Ventes d'œuvres le 1817.04.14
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- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Een gezigt van de korte Vijverberg in 's Hage, bij maanlicht en illuminatie, door H. Carré, 1665. op doek réalisée par H. Carré, vendue par N.J. Baake. [1]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Gezigt van het Veldijs bij 's Hage réalisée par H. Carré, vendue par N.J. Baake. [2]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Een landschap, op den voorgrond een staande Stier, naar Potter réalisée par Bagelaar, vendue par N.J. Baake. [3]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Een Roomsch Kerkje van binnen réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par N.J. Baake. [4]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Twee Rhijngezigtjes réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par N.J. Baake. [5]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Twee dito Rhijngezigtjes, gemerkt W.V.B. réalisée par W.V.B., vendue par N.J. Baake. [6]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Twee landschapjes met beesten réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par N.J. Baake. [7]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Twee Oude Manshoofden réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par N.J. Baake. [8]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Het portret van Johannes Secundus réalisée par Schorel, vendue par N.J. Baake. [9]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Het portret van Anna van Saxen, Gemalin van Willem I. réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par N.J. Baake. [10]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Een Ijsgezigt buiten 's Hage réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par N.J. Baake. [11]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Het springen van het Kruidmagazijn te Delft réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par N.J. Baake. [12]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Het Buitenhof in 's Hage, vol gewoel, in het graauw réalisée par v. d. Venne, vendue par N.J. Baake. [13]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Portret van Frederik II. réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par N.J. Baake. [14]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Een historieele réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par N.J. Baake. [15]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Een heilige Familie réalisée par Prinses Anna, vendue par N.J. Baake. [16]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Optogt eener Russische Ambassade, op het Binnenhof in 's Hage réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par N.J. Baake. [17]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Een historieele réalisée par Terwesten, vendue par N.J. Baake. [18]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Een dito historieele réalisée par Terwesten, vendue par N.J. Baake. [19]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Gezigt op de Scheveningsche Brug in 's Hage réalisée par la Fargue, vendue par N.J. Baake. [20]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Dito Gezigt op den Haag, van de Geestbrug te zien réalisée par la Fargue, vendue par N.J. Baake. [21]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Een gezigt buiten 's Hage réalisée par la Fargue, vendue par N.J. Baake. [22]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Een dito gezigt buiten 's Hage réalisée par la Fargue, vendue par N.J. Baake. [23]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Een Zeetje met Schepen, als door Schouman réalisée par Schouman, vendue par N.J. Baake. [24]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Een landschap, gestoffeerd met beesten; zijnde eene schets réalisée par Krausz, vendue par N.J. Baake. [25]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Gezigt van de ruïne te Eikenduine, nabij 's Hage réalisée par Krausz, vendue par N.J. Baake. [26]
- 1817.04.14/ maison de ventes : Mandemaker. Vente de l'œuvre décrite comme Een jong Meisje, door denzelfden Krausz, p. schets. réalisée par Krausz, vendue par N.J. Baake. [27]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Ce qui aurait pu avoir été omis au présent Catalogue. 1 Ste Famille de Stella réalisée par Stella, vendue par [[L[apeyrière]]] au prix de 600 fl. [28]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Ce qui aurait pu avoir été omis au présent Catalogue. 1 Effet de Neige de Vanloo réalisée par Vanloo, vendue par [[L[apeyrière]]] au prix de 229 fl. [29]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Ce qui aurait pu avoir été omis au présent Catalogue. 1 Bidault réalisée par Bidault, vendue par [[L[apeyrière]]] au prix de 180 fl. [30]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur de la Maison de S.-Joseph. On y voit la Vierge assise, et tenant l'Enfant Jésus sur ses genoux ; auprès d'elle est une corbeille d'osier, garni d'étoffes blanches et d'un cousin ; en face d'elle, saint Joseph, le compas à la main, est occupé à travailler ; ses outils de charpentier sont sur le premier plan. Dans le haut du tableau, on admire trois anges dans une gloire. L'ouverture de la maison laisse voir un échappé de paysage. L'on ne peut trop louer dans cet ouvrage, l'un des plus précieux du maître, la perfection de la couleur, la beauté du fini, la grâce du pinceau ; enfin inexprimable répandu dans les productions de cet illustre coloriste, et qui ont élevé si haut sa réputation. La conservation parfaite de ce Tableau, sa dimension, qui en permet le placement dans tous les cabinets, en font sans contredit un objet très-marquant, et qui attirera les désirs des plus illustres amateurs. (Murillo (Don Bartolome Estevan))|L'intérieur de la Maison de S.-Joseph. On y voit la Vierge assise, et tenant l'Enfant Jésus sur ses genoux ; auprès d'elle est une corbeille d'osier, garni d'étoffes blanches et d'un cousin ; en face d'elle, saint Joseph, le compas à la main, est occupé à travailler ; ses outils de charpentier sont sur le premier plan. Dans le haut du tableau, on admire trois anges dans une gloire. L'ouverture de la maison laisse voir un échappé de paysage. L'on ne peut trop louer dans cet ouvrage, l'un des plus précieux du maître, la perfection de la couleur, la beauté du fini, la grâce du pinceau ; enfin inexprimable répandu dans les productions de cet illustre coloriste, et qui ont élevé si haut sa réputation. La conservation parfaite de ce Tableau, sa dimension, qui en permet le placement dans tous les cabinets, en font sans contredit un objet très-marquant, et qui attirera les désirs des plus illustres amateurs.]] réalisée par Murillo (Don Bartolome Estevan), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coclers au prix de 4000 fl. [31]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'un jeune Homme, vu en buste, portant cheveux courts, et la tête tournée de trois quarts. Il est vêtu d'un habit brun, avec collet de chemise ouvert. Ce beau et rare Tableau offre ce grand caractère et cette belle manière de voir la nature, que les peintres de cette école ont possédés si parfaitement. On y admirera aussi la légèreté de la touche, la transparence de la couleur, la fierté et la science du dessin. (Parmesan (Francesco Mazzuoli, dit le))|Le Portrait d'un jeune Homme, vu en buste, portant cheveux courts, et la tête tournée de trois quarts. Il est vêtu d'un habit brun, avec collet de chemise ouvert. Ce beau et rare Tableau offre ce grand caractère et cette belle manière de voir la nature, que les peintres de cette école ont possédés si parfaitement. On y admirera aussi la légèreté de la touche, la transparence de la couleur, la fierté et la science du dessin.]] réalisée par Parmesan (Francesco Mazzuoli, dit le), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Perignon au prix de 211 fl. [32]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait de Philippe IV. Il est vu en buste, dans un ajustement noir, et portant à son col l'ordre de la Toison-d'Or. Ce Tableau, l'un des plus terminés du maître, joint à une couleur fine et transparente, une disposition de lumière large et franche qui produit le plus bel effet. (Velasquèz de Silva (Don Diego))|Le Portrait de Philippe IV. Il est vu en buste, dans un ajustement noir, et portant à son col l'ordre de la Toison-d'Or. Ce Tableau, l'un des plus terminés du maître, joint à une couleur fine et transparente, une disposition de lumière large et franche qui produit le plus bel effet.]] réalisée par Velasquèz de Silva (Don Diego), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Delahante au prix de 2450 fl. [33]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans celui-ci, qui représente un Cardinal vu en buste, et la tête de trois quarts, le peintre a pris une manière libre, une touche franche et décidée, qui, en imitant parfaitement la nature, fait briller la facilité et la grâce de son pinceau. La couleur est d'une fraîcheur admirable : ce Tableau a toujours été admiré des artistes et des connaisseurs. (Velasquèz de Silva (Don Diego))|Dans celui-ci, qui représente un Cardinal vu en buste, et la tête de trois quarts, le peintre a pris une manière libre, une touche franche et décidée, qui, en imitant parfaitement la nature, fait briller la facilité et la grâce de son pinceau. La couleur est d'une fraîcheur admirable : ce Tableau a toujours été admiré des artistes et des connaisseurs.]] réalisée par Velasquèz de Silva (Don Diego), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coclers au prix de 450 fl. [34]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Composition de quatre Figures, qui est regardée comme le sujet de saint Joseph venant visiter sainte Elisabeth. On voit ces deux personnages s'embrassant. Derrière sainte Elisabeth est une jeun fille, et derrière saint Joseph un jeune garçon portant un agneau sur ses épaules. Ces figures se détachent en partie sur des colonnes et ruines, et sur un fond de paysage clair et brillant. Zurbaran est regardé comme un des grands maîtres de cette école. Sa touche est large : fidèle observateur de la nature, il l'a imitée en grand coloriste. Ayant beaucoup peint pour les maisons royales et les églises, ses moyens Tableaux sont fort rares ; celui-ci donne l'idée entière du talent de ce peintre ; sa conservation en fait aussi un objet très-précieux. (Zurbaran (François))|Une Composition de quatre Figures, qui est regardée comme le sujet de saint Joseph venant visiter sainte Elisabeth. On voit ces deux personnages s'embrassant. Derrière sainte Elisabeth est une jeun fille, et derrière saint Joseph un jeune garçon portant un agneau sur ses épaules. Ces figures se détachent en partie sur des colonnes et ruines, et sur un fond de paysage clair et brillant. Zurbaran est regardé comme un des grands maîtres de cette école. Sa touche est large : fidèle observateur de la nature, il l'a imitée en grand coloriste. Ayant beaucoup peint pour les maisons royales et les églises, ses moyens Tableaux sont fort rares ; celui-ci donne l'idée entière du talent de ce peintre ; sa conservation en fait aussi un objet très-précieux.]] réalisée par Zurbaran (François), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Bonnemaison au prix de 1125 fl. [35]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Joli Echantillon, offrant un Paysage enrichi de figures, mêlé de rivières, d'arbres et de montagnes, et qui présente le style de cette savante école. réalisée par Zampieri (Dominique), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Huybens au prix de 300 fl. [36]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Rivage, à la droite duquel on remarque une porte hante d'architecture ceintrée, à moitié ruinée et entourée d'arbustes et et de brousssailles ; du côté opposé on voit quelques barques, et dans le milieu, la plaine mer qui se joint à un ciel brillant. Différentes figures éclairées d'une manière piquante, et quelques accessoires ont servi au peintre à distribuér la lumière sur l'étendue du premier plan, et donnent à la composition un aspect vif et agréable. (Asselyn (Jean Van))|Un Rivage, à la droite duquel on remarque une porte hante d'architecture ceintrée, à moitié ruinée et entourée d'arbustes et et de brousssailles ; du côté opposé on voit quelques barques, et dans le milieu, la plaine mer qui se joint à un ciel brillant. Différentes figures éclairées d'une manière piquante, et quelques accessoires ont servi au peintre à distribuér la lumière sur l'étendue du premier plan, et donnent à la composition un aspect vif et agréable.]] réalisée par Asselyn (Jean Van), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Nieuwenhuys au prix de 600 fl. [37]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Campagne, où l'on voit sur le devant une dame et un cavalier assis à terre et se rafraichissant ; le cavalier tient son cheval par la bride. L'on voit derrière eux un serviteur tenant une bouteille ; plus loin, est un âne chargé de ses paniers. Au troisième plan, l'on remarque plusieurs autres figures, auprès d'une muraille et d'une fontaine en ruines. De hautes montagnes et un charmant lointain terminent ce tableau qui est de la meilleure qualité. (Asselyn (Jean Van))|Une Campagne, où l'on voit sur le devant une dame et un cavalier assis à terre et se rafraichissant ; le cavalier tient son cheval par la