Ventes d'œuvres le 1817.04.01

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  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La fable dit que Jupiter descendit en pluie d'or dans la tour qui renfermait Danaé : c'est ce sujet vraisemblablement que Ricci a voulu représenter par cette jeune femme à laquelle une vieille duègne offre une quantité de pièces d'or dans un plat. La belle captive est sur un lit, et ne paraît pas insensible aux attraits avec lesquels Jupiter se présente à ses yeux. (Ricci (Sébastien))|La fable dit que Jupiter descendit en pluie d'or dans la tour qui renfermait Danaé : c'est ce sujet vraisemblablement que Ricci a voulu représenter par cette jeune femme à laquelle une vieille duègne offre une quantité de pièces d'or dans un plat. La belle captive est sur un lit, et ne paraît pas insensible aux attraits avec lesquels Jupiter se présente à ses yeux.]] réalisée par Ricci (Sébastien), vendue par Rambaux, achetée par Montignole au prix de 80 fl. [4]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Hercule, vainqueur des monstres, est vaincu à son tour par Omphale, et vient de changer sa massue contre le fuseau de son amante qui le couronne de roses ; un amour s'appuie sur les genoux du héros ; un autre, sur le lit d'Omphale, sourit malicieusement de sa victoire. Même dimensions. (Ricci (Sébastien))|Hercule, vainqueur des monstres, est vaincu à son tour par Omphale, et vient de changer sa massue contre le fuseau de son amante qui le couronne de roses ; un amour s'appuie sur les genoux du héros ; un autre, sur le lit d'Omphale, sourit malicieusement de sa victoire. Même dimensions.]] réalisée par Ricci (Sébastien), vendue par Rambaux, achetée par Montignole au prix de 80 fl. [5]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus, représentée avec l'Amour dans un paysage orné de fleurs, tient une rose dont elle respire le parfum. Pourquoi ce fourneau et cette espèce d'alambic que le peintre a introduits dans cette composition ? C'est à quoi nous ne nous permettrons pas de donner une interprétation, de crainte de nous tromper. (Balen (Van))|Vénus, représentée avec l'Amour dans un paysage orné de fleurs, tient une rose dont elle respire le parfum. Pourquoi ce fourneau et cette espèce d'alambic que le peintre a introduits dans cette composition ? C'est à quoi nous ne nous permettrons pas de donner une interprétation, de crainte de nous tromper.]] réalisée par Balen (Van), vendue par Rambaux, achetée par Michel au prix de 82.25 fl. [8]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un villageois menant aux champs une vache, une chèvre et deux moutons, traverse un large ruisseau sur le devant d'un paysage, à la gauche duquel on voit au loin un pont et des montagnes. Ces deux tableaux se rapprochent beaucoup de la manière de Berghem, tant pour la couleur que pour les formes et la composition, et nous avons cru devoir les attribuer plutôt à Begyn, qu'à ce premier maître dont on leur avait donne le nom. (Begyn (Nicolas))|Un villageois menant aux champs une vache, une chèvre et deux moutons, traverse un large ruisseau sur le devant d'un paysage, à la gauche duquel on voit au loin un pont et des montagnes. Ces deux tableaux se rapprochent beaucoup de la manière de Berghem, tant pour la couleur que pour les formes et la composition, et nous avons cru devoir les attribuer plutôt à Begyn, qu'à ce premier maître dont on leur avait donne le nom.]] réalisée par Begyn (Nicolas), vendue par Rambaux, achetée par Montignole au prix de 121 fl. [9]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme assise à quelques pas de sa maison, file sa quenouille en gardant un petit troupeau. Ces deux tableaux se rapprochent beaucoup de la manière de Berghem, tant pour la couleur que pour les formes et la composition, et nous avons cru devoir les attribuer plutôt à Begyn, qu'à ce premier maître dont on leur avait donne le nom. (Begyn (Nicolas))|Une