Ventes d'œuvres le 1817.02.20

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  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle femme de grandeur naturelle, assise et vue jusqu'aux genoux, tient un Enfant, et lui présente des raisins noirs, auxquels il paroît préférer le sein de sa mère, dont il presse le bout échappé à travers l'ouverture d'une guimpe légère. Il regarde le spectateur avec un sourire malin. Il y a une grande vérité dans le ton de couleur, et de la grace dans le dessein. (André del Sarte)|Une belle femme de grandeur naturelle, assise et vue jusqu'aux genoux, tient un Enfant, et lui présente des raisins noirs, auxquels il paroît préférer le sein de sa mère, dont il presse le bout échappé à travers l'ouverture d'une guimpe légère. Il regarde le spectateur avec un sourire malin. Il y a une grande vérité dans le ton de couleur, et de la grace dans le dessein.]] réalisée par André del Sarte. [1]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Toilette de Vénus est le sujet qu'offre ce Tableau. On voit la mère des Amours assise, tenant un miroir que lui présente son Fils, tandis que ses Femmes sont occupées à tresser sa belle chevelure et à préparer un collier de perles. Des Enfans jouant çà et là remplissent les autres parties de la composition, qu i s'enlève sur un fond de paysage. (Albane (Copie de l'))|La Toilette de Vénus est le sujet qu'offre ce Tableau. On voit la mère des Amours assise, tenant un miroir que lui présente son Fils, tandis que ses Femmes sont occupées à tresser sa belle chevelure et à préparer un collier de perles. Des Enfans jouant çà et là remplissent les autres parties de la composition, qu i s'enlève sur un fond de paysage.]] réalisée par Albane (Copie de l'), achetée par Paillet au prix de 45 fl. [2]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus à sa toilette, entourée des Graces et des Amours, dont l'un lui présente un miroir, l'autre lui chausse le cothurne, tandis qu'un troisième arrive à tire-d'aile lui porter un collier de perles ; trois autres Amours, du côté opposé, tiennent aussi différens objets servant à sa parure. Le peintre, dans cet ouvrage, a su imiter avec une fidélité rare la fraîcheur du coloris et les graces dans les expressions de tête. (Albane (Copie de l'.))|Vénus à sa toilette, entourée des Graces et des Amours, dont l'un lui présente un miroir, l'autre lui chausse le cothurne, tandis qu'un troisième arrive à tire-d'aile lui porter un collier de perles ; trois autres Amours, du côté opposé, tiennent aussi différens objets servant à sa parure. Le peintre, dans cet ouvrage, a su imiter avec une fidélité rare la fraîcheur du coloris et les graces dans les expressions de tête.]] réalisée par Albane (Copie de l'.), achetée par Payen au prix de 47.1 fl. [3]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage, dont toute la partie gauche offre des rochers baignés par une rivière limpide. Sur les hauteurs on voit un Pâtre conduisant son troupeau ; à droite est un arbre qui s'enlève sur un fond de ciel indiquant le coucher du soleil. Ce tableau fin est d'une brillante exécution. (Asselin (J.))|Un Paysage, dont toute la partie gauche offre des rochers baignés par une rivière limpide. Sur les hauteurs on voit un Pâtre conduisant son troupeau ; à droite est un arbre qui s'enlève sur un fond de ciel indiquant le coucher du soleil. Ce tableau fin est d'une brillante exécution.]] réalisée par Asselin (J.), achetée par Laneuville au prix de 124.15 fl. [5]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage coupé dans le milieu par une rivière traversée par un pont qui conduit à l'entrée d'une ville. Du côté opposé on voit des bâtimens derrière un tertre, et des montagnes sur le dernier plan. Le peintre a anime son sujet par la Fuite en Egypte. (Bolognese)|Un Paysage coupé dans le milieu par une rivière traversée par un pont qui conduit à l'entrée d'une ville. Du côté opposé on voit des bâtimens derrière un tertre, et des montagnes sur le dernier plan. Le peintre a anime son sujet par la Fuite en Egypte.]] réalisée par Bolognese, achetée par Galland au prix de 42 fl. [6]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ descendu de la croix ; derrière on voit la Vierge en pleurs, entourée de cinq personnages. Sur le devant sont épars les divers instrumens de la Passion ; et dans le haut, sur la montagne du Calvaire, on distingue encore les deux Larrons en croix. (Baroche (Frédéric))|Le Christ descendu de la croix ; derrière on voit la Vierge en pleurs, entourée de cinq personnages. Sur le devant sont épars les divers instrumens de la Passion ; et dans le haut, sur la montagne du Calvaire, on distingue encore les deux Larrons en croix.]] réalisée par Baroche (Frédéric) au prix de 78 fl. [7]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jolis petits Tableaux, dont l'un représente, au milieu d'un paysage clair ; le sujet de la Samaritaine, enrichi encore par de nombreux spectateurs sur un plan plus éloigné. La Fuite en Egypte est le sujet que représente l'autre, placé dans un paysage coupé au milieu par une rivière. Ces deux morceaux sont de la touche la plus délicate, et d'un ton de couleur blond. (Brimberg (B.))|Deux jolis petits Tableaux, dont l'un représente, au milieu d'un paysage clair ; le sujet de la Samaritaine, enrichi encore par de nombreux spectateurs sur un plan plus éloigné. La Fuite en Egypte est le sujet que représente l'autre, placé dans un paysage coupé au milieu par une rivière. Ces deux morceaux sont de la touche la plus délicate, et d'un ton de couleur blond.]] réalisée par Brimberg (B.) au prix de 100 fl. [9]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[C'est à l'ombre de la nuit et dans un lieu écarté que le peintre nous offre ici le sujet du Christ mort et prêt à être enseveli, entouré de nombreux personnages. Dans le haut du tableau, et à la faveur d'un léger crépuscule, on distingue encore le Calvaire et une partie de la croix. Malgré l'obscurité du lieu et du temps, l'oeil perce et découvre des beautés de caractère dans les airs de tête, des draperies ajustées avec goût, un pinceau gras et vigoureux. (Carrache (A.))|C'est à l'ombre de la nuit et dans un lieu écarté que le peintre nous offre ici le sujet du Christ mort et prêt à être enseveli, entouré de nombreux personnages. Dans le haut du tableau, et à la faveur d'un léger crépuscule, on distingue encore le Calvaire et une partie de la croix. Malgré l'obscurité du lieu et du temps, l'oeil perce et découvre des beautés de caractère dans les airs de tête, des draperies ajustées avec goût, un pinceau gras et vigoureux.]] réalisée par Carrache (A.), achetée par Giroux au prix de 23.5 fl. [18]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joli Paysage au pied d'une chaumière, devant laquelle est un vieux tronc d'arbre mort. On voit une jeune Villageoise ajustée d'un corset vert et d'une jupe rouge, s'entretenant avec un Pâtre couché sur le devant. Au milieu sont divers animaux, tels que vaches, chevaux et ânes ; à gauche on distingue un puits, et un bouquet d'arbres sur les hauteurs. Ce Tableau, de la plus belle harmonie, est d'un bon ton de couleur, et grassement peint. (Clomp)|Joli Paysage au pied d'une chaumière, devant laquelle est un vieux tronc d'arbre mort. On voit une jeune Villageoise ajustée d'un corset vert et d'une jupe rouge, s'entretenant avec un Pâtre couché sur le devant. Au milieu sont divers animaux, tels que vaches, chevaux et ânes ; à gauche on distingue un puits, et un bouquet d'arbres sur les hauteurs. Ce Tableau, de la plus belle harmonie, est d'un bon ton de couleur, et grassement peint.]] réalisée par Clomp, achetée par Roux au prix de 90.5 fl. [20]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage ; sur le devant d'une pelouse on remarque quatre vaches, dont une rousse, que traie une Fille de basse-cour. Le second plan offre une rivière et des lointains. L'art avec lequel ce peintre a su introduire la lumière dans ses ouvrages, établit une distance immense entre les premiers et les derniers plans ; et la manière dont il traite les animaux, le fait estimer des connoisseurs. (Cuip (A.))|Paysage ; sur le devant d'une pelouse on remarque quatre vaches, dont une rousse, que traie une Fille de basse-cour. Le second plan offre une rivière et des lointains. L'art avec lequel ce peintre a su introduire la lumière dans ses ouvrages, établit une distance immense entre les premiers et les derniers plans ; et la manière dont il traite les animaux, le fait estimer des connoisseurs.]] réalisée par Cuip (A.) au prix de 51 fl. [26]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un jeune Homme, de grandeur naturelle, et vu jusqu'aux genoux, tenant une pièce d'or d'une main, indiquant de l'autre un incendie qu'on aperçoit dans le lointain. Le coloris et le dessin des mains sont surtout à remarquer dans ce Tableau. (Carles de Moor)|Portrait d'un jeune Homme, de grandeur naturelle, et vu jusqu'aux genoux, tenant une pièce d'or d'une main, indiquant de l'autre un incendie qu'on aperçoit dans le lointain. Le coloris et le dessin des mains sont surtout à remarquer dans ce Tableau.]] réalisée par Carles de Moor. [31]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un Magistrat, vêtu d'une robe de soie noire, la tête ornée d'une chevelure épaisse, et portant un rabat attaché au col ; d'une main il tient un papier, et de l'autre il relève sa simarre ; dans le fond, on remarque le bâtiment de l'hôpital général. Cet ouvrage, comme tous ceux de ce maître, porte un caractère de vérité, que, seul, il paroît avoir surpris à la nature. La tête du personnage que nous décrivons, d'une pâleur extrême, avoit sans doute le ton de couleur du Magistrat qu'il a représenté ici. (Champagne (Philippe