Ventes d'œuvres le 1816.04.23

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  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de Bacchanale, riche composition offrant au milieu, sur le devant, un groupe de cinq figures bacchantes et faunes, groupés autour de différens fruits, devant la statue des jardins ; plusieurs enfans se jouent dans les branches d'un gros arbre qui occupe la gauche de la composition ; dans l'éloignement, à droite, est une danse de bacchantes et de faunes. Tableau d'une excellente couleur, et regardé, par feu son propriétaire, comme un original de Rubens. (Rubens)|Un sujet de Bacchanale, riche composition offrant au milieu, sur le devant, un groupe de cinq figures bacchantes et faunes, groupés autour de différens fruits, devant la statue des jardins ; plusieurs enfans se jouent dans les branches d'un gros arbre qui occupe la gauche de la composition ; dans l'éloignement, à droite, est une danse de bacchantes et de faunes. Tableau d'une excellente couleur, et regardé, par feu son propriétaire, comme un original de Rubens.]] réalisée par Rubens, vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par Michel au prix de 36 fl. [227]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cinq Bustes d'apôtres, et un portrait d'homme aussi à mi-corps et de même proportion. Ces cinq tableaux étaient regardés dans la collection comme étant de Murillo ; mais il y a plus de rapprochemens dans leur faire avec celui de Ribora l'Espagnolet. Messieurs les Connaisseurs en jugeront. Article divisé. (école espagnole)|Cinq Bustes d'apôtres, et un portrait d'homme aussi à mi-corps et de même proportion. Ces cinq tableaux étaient regardés dans la collection comme étant de Murillo ; mais il y a plus de rapprochemens dans leur faire avec celui de Ribora l'Espagnolet. Messieurs les Connaisseurs en jugeront. Article divisé.]] réalisée par école espagnole, vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par Michalon au prix de 32 05 fl. [228]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cinq Bustes d'apôtres, et un portrait d'homme aussi à mi-corps et de même proportion. Ces cinq tableaux étaient regardés dans la collection comme étant de Murillo ; mais il y a plus de rapprochemens dans leur faire avec celui de Ribora l'Espagnolet. Messieurs les Connaisseurs en jugeront. Article divisé. (école espagnole)|Cinq Bustes d'apôtres, et un portrait d'homme aussi à mi-corps et de même proportion. Ces cinq tableaux étaient regardés dans la collection comme étant de Murillo ; mais il y a plus de rapprochemens dans leur faire avec celui de Ribora l'Espagnolet. Messieurs les Connaisseurs en jugeront. Article divisé.]] réalisée par école espagnole, vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par Descarts au prix de 26 05 fl. [229]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cinq Bustes d'apôtres, et un portrait d'homme aussi à mi-corps et de même proportion. Ces cinq tableaux étaient regardés dans la collection comme étant de Murillo ; mais il y a plus de rapprochemens dans leur faire avec celui de Ribora l'Espagnolet. Messieurs les Connaisseurs en jugeront. Article divisé. (école espagnole)|Cinq Bustes d'apôtres, et un portrait d'homme aussi à mi-corps et de même proportion. Ces cinq tableaux étaient regardés dans la collection comme étant de Murillo ; mais il y a plus de rapprochemens dans leur faire avec celui de Ribora l'Espagnolet. Messieurs les Connaisseurs en jugeront. Article divisé.]] réalisée par école espagnole, vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par Martre au prix de 30 fl. [230]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux marines, l'une à l'effet d'un grain, et l'autre par un temps calme, enrichies de différens bâtimens et barques à voiles chargées de passagers. Ces moceaux d'un effet vrai, et d'une couleur transparente dans quelques endroits, ont souffert dans beaucoup de parties. MMrs les Amateurs sont invités à les examiner scrupuleusement, afin d'établir leur jugement sur leur véritable attribution. (Velde (W. van de))|Deux marines, l'une à l'effet d'un grain, et l'autre par un temps calme, enrichies de différens bâtimens et barques à voiles chargées de passagers. Ces moceaux d'un effet vrai, et d'une couleur transparente dans quelques endroits, ont souffert dans beaucoup de parties. MMrs les Amateurs sont invités à les examiner scrupuleusement, afin d'établir leur jugement sur leur véritable attribution.]] réalisée par Velde (W. van de), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal au prix de 151 fl. [232]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Quatre heures du jour. La Nuit. Sur la droite de la composition s'élèvent les diverses constructions d'un fort, où l'on parvient par un large pont d'une seule arche. Cette partie est représentée à l'effet d'un violent incendie ; les habitans, hommes, femmes, vieillards et enfans, le plus grand nombre à pied, d'autres dans des charrettes, quelques uns dans des barques, fuient indistinctement les ravages du feu ; plusieurs sont sans vêtemens, et d'autres emportent ce qu'ils ont de plus précieux. Dans le grand nombre des figures distribuées sur différens plans, on remarque au pied de l'arche du pont, trois malheureux, qui ayant tout perdu, semblent résignés à périr sur la place qu'ils occupent. Ces quatre tableaux, dans lesquels l'art semble le disputer à la nature par la vérité des effets et le brillant de l'exécution, ont été faits, ainsi qu'on l'a déjà annoncé, pour Mr le comte Journu-Auber, et ont donné lieu à une correspondance suivie entre lui et leur auteur. Cette correspondance, composée de quatorze lettres, contient des renseignemens précieux sur ces quatre beaux morceaux de peinture. On y verra que Vernet, dans son tableau du Midi, a été inspiré par la vue d'une tempête affreuse dont il fut le témoin à Biarris, qui est à une lieue de Bayonne. Voici ce qu'il dit à ce sujet, dans sa lettre en date de Bayonne, du 25 février 1760. Il faisait ici, avant-hier, une tempête affreuse ; j'allai à Biarris, à une lieue d'ici, pour y voir la mer, qui y fait de grands effets dans des rochers qu'il y a, et le hasard me fit être témoin d'un naufrage d'un vaisseau hollandais qui périt sur la côte, sans que personne ait pu se sauver. L'homme a souffert en cette occasion, mais le peintre a fait ses choux gras. Dans une autre lettre du 22 novembre 1760, il s'exprime ainsi : J'espère que l'impatience que vous témoignez avoir au sujet de ces tableaux (il parlait de l'incendie et de la tempête) ne durera qu'environ un bon mois, car je les ai repris depuis quelques jours ; je suis dans mes humeurs massacrantes, et