Ventes d'œuvres le 1817.03.03

De Wikipast
Aller à la navigation Aller à la recherche
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait en pied que l'on dit être celui de la femme de Louis XIII. Elle est vue dans l'intérieur d'un palais, soulevant un rideau qui laisse entrevoir un fond de paysage, à ses pieds est un amour jouant de la flûte. Ce tableau, d'une grande finesse de pinçeau, est aussi très-précieux dans ses détails. (F. Porbus)|Portrait en pied que l'on dit être celui de la femme de Louis XIII. Elle est vue dans l'intérieur d'un palais, soulevant un rideau qui laisse entrevoir un fond de paysage, à ses pieds est un amour jouant de la flûte. Ce tableau, d'une grande finesse de pinçeau, est aussi très-précieux dans ses détails.]] réalisée par F. Porbus, vendue par B. [75]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Effet de clair de lune. On voit à la gauche du tableau une maisonette sur le devant de laquelle on distingue trois paysans ; la partie droite est entièrement occuppée par une rivière. Ce tableau librement touché est un de ces morceaux de goût et piquant d'effet. (D. Teniers)|Effet de clair de lune. On voit à la gauche du tableau une maisonette sur le devant de laquelle on distingue trois paysans ; la partie droite est entièrement occuppée par une rivière. Ce tableau librement touché est un de ces morceaux de goût et piquant d'effet.]] réalisée par D. Teniers, vendue par B. [80]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de ruines souterraines avec colonnades sur la droite, découvrant un fonds de ciel dont l'effet de soleil frappe sur un moine et éclaire à la fois un groupe de jeunes filles. Étude d'un grand goût de couleur et d'une touche facile et spirituelle. (Hubert Robert. Romoe 1760)|Point de vue de ruines souterraines avec colonnades sur la droite, découvrant un fonds de ciel dont l'effet de soleil frappe sur un moine et éclaire à la fois un groupe de jeunes filles. Étude d'un grand goût de couleur et d'une touche facile et spirituelle.]] réalisée par Hubert Robert. Romoe 1760, vendue par B. [82]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un personnage hollandais ajusté d'un habillement noir et d'une fraise blanche. La vérité, la fraîcheur des carnations et la suavité du pinceau ont fait, à juste titre, regarder ce tableau comme une des productions de cet habile maître. (Attribué à Vandick)|Portrait d'un personnage hollandais ajusté d'un habillement noir et d'une fraise blanche. La vérité, la fraîcheur des carnations et la suavité du pinceau ont fait, à juste titre, regarder ce tableau comme une des productions de cet habile maître.]] réalisée par Attribué à Vandick, vendue par B. [83]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Vues d'Italie, dont une offrant un site sabloneux ombragé d'arbres touffus et enrichi de figures du meilleur style ; l'autre offrant à la droite une vue souterraine de rochers d'où s'échappe une rivière. Ces deux tableaux de haute curiosité qui seront divisés, sont convenables pour une belle galerie. (Lucatelli)|Deux Vues d'Italie, dont une offrant un site sabloneux ombragé d'arbres touffus et enrichi de figures du meilleur style ; l'autre offrant à la droite une vue souterraine de rochers d'où s'échappe une rivière. Ces deux tableaux de haute curiosité qui seront divisés, sont convenables pour une belle galerie.]] réalisée par Lucatelli, vendue par B. [87]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage appelé l'Abreuvoir. Toile ; haut. 19 pouces, larg, 24 pouces. On y remarque à droite, sur un chemin sablonneux et montant, deux cavaliers courant au galop ; un charretier faisant boire ses chevaux dans le bord d'une rivière, et un enfant accompagnant sa mère qui porte un paquet de linge qu'elle vient de laver. A gauche on voit des pêcheurs, les uns dans une barque, les autres dans l'eau et tirant un filet. Ce tableau, quoiqu'un peu dans la manière de bamboche, n'en est pas moins une chose capitale et précieuse, à laquelle nous espérons qu'on rendra justice. (Wouwermans (Philippe))|Paysage appelé l'Abreuvoir. Toile ; haut. 19 pouces, larg, 24 pouces. On y remarque à droite, sur un chemin sablonneux et montant, deux cavaliers courant au galop ; un charretier faisant boire ses chevaux dans le bord d'une rivière, et un enfant accompagnant sa mère qui porte un paquet de linge qu'elle vient de laver. A gauche on voit des pêcheurs, les uns dans une barque, les autres dans l'eau et tirant un filet. Ce tableau, quoiqu'un peu dans la manière de bamboche, n'en est pas moins une chose capitale et précieuse, à laquelle nous espérons qu'on rendra justice.