de))|Portrait d'un Magistrat, vêtu d'une robe de soie noire, la tête ornée d'une chevelure épaisse, et portant un rabat attaché au col ; d'une main il tient un papier, et de l'autre il relève sa simarre ; dans le fond, on remarque le bâtiment de l'hôpital général. Cet ouvrage, comme tous ceux de ce maître, porte un caractère de vérité, que, seul, il paroît avoir surpris à la nature. La tête du personnage que nous décrivons, d'une pâleur extrême, avoit sans doute le ton de couleur du Magistrat qu'il a représenté ici.]] réalisée par Champagne (Philippe de) au prix de 120 fl. [33]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Cuisinière peu soigneuse vient de livrer son panier rempli de viande de boucherie et de légumes à la discrétion d'un chien caniche, qui en a détaché une tête de veau qu'il déchire à belles dents ; un chat, du côté opposé, voit à regret ce festin, auquel il n'ose prendre part. Ce Tableau est plein de vérité dans tous ses détails. (Chardin)|Une Cuisinière peu soigneuse vient de livrer son panier rempli de viande de boucherie et de légumes à la discrétion d'un chien caniche, qui en a détaché une tête de veau qu'il déchire à belles dents ; un chat, du côté opposé, voit à regret ce festin, auquel il n'ose prendre part. Ce Tableau est plein de vérité dans tous ses détails.]] réalisée par Chardin au prix de 100.5 fl. [38]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Assise sur son humble monture, avec son Fils et Saint-Joseph à ses côtés, la Vierge, fuyant en Egypte, arrive ainsi sur les bords d'une rivière, qu'elle se dispose à passer dans un bateau qu'un Ange lui fait approcher. On ne peut traiter un sujet sérieux avec plus de goût, plus de grace, et même avec plus de coquetterie que ne l'est le joli Tableau que nous décrivons, sans que, d'ailleurs, il ait rien perdu de sa gravité, qui est rehaussée même par un coloris brillant et une touche libre et spirituelle. (Dominiquin)|Assise sur son humble monture, avec son Fils et Saint-Joseph à ses côtés, la Vierge, fuyant en Egypte, arrive ainsi sur les bords d'une rivière, qu'elle se dispose à passer dans un bateau qu'un Ange lui fait approcher. On ne peut traiter un sujet sérieux avec plus de goût, plus de grace, et même avec plus de coquetterie que ne l'est le joli Tableau que nous décrivons, sans que, d'ailleurs, il ait rien perdu de sa gravité, qui est rehaussée même par un coloris brillant et une touche libre et spirituelle.]] réalisée par Dominiquin, achetée par Simon au prix de 162 fl. [40]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Paysage, du ton de couleur le plus vigoureux, offre, à droite, une chaumière entourée d'arbres et placée sur le bord d'une rivière ; à gauche, sur le plan plus reculé, on remarque une maison villageoise, et dans le lointain, on distingue une église. (Deker)|Ce Paysage, du ton de couleur le plus vigoureux, offre, à droite, une chaumière entourée d'arbres et placée sur le bord d'une rivière ; à gauche, sur le plan plus reculé, on remarque une maison villageoise, et dans le lointain, on distingue une église.]] réalisée par Deker, achetée par Hoffmann au prix de 160 fl. [43]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu de la crêche arrivent en foule les Bergers, apportant leur offrande et se prosternant devant l'Enfant Dieu, que sa mère présente à leurs regards empressés ; ici un pâtre agenouillé jouant de la flûte vient de déposer son panier rempli de pigeons ; plus loin un autre dans la même attitude, jette par terre l'agneau qu'il a apporté ; derrière lui vient encore un homme accompagné de sa femme aussi chargée de présents, et tandis que deux anges agenouillés adorent le divin Enfant, Saint Joseph contemple cette scène remplie d'intérêt. Cette production pleine de mouvement, de chaleur et de vie, est rehaussée encore par un ton de couleur à-la-fois brillant, vigoureux, et nourri par un pinceau hardi et fougueux. (Espagnolet (l'))|Au milieu de la crêche arrivent en foule les Bergers, apportant leur offrande et se prosternant devant l'Enfant Dieu, que sa mère présente à leurs regards empressés ; ici un pâtre agenouillé jouant de la flûte vient de déposer son panier rempli de pigeons ; plus loin un autre dans la même attitude, jette par terre l'agneau qu'il a apporté ; derrière lui vient encore un homme accompagné de sa femme aussi chargée de présents, et tandis que deux anges agenouillés adorent le divin Enfant, Saint Joseph contemple cette scène remplie d'intérêt. Cette production pleine de mouvement, de chaleur et de vie, est rehaussée encore par un ton de couleur à-la-fois brillant, vigoureux, et nourri par un pinceau hardi et fougueux.]] réalisée par Espagnolet (l') au prix de 1200 fl. [52]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grand nombre d'Anges et de Chérubins, viennent de descendre sur des nuages au dessus d'une étable pour célebrer au son des instrumens la naissance de Jésus, vers lequel une foule de bergers et bergères accourent de toutes parts et se prosternent pour l'adorer. (Franc)|Un grand nombre d'Anges et de Chérubins, viennent de descendre sur des nuages au dessus d'une étable pour célebrer au son des instrumens la naissance de Jésus, vers lequel une foule de bergers et bergères accourent de toutes parts et se prosternent pour l'adorer.]] réalisée par Franc au prix de 200 fl. [61]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un cortège des prêtres dont les uns portent des torches allumées et les autres soutiennent un dais, sous lequel on voit s'avancer Saint Charles Borromée tenant une croix. Au-devant de lui viennent s'agenouiller deux femmes dont l'une présente un enfant ; du côté opposé un malade soutenu par un des siens l'implore aussi eu sa faveur, et le saint homme porte dans tous les coeurs, des paroles de la plus douce consolation ; deux petits anges assis sur des nuages présentent l'encensoir. Ce tableau d'un grand caractère, peint avec vigueur offre un grand style dans les airs de têtes et les draperies. (Guerchin (le))|Au milieu d'un cortège des prêtres dont les uns portent des torches allumées et les autres soutiennent un dais, sous lequel on voit s'avancer Saint Charles Borromée tenant une croix. Au-devant de lui viennent s'agenouiller deux femmes dont l'une présente un enfant ; du côté opposé un malade soutenu par un des siens l'implore aussi eu sa faveur, et le saint homme porte dans tous les coeurs, des paroles de la plus douce consolation ; deux petits anges assis sur des nuages présentent l'encensoir. Ce tableau d'un grand caractère, peint avec vigueur offre un grand style dans les airs de têtes et les draperies.]] réalisée par Guerchin (le). [64]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Pour mieux tenter le Berger Phrygien, Junon, Vénus et Pallas, se dépouillent de leurs vêtemens et s'offrent ainsi à ses regards pour recevoir de lui la pomme destinée à la plus belle ; tel est le sujet que le pinceau gracieux de Gérard Hoët, nous a représenté ici dans un riant paysage animé encore par la présence de Mercure et de jeunes amours. (Gerard Hoet)|Pour mieux tenter le Berger Phrygien, Junon, Vénus et Pallas, se dépouillent de leurs vêtemens et s'offrent ainsi à ses regards pour recevoir de lui la pomme destinée à la plus belle ; tel est le sujet que le pinceau gracieux de Gérard Hoët, nous a représenté ici dans un riant paysage animé encore par la présence de Mercure et de jeunes amours.]] réalisée par Gerard Hoet au prix de 110.5 fl. [66]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[De tous les peintres modernes, Greuze est peut-être le seul qui ait su donner aux traits de ses personnages l'expression et le mouvement de l'ame, qu'il vouloit leur imprimer. Ici, une jeune Fille surprise par l'orage, fuit effrayée, sa coiffure, ses cheveux, ses vêtemens sont en désordre et fortement agités par le vent. Si les contemporains de ce célèbre coloriste se disputoient ses ouvrages, et les portoient à des prix élevés, les amateurs aujourd'hui ne leur cèdent en rien par l'empressement qu'ils mettent à se procurer de ses productions. (Greuze (J-B.))|De tous les peintres modernes, Greuze est peut-être le seul qui ait su donner aux traits de ses personnages l'expression et le mouvement de l'ame, qu'il vouloit leur imprimer. Ici, une jeune Fille surprise par l'orage, fuit effrayée, sa coiffure, ses cheveux, ses vêtemens sont en désordre et fortement agités par le vent. Si les contemporains de ce célèbre coloriste se disputoient ses ouvrages, et les portoient à des prix élevés, les amateurs aujourd'hui ne leur cèdent en rien par l'empressement qu'ils mettent à se procurer de ses productions.]] réalisée par Greuze (J-B.), achetée par Elie au prix de 720 fl. [69]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Femme de grandeur naturelle et vue jusqu'aux genoux ; elle est de bout, placée devant un fauteuil vert, sur le bras duquel elle pose légèrement les doigts de sa main droite ; de l'autre elle tient un écran en plumes ; elle est habillée d'une robe de soie noire boutonnée et brodée en or, ainsi que ses manches ; un collier de perles et de pierreries à trois rangs est suspendu à son cou et descent jusqu'à le ceinture ; sur ses épaules est jeté un manteau en velours noir, retenu sous son bras ; la tête, de la plus belle carnation, est ornée d'une chevelure brune relevée sur le front, et retenue par un simple rang de perles ; une fraise à double rang orne son cou. Un rideau vert dans le haut, un piédestal et un ciel nuagé dans le bas servent de fond à cette figure, dont la pose est simple et naturelle ; un coloris vrai et sanguin, joint à un pinceau soyeux, feront remarquer cet ouvrage digne de servir de modèle aux artistes, et de morceau de choix pour un cabinet. (Helst (Vander))|Portrait