Ventes d'œuvres le 1816.09.01

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  • 1816.09.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'homme : il est assis, vu à mi-corps et vêtu de noir, avec une toque de même couleur ; c'est un ministre de la foi, à en juger par le sens d'une devise latine qu'on lit sur un livre placé devant lui. Ce portrait est frappant de vérité, et peut être classé parmi les bonnes productions du 16e. siècle. (A. Moro)|Portrait d'homme : il est assis, vu à mi-corps et vêtu de noir, avec une toque de même couleur ; c'est un ministre de la foi, à en juger par le sens d'une devise latine qu'on lit sur un livre placé devant lui. Ce portrait est frappant de vérité, et peut être classé parmi les bonnes productions du 16e. siècle.]] réalisée par A. Moro, vendue par Montigneul, achetée par Fabre au prix de 74 fl. [12]
  • 1816.09.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Terrain sabloneux, coupé par une petite rivière sur laquelle est un léger pont de bois. Des plantes rendues ave soin, des bouquets d'arbres et quelques figures peintes par LIngelbach enrichissent les premiers plans de ce joli paysage, qui ne peut manquer de trouver son éloge dans son propre mérite. (J. Winantz)|Terrain sabloneux, coupé par une petite rivière sur laquelle est un léger pont de bois. Des plantes rendues ave soin, des bouquets d'arbres et quelques figures peintes par LIngelbach enrichissent les premiers plans de ce joli paysage, qui ne peut manquer de trouver son éloge dans son propre mérite.]] réalisée par J. Winantz, vendue par Montigneul, achetée par Billaudel au prix de 152 fl. [17]
  • 1816.09.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des baigneuses sur le devant d'un paysage orné de ruines. Ce charmant tableau est, à notre avis, de Jean Van-Hausbergen, et non de Poëlemburg ; c'est par égard pour l'opinion de beaucoup de personnes que nous lui avons conservé ce dernier nom. (J. V. Poelenburg)|Des baigneuses sur le devant d'un paysage orné de ruines. Ce charmant tableau est, à notre avis, de Jean Van-Hausbergen, et non de Poëlemburg ; c'est par égard pour l'opinion de beaucoup de personnes que nous lui avons conservé ce dernier nom.]] réalisée par J. V. Poelenburg, vendue par Montigneul, achetée par Montigneul au prix de 241 fl. [18]
  • 1816.09.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec fabriques en ruines et richement garni d'animaux ; sur le devant sont deux villageoises, dont une s'est occupée à traire une chèvre. On aperçoit dans le lointain, au delà d'une rivière, un homme conduisant des vaches. Nous retrouvons dans ce tableau l'exécution, le dessin, la composition, en un mot tout le style de N. Berchem. (A. Begyn)|Paysage avec fabriques en ruines et richement garni d'animaux ; sur le devant sont deux villageoises, dont une s'est occupée à traire une chèvre. On aperçoit dans le lointain, au delà d'une rivière, un homme conduisant des vaches. Nous retrouvons dans ce tableau l'exécution, le dessin, la composition, en un mot tout le style de N. Berchem.]] réalisée par A. Begyn, vendue par Montigneul. [24]
  • 1816.09.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Alexandre, jeune encore, après s'être élancé sur le fougueux Bucéphale avec une agilité merveilleuse, lui tourne la tête du côté du soleil, résiste à son impétuosité, le fatigue, le dompte, et par là donne à Philippe, à Olympias, et aux officiers de leur cour, cette preuve d'adresse et de courage qui fit dire à son père : mon fils, cherche un plus grand empire, la Macédoine est trop petite pour te contenir. (Mr Monsiaux)|Alexandre, jeune encore, après s'être élancé sur le fougueux Bucéphale avec une agilité merveilleuse, lui tourne la tête du côté du soleil, résiste à son impétuosité, le fatigue, le dompte, et par là donne à Philippe, à Olympias, et aux officiers de leur cour, cette preuve d'adresse et de courage qui fit dire à son père : mon fils, cherche un plus grand empire, la Macédoine est trop petite pour te contenir.]] réalisée par Mr Monsiaux, vendue par Montigneul au prix de 61 fl. [32]