femme assise à quelques pas de sa maison, file sa quenouille en gardant un petit troupeau. Ces deux tableaux se rapprochent beaucoup de la manière de Berghem, tant pour la couleur que pour les formes et la composition, et nous avons cru devoir les attribuer plutôt à Begyn, qu'à ce premier maître dont on leur avait donne le nom.]] réalisée par Begyn (Nicolas), vendue par Rambaux, achetée par Montignole au prix de 121 fl. [10]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une fermière, tout près de sa maison, est occupée à traire une vache blanche, à côté de laquelle se repose une vache de couleur rousse. Sur le devant du tableau sont réunis en groupe deux brebis, une chèvre et trois agneaux, dont un boit dans un vase rempli de lait. Ce tableau, qui a toujonrs passé pour être de Berghem, parce qu'il porte une signature à peu près semblable, et qu'il tient singulièrement à la première manière de ce maître, est fermement peint et touché avec beaucoup d'esprit. (Berckheyden (G.))|Une fermière, tout près de sa maison, est occupée à traire une vache blanche, à côté de laquelle se repose une vache de couleur rousse. Sur le devant du tableau sont réunis en groupe deux brebis, une chèvre et trois agneaux, dont un boit dans un vase rempli de lait. Ce tableau, qui a toujonrs passé pour être de Berghem, parce qu'il porte une signature à peu près semblable, et qu'il tient singulièrement à la première manière de ce maître, est fermement peint et touché avec beaucoup d'esprit.]] réalisée par Berckheyden (G.), vendue par Rambaux, achetée par Bouché au prix de 400 fl. [11]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dans le ton d'une soirée d'automne. A gauche, près d'une butte couverte d'arbres, s'élève une colline taillée à pic, où quelques arbrisseaux croissent parmi les rochers ; au milieu est une échappée de vue, et sur le devant, un large chemin au bord duquel un homme appuyé sur son bâton, s'entretient avec une femme accompagnée de deux enfans, dont le plus jeune est dans ses bras. B. H. 14 p. L. 18. Les figures de ce tableau sont de Philippe Wouwermans. (Both (Jean))|Paysage dans le ton d'une soirée d'automne. A gauche, près d'une butte couverte d'arbres, s'élève une colline taillée à pic, où quelques arbrisseaux croissent parmi les rochers ; au milieu est une échappée de vue, et sur le devant, un large chemin au bord duquel un homme appuyé sur son bâton, s'entretient avec une femme accompagnée de deux enfans, dont le plus jeune est dans ses bras. B. H. 14 p. L. 18. Les figures de ce tableau sont de Philippe Wouwermans.]] réalisée par Both (Jean), vendue par Rambaux, achetée par Giroux au prix de 496 fl. [12]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le bord d'un chemin pratiqué sous un rocher surmonté de fabriques en ruines, sont réunis plusieurs personnages qui paraissent faire la conversation, et parmi lesquels est une femme portant un paquet sur sa tête. A gauche, un grand rocher sert de reponssoir aux autres objets. Au milieu, la composition est traversée par un mur au-dessus duquel on apperçoit au loin de hautes tours. B. H. 14 p. L. 12. Il y a dans ce tableau beaucoup d'air et de transparence de couleur. (Both (André))|Sur le bord d'un chemin pratiqué sous un rocher surmonté de fabriques en ruines, sont réunis plusieurs personnages qui paraissent faire la conversation, et parmi lesquels est une femme portant un paquet sur sa tête. A gauche, un grand rocher sert de reponssoir aux autres objets. Au milieu, la composition est traversée par un mur au-dessus duquel on apperçoit au loin de hautes tours. B. H. 14 p. L. 12. Il y a dans ce tableau beaucoup d'air et de transparence de couleur.]] réalisée par Both (André), vendue par Rambaux, achetée par Henry au prix de 49 fl. [13]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une paysanne occupée à traire une chèvre, vient de donner une tasse de lait à un petit garçon. A quelques pas de ce groupe, un pâtre assis à l'ombre s'amuse à jouer de la musette en veillant sur son troupeau. Ces deux tableaux, très-facilement et très-légèrement peints, sont un peu dans le style de ceux de Berghem. (Carré (Michel))|Une paysanne occupée à traire une chèvre, vient de donner une tasse de lait à un petit garçon. A quelques pas de ce groupe, un pâtre assis à l'ombre s'amuse à jouer de la musette en veillant sur son troupeau. Ces deux tableaux, très-facilement et très-légèrement peints, sont un peu dans le style de ceux de Berghem.]] réalisée par Carré (Michel), vendue par Rambaux, achetée par Degremont au prix de 123 fl. [14]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme, debout à côté d'une vache, regarde un bucheron chargeant un âne de plusieurs morceaux de bois que lui apporte un jeune garçon. Ces deux tableaux, très-facilement et très-légèrement peints, sont un peu dans le style de ceux de Berghem. (Carré (Michel))|Une femme, debout à côté d'une vache, regarde un bucheron chargeant un âne de plusieurs morceaux de bois que lui apporte un jeune garçon. Ces deux tableaux, très-facilement et très-légèrement peints, sont un peu dans le style de ceux de Berghem.]] réalisée par Carré (Michel), vendue par Rambaux, achetée par Degremont au prix de 123 fl. [15]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A gauche de ce paysage, est un pêcheur assis sur le bord d'une rivière ; à droite, est un chemin où passe un villageois menant deux chèvres et un mulet chargé ; au milieu, s'élève un bouquet d'arbres ; au-delà s'offre un pays montueux. Bois. H. 6 p. L. 7 p. Il n'est peut-être pas inutile de remarquer ici que Descamps, dans son ouvrage sur la Vies des Peintres flamands, etc., a écrit le nom de Deheusch, par Deheus, ce qui est une faute. (Deheusch (Guillaume))|A gauche de ce paysage, est un pêcheur assis sur le bord d'une rivière ; à droite, est un chemin où passe un villageois menant deux chèvres et un mulet chargé ; au milieu, s'élève un bouquet d'arbres ; au-delà s'offre un pays montueux. Bois. H. 6 p. L. 7 p. Il n'est peut-être pas inutile de remarquer ici que Descamps, dans son ouvrage sur la Vies des Peintres flamands, etc., a écrit le nom de Deheusch, par Deheus, ce qui est une faute.]] réalisée par Deheusch (Guillaume), vendue par Rambaux, achetée par A Giroux au prix de 22.5 fl. [16]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le devant d'un paysage montueux, un jeune garçon veille sur plusieurs animaux, vache, bouc, chèvres et brebis, rassemblés près d'un tronc d'arbre entouré de plantes et de broussailles ; plus loin un autre pâtre est assis sur le gazon au milieu de son troupeau. B. H. 30 p. L. 24. L'exécution de ce tableau est moëlleuse autant que large, et la couleur aussi transparente qu'harmonieuse. (Does (Simon Vander))|Sur le devant d'un paysage montueux, un jeune garçon veille sur plusieurs animaux, vache, bouc, chèvres et brebis, rassemblés près d'un tronc d'arbre entouré de plantes et de broussailles ; plus loin un autre pâtre est assis sur le gazon au milieu de son troupeau. B. H. 30 p. L. 24. L'exécution de ce tableau est moëlleuse autant que large, et la couleur aussi transparente qu'harmonieuse.]] réalisée par Does (Simon Vander), vendue par Rambaux, achetée par Henry au prix de 79 fl. [21]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Trois nymphes chasseresses sont arrêtées en avant d'une rivière dont le cours forme une cascade vers le milieu du tableau. Sur le bord opposé, à peu de distance d'une rotonde, d'autres nymphes se reposent sur le gazon. La terre est revêtue des couleurs du printems. (Fouquières)|Trois nymphes chasseresses sont arrêtées en avant d'une rivière dont le cours forme une cascade vers le milieu du tableau. Sur le bord opposé, à peu de distance d'une rotonde, d'autres nymphes se reposent sur le gazon. La terre est revêtue des couleurs du printems.]] réalisée par Fouquières, vendue par [[M [?]]], achetée