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Paillet au prix de 1500 fl. [92]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cléopâtre, ayant à sa gauche un des grands de sa cour, est à table avec Marc-Antoine, et détache de son oreille une perle d'un prix inestimable que son dessein est de faire dissoudre pour l'avaler. Trois femmes debout derrière la reine, sont occupées du service de la table. Près de Marc-Antoine se tiennent trois gardes, dont un s'appuie sur son épée. Le fond représente un salon magnifiquement décoré. (Verkolie (Nicolas))|Cléopâtre, ayant à sa gauche un des grands de sa cour, est à table avec Marc-Antoine, et détache de son oreille une perle d'un prix inestimable que son dessein est de faire dissoudre pour l'avaler. Trois femmes debout derrière la reine, sont occupées du service de la table. Près de Marc-Antoine se tiennent trois gardes, dont un s'appuie sur son épée. Le fond représente un salon magnifiquement décoré.]] réalisée par Verkolie (Nicolas), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Deviers au prix de 310 fl. [93]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[François Ier, assis près d'une de ses maîtresses, la tient par la main et la regarde avec amour. La belle favorite, dont la chemise est entr'ouverte, s'appuiie familièrement sur l'épaule du galant monarque, et ne craint point de lui laisser apercevoir les charmes de son sein. Cet agréable et très-bon tableau est peint sur toile, et porte 39 pouces de haut sur 30 de large. (Titien (école de Tiziano Vecellio, dit le))|François Ier, assis près d'une de ses maîtresses, la tient par la main et la regarde avec amour. La belle favorite, dont la chemise est entr'ouverte, s'appuiie familièrement sur l'épaule du galant monarque, et ne craint point de lui laisser apercevoir les charmes de son sein. Cet agréable et très-bon tableau est peint sur toile, et porte 39 pouces de haut sur 30 de large.]] réalisée par Titien (école de Tiziano Vecellio, dit le), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Maillard au prix de 56 fl. [96]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Paysanne flamande, dans sa cuisine, est occupée à récurer un seau de tôle. Autour d'elle sont différens ustensiles de ménage, et dans le fond de la salle trois hommes près d'une cheminée. Toile ; haut. 17 pouces, larg. 13. Cette copie est de la main de Rombours, élève de Tilbourgh. (Teniers (d'après David))|Une Paysanne flamande, dans sa cuisine, est occupée à récurer un seau de tôle. Autour d'elle sont différens ustensiles de ménage, et dans le fond de la salle trois hommes près d'une cheminée. Toile ; haut. 17 pouces, larg. 13. Cette copie est de la main de Rombours, élève de Tilbourgh.]] réalisée par Teniers (d'après David), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Montigneul au prix de 41 fl. [97]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Juifs adorant le veau d'or ; motif d'une peinture de plafond. Toile ; haut. 18 pouces, larg. 26. Ce précieux tableau, soigneusement achevé et depuis long-tems vanté dans le commerce, n'a plus besoin d'éloges ; mais ayant entendu remarquer que le ciel en cerne un peau durement les autres parties, nous croyons devoir répondre qu'il nous paraît avoir été fait après coup par Le Sueur même. Ne peut-on pas supposer que l'artiste commença cette esquisse par les personnages dont il voulait, avant tout, se rendre compte, et qu'il la finit par le ciel? Cela se pratique encore par beaucoup de peintres. (Sueur (Eustache le))|Les Juifs adorant le veau d'or ; motif d'une peinture de plafond. Toile ; haut. 18 pouces, larg. 26. Ce précieux tableau, soigneusement achevé et depuis long-tems vanté dans le commerce, n'a plus besoin d'éloges ; mais ayant entendu remarquer que le ciel en cerne un peau durement les autres parties, nous croyons devoir répondre qu'il nous paraît avoir été fait après coup par Le Sueur même. Ne peut-on pas supposer que l'artiste commença cette esquisse par les personnages dont il voulait, avant tout, se rendre compte, et qu'il la finit