de Femme de grandeur naturelle et vue jusqu'aux genoux ; elle est de bout, placée devant un fauteuil vert, sur le bras duquel elle pose légèrement les doigts de sa main droite ; de l'autre elle tient un écran en plumes ; elle est habillée d'une robe de soie noire boutonnée et brodée en or, ainsi que ses manches ; un collier de perles et de pierreries à trois rangs est suspendu à son cou et descent jusqu'à le ceinture ; sur ses épaules est jeté un manteau en velours noir, retenu sous son bras ; la tête, de la plus belle carnation, est ornée d'une chevelure brune relevée sur le front, et retenue par un simple rang de perles ; une fraise à double rang orne son cou. Un rideau vert dans le haut, un piédestal et un ciel nuagé dans le bas servent de fond à cette figure, dont la pose est simple et naturelle ; un coloris vrai et sanguin, joint à un pinceau soyeux, feront remarquer cet ouvrage digne de servir de modèle aux artistes, et de morceau de choix pour un cabinet.]] réalisée par Helst (Vander) au prix de 120 fl. [70]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'aspect d'un beau Paysage frappe ici les regards du spectateur, dont l'oeil parcourt avec plaisir les diverses parties qui l'animent : tantôt il s'arrête avec intérêt près l'humble cabane des bergers, pratiquée aux pieds des rochers, et tantôt il se promène sur les bords d'une rivière limpide dans laquelle des bestiaux viennent se désaltérer. A droite est une belle masse d'arbres, et sur la hauteur on voit deux Villageois causant ensemble : le sujet est éclairé à l'effet d'un soleil couchant dont les rayons dorés répandent la lumière éclatante d'un ciel d'Italie. Les ouvrages de ce peintre ont beaucoup d'analogie avec ceux de Claude le Lorrain, son maître ; son coloris est suave et vigoureux, sa touche ferme et savante ; il a su répandre sur ses lointains, la vapeur aérienne et ces nuances veriées que répand la lumière sur les divers objets qu'elle éclaire. (Herman, d'Italie)|L'aspect d'un beau Paysage frappe ici les regards du spectateur, dont l'oeil parcourt avec plaisir les diverses parties qui l'animent : tantôt il s'arrête avec intérêt près l'humble cabane des bergers, pratiquée aux pieds des rochers, et tantôt il se promène sur les bords d'une rivière limpide dans laquelle des bestiaux viennent se désaltérer. A droite est une belle masse d'arbres, et sur la hauteur on voit deux Villageois causant ensemble : le sujet est éclairé à l'effet d'un soleil couchant dont les rayons dorés répandent la lumière éclatante d'un ciel d'Italie. Les ouvrages de ce peintre ont beaucoup d'analogie avec ceux de Claude le Lorrain, son maître ; son coloris est suave et vigoureux, sa touche ferme et savante ; il a su répandre sur ses lointains, la vapeur aérienne et ces nuances veriées que répand la lumière sur les divers objets qu'elle éclaire.]] réalisée par Herman, d'Italie. [71]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Marines : l'une prise à l'effet d'un claire de lune, représente, sur le devant, des Pêcheurs faisant bouillir leur marmite. Une Mer orageuse est le sujet de l'autre, on la voit un courroux venir briser ses eaux près des rochers sur lesquels de malheureux naufragés viennent se réfugier. (M. Hue)|Deux Marines : l'une prise à l'effet d'un claire de lune, représente, sur le devant, des Pêcheurs faisant bouillir leur marmite. Une Mer orageuse est le sujet de l'autre, on la voit un courroux venir briser ses eaux près des rochers sur lesquels de malheureux naufragés viennent se réfugier.]] réalisée par M. Hue. [76]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage de la plus grande vigueur, dont la droite est occupée par des rochers escarpés, entourés d'arbres et d'arbustes. Sur le devant est un Berger ayant son chien près de lui, et suivi par un troupeau qu'il conduit au son de sa flute ; une rivière en serpentant sur les plans éloignés rafraichit de ses eaux les langues de terre et montagnes qu'elle arrose. (Lucatelli)|Un paysage de la plus grande vigueur, dont la droite est occupée par des rochers escarpés, entourés d'arbres et d'arbustes. Sur le devant est un Berger ayant son chien près de lui, et suivi par un troupeau qu'il conduit au son de sa flute ; une rivière en serpentant sur les plans éloignés rafraichit de ses eaux les langues de terre et montagnes qu'elle arrose.]] réalisée par Lucatelli au prix de 62.5 fl. [79]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage d'un riant aspect dont la droite présente des montagnes couronnées de verdure ; le fond, des fabriques et obélisques ; la gauche, le péristyle d'un temple qui se détache sur un fond de paysage baigné par le Nil ; le peintre y a représenté d'une manière singulière le sujet de Moïse sauvé des eaux. (Lucatelli)|Paysage d'un riant aspect dont la droite présente des montagnes couronnées de verdure ; le fond, des fabriques et obélisques ; la gauche, le péristyle d'un temple qui se détache sur un fond de paysage baigné par le Nil ; le peintre y a représenté d'une manière singulière le sujet de Moïse sauvé des eaux.]] réalisée par Lucatelli, achetée par Elie au prix de 30.1 fl. [80]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dont le devant est occupé par trois Bergers : à droite on remarque des terreins élevés, et des masses d'arbres. Du côté opposé, des rochers, et des montagnes au sommet desquelles on voit des habitations ; le milieu est partagé par une rivière, qui forme cascade, et dont les eaux transparentes se répandent sur le devant. (Lucatelli)|Paysage dont le devant est occupé par trois Bergers : à droite on remarque des terreins élevés, et des masses d'arbres. Du côté opposé, des rochers, et des montagnes au sommet desquelles on voit des habitations ; le milieu est partagé par une rivière, qui forme cascade, et dont les eaux transparentes se répandent sur le devant.]] réalisée par Lucatelli au prix de 61 fl. [81]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Reine Camme préfère se donner la mort plutôt que d'épouser l'assassin de son époux, elle vient de découvrir la coupe qui renferme le breuvage fatal. On remarque aisement à la finesse du pinceau, à la belle fonte des teintes, qui Linboub est l'élève du chevalier Vander-Verf, dont il a souvent partagé la gloire. (Linboub. (Henry))|La Reine Camme préfère se donner la mort plutôt que d'épouser l'assassin de son époux, elle vient de découvrir la coupe qui renferme le breuvage fatal. On remarque aisement à la finesse du pinceau, à la belle fonte des teintes, qui Linboub est l'élève du chevalier Vander-Verf, dont il a souvent partagé la gloire.]] réalisée par Linboub. (Henry). [87]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage-marine, éclairé par un soleil couchant ; à droite, devant une arcade en ruine, est construite une calle sur laquelle on distingue divers personnages. Deux chaloupes sur le devant, et deux frégates sur un plan plus reculé sont, les accessoires qui ornent cet ouvrage de l'effet le plus piquant et de la plus parfaite harmonie. (Laurain. (Claude))|Paysage-marine, éclairé par un soleil couchant ; à droite, devant une arcade en ruine, est construite une calle sur laquelle on distingue divers personnages. Deux chaloupes sur le devant, et deux frégates sur un plan plus reculé sont, les accessoires qui ornent cet ouvrage de l'effet le plus piquant et de la plus parfaite harmonie.]] réalisée par Laurain. (Claude) au prix de 200 fl. [88]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau Paysage traversé par une rivière, sur les bords de laquelle sont réunis divers personnages des deux sexes, dont deux dansent au son d'une musette qu'un pâtre fait résonner. Quelques vaches et chêvres animent encore ce côté du tableau. Sur la rive opposée est un moulin dont la roue en tournant forme cascade : il est entouré d'arbres du plus beau feuillé ; à gauche s'élève un autre arbre qui forme repoussoir au lointain composé de fabriques et terminé par des montagnes. Ce Tableau est éclairé par un soleil couchant. (Laurain (Claude))|Un beau Paysage traversé par une rivière, sur les bords de laquelle sont réunis divers personnages des deux sexes, dont deux dansent au son d'une musette qu'un pâtre fait résonner. Quelques vaches et chêvres animent encore ce côté du tableau. Sur la rive opposée est un moulin dont la roue en tournant forme cascade : il est entouré d'arbres du plus beau feuillé ; à gauche s'élève un autre arbre qui forme repoussoir au lointain composé de fabriques et terminé par des montagnes. Ce Tableau est éclairé par un soleil couchant.]] réalisée par Laurain (Claude). [89]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un Arc-Triomphal de belle architecture placé sur les bords d'une rivière, frappe et flatte la vue du spectateur. Diverses embarcations et quelques personnages ajoutent à l'intérêt du sujet, dont le ton de couleur clair et doré produit l'effet le plus séduisant. (Lahire (Laurent de))|La Vue d'un Arc-Triomphal de belle architecture placé sur les bords d'une rivière, frappe et flatte la vue du spectateur. Diverses embarcations et quelques personnages ajoutent à l'intérêt du sujet, dont le ton de couleur clair et doré produit l'effet le plus séduisant.]] réalisée par Lahire (Laurent de) au prix de 100 fl. [90]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Péristyle offrant deux arcades soutenues par deux cariatides du sein desquelles jaillissent des filets d'eau qui tombent dans un bassin et forment une fontaine. Le fond représente des fabriques et des rochers devant lesquels se précipite une nappe d'eau. (Le Maire Poussin)|Un Péristyle offrant deux arcades soutenues par deux cariatides du sein desquelles jaillissent des filets d'eau qui tombent dans un bassin et forment une fontaine. Le fond représente