bride. L'on voit derrière eux un serviteur tenant une bouteille ; plus loin, est un âne chargé de ses paniers. Au troisième plan, l'on remarque plusieurs autres figures, auprès d'une muraille et d'une fontaine en ruines. De hautes montagnes et un charmant lointain terminent ce tableau qui est de la meilleure qualité.]] réalisée par Asselyn (Jean Van), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par d'Harcourt au prix de 406 fl. [38]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Marine de l'effet le plus piquant, où l'on voit à droite plusieurs débris de fortifications qui se reflètent dans l'eau ; et du côté opposé, des barques à l'ancre et garnies de matelots ; nombre de figures bien touchées, enrichissent encore ce jolie tableau. (Asselyn (Jean Van))|Une Marine de l'effet le plus piquant, où l'on voit à droite plusieurs débris de fortifications qui se reflètent dans l'eau ; et du côté opposé, des barques à l'ancre et garnies de matelots ; nombre de figures bien touchées, enrichissent encore ce jolie tableau.]] réalisée par Asselyn (Jean Van), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coclers au prix de 160 fl. [39]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cinq Personnages réunis dans une chambre rustique, parmi lesquels on remarque une paysanne debout, tenant un pot de bière et présentant un verre à l'un d'eux ; plus en avant, un homme assis, vu de dos, tenant sa pipe et un réchaud de terre. Nombre de détails concourent encore à l'intérêt de ce tableau, de la plus belle qualité du maître, où l'on admirera une entente de clair-obscur, digne d'Ostade et de Rembrandt. (Béga (Corneille))|Cinq Personnages réunis dans une chambre rustique, parmi lesquels on remarque une paysanne debout, tenant un pot de bière et présentant un verre à l'un d'eux ; plus en avant, un homme assis, vu de dos, tenant sa pipe et un réchaud de terre. Nombre de détails concourent encore à l'intérêt de ce tableau, de la plus belle qualité du maître, où l'on admirera une entente de clair-obscur, digne d'Ostade et de Rembrandt.]] réalisée par Béga (Corneille), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coclers au prix de 635 fl. [40]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un Site des environs de Gênes. Le premier plan offre au bord d'une rivière une pointe de terrein, où l'on voit auprès d'un pâtre, monté sur son cheval, un boeuf roux et un chien. Le pâtre tient un grand bâton avec lequel il dirige un troupeau qui traverse la rivière à gué, et qui est composé de deux chèvres, un mouton et trois vaches. A droite, et de l'autre côté du gué, l'on voit un autre pâtre conduisant quatre boeufs et une chèvre ; il est suivi de son chien. Ce tableau est éclairé par le soleil couchant, qui dore la cime des montagnes et de diverses masses d'arbres. La gauche offre un vaste lointain. Ce tableau, que nous pouvons citer comme tout ce que le maître a fait de précieux et de plus parfait, ne laisse rien à désirer sous aucun rapport. (Berghem (Nicolas))|La vue d'un Site des environs de Gênes. Le premier plan offre au bord d'une rivière une pointe de terrein, où l'on voit auprès d'un pâtre, monté sur son cheval, un boeuf roux et un chien. Le pâtre tient un grand bâton avec lequel il dirige un troupeau qui traverse la rivière à gué, et qui est composé de deux chèvres, un mouton et trois vaches. A droite, et de l'autre côté du gué, l'on voit un autre pâtre conduisant quatre boeufs et une chèvre ; il est suivi de son chien. Ce tableau est éclairé par le soleil couchant, qui dore la cime des montagnes et de diverses masses d'arbres. La gauche offre un vaste lointain. Ce tableau, que nous pouvons citer comme tout ce que le maître a fait de précieux et de plus parfait, ne laisse rien à désirer sous aucun rapport.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Whyte au prix de 9510 fl. [41]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous une large Arcade, formée par des rochers, l'on voit un pâtre, monté sur un mulet, et conduisant devant lui un âne chargé de son bât, trois boeufs et deux moutons ; vers la gauche, on remarque un voyageur, chargé de son paquet et suivi de son chien ; plus loin, une femme portant un paquet sur la tête. Ces figures se détachent sur des masses de rochers, parmi lesquelles on distingue dans le fond quelques figures. Différens échos de lumière, ménagés avec art, donnent un effet piquant à ce Tableau, qui est de cette touche spirituelle et brillante que l'on admire dans les ouvrages de ce peintre. (Berghem (Nicolas))|Sous une large Arcade, formée par des rochers, l'on voit un pâtre, monté sur un mulet, et conduisant devant lui un âne chargé de son bât, trois boeufs et deux moutons ; vers la gauche, on remarque un voyageur, chargé de son paquet et suivi de son chien ; plus loin, une femme portant un paquet sur la tête. Ces figures se détachent sur des masses de rochers, parmi lesquelles on distingue dans le fond quelques figures. Différens échos de lumière, ménagés avec art, donnent un effet piquant à ce Tableau, qui est de cette touche spirituelle et brillante que l'on admire dans les ouvrages de ce peintre.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coclers au prix de 3500 fl. [42]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Celui-ci, de l'exécution la plus fine et la plus précieuse, offre dans un paysage montagneux, éclairé par le soleille couchant, une paysanne et un pâtre faisant reposer leur troupeau auprès d'une source d'eau, qui tombant d'une rocher, forme un ruisseau limpide ; la femme, assise sur son âne, a la tête légèrement posée sur sa main, et semble penser à quelque chose ; le pâtre boit dans son chapeau, l'eau qqu'il vient de puiser ; auprès d'eux l'on remarque une vache rougeâtre, une autre blanche, un âne chargé de deux paniers, et une chèvre ; plus loin, on voit entre des rochers, un paysan assis sur son âne, et menant deux vaches devant lui. Ce Tableau est terminé de ce côté, par des lointains qui se joignent à un ciel d'un ton chaud et vaporeux. Les connaisseurs admireront dans ce précieux ouvrage, la perfection du dessin, la finesse de la touche, le naturel de la composition, et surtout un ton suave et doré, à l'égal de celui que l'on admire dans les plus belles productions de Both d'Italie, et des plus habilles coloristes. (Berghem (Nicolas))|Celui-ci, de l'exécution la plus fine et la plus précieuse, offre dans un paysage montagneux, éclairé par le soleille couchant, une paysanne et un pâtre faisant reposer leur troupeau auprès d'une source d'eau, qui tombant d'une rocher, forme un ruisseau limpide ; la femme, assise sur son âne, a la tête légèrement posée sur sa main, et semble penser à quelque chose ; le pâtre boit dans son chapeau, l'eau qqu'il vient de puiser ; auprès d'eux l'on remarque une vache rougeâtre, une autre blanche, un âne chargé de deux paniers, et une chèvre ; plus loin, on voit entre des rochers, un paysan assis sur son âne, et menant deux vaches devant lui. Ce Tableau est terminé de ce côté, par des lointains qui se joignent à un ciel d'un ton chaud et vaporeux. Les connaisseurs admireront dans ce précieux ouvrage, la perfection du dessin, la finesse de la touche, le naturel de la composition, et surtout un ton suave et doré, à l'égal de celui que l'on admire dans les plus belles productions de Both d'Italie, et des plus habilles coloristes.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Vas au prix de 3210 fl. [43]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un magnifique Paysage montagneux, où l'on voit vers le milieu, une belle touffe d'arbres placée sur une monticule, et qui porte ombre sur toute l'étendue du premier plan. On voit dans cette partie, une femme assise sur un âne, et accompagnée d'un paysan ; plus loin et dans la lumière, on remarque un muletier conduisant ses deux mulets. Des masses de rochers, d'un ton vigoureux, forment une belle opposition de ce côté, où l'on aperçoit dans le fond, un riche lointain qui se joint à un ciel de ce ton frais et brillant, qui rappelle des ouvrages de Claude le Lorrain, que Jean Both prenait pour modèle. Le côté opposé offre des belles chaînes de montagnes, dans une dégradation de tons admirable, et agréablement variées par nombre d'arbustes et de broussailles. Ce tableau est, sans contredit, une des productions les plus marquantes de ce grand paysagiste ; l'on y admirera une touche fine et spirituelle, jointe à une harmonie séduisante, et cette vapeur aërienne que Both a possedée à l'égal de Claude. Il a aussi l'avantage de la plus parfaite conservation. (Both (Jean))|Un magnifique Paysage montagneux, où l'on voit vers le milieu, une belle touffe d'arbres placée sur une monticule, et qui porte ombre sur toute l'étendue du premier plan. On voit dans cette partie, une femme assise sur un âne, et accompagnée d'un paysan ; plus loin et dans la lumière, on remarque un muletier conduisant ses deux mulets. Des masses de rochers, d'un ton vigoureux, forment une belle opposition de ce côté, où l'on aperçoit dans le fond, un riche lointain qui se joint à un ciel de ce ton frais et brillant, qui rappelle des ouvrages de Claude le Lorrain, que Jean Both prenait pour modèle. Le côté opposé offre des belles chaînes de montagnes, dans une dégradation de tons admirable, et agréablement variées par nombre d'arbustes et de broussailles. Ce tableau est, sans contredit, une des productions les plus marquantes de ce grand paysagiste ; l'on y admirera une touche fine et spirituelle, jointe à une harmonie séduisante, et cette vapeur aërienne que Both a possedée à l'égal de Claude. Il a aussi l'avantage de la plus parfaite conservation.]] réalisée par Both (Jean), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coclers au prix de 11050 fl. [44]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'une Taverne, on voit trois fumeurs, dont l'un allume sa pipe ; derrière eux, la servante tient un pot de bière, et parle à une femme qui passe sa tête à la croisée ; on remarque encore un billot sur lequel est un papier plein de tabac. On ne peut pousser plus loin la force, la vivacité de la couleur, la facolité du pinceau, la vérité des poses, enfin, ce sentiment naturel qui méritèrent à Brauwer l'attention et les éloges du fameux Rubens. (Brauwer (Adrien))|Dans l'intérieur d'une Taverne, on voit trois fumeurs, dont l'un allume sa pipe ; derrière eux, la servante tient un pot de bière, et parle à une femme qui passe sa tête à la croisée ; on remarque encore un billot sur lequel est un papier plein de tabac. On ne peut pousser plus loin la force, la vivacité de la couleur, la facolité du pinceau, la vérité des poses, enfin, ce sentiment naturel qui méritèrent à Brauwer l'attention et les éloges du fameux Rubens.]] réalisée par Brauwer (Adrien), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Bonnemaison au prix de 2401 fl. [45]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un précieux échantillon, représentant un homme vu à mi-corps, ayant la main dans sa veste. La tête, qui est très-fine de touche et de couleur, se détache sur un fond de paysage. réalisée par Brauwer (Adrien), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Perignon au prix de 150 fl. [46]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme La tête du Christe, vue de face et couronnée d'épines ; morceau plein d'expression. réalisée par Champagne (Philippe de), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Chantrol au prix de 107 fl. [47]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un effet de lumière, représentant le repos de la Sainte-Famille. Saint Joseph assis au milieu de la composition, contemple la Vierge qui présente le sein à l'Enfant-Jésus. Ce groupe est éclairé par une lanterne accrochée à un arbre. Ce Tableau joint au mérite d'un fini précieux, celui d'un effet de clair-obscur bien obsevé. Sans doute que les amateurs le distingueront comme une de ces productions marquantes, où le peintre a voulu monter tout son talent. (Dietrich (Chrètien-Guillaume-Ernest))|Un effet de lumière, représentant le repos de la Sainte-Famille. Saint Joseph assis au milieu de la composition, contemple la Vierge qui présente le sein à l'Enfant-Jésus. Ce groupe est éclairé par une lanterne accrochée à un arbre. Ce Tableau joint au mérite d'un fini précieux, celui d'un effet de clair-obscur bien obsevé. Sans doute que les amateurs le distingueront comme une de ces productions marquantes, où le peintre a voulu monter tout son talent.]] réalisée par Dietrich (Chrètien-Guillaume-Ernest), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Delahante au prix de 1700 fl. [48]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un effet de lumière, rendu avec une vérité et une finesse admirables. Il offre un astronome dans un ajustement pittoresque, étudiant et placé à sa croisée pendant la nuit. D'une main il tient une lumière qui éclaire le volume qui l'occupe, et de l'autre il prend des mesures avec un compas sur une sphère céleste artificielle ; une fiole, un sablier sont placés sur l'appui de la croisée qui se termine dans le haut par un ceintre appuyé sur deux colonnes. On y remarque un rideau retroussé avec intelligence ; le fond, très vigoureux sans être noir, laisse voir des colonnes qui supportent le plafond. Ce Tableau seul justifierait la grande réputation de Gérard Douw ; au fini, qui est le principal mérite de ce maître, il joint une grande science d'effet, un