par Simon au prix de 40.55 fl. [22]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Viérge, assise devant un grand feu, tient sur ses genoux, l'enfant Jésus vers qui se tourne le petit Saint Jean. A la gauche de Marie, sont placés Saint Joseph et Sainte Elisabeth. Cette dernière fait chauffer un lange pour en envelopper le fils de sa cousine. Un grand rideau retroussé d'un côté, sert en partie de fond à ce tableau, que nous regardons comme un des meilleurs ouvrages de chevalet que nous ayons vus de la main de Hontorst. (Hontorst (Gérard))|La Viérge, assise devant un grand feu, tient sur ses genoux, l'enfant Jésus vers qui se tourne le petit Saint Jean. A la gauche de Marie, sont placés Saint Joseph et Sainte Elisabeth. Cette dernière fait chauffer un lange pour en envelopper le fils de sa cousine. Un grand rideau retroussé d'un côté, sert en partie de fond à ce tableau, que nous regardons comme un des meilleurs ouvrages de chevalet que nous ayons vus de la main de Hontorst.]] réalisée par Hontorst (Gérard), vendue par Rambaux, achetée par Deligremont au prix de 37 fl. [23]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Entre deux groupes d'arbres d'une teinte vigoureuse, s'offre une agréable perspective que termine un cordon de montagnes ; un homme et une femme sont arrêtés sur le premier plan et font la conversation. T. H. 27 p. L. 26. Ce beau tableau réunit au large et au moëlleux du pinceau, le mérite d'une composition vraiment poussinesque. (Horizonti (François Vanbloemen, dit))|Entre deux groupes d'arbres d'une teinte vigoureuse, s'offre une agréable perspective que termine un cordon de montagnes ; un homme et une femme sont arrêtés sur le premier plan et font la conversation. T. H. 27 p. L. 26. Ce beau tableau réunit au large et au moëlleux du pinceau, le mérite d'une composition vraiment poussinesque.]] réalisée par Horizonti (François Vanbloemen, dit), vendue par M, achetée par André rue de Sèvres hotel de Rome au prix de 164 fl. [24]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un laboureur, à la fin de sa journée, détèle sa charrue sur le bord d'un chemin, à l'autre côté duquel est le chaume où il demeure. Pendant ce tems, sa femme, au dehors de leur petit ménage, prend l'air et un peu de repos, en donnant le sein à un enfant. Près d'elle, un autre enfant joue avec un chien : deux chèvres sont auprès de ces bonnes gens. (Miel (Jean))|Un laboureur, à la fin de sa journée, détèle sa charrue sur le bord d'un chemin, à l'autre côté duquel est le chaume où il demeure. Pendant ce tems, sa femme, au dehors de leur petit ménage, prend l'air et un peu de repos, en donnant le sein à un enfant. Près d'elle, un autre enfant joue avec un chien : deux chèvres sont auprès de ces bonnes gens.]] réalisée par Miel (Jean), vendue par Rambaux, achetée par Alph Giroux au prix de 89 fl. [27]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce paysage est un des plus jolis qu'on puisse voir. Formes élégantes, richesse, exécution légère, variété de ton, site agréable, il a tout pour lui. A droite, sur le premier plan, s'avance une femme à cheval, suivie d'un homme couvert d'un manteau ; du côté opposé, des voyageurs, précédés d'un troupeau de moutons, sont au delà d'une rivière qu'ils vont passer à gué. (Moucheron (Frédéric))|Ce paysage est un des plus jolis qu'on puisse voir. Formes élégantes, richesse, exécution légère, variété de ton, site agréable, il a tout pour lui. A droite, sur le premier plan, s'avance une femme à cheval, suivie d'un homme couvert d'un manteau ; du côté opposé, des voyageurs, précédés d'un troupeau de moutons, sont au delà d'une rivière qu'ils vont passer à gué.]] réalisée par Moucheron (Frédéric), vendue par Rambaux, achetée par Alp Giroux au prix de 290 fl. [28]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysan, dans son logis, repasse un couteau, dont il va se servir pour dépecer un cochon. Sa ménagère, pendant ce