mes pinceaux jettent feu et flamme ; Dieu veuille que je ne fasse pas un incendie à la glace ; mais ce qui me fait espérer que non, c'est que je pense toujours que c'est pour vous que je travaille : cette idée m'anime, et attise le feu. On remettra à la personne qui se rendra adjudicataire de ces quatre tableaux, toutes ces lettres, dans lesquelles J. Vernet montre, non-seulement le plaisir et l'empressement qu'il met à travailler pour Mr le comte Journu-Auber, mais encore le désir qu'il a (suivant sespropres expressions) de travailler pour lui dans ses bons momens, et de faire de son mieux. (Vernet (Joseph))|Les Quatre heures du jour. La Nuit. Sur la droite de la composition s'élèvent les diverses constructions d'un fort, où l'on parvient par un large pont d'une seule arche. Cette partie est représentée à l'effet d'un violent incendie ; les habitans, hommes, femmes, vieillards et enfans, le plus grand nombre à pied, d'autres dans des charrettes, quelques uns dans des barques, fuient indistinctement les ravages du feu ; plusieurs sont sans vêtemens, et d'autres emportent ce qu'ils ont de plus précieux. Dans le grand nombre des figures distribuées sur différens plans, on remarque au pied de l'arche du pont, trois malheureux, qui ayant tout perdu, semblent résignés à périr sur la place qu'ils occupent. Ces quatre tableaux, dans lesquels l'art semble le disputer à la nature par la vérité des effets et le brillant de l'exécution, ont été faits, ainsi qu'on l'a déjà annoncé, pour Mr le comte Journu-Auber, et ont donné lieu à une correspondance suivie entre lui et leur auteur. Cette correspondance, composée de quatorze lettres, contient des renseignemens précieux sur ces quatre beaux morceaux de peinture. On y verra que Vernet, dans son tableau du Midi, a été inspiré par la vue d'une tempête affreuse dont il fut le témoin à Biarris, qui est à une lieue de Bayonne. Voici ce qu'il dit à ce sujet, dans sa lettre en date de Bayonne, du 25 février 1760. Il faisait ici, avant-hier, une tempête affreuse ; j'allai à Biarris, à une lieue d'ici, pour y voir la mer, qui y fait de grands effets dans des rochers qu'il y a, et le hasard me fit être témoin d'un naufrage d'un vaisseau hollandais qui périt sur la côte, sans que personne ait pu se sauver. L'homme a souffert en cette occasion, mais le peintre a fait ses choux gras. Dans une autre lettre du 22 novembre 1760, il s'exprime ainsi : J'espère que l'impatience que vous témoignez avoir au sujet de ces tableaux (il parlait de l'incendie et de la tempête) ne durera qu'environ un bon mois, car je les ai repris depuis quelques jours ; je suis dans mes humeurs massacrantes, et mes pinceaux jettent feu et flamme ; Dieu veuille que je ne fasse pas un incendie à la glace ; mais ce qui me fait espérer que non, c'est que je pense toujours que c'est pour vous que je travaille : cette idée m'anime, et attise le feu. On remettra à la personne qui se rendra adjudicataire de ces quatre tableaux, toutes ces lettres, dans lesquelles J. Vernet montre, non-seulement le plaisir et l'empressement qu'il met à travailler pour Mr le comte Journu-Auber, mais encore le désir qu'il a (suivant sespropres expressions) de travailler pour lui dans ses bons momens, et de faire de son mieux.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par [[Naudo[u]]] au prix de 150 fl. [233]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Quatre heures du jour. Le Coucher du Soleil. Sur un rocher occupant la droite de la composition, 0n remarque diverses constructions, et une tour carrée surmontée d'une croix, devant laquelle un pélerin et sa femme sont en adoration. D'autres figures contribuent encore à la richesse de ce même côté, où s'élève un bouquet d'arbres, dont le feuiller, facile et spirituel, ressort sur un ciel chaud et vaporeux, qui répand harmonieusement sa lumière jusque sur les derniers plans du tableau, et éclaire dans une dégradation de tons justes et pleins de vérité, nombre de monumens et édifices, appuyés sur une chaîne de montagnes. Le peintre a placé sur le devant, à gauche, des matelots dans une barque, ainsi que divers bâtimens en pleine mer, dont la vaste étendue se perd dans l'horizon. Ces quatre tableaux, dans lesquels l'art semble le disputer à la nature par la vérité des effets et le brillant de l'exécution, ont été faits, ainsi qu'on l'a déjà annoncé, pour Mr le comte Journu-Auber, et ont donné lieu à une correspondance suivie entre lui et leur auteur. Cette correspondance, composée de quatorze lettres, contient des renseignemens précieux sur ces quatre beaux morceaux de peinture. On y verra que Vernet, dans son tableau du Midi, a été inspiré par la vue d'une tempête affreuse dont il fut le témoin à Biarris, qui est à une lieue de Bayonne. Voici ce qu'il dit à ce sujet, dans sa lettre en date de Bayonne, du 25 février 1760. Il faisait ici, avant-hier, une tempête affreuse ; j'allai à Biarris, à une lieue d'ici, pour y voir la mer, qui y fait de grands effets dans des rochers qu'il y a, et le hasard me fit être témoin d'un naufrage d'un vaisseau hollandais qui périt sur la côte, sans que personne ait pu se sauver. L'homme a souffert en cette occasion, mais le peintre a fait ses choux gras. Dans une autre lettre du 22 novembre 1760, il s'exprime ainsi : J'espère que l'impatience que vous témoignez avoir au sujet de ces tableaux (il parlait de l'incendie et de la tempête) ne durera qu'environ un bon mois, car je les ai repris depuis quelques jours ; je suis dans mes humeurs massacrantes, et mes pinceaux jettent feu et flamme ; Dieu veuille que je ne fasse pas un incendie à la glace ; mais ce qui me fait espérer que non, c'est que je pense toujours que c'est pour vous que je travaille : cette idée m'anime, et attise le feu. On remettra à la personne qui se rendra adjudicataire de ces quatre tableaux, toutes ces lettres, dans lesquelles J. Vernet montre, non-seulement le plaisir et l'empressement qu'il met à travailler pour Mr le comte Journu-Auber, mais encore le désir qu'il a (suivant sespropres expressions) de travailler pour lui dans ses bons momens, et de faire de son mieux. (Vernet (Joseph))|Les Quatre heures du jour. Le Coucher du Soleil. Sur un rocher occupant la droite de la composition, 0n remarque diverses constructions, et une tour carrée surmontée d'une croix, devant laquelle un pélerin et sa femme sont en adoration. D'autres figures contribuent encore à la richesse de ce même côté, où s'élève un bouquet d'arbres, dont le feuiller, facile et spirituel, ressort sur un ciel chaud et vaporeux, qui répand harmonieusement sa lumière jusque sur les derniers plans du tableau, et éclaire dans une dégradation