des fabriques et des rochers devant lesquels se précipite une nappe d'eau.]] réalisée par Le Maire Poussin, achetée par Descat au prix de 15.5 fl. [93]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une rose blanche, des tulipes, des pavots, des oeuillets, des branches de muriers, etc., composent le Bouquet que l'on voit renfermé ici dans un vase de cristal placé sur un banc de pierre. De nombreux insectes, tels qu'un lézard, une sauterelle, un escargot, des papillons, des chenilles, sont attirés à l'aspect de ces belles fleurs, dont l'illusion est si parfaite qu'elles inviteroient la main à les toucher, et l'odorat à en respirer les parfums. (Marie Sybille Merian)|Une rose blanche, des tulipes, des pavots, des oeuillets, des branches de muriers, etc., composent le Bouquet que l'on voit renfermé ici dans un vase de cristal placé sur un banc de pierre. De nombreux insectes, tels qu'un lézard, une sauterelle, un escargot, des papillons, des chenilles, sont attirés à l'aspect de ces belles fleurs, dont l'illusion est si parfaite qu'elles inviteroient la main à les toucher, et l'odorat à en respirer les parfums.]] réalisée par Marie Sybille Merian au prix de 180 fl. [100]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un piédestal et au milieu d'une niche, est placé un vase rempli de fleurs diverses, où la rose, l'oeuillet, la tulipe, les pavots, l'oreille d'ours, etc., se disputent à l'envi le regard du spectateur, ainsi que des pêches et des grappes de raisins blancs et noires, placées sur le devant, et dont la parfaite imitation tenteroit le moins friand. (Minion. (A.))|Sur un piédestal et au milieu d'une niche, est placé un vase rempli de fleurs diverses, où la rose, l'oeuillet, la tulipe, les pavots, l'oreille d'ours, etc., se disputent à l'envi le regard du spectateur, ainsi que des pêches et des grappes de raisins blancs et noires, placées sur le devant, et dont la parfaite imitation tenteroit le moins friand.]] réalisée par Minion. (A.) au prix de 102 fl. [101]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un Paysage, dont la gauche offre des rochers entourés d'arbres dont le feuillé est si légers qu'il semble agité par le vent ; à la droite est une rivière, sur le devant de laquelle sont des personnages, des chevaux et des moutons. (Moucheron. (J.))|Vue d'un Paysage, dont la gauche offre des rochers entourés d'arbres dont le feuillé est si légers qu'il semble agité par le vent ; à la droite est une rivière, sur le devant de laquelle sont des personnages, des chevaux et des moutons.]] réalisée par Moucheron. (J.). [102]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Campagne enrichie de personnages et de bestiaux ; au milieu on aperçoit un Berger galant, la gourde pendue à sa ceinture, aller au-devant d'une jeune fille chargée d'un panier rempli de linge, lui prendre la main et lui conter des douceurs, propos auxquels la jeune personne ne répond que par un regard timide et modeste. Toute la gauche est occupée par une montagne, au pied de laquelle sont réunis nombre de personnages assis près d'une fontaine. Ce Tableau capital est exécuté avec une grande liberté de pinceau et nourri d'une touche grasse et moëlleuse. (Mommers)|Une Campagne enrichie de personnages et de bestiaux ; au milieu on aperçoit un Berger galant, la gourde pendue à sa ceinture, aller au-devant d'une jeune fille chargée d'un panier rempli de linge, lui prendre la main et lui conter des douceurs, propos auxquels la jeune personne ne répond que par un regard timide et modeste. Toute la gauche est occupée par une montagne, au pied de laquelle sont réunis nombre de personnages assis près d'une fontaine. Ce Tableau capital est exécuté avec une grande liberté de pinceau et nourri d'une touche grasse et moëlleuse.]] réalisée par Mommers au prix de 75.5 fl. [103]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage historique, dont le milieu est occupé par un groupe de trois beaux arbres baignés par une rivière ; on distingue du côté opposé un terrain élevé, boisé sur le devant et couronné par des fabriques variées de formes, et terminé par une chaîne de montagnes. Sur le devant d'un chemin qui tourne, on voit un Berger se reposant, et plus loin un Pâtre et sa Femme chassant devant eux un troupeau de moutons ; un peu plus loin encore et vers la droite, un jeune Homme et sa Compagne dansent au son d'une guitarre que fait résonner un Homme assis près d'une Femme et d'un Enfant. Ce Tableau d'une belle ordonnance est d'un grand style. (Milet (F.))|Un Paysage historique, dont le milieu est occupé par un groupe de trois beaux arbres baignés par une rivière ; on distingue du côté opposé un terrain élevé, boisé sur le devant et couronné par des fabriques variées de formes, et terminé par une chaîne de montagnes. Sur le devant d'un chemin qui tourne, on voit un Berger se reposant, et plus loin un Pâtre et sa Femme chassant devant eux un troupeau de moutons ; un peu plus loin encore et vers la droite, un jeune Homme et sa Compagne dansent au son d'une guitarre que fait résonner un Homme assis près d'une Femme et d'un Enfant. Ce Tableau d'une belle ordonnance est d'un grand style.]] réalisée par Milet (F.) au prix de 60 fl. [104]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage traversé par un large Pont, sous lequel passe une rivière qui occupe une grande partie du Tableau : on voit un Berger et sa Femme sur un chemin qui conduit en serpentant vers les hauteurs ; à droite, sur la rive opposée et dans le lointain sont diverses habitations. (Millet (F.))|Un Paysage traversé par un large Pont, sous lequel passe une rivière qui occupe une grande partie du Tableau : on voit un Berger et sa Femme sur un chemin qui conduit en serpentant vers les hauteurs ; à droite, sur la rive opposée et dans le lointain sont diverses habitations.]] réalisée par Millet (F.) au prix de 12.7 fl. [105]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grand Paysage traversé par une rivière, les divers plans sont coupés de rochers, de broussailles et d'arbres ; sur l'autre rive on remarque des fabriques, des bouquets d'arbres çà et là, et vers la gauche dans le lointain quelques autres fabriques au pied d'une montagne. De ce même côté sur le premier plan s'élève une belle masse d'arbres d'un ton vigoureux ; près de là, sur un chemin vient une Femme ajustée avec goût. Ce Paysage, du ton de couleur le plus harmonieux, offre à l'oeil un site agréable et varié. (Millet (F.))|Grand Paysage traversé par une rivière, les divers plans sont coupés de rochers, de broussailles et d'arbres ; sur l'autre rive on remarque des fabriques, des bouquets d'arbres çà et là, et vers la gauche dans le lointain quelques autres fabriques au pied d'une montagne. De ce même côté sur le premier plan s'élève une belle masse d'arbres d'un ton vigoureux ; près de là, sur un chemin vient une Femme ajustée avec goût. Ce Paysage, du ton de couleur le plus harmonieux, offre à l'oeil un site agréable et varié.]] réalisée par Millet (F.), achetée par Michalon au prix de 80.5 fl. [106]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage du plus bel aspect, dont toute la gauche offre l'entrée d'une forêt. On remarque vers la droite au milieu d'arbres et d'arbustes la modeste habitation d'un Hermite qu'on voit se diriger vers une rivière ; sur le devant de laquelle on distingue des cerfs. Ce Paysage, d'un style grand, majestueux et sévère, est de la plus grande vigueur et de la plus belle harmonie. (Orisonti)|Un paysage du plus bel aspect, dont toute la gauche offre l'entrée d'une forêt. On remarque vers la droite au milieu d'arbres et d'arbustes la modeste habitation d'un Hermite qu'on voit se diriger vers une rivière ; sur le devant de laquelle on distingue des cerfs. Ce Paysage, d'un style grand, majestueux et sévère, est de la plus grande vigueur et de la plus belle harmonie.]] réalisée par Orisonti au prix de 50 fl. [116]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dont toute la droite, offre des terreins inégaux et sablonneux d'où s'élancent des masses d'arbres. La gauche offre un bouquet d'arbustes, et dans le lointain des montagnes ; sur le devant et au milieu, on voit deux femmes et un enfant ; et plus loin sur les hauteurs un berger conduisant trois vaches. Ce Paysage mystérieux semble être un portrait fait d'après nature, tant il est vrai d'imitation. (Orisonti)|Paysage dont toute la droite, offre des terreins inégaux et sablonneux d'où s'élancent des masses d'arbres. La gauche offre un bouquet d'arbustes, et dans le lointain des montagnes ; sur le devant et au milieu, on voit deux femmes et un enfant ; et plus loin sur les hauteurs un berger conduisant trois vaches. Ce Paysage mystérieux semble être un portrait fait d'après nature, tant il est vrai d'imitation.]] réalisée par Orisonti, achetée par Lafond au prix de 100 fl. [117]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage d'une vaste étendue, groupé de terrasses, de montagnes amoncelées, traversée par une rivière ; plusieurs chasseurs et leurs chiens occupent les différens plans ; à gauche on remarque quelques vieux arbres animés encore d'un reste de végétation. (Orisonti)|Paysage d'une vaste étendue, groupé de terrasses, de montagnes amoncelées, traversée par une rivière ; plusieurs chasseurs et leurs chiens occupent les différens plans ; à gauche on remarque quelques vieux arbres animés encore d'un reste de végétation.]] réalisée par Orisonti au prix de 90 fl. [119]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un paysage, on voit une belle Femme assise tenant un Enfant debout sur ses genoux, elle est entourée d'autre Enfans dispercés ça et là ; ici, ils sont grimpés sur des branches d'arbres ; un autre est blotti dans les plis de sa robe ; de ce côté, deux jouent avec un chien, plus loin d'autres soulèvent un panier de fruit. Dans cet ouvrage tout flatte, tout séduit par l'agrément du sujet et la manière dont il est traité, par la franchise du coloris, la grace du dessin, et la finesse de l'expression. (Parmesan)|Au milieu d'un paysage, on voit une belle Femme assise tenant un Enfant debout sur ses genoux, elle est entourée d'autre Enfans dispercés ça et là ; ici, ils sont grimpés sur des branches d'arbres ; un autre est blotti dans les plis de sa robe ; de ce côté, deux jouent avec un chien, plus loin d'autres soulèvent un panier de fruit. Dans cet ouvrage tout flatte, tout séduit par l'agrément du sujet et la manière dont il est traité, par la franchise du coloris, la grace du dessin, et la finesse de l'expression.]] réalisée par Parmesan. [123]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A gauche d'un terrain groupé de monticules, le peintre a placé trois Moutons couchés près d'une Vache. Dans le lointain, sont quelques figures et animaux. La droite est terminée par les ruines d'une ancienne tour. Ce Tableau clair et d'un ton de couleur suave offre encore sur le devant un Mouton couché près d'un rocher. (A. Pinaker)|A gauche d'un terrain groupé de monticules, le peintre a placé trois Moutons couchés près d'une Vache. Dans le lointain, sont quelques figures et animaux. La droite est terminée par les ruines d'une ancienne tour. Ce Tableau clair et d'un ton de couleur suave offre encore sur le devant un Mouton couché près d'un rocher.]] réalisée par A. Pinaker au prix de 23.5 fl. [126]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Après avoir fui l'Egypte, et passé la mer rouge, les Israélites arrivèrent dans le désert de Sin : là, accablé par la fatigue et pressé par la faim, ce peuple inquiet commenca à regretter sa captivité, et murmura contre Moïse, qui bientôt l'appaisa par ces paroles : << Ce soir, lui dit-il, vous aurez de la chair, et demain Dieu vous rassasira de pain >>. En effet, le soir il vint une quantité innombrable de cailles et le lendemain la terre fût couverte d'une rosée blanche qui tomba du ciel, et que les Hébreux appelèrent de la manne ; tel est le sujet pathétique dont le génie du Poussin a fait choix pour le Tableau que nous décrivons, sa vaste étendue offre autant d'épisodes qu'il y a de groupes, qui cependant s'enchaînent et se rattachent à l'action principale ; tout s'agite, tout est en mouvement ; partout le peuple est répandu, partout les Vieillards, les Femmes, les Enfants, s'empressent à recueillir la manne qui tombe en abondance. Ici, une jeune femme agenouillée dérobe le sein à son fils, et le présente à sa mère pour ranimer ses forces épuisées ; près de là, un fils soutient son père abbatu, l'encourage, et lui indique la moisson qui tombe du ciel. Du côté opposé, un jeune garçon, sa corbeille remplie de manne, se dirige, malgré les prières d'un vieillard, vers le point que lui indique une femme à genoux, tenant un enfant sur son bras ; tandis que, vers le milieu, deux hommes se disputent la manne qui vient de se renverser d'un vase, et plus loin, au pied d'un rocher percé à jour, on remarque Moïse et Aaron, entourés de le multitude humiliée et reconnoissante. Dans le lointain, on distingue les tentes des Hébreux, dominées par des montagnes couvertes d'arbres. Un ciel chargé de nuages, d'où s'échappe la manne, termine cette production vraiment poétique. Il n'appartenoit qu'au Poussin, à son génie élevé, à ses connoissances étendues de l'histoire des peuples, de leurs costumes, à ses études approfondies du coeur humain, de peindre, avec autant de force que de variété, les différentes expressions et mouvements de l'ame imprimés aux personnages de la belle scène du miracle de la manne. Le site encore, par son aridité, ajoute à l'intérêt de la pantomime. Les amateurs, au courant de l'histoire de l'art, savent qu'il existe une répétition de ce sujet, que possède le Musée, et c'est celle que nous offrons ici aux regards du public. Point de doute, point d'hésitation sur l'identité, l'originalité de ce Tableau. Nous nous félicitons même de ce que le Musée royal soit rendu public pour mettre les curieux à portée de vérifier l'exactitude de notre déclaration ; ils remarqueront, dans l'une comme dans l'autre, la même correction de dessin, la même fermeté de pinceau, même couleur, même expression ; enfin ils reconnoîtront la même écriture d'un bout à l'autre, sans aucune négligence ni mollesse. (Poussin (Nicolas))|Après avoir fui l'Egypte, et passé la mer rouge, les Israélites arrivèrent dans le désert de Sin : là, accablé par la fatigue et pressé par la faim, ce peuple inquiet commenca à regretter sa captivité, et murmura contre Moïse, qui bientôt l'appaisa par ces paroles : << Ce soir, lui dit-il, vous aurez de la chair, et demain Dieu vous rassasira de pain >>. En effet, le soir il vint une quantité innombrable de cailles et le lendemain la terre fût couverte d'une rosée blanche qui tomba du ciel, et que les Hébreux appelèrent de la manne ; tel est le sujet pathétique dont le génie du Poussin a fait choix pour le Tableau que nous décrivons, sa vaste étendue offre autant d'épisodes qu'il y a de groupes, qui cependant s'enchaînent et se rattachent à l'action principale ; tout s'agite, tout est en mouvement ; partout le peuple est répandu, partout les Vieillards, les Femmes, les Enfants, s'empressent à recueillir la manne qui tombe en abondance. Ici, une jeune femme agenouillée dérobe le sein à son fils, et le présente à sa mère pour ranimer ses forces épuisées ; près de là, un fils soutient son père abbatu, l'encourage, et lui indique la moisson qui tombe du ciel. Du côté opposé, un jeune garçon, sa corbeille remplie de manne, se dirige, malgré les prières d'un vieillard, vers le point que lui indique une femme à genoux, tenant un enfant sur son bras ; tandis que, vers le milieu, deux hommes se disputent la manne qui vient de se renverser d'un vase, et plus loin, au pied d'un rocher percé à jour, on remarque Moïse et Aaron, entourés de le multitude humiliée et reconnoissante. Dans le lointain, on distingue les tentes des Hébreux, dominées par des montagnes couvertes d'arbres. Un ciel chargé de nuages, d'où s'échappe la manne, termine cette production vraiment poétique. Il n'appartenoit qu'au Poussin, à son génie élevé, à ses connoissances étendues de l'histoire des peuples, de leurs costumes, à ses études approfondies du coeur humain, de peindre, avec autant de force que de variété, les différentes expressions et mouvements de l'ame imprimés aux personnages de la belle scène du miracle de la manne. Le site encore, par son aridité, ajoute à l'intérêt de la pantomime. Les amateurs, au courant de l'histoire de l'art, savent qu'il existe une répétition de ce sujet, que possède le Musée, et c'est celle que nous offrons ici aux regards du public. Point de doute, point d'hésitation sur l'identité, l'originalité de ce Tableau. Nous nous félicitons même de ce que le Musée royal soit rendu public pour mettre les curieux à portée de vérifier l'exactitude de notre déclaration ; ils remarqueront, dans l'une comme dans l'autre, la même correction de dessin, la même fermeté de pinceau, même couleur, même expression ; enfin ils reconnoîtront la même écriture d'un bout à l'autre, sans aucune négligence ni mollesse.]] réalisée par Poussin (Nicolas). [128]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Achille, au milieu des jardins de Lycomède, vient d'être reconnu par l'adroit Ulysse qui, retiré à l'écart, s'applaudit en secret du succès de sa supercherie ; déjà il a découvert le vainqueur des Troyens dans la fause Pyrhé, qui s'est emparée de l'épée et du casque caché au milieu des étoffes, bijoux et autres bagatelles qu'il avoit apportés, tandis que les Nymphes, ses compagnes, s'empressent à chercher des perles, des colliers, etc.... Ce peintre philosophe a su imprimer à ses ouvrages un grandiose dans les pensées et dans l'éxecution ; malgré la sévérité même avec laquelle il les a traités, ils plaisent au premier aspect, et gagnent même par la méditation. (Poussin (N.))|Achille, au milieu des jardins de Lycomède, vient d'être reconnu par l'adroit Ulysse qui, retiré à l'écart, s'applaudit en secret du succès de sa supercherie ; déjà il a découvert le vainqueur des Troyens dans la fause Pyrhé, qui s'est emparée de l'épée et du casque caché au milieu des étoffes, bijoux et autres bagatelles qu'il avoit apportés, tandis que les Nymphes, ses compagnes, s'empressent à chercher des perles, des colliers, etc.... Ce peintre philosophe a su imprimer à ses ouvrages un grandiose dans les pensées et dans l'éxecution ; malgré la sévérité même avec laquelle il les a traités, ils plaisent au premier aspect, et gagnent même par la méditation.]] réalisée par Poussin (N.). [129]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage historique, enrichi sur le devant de trois Nymphes, dont l'une paroît effrayée à la vue de deux Faunes cachés derrière un buisson ; un peu plus loin, et sur un terrein élevé, on distingue un arbre du plus beau feuillé, et plus loin encore on voit le géant Polyphême jouant de la flûte ; un Fleuve assis vers la droite, et plusieurs personnages animent le fond de cette production d'un grand style. (Poussin (N.))|Paysage historique, enrichi sur le devant de trois Nymphes, dont l'une paroît effrayée à la vue de deux Faunes cachés derrière un buisson ; un peu plus loin, et sur un terrein élevé, on distingue un arbre du plus beau feuillé, et plus loin encore on voit le géant Polyphême jouant de la flûte ; un Fleuve assis vers la droite, et plusieurs personnages animent le fond de cette production d'un grand style.]] réalisée par Poussin (N.). [130]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des Nymphes, des Nayades et des Tritons, animent ici la toile, là sont deux Amans qui s'embrassent, et sur lesquels des Amours jettent un voile mystérieux ; plus loin on voit des Tritons presser des Nayades et des Enfans assis sur des Dauphins, et sur un rocher le géant Polyphême jouer de la flûte de Pan : le ciel est éclairé par l'effet d'un soleil couchant. (Poussin (N.))|Des Nymphes, des Nayades et des Tritons, animent ici la toile, là sont deux Amans qui s'embrassent, et sur lesquels des Amours jettent un voile mystérieux ; plus loin on voit des Tritons presser des Nayades et des Enfans assis sur des Dauphins, et sur un rocher le géant Polyphême jouer de la flûte de Pan : le ciel est éclairé par l'effet d'un soleil couchant.]] réalisée par Poussin (N.). [131]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus étendue sur une draperie violette, et à l'ombre d'un bouquet d'arbres, ordonne à son fils de décocher une flèche au hasard, tandis que près d'elle un enfant lui présente un flambeau. Cet ouvrage fait dans la premieère manière du peintre, est d'un ton de couleur fin et transparent. (Poussin (N.))|Vénus étendue sur une draperie violette, et à l'ombre d'un bouquet d'arbres, ordonne à son fils de décocher une flèche au hasard, tandis que près d'elle un enfant lui présente un flambeau. Cet ouvrage fait dans la premieère manière du peintre, est d'un ton de couleur fin et transparent.]] réalisée par Poussin (N.) au prix de 150.5 fl. [132]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Aussi simple que la nature dans l'attitude, aussi vrai qu'elle dans son coloris, mais encore embellie par cette magie séduisante du clair-obscur, Rembrant nous a représenté sous les traits d'une vieille femme, le portrait de sa mère ; elle est assise vue à mi-corps, la tête tournée de profil et ajustée d'une draperie rouge qui retombe sur ses épaules. Son regard s'attache sur un livre ouvert placé devant elle, et sur lequel sont posées ses mains. (Rembrant (Paul))|Aussi simple que la nature dans l'attitude, aussi vrai qu'elle dans son coloris, mais encore embellie par cette magie séduisante du clair-obscur, Rembrant nous a représenté sous les traits d'une vieille femme, le portrait de sa mère ; elle est assise vue à mi-corps, la tête tournée de profil et ajustée d'une draperie rouge qui retombe sur ses épaules. Son regard s'attache sur un livre ouvert placé devant elle, et sur lequel sont posées ses mains.]] réalisée par Rembrant (Paul) au prix de 6000 fl. [141]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pinceau de Rubens s'est exercé ici à animer la toile par le sujet du déluge : Les cataractes du Ciel s'entrouvrent, une pâle lueur éclaire la cime des montagnes ; déjà tout est submergé, là on voit un boeuf retenu entre des branches d'arbres ; plus loin un homme grimpé sur un rocher, et dans le haut du Tableau, Mercure conduisant Deucalion près de Jupiter. La fécondité du génie de Rubens, la richesse de son imagination, et le brillant de son coloris frappent ici le regard des spectateurs par la vue d'un site à la fois pittoresque, sauvage et agreste. (Rubens)|Le pinceau de Rubens s'est exercé ici à animer la toile par le sujet du déluge : Les cataractes du Ciel s'entrouvrent, une pâle lueur éclaire la cime des montagnes ; déjà tout est submergé, là on voit un boeuf retenu entre des branches d'arbres ; plus loin un homme grimpé sur un rocher, et dans le haut du Tableau, Mercure conduisant Deucalion près de Jupiter. La fécondité du génie de Rubens, la richesse de son imagination, et le brillant de son coloris frappent ici le regard des spectateurs par la vue d'un site à la fois pittoresque, sauvage et agreste.]] réalisée par Rubens. [146]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage boisé dans sa partie droite ; la gauche est balancée par un beau groupe d'arbres, et le fond est terminé par une montagne derrière laquelle passe une rivière dont les eaux viennent en serpentant se répandre ; sur le devant un chien qui s'y désaltère est à peu de distance suivi par son maître ; un ciel pelotté avec art achève de concourir à l'agrément de ce Tableau mystéieux. (Ruisdaal)|Paysage boisé dans sa partie droite ; la gauche est balancée par un beau groupe d'arbres, et le fond est terminé par une montagne derrière laquelle passe une rivière dont les eaux viennent en serpentant se répandre ; sur le devant un chien qui s'y désaltère est à peu de distance suivi par son maître ; un ciel pelotté avec art achève de concourir à l'agrément de ce Tableau mystéieux.]] réalisée par Ruisdaal au prix de 130.5 fl. [147]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Village de Flandre dans un fond et derrière des mamelons occupe la presque totalité du sujet, dont la droite est dominée par le clocher ; la gauche est terminée par un point de vue de mer, sur laquelle on distingue une chaloupe ; quelques personnages animent cette production, qui se fait remarquer par une grande facilité et légéreté de pinceau. (Ruisdaal (S.))|Un Village de Flandre dans un fond et derrière des mamelons occupe la presque totalité du sujet, dont la droite est dominée par le clocher ; la gauche est terminée par un point de vue de mer, sur laquelle on distingue une chaloupe ; quelques personnages animent cette production, qui se fait remarquer par une grande facilité et légéreté de pinceau.]] réalisée par Ruisdaal (S.) au prix de 30 [ou] 157 fl. [149]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux faisant pendant. Dans l'un à droite, et près d'un piédestal, le peintre s'est représenté lui-même dessinant un cheval noir, près de lui est un vieillard qui le regarde avec attention : du côté opposé on remarque un troupeau de chêvres et de moutons ; le fond offre un paysage terminé par un ciel clair ; on reconnoît dans l'autre les mêmes personnages que le peintre s'est plu à reproduire, mais dans des attitudes différentes. A l'autre extrémité sont placées des chêvres, des moutons ; ses lointains sont terminés par des fabriques, paysages et montagnes. Le maître a sans doute attaché de l'importance à ces deux tableaux puisqu'il s'y est représenté lui-même dans chacun : en effet ces Tableaux sont exécutés avec force et énergie, et les animaux rendus avec une grande vérité. (Roos (P.H.))|Deux Tableaux faisant pendant. Dans l'un à droite, et près d'un piédestal, le peintre s'est représenté lui-même dessinant un cheval noir, près de lui est un vieillard qui le regarde avec attention : du côté opposé on remarque un troupeau de chêvres et de moutons ; le fond offre un paysage terminé par un ciel clair ; on reconnoît dans l'autre les mêmes personnages que le peintre s'est plu à reproduire, mais dans des attitudes différentes. A l'autre extrémité sont placées des chêvres, des moutons ; ses lointains sont terminés par des fabriques, paysages et montagnes. Le maître a sans doute attaché de l'importance à ces deux tableaux puisqu'il s'y est représenté lui-même dans chacun : en effet ces Tableaux sont exécutés avec force et énergie, et les animaux rendus avec une grande vérité.]] réalisée par Roos (P.H.). [151]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre Anges s'empressent au tour de la Vierge et de son divin Fils qu'elle tient sur ses genoux  : un sourire plein de grace, est le prix qu'elle accorde à l'un d'eux ; et tandis que deux autres jouent avec l'Enfant qui leur présente une banderolle, un quatrième écarte un rideau vert, qui sert de fond au sujet. A la sagesse de la composition, à la grace des airs de tête, au dessin facile et coulant qui caractérise cet ouvrage, on reconnoît aisément que c'est Raphael, qu'André del Sarte s'est singulièrement proposé pour modèle, et dont il étudia la manière. (Sarte (André del))|Quatre Anges s'empressent au tour de la Vierge et de son divin Fils qu'elle tient sur ses genoux  : un sourire plein de grace, est le prix qu'elle accorde à l'un d'eux ; et tandis que deux autres jouent avec l'Enfant qui leur présente une banderolle, un quatrième écarte un rideau vert, qui sert de fond au sujet. A la sagesse de la composition, à la grace des airs de tête, au dessin facile et coulant qui caractérise cet ouvrage, on reconnoît aisément que c'est Raphael, qu'André del Sarte s'est singulièrement proposé pour modèle, et dont il étudia la manière.]] réalisée par Sarte (André del). [153]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage arrosé par une rivière, au bord de laquelle on voit deux Vaches et un Ane, venant de se désaltérer. Sur un plan plus reculé, et au pied d'un groupe d'arbres, on remarque un Pâtre endormi près de sa femme. Sur le devant est une Vache et un Mouton dans l'ombre. Ce Tableau est d'un ton de couleur frais. (Solmacker)|Un Paysage arrosé par une rivière, au bord de laquelle on voit deux Vaches et un Ane, venant de se désaltérer. Sur un plan plus reculé, et au pied d'un groupe d'arbres, on remarque un Pâtre endormi près de sa femme. Sur le devant est une Vache et un Mouton dans l'ombre. Ce Tableau est d'un ton de couleur frais.]] réalisée par Solmacker, achetée par Peillion au prix de 61.5 fl. [156]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Charles-Quint encore enfant, vu en pied et de grandeur naturelle est représenté ici par le pinceau du Titien ; près de lui est un gros Chien de race sur lequel il s'appuye ; de la main droite il relève sa tunique purpurine. Ce Tableau provient de la célèbre collection Robi, et faisoit un des plus beaux articles de l'Ecole Vénitienne. (Titien)|Charles-Quint encore enfant, vu en pied et de grandeur naturelle est représenté ici par le pinceau du Titien ; près de lui est un gros Chien de race sur lequel il s'appuye ; de la main droite il relève sa tunique purpurine. Ce Tableau provient de