par le ciel? Cela se pratique encore par beaucoup de peintres.]] réalisée par Sueur (Eustache le), vendue par [[de C[olcaute]]]. [98]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des Villageois, parmi lesquels est une femme portant un panier sur sa tête, suivent deux mulets chargés de bagage et plusieurs autres animaux domestiques qu'ils conduisent au marché. Devant eux est une rivière qu'on passe dans un bac. Cet agreable tableau a été vendu sous le nom de Dujardin. (Solemaker (genre de))|Des Villageois, parmi lesquels est une femme portant un panier sur sa tête, suivent deux mulets chargés de bagage et plusieurs autres animaux domestiques qu'ils conduisent au marché. Devant eux est une rivière qu'on passe dans un bac. Cet agreable tableau a été vendu sous le nom de Dujardin.]] réalisée par Solemaker (genre de), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Maillot au prix de 43 fl. [99]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Pierre, une main sur sa poitrine, est censé renier Jésus, son maître. Des clefs, un front chauve, une barbe et des cheveux blancs, sont les signes auxquels on reconnaît le chef des Apôtres. Cette figure, à mi-corps et de grandeur naturelle, est peinte sur une toile de 26 pouces de haut et de 21 de large. On y remarque une grande entente de clair-obscur, beaucoup de relief et de vigueur. (Seghers (Guerard))|Saint Pierre, une main sur sa poitrine, est censé renier Jésus, son maître. Des clefs, un front chauve, une barbe et des cheveux blancs, sont les signes auxquels on reconnaît le chef des Apôtres. Cette figure, à mi-corps et de grandeur naturelle, est peinte sur une toile de 26 pouces de haut et de 21 de large. On y remarque une grande entente de clair-obscur, beaucoup de relief et de vigueur.]] réalisée par Seghers (Guerard), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Berthon au prix de 61 fl. [100]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant Jésus, dans les bras de la Vierge, fait des caresses au petit Saint Jean que Sainte Elisabeth, sa mère, tient sur ses genoux. La sainte est assise par terre, et près d'elle est Saint Joseph. Le fond de ce tableau représente un paysage orné de fabriques. Toile ; haut. 33 ; larg. 54 pouces. Cette copie, faite par une main habile, donne une juste idée de l'original, et peut en tenir lien aux yeux d'un homme de goût. (Poussin (Nicolas))|L'Enfant Jésus, dans les bras de la Vierge, fait des caresses au petit Saint Jean que Sainte Elisabeth, sa mère, tient sur ses genoux. La sainte est assise par terre, et près d'elle est Saint Joseph. Le fond de ce tableau représente un paysage orné de fabriques. Toile ; haut. 33 ; larg. 54 pouces. Cette copie, faite par une main habile, donne une juste idée de l'original, et peut en tenir lien aux yeux d'un homme de goût.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Castel au prix de 181 fl. [101]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'amour fait remarquer à Vénus, l'union de Cérès avec Bacchus. Le peintre a sans doute eu dessein de mettre en scène cet adage latin : Sinè Baccho et Cerere friget Venus. Ces deux tableaux sont peint sur bois, et portent 13 pouces de haut sur 17 de large. Les fonds offrent des paysages délicieux. (Poelenburg (Corneille))|L'amour fait remarquer à Vénus, l'union de Cérès avec Bacchus. Le peintre a sans doute eu dessein de mettre en scène cet adage latin : Sinè Baccho et Cerere friget Venus. Ces deux tableaux sont peint sur bois, et portent 13 pouces de haut sur 17 de large. Les fonds offrent des paysages délicieux.]] réalisée par Poelenburg (Corneille), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Deviere au prix de 160 fl. [102]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Huit femmes, dépouillées de tous leurs vêtemens, sont sur le bord d'une rivière où elles viennent de se baigner. On voit plus loin des pasteurs gardant leurs troupeaux. Ces deux tableaux sont peint sur bois, et portent 13 pouces de haut sur 17 de large. Les fonds offrent des paysages délicieux. (Poelenburg (Corneille))|Huit femmes, dépouillées de tous leurs vêtemens, sont sur le bord d'une rivière où elles viennent de se baigner. On voit plus loin des pasteurs gardant leurs troupeaux. Ces deux tableaux sont peint sur bois, et portent 13 pouces de haut sur 17 de large. Les fonds offrent des paysages délicieux.]] réalisée par Poelenburg (Corneille), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Deviers au prix de 310 fl. [103]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Toile ; haut. 31, larg. 42 pouces. A gauche, sur le second plan, est un roc percé à côté duquel des païens offrent un sacrifice à Vénus. En-deçà est une rivière qu traverse tout le tableau, et remonte à droite vers l'horison. Sur le premier plan, sont deux satyres avec deux bacchantes et quatre petits faunes. Ces figures sont de la main de Chaperon ; le paysage, par son harmonie et ses tons aériens, rappelle ceux de Claude Lorrain. (Mauperché (Henry))|Paysage. Toile ; haut. 31, larg. 42 pouces. A gauche, sur le second plan, est un roc percé à côté duquel des païens offrent un sacrifice à Vénus. En-deçà est une rivière qu traverse tout le tableau, et remonte à droite vers l'horison. Sur le premier plan, sont deux satyres avec deux bacchantes et quatre petits faunes. Ces figures sont de la main de Chaperon ; le paysage, par son harmonie et ses tons aériens, rappelle ceux de Claude Lorrain.]] réalisée par Mauperché (Henry), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Montigneul au prix de 72 fl. [105]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Sur le premier plan, et dans l'ombre, deux femmes, précédées d'un villageois, portent, sur leur tête, l'une un vase, l'autre un panier, et dirigent leur marche vers un pont de bois où passe un agriculteur ayant une pelle sur son épaule. Une rivière occupe la droite du tableau ; à gauche sont plusieurs groupes d'arbres que le soleil éclaire accidentellement sur les bords. Toile ; haut. 20 pouces, larg. 27. Quelques personnes ont cru reconnaître dans ce paysage la manière de faire et le style qui distinguent les ouvrages que Claude le Lorrain a produits dans l'école de Goffredi Wals, où il passa deux années. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il est original. (Lorrain (genre de Claude Gelée, dit le))|Paysage. Sur le premier plan, et dans l'ombre, deux femmes, précédées d'un villageois, portent, sur leur tête, l'une un vase, l'autre un panier, et dirigent leur marche vers un pont de bois où passe un agriculteur ayant une pelle sur son épaule. Une rivière occupe la droite du tableau ; à gauche sont plusieurs groupes d'arbres que le soleil éclaire accidentellement sur les bords. Toile ; haut. 20 pouces, larg. 27. Quelques personnes ont cru reconnaître dans ce paysage la manière de faire et le style qui distinguent les ouvrages que Claude le Lorrain a produits dans l'école de Goffredi Wals, où il passa deux années. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il est original.]] réalisée par Lorrain (genre de Claude Gelée, dit le), vendue par [[de C[olcaute]]] au prix de 50 fl. [106]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Mana Lisa, femme de Francesco de Giocondo. Bois ; haut. 20 pouces, larg. 15 pouces. Ce tableau est une des plus belles imitations qu'on ait faites de celui que possède le Musée royal, et qui coûta à François Ier plus de 45,000 francs. (Léonard de Vinci (d'après))|Portrait de Mana Lisa, femme de Francesco de Giocondo. Bois ; haut. 20 pouces, larg. 15 pouces. Ce tableau est une des plus belles imitations qu'on ait faites de celui que possède le Musée royal, et qui coûta à François Ier plus de 45,000 francs.]] réalisée par Léonard de Vinci (d'après), vendue par [[de C[olcaute]]] au prix de 107.5 fl. [107]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme, à genoux devant un bloc de pierre, tient de la main droite une plume et de la gauche un livre où il s'arrête sur un passage qu'un ange lui fait remarquer. Un autre ange déroule un écrit pour le mettre sous les yeux du solitaire. Ce tableau, vendu sous le nom du Dominiquin, offre de belles parties qui tiennent, les unes du style de Schidone, les autres du style de Guerchin. La tête du Saint est surtout expressive et d'un grand caractère. (Guerchin (école du Cav. Gio-Francesco-Barbieri, dit le))|Saint Jérôme, à genoux devant un bloc de pierre, tient de la main droite une plume et de la gauche un livre où il s'arrête sur un passage qu'un ange lui fait remarquer. Un autre ange déroule un écrit pour le mettre sous les yeux du solitaire. Ce tableau, vendu sous le nom du Dominiquin, offre de belles parties qui tiennent, les unes du style de Schidone, les autres du style de Guerchin. La tête du Saint est surtout expressive et d'un grand caractère.]] réalisée par Guerchin (école du Cav. Gio-Francesco-Barbieri, dit le), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Berthon au prix de 161.2 fl. [110]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Nativité. Deux bergers, l'un prosterné, l'autre debout, et tenant un agneau sous son bras, apportant leur hommage à l'Enfant Jésus, qui vient de naître, et qu'on voit étendu sur de la paille dans une crêche. Joseph, assis, regarde cet enfant d'un air pensif, tandis que la Vierge, à genoux, se livre toute entière au plaisir de le contempler. Des anges, dans une gloire, chantent les louanges de Marie. (Flore (Franc))|La Nativité. Deux bergers, l'un prosterné, l'autre debout, et tenant un agneau sous son bras, apportant leur hommage à l'Enfant Jésus, qui vient de naître, et qu'on voit étendu sur de la paille dans une crêche. Joseph, assis, regarde cet enfant d'un air pensif, tandis que la Vierge, à genoux, se livre toute entière au plaisir de le contempler. Des anges, dans une gloire, chantent les louanges de Marie.]] réalisée par Flore (Franc), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Dufour au prix de 65 fl. [111]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme, à genoux et soutenant sa tête de la main gauche, est plongée dans la méditation devant une tête de mort qu'elle regarde attentivement. Cette composition connue sous le titre de la Mélancolie, passe pour avoir été répété plusieurs fois par l'auteur. Voyez le no 855, de la notice des tableaux du Musée royal. (Feti. (d'après Dominique))|Une femme, à genoux et soutenant sa tête de la main gauche, est plongée dans la méditation devant une tête de mort qu'elle regarde attentivement. Cette composition connue sous le titre de la Mélancolie, passe pour avoir été répété plusieurs fois par l'auteur. Voyez le no 855, de la notice des tableaux du Musée royal.]] réalisée par Feti. (d'après Dominique), vendue par [[de C[olcaute]]] au prix de 124.5 fl. [112]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Adam et Eve. Toile ; haut. 34 pouces, larg. 46. Imitation libre d'un tableau qu'on voit dans la galerie du Musée royal, sous le no 823. Ce tableau-ci aurait-il été peint par Dominiquin avant qu'il exécutât celui qui appartient à la couronne, comme on l'a fait entendre à M.C., ou n'en serait-ce qu'une copie libre, comme nous venons de l'écrire, c'est à quoi nous prions les connaisseurs de faire attentions. Car, outre qu'il y a des différences entre ces deux morceaux, et que celui-ci est beaucoup plus grand que celui du Musée, on doit encore supposer que les personnes qui l'on vendu sous le nom de Dominiquin, ont dû y remarquer des signes qui leur semblaient caractériser le style pittoresque de ce maître. (Dominiquin (école de Dominchino Zampieri, dit le))|Adam et Eve. Toile ; haut. 34 pouces, larg. 46. Imitation libre d'un tableau qu'on voit dans la galerie du Musée royal, sous le no 823. Ce tableau-ci aurait-il été peint par Dominiquin avant qu'il exécutât celui qui appartient à la couronne, comme on l'a fait entendre à M.C., ou n'en serait-ce qu'une copie libre, comme nous venons de l'écrire, c'est à quoi nous prions les connaisseurs de faire attentions. Car, outre qu'il y a des différences entre ces deux morceaux, et que celui-ci est beaucoup plus grand que celui du Musée, on doit encore supposer que les personnes qui l'on vendu sous le nom de Dominiquin, ont dû y remarquer des signes qui leur semblaient caractériser le style pittoresque de ce maître.]] réalisée par Dominiquin (école de Dominchino Zampieri, dit le), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Bertin au prix de 131 fl. [113]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La fuite en Egypte. La Vierge montée sur son âne porte l'Enfant Jésus dans ses bras. Elle est précédée de Saint Joseph qui lui fait remarquer quelque chose dans le lointain. Deux anges accompagnent la sainte famille. Toile ; haut. 34 pouces, larg. 46 pouces. Il règne beaucoup de force dans la couleur de ce tableau, et beaucoup de fermeté dans son exécution. (Carlone (J.B.))