de tons justes et pleins de vérité, nombre de monumens et édifices, appuyés sur une chaîne de montagnes. Le peintre a placé sur le devant, à gauche, des matelots dans une barque, ainsi que divers bâtimens en pleine mer, dont la vaste étendue se perd dans l'horizon. Ces quatre tableaux, dans lesquels l'art semble le disputer à la nature par la vérité des effets et le brillant de l'exécution, ont été faits, ainsi qu'on l'a déjà annoncé, pour Mr le comte Journu-Auber, et ont donné lieu à une correspondance suivie entre lui et leur auteur. Cette correspondance, composée de quatorze lettres, contient des renseignemens précieux sur ces quatre beaux morceaux de peinture. On y verra que Vernet, dans son tableau du Midi, a été inspiré par la vue d'une tempête affreuse dont il fut le témoin à Biarris, qui est à une lieue de Bayonne. Voici ce qu'il dit à ce sujet, dans sa lettre en date de Bayonne, du 25 février 1760. Il faisait ici, avant-hier, une tempête affreuse ; j'allai à Biarris, à une lieue d'ici, pour y voir la mer, qui y fait de grands effets dans des rochers qu'il y a, et le hasard me fit être témoin d'un naufrage d'un vaisseau hollandais qui périt sur la côte, sans que personne ait pu se sauver. L'homme a souffert en cette occasion, mais le peintre a fait ses choux gras. Dans une autre lettre du 22 novembre 1760, il s'exprime ainsi : J'espère que l'impatience que vous témoignez avoir au sujet de ces tableaux (il parlait de l'incendie et de la tempête) ne durera qu'environ un bon mois, car je les ai repris depuis quelques jours ; je suis dans mes humeurs massacrantes, et mes pinceaux jettent feu et flamme ; Dieu veuille que je ne fasse pas un incendie à la glace ; mais ce qui me fait espérer que non, c'est que je pense toujours que c'est pour vous que je travaille : cette idée m'anime, et attise le feu. On remettra à la personne qui se rendra adjudicataire de ces quatre tableaux, toutes ces lettres, dans lesquelles J. Vernet montre, non-seulement le plaisir et l'empressement qu'il met à travailler pour Mr le comte Journu-Auber, mais encore le désir qu'il a (suivant sespropres expressions) de travailler pour lui dans ses bons momens, et de faire de son mieux.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par [[Naudo[u]]] au prix de 150 fl. [234]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Quatre heures du jour. Le Midi. Une mer orageuse : les flots viennent se briser avec fracas contre un rocher, où l'on remarque une femme les cheveux en désordre, et dont le geste annonce le désespoir ; elle est derrière trois matelots occupés à jeter des cordages à plusieurs malheureux naufragés, que leurs camarades viennent de sauver, et conduisent dans leur barque. La pleine mer présente, du côté opposé, le spectacle, non moins effrayant, de plusieurs vasseaux battus par la tempête, dont un est sur le point de périr. Tous les détails de cette composition, vraiment poétique, sont éclairés par un ciel chargé de beaux nuages, d'où part un rayon de soleil, qui vient frapper au loin sur divers édifices, indiquant une ville maritime. Ces quatre tableaux, dans lesquels l'art semble le disputer à la nature par la vérité des effets et le brillant de l'exécution, ont été faits, ainsi qu'on l'a déjà annoncé, pour Mr le comte Journu-Auber, et ont donné lieu à une correspondance suivie entre lui et leur auteur. Cette correspondance, composée de quatorze lettres, contient des renseignemens précieux sur ces quatre beaux morceaux de peinture. On y verra que Vernet, dans son tableau du Midi, a été inspiré par la vue d'une tempête affreuse dont il fut le témoin à Biarris, qui est à une lieue de Bayonne. Voici ce qu'il dit à ce sujet, dans sa lettre en date de Bayonne, du 25 février 1760. Il faisait ici, avant-hier, une tempête affreuse ; j'allai à Biarris, à une lieue d'ici, pour y voir la mer, qui y fait de grands effets dans des rochers qu'il y a, et le hasard me fit être témoin d'un naufrage d'un vaisseau hollandais qui périt sur la côte, sans que personne ait pu se sauver. L'homme a souffert en cette occasion, mais le peintre a fait ses choux gras. Dans une autre lettre du 22 novembre 1760, il s'exprime ainsi : J'espère que l'impatience que vous témoignez avoir au sujet de ces tableaux (il parlait de l'incendie et de la tempête) ne durera qu'environ un bon mois, car je les ai repris depuis quelques jours ; je suis dans mes humeurs massacrantes, et mes pinceaux jettent feu et flamme ; Dieu veuille que je ne fasse pas un incendie à la glace ; mais ce qui me fait espérer que non, c'est que je pense toujours que c'est pour vous que je travaille : cette idée m'anime, et attise le feu. On remettra à la personne qui se rendra adjudicataire de ces quatre tableaux, toutes ces lettres, dans lesquelles J. Vernet montre, non-seulement le plaisir et l'empressement qu'il met à travailler pour Mr le comte Journu-Auber, mais encore le désir qu'il a (suivant sespropres expressions) de travailler pour lui dans ses bons momens, et de faire de son mieux. (Vernet (Joseph))|Les Quatre heures du jour. Le Midi. Une mer orageuse : les flots viennent se briser avec fracas contre un rocher, où l'on remarque une femme les cheveux en désordre, et dont le geste annonce le désespoir ; elle est derrière trois matelots occupés à jeter des cordages à plusieurs malheureux naufragés, que leurs camarades viennent de sauver, et conduisent dans leur barque. La pleine mer présente, du côté opposé, le spectacle, non moins effrayant, de plusieurs vasseaux battus par la tempête, dont un est sur le point de périr. Tous les détails de cette composition, vraiment poétique, sont éclairés par un ciel chargé de beaux nuages, d'où part un rayon de soleil, qui vient frapper au loin sur divers édifices, indiquant une ville maritime. Ces quatre tableaux, dans lesquels l'art semble le disputer à la nature par la vérité des effets et le brillant de l'exécution, ont été faits, ainsi qu'on l'a déjà annoncé, pour Mr le comte Journu-Auber, et ont donné lieu à une correspondance suivie entre lui et leur auteur. Cette correspondance, composée de quatorze lettres, contient des renseignemens précieux sur ces quatre beaux morceaux de peinture. On y verra que Vernet, dans son tableau du Midi, a été inspiré par la vue d'une tempête affreuse dont il fut le témoin à Biarris, qui est à une lieue de Bayonne. Voici ce qu'il dit à ce sujet, dans sa lettre en date de Bayonne, du 25 février 1760. Il faisait ici, avant-hier, une tempête affreuse ; j'allai à Biarris, à une lieue d'ici, pour y voir la mer, qui y fait de grands effets dans des rochers qu'il y a, et le hasard me fit être témoin d'un naufrage d'un vaisseau