  • 1816.09.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une élégante et jeune citadine, le jupon relevé au-dessu du genou, rattache sa jarretière et cause avec un petit garçon qui parait lui demander l'aumône. La belle ne se doute pas que le soupirail, dont elle est tout près, renferme un observateur qui cherche à pénétrer les secrets de la nature. (M. Vangorp)|Une élégante et jeune citadine, le jupon relevé au-dessu du genou, rattache sa jarretière et cause avec un petit garçon qui parait lui demander l'aumône. La belle ne se doute pas que le soupirail, dont elle est tout près, renferme un observateur qui cherche à pénétrer les secrets de la nature.]] réalisée par M. Vangorp, vendue par Montigneul au prix de 115 fl. [36]
  • 1816.09.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Assis sur un panier renversé, entre un tonneau qui lui sert de table, et sa pipe qu'il a posée à terre près d'un réchaud, un buveur regarde au fond de sa cruche comme pour y chercher la raison pourquoi elle se tarit si vite, quand sa soif ne finit jamais. Brauwer n'aurait pas mieux traité ce sujet. (H. R. Zorg)|Assis sur un panier renversé, entre un tonneau qui lui sert de table, et sa pipe qu'il a posée à terre près d'un réchaud, un buveur regarde au fond de sa cruche comme pour y chercher la raison pourquoi elle se tarit si vite, quand sa soif ne finit jamais. Brauwer n'aurait pas mieux traité ce sujet.]] réalisée par H. R. Zorg, vendue par Montigneul, achetée par Fontala au prix de 51.05 fl. [48]
  • 1816.09.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une souris travaille à dégager une lionne qui est prise dans un filet. Ce sujet, tiré d'une fable connue de tout le monde, est rendu ici d'une manière d'autant plus ingénieuse, que la souris n'a qu'une simple ficelle à ronger pour opérer la délivrance de la lionne que ses horribles mugissemens ne pourraient sauver. Ce tableau, qui est d'une vérité à lui mériter le titre de chef-d'oeuvre, nous retrace cette vérité : Qu'on a souvent besoin d'un plus petit que soi. (F. Snyders)|Une souris travaille à dégager une lionne qui est prise dans un filet. Ce sujet, tiré d'une fable connue de tout le monde, est rendu ici d'une manière d'autant plus ingénieuse, que la souris n'a qu'une simple ficelle à ronger pour opérer la délivrance de la lionne que ses horribles mugissemens ne pourraient sauver. Ce tableau, qui est d'une vérité à lui mériter le titre de chef-d'oeuvre, nous retrace cette vérité : Qu'on a souvent besoin d'un plus petit que soi.]] réalisée par F. Snyders, vendue par Montigneul, achetée par Henri au prix de 354 fl. [60]
  • 1816.09.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Catherine et Saint François, l'un et l'autre à genoux, contemplent la Vierge Marie assise sur un trône et tenant dans ses bras l'Enfant Jésus. Jusqu'à présent ce charmant tableau a porté le nom de Guido-Reni, et certes il en est bien digne. Cependant, comme il est d'Elisabeth Sirani, femme que ses talens ont illustrée, il nous a paru juste de le faire entrer dans la classe de ses ouvrages, plus rares que ceux de son maître, en ce qu'elle mourut jeune, et souvent préférables, en ce qu'ils ont plus de fraîcheur. (Elisabeth Sirani)|Sainte Catherine et Saint François, l'un et l'autre à genoux, contemplent la Vierge Marie assise sur un trône et tenant dans ses bras l'Enfant Jésus. Jusqu'à présent ce charmant tableau a porté le nom de Guido-Reni, et certes il en est bien digne. Cependant, comme il est d'Elisabeth Sirani, femme que ses talens ont illustrée, il nous a paru juste de le faire entrer dans la classe de ses ouvrages, plus rares que ceux de son maître, en ce qu'elle mourut jeune, et souvent préférables, en ce qu'ils ont plus de fraîcheur.]] réalisée par Elisabeth Sirani, vendue par Montigneul, achetée par Bonneuil au prix de 370 fl. [88]
  • 1816.09.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant Jésus donne l'anneau nuptial à Sainte-Catherine, en présence de la Vierge, de Sainte-Anne et de trois Anges. Ce précieux ouvrage est attribué à E.S. Chéron. En effet, l'étude particularière qu'elle fit d'après l'antique, et surtout d'après les pierres gravées dans le goût desquelles ce sujet est composé, vient à l'appui de cette attrubtion. (E.S. Chéron)|L'Enfant Jésus donne l'anneau nuptial à Sainte-Catherine, en présence de la Vierge, de Sainte-Anne et de trois Anges. Ce précieux ouvrage est attribué à E.S. Chéron. En effet, l'étude particularière qu'elle fit d'après l'antique, et surtout d'après les pierres gravées dans le goût desquelles ce sujet est composé, vient à l'appui de cette attrubtion.]] réalisée par E.S. Chéron, vendue par Montigneul au prix de 12.5 fl. [94]