excellent dessin, une touche savante, spirituelle, et aussi large que le permettait la petite dimension des objets. Il est de toute perfection, et d'une conservation qui prouve qu'il n'a jamais subi aucune espèce de restauration. (Douw (Gérard))|Un effet de lumière, rendu avec une vérité et une finesse admirables. Il offre un astronome dans un ajustement pittoresque, étudiant et placé à sa croisée pendant la nuit. D'une main il tient une lumière qui éclaire le volume qui l'occupe, et de l'autre il prend des mesures avec un compas sur une sphère céleste artificielle ; une fiole, un sablier sont placés sur l'appui de la croisée qui se termine dans le haut par un ceintre appuyé sur deux colonnes. On y remarque un rideau retroussé avec intelligence ; le fond, très vigoureux sans être noir, laisse voir des colonnes qui supportent le plafond. Ce Tableau seul justifierait la grande réputation de Gérard Douw ; au fini, qui est le principal mérite de ce maître, il joint une grande science d'effet, un excellent dessin, une touche savante, spirituelle, et aussi large que le permettait la petite dimension des objets. Il est de toute perfection, et d'une conservation qui prouve qu'il n'a jamais subi aucune espèce de restauration.]] réalisée par Douw (Gérard), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Paillet au prix de 7100 fl. [49]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Avec Figures d'Adrien Vandevelde. La vue d'un quai d'une ville de la Hollande. A gauche, on voit le canal traversé par un pont où sont quatre passans et un homme conduisant un cheval attelé à un traineau. On remarque dans ce canal, des baigneurs ; de l'autre côté du pont, un bateau qui s'éloigne le long de quelques maisons entourées d'arbres et éclaires par le soleil. Celles qui forment la partie gauche du Tableau, sont au contraire dans l'ombre ; le haut des toits est seul éclairé. Portant une ombre légère sur la presque totalité du Tableau, elles le mettent dans une demi-teinte claire, qui laisse apercevoir jusqu'aux moindres détails. La difficulté de cet effet est vaincue si habilement, qu'elle semble n'avoir coûté aucune peine à l'artiste. Tous ces bâtimens variés indiquent un des beaux quartiers de la ville ; on remarque sur cette partie, neuf figures placées avec intelligence dans des actions et des mouvemens vrais et variés ; deux arbres placés en avant, bordent le quai ; un ciel clair et nuagé fait encore ressortir la beauté de cet ouvrage, extraordinaire par son effet, par son pinceau, et sa touche infiniment précieuse dans ces détails. L'on peut dire que ce peintre, inimitable dans ce genre de Tableaux, s'est encore surpassé dans celui-ci. (Heyden (Van der))|Avec Figures d'Adrien Vandevelde. La vue d'un quai d'une ville de la Hollande. A gauche, on voit le canal traversé par un pont où sont quatre passans et un homme conduisant un cheval attelé à un traineau. On remarque dans ce canal, des baigneurs ; de l'autre côté du pont, un bateau qui s'éloigne le long de quelques maisons entourées d'arbres et éclaires par le soleil. Celles qui forment la partie gauche du Tableau, sont au contraire dans l'ombre ; le haut des toits est seul éclairé. Portant une ombre légère sur la presque totalité du Tableau, elles le mettent dans une demi-teinte claire, qui laisse apercevoir jusqu'aux moindres détails. La difficulté de cet effet est vaincue si habilement, qu'elle semble n'avoir coûté aucune peine à l'artiste. Tous ces bâtimens variés indiquent un des beaux quartiers de la ville ; on remarque sur cette partie, neuf figures placées avec intelligence dans des actions et des mouvemens vrais et variés ; deux arbres placés en avant, bordent le quai ; un ciel clair et nuagé fait encore ressortir la beauté de cet ouvrage, extraordinaire par son effet, par son pinceau, et sa touche infiniment précieuse dans ces détails. L'on peut dire que ce peintre, inimitable dans ce genre de Tableaux, s'est encore surpassé dans celui-ci.]] réalisée par Heyden (Van der), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Perignon au prix de 8200 fl. [50]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une autre vue du même genre. Dans celle-ci, les deux côtés de la composition sont occupés par des maisons ; le canal est vers la droite du spectateur. Des rangées d'arbres qui bordent le quai, mettent la presque totalité du Tableau dans une demi-teinte vigoureuse qui fait ressortir la lumière qui frappe des bâtimens que l'on voit dans l'éloignement au-dela du pont qui traverse le canal, et une lumière vive produite par le soleil qui éclaire le haut des bâtimens à gauche, et le devant du premier plan. Plusieurs barques placées sur le canal, et nombre de figures distribuées avec intelligence, ajoutent à l'intérêt de ce Tableau, dont l'effet est vigoureux et brillant, et l'exécution la plus précieuse. Le ciel est clair et bien nuagé. Ce Tableau, peint dans un tout autre genre d'effet que le précédent, est encore de toute perfection, et prouve la force et la variété du talent de son auteur. (Heyden (Van der))|Une autre vue du même genre. Dans celle-ci, les deux côtés de la composition sont occupés par des maisons ; le canal est vers la droite du spectateur. Des rangées d'arbres qui bordent le quai, mettent la presque totalité du Tableau dans une demi-teinte vigoureuse qui fait ressortir la lumière qui frappe des bâtimens que l'on voit dans l'éloignement au-dela du pont qui traverse le canal, et une lumière vive produite par le soleil qui éclaire le haut des bâtimens à gauche, et le devant du premier plan. Plusieurs barques placées sur le canal, et nombre de figures distribuées avec intelligence, ajoutent à l'intérêt de ce Tableau, dont l'effet est vigoureux et brillant, et l'exécution la plus précieuse. Le ciel est clair et bien nuagé. Ce Tableau, peint dans un tout autre genre d'effet que le précédent, est encore de toute perfection, et prouve la force et la variété du talent de son auteur.]] réalisée par Heyden (Van der), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Bonnemaison au prix de 9450 fl. [51]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage garnie de masses d'arbres et de bois taillis, offrant un point de vue agréable, d'un aspact vrai et de la perspective la plus naturelle. On voit au milieu un chemin qui se prolonge en serpentant vers le fond du Tableau ; il est garni des deux côtés, de maisons de paysans. Sur le devant, on remarque un homme, une femme et un jeune garçon, et plus loin queles voyageurs. Cet ouvrage important, large, et vigoureux d'effet et de touche, et en même temps précieux dans ses détails, passera sûrement pour un des plus beaux qui soient sortis du pinceau de ce grand paysagiste, dont les rares productions sont recherchées de tous les amateurs. (Hobema)|Un Paysage garnie de masses d'arbres et de bois taillis, offrant un point de vue agréable, d'un aspact vrai et de la perspective la plus naturelle. On voit au milieu un chemin qui se prolonge en serpentant vers le fond du Tableau ; il est garni des deux côtés, de maisons de paysans. Sur le devant, on remarque un homme, une femme et un jeune garçon, et plus loin queles voyageurs. Cet ouvrage important, large, et vigoureux d'effet et de touche, et en même temps précieux dans ses détails, passera sûrement pour un des plus beaux qui soient sortis du pinceau de ce grand paysagiste, dont les rares productions sont recherchées de tous les amateurs.]] réalisée par Hobema, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coquille au prix de 7100 fl. [52]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un prairie, on voit auprès d'un cheval blanc qui broute l'herbe, un jeune pâtre renversé sur le dos, et jouant avec son chien ; auprès sont deux moutons. Les plans éloignés offrent une chaîne de montagnes ; un ciel légèrement nuagé, éclaire ce précieux Tableau. La composition est simple, et exécutée avec une science et une exactitude de dessin remarquables dans un peintre de ce genre. Ces qualités ont toujours tellement fait rechercher les ouvrages de cet artiste, qu'ils sont extrêmement rares. Celui-ci mérite d'être apprécié, et figurerait avec avantage dans un beau cabinet. (Jardin (Karel du))|Dans un prairie, on voit auprès d'un cheval blanc qui broute l'herbe, un jeune pâtre renversé sur le dos, et jouant avec son chien ; auprès sont deux moutons. Les plans éloignés offrent une chaîne de montagnes ; un ciel légèrement nuagé, éclaire ce précieux Tableau. La composition est simple, et exécutée avec une science et une exactitude de dessin remarquables dans un peintre de ce genre. Ces qualités ont toujours tellement fait rechercher les ouvrages de cet artiste, qu'ils sont extrêmement rares. Celui-ci mérite d'être apprécié, et figurerait avec avantage dans un beau cabinet.]] réalisée par Jardin (Karel du), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Huybens au prix de 4805 fl. [53]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans celui-ci, on voit un jeune homme ajusté d'un manteau rouge, et tenant par la bride un bel étalon blanc, d'un mouvement souple et d'un dessin élégant ; sur un plan reculé, on remarque des cavaliers essayant des chevaux. Le fond offre un long mur varié par des fabriques et par des peupliers qui se détachent sur un ciel nuagé. Ce tableau, où le peintre a déployé la force de son talent, est remarquable par la sagesse des poses, la science du dessin, la vérité de l'effet, et la force de la lumière. (Jardin (Karel du))|Dans celui-ci, on voit un jeune homme ajusté d'un manteau rouge, et tenant par la bride un bel étalon blanc, d'un mouvement souple et d'un dessin élégant ; sur un plan reculé, on remarque des cavaliers essayant des chevaux. Le fond offre un long mur varié par des fabriques et par des peupliers qui se détachent sur un ciel nuagé. Ce tableau, où le peintre a déployé la force de son talent, est remarquable par la sagesse des poses, la science du dessin, la vérité de l'effet, et la force de la lumière.]] réalisée par Jardin (Karel du), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Perignon au prix de 2101 fl. [54]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau que l'on peut sans contredit regarder comme un des plus parfaits de ce maître, représentant les ruines d'un ancien château flanqué de plusieurs tours, et situé au milieu de l'eau. Au premier plan, on voit un cavalier monté sur un cheval brun, et un pâtre gardant cinq moutons. Ces groupes se détachent sur un fond d'un ton vaporeux et chaud, où l'on aperçoit quelques personnages, plusieurs bestiaux et des montagnes qui le terminent. Il est difficile de trouver un Tableau qui réunisse une composition plus piquante à des effets plus heureux, dont la couler soit plus vrais et la touche plus spirituelle. (Cuip (Albert))|Un Tableau que l'on peut sans contredit regarder comme un des plus parfaits de ce maître, représentant les ruines d'un ancien château flanqué de plusieurs tours, et situé au milieu de l'eau. Au premier plan, on voit un cavalier monté sur un cheval brun, et un pâtre gardant cinq moutons. Ces groupes se détachent sur un fond d'un ton vaporeux et chaud, où l'on aperçoit quelques personnages, plusieurs bestiaux et des montagnes qui le terminent. Il est difficile de trouver un Tableau qui réunisse une composition plus piquante à des effets plus heureux, dont la couler soit plus vrais et la touche plus spirituelle.]] réalisée par Cuip (Albert), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Perignon au prix de 8000 fl. [55]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur une monticule qui domine une vaste campagne, on voit deux pâtres dont un assis garde un troupeau de trois vaches : il est habillé d'une veste rouge qui, éclairée par le soleil, produit un effet vif et piquant. Le côté opposé à ce groupe est richement orné de larges plantes et de broussailles. Dans cet ouvrage le peintre semble avoir voulu rivaliser avec la nature ; on y admirera le brillant de la couleur et la facilité de l'exécution. (Cuip (Albert))|Sur une monticule qui domine une vaste campagne, on voit deux pâtres dont un assis garde un troupeau de trois vaches : il est habillé d'une veste rouge qui, éclairée par le soleil, produit un effet vif et piquant. Le côté opposé à ce groupe est richement orné de larges plantes et de broussailles. Dans cet ouvrage le peintre semble avoir voulu rivaliser avec la nature ; on y admirera le brillant de la couleur et la facilité de l'exécution.]] réalisée par Cuip (Albert), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Huybens au prix de 6010 fl. [56]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux faisant pendans et représentant des vues intérieurs d'eglises de Protestans, enriches de beaucoup de figures. Le peintre, dans l'une et dans l'autre, a disposé des efets de soleil d'une grande vérité. La magie de la lumière, la force et l'harmonie de la couleur y sont d'une perfection que l'on ne peut trop admirer. (Cuip (Albert))|Deux Tableaux faisant pendans et représentant des vues intérieurs d'eglises de Protestans, enriches de beaucoup de figures. Le peintre, dans l'une et dans l'autre, a disposé des efets de soleil d'une grande vérité. La magie de la lumière, la force et l'harmonie de la couleur y sont d'une perfection que l'on ne peut trop admirer.]] réalisée par Cuip (Albert), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Perignon au prix de 1045 