|La fuite en Egypte. La Vierge montée sur son âne porte l'Enfant Jésus dans ses bras. Elle est précédée de Saint Joseph qui lui fait remarquer quelque chose dans le lointain. Deux anges accompagnent la sainte famille. Toile ; haut. 34 pouces, larg. 46 pouces. Il règne beaucoup de force dans la couleur de ce tableau, et beaucoup de fermeté dans son exécution.]] réalisée par Carlone (J.B.), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Simari au prix de 40 fl. [114]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge accompagnée de Saint Joseph, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus qu'adorent trois pasteurs venus des campagnes de Bethléem. Toile ; haut. 16 pouces, larg. 15 pouces. Ce petit tableau est d'une exécution ferme et d'une bonne couleur. (Canuti, (élève du Guide.))|La Vierge accompagnée de Saint Joseph, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus qu'adorent trois pasteurs venus des campagnes de Bethléem. Toile ; haut. 16 pouces, larg. 15 pouces. Ce petit tableau est d'une exécution ferme et d'une bonne couleur.]] réalisée par Canuti, (élève du Guide.), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Paillet au prix de 36 fl. [115]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux peints sur bois ; haut. 16 pouces, larg. 23. Dans l'un on voit plusieurs corps de cavalerie qui se battent avec acharnement, sur le bord d'un fleuve, tandis que, de la rive opposée, deux redoutes protégent d'autres troupes qui défilent sur un pont pour venir appuyer un des deux partis. Dans le second tableau sont également représentés des détachemens de cavalerie qui en sont aux prises, les uns en avant d'une rivière, les autres sur un grand plateau, à mi-côte d'une montagne située dans le lointain. Des charretiers profitent de ce temps pour faire filer un convoi. Nous ne connaissons point de productions de Breydel qui soient au-dessus de celle-ci, et nous en avons rarement vu qui puissent leur être comparées. Soignées dans toutes leurs parties, vraiment capitales, elles unissent encore à l'intérêt des sujets, à l'abondance, à l'esprit des figures, des paysages frais, vaporeux, riches et légèrement touchés. (Breydel (le chev. Charles))|Deux tableaux peints sur bois ; haut. 16 pouces, larg. 23. Dans l'un on voit plusieurs corps de cavalerie qui se battent avec acharnement, sur le bord d'un fleuve, tandis que, de la rive opposée, deux redoutes protégent d'autres troupes qui défilent sur un pont pour venir appuyer un des deux partis. Dans le second tableau sont également représentés des détachemens de cavalerie qui en sont aux prises, les uns en avant d'une rivière, les autres sur un grand plateau, à mi-côte d'une montagne située dans le lointain. Des charretiers profitent de ce temps pour faire filer un convoi. Nous ne connaissons point de productions de Breydel qui soient au-dessus de celle-ci, et nous en avons rarement vu qui puissent leur être comparées. Soignées dans toutes leurs parties, vraiment capitales, elles unissent encore à l'intérêt des sujets, à l'abondance, à l'esprit des figures, des paysages frais, vaporeux, riches et légèrement touchés.]] réalisée par Breydel (le chev. Charles), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Rioult au prix de 600 fl. [116]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Femme est occupée à faire une recherche sur la tête de son fils, en présence d'un homme et de deux autres enfans, dont un pleure tandis que l'autre rit. Un Peintre, devant son chevalet, écoute les observations d'une femme dont il a commencé le portrait. (Both (genre d'André))|Une Femme est occupée à faire une recherche sur la tête de son fils, en présence d'un homme et de deux autres enfans, dont un pleure tandis que l'autre rit. Un Peintre, devant son chevalet, écoute les observations d'une femme dont il a commencé le portrait.]] réalisée par Both (genre d'André), vendue par [[de C[olcaute]]]. [117]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, assise sur le devant d'un paysage, tient dans ses bras l'Enfant Jésus, à qui elle va donner le sein. A sa droite est le petit Saint Jean, qui se tourne vers Saint Pierre ; à sa gauche sont trois femmes, dont une se tient humblement à genoux. Toile ; haut. 46 pouces, larg. 65. Ce tableau, attribué par le vendeur au célèbre Titien, et par d'autres personnes au vieux Palme, est une des bonnes productions de Bonifazio, élève de ce dernier maître, et imitateur habile du premier. Les grands ouvrages de cet artist sont aussi