la célèbre collection Robi, et faisoit un des plus beaux articles de l'Ecole Vénitienne.]] réalisée par Titien. [159]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur rustique, on remarque à gauche trois personnages dont un Villageois et sa femme jouant aux cartes, tandis qu'un autre les regarde avec attention. Dans le fond auprès d'une cheminée, sont deux autres Flamands. Ce Tableau d'un effet piquant, est traité avec vigueur. (Teniers (David))|Dans un intérieur rustique, on remarque à gauche trois personnages dont un Villageois et sa femme jouant aux cartes, tandis qu'un autre les regarde avec attention. Dans le fond auprès d'une cheminée, sont deux autres Flamands. Ce Tableau d'un effet piquant, est traité avec vigueur.]] réalisée par Teniers (David) au prix de 93 fl. [162]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage montagneux sur le haut duquel on remarque un château gothique flanqué de quatre tourelles, et sur le devant deux villageois causant ensemble. Plus loin est un autre paysan, au pied d'un rocher ; un pâtre avec son troupeau anime les lointains. La beauté du site, la fermeté du pinceau et l'harmonie de l'ensemble de cet ouvrage, charmeront d'abord les regards du spectateur qui, ne peut en effet se défendre de l'impression flatteuse que les productions de ce maître exerce sur lui. (Teniers (Le vieux))|Un Paysage montagneux sur le haut duquel on remarque un château gothique flanqué de quatre tourelles, et sur le devant deux villageois causant ensemble. Plus loin est un autre paysan, au pied d'un rocher ; un pâtre avec son troupeau anime les lointains. La beauté du site, la fermeté du pinceau et l'harmonie de l'ensemble de cet ouvrage, charmeront d'abord les regards du spectateur qui, ne peut en effet se défendre de l'impression flatteuse que les productions de ce maître exerce sur lui.]] réalisée par Teniers (Le vieux) au prix de 50 fl. [163]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur rustique, dans lequel on distingue cinq personnages, dont deux tenant leur pipe sont assis près d'une table devant laquelle est un tonneau, et deux autres debout ; et sur un plan plus éloigné en voit le cinquième pissant. (Teniers (Genre de))|Un intérieur rustique, dans lequel on distingue cinq personnages, dont deux tenant leur pipe sont assis près d'une table devant laquelle est un tonneau, et deux autres debout ; et sur un plan plus éloigné en voit le cinquième pissant.]] réalisée par Teniers (Genre de). [164]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vierge assise sous un dais, la tête couverte d'un voile léger, et vêtue d'une manière pittoresque ; une tunique rouge sous laquelle passe une manche d'étoffe rayée, est recouverte d'un manteau de velours noir agraffé sur l'épaule droite : elle tient l'Enfant Jésus sur ses genoux, qui prend une pomme de sa main, et sourit au petit Saint Jean. Ce morceau est d'une belle gamme de teinte. (Veronèze (A.))|La vierge assise sous un dais, la tête couverte d'un voile léger, et vêtue d'une manière pittoresque ; une tunique rouge sous laquelle passe une manche d'étoffe rayée, est recouverte d'un manteau de velours noir agraffé sur l'épaule droite : elle tient l'Enfant Jésus sur ses genoux, qui prend une pomme de sa main, et sourit au petit Saint Jean. Ce morceau est d'une belle gamme de teinte.]] réalisée par Veronèze (A.) au prix de 100 fl. [168]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Eve poussée par l'Esprit Malin, vient exercer la séduction sur le premier homme, et le tenter par la pomme fatale qu'elle vient de cueillir. Une composition simple, une pose facile et vraie semblent avoir été l'objet, que l'auteur s'est proposé pour mieux indiquer le sujet, et pour rendre la naïveté de nos premier pères. (Veronèse. (A.))|Eve poussée par l'Esprit Malin, vient exercer la séduction sur le premier homme, et le tenter par la pomme fatale qu'elle vient de cueillir. Une composition simple, une pose facile et vraie semblent avoir été l'objet, que l'auteur s'est proposé pour mieux indiquer le sujet, et pour rendre la naïveté de nos premier pères.]] réalisée par Veronèse. (A.), achetée par Lafond au prix de 211 fl. [170]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un banc en marbre couvert en partie d'une draperie bleue, sont épars divers objets de nature morte, tels que, des vases en or, une coupe en nacre montée sur un pied doré, un poignard enrichi de pierres précieuses, un écrin orné de pierreries. Plus loin une cuirasse et un grand plat en or, d'un riche travail, terminent le côté de ce Tableau ; plus bas et sur un fauteuil couvert en velours cramoisi galonné et frangé en or, sont jetés, un casque et une trompette ornés de crépines et d'une élégante banderole ; du côté opposé et par terre sont artistement groupés, un bouclier, une espingole et un cimeterre, dont la poignée et le fourreau sont incrustés en pierre fines, et plus loin est un pistolet d'arçon ; une écharpe blanche garnie de franges, et jetée au milieu de ces accessoires, fixe le point lumineux de l'ensemble du sujet. Plusieurs artistes et amateurs ont cru reconnoître, dans la touche hardie, dans la manière empâtée, dans l'éclat et la force du coloris qui caractérisent cet ouvrage, le pinceau brillant, vigoureux du célèbre Rembrant. Mais sans chercher à influencer l'opinion à cet égard, et sans qu'il soit besoin d'émettre la nôtre, nous dirons en peu de mots, que si la perfection existe en peinture, c'est dans ce Tableau qu'on la trouvera, et dans l'ensemble de la composition, adroitement agencée, dans l'union de la plus grande vigueur, avec la lumière et l'harmonie, par la saillie et la vérité d'imitation imprimées à chaque objet, avec lequel la nature seule peut rivaliser. (Veeninx. (J.-B.))|Sur un banc en marbre couvert en partie d'une draperie bleue, sont épars divers objets de nature morte, tels que, des vases en or, une coupe en nacre montée sur un pied doré, un poignard enrichi de pierres précieuses, un écrin orné de pierreries. Plus loin une cuirasse et un grand plat en or, d'un riche travail, terminent le côté de ce Tableau ; plus bas et sur un fauteuil couvert en velours cramoisi galonné et frangé en or, sont jetés, un casque et une trompette ornés de crépines et d'une élégante banderole ; du côté opposé et par terre sont artistement groupés, un bouclier, une espingole et un cimeterre, dont la poignée et le fourreau sont incrustés en pierre fines, et plus loin est un pistolet d'arçon ; une écharpe blanche garnie de franges, et jetée au milieu de ces accessoires, fixe le point lumineux de l'ensemble du sujet. Plusieurs artistes et amateurs ont cru reconnoître, dans la touche hardie, dans la manière empâtée, dans l'éclat et la force du coloris qui caractérisent cet ouvrage, le pinceau brillant, vigoureux du célèbre Rembrant. Mais sans chercher à influencer l'opinion à cet égard, et sans qu'il soit besoin d'émettre la nôtre, nous dirons en peu de mots, que si la perfection existe en peinture, c'est dans ce Tableau qu'on la trouvera, et dans l'ensemble de la composition, adroitement agencée, dans l'union de la plus grande vigueur, avec la lumière et l'harmonie, par la saillie et la vérité d'imitation imprimées à chaque objet, avec lequel la nature seule peut rivaliser.]] réalisée par Veeninx. (J.-B.). [173]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une ingénieuse allégorie représente ici le sujet de la fin de la guerre, et le retour de la paix et de l'abondance ; la première est figurée par le génie du mal, fuyant et tenant encore la torche allumée en main : à ses pieds on voit des vaincus enchainés, entourés d'une multitude d'armes et d'instruments de guerre amoncelés. La seconde est représentée par la réunion de quatre Femmes de la plus belle carnation et de la plus belle physionomie, vers lesquelles le Génie du bien se dirige à tire-d'ailes, tenant une couronne en main, qu'il s'aprête à placer sur la tête de l'une d'elles ; plusieurs enfants jouant et grimpant aux arbres, embellissent encore cette composition dont le lux du coloris le dispute à la richesse du sujet. (Vandik. (Ph.))|Une ingénieuse allégorie représente ici le sujet de la fin de la guerre, et le retour de la paix et de l'abondance ; la première est figurée par le génie du mal, fuyant et tenant encore la torche allumée en main : à ses pieds on voit des vaincus enchainés, entourés d'une multitude d'armes et d'instruments de guerre amoncelés. La seconde est représentée par la réunion de quatre Femmes de la plus belle carnation et de la plus belle physionomie, vers lesquelles le Génie du bien se dirige à tire-d'ailes, tenant une couronne en main, qu'il s'aprête à placer sur la tête de l'une d'elles ; plusieurs enfants jouant et grimpant aux arbres, embellissent encore cette composition dont le lux du coloris le dispute à la richesse du sujet.]] réalisée par Vandik. (Ph.), achetée par Simon au prix de 181 fl. [174]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue principale d'une Ville de Hollande, baignée par une rivière. A gauche on distingue une tour et la droite est occupée par une maison devant laquelle, sont plantés plusieurs arbres ; un ciel bien nuagé termine l'horison du sujet. Ce Tableau fait au premier coup auroit sans doute plus de charmes, de valeur aux yeux de l'amateur s'il étoit terminé avec ce soin, ce précieux qui caractérisent d'ordinaire les ouvrages de ce maître ; mais il y remarquera du moins cette belle disposition dans les masses, la distribution de la lumière, et surtout l'effet de perspective qui conduit l'oeil jusqu'à l'illusion. (Vanderheyden)|Vue principale d'une Ville de Hollande, baignée par une rivière. A gauche on distingue une tour et la droite est occupée par une maison devant laquelle, sont plantés plusieurs arbres ; un ciel bien nuagé termine l'horison du sujet. Ce Tableau fait au premier coup auroit sans doute plus de charmes, de valeur aux yeux de l'amateur s'il étoit terminé avec ce soin, ce précieux qui caractérisent d'ordinaire les ouvrages de ce maître ; mais il y remarquera du moins cette belle disposition dans les masses, la distribution de la lumière, et surtout l'effet de perspective qui conduit l'oeil jusqu'à l'illusion.]] réalisée par Vanderheyden. [175]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage montagneux, dont le devant est occupé par un Pâtre chassant son troupeau devant lui et retenant son âne par le bât ; quelques personnages et animaux sur les hauteurs. Le Peintre a saisi avec une intelligence toute particulière, l'humeur et et le caractère des divers animaux dont il a enrichi son ouvrage. (Vanderdos. (J.))|Un Paysage montagneux, dont le devant est occupé par un Pâtre chassant son troupeau devant lui et retenant son âne par le bât ; quelques personnages et animaux sur les hauteurs. Le Peintre a saisi avec une intelligence toute particulière, l'humeur et et le caractère des divers animaux dont il a enrichi son ouvrage.]] réalisée par Vanderdos. (J.). [176]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un joli Paysage baigné par une rivière dans laquelle un villageois vient faire désaltérer un cheval blanc. Quelques autres personnages et enfans, occupent les divers plans du sujet, dont la droite indique une chaumière derrière un monticule. (Wouvermans (P.))|Un joli Paysage baigné par une rivière dans laquelle un villageois vient faire désaltérer un cheval blanc. Quelques autres personnages et enfans, occupent les divers plans du sujet, dont la droite indique une chaumière derrière un monticule.]] réalisée par Wouvermans (P.) au prix de 92.5 fl. [178]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Riche composition représentant à droite des militaires arrêtés devant des tentes de vivandières. Plus loin un troupeau de vaches, moutons et chêvres, et sur un plan plus reculé des Villageois dansant. Un paysage et des montagnes, servent de fond au Tableau. Cet ouvrage se fait remarquer par la correction de dessin, l'ajustement pittoresque des personnages, un bon ton de couleur et une belle marche dans la composition. (Van Bloemen)|Riche composition représentant à droite des militaires arrêtés devant des tentes de vivandières. Plus loin un troupeau de vaches, moutons et chêvres, et sur un plan plus reculé des Villageois dansant. Un paysage et des montagnes, servent de fond au Tableau. Cet ouvrage se fait remarquer par la correction de dessin, l'ajustement pittoresque des personnages, un bon ton de couleur et une belle marche dans la composition.]] réalisée par Van Bloemen, vendue par [[[Elie]]]. [180]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un Paysage en forme de talus, le peintre a représenté le sujet d'un départ pour la chasse ; une Dame suivie d'un Cavalier dont le cheval est embarqué au galop, et précédée d'un Piqueur, s'approchent d'un bois qu'on voit de l'autre côté ; sur le devant on voit un homme entouré de chiens, portant le Faucon, et plus loin un cavalier se disposant à monter à cheval. (Wouvermans. (Copie de))|Dans un Paysage en forme de talus, le peintre a représenté le sujet d'un départ pour la chasse ; une Dame suivie d'un Cavalier dont le cheval est embarqué au galop, et précédée d'un Piqueur, s'approchent d'un bois qu'on voit de l'autre côté ; sur le devant on voit un homme entouré de chiens, portant le Faucon, et plus loin un cavalier se disposant à monter à cheval.]] réalisée par Wouvermans. (Copie de) au prix de 120 fl. [182]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Beau Paysage pittoresque du fond duquel s'échappe une petite rivière d'abord retenue par une digue pour faire tourner les roues d'un moulin qu'on remarque à droite ; plus débordant, elle vient grossir de ses eaux les seconds plans du sujet. Le côté gauche est occupé par de larges plantes et fleurs des champs, derrière lesquelles s'élève un arbre du plus beau feuillé. Une cane couvant ses oeufs, fuit à l'aspect d'une fouine qui la poursuit, tandis que d'autres canards se sont lancés dans l'eau ; à l'horison on remarque quelques habitations entourées d'arbres. Ce paysage d'une composition piquante est exécuté par un pinceau facile. (Withoos (Mathias))|Beau Paysage pittoresque du fond duquel s'échappe une petite rivière d'abord retenue par une digue pour faire tourner les roues d'un moulin qu'on remarque à droite ; plus débordant, elle vient grossir de ses eaux les seconds plans du sujet. Le côté gauche est occupé par de larges plantes et fleurs des champs, derrière lesquelles s'élève un arbre du plus beau feuillé. Une cane couvant ses oeufs, fuit à l'aspect d'une fouine qui la poursuit, tandis que d'autres canards se sont lancés dans l'eau ; à l'horison on remarque quelques habitations entourées d'arbres. Ce paysage d'une composition piquante est exécuté par un pinceau facile.]] réalisée par Withoos (Mathias) au prix de 56 fl. [186]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les effets d'une Tempête offrent ici l'image de la désolation ; un homme mort et une femme mourante sont entourés de personnages dans l'attitude de la plus vive affliction ; tandis que des matelots débarquent plusieurs effets d'une chaloupe, d'autres cherchent à la dégager. Sur le devant un homme et une femme portant un enfant, fuient ce spectacle de douleur. Un vent impétueux agite encore fortement un arbre placé devant une tour. Ce tableau peint avec vigueur, est d'un bel effet. (Vernet (J.))|Les effets d'une Tempête offrent ici l'image de la désolation ; un homme mort et une femme mourante sont entourés de personnages dans l'attitude de la plus vive affliction ; tandis que des matelots débarquent plusieurs effets d'une chaloupe, d'autres cherchent à la dégager. Sur le devant un homme et une femme portant un enfant, fuient ce spectacle de douleur. Un vent impétueux agite encore fortement un arbre placé devant une tour. Ce tableau peint avec vigueur, est d'un bel effet.]] réalisée par Vernet (J.). [189]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage marine : à droite et sur un tertre on voit plusieurs personnages, et à gauche des pêcheurs à la ligne ; plus loin on remarque une tour placée sur le haut d'un rocher. Le ciel doré indique l'heure du couchant. Ce tableau, clair et du ton de couleur le plus séduisant, est d'un bel effet. (Vernet (J.))|Un Paysage marine : à droite et sur un tertre on voit plusieurs personnages, et à gauche des pêcheurs à la ligne ; plus loin on remarque une tour placée sur le haut d'un rocher. Le ciel doré indique l'heure du couchant. Ce tableau, clair et du ton de couleur le plus séduisant, est d'un bel effet.]] réalisée par Vernet (J.). [190]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grand Paysage baigné à droite par rivière, au milieu s'élancent deux arbres d'un léger feuillé ; la gauche est occupée par une masse de rochers, dont le sommet est couvert d'une tour et accessoires en ruines entourés d'arbustes. Au pied est une source jaillissante formant cascade, deux pâtres sur le devant et un pêcheur à droite, sont les seuls personnages placés dans ce tableau. (W.S. 1655)|Grand Paysage baigné à droite par rivière, au milieu s'élancent deux arbres d'un léger feuillé ; la gauche est occupée par une masse de rochers, dont le sommet est couvert d'une tour et accessoires en ruines entourés d'arbustes. Au pied est une source jaillissante formant cascade, deux pâtres sur le devant et un pêcheur à droite, sont les seuls personnages placés dans ce tableau.]] réalisée par W.S. 1655 au prix de 60 fl. [192]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'entrée d'un vestibule une Femme mauresque assise devant une table sur laquelle est un papier renfermant du tabac, un réchaud et une cruche, elle sourit à un jeune valet négre qui lui apporte un verre de liqueur. Plus loin un cavalier grivois prend quelque privautés avec une soubrette négresse, qui se défend assez mal de ses agaceries. (Van Herp)|A l'entrée d'un vestibule une Femme mauresque assise devant une table sur laquelle est un papier renfermant du tabac, un réchaud et une cruche, elle sourit à un jeune valet négre qui lui apporte un verre de liqueur. Plus loin un cavalier grivois prend quelque privautés avec une soubrette négresse, qui se défend assez mal de ses agaceries.]] réalisée par Van Herp. [193]
  • 1817.02.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune Guerrier vêtu à la manière Espagnole et coiffé d'une toque rouge, garnie d'une plume, est assis près d'un banc de pierre, et qui lui sert de table pour jouer aux cartes avec une femme assise devant lui, et à qui un militaire placé debout, paroît donner des conseils. Les tableaux de ce maître, comme ceux de Manfredi et du Caravage, dont il a cherché à imiter la manière, sont un peu noirs ; celui que nous décrivons participe à ce défaut, qui est racheté, cependant, par des qualités réelles, telles que de belles formes, un beau caractère de tête et un pinceau mâle et ferme. (Valentin)|Un jeune Guerrier vêtu à la manière Espagnole et coiffé d'une toque rouge, garnie d'une plume, est assis près d'un banc de pierre, et qui lui sert de table pour jouer aux cartes avec une femme assise devant lui, et à qui un militaire placé debout, paroît donner des conseils. Les tableaux de ce maître, comme ceux de Manfredi et du Caravage, dont il a cherché à imiter la manière, sont un peu noirs ; celui que nous décrivons participe à ce défaut, qui est racheté, cependant, par des qualités réelles, telles que de belles formes, un beau caractère de tête et un pinceau mâle et ferme.]] réalisée par Valentin. [197]