fl. [57]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux faisant pendans et représentant des vues intérieurs d'églises de Protestans, enrichies de beaucoup de figures. Le peintre, dans l'une et dans l'autre, a disposé des effets de soleil d'une grande vérité. La magie de la lumière, la force et l'harmonie de la couleur y sont d'une perfection que l'on ne peut trop admirer. (Cuip (Albert))|Deux Tableaux faisant pendans et représentant des vues intérieurs d'églises de Protestans, enrichies de beaucoup de figures. Le peintre, dans l'une et dans l'autre, a disposé des effets de soleil d'une grande vérité. La magie de la lumière, la force et l'harmonie de la couleur y sont d'une perfection que l'on ne peut trop admirer.]] réalisée par Cuip (Albert), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Perignon au prix de 800 fl. [58]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage et Marine. En avant, sur un terrain couvert d'une verdure humide et fraîche, on voit un groupe de sept figures ; à droite, plus loin, une chaumière ; du côté opposé, des barques avec leurs voiles étendues et plusieurs matelots. Le devant est garni de plantes et de broussailles. Dans une vapeur aërienne, on aperçoit des fonds de montagnes. Ce Tableau, exécuté dans un effet à-la-fois suave et piquant, est d'une grande vérité de couleur. (Cuip (Albert))|Paysage et Marine. En avant, sur un terrain couvert d'une verdure humide et fraîche, on voit un groupe de sept figures ; à droite, plus loin, une chaumière ; du côté opposé, des barques avec leurs voiles étendues et plusieurs matelots. Le devant est garni de plantes et de broussailles. Dans une vapeur aërienne, on aperçoit des fonds de montagnes. Ce Tableau, exécuté dans un effet à-la-fois suave et piquant, est d'une grande vérité de couleur.]] réalisée par Cuip (Albert), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Huybens au prix de 1705 fl. [59]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Auprès d'une chaumière que le peintre a tenue dans une demi-teinte sacrifiée, on voit un militaire arrangeant la bride de de son cheval qui est blanc et légèrement tacheté de noir. Dans le fond, on aperçoit les détails d'un camp et qualques petites figures. Un ciel harmonieux éclaire ce Tableau qui est d'un effet et d'une couleur agréables. (Cuip (Albert))|Auprès d'une chaumière que le peintre a tenue dans une demi-teinte sacrifiée, on voit un militaire arrangeant la bride de de son cheval qui est blanc et légèrement tacheté de noir. Dans le fond, on aperçoit les détails d'un camp et qualques petites figures. Un ciel harmonieux éclaire ce Tableau qui est d'un effet et d'une couleur agréables.]] réalisée par Cuip (Albert), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Bonnemaison au prix de 794 fl. [60]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau peint avec le plus grand art et où le peintre a su, dans une manière large, rendre le fini de la nature, la différence des objets, le soyeux des étoffes, par la justesse de ses teintes et de l'effet. Il représente une jeune femme occupée à faire de la dentelle, et entourée de divers accessoires convenables à cette occupation. Les Tableaux de cet artiste sont extrêmement tares et recherchés. (Meer (Vander) De Delft)|Un Tableau peint avec le plus grand art et où le peintre a su, dans une manière large, rendre le fini de la nature, la différence des objets, le soyeux des étoffes, par la justesse de ses teintes et de l'effet. Il représente une jeune femme occupée à faire de la dentelle, et entourée de divers accessoires convenables à cette occupation. Les Tableaux de cet artiste sont extrêmement tares et recherchés.]] réalisée par Meer (Vander) De Delft, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coclers au prix de 501 fl. [61]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition de trois figures. Dans un appartement hollandais, on remarque d'abord une jeune dame coiffée d'un fichu blanc noué sous le menton, habillée d'un manteau de lit blanc et d'une jupe violâtre : elle est assise et tient un verre ; un cavalier, debout près d'elle, lui offre à boire ; plus loin, on aperçoit une suivante tenant un plat rempli de fruits, et à gauche en avant sur une table de bois sculpté, un plat, une tasse en argent et divers accessoires. Ce Tableau est d'une pâte et d'une couleur admirables, sa conservation est parfaite. Toutes ces qualités sont d'un grand prix dans des ouvrages aussi tares que le sont ceux de G. Metzu. (Metzu (Gabriel))|Composition de trois figures. Dans un appartement hollandais, on remarque d'abord une jeune dame coiffée d'un fichu blanc noué sous le menton, habillée d'un manteau de lit blanc et d'une jupe violâtre : elle est assise et tient un verre ; un cavalier, debout près d'elle, lui offre à boire ; plus loin, on aperçoit une suivante tenant un plat rempli de fruits, et à gauche en avant sur une table de bois sculpté, un plat, une tasse en argent et divers accessoires. Ce Tableau est d'une pâte et d'une couleur admirables, sa conservation est parfaite. Toutes ces qualités sont d'un grand prix dans des ouvrages aussi tares que le sont ceux de G. Metzu.]] réalisée par Metzu (Gabriel), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Huybens au prix de 5510 fl. [62]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce rare et précieux petit Tableau offre le portrait du greffier Fagel, cité dans Descamps. Ce personnage est représenté à mi-corps ; le mouvement de sa main, l'expréssion de sa figure font présumer qu'il est en train de parler. Ce Morceau a toujours été considéré comme un chef-d'oeuvre dans son genre. (Mieris (François))|Ce rare et précieux petit Tableau offre le portrait du greffier Fagel, cité dans Descamps. Ce personnage est représenté à mi-corps ; le mouvement de sa main, l'expréssion de sa figure font présumer qu'il est en train de parler. Ce Morceau a toujours été considéré comme un chef-d'oeuvre dans son genre.]] réalisée par Mieris (François), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coquille au prix de 1600 fl. [63]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Portrait aussi fin de qualité, représentant un homme ajusté d'un manteau noir brodé, et d'un rabat de dentelle dont on admirera la précieuse exécution. La tête est tournée de trois quarts, coiffée de longs cheveux qui tombent sur ses épaules. (Mieris (François))|Un autre Portrait aussi fin de qualité, représentant un homme ajusté d'un manteau noir brodé, et d'un rabat de dentelle dont on admirera la précieuse exécution. La tête est tournée de trois quarts, coiffée de longs cheveux qui tombent sur ses épaules.]] réalisée par Mieris (François), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Pérignon au prix de 251 fl. [64]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau de la plus grande perfection, et qui pourrait sans contredit rivaliser avec les ouvrages de François Miéris, représentant un intérieur, où sont trois personnages. L'attention se porte sur-tout sur militaire d'une belle figure, assis auprès d'une table, et tenant un vuidercôme garni de liqueur qu'il boit en souriant. Nombre d'accessoires, un tapis, une bouteille placée sur la table, exécutés avec le plus précieux fini, ajoutent encore à l'intérêt de cet excelent Tableau. (Miéris (Guillaume Van))|Un Tableau de la plus grande perfection, et qui pourrait sans contredit rivaliser avec les ouvrages de François Miéris, représentant un intérieur, où sont trois personnages. L'attention se porte sur-tout sur militaire d'une belle figure, assis auprès d'une table, et tenant un vuidercôme garni de liqueur qu'il boit en souriant. Nombre d'accessoires, un tapis, une bouteille placée sur la table, exécutés avec le plus précieux fini, ajoutent encore à l'intérêt de cet excelent Tableau.]] réalisée par Miéris (Guillaume Van), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Bonnemaison au prix de 2501 fl. [65]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche paysage de l'aspect le plus riant, offrant d'un côté des masses d'arbres d'un feuillé léger de formes variées, et éclairées par le soleil. Du côté opposé, une rivière qui serpente et bordée par des montagnes couvertes d'arbres, mène à un riche lointain, embelli par des indications de fabriques ; des montagnes qui terminent le point de vue se joignent à un ciel claire et garni de nuages légers, qui fait ressortir les beautés de ce paysage. Des figures et des troupeaux placés sur un chemin frappé du soleil, que fait valoir la belle demi-teinte du premier plan, ajoutent à l'intérêt de ce Tableau que nous recommandons à l'attention des connaisseurs, comme un Tableau de première classe. (Moucheron (Frédéric))|Un riche paysage de l'aspect le plus riant, offrant d'un côté des masses d'arbres d'un feuillé léger de formes variées, et éclairées par le soleil. Du côté opposé, une rivière qui serpente et bordée par des montagnes couvertes d'arbres, mène à un riche lointain, embelli par des indications de fabriques ; des montagnes qui terminent le point de vue se joignent à un ciel claire et garni de nuages légers, qui fait ressortir les beautés de ce paysage. Des figures et des troupeaux placés sur un chemin frappé du soleil, que fait valoir la belle demi-teinte du premier plan, ajoutent à l'intérêt de ce Tableau que nous recommandons à l'attention des connaisseurs, comme un Tableau de première classe.]] réalisée par Moucheron (Frédéric), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Lafontaine au prix de 5050 fl. [66]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'un appartement Hollandais, on voit une dame assise, et jouant avec un petit chien qu'elle tient sur ses genoux, tandis que sa servante ajuste sa coiffure. Elle est placée près d'une table couverte d'un tapis, d'un miroir et d'autres accessoires. On remarque un jeune garçon qui apporte une tasse d'argent ; et sur un fauteuil placé en avant, un large schal de soie blanche. (Netscher (Gaspard))|Dans l'intérieur d'un appartement Hollandais, on voit une dame assise, et jouant avec un petit chien qu'elle tient sur ses genoux, tandis que sa servante ajuste sa coiffure. Elle est placée près d'une table couverte d'un tapis, d'un miroir et d'autres accessoires. On remarque un jeune garçon qui apporte une tasse d'argent ; et sur un fauteuil placé en avant, un large schal de soie blanche.]] réalisée par Netscher (Gaspard), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Bonnemaison au prix de 901 fl. [67]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur une balustrade en pierre, on voit un groupe formé par différentes fleurs placées dans un vase près duquel est une branche de vigne chargée de grappes de raisin et garnie de ses feuilles. On voit encore un ananas, des pêches, un melon, quelques mures, des groseilles, et nombre d'autres détails. Tableau d'une exécutions extrêmement précieuse. (Os (Jean Van))|Sur une balustrade en pierre, on voit un groupe formé par différentes fleurs placées dans un vase près duquel est une branche de vigne chargée de grappes de raisin et garnie de ses feuilles. On voit encore un ananas, des pêches, un melon, quelques mures, des groseilles, et nombre d'autres détails. Tableau d'une exécutions extrêmement précieuse.]] réalisée par Os (Jean Van), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Huybens au prix de 800 fl. [68]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition de près de vingt figures, connue sous le nom des "joueurs de galet", et provenant autrefois du cabinet Choiseul. En dehors d'un cabaret, à la porte duquel sont placées dans différens mouvemens nombre de figures, dont quelques-unes assies autour d'une table, on voit le jeu de galet qui occupe deux paysans, et un troisième qui est spectateur. En avant et au milieu, on remarque un fumeur assis sur un banc, et deux jeunes enfans. Un jeu de boule, un tronc d'arbre, et divers accessoires, sont dispersés sur le terrein. Derrière les habitations rustiques, qui forment le fond du tableau, sont placés plusieurs arbres qui se détachent d'une manière décidée et harmonieuse sur un ciel clair. Ce Tableau, fin de touche, d'un pinceau suave, d'une parfaite harmonie, est de la meilleure manière du maître. (Ostade (Adrien Van))|Composition de près de vingt figures, connue sous le nom des "joueurs de galet", et provenant autrefois du cabinet Choiseul. En dehors d'un cabaret, à la porte duquel sont placées dans différens mouvemens nombre de figures, dont quelques-unes assies autour d'une table, on voit le jeu de galet qui occupe deux paysans, et un troisième qui est spectateur. En avant et au milieu, on remarque un fumeur assis sur un banc, et deux jeunes enfans. Un jeu de boule, un tronc d'arbre, et divers accessoires, sont dispersés sur le terrein. Derrière les habitations rustiques, qui forment le fond du tableau, sont placés plusieurs arbres qui se détachent d'une manière décidée et harmonieuse sur un ciel clair. Ce Tableau, fin de touche, d'un pinceau suave, d'une parfaite harmonie, est de la meilleure manière du maître.