difficiles à trouver qu'ils sont estimés. Les petits sont plus communs, à en juger par tous ceux que nous avons vus en Italie, anisi que par ces mots de Ridolfi : si sono vedute ancora dipinti da questa mano recinti di letto, casse, et simili cose, etc. Il suit de cette remarque, que l'auteur de la notice des tableaux du Musée s'est trompé en disant que Bonifazio n'avait fait que très-rarement de petits tableaux. (Bonifazio (Francesco))|La Vierge, assise sur le devant d'un paysage, tient dans ses bras l'Enfant Jésus, à qui elle va donner le sein. A sa droite est le petit Saint Jean, qui se tourne vers Saint Pierre ; à sa gauche sont trois femmes, dont une se tient humblement à genoux. Toile ; haut. 46 pouces, larg. 65. Ce tableau, attribué par le vendeur au célèbre Titien, et par d'autres personnes au vieux Palme, est une des bonnes productions de Bonifazio, élève de ce dernier maître, et imitateur habile du premier. Les grands ouvrages de cet artist sont aussi difficiles à trouver qu'ils sont estimés. Les petits sont plus communs, à en juger par tous ceux que nous avons vus en Italie, anisi que par ces mots de Ridolfi : si sono vedute ancora dipinti da questa mano recinti di letto, casse, et simili cose, etc. Il suit de cette remarque, que l'auteur de la notice des tableaux du Musée s'est trompé en disant que Bonifazio n'avait fait que très-rarement de petits tableaux.]] réalisée par Bonifazio (Francesco), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Meunier au prix de 300 fl. [118]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des Villageois, l'un accompagnant une charette qu'il pousse à la roue, les autres conduisant des bestiaux, traversent le devant d'un paysage et font supposer que le peintre a eu dessein de représenter un retour du marché. Des arbres d'une teinte vigoureuse masquent une partie des lointains et servent à faire ressortir les riches détails du premier plan. Ce tableau, sur toile, porte 15 pouces de haut, sur 19 de large. Il est bien composé, d'un pinceau suave et harmonieux. (Bergen (Dirck Van))|Des Villageois, l'un accompagnant une charette qu'il pousse à la roue, les autres conduisant des bestiaux, traversent le devant d'un paysage et font supposer que le peintre a eu dessein de représenter un retour du marché. Des arbres d'une teinte vigoureuse masquent une partie des lointains et servent à faire ressortir les riches détails du premier plan. Ce tableau, sur toile, porte 15 pouces de haut, sur 19 de large. Il est bien composé, d'un pinceau suave et harmonieux.]] réalisée par Bergen (Dirck Van), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Giroult au prix de 382 fl. [119]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, vue à mi-corps, appuie tendrement sa joue sur le visage de l'Enfant Jésus qu'elle tient dans ses bras. Toile de forme ovale ; haut. 30 pouces, larg. 25 pouces. Ce charmant tableau, qu'on avait attribué à Schidone, nous offre les caractères de l'Ecole génoise du 17e siècle, et particulièrement ceux de Bacici, peintre qui mourut en 1709. (Bacici (J.-B. Gauli, dit))|La Vierge, vue à mi-corps, appuie tendrement sa joue sur le visage de l'Enfant Jésus qu'elle tient dans ses bras. Toile de forme ovale ; haut. 30 pouces, larg. 25 pouces. Ce charmant tableau, qu'on avait attribué à Schidone, nous offre les caractères de l'Ecole génoise du 17e siècle, et particulièrement ceux de Bacici, peintre qui mourut en 1709.]] réalisée par Bacici (J.-B. Gauli, dit), vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Payen au prix de 151 fl. [120]
  • 1817.03.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysan flamand, la pipe à la bouche, est assis avec un de ses amis près d'une table où sont posés une grande cruche et un réchaud. Ces deux figures, vues à mi-corps, sont si légèrement et si librement touchées, qu'on est tout près de les croire de la main de D. Teniers, fils. Elles sont peintes sur bois (Abshoven)|Un Paysan flamand, la pipe à la bouche, est assis avec un de ses amis près d'une table où sont posés une grande cruche et un réchaud. Ces deux figures, vues à mi-corps, sont si légèrement et si librement touchées, qu'on est tout près de les croire de la main de D. Teniers, fils. Elles sont peintes sur bois]] réalisée par Abshoven, vendue par [[de C[olcaute]]], achetée par Villers au prix de 68 fl. [121]