le talent de Berghem, même dans les productions les plus étrangères à son genre. (Nicolas Berghem)|Composition dans le style historique ; le sujet représente Bacchus élevé par les Corybautes. Ce tableau capital a une fermeté d'exécution extraordinaire, et prouve le talent de Berghem, même dans les productions les plus étrangères à son genre.]] réalisée par Nicolas Berghem, vendue par Verdier, achetée par Rolland au prix de 230 fl. [68]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Riche point de vue d'un paysage de site montagneux ; on aperçoit un riche troupeau de vaches, chèvres et moutons gardés par un pâtre. Sur le bord d'un chemin deux petits enfans jouent ensemble avec un chien ; et pour enrichir et animer cette grande étendue de pays, le peintre a placé un personnage coîffé d'un turban, et assis auprès d'une dame, tandis qu'une jeune fille, suivie de son chien, paraît interrompre leur conversation. Ce tableau qui, pour le maître, est d'une exécution moins terminée que ses précieux tableaux de chevalet, n'en offre pas moins une réunion de beautés qui lui assigneront une place distinguée pour un second rang de galerie ; il faisait partie d'un cabinet célèbre de la ville d'Harlem. (N. Berghem)|Riche point de vue d'un paysage de site montagneux ; on aperçoit un riche troupeau de vaches, chèvres et moutons gardés par un pâtre. Sur le bord d'un chemin deux petits enfans jouent ensemble avec un chien ; et pour enrichir et animer cette grande étendue de pays, le peintre a placé un personnage coîffé d'un turban, et assis auprès d'une dame, tandis qu'une jeune fille, suivie de son chien, paraît interrompre leur conversation. Ce tableau qui, pour le maître, est d'une exécution moins terminée que ses précieux tableaux de chevalet, n'en offre pas moins une réunion de beautés qui lui assigneront une place distinguée pour un second rang de galerie ; il faisait partie d'un cabinet célèbre de la ville d'Harlem.]] réalisée par N. Berghem, vendue par Verdier. [69]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une chambre rustique, composition de six figures ; à droite sur le devant un vieillard assis sur un baquet, tenant une grande canette à la main et de l'autre un verre de bierre, écoute une lettre que lit un jeune paysan, et qui paraît intéresser une femme agée, appuyée sur sa chaise, ainsi qu'un autre homme placé par derrière ; à gauche on voit un chien près de sa niche sur laquelle est posé un vase de terre ; plus loin deux paysans sont à se chauffer près d'une grande cheminée. Ce sujet, simple en lui-même, présente, par la beauté u coloris et de l'exécution, une des productions les plus distinguées de cet artiste toujours spirituel dans sa touche, et grand coloriste ; dont Rubens faisait le plus grand cas. (Brawer Adrien)|Intérieur d'une chambre rustique, composition de six figures ; à droite sur le devant un vieillard assis sur un baquet, tenant une grande canette à la main et de l'autre un verre de bierre, écoute une lettre que lit un jeune paysan, et qui paraît intéresser une femme agée, appuyée sur sa chaise, ainsi qu'un autre homme placé par derrière ; à gauche on voit un chien près de sa niche sur laquelle est posé un vase de terre ; plus loin deux paysans sont à se chauffer près d'une grande cheminée. Ce sujet, simple en lui-même, présente, par la beauté u coloris et de l'exécution, une des productions les plus distinguées de cet artiste toujours spirituel dans sa touche, et grand coloriste ; dont Rubens faisait le plus grand cas.]] réalisée par Brawer Adrien, vendue par Verdier au prix de 499.15 fl. [70]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une mer agitée par un gros tems, et chargée de navires et barques battus par la tempête ; une masse de nuages paraît se dissiper et succéder à un tems plus serein. Ce tableau, d'une vérité fidèle, est aussi d'une belle qualité. (Bachuysen)|La vue d'une mer agitée par un gros tems, et chargée de navires et barques battus par la tempête ; une masse de nuages paraît se dissiper et succéder à un tems plus serein. Ce tableau, d'une vérité fidèle, est aussi d'une belle qualité.]] réalisée par Bachuysen, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 600 fl. [71]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une grande étendue de mer agitée par une tenpête prise à l'effet d'un soleil couchant ; la droite de ce vaste point de vue est enrichie d'un vaisseau de guerre portant pavillon hollandais, et garni de tous ses voiles et agrès ; à droite, presque sur le devant, on voit plusieurs barques frappées d'un coup de soleil, dont deux sont dirigées par des rameurs vers une barque à voile qui semble prête à s'engloutir ; l'horison chargé de différens bâtimens offre la vue d'un port. Nous fixerons l'attention des amateurs sur ce précieux tableau qui rappelle également le grand talent de ce peintre, par l'effet juste de la couleur et du mouvement des vagues qui font illusion, ainsi que de son fini précieux dans tous les détails des vaisseaux dont il connaissait si bien la construction. (Bachuysen)|Une grande étendue de mer agitée par une tenpête prise à l'effet d'un soleil couchant ; la droite de ce vaste point de vue est enrichie d'un vaisseau de guerre portant pavillon hollandais, et garni de tous ses voiles et agrès ; à droite, presque sur le devant, on voit plusieurs barques frappées d'un coup de soleil, dont deux sont dirigées par des rameurs vers une barque à voile qui semble prête à s'engloutir ; l'horison chargé de différens bâtimens offre la vue d'un port. Nous fixerons l'attention des amateurs sur ce précieux tableau qui rappelle également le grand talent de ce peintre, par l'effet juste de la couleur et du mouvement des vagues qui font illusion, ainsi que de son fini précieux dans tous les détails des vaisseaux dont il connaissait si bien la construction.]] réalisée par Bachuysen, vendue par Verdier au prix de 3101 fl. [72]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue pittoresque de ruines d'un monument antique baigné par un lac, que traverse une jeune fille troussée jusqu'aux genoux, et portant un panier de fleurs sur la tête, elle tient un enfant par la main, et est suivie d'un chien ; sur le devant à droite, un pâtre conduit deux mulets dont l'un est chargé de plusieurs veaux, et l'autre chargé de bagages ; le fond se termine par les ruines d'un temple dont le ton harmonieux est parfaitement d'accord avec un ciel clair et argentin. Il règne dans ce tableau un ton suave, une harmonie douce et une si belle exécution qu'on serait tenté, au premier aspect, de le prendre pour un Berghem. (Asselin Jean)|Vue pittoresque de ruines d'un monument antique baigné par un lac, que traverse une jeune fille troussée jusqu'aux genoux, et portant un panier de fleurs sur la tête, elle tient un enfant par la main, et est suivie d'un chien ; sur le devant à droite, un pâtre conduit deux mulets dont l'un est chargé de plusieurs veaux, et l'autre chargé de bagages ; le fond se termine par les ruines d'un temple dont le ton harmonieux est parfaitement d'accord avec un ciel clair et argentin. Il règne dans ce tableau un ton suave, une harmonie douce et une si belle exécution qu'on serait tenté, au premier aspect, de le prendre pour un Berghem.]] réalisée par Asselin Jean, vendue par Verdier au prix de 1021 fl. [73]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme L'adoration des Mages, composition de figures : ce tableau, peint sur albâtre oriental, est d'un peintre Espagnol qui cherchait à imiter la manière de peindre de P. Véronese. réalisée par un peintre espagnol, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 31 fl. [74]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux Paysages agrestes, représentant une Chartreuse : plusieurs solitaires, les uns méditant et les autres en prières, enrichissent ces deux tableaux. réalisée par Tempeste, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 60 fl. [75]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux Paysages agrestes, représentant une Chartreuse : plusieurs solitaires, les uns méditant et les autres en prières, enrichissent ces deux tableaux. réalisée par Tempeste, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 60 fl. [76]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme La mariage de Sainte Catherine, composition de six figures ; ce tableau peut rivaliser avec les beaux tableaux de son frère Paul, tant par la richesse de la couleur, que par la franchise de la touche. réalisée par Carletto Véronese, vendue par Verdier, achetée par Colmar au prix de 21 fl. [77]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un petit médaillon représentant un Vieillard caressant une jeune femme. réalisée par Paul Véronese, vendue par Verdier. [78]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Esquisse terminée d'un grand tableau de ce maître, représentant l'Adoration des Bergers. réalisée par Paul Véronese, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 150 fl. [79]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition de trois figures représente la Vierge tenant sur ses genoux l'Enfant Jésus, donnant sa bénédiction au petit Saint Jean, qui paraît pénétré de respect. Un fond de paysage du meilleur style orne le fond de ce tableau, qui est de la plus belle conservation. Cette production rappelle les beaux ouvrages d'Andrea del Sarte, et réunit à un dessin correct la grace et l'expression. (Soliano, élève d'Andréa del Sarte)|Cette composition de trois figures représente la Vierge tenant sur ses genoux l'Enfant Jésus, donnant sa bénédiction au petit Saint Jean, qui paraît pénétré de respect. Un fond de paysage du meilleur style orne le fond de ce tableau, qui est de la plus belle conservation. Cette production rappelle les beaux ouvrages d'Andrea del Sarte, et réunit à un dessin correct la grace et l'expression.]] réalisée par Soliano, élève d'Andréa del Sarte, vendue par Verdier. [80]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux autres tableaux de même grandeur et dans le même style. Deux paysages très-clairs offrant des sites de paysages d'Italie, aussi imposans que pittoresques. Des masses de rochers, de riches lointains, et des arbres d'une feuille large et facile, forment la composition de ces deux tableaux ornés de figures et d'animaux. (Salvator Rosa)|Deux autres tableaux de même grandeur et dans le même style. Deux paysages très-clairs offrant des sites de paysages d'Italie, aussi imposans que pittoresques. Des masses de rochers, de riches lointains, et des arbres d'une feuille large et facile, forment la composition de ces deux tableaux ornés de figures et d'animaux.]] réalisée par Salvator Rosa, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 32 fl. [81]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux autres tableaux de même grandeur et dans le même style. Deux paysages très-clairs offrant des sites de paysages d'Italie, aussi imposans que pittoresques. Des masses de rochers, de riches lointains, et des arbres d'une feuille large et facile, forment la composition de ces deux tableaux ornés de figures et d'animaux. (Salvator Rosa)|Deux autres tableaux de même grandeur et dans le même style. Deux paysages très-clairs offrant des sites de paysages d'Italie, aussi imposans que pittoresques. Des masses de rochers, de riches lointains, et des arbres d'une feuille large et facile, forment la composition de ces deux tableaux ornés de figures et d'animaux.]] réalisée par Salvator Rosa, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 32 [ou] 60 fl. [82]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un Beau paysage de Vaterlo avec figures. réalisée par Vaterlo, vendue par Verdier au prix de 245 fl. [83]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages très-clairs offrant des sites de paysages d'Italie, aussi imposans que pittoresques. Des masses de rochers, de riches lointains, et des arbres d'une feuille large et facile, forment la composition de ces deux tableaux ornés de figures et d'animaux. (Salvator Rosa)|Deux paysages très-clairs offrant des sites de paysages d'Italie, aussi imposans que pittoresques. Des masses de rochers, de riches lointains, et des arbres d'une feuille large et facile, forment la composition de ces deux tableaux ornés de figures et d'animaux.]] réalisée par Salvator Rosa, vendue par Verdier, achetée par Chariot au prix de 52.95 fl. [84]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages très-clairs offrant des sites de paysages d'Italie, aussi imposans que pittoresques. Des masses de rochers, de riches lointains, et des arbres d'une feuille large et facile, forment la composition de ces deux tableaux ornés de figures et d'animaux. (Salvator Rosa)|Deux paysages très-clairs offrant des sites de paysages d'Italie, aussi imposans