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Bonnemaison au prix de 5450 fl. [69]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur rustique, où sont auprès d'une cheminée, deux hommes assis ; l'un tenant un pot et un verre qu'il présente à un petit enfant qui est à terre auprès de lui ; l'autre tenant des pincettes, et attissant le feu. Auprès d'une croisée, qui fait face à la cheminée, on voit un homme debout, et tenant sa pipe ; cette fenêtre, à travers laquelle on distingue des feuilles de vignes, éclaire d'une manière vive et piquante toute la composition. Nombre d'accessoires rustiques, tels que rouet, paniers, tonneaux, placés çà et là dans la chambre, et exécutés dans une harmonie admirable, enrichissent la composition. Ce tableau est remarquable par la beauté et l'harmonie de la couleur, par le gras de la touche, ainsi que par la lumière qui y est répandue. (Ostade (Adrien Van))|Intérieur rustique, où sont auprès d'une cheminée, deux hommes assis ; l'un tenant un pot et un verre qu'il présente à un petit enfant qui est à terre auprès de lui ; l'autre tenant des pincettes, et attissant le feu. Auprès d'une croisée, qui fait face à la cheminée, on voit un homme debout, et tenant sa pipe ; cette fenêtre, à travers laquelle on distingue des feuilles de vignes, éclaire d'une manière vive et piquante toute la composition. Nombre d'accessoires rustiques, tels que rouet, paniers, tonneaux, placés çà et là dans la chambre, et exécutés dans une harmonie admirable, enrichissent la composition. Ce tableau est remarquable par la beauté et l'harmonie de la couleur, par le gras de la touche, ainsi que par la lumière qui y est répandue.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Lafontaine au prix de 3880 fl. [70]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur une monticule qui se détache sur un ciel clair et vaporeux, on voit un cheval de charrette, blanc, un peu tacheté de noir ; son licou est tenu par un paysan debout, et causant avec son camarade, qui est assis auprès de quelques troncs d'arbres entourés de plantes ; du côté opposé, on aperçoit, un peu dans éloignement, un charretier conduisant sa voiture, et en avant un chien noir ; on remarque au milieu, un chemin qui s'étend en tournant, du premier plan vers la gauche. Il fallait le talent d'Isaac Ostade, pour faire d'une composition aussi simple, un vrai chef-d'oeuvre. Les objets qui sont dans ce tableau, tous à la portée de son talent, sont rendus avec tant de soin, de gout et de richesse de couleur, qu'ils deviennent intéressans. Nous pensons qu'on ne pouvait pousser plus loin, dans un ton clair et brillant, la magie du clair-obscur et de l'effet. (Ostade (Isaac))|Sur une monticule qui se détache sur un ciel clair et vaporeux, on voit un cheval de charrette, blanc, un peu tacheté de noir ; son licou est tenu par un paysan debout, et causant avec son camarade, qui est assis auprès de quelques troncs d'arbres entourés de plantes ; du côté opposé, on aperçoit, un peu dans éloignement, un charretier conduisant sa voiture, et en avant un chien noir ; on remarque au milieu, un chemin qui s'étend en tournant, du premier plan vers la gauche. Il fallait le talent d'Isaac Ostade, pour faire d'une composition aussi simple, un vrai chef-d'oeuvre. Les objets qui sont dans ce tableau, tous à la portée de son talent, sont rendus avec tant de soin, de gout et de richesse de couleur, qu'ils deviennent intéressans. Nous pensons qu'on ne pouvait pousser plus loin, dans un ton clair et brillant, la magie du clair-obscur et de l'effet.]] réalisée par Ostade (Isaac), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coclers au prix de 2000 fl. [71]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un Portrait d'homme vu jusqu'aux genoux : il est dans un ajustement noir. réalisée par Palamèdes, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Perignon au prix de 81 fl. [72]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Des Dunes sabloneuses au bord de la mer, où l'on voit l'arrivée des barques de pêcheurs et nombre de marchands de poissons. Ce Tableau est très-supérieur aux ouvrages ordinaires de ce peintre. réalisée par Poel (Vander), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Vas au prix de 300 fl. [73]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Chef-d'oeuvre, sous le rapport de la lumière. Aucun peintre, mieux que P. Potter, n'a su rendre par le brillant de ses tous et la science de ses oppositions, une prairie de la Hollande éclairée et réchauffée par les rayons du soleil. Dans celle-ci, où il a placé nombre d'animaux dont noux allons rendre compte en détail. On voit au milieu, cinq vaches : une d'elles est traite par une femme habillée d'un casaquin rouge, qui appelle l'oeil sur cette place où est le groupe principal. Sur le devant, on voit une chèvre, un belier, deux moutons ; sur un plan reculé, à droite, une vache et deux moutons ; la gauche est occupée par une chaumière et différens groupes d'arbres ; du côté opposé, sont des fonds à pertre de vue, qui terminent les prairies. Un ciel des plus brillans qui soient sortis du pinceau de ce peintre, éclaire ce précieux ouvrage. La dimension, le nombre d'animaux que nous venons de décrire, prouvent que cette composition est une de ses plus considerables ; en outre, l'exécution en est à-là-fois ferme, brillante, achevée. Les animaux sont dessinés avec cette science que ce peintre avait au plus haut point. La parfaite conservation de ce Tableau et ses qualités le signalent comme un chef-d'oeuvre dans son genre, et qui embellirait les plus belles galeries. (Potter (Paul))|Un Chef-d'oeuvre, sous le rapport de la lumière. Aucun peintre, mieux que P. Potter, n'a su rendre par le brillant de ses tous et la science de ses oppositions, une prairie de la Hollande éclairée et réchauffée par les rayons du soleil. Dans celle-ci, où il a placé nombre d'animaux dont noux allons rendre compte en détail. On voit au milieu, cinq vaches : une d'elles est traite par une femme habillée d'un casaquin rouge, qui appelle l'oeil sur cette place où est le groupe principal. Sur le devant, on voit une chèvre, un belier, deux moutons ; sur un plan reculé, à droite, une vache et deux moutons ; la gauche est occupée par une chaumière et différens groupes d'arbres ; du côté opposé, sont des fonds à pertre de vue, qui terminent les prairies. Un ciel des plus brillans qui soient sortis du pinceau de ce peintre, éclaire ce précieux ouvrage. La dimension, le nombre d'animaux que nous venons de décrire, prouvent que cette composition est une de ses plus considerables ; en outre, l'exécution en est à-là-fois ferme, brillante, achevée. Les animaux sont dessinés avec cette science que ce peintre avait au plus haut point. La parfaite conservation de ce Tableau et ses qualités le signalent comme un chef-d'oeuvre dans son genre, et qui embellirait les plus belles galeries.]] réalisée par Potter (Paul), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coquille au prix de 17230 fl. [74]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage et Marine. La partie gauche du Tableau est occupée par un terrein montueux couvert d'arbres, et où l'on remarque des pâtres et leurs et troupeaux ; du côté opposé, l'on voit une grande étendue d'eau terminée par des montagnes. Un ciel chaud et vaporeux éclaire ce Tableau, od`u l'on admirera le ton doré et vigoureux, la touche fine et spirituelle, et l'effet piquant qui ont toujours fait rechercher les ouvrages de ce peintre. (Pynaker (Adam))|Paysage et Marine. La partie gauche du Tableau est occupée par un terrein montueux couvert d'arbres, et où l'on remarque des pâtres et leurs et troupeaux ; du côté opposé, l'on voit une grande étendue d'eau terminée par des montagnes. Un ciel chaud et vaporeux éclaire ce Tableau, od`u l'on admirera le ton doré et vigoureux, la touche fine et spirituelle, et l'effet piquant qui ont toujours fait rechercher les ouvrages de ce peintre.]] réalisée par Pynaker (Adam), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Hazard au prix de 1260 fl. [75]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Tableau connu sous le nom de la Cuisinière de Rembrandt. Elle est vue presqu'à mi-corps ; sa main, dont elle tient un couteau, est appuyée sur une éspèce de balustrade. Elle porte la tête en avant, de façon que la lumière frappe d'une manière très-vive sur le front, et glisse, en se dégradant, sur le bas de la figure, qui se détache en partie sur un fichu blanc. Elle est habillée d'une casaque rouge, et coiffée d'une espèce de toque de la même couleur. Dans cet ouvrage, le peintre n'a pas le ton un peu jaunâtre que l'on voit souvent dans ses ouvrages ; il a le ton vrai de la nature, cette saillie et cette force d'effet que l'on admire en lui, et qu'il a portées à un si haut dégré. (Rembrandt (Van Ryn))|Le Tableau connu sous le nom de la Cuisinière de Rembrandt. Elle est vue presqu'à mi-corps ; sa main, dont elle tient un couteau, est appuyée sur une éspèce de balustrade. Elle porte la tête en avant, de façon que la lumière frappe d'une manière très-vive sur le front, et glisse, en se dégradant, sur le bas de la figure, qui se détache en partie sur un fichu blanc. Elle est habillée d'une casaque rouge, et coiffée d'une espèce de toque de la même couleur. Dans cet ouvrage, le peintre n'a pas le ton un peu jaunâtre que l'on voit souvent dans ses ouvrages ; il a le ton vrai de la nature, cette saillie et cette force d'effet que l'on admire en lui, et qu'il a portées à un si haut dégré.]] réalisée par Rembrandt (Van Ryn), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Huybens au prix de 1770 fl. [76]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un charmant Paysage, d'une vérité, d'une force d'effet et de couleur réelement admirables. On y voit un canal qui part du premier plan, et se prolonge vers la gauche : il est traversé par un pont, et bordé à droite et à gauche par des prairies et quelques chaumières entourées d'arbrès. On remarque quelques bateliers dans leurs barques, et un charriot sur un chemin à gauche. Le peintre a disposé son principal foyer de lumière sur une chaumière et un bouquet d'arbres au milieu, en plan reculé. Tout le reste du paysage est sacrifié dans une savante demi-teinte. un ciel harmonieux et savamment dégradé, éclaire ce Tableau dont la rareté et la perfection font un objet très-marquant, malgré sa petite dimension. (Rembrandt (Van Ryn))|Un charmant Paysage, d'une vérité, d'une force d'effet et de couleur réelement admirables. On y voit un canal qui part du premier plan, et se prolonge vers la gauche : il est traversé par un pont, et bordé à droite et à gauche par des prairies et quelques chaumières entourées d'arbrès. On remarque quelques bateliers dans leurs barques, et un charriot sur un chemin à gauche. Le peintre a disposé son principal foyer de lumière sur une chaumière et un bouquet d'arbres au milieu, en plan reculé. Tout le reste du paysage est sacrifié dans une savante demi-teinte. un ciel harmonieux et savamment dégradé, éclaire ce Tableau dont la rareté et la perfection font un objet très-marquant, malgré sa petite dimension.]] réalisée par Rembrandt (Van Ryn), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Huybens au prix de 1505 fl. [77]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Des Amours folâtrant dans un paysage : les unes dansent en rond, d'autres forment différens groupes. réalisée par Rottenhamer (Jean), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coclers au prix de 116 fl. [78]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Site des plus pittoresques, offrant à gauche, sur le haut d'une montagne, plusieurs fabriques, dont une partie est frappée par un coup de soleil qui s'étend aussi sur une portion de la montagne et plusieurs arbres, et forme l'effet piquant et lumineux du Tableua. Au bas de cette montagne, une grande partie d'eau vient d'étendre jusqu'au premier plan, où elle tombe en cascade, et se brise en écumant parmi des rochers et des ravins. Des arbres rompus et jetés çà et là, des herbes et des broussailles garnissent encore le premier plan. Parmi plusieurs figures distribuées dans le Tableau, on remarque un pâtre conduisant son troupeau. Des lointains variés se joignent à un ciel couvert en partie de belles masses de nuages, et éclairés d'une manière large et piquante. Aux avantages d'une composition riche, variée, extrêmement pittoresque, cet ouvrage joint celui d'une exécution fine et précieuse, et d'un tone clair et blond répandu dans tout le Tableau, et qui en laisse voir jusqu'aux moindres détails. (Ruisdael (Jacques))|Un Site des plus pittoresques, offrant à gauche, sur le haut d'une montagne, plusieurs fabriques, dont une partie est frappée par un coup de soleil qui s'étend aussi sur une portion de la montagne et plusieurs arbres, et forme l'effet piquant et lumineux du Tableua. Au bas de cette montagne, une grande partie d'eau vient d'étendre jusqu'au premier plan, où elle tombe en cascade, et se brise en écumant parmi des rochers et des ravins. Des arbres rompus et jetés çà et là, des herbes et des broussailles garnissent encore le premier plan. Parmi plusieurs figures distribuées dans le Tableau, on remarque un pâtre conduisant son troupeau. Des lointains variés se joignent à un ciel couvert en partie de belles masses de nuages, et éclairés d'une manière large et piquante. Aux avantages d'une composition riche, variée, extrêmement pittoresque, cet ouvrage joint celui d'une exécution fine et précieuse, et d'un tone clair et blond répandu dans tout le Tableau, et qui en laisse voir jusqu'aux moindres détails.