hollandais qui périt sur la côte, sans que personne ait pu se sauver. L'homme a souffert en cette occasion, mais le peintre a fait ses choux gras. Dans une autre lettre du 22 novembre 1760, il s'exprime ainsi : J'espère que l'impatience que vous témoignez avoir au sujet de ces tableaux (il parlait de l'incendie et de la tempête) ne durera qu'environ un bon mois, car je les ai repris depuis quelques jours ; je suis dans mes humeurs massacrantes, et mes pinceaux jettent feu et flamme ; Dieu veuille que je ne fasse pas un incendie à la glace ; mais ce qui me fait espérer que non, c'est que je pense toujours que c'est pour vous que je travaille : cette idée m'anime, et attise le feu. On remettra à la personne qui se rendra adjudicataire de ces quatre tableaux, toutes ces lettres, dans lesquelles J. Vernet montre, non-seulement le plaisir et l'empressement qu'il met à travailler pour Mr le comte Journu-Auber, mais encore le désir qu'il a (suivant sespropres expressions) de travailler pour lui dans ses bons momens, et de faire de son mieux.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par [[Naudo[u]]] au prix de 150 fl. [235]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Quatre heures du jour. Le Matin. Point de vue d'un port occupé, sur la gauche, par un rocher surmonté d'une tour qui domine sur la mer, dont l'aspect imposant, arrête les regards de deux femmes de matelots ; au pied de ce rocher, en premier plan, des pêcheurs réunis autour d'un grand feu, préparent leur repas, tandis que d'autres, du côté opposé, retirent leurs filets. Ce site est représenté à l'effet d'une matinée d'été, dont le brouillard, dissipé par les rayons du soleil levant, laisse distinguer, dans l'éloignement, plusieurs bâtimens et vaisseaux garnis de leurs voiles. Ces quatre tableaux, dans lesquels l'art semble le disputer à la nature par la vérité des effets et le brillant de l'exécution, ont été faits, ainsi qu'on l'a déjà annoncé, pour Mr le comte Journu-Auber, et ont donné lieu à une correspondance suivie entre lui et leur auteur. Cette correspondance, composée de quatorze lettres, contient des renseignemens précieux sur ces quatre beaux morceaux de peinture. On y verra que Vernet, dans son tableau du Midi, a été inspiré par la vue d'une tempête affreuse dont il fut le témoin à Biarris, qui est à une lieue de Bayonne. Voici ce qu'il dit à ce sujet, dans sa lettre en date de Bayonne, du 25 février 1760. Il faisait ici, avant-hier, une tempête affreuse ; j'allai à Biarris, à une lieue d'ici, pour y voir la mer, qui y fait de grands effets dans des rochers qu'il y a, et le hasard me fit être témoin d'un naufrage d'un vaisseau hollandais qui périt sur la côte, sans que personne ait pu se sauver. L'homme a souffert en cette occasion, mais le peintre a fait ses choux gras. Dans une autre lettre du 22 novembre 1760, il s'exprime ainsi : J'espère que l'impatience que vous témoignez avoir au sujet de ces tableaux (il parlait de l'incendie et de la tempête) ne durera qu'environ un bon mois, car je les ai repris depuis quelques jours ; je suis dans mes humeurs massacrantes, et mes pinceaux jettent feu et flamme ; Dieu veuille que je ne fasse pas un incendie à la glace ; mais ce qui me fait espérer que non, c'est que je pense toujours que c'est pour vous que je travaille : cette idée m'anime, et attise le feu. On remettra à la personne qui se rendra adjudicataire de ces quatre tableaux, toutes ces lettres, dans lesquelles J. Vernet montre, non-seulement le plaisir et l'empressement qu'il met à travailler pour Mr le comte Journu-Auber, mais encore le désir qu'il a (suivant sespropres expressions) de travailler pour lui dans ses bons momens, et de faire de son mieux. (Vernet (Joseph))|Les Quatre heures du jour. Le Matin. Point de vue d'un port occupé, sur la gauche, par un rocher surmonté d'une tour qui domine sur la mer, dont l'aspect imposant, arrête les regards de deux femmes de matelots ; au pied de ce rocher, en premier plan, des pêcheurs réunis autour d'un grand feu, préparent leur repas, tandis que d'autres, du côté opposé, retirent leurs filets. Ce site est représenté à l'effet d'une matinée d'été, dont le brouillard, dissipé par les rayons du soleil levant, laisse distinguer, dans l'éloignement, plusieurs bâtimens et vaisseaux garnis de leurs voiles. Ces quatre tableaux, dans lesquels l'art semble le disputer à la nature par la vérité des effets et le brillant de l'exécution, ont été faits, ainsi qu'on l'a déjà annoncé, pour Mr le comte Journu-Auber, et ont donné lieu à une correspondance suivie entre lui et leur auteur. Cette correspondance, composée de quatorze lettres, contient des renseignemens précieux sur ces quatre beaux morceaux de peinture. On y verra que Vernet, dans son tableau du Midi, a été inspiré par la vue d'une tempête affreuse dont il fut le témoin à Biarris, qui est à une lieue de Bayonne. Voici ce qu'il dit à ce sujet, dans sa lettre en date de Bayonne, du 25 février 1760. Il faisait ici, avant-hier, une tempête affreuse ; j'allai à Biarris, à une lieue d'ici, pour y voir la mer, qui y fait de grands effets dans des rochers qu'il y a, et le hasard me fit être témoin d'un naufrage d'un vaisseau hollandais qui périt sur la côte, sans que personne ait pu se sauver. L'homme a souffert en cette occasion, mais le peintre a fait ses choux gras. Dans une autre lettre du 22 novembre 1760, il s'exprime ainsi : J'espère que l'impatience que vous témoignez avoir au sujet de ces tableaux (il parlait de l'incendie et de la tempête) ne durera qu'environ un bon mois, car je les ai repris depuis quelques jours ; je suis dans mes humeurs massacrantes, et mes pinceaux jettent feu et flamme ; Dieu veuille que je ne fasse pas un incendie à la glace ; mais ce qui me fait espérer que non, c'est que je pense toujours que c'est pour vous que je travaille : cette idée m'anime, et attise le feu. On remettra à la personne qui se rendra adjudicataire de ces quatre tableaux, toutes ces lettres, dans lesquelles J. Vernet montre, non-seulement le plaisir et l'empressement qu'il met à travailler pour Mr le comte Journu-Auber, mais encore le désir qu'il a (suivant sespropres expressions) de travailler pour lui dans ses bons momens, et de faire de son mieux.