que pittoresques. Des masses de rochers, de riches lointains, et des arbres d'une feuille large et facile, forment la composition de ces deux tableaux ornés de figures et d'animaux.]] réalisée par Salvator Rosa, vendue par Verdier, achetée par Chariot au prix de 52.95 fl. [85]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Ce petit tableau, pouvant servir de pendant au précédent, représente une Marine dans le style de Claude le Lorrain ; nous le croyons de Vanderkabel. réalisée par Guaspre Poussin, vendue par Verdier, achetée par Lalande au prix de 107 fl. [86]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage et Marine. Ce petit tableau, d'un style sévère et d'un ton mystérieux, est en même tems de l'effet le plus piquant ; il est orné de plusieurs figures. réalisée par Guaspre Poussin, vendue par Verdier, achetée par Lalande au prix de 107 fl. [87]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition capitale d'un des meilleurs peintres de l'école vénitienne présente le sujet intéressant de la mort d'Adonis. Ce jeune chasseur, pâle et mourant, placé sur le devant du tableau, a la tête appuyée sur les genoux de Vénus, dont la figure, pleine d'expression, exprime la douleur qu'elle ressent. Deux chiens, placés aux pieds de leur maître, sont représentés dans le repos de la tristesse. Ce tableau, digne du Titien dont il était l'élève, est remarquable par la grace de sa composition et par la chaleur de son coloris. (Pordenoné)|Cette composition capitale d'un des meilleurs peintres de l'école vénitienne présente le sujet intéressant de la mort d'Adonis. Ce jeune chasseur, pâle et mourant, placé sur le devant du tableau, a la tête appuyée sur les genoux de Vénus, dont la figure, pleine d'expression, exprime la douleur qu'elle ressent. Deux chiens, placés aux pieds de leur maître, sont représentés dans le repos de la tristesse. Ce tableau, digne du Titien dont il était l'élève, est remarquable par la grace de sa composition et par la chaleur de son coloris.]] réalisée par Pordenoné, vendue par Verdier au prix de 300 [ou] 800 fl. [88]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux tableaux, l'un représentant Eliezer offrant des perles précieuses à Rebecca, et l'autre Samson se vengeant des Philistins ; tableaux faits pour l'ornement d'un salon. réalisée par Pelegrini, vendue par Verdier, achetée par Fontana au prix de 50 fl. [89]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux tableaux, l'un représentant Eliezer offrant des perles précieuses à Rebecca, et l'autre Samson se vengeant des Philistins ; tableaux faits pour l'ornement d'un salon. réalisée par Pelegrini, vendue par Verdier, achetée par Fontana au prix de 50 fl. [90]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Vue d'un palais des empereurs à Rome, composition d'un grand nombre de détails de monumens de riche architecture. Beaucoup de figures dispersées çà et là, et touchées avec esprit, y répandent une variété piquante. réalisée par P. Panini, vendue par Verdier, achetée par Souin au prix de 253 fl. [91]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de ce tableau est un concert donné à la Sainte-Famille en repos. La Vierge et Saint Joseph paraissent dans le ravissement d'entendre les Anges, entourés d'une gloire céleste, célébrer par leurs chants les louanges de Dieu. Tableau ravissant. (Pemphile, dit le Guide de la Lombardie)|Le sujet de ce tableau est un concert donné à la Sainte-Famille en repos. La Vierge et Saint Joseph paraissent dans le ravissement d'entendre les Anges, entourés d'une gloire céleste, célébrer par leurs chants les louanges de Dieu. Tableau ravissant.]] réalisée par Pemphile, dit le Guide de la Lombardie, vendue par Verdier, achetée par Lafontaine au prix de 100 fl. [92]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux faisant pendant, dont l'un représente une adoration des Mages, et l'autre une Adoration des Bergers. Ces deux sujets remplis de graces offrent une production des plus rares par leur goût et leur simplicité. Les guirkandes de fleurs qui les entourent sont peintes par Maria dei Fiori, et donnent à ces deux tableaux le plus grand intérêt. (Carlo Maratti)|Deux tableaux faisant pendant, dont l'un représente une adoration des Mages, et l'autre une Adoration des Bergers. Ces deux sujets remplis de graces offrent une production des plus rares par leur goût et leur simplicité. Les guirkandes de fleurs qui les entourent sont peintes par Maria dei Fiori, et donnent à ces deux tableaux le plus grand intérêt.]] réalisée par Carlo Maratti, vendue par Verdier, achetée par Lafontaine au prix de 600 fl. [93]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Une Sainte Famille, composition de quatre figures. On trouve dans ce tableau la richesse de couleur et la fermeté d'exécution que ce peintre a su mettre dans tous ses ouvrages. réalisée par Lucas Sordano, vendue par Verdier, achetée par Marte au prix de 31.[ou] 81 fl. [94]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Joseph et Putiphar, petit tableau sur cuivre. réalisée par Le Ch. Josepin, vendue par Verdier, achetée par Souin au prix de 17.[ou] 37 fl. [95]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme L'entrée triomphante de Jésus-Christ dans la ville de Jérusalem. Tableau touché avec beaucoup de finesse ; le paysage est par Paul Bril. réalisée par Le Ch. Josepin, vendue par Verdier, achetée par Lafontaine au prix de 50 [ou] 86 fl. [96]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Quatre tableaux représentant les quatre élémens ; ils peuvent faire l'ornement d'un salon. réalisée par Franceschini, vendue par Verdier, achetée par Rivierre au prix de 231 fl. [97]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Jésus-Christ et la Samaritaine. Cette composition gracieuse offre dans ses chairs une carnation chaude et vigoureuse ainsi qu'une exécution facile et brillante. Les tableaux de cet habile peintre sont très-rares. réalisée par Le Prêtre génois, vendue par Verdier, achetée par Laneuville au prix de 40 fl. [98]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Jésus-Christ parmi les docteurs de la loi, composition de treize figures. Une grande richesse de couleur, une touche hardie et facile sont les qualités principales qui distinguent ce morceau capital de l'école vénitienne. réalisée par Georgion, vendue par Verdier, achetée par Souin au prix de 20 fl. [99]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux petits tableaux, dont l'un représente l'enterrement d'Europe, et l'autre Diane surprise au bain par Actéon. Ces deux jolis bijoux, touchés avec la plus grande finesse, paraissent être les esquisses terminées de productions plus grandes de ce maître. (Guido Reni)|Deux petits tableaux, dont l'un représente l'enterrement d'Europe, et l'autre Diane surprise au bain par Actéon. Ces deux jolis bijoux, touchés avec la plus grande finesse, paraissent être les esquisses terminées de productions plus grandes de ce maître.]] réalisée par Guido Reni, vendue par Verdier, achetée par Michalon au prix de 20.05 fl. [100]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Composition de quatre figures, dont le sujet représente Alphée et Aréthuse. Ce tableau paraît être de la jeunesse du Dominiquain, tant par la franchise de la touche, que par la fraîcheur de la couleur. réalisée par École du Dominiquain, vendue par Verdier, achetée par Doucain au prix de 20.2 fl. [101]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de Diane surprise par Actéon, composition de dix figures ; nous invitons les amateurs à examiner avec attention ce tableau agréable qui réunit à un dessin correct la finesse et la grace du pinceau ; il est digne d'être placé au rang des productions de ce grand peintre. (École du Dominiquain)|Le sujet de Diane surprise par Actéon, composition de dix figures ; nous invitons les amateurs à examiner avec attention ce tableau agréable qui réunit à un dessin correct la finesse et la grace du pinceau ; il est digne d'être placé au rang des productions de ce grand peintre.]] réalisée par École du Dominiquain, vendue par Verdier. [102]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le prophête Samuel apparaissant à David. Ce tableau, d'un ton ferme, est vigoureux et rempli d'expression. réalisée par Daniel Crespi, vendue par Verdier au prix de 10.05 fl. [103]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Saint Jean caressant un agneau, tableau d'un ton vigoureux et d'un dessin correct ; cette belle production offre la réunion du beau coloris des écoles italienne et flamande. réalisée par Michel Ange de Carravage, vendue par Verdier. [104]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Malgré qu'il existe plusieurs répétitions de ce sujet, nous ne faisons aucun doute que Michel Ange n'ait mis la dernière main à ce tableau, tant oar la pureté du dessin, le grand caractère des têtes, que par la belle fonte des couleurs et la franchise du pinceau. Nous invitons les vrais connaisseurs à apprécier cette belle production, qui est un des ouvrages de peinture les plus rares, surtout par sa belle conservation. (Michel Angelo Buonarotti)|Malgré qu'il existe plusieurs répétitions de ce sujet, nous ne faisons aucun doute que Michel Ange n'ait mis la dernière main à ce tableau, tant oar la pureté du dessin, le grand caractère des têtes, que par la belle fonte des couleurs et la franchise du pinceau. Nous invitons les vrais connaisseurs à apprécier cette belle production, qui est un des ouvrages de peinture les plus rares, surtout par sa belle conservation.]] réalisée par Michel Angelo Buonarotti, vendue par Verdier au prix de 3000 fl. [105]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le Christ mis au tombeau, composition de six figures, parmi lesquelles on distingue la Sainte Vierge, Saint Joseph, Saint Jean. Ce tableau, du plus grand caractère, est digne de faire honneur à l'école florentine. réalisée par Allori (style d'), vendue par Verdier, achetée par Marte au prix de 60 fl. [106]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dencalion sic et Pyrrha, après le déluge et suivant l'oracle de Thémis, jettent derrière eux des pierres qui se changent subitement en jeunes personnages des deux sexes. Ce sujet, que peu de peintres ont traité, présente autant de finesse dans son allégorie que de charmes dans son exécution. (François Albane)|Dencalion sic et Pyrrha, après le déluge et suivant l'oracle de Thémis, jettent derrière eux des pierres qui se changent subitement en jeunes personnages des deux sexes. Ce sujet, que peu de peintres ont traité, présente autant de finesse dans son allégorie que de charmes dans son exécution.]] réalisée par François Albane, vendue par Verdier. [107]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le sujet de la Madeleine pénitente : la carnation fraîche, le pinceau précieux et la finesse de la touche de cette charmante production nous feraient croire que ce tableau est de la main de Louis Carrache. réalisée par Corrège (école d'Antoine), vendue par Verdier. [108]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le tableau que nous décrivons est une de ces productions en peinture dont le mérite ni l'attribution n'ont jamais été contestés ; il provient d'un cabinet célèbre de Madrid. Il représente le sujet de Léda, et est composé simplement de deux figures, dont l'une est la figure principale de la composition en grand du même sujet. Nous n'entrerons pas dans de grands détails sur cet ouvrage qui porte le cachet de ce grand maître ; il nous suffit d'attirer l'attention des connaisseurs sur ce précieux et rare tableau de chevalet qui joint à la plus belle exécution un ton de couleur admirable et cette grace savante qui est le partage de ce célèbre peintre. (Allegri (Antoine, dit le Corrège))|Le tableau que nous décrivons est une de ces productions en peinture dont le mérite ni l'attribution n'ont jamais été contestés ; il provient d'un cabinet célèbre de Madrid. Il représente le sujet de Léda, et est composé simplement de deux figures, dont l'une est la figure principale de la composition en grand du même sujet. Nous n'entrerons pas dans de grands détails sur cet ouvrage qui porte le cachet de ce grand maître ; il nous suffit d'attirer l'attention des connaisseurs sur ce précieux et rare tableau de chevalet qui joint à la plus belle exécution un ton de couleur admirable et cette grace savante qui est le partage de ce célèbre peintre.]] réalisée par Allegri (Antoine, dit le Corrège), vendue par Verdier. [109]
- 1816.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le sujet de la Sainte Famille, composition de cinq figures. Ce morceau, plein d'énergie dans son exécution, présente autant d'expression que de grâces. réalisée par André del Sarte, vendue par Verdier au prix de 2000 fl. [110]