tems, s'occupe à rincer quelque chose dans un baquet. Avec eux sont trois jeunes garçons, qui jouent près d'un tonneau placé sur son chantier. Ce tableau, qu'enrichissent beaucoup d'autres détails pittoresquement distribués, est d'une couleur chaude, transparente, harmonieuse, et d'un faire qui atteste la facilité. (Ostade (Isaac Van))|Un paysan, dans son logis, repasse un couteau, dont il va se servir pour dépecer un cochon. Sa ménagère, pendant ce tems, s'occupe à rincer quelque chose dans un baquet. Avec eux sont trois jeunes garçons, qui jouent près d'un tonneau placé sur son chantier. Ce tableau, qu'enrichissent beaucoup d'autres détails pittoresquement distribués, est d'une couleur chaude, transparente, harmonieuse, et d'un faire qui atteste la facilité.]] réalisée par Ostade (Isaac Van), vendue par Rambaux, achetée par Deligremont au prix de 100 fl. [29]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'une odalisque, représentée de face, et un peu plus qu'en buste. La jeune musulmane est coiffée d'une aigrette et d'une espèce de diadême auquel est attaché un long voile qui lui tombe derrière le dos ; un manteau brun lui descend des épaules au-dessous du sein, et ne laisse guère apercevoir que la riche garniture d'un corset blanc surmonté d'une haute collerette, sur laquelle brille un collier d'or et de pierreries. Outre que ce costume est un de ceux que Rembrant aimait à peindre, on remarque encore dans ce tableau un bel empâtement de couleur, beaucoup de force et de vérité. (Rembrant Van Ryn)|Portrait d'une odalisque, représentée de face, et un peu plus qu'en buste. La jeune musulmane est coiffée d'une aigrette et d'une espèce de diadême auquel est attaché un long voile qui lui tombe derrière le dos ; un manteau brun lui descend des épaules au-dessous du sein, et ne laisse guère apercevoir que la riche garniture d'un corset blanc surmonté d'une haute collerette, sur laquelle brille un collier d'or et de pierreries. Outre que ce costume est un de ceux que Rembrant aimait à peindre, on remarque encore dans ce tableau un bel empâtement de couleur, beaucoup de force et de vérité.]] réalisée par Rembrant Van Ryn, vendue par Rambaux, achetée par Bouché au prix de 360 fl. [30]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des conduits de bois, soutenus par de fortes poutres, reçoivent les eaux d'un côteau et les versent sur la roue d'un moulin, d'où elles tombent ensuite dans un canal, bordé, sur le premier plan, par un sable blanc et sillonné de ruisseaux. Au-delà du moulin, est une avenue où deux hommes sont en travail. Beaucoup d'arbres embellissent ce site. Ce bel ouvrage est un de ceux qui justifient complètement la haute réputation que Ruysdael s'est acquise parmi les paysagistes hollandais. La teinte en est hardie et l'effet bien entendue ; le moulin a tout le pittoresque imaginable ; chaque arbre a sa forme, son feuillé, sa couleur particulière ; le ciel beaucoup d'eclat et de légèreté ; l'exécution toute la fermeté, toute la netteté, tout l'esprit, auquels la brosse peut atteindre. En un mot ce paysage est aussi parfait qu'on puisse le désirer, et ne peut que réunir les suffrages des connaisseurs. (Ruysdael (Jacques))|Des conduits de bois, soutenus par de fortes poutres, reçoivent les eaux d'un côteau et les versent sur la roue d'un moulin, d'où elles tombent ensuite dans un canal, bordé, sur le premier plan, par un sable blanc et sillonné de ruisseaux. Au-delà du moulin, est une avenue où deux hommes sont en travail. Beaucoup d'arbres embellissent ce site. Ce bel ouvrage est un de ceux qui justifient complètement la haute réputation que Ruysdael s'est acquise parmi les paysagistes hollandais. La teinte en est hardie et l'effet bien entendue ; le moulin a tout le pittoresque imaginable ; chaque arbre a sa forme, son feuillé, sa couleur particulière ; le ciel beaucoup d'eclat et de légèreté ; l'exécution toute la fermeté, toute la netteté, tout l'esprit, auquels la brosse peut atteindre. En un mot ce paysage est aussi parfait qu'on puisse le désirer, et ne peut que réunir les suffrages des connaisseurs.]] réalisée par Ruysdael (Jacques), vendue par Rambaux, achetée par Bouché au prix de 4000 fl. [33]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'oeil se promène dans ce tableau sur une profonde et riche vallée qu'arrose un fleuve tortueux, et que bordent deux chaînes de hautes montagnes. Sur les premier plans un berger fait paître ses brebis, pendant que deux autres passent le tems, l'un à causer avec sa maîtresse, l'autre à jouer du hautbois. (Uden (Van))|L'oeil se promène dans ce tableau sur une profonde et riche vallée qu'arrose un fleuve tortueux, et que bordent deux chaînes de hautes montagnes. Sur les premier plans un berger fait paître ses brebis, pendant que deux autres passent le tems, l'un à causer avec sa maîtresse, l'autre à jouer du hautbois.]] réalisée par Uden (Van), vendue par Rambaux, achetée par Henry au prix de 53 fl. [35]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre villageoises portant au marché différentes provisions, s'avancent sur un chemin montant et pratiqué le long d'une coline, couverte de sapins, bouleaux et autres arbres. A la gauche et derrière ces personnages, la vue plonge dans un vallon tapissé de prairies où paissent des bestiaux. Au delà s'élèvent de hautes et rapides montagnes, formant une chaîne, qui s'étend jusqu'à l'horizon. La nature se montre ici dans toutes sa fraîcheur, et le peintre y a représenté toute à la fois, et le commencement du jour et la naissance du printems. (Uden (Van))|Quatre villageoises portant au marché différentes provisions, s'avancent sur un chemin montant et pratiqué le long d'une coline, couverte de sapins, bouleaux et autres arbres. A la gauche et derrière ces personnages, la vue plonge dans un vallon tapissé de prairies où paissent des bestiaux. Au delà s'élèvent de hautes et rapides montagnes, formant une chaîne, qui s'étend jusqu'à l'horizon. La nature se montre ici dans toutes sa fraîcheur, et le peintre y a représenté toute à la fois, et le commencement du jour et la naissance du printems.]] réalisée par Uden (Van), vendue par B, achetée par Henry au prix de 50 fl. [36]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un homme vu par le dos, et monté sur un cheval blanc, traverse une rivière à gué, et par un signe semble vouloir faire remarquer quelque chose à une femme, qui passe à côté de lui, avec un troupeau de vaches, de chèvres et de brebis. Les fonds offrent une terre aride, entrecoupée de buttes et terminée par des montagnes. Nous avons laissé à cet excellent tableau le nom qu'il a toujours eu dans la collection dont il faît partie. (Velden (Adrien Vanden))|Un homme vu par le dos, et monté sur un cheval blanc, traverse une rivière à gué, et par un signe semble vouloir faire remarquer quelque chose à une femme, qui passe à côté de lui, avec un troupeau de vaches, de chèvres et de brebis. Les fonds offrent une terre aride, entrecoupée de buttes et terminée par des montagnes. Nous avons laissé à cet excellent tableau le nom qu'il a toujours eu dans la collection dont il faît partie.]] réalisée par Velden (Adrien Vanden), vendue par M, achetée par Billaudel au prix de 204 fl. [37]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un maréchal, aidé de deux de ses compagnons, ferre le cheval d'un officier de cavalerie, qui regarde attentivement de quelle manière on procède à cette opération. Un trompette, resté en selle, et attend cet officier. Un autre cavalier, portant une dame en croupe, prend le devant sans avoir égard aux supplications d'un pauvre qui lui demande l'aumône. Aux pieds du maréchal sont les outil nécessaires à son état, et à sa gauche la forge où il travaille. Wouvermans a éclairé ce tableau d'une manière qui indique que le soleil est prêt à descendre sous l'horizon. Quant à l'exécution, elle est, comme dans tous les ouvrages de ce maître, d'une délicatesse et d'une légèreté dont aucun autre peintre n'a su approcher. (Wouwermans (Philippe))|Un maréchal, aidé de deux de ses compagnons, ferre le cheval d'un officier de cavalerie, qui regarde attentivement de quelle manière on procède à cette opération. Un trompette, resté en selle, et attend cet officier. Un autre cavalier, portant une dame en croupe, prend le devant sans avoir égard aux supplications d'un pauvre qui lui demande l'aumône. Aux pieds du maréchal sont les outil nécessaires à son état, et à sa gauche la forge où il travaille. Wouvermans a éclairé ce tableau d'une manière qui indique que le soleil est prêt à descendre sous l'horizon. Quant à l'exécution, elle est, comme dans tous les ouvrages de ce maître, d'une délicatesse et d'une légèreté dont aucun autre peintre n'a su approcher.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par H, achetée par Simon au prix de 2000 fl. [40]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Trente à quarante lazzaronis sont près de deux tours adossées à un rocher. L'un deux fait une recherche dans ses vêtemens, par laquelle il tend à se procurer la tranquillité ; d'autres causent entre eux ; d'autres, enfin, jouent et regardent jouer. B. H. 21 p. L. 27. Ce tableau, peint dans la manière de ceux de Bamboche et d'André Both, est légèrement touché et d'une transparence étonnante. (Bourdon (Sébastien))|Trente à quarante lazzaronis sont près de deux tours adossées à un rocher. L'un deux fait une recherche dans ses vêtemens, par laquelle il tend à se procurer la tranquillité ; d'autres causent entre eux ; d'autres, enfin, jouent et regardent jouer. B. H. 21 p. L. 27. Ce tableau, peint dans la manière de ceux de Bamboche et d'André Both, est légèrement touché et d'une transparence étonnante.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Rambaux, achetée par Michalon au prix de 150 fl. [43]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Forêt. De vieux troncs d'arbres, une marre et un petit sentier en occupent le devant ; à deux pas, un hêtre de forme élégante se groupe avec un chêne décrépit et dépouillé de ses rameaux ; plus loin, s'étend une épaisse futaie où l'on distingue des arbres de toute espèce, à travers lesquels on découvre une partie de la campagne lointaine. Ce tableau charme doublement la vue, soit par sa fraîcheur, sont par son ton de vérité, soit par l'esprit et le goût avec lesquels chaque espèce d'arbre est touchée et parfaitement rendue. (Bruandet)|Forêt. De vieux troncs d'arbres, une marre et un petit sentier en occupent le devant ; à deux pas, un hêtre de forme élégante se groupe avec un chêne décrépit et dépouillé de ses rameaux ; plus loin, s'étend une épaisse futaie où l'on distingue des arbres de toute espèce, à travers lesquels on découvre une partie de la campagne lointaine. Ce tableau charme doublement la vue, soit par sa fraîcheur, sont par son ton de vérité, soit par l'esprit et le goût avec lesquels chaque espèce d'arbre est touchée et parfaitement rendue.]] réalisée par Bruandet, vendue par Rambaux, achetée par Giroux au prix de 170 fl. [44]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Abraham renvoie de chez lui Agar et Ismaël, et leur indique le chemin qu'ils doivent tenir. Derrière le patriarche est assis la vieille Sara, sa femme, avec Isaac, son fils. Abraham, à la porte de sa maison, fait servir un repas aux trois anges qui sont venus le visiter. Ces deux morceaux sont agréables, bien dessinés et bien peints. (Corneille (Michel))|Abraham renvoie de chez lui Agar et Ismaël, et leur indique le chemin qu'ils doivent tenir. Derrière le patriarche est assis la vieille Sara, sa femme, avec Isaac, son fils. Abraham, à la porte de sa maison, fait servir un repas aux trois anges qui sont venus le visiter. Ces deux morceaux sont agréables, bien dessinés et bien peints.]] réalisée par Corneille (Michel), vendue