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par [[Naudo[u]]] au prix de 150 fl. [236]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de Psyché abandonnée et précipitée du palais de l'Amour ; elle est représentée debout, le sein découvert, et vêtue d'une tunique blanche, ajustée d'un manteau rouge. Cette figure ressort sur un fond de paysage et de ciel artistement sacrifiés pour faire valoir la figure, qui, à la grâce de la pose, joint le charme du coloris. (Taillasson)|Le sujet de Psyché abandonnée et précipitée du palais de l'Amour ; elle est représentée debout, le sein découvert, et vêtue d'une tunique blanche, ajustée d'un manteau rouge. Cette figure ressort sur un fond de paysage et de ciel artistement sacrifiés pour faire valoir la figure, qui, à la grâce de la pose, joint le charme du coloris.]] réalisée par Taillasson, vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par Nota au prix de 170 fl. [237]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux différens sites sur les bords du Rhin, occupés par des cabanes de pêcheurs, et enrichis de nombre de figures avec beaux points de vue de lointains d'une étendue immense. Ces deux morceaux, remarquables par le nombre des détails, le sont aussi par le brillant de la couleur. (Schuz (C.))|Deux différens sites sur les bords du Rhin, occupés par des cabanes de pêcheurs, et enrichis de nombre de figures avec beaux points de vue de lointains d'une étendue immense. Ces deux morceaux, remarquables par le nombre des détails, le sont aussi par le brillant de la couleur.]] réalisée par Schuz (C.), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal au prix de 110 fl. [239]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Hollandaise, près l'appui de sa croisée, arrose des plantes qui sont dans un vase ; elle tient de la main gauche une bougie, et de l'autre une cruche ; un pot d'oeillets et autres accessoires enrichissent ce tableau. Tous les amateurs savent combien Schalken a réussi dans les effets de lumières ; ils jugeront si le morceau qu'on vient décrire doit lui être attribué. (Schalken (G.))|Une jeune Hollandaise, près l'appui de sa croisée, arrose des plantes qui sont dans un vase ; elle tient de la main gauche une bougie, et de l'autre une cruche ; un pot d'oeillets et autres accessoires enrichissent ce tableau. Tous les amateurs savent combien Schalken a réussi dans les effets de lumières ; ils jugeront si le morceau qu'on vient décrire doit lui être attribué.]] réalisée par Schalken (G.), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal au prix de 33 fl. [240]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de chambre basse ; on y voit sur le devant, à gauche, une jeune Hollandaise en déshabillé de satin cramoisi, garni d'hermine, assise, tenant un verre d'une main, et de l'autre un pot de grès ; elle paraît offrir à boire à un cavalier que l'on voit devant elle, et qui lui présente, en souriant, plusieurs pièces de monnaie. Ce tableau, d'une bonne couleur et d'une exécution prècieuse, se rapproche davantage des ouvrages de Therburg. Nous laisserons aux Connaisseurs à lui donner sa véritable attribution. (Slingeland)|Intérieur de chambre basse ; on y voit sur le devant, à gauche, une jeune Hollandaise en déshabillé de satin cramoisi, garni d'hermine, assise, tenant un verre d'une main, et de l'autre un pot de grès ; elle paraît offrir à boire à un cavalier que l'on voit devant elle, et qui lui présente, en souriant, plusieurs pièces de monnaie. Ce tableau, d'une bonne couleur et d'une exécution prècieuse, se rapproche davantage des ouvrages de Therburg. Nous laisserons aux Connaisseurs à lui donner sa véritable attribution.]] réalisée par Slingeland, vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par [[[...]n]] au prix de 36.15 fl. [241]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grande étendue de rivière chargée de bateaux et barques à voiles, et terminée par le point de vue et les détails d'une ville. Ces deux tableaux, facilement peints et d'une grande transparence de couleur, rappellent davantage le faire de S. Ruisdael. (Ruisdael (Jacques))|Grande étendue de rivière chargée de bateaux et barques à voiles, et terminée par le point de vue et les détails d'une ville. Ces deux tableaux, facilement peints et d'une grande transparence de couleur, rappellent davantage le faire de S. Ruisdael.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal au prix de 95 fl. [242]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux différens points de vue de paysage enrichis de fabriques du plus beau style, ainsi que de ruines d'anciens monumens, mêlé de quelques arbres, en opposition à un lointain de rivières et de montagnes. Ils sont ornés de figures indiquant, dans l'un, le sujet de Moïse exposé sur les eaux, et dans l'autre, Moïse sauvé des eaux. On ne peut offrir deux tableaux plus fins et mieux conservés de cet habile peintre français, qui dans ses meilleurs ouvrages semble avoir été inspiré par les productions inimitables de C. Lorrain. (Patel (P.))|Deux différens points de vue de paysage enrichis de fabriques du plus beau style, ainsi que de ruines d'anciens monumens, mêlé de quelques arbres, en opposition à un lointain de rivières et de montagnes. Ils sont ornés de figures indiquant, dans l'un, le sujet de Moïse exposé sur les eaux, et dans l'autre, Moïse sauvé des eaux. On ne peut offrir deux tableaux plus fins et mieux conservés de cet habile peintre français, qui dans ses meilleurs ouvrages semble avoir été inspiré par les productions inimitables de C. Lorrain.]] réalisée par Patel (P.), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal au prix de 100 fl. [243]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le passage du Rhin. Tous les premiers plans sont couverts de figures, parmi lesquelles on remarque Louis XIV, Turenne, et ses autres généraux ; une partie de l'armée passe déjà le fleuve à la nage. Ce tableau, de toute conservation, et du plus beau temps du maître, est digne d'entrer dans la plus riche collection, autant par son mérite que par le sujet historique qu'il représente. (Parrocel (Charles))|Le passage du Rhin. Tous les premiers plans sont couverts de figures, parmi lesquelles on remarque Louis XIV, Turenne, et ses autres généraux ; une partie de l'armée passe déjà le fleuve à la nage. Ce tableau, de toute conservation, et du plus beau temps du maître, est digne d'entrer dans la plus riche collection, autant par son mérite que par le sujet historique qu'il représente.]] réalisée par Parrocel (Charles), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal au prix de 176 fl. [244]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux intérieurs d'église, l'une représentée à l'effet du jour, et l'autre à l'effet de la nuit. Ces deux tableaux bien conservés, d'une belle distribution de lignes, et de cette intelligence de clair-obscur que l'on admire ordinairement dans les ouvrages de ce grand peintre, sont encore enrichis par Franck, de nombre de figures dans différentes attitudes et expressions. (Neefs Peeter)|Deux intérieurs d'église, l'une représentée à l'effet du jour, et l'autre à l'effet de la nuit. Ces deux tableaux bien conservés, d'une belle distribution de lignes, et de cette intelligence de clair-obscur que l'on admire ordinairement dans les ouvrages de ce grand peintre, sont encore enrichis par Franck, de nombre de figures dans différentes attitudes et expressions.]] réalisée par Neefs Peeter, vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par [[[S]t Maurice]] au prix de 220 fl. [246]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site offrant, à gauche, un palais de riche architecture ; on y remarque, sur le balcon, nombre de personnages, dont un archevêque, qui voient passer une cavalcade de huit personnages en robe et en cimarre, précédés de deux trompettes. Tableau d'une belle couleur, d'une exécution soignée, et offrant autant de portraits de magistrats de la cour de Louis XIV. (Meulen (Vander))|Point de vue d'un site offrant, à gauche, un palais de riche architecture ; on y remarque, sur le balcon, nombre de personnages, dont un archevêque, qui voient passer une cavalcade de huit personnages en robe et en cimarre, précédés de deux trompettes. Tableau d'une belle couleur, d'une exécution soignée, et offrant autant de portraits de magistrats de la cour de Louis XIV.]] réalisée par Meulen (Vander), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal au prix de 305.[ou] 300.05 fl. [247]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint-Jean, assis sur un rocher, dans un moment d'extase et d'inspiration ; près de lui est l'aigle, son symbole ordinaire. La tête du Saint est pleine d'expression, et se détache sur un fond de ciel chargé de nuages dorés. Petit tableau du faire le plus précieux, et qui nous paraît une répétition du même sujet traité en grand par cet habile peintre. (Le Brun (Charles))|Saint-Jean, assis sur un rocher, dans un moment d'extase et d'inspiration ; près de lui est l'aigle, son symbole ordinaire. La tête du Saint est pleine d'expression, et se détache sur un fond de ciel chargé de nuages dorés. Petit tableau du faire le plus précieux, et qui nous paraît une répétition du même sujet traité en grand par cet habile peintre.]] réalisée par Le Brun (Charles), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par Martre au prix de 111 fl. [250]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux différens sujets de forme cintrée en hauteur ; l'un offrant la Nativité de Jésus-Christ, et l'autre le moment où l'envoyé de Dieu vient avertir la Vierge de fuir en Egypte. Ces deux morceaux, de la plus brillante couleur, et d'une grande rareté dans la curiosité, seront sans doute appréciés des Connaisseurs. (Lucas de Leyde)|Deux différens sujets de forme cintrée en hauteur ; l'un offrant la Nativité de Jésus-Christ, et l'autre le moment où l'envoyé de Dieu vient avertir la Vierge de fuir en Egypte. Ces deux morceaux, de la plus brillante couleur, et d'une grande rareté dans la curiosité, seront sans doute appréciés des Connaisseurs.]] réalisée par Lucas de Leyde, vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par Martre au prix de 400 fl. [251]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur, un homme, la tête couverte d'un chapeau à plume, et assis près d'une table rustique, sur laquelle il est appuyé, regarde, en souriant, une bouteille qu'il tient de la main gauche, et se prépare à trinquer avec une jeune villageoise, dont le verre est déjà rempli ; derrière elle, un enfant monté sur un tonneau, les regards en souriant. Scène agreable, dont la vérité est soutenue d'une exécution franche, et d'une excellente couduite de couleur. (Krause)|Dans un intérieur, un homme, la tête couverte d'un chapeau à plume, et assis près d'une table rustique, sur laquelle il est appuyé, regarde, en souriant, une bouteille qu'il tient de la main gauche, et se prépare à trinquer avec une jeune villageoise, dont le verre est déjà rempli ; derrière elle, un enfant monté sur un tonneau, les regards en souriant. Scène agreable, dont la vérité est soutenue d'une exécution franche, et d'une excellente couduite de couleur.]] réalisée par Krause, vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par [[Michalo[n]]] au prix de 44.5 fl. [252]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de paysage traversé dans toute son étendue par une rivière de l'eau la plus limpide, au bord de laquelle on voit deux boeufs, un mouton, un âne et un chien qui s'y désaltère. On y remarque encore une villageoise, les pieds nus, tenant son petit garçon. Ce détail ressort, dans l'effet le plus piquant de lumière, sur un fond d'arbres variés de forme, d'où l'oeil se porte sur diverses constructions appuyées contre de hautes montagnes, dont l'effet harmonieux se lie parfaitement à un ciel chaud et vaporeux, indiquant une belle soirée d'été. Ce tableau, d'un pinceau moelleux et d'une belle couleur, a toujours été regardé comme étant de K. du Jardin ; sans lui en contester le mérite dans plusieurs parties, nous laisserons aux Connaisseurs à le juger. (Jardin (Carle du))|Point de vue de paysage traversé dans toute son étendue par une rivière de l'eau la plus limpide, au bord de laquelle on voit deux boeufs, un mouton, un âne et un chien qui s'y désaltère. On y remarque encore une villageoise, les pieds nus, tenant son petit garçon. Ce détail ressort, dans l'effet le plus piquant de lumière, sur un fond d'arbres variés de forme, d'où l'oeil se porte sur diverses constructions appuyées contre de hautes montagnes, dont l'effet harmonieux se lie parfaitement à un ciel chaud et vaporeux, indiquant une belle soirée d'été. Ce tableau, d'un pinceau moelleux et d'une belle couleur, a toujours été regardé comme étant de K. du Jardin ; sans lui en contester le mérite dans plusieurs parties, nous laisserons aux Connaisseurs à le juger.]] réalisée par Jardin (Carle du), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par [[[Vig]neron [rue] Chaban[ais] No 8]] au prix de 134 fl. [253]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Sainte-Famille, composition de huit figures : on y voit au milieu la Vierge, tenant avec tendresse son divin fils entièrement nu, et sortant de son berceau.Ces trois tableaux de la plus belle couleur, et d'une exécution précieuse, offrent de beaux caractères de têtes. Dans le dernier tableau, l'ange qui tient une couronne rappelle celui de la Sainte-Famille, par Raphaël, dont Juanez fut élève. (Juanez)|Une Sainte-Famille, composition de huit figures : on y voit au milieu la Vierge, tenant avec tendresse son divin fils entièrement nu, et sortant de son berceau.Ces trois tableaux de la plus belle couleur, et d'une