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coclers au prix de 3520 fl. [79]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'une Forêt traversée par une rivière qui vient tomber en cascade au premier plan. On voit au bord, un tronc d'arbre renversé ; dans toute l'étendue du second plan, des arbres de forme pittoresque se détachent sur un ciel frait et brillant. On remarque plusieurs bucherons dont quelques-uns allument un feu dont la fumée passe au travers des arbres. Dans ce Tableau, il semble que Ruisdaël ait été inspiré par le génie de Salvator-Rosa. Le beau feuillé, la touche brillante, et les effets de lumière que l'on y remarque, nous le font considérer comme un des beaux ouvrages de ce maître. (Ruisdael (Jacques))|La Vue d'une Forêt traversée par une rivière qui vient tomber en cascade au premier plan. On voit au bord, un tronc d'arbre renversé ; dans toute l'étendue du second plan, des arbres de forme pittoresque se détachent sur un ciel frait et brillant. On remarque plusieurs bucherons dont quelques-uns allument un feu dont la fumée passe au travers des arbres. Dans ce Tableau, il semble que Ruisdaël ait été inspiré par le génie de Salvator-Rosa. Le beau feuillé, la touche brillante, et les effets de lumière que l'on y remarque, nous le font considérer comme un des beaux ouvrages de ce maître.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Huybens au prix de 3055 fl. [80]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans une vaste Plaine, entrecoupée de pièces de terre, on voit, sur le penchant d'une monticule, un champ de blé frappé par le soleil, et d'un éclat extraordinaire. Les devants du Tableau sont occupés par un chemin creux, où l'on voit s'acheminer un voyageur suivi de son chien, et par des broussailles du plus riche détail. Le ciel, d'un ton frais et légèrement nuagé, donne un aspect brillant à ce Tableau, qui produit l'illusion de la nature. Cette production, l'une des plus parfaites de J. Ruysdaël, est connue sous le nom du "champ de blé". (Ruisdael (Jacques))|Dans une vaste Plaine, entrecoupée de pièces de terre, on voit, sur le penchant d'une monticule, un champ de blé frappé par le soleil, et d'un éclat extraordinaire. Les devants du Tableau sont occupés par un chemin creux, où l'on voit s'acheminer un voyageur suivi de son chien, et par des broussailles du plus riche détail. Le ciel, d'un ton frais et légèrement nuagé, donne un aspect brillant à ce Tableau, qui produit l'illusion de la nature. Cette production, l'une des plus parfaites de J. Ruysdaël, est connue sous le nom du "champ de blé".]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Paillet au prix de 2399.95 fl. [81]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vue des Environs d'Harlem. Le peintre, enprenant un point de vue élevé, a pu, dans un petit espace, représenter une immense étendue de pays. Cette plaine est couverte, sur tous les plans, de bois, de villages, de moulins et de clochers, au milieu desquelles s'élève la cathédrale d'Harlem. Un ciel de la plus grande perfection, varié dans les formes et les effets de ses nuages, couronne ce Tableau. Un coup de soleil habillement ménagé sur des portions de terrein sablonneux et blanchâtre, réveille l'attention d'une manière agréable. En avant, sur un chemin, on voit deux voitures, dont un carrosse suivi d'un cavalier ; des chasseurs, leurs chiens, et d'autres petites figures de la meilleure touche d'Adrien Vandevelde. (Ruisdael (Jacques))|Une Vue des Environs d'Harlem. Le peintre, enprenant un point de vue élevé, a pu, dans un petit espace, représenter une immense étendue de pays. Cette plaine est couverte, sur tous les plans, de bois, de villages, de moulins et de clochers, au milieu desquelles s'élève la cathédrale d'Harlem. Un ciel de la plus grande perfection, varié dans les formes et les effets de ses nuages, couronne ce Tableau. Un coup de soleil habillement ménagé sur des portions de terrein sablonneux et blanchâtre, réveille l'attention d'une manière agréable. En avant, sur un chemin, on voit deux voitures, dont un carrosse suivi d'un cavalier ; des chasseurs, leurs chiens, et d'autres petites figures de la meilleure touche d'Adrien Vandevelde.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Delahante au prix de 2600 fl. [82]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le premier aspect de ce Tableau offre une montagne couverte d'arbres, en avant de laquelle est une prairie traversée par un ruisseau qui tombe en cascade sur le devant ; sur la pente de cette montagne, on aperçoit un monastère isolé, et dans le haut, un moulin. On remarque, à cette place, un coup de soleil ménagé avec art. Un pâtre assis et gardant son troupeau, est placé dans le milieu de la prairie ; et vers la droite, on voit un arbre qui se détache sur un ciel vif et piquant. Ce précieux échantillon mérite aussi l'attention des amateurs. (Ruisdael (Jacques))|Le premier aspect de ce Tableau offre une montagne couverte d'arbres, en avant de laquelle est une prairie traversée par un ruisseau qui tombe en cascade sur le devant ; sur la pente de cette montagne, on aperçoit un monastère isolé, et dans le haut, un moulin. On remarque, à cette place, un coup de soleil ménagé avec art. Un pâtre assis et gardant son troupeau, est placé dans le milieu de la prairie ; et vers la droite, on voit un arbre qui se détache sur un ciel vif et piquant. Ce précieux échantillon mérite aussi l'attention des amateurs.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Huybens au prix de 1200 fl. [83]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une des Compositions les plus capitales de ce peintre. Dans l'intérieur d'une chambre hollandaise, deux personnages sont assis auprès d'une table : l'un tient sa pipe d'une main, et de l'autre un pot à bière ; sa tête est tournée vers le spectateur ; l'autre joue du violon ; une jeune fille, placée debout, et à gauche, l'écoute en souriant. Une lumière très-vive éclaire principalement ce côté du Tableau qui est enrichi par nombre d'accessoires. En second plan, c'est une cheminée gothique, sur laquelle sont une pipe, un chandelier, un flacon et d'autres détails. En avant, un tonneau sur lequel est une botte de carottes et un morceau de tapisserie ; dans le fond, une porte entrouverte laisse voir trois jeunes enfans qui écoutent et regardent avec attention. Sur la table qui est couverte d'un tapis de laine rayée, on voit un jeu de cartes, une pipe, des dez, un verre, et d'autres détails. Le peintre excellait dans la manière finie et vraie de rendre ces détails qu'il a répandus avec profusion dans ce Tableau, et qui y donnent beaucoup d'intérêt. Vers la droite, le fond est dans une belle demi-teinte tranquille. Cet élève de Gérard-Douw a une exécution encore plus finie et plus soignée que celle de son maître ; ses ouvrages sont presque sans prix et de toute rareté. (Slingeland (Pierre Van))|Une des Compositions les plus capitales de ce peintre. Dans l'intérieur d'une chambre hollandaise, deux personnages sont assis auprès d'une table : l'un tient sa pipe d'une main, et de l'autre un pot à bière ; sa tête est tournée vers le spectateur ; l'autre joue du violon ; une jeune fille, placée debout, et à gauche, l'écoute en souriant. Une lumière très-vive éclaire principalement ce côté du Tableau qui est enrichi par nombre d'accessoires. En second plan, c'est une cheminée gothique, sur laquelle sont une pipe, un chandelier, un flacon et d'autres détails. En avant, un tonneau sur lequel est une botte de carottes et un morceau de tapisserie ; dans le fond, une porte entrouverte laisse voir trois jeunes enfans qui écoutent et regardent avec attention. Sur la table qui est couverte d'un tapis de laine rayée, on voit un jeu de cartes, une pipe, des dez, un verre, et d'autres détails. Le peintre excellait dans la manière finie et vraie de rendre ces détails qu'il a répandus avec profusion dans ce Tableau, et qui y donnent beaucoup d'intérêt. Vers la droite, le fond est dans une belle demi-teinte tranquille. Cet élève de Gérard-Douw a une exécution encore plus finie et plus soignée que celle de son maître ; ses ouvrages sont presque sans prix et de toute rareté.]] réalisée par Slingeland (Pierre Van), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coquille au prix de 6300 fl. [84]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Morceau de toute perfection dans son genre, et d'une conservation parfaite, représentant une femme hollandaise assise, occupée à faire de la dentelle aux fuseaux : elle est coiffée d'une toque noire, habillée d'un casaquin grisâtre foncé, d'un jupon rouge, en partie couvert d'un tablier. Sa physionomie exprime parfaitement l'attention. Les mains sont d'une grande vérité de fini et de mouvement. Cette figure se détache sur un fond de muraille, où est acrochée une carte de géographie. Une table couverte d'une étoffe verte et d'un petit vase garni de fleurs, et d'autres accessoires ajoutent à l'intérêt de la composition. Ce précieux Tableau a de tout temps attiré l'attention des connaisseurs, et figura long-temps dans les plus riches cabinets de la Hollande. (Slingeland (Pierre Van))|Morceau de toute perfection dans son genre, et d'une conservation parfaite, représentant une femme hollandaise assise, occupée à faire de la dentelle aux fuseaux : elle est coiffée d'une toque noire, habillée d'un casaquin grisâtre foncé, d'un jupon rouge, en partie couvert d'un tablier. Sa physionomie exprime parfaitement l'attention. Les mains sont d'une grande vérité de fini et de mouvement. Cette figure se détache sur un fond de muraille, où est acrochée une carte de géographie. Une table couverte d'une étoffe verte et d'un petit vase garni de fleurs, et d'autres accessoires ajoutent à l'intérêt de la composition. Ce précieux Tableau a de tout temps attiré l'attention des connaisseurs, et figura long-temps dans les plus riches cabinets de la Hollande.]] réalisée par Slingeland (Pierre Van), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coclers au prix de 990 fl. [85]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau admirable par le fini, la fermeté du pinceau, et le brillant de la couleur : il représente, comme Sujet principal, un médecin tâtant le pouls à une jeune dame hollandaise, et communiquant l'état de sa santé à une femme âgée qui semble être la mère de cette jeune femme que l'on voit assise et la tête appuyée sur une de ses mains : elle est habillée d'un jupon de taffetas, et d'un manteau de lit violâtre bordé d'hermine : elle est coiffée d'un bandeau et d'un fichu blan noué sous le menton. La mère tient d'une main une fiole, et de l'autre un panier : elle paraît fort attentive à ce que lui dit le médecin. Celui-ci est coiffé d'un large chapeau, et ajusté d'une manière pittoresque. A gauche, sur le devant, un enfant assis par terre, s'amuse à faire avec des jongs un arc et des flèches. Du côté opposé au même plan, un chien barbet est couché sur un coussin. Une chaise couverte d'étoffe rouge forme un accessoire brillant qui réunit la lumière sur le groupe principal. Le fond offre une muraille d'un ton clair et harmonieux, couvert de quelques Tableaux et d'une horloge. On voit encore un lit fermé, une table couverte d'une riche tapisserie, et d'autres accessoires. Du côté opposé, une porte où l'on monte quelques marches, laisse voir un vieillard assis dans un large fauteuil, occupé à écrier, et éclairé par une fenêtre, de laquelle on aperçoit la campagne. Ce Tableau est de toute perfection, et l'un des plus beaux et des plus importans qui se soient présentés en vente depuis long-temps. (Steen (Jean))|Un Tableau admirable par le fini, la fermeté du pinceau, et le brillant de la couleur : il représente, comme Sujet principal, un médecin tâtant le pouls à une jeune dame hollandaise, et communiquant l'état de sa santé à une femme âgée qui semble être la mère de cette jeune femme que l'on voit assise et la tête appuyée sur une de ses mains : elle est habillée d'un jupon de taffetas, et d'un manteau de lit violâtre bordé d'hermine : elle est coiffée d'un bandeau et d'un fichu blan noué sous le menton. La mère tient d'une main une fiole, et de l'autre un panier : elle paraît fort attentive à ce que lui dit le médecin. Celui-ci est coiffé d'un large chapeau, et ajusté d'une manière pittoresque. A gauche, sur le devant, un enfant assis par terre, s'amuse à faire avec des jongs un arc et des flèches. Du côté opposé au même plan, un chien barbet est couché sur un coussin. Une chaise couverte d'étoffe rouge forme un accessoire brillant qui réunit la lumière sur le groupe principal. Le fond offre une muraille d'un ton clair et harmonieux, couvert de quelques Tableaux et d'une horloge. On voit encore un lit fermé, une table couverte d'une riche tapisserie, et d'autres accessoires. Du côté opposé, une porte où l'on monte quelques marches, laisse voir un vieillard assis dans un large fauteuil, occupé à écrier, et éclairé par une fenêtre, de laquelle on aperçoit la campagne. Ce Tableau est de toute perfection, et l'un des plus beaux et des plus importans qui se soient présentés en vente depuis long-temps.