par Rambaux, achetée par Billaudel au prix de 109 fl. [45]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un vase de lapis, posé sur une table de marbre veiné, sont arrangés en forme de bouquet, des roses, de la giroflée, de l'oreille d'ours, du lilas et du rameau d'or ; un oeillet est tombé du vase sur la table. Renoncule, anémone, narcisse, capucines et autres fleurs groupées dans un vase de porphyre sur une table. A la fraîcheur, à la variété des nuances qui relèvent l'éclat de ces deux bouquets, à l'art avec lequel ils sont détachés de la toile, s'unissent encore une délicatesse, une sûreté, une beauté de pinceau qui leur assigne une place parmi les meilleurs ouvrages de leur auteur. (M. Spaendonck (Van))|Dans un vase de lapis, posé sur une table de marbre veiné, sont arrangés en forme de bouquet, des roses, de la giroflée, de l'oreille d'ours, du lilas et du rameau d'or ; un oeillet est tombé du vase sur la table. Renoncule, anémone, narcisse, capucines et autres fleurs groupées dans un vase de porphyre sur une table. A la fraîcheur, à la variété des nuances qui relèvent l'éclat de ces deux bouquets, à l'art avec lequel ils sont détachés de la toile, s'unissent encore une délicatesse, une sûreté, une beauté de pinceau qui leur assigne une place parmi les meilleurs ouvrages de leur auteur.]] réalisée par M. Spaendonck (Van), vendue par Rambaux, achetée par Bouché au prix de 350 fl. [46]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un torrent roulant de rocher en rocher, tombe du sommet d'une montagne escarpée dans un étroit vallon ; là ses eaux deviennent tranquilles et forment une espèce de bassin, où des pêcheurs viennent tendre leurs filets ; deux femmes lavent du linge au bord de cette eau, tandis qu'une troisième, un paquet à la main, s'entretient avec un personnage qui s'appuye sur un long bâton ; beaucoup d'autres figures ornent ce tableau. Le fond représente un défilé. Vernet a déployé dans cet ouvrage toute la beauté, toute l'étendue de son talent ; il y a joint la clarté, la vigueur, la grandeur des formes, à un heureux effet ; la vérité à l'harmonie, le goût à la facilité ; et le moment qu'il a choisi est celui d'un coucher de soleil, après une brûlante journée d'été. (Vernet (Joseph))|Un torrent roulant de rocher en rocher, tombe du sommet d'une montagne escarpée dans un étroit vallon ; là ses eaux deviennent tranquilles et forment une espèce de bassin, où des pêcheurs viennent tendre leurs filets ; deux femmes lavent du linge au bord de cette eau, tandis qu'une troisième, un paquet à la main, s'entretient avec un personnage qui s'appuye sur un long bâton ; beaucoup d'autres figures ornent ce tableau. Le fond représente un défilé. Vernet a déployé dans cet ouvrage toute la beauté, toute l'étendue de son talent ; il y a joint la clarté, la vigueur, la grandeur des formes, à un heureux effet ; la vérité à l'harmonie, le goût à la facilité ; et le moment qu'il a choisi est celui d'un coucher de soleil, après une brûlante journée d'été.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Rambaux, achetée par Bouché au prix de 800 fl. [47]
  • 1817.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Perdrix, mésange et raisin rouge, groupé ensemble et suspendus dans une niche sur la tablette de laquelle sont posées des grappes de raisin blanc. Outre que les ouvrages que Ziezel a peints de cette manière sont fort rares, on peut ajouter que l'art n'atteint pas souvent à un aussi haut degré de vérité. Peinture sur verre. (Ziezel)|Perdrix, mésange et raisin rouge, groupé ensemble et suspendus dans une niche sur la tablette de laquelle sont posées des grappes de raisin blanc. Outre que les ouvrages que Ziezel a peints de cette manière sont fort rares, on peut ajouter que l'art n'atteint pas souvent à un aussi haut degré de vérité. Peinture sur verre.]] réalisée par Ziezel, vendue par Rambaux, achetée par Villers au prix de 259 fl. [50]