exécution précieuse, offrent de beaux caractères de têtes. Dans le dernier tableau, l'ange qui tient une couronne rappelle celui de la Sainte-Famille, par Raphaël, dont Juanez fut élève.]] réalisée par Juanez, vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par Martre au prix de 140 fl. [255]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet des quatre Évangélistes désignés par leurs symboles ordinaires ; on distingue derrière eux un ange les ailes déployées. Ces trois tableaux de la plus belle couleur, et d'une exécution précieuse, offrent de beaux caractères de têtes. (Juanez)|Le sujet des quatre Évangélistes désignés par leurs symboles ordinaires ; on distingue derrière eux un ange les ailes déployées. Ces trois tableaux de la plus belle couleur, et d'une exécution précieuse, offrent de beaux caractères de têtes.]] réalisée par Juanez, vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par Martre rue neuve St. Augustin No 43 au prix de 80 fl. [256]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la chaste Suzanne avec les deux vieillards : ces trois figures, d'une belle couleur et d'une exécution soignée, ressortent avec vigueur sur un fond de paysage enrichi de divers ruines et monumens. Ces trois tableaux de la plus belle couleur, et d'une exécution précieuse, offrent de beaux caractères de têtes. (Juanez)|Le sujet de la chaste Suzanne avec les deux vieillards : ces trois figures, d'une belle couleur et d'une exécution soignée, ressortent avec vigueur sur un fond de paysage enrichi de divers ruines et monumens. Ces trois tableaux de la plus belle couleur, et d'une exécution précieuse, offrent de beaux caractères de têtes.]] réalisée par Juanez, vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par Martre au prix de 140 fl. [257]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les débris d'un déjeuner ; un pain, un citron, un homar, des plats, des vases, des verres, et un couteau, le tout placé sur une table recouverte d'une nappe blanche. Tableau d'une exécution précieuse, d'une grande vérité, et dont l'auteur, qui nous était inconnu, mérite d'être mis au nombre des plus habiles peintres de genre. (Heda)|Les débris d'un déjeuner ; un pain, un citron, un homar, des plats, des vases, des verres, et un couteau, le tout placé sur une table recouverte d'une nappe blanche. Tableau d'une exécution précieuse, d'une grande vérité, et dont l'auteur, qui nous était inconnu, mérite d'être mis au nombre des plus habiles peintres de genre.]] réalisée par Heda, vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par Martre au prix de 57 fl. [258]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux points de vue de paysages, en partie couverts d'arbres, terminés par de riches lointains de fabriques et de monumens. On y voit, sur le devant, deux chasseurs assis avec leurs chiens, et entourés de divers gibiers, fruits de leur chasse ; l'un donne du cor, et l'autre montre à deux chiens une belle perdrix. Ces deux tableaux, parfaitement conservés, et d'une belle couleur, offrent nombre de détails pleins de vérité, et d'une exécution précieuse. (Griff (Jean))|Deux points de vue de paysages, en partie couverts d'arbres, terminés par de riches lointains de fabriques et de monumens. On y voit, sur le devant, deux chasseurs assis avec leurs chiens, et entourés de divers gibiers, fruits de leur chasse ; l'un donne du cor, et l'autre montre à deux chiens une belle perdrix. Ces deux tableaux, parfaitement conservés, et d'une belle couleur, offrent nombre de détails pleins de vérité, et d'une exécution précieuse.]] réalisée par Griff (Jean), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par [[[M]ichalon]] au prix de 151 fl. [260]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jeune fille vue à mi-corps et assise ; elle est vêtue d'une robe bleuâtre à larges raies roses, et ajustées d'un voile blanc noué sur sa poitrine ; sa tête, un peu inclinée sur l'épaule gauche et vue de trois quarts, est couverte d'un fichu de mousseline négligemment ajusté, qui laisse voir une partie de ses cheveux blonds, arrêtés par un ruban violet. Ce morceau, qui offre vraisemblalement un portrait, est de la plus belle pâte de couleur, d'une grande finesse de ton, et d'une exécution facile et moelleuse. (Greuze (J.B.))|Jeune fille vue à mi-corps et assise ; elle est vêtue d'une robe bleuâtre à larges raies roses, et ajustées d'un voile blanc noué sur sa poitrine ; sa tête, un peu inclinée sur l'épaule gauche et vue de trois quarts, est couverte d'un fichu de mousseline négligemment ajusté, qui laisse voir une partie de ses cheveux blonds, arrêtés par un ruban violet. Ce morceau, qui offre vraisemblalement un portrait, est de la plus belle pâte de couleur, d'une grande finesse de ton, et d'une exécution facile et moelleuse.]] réalisée par Greuze (J.B.), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal au prix de 54 fl. [261]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site traversé dans toute son étendue par une large rivière qui baigne, sur la droite, le pied d'anciennes constructions appuyées sur une chîne de hautes montagnes. Au milieu, sur la rivière, en second plan, est un bac chargé de passagers, parmi lesquels on remarque une dame et un cavalier à cheval. De deux villageois qui sont sur le premier plan, un pêche à la ligne. Ce tableau, d'un aspect agréable, d'un effet piquant et aérien, ainsi que d'une grande transparence de couleur, peut se tenir à côté des productions des meilleurs paysagistes. (Esselens (Jean))|Point de vue d'un site traversé dans toute son étendue par une large rivière qui baigne, sur la droite, le pied d'anciennes constructions appuyées sur une chîne de hautes montagnes. Au milieu, sur la rivière, en second plan, est un bac chargé de passagers, parmi lesquels on remarque une dame et un cavalier à cheval. De deux villageois qui sont sur le premier plan, un pêche à la ligne. Ce tableau, d'un aspect agréable, d'un effet piquant et aérien, ainsi que d'une grande transparence de couleur, peut se tenir à côté des productions des meilleurs paysagistes.]] réalisée par Esselens (Jean), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par [[[...]tet]] au prix de 65 fl. [262]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux différens sites : l'un offre, sur la droite, les ruines d'un ancien monument, en opposition à un vastelointain de coteaux et montagnes, où l'on voit, sur le devant, un pâtre monté sur son âne, et chassant devant lui un troupeau de boeufs : on remarque encore, sur la droite, un paysan assis sur l'herbe. L'autre est presque entièrement occupé par les restes d'anciennes cpnstructions environnées d'arbres ; les premiers plans, couverts de mousse, sont enrichis d'un nombreux troupeau de chèvres gardé par un pâtre, et une femme qui file au fuseau. En plan reculé, d'où l'oeil se porte au loin, on distingue un villageois conduisant un âne. Ces deux tableaux, faits à l'imitation de B. Bremberg, en offrent le précieux d'exécution ; mais ils ont de plus l'avantage de la couleur, et cette entente de clair-obscur, qui peut les faire comparer aux beaux ouvrages de Both d'Italie. (Dietrick (Ernest))|Deux différens sites : l'un offre, sur la droite, les ruines d'un ancien monument, en opposition à un vastelointain de coteaux et montagnes, où l'on voit, sur le devant, un pâtre monté sur son âne, et chassant devant lui un troupeau de boeufs : on remarque encore, sur la droite, un paysan assis sur l'herbe. L'autre est presque entièrement occupé par les restes d'anciennes cpnstructions environnées d'arbres ; les premiers plans, couverts de mousse, sont enrichis d'un nombreux troupeau de chèvres gardé par un pâtre, et une femme qui file au fuseau. En plan reculé, d'où l'oeil se porte au loin, on distingue un villageois conduisant un âne. Ces deux tableaux, faits à l'imitation de B. Bremberg, en offrent le précieux d'exécution ; mais ils ont de plus l'avantage de la couleur, et cette entente de clair-obscur, qui peut les faire comparer aux beaux ouvrages de Both d'Italie.]] réalisée par Dietrick (Ernest), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par [[Naudo[u]]] au prix de 535 fl. [263]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dietrick peint par lui-même ; il s'est représenté sur le devant du tableau, assis, tenant un crayon, et réfléchissant sur le dessin dont il s'occupe ; on distingue dans le fond de la pièce un peintre à son chevalet. Ce portrait joint au mérite de la ressemblance une grande force de couleur, ainsi qu'un précieux d'exécution qui le rapproche des ouvrages des Therburg et des Mieris. (Dietrick (Ernest))|Dietrick peint par lui-même ; il s'est représenté sur le devant du tableau, assis, tenant un crayon, et réfléchissant sur le dessin dont il s'occupe ; on distingue dans le fond de la pièce un peintre à son chevalet. Ce portrait joint au mérite de la ressemblance une grande force de couleur, ainsi qu'un précieux d'exécution qui le rapproche des ouvrages des Therburg et des Mieris.]] réalisée par Dietrick (Ernest), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par Roland place des Victoires no 10 au prix de 200 fl. [264]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint François à genoux, et en prière devant une croix attachée à un tronc d'arbre, et où le Christ est représenté en chair et en os. La figure du Saint ressort avec force sur un fond de grands arbres, au haut desquels on remarque trois Chérubins ; la partie droite offre un lointain de coteaux et de montagnes baignés par la mer : on distingue encore du même côté un patriarche assis et occupé de sa lecture. Ce tableau, d'un dessin correct, d'un effet large et harmonieux, et d'un caractère grandiose dans la tête du Saint, peut aussi être regardé comme un ouvrage de Ph. Lauri. (Carache (Louis))|Saint François à genoux, et en prière devant une croix attachée à un tronc d'arbre, et où le Christ est représenté en chair et en os. La figure du Saint ressort avec force sur un fond de grands arbres, au haut desquels on remarque trois Chérubins ; la partie droite offre un lointain de coteaux et de montagnes baignés par la mer : on distingue encore du même côté un patriarche assis et occupé de sa lecture. Ce tableau, d'un dessin correct, d'un effet large et harmonieux, et d'un caractère grandiose dans la tête du Saint, peut aussi être regardé comme un ouvrage de Ph. Lauri.]] réalisée par Carache (Louis), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par [[[St] Maurice cul de sac de la Pompe]] au prix de 35.5 fl. [266]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune homme vu à mi-corps dans un riche habillement, la tête couverte d'un chapeau surmonté de deux plumes blanches, et une jeune femme, aussi vue à mi-corps, la tête vue de trois-quarts, et pareillement ajustée d'un chapeau rose orné de plumes blanche et verte. Petit morceau d'une exécution précieuse et d'une couleur brillante. (Bechey)|Un jeune homme vu à mi-corps dans un riche habillement, la tête couverte d'un chapeau surmonté de deux plumes blanches, et une jeune femme, aussi vue à mi-corps, la tête vue de trois-quarts, et pareillement ajustée d'un chapeau rose orné de plumes blanche et verte. Petit morceau d'une exécution précieuse et d'une couleur brillante.]] réalisée par Bechey, vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par [[[...]aire]] au prix de 46 fl. [267]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages en hauteur, couverts de grands arbres qui laissent à découvert de beaux lointains de plaines, coteaux et montagnes ; ils sont l'un et l'autre, enrichis de nombre de figures de villageois et de voyageurs, morceaux de la meilleure qualité de ce peintre. (Baut)|Deux paysages en hauteur, couverts de grands arbres qui laissent à découvert de beaux lointains de plaines, coteaux et montagnes ; ils sont l'un et l'autre, enrichis de nombre de figures de villageois et de voyageurs, morceaux de la meilleure qualité de ce peintre.]] réalisée par Baut, vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal, achetée par [[[...]iguet]] au prix de 72.25 fl. [268]
  • 1816.04.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus arrêté dans le jardin des Olives. On le voit au milieu de deux soldats, dans le moment où il ordonne à Saint Pierre de remettre dans le fourreau le sabre qu'il avait tiré sur Malchus, que l'on voit renversé à terre sur le devant de la composition. Ce tableau de chevalet de l'école d'Italie, rare à trouver dans la curiosité, a de plus le mérite d'une grande conservation, et d'offrir cette force de coloris, et ces effets piquans de lumière qui distinguent les productions de ce peintre. (Bassan (Jacques da Ponte, dit le))|Jésus arrêté dans le jardin des Olives. On le voit au milieu de deux soldats, dans le moment où il ordonne à Saint Pierre de remettre dans le fourreau le sabre qu'il avait tiré sur Malchus, que l'on voit renversé à terre sur le devant de la composition. Ce tableau de chevalet de l'école d'Italie, rare à trouver dans la curiosité, a de plus le mérite d'une grande conservation, et d'offrir cette force de coloris, et ces effets piquans de lumière qui distinguent les productions de ce peintre.]] réalisée par Bassan (Jacques da Ponte, dit le), vendue par feu Mr Journu-Auber comte de Tustal au prix de 60 fl. [270]