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Bonnemaison au prix de 11550 fl. [86]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau, d'un rare mérite, représente devant un hameau une fête joyeuse de paysans. On voit un grand nombre dont quelques-uns sont à table ; d'autres s'amusent à danser au son des instrumens de deux ménétriers, dont l'un est un vieux joueur de vieille, l'autre un enfant jouant du triangle. Tous ces paysans sont dans des mouvemens naturels, et dans des actions qui représentent parfaitement le désordre de ces espèces de fêtes. Le devant est garni des accessoires que Teniers rendait dans la perfection, comme un tonneau, un balai, et d'autres détails. Un pavillon flotte à la fenêtre de la maison ; une vue champêtre et agréable s'étend au loin vers un village. Un ciel brillant couronne ce Tableau, où le peintre a réuni tout ce qui caractérise son talent, la richesse des épisodes, la finesse de la touche, l'harmonie de la couleur, enfin, ce faire spirituel que l'on retrouve jusque dans ses moindres détails. (Teniers le jeune (David))|Ce Tableau, d'un rare mérite, représente devant un hameau une fête joyeuse de paysans. On voit un grand nombre dont quelques-uns sont à table ; d'autres s'amusent à danser au son des instrumens de deux ménétriers, dont l'un est un vieux joueur de vieille, l'autre un enfant jouant du triangle. Tous ces paysans sont dans des mouvemens naturels, et dans des actions qui représentent parfaitement le désordre de ces espèces de fêtes. Le devant est garni des accessoires que Teniers rendait dans la perfection, comme un tonneau, un balai, et d'autres détails. Un pavillon flotte à la fenêtre de la maison ; une vue champêtre et agréable s'étend au loin vers un village. Un ciel brillant couronne ce Tableau, où le peintre a réuni tout ce qui caractérise son talent, la richesse des épisodes, la finesse de la touche, l'harmonie de la couleur, enfin, ce faire spirituel que l'on retrouve jusque dans ses moindres détails.]] réalisée par Teniers le jeune (David), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coquille au prix de 7100 fl. [87]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau de ce ton clair et argentin si recherché des amateurs ; il représente, dans un intérieur de tabagie, deux hommes jouant aux cartes sur une planche posée sur un tonneau ; auprès d'eux, sont trois spectateurs, dont deux debout ; plus loin, près d'une cheminée, sont deux paysans, dont un vu par le dos, est endormi. Ce Tableau a toujours été remarqué par la finesse de la touche, la vérité des expressions. Nous pensons qu'on ne peu rien rencontrer de ce maître de plus parfait pour l'exécution. (Teniers le jeune (David))|Un Tableau de ce ton clair et argentin si recherché des amateurs ; il représente, dans un intérieur de tabagie, deux hommes jouant aux cartes sur une planche posée sur un tonneau ; auprès d'eux, sont trois spectateurs, dont deux debout ; plus loin, près d'une cheminée, sont deux paysans, dont un vu par le dos, est endormi. Ce Tableau a toujours été remarqué par la finesse de la touche, la vérité des expressions. Nous pensons qu'on ne peu rien rencontrer de ce maître de plus parfait pour l'exécution.]] réalisée par Teniers le jeune (David), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Whyte au prix de 6510 fl. [88]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un charmant petit Tableau représentant près de quelques chaumières une fête de village. On remarque d'abord un homme et une femme dansant au son de la musette d'un vieux ménétrier montd'e sur un tonneau, et accompagné d'un joueur de violon ; près d'eux, sur un petit banc, un homme et une femme sont interrompus dans leur conversation par un autre qui vient les écouter. Le fond, de ce côté, est occupé par une longue table où sont réunis différens personnages. Sur le premier plan, à gauche, on voit un groupe de quatre hommes, dont un tient encore le pot d`a bière, et cause avec les trois autres ; et du côté opposé une femme réveillant son mari. Nombre d'accessoires ornent ce joli Tableau qui est enrichi par un fond de paysage. Il est peint dans un ton clair et argentin, et d'une excellente qualité. (Teniers le jeune (David))|Un charmant petit Tableau représentant près de quelques chaumières une fête de village. On remarque d'abord un homme et une femme dansant au son de la musette d'un vieux ménétrier montd'e sur un tonneau, et accompagné d'un joueur de violon ; près d'eux, sur un petit banc, un homme et une femme sont interrompus dans leur conversation par un autre qui vient les écouter. Le fond, de ce côté, est occupé par une longue table où sont réunis différens personnages. Sur le premier plan, à gauche, on voit un groupe de quatre hommes, dont un tient encore le pot d`a bière, et cause avec les trois autres ; et du côté opposé une femme réveillant son mari. Nombre d'accessoires ornent ce joli Tableau qui est enrichi par un fond de paysage. Il est peint dans un ton clair et argentin, et d'une excellente qualité.]] réalisée par Teniers le jeune (David), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Bonnemaison au prix de 5550 fl. [89]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau du plus beau faire, réprésentant un intérieur où l'on voit six personnages dans différentes attitudes ; un d'eux assis auprès d'une escabelle, tenant une pipe et un pot de bière, occupe tout le milieu du premier plan ; il est coiffé d'une toque rouge, et ajusté d'une veste bleue. Plus loin, vers la droite, on remarque près d'une cheminée, deux joueurs de cartes assis sur des tonneaux ; et auprès d'eux, des paysans occupés à les regarder. Ce précieux Tableau est enrichi d'accessoires, où le peintre a déployé la facilité et la finesse de son pinceau. (Teniers le jeune (David))|Un Tableau du plus beau faire, réprésentant un intérieur où l'on voit six personnages dans différentes attitudes ; un d'eux assis auprès d'une escabelle, tenant une pipe et un pot de bière, occupe tout le milieu du premier plan ; il est coiffé d'une toque rouge, et ajusté d'une veste bleue. Plus loin, vers la droite, on remarque près d'une cheminée, deux joueurs de cartes assis sur des tonneaux ; et auprès d'eux, des paysans occupés à les regarder. Ce précieux Tableau est enrichi d'accessoires, où le peintre a déployé la facilité et la finesse de son pinceau.]] réalisée par Teniers le jeune (David), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coclers au prix de 2500 fl. [90]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune dame hollandaise debout devant son miroir, et dans l'intérieur de sa chambre à coucher : elle est occupée à ajuster son corset jaune, liseré de noir : elle est vêtue d'une jupe rose, bordée dans le bas d'une jeune broderie en or. Derrière elle, est une jeune suivante tenant une aiguièree. En avant, on remarque une chaise garnie en velours cramoisi, et qui se détache sur une table de toilette, couverte d'un tapis et de divers accessoires ; et dans le fond, un lit dont les rideaux sont fermés. Le choix des tons est clair et brillant, les carnations sont d'une vérité et d'une finesse admirables, et le pinceau est de cette délicatesse qui fait rechercher les rares productions de ce maître. (Terburg (Gérard))|Une jeune dame hollandaise debout devant son miroir, et dans l'intérieur de sa chambre à coucher : elle est occupée à ajuster son corset jaune, liseré de noir : elle est vêtue d'une jupe rose, bordée dans le bas d'une jeune broderie en or. Derrière elle, est une jeune suivante tenant une aiguièree. En avant, on remarque une chaise garnie en velours cramoisi, et qui se détache sur une table de toilette, couverte d'un tapis et de divers accessoires ; et dans le fond, un lit dont les rideaux sont fermés. Le choix des tons est clair et brillant, les carnations sont d'une vérité et d'une finesse admirables, et le pinceau est de cette délicatesse qui fait rechercher les rares productions de ce maître.]] réalisée par Terburg (Gérard), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Vas au prix de 2450 fl. [91]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage montagneux, garni d'arbres sur ses différens plans, on voit en avant et au bord d'un ruisseau, une belle vache rougeâtre se reflétant dans l'eau ; à côté d'elle, deux moutons et un belier ; plus vers la gauche, une vache grise, marquée de taches blanches, couchée à côté d'un belier, d'un mouton, et d'une chèvre. Sur une hauteur, un peu plus loin, un jeune pâtre et une bergère sont assis et causent ensemble. Un beau ciel, plein d'harmonie et bien nuagé, éclaire ce Tableau que nous présentons comme un des plus parfaits de ce peintre inimitable par le précieux de son pinceau, son dessin exact, et sa couleur agréable. Celui-ci a, en outre, l'avantage d'une conservation parfaite. (Velde (Adrien Vande))|Dans un paysage montagneux, garni d'arbres sur ses différens plans, on voit en avant et au bord d'un ruisseau, une belle vache rougeâtre se reflétant dans l'eau ; à côté d'elle, deux moutons et un belier ; plus vers la gauche, une vache grise, marquée de taches blanches, couchée à côté d'un belier, d'un mouton, et d'une chèvre. Sur une hauteur, un peu plus loin, un jeune pâtre et une bergère sont assis et causent ensemble. Un beau ciel, plein d'harmonie et bien nuagé, éclaire ce Tableau que nous présentons comme un des plus parfaits de ce peintre inimitable par le précieux de son pinceau, son dessin exact, et sa couleur agréable. Celui-ci a, en outre, l'avantage d'une conservation parfaite.]] réalisée par Velde (Adrien Vande), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coquille au prix de 5000 fl. [92]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une des plus riches Compositions de ce peintre, offrant la pleine-mer couverte d'une flotte considérable, où l'on compte près de quarante bâtimens et barques de toutes espèces détaillées jusque vers l'horison. Toutes les qualités que l'on peu désirer dans ce genre de peinture sont réunies dans cet ouvrage. La Composition est d'une richesse extraordinaire, sans la moindre confusion ; la couleur est brillante et dorée ; le ciel est parfaitement nuagé, et reflète une lumière large et admirable. l'eau est rendue avec tous les détails et les reflets que permettait la représentation d'un tempss calme. Les bâtimens sont garnis de figures touchés avec esprit ; les cordages sont filés avec une fermeté inconcevable et sans dureté ; les voiles sont adroitement variées de ton, et d'une harmonie parfaite entre elles. En un mot, c'est un chef-d'oeuvre de ce peintre inimitable, qui est classé au premier rang parmi les peintres hollandais. (Velde (Guillaume Vande))|Une des plus riches Compositions de ce peintre, offrant la pleine-mer couverte d'une flotte considérable, où l'on compte près de quarante bâtimens et barques de toutes espèces détaillées jusque vers l'horison. Toutes les qualités que l'on peu désirer dans ce genre de peinture sont réunies dans cet ouvrage. La Composition est d'une richesse extraordinaire, sans la moindre confusion ; la couleur est brillante et dorée ; le ciel est parfaitement nuagé, et reflète une lumière large et admirable. l'eau est rendue avec tous les détails et les reflets que permettait la représentation d'un tempss calme. Les bâtimens sont garnis de figures touchés avec esprit ; les cordages sont filés avec une fermeté inconcevable et sans dureté ; les voiles sont adroitement variées de ton, et d'une harmonie parfaite entre elles. En un mot, c'est un chef-d'oeuvre de ce peintre inimitable, qui est classé au premier rang parmi les peintres hollandais.]] réalisée par Velde (Guillaume Vande), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coquille au prix de 9000 fl. [93]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Marine par un temps calme : morceau de toute perfection, offrant une grande étendue d'eau couverte de plusieurs bâtimens et barques. En avant, on remarque des matelots et pêcheurs. Ce précieux échantillon réunit aussi toutes les qualités que l'on peu désirer dans les ouvrages de ce maître ; et malgré sa petite dimention, il mérite l'attention des connaisseurs. (Velde (Guillaume Vande))|Une Marine par un temps calme : morceau de toute perfection, offrant une grande étendue d'eau couverte de plusieurs bâtimens et barques. En avant, on remarque des matelots et pêcheurs. Ce précieux échantillon réunit aussi toutes les qualités que l'on peu désirer dans les ouvrages de ce maître ; et malgré sa petite dimention, il mérite l'attention des connaisseurs.]] réalisée par Velde (Guillaume Vande), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coclers au prix de 950 fl. [94]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau capital et de la plus riche ordonance, représentant un campement d'armée. Le peintre y a placé au premier plan quatre beaux chevaux de diverses couleurs et dans des allures différentes : sur l'un, on voit un trompette dans un riche ajustement ; sur l'autre, une jeune dame qui s'entretient avec un officier. On en admirera sur-tout un blanc accidenté de taches rousseâtres, à tous crins, et richement caparaçonné, qu'un militaire s'apprête à monter. Une jeune vivandière et un cavalier achèvent les groupes du premier plan. On voit au second, un porte-drapeau et quatre soldats occupés à jouer aux dés sur un tambour ; plus loin, deux autres assis et jouant aux cartes. Tout-à-fait à la droite du spectateur, un fumeur et quelques vivandières sont groupés autour d'un feu de bivouac. Les fonds sont enrichis par tous les détails d'un camp, nombre de petites figures spirituellement touchées, et des indications des villes et de rivières. Du côté opposé, une tente de vivandières surmontée d'un drapeau, se détache sur un beau ciel heureusement nuagé. Il est bien rare de rencontrer un aussi beau Tableau de ce maître, et sur-tout dans ce genre de composition où il a excellé. Les différens costumes de militaires, les mouvemens variés des chevaux, les scènes qui se passent dans un camp offraient un champ vaste à son imagination, et le mettaient à même de faire briller la facilité et la délicatesse de son pinceau. Aussi, de tout temps, a-t-on recherché avec empressement ce genre de Tableaux parmi ceux de cet habile peintre. (Wouwermans (Philippe))|Un Tableau capital et de la plus riche ordonance, représentant un campement d'armée. Le peintre y a placé au premier plan quatre beaux chevaux de diverses couleurs et dans des allures différentes : sur l'un, on voit un trompette dans un riche ajustement ; sur l'autre, une jeune dame qui s'entretient avec un officier. On en admirera sur-tout un blanc accidenté de taches rousseâtres, à tous crins, et richement caparaçonné, qu'un militaire s'apprête à monter. Une jeune vivandière et un cavalier achèvent les groupes du premier plan. On voit au second, un porte-drapeau et quatre soldats occupés à jouer aux dés sur un tambour ; plus loin, deux autres assis et jouant aux cartes. Tout-à-fait à la droite du spectateur, un fumeur et quelques vivandières sont groupés autour d'un feu de bivouac. Les fonds sont enrichis par tous les détails d'un camp, nombre de petites figures spirituellement touchées, et des indications des villes et de rivières. Du côté opposé, une tente de vivandières surmontée d'un drapeau, se détache sur un beau ciel heureusement nuagé. Il est bien rare de rencontrer un aussi beau Tableau de ce maître, et sur-tout dans ce genre de composition où il a excellé. Les différens costumes de militaires, les mouvemens variés des chevaux, les scènes qui se passent dans un camp offraient un champ vaste à son imagination, et le mettaient à même de faire briller la facilité et la délicatesse de son pinceau. Aussi, de tout temps, a-t-on recherché avec empressement ce genre de Tableaux parmi ceux de cet habile peintre.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Whyte peintre Anglais au prix de 9400 fl. [95]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Composition remarcable par la variétd'e des lignes et la disposition des plans, offrant trois parties parfaitement distinctes : au milieu, un rivage où l'on débarque des marchandises ; à gauche, la mer qui occupe toute cette partie jusqu'à l'horison, et vers la droite, sur un plan reculé, une hauteur où l'on remarque des soldats groupés devant une guérite qui domine la pleine mer ; à côté, un âne chargé des sacs, et deux hommes occupés à les monter dans une maison qui termine la composition de ce côté. Le peintre a placé dans la partie du milieu plusieurs chevaux, parmi lesquels on admire sur-tout un cheval blanc d'une exécution parfaite, tant par le charme du pinceau, que par la finesse et la transparence de la couleur ; tout-à-fait à la gauche, on voit, auprès du rivage, une barque à voiles, d'où l'on descend des ballots que plusieurs ouvriers chargent sur leurs chevaux et transportent sur un traîneaux, de ballots et d'autres détails peints dans un ton vigoureux qui repousse les autres plans. Un ciel brillant et garni de nuages légers éclaire ce Tableau, l'un des ouvrages les plus parfaits de Philippe Wouwermans. L'oei le plus sévère n'y trouvera aucune partie faible. La marine et les ciels sont d'un ton suave et argentin ; les terrains sont enrichis de tous les accessoires qui peuvent y donner de l'intérêt, et les figures ne laissent rien à désirer, tant sous le rapport de l'exécution, que par la variété et la justesse des mouvemens. (Wouwermans (Philippe))|Une Composition remarcable par la variétd'e des lignes et la disposition des plans, offrant trois parties parfaitement distinctes : au milieu, un rivage où l'on débarque des marchandises ; à gauche, la mer qui occupe toute cette partie jusqu'à l'horison, et vers la droite, sur un plan reculé, une hauteur où l'on remarque des soldats groupés devant une guérite qui domine la pleine mer ; à côté, un âne chargé des sacs, et deux hommes occupés à les monter dans une maison qui termine la composition de ce côté. Le peintre a placé dans la partie du milieu plusieurs chevaux, parmi lesquels on admire sur-tout un cheval blanc d'une exécution parfaite, tant par le charme du pinceau, que par la finesse et la transparence de la couleur ; tout-à-fait à la gauche, on voit, auprès du rivage, une barque à voiles, d'où l'on descend des ballots que plusieurs ouvriers chargent sur leurs chevaux et transportent sur un traîneaux, de ballots et d'autres détails peints dans un ton vigoureux qui repousse les autres plans. Un ciel brillant et garni de nuages légers éclaire ce Tableau, l'un des ouvrages les plus parfaits de Philippe Wouwermans. L'oei le plus sévère n'y trouvera aucune partie faible. La marine et les ciels sont d'un ton suave et argentin ; les terrains sont enrichis de tous les accessoires qui peuvent y donner de l'intérêt, et les figures ne laissent rien à désirer, tant sous le rapport de l'exécution, que par la variété et la justesse des mouvemens.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Delahante au prix de 11600 fl. [96]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'une grande étendue ; l'on y remarque sur-tout le premier plan, et en demiteinte, nombre d'objets ; dans le milieu, une dame à cheval, accompagnée d'un cavalier ; sur la gauche, un mendiant qui vient à eux ; plus loin, une femme tenant un enfant et assise contre une haie. A la gauche de plusieurs arbres qui se détachent sur le ciel, et au bas d'une monticule, sont plusieurs bâtimens et un cabaret, où l'on aperçoit des cavaliers ; sur un pont de bois, on voit un homme qui se dirige vers un champ frappé d'un rayon de soleil. Des montagnes terminent ce Tableau qui est d'un effet piquant, d'une exécution parfaite, et qui prouve la variété surprenante du talent de son auteur. Il serait difficile de donner la préférence à l'un de ces deux paysages : ils sont tous deux du plus grand mérite, parfaitement conservés, et de la plus excellente qualité du maître. (Wouwermans (Philippe))|Un Paysage d'une grande étendue ; l'on y remarque sur-tout le premier plan, et en demiteinte, nombre d'objets ; dans le milieu, une dame à cheval, accompagnée d'un cavalier ; sur la gauche, un mendiant qui vient à eux ; plus loin, une femme tenant un enfant et assise contre une haie. A la gauche de plusieurs arbres qui se détachent sur le ciel, et au bas d'une monticule, sont plusieurs bâtimens et un cabaret, où l'on aperçoit des cavaliers ; sur un pont de bois, on voit un homme qui se dirige vers un champ frappé d'un rayon de soleil. Des montagnes terminent ce Tableau qui est d'un effet piquant, d'une exécution parfaite, et qui prouve la variété surprenante du talent de son auteur. Il serait difficile de donner la préférence à l'un de ces deux paysages : ils sont tous deux du plus grand mérite, parfaitement conservés, et de la plus excellente qualité du maître.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Perignon au prix de 2610 fl. [97]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau du même genre que le précédent, offrant un riche campagne ; à droite, l'on voit auprès d'un pont, un cavalier descendu de son cheval, et accompagné de deux chiens, dont un va boire à un terrent qui occupe le premier plan ; de l'autre côté du pont, on remarque un voyageur suivi de son chien, et un paysan à cheval et en avant d'un champ de blé. Derrière quelques arbres qui s'élèvent auprès d'une haie, l'on voit, sur la droite, de vastes lointains ; du côté opposé, une ferme qui se détache sur des montagnes, et un pâtre conduisant un troupeau de moutons. Un ciel lumineux et bien nuagé concourt à l'effet piquant de ce Tableau. Il serait difficile de donner la préférence à l'un de ces deux paysages : ils sont tous deux du plus grand mérite, parfaitement conservés, et de la plus excellente qualité du maître. (Wouwermans (Philippe))|Un Tableau du même genre que le précédent, offrant un riche campagne ; à droite, l'on voit auprès d'un pont, un cavalier descendu de son cheval, et accompagné de deux chiens, dont un va boire à un terrent qui occupe le premier plan ; de l'autre côté du pont, on remarque un voyageur suivi de son chien, et un paysan à cheval et en avant d'un champ de blé. Derrière quelques arbres qui s'élèvent auprès d'une haie, l'on voit, sur la droite, de vastes lointains ; du côté opposé, une ferme qui se détache sur des montagnes, et un pâtre conduisant un troupeau de moutons. Un ciel lumineux et bien nuagé concourt à l'effet piquant de ce Tableau. Il serait difficile de donner la préférence à l'un de ces deux paysages : ils sont tous deux du plus grand mérite, parfaitement conservés, et de la plus excellente qualité du maître.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Laneuville au prix de 2901 fl. [98]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Précieux échantillon, offrant dans un pays plat et d'une vaste étendue, trois cavaliers qui prennent le divertissement de la chasse au faucon. Leurs chevaux, dans différens tons, et variés de mouvement, ont donné à l'artiste occasion de développer son talent. On remarque aussi des valets-de-chasse et des chiens. Ce Tableau est encore d'une excelente qualité. (Wouwermans (Philippe))|Précieux échantillon, offrant dans un pays plat et d'une vaste étendue, trois cavaliers qui prennent le divertissement de la chasse au faucon. Leurs chevaux, dans différens tons, et variés de mouvement, ont donné à l'artiste occasion de développer son talent. On remarque aussi des valets-de-chasse et des chiens. Ce Tableau est encore d'une excelente qualité.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Laneuville au prix de 1301 fl. [99]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau très-brillant de ton, d'exécution et d'effet : il offre un vaste point de vue de paysage ; à gauche, sur une monticule sabloneuse, garnie d'arbres, de plantes, de haies et de broussailles, on admire plusieurs figures de la main de Lingelbak, d'une touche aussi parfaite que celle de Vandevelde. Le côté opposé est occupé par des fonds de montagnes et quelques petites figures. En avant, à gauche, on remarque un arbre presqu'entièrement dépouillé de ses branches. Un ciel des plus brillans, et bien nuagé, éclaire ce Tableau, un des chefs-d'oeuvre de ce peintre, et où il semble avoir épuisé toutes les ressources de sa palette pour faire un Tableau extraordinaire. (Wynants (Jean))|Un Tableau très-brillant de ton, d'exécution et d'effet : il offre un vaste point de vue de paysage ; à gauche, sur une monticule sabloneuse, garnie d'arbres, de plantes, de haies et de broussailles, on admire plusieurs figures de la main de Lingelbak, d'une touche aussi parfaite que celle de Vandevelde. Le côté opposé est occupé par des fonds de montagnes et quelques petites figures. En avant, à gauche, on remarque un arbre presqu'entièrement dépouillé de ses branches. Un ciel des plus brillans, et bien nuagé, éclaire ce Tableau, un des chefs-d'oeuvre de ce peintre, et où il semble avoir épuisé toutes les ressources de sa palette pour faire un Tableau extraordinaire.]] réalisée par Wynants (Jean), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Delahante au prix de 6100 fl. [100]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vue de Bruyères, dans laquelle serpente un chemin sabloneux au bord de l'eau, et qui mène vers quelques habitations entourées d'arbres. On remarque deux chasseurs dont un assis, un cavalier, et un pâtre menant du bétail, et en avant, un chien qui boit dans une mare d'eau. Ces figures sont de la meilleure touche d'Adrien Vandevelde. Le fond offre un riche lointain garni de montagnes qui se joignent à un ciel d'une légèreté et d'un brillant admirables. Jamais rien de plus parfait n'est sorti du pinceau de Wynants : le ton est doré et suave, et la touche fine et spirituelle. Les figures sont dans une telle harmonie avec le paysage, qu'elles semblent avoir été faites d'une même palette. (Wynants (Jean))|Une Vue de Bruyères, dans laquelle serpente un chemin sabloneux au bord de l'eau, et qui mène vers quelques habitations entourées d'arbres. On remarque deux chasseurs dont un assis, un cavalier, et un pâtre menant du bétail, et en avant, un chien qui boit dans une mare d'eau. Ces figures sont de la meilleure touche d'Adrien Vandevelde. Le fond offre un riche lointain garni de montagnes qui se joignent à un ciel d'une légèreté et d'un brillant admirables. Jamais rien de plus parfait n'est sorti du pinceau de Wynants : le ton est doré et suave, et la touche fine et spirituelle. Les figures sont dans une telle harmonie avec le paysage, qu'elles semblent avoir été faites d'une même palette.]] réalisée par Wynants (Jean), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Perignon au prix de 3460 fl. [101]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le Sujet d'Herminie chez les bergers. Les figures sont de M. Le Thiers, le paysage, de M. Bidault. réalisée par M. Bidault, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Perignon au prix de 201 fl. [102]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage, où l'on remarque, dans un site agreste, une retraite de religieux, dont un est à genoux devant une croix. réalisée par M. Bidault, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Lavallé au prix de 300 fl. [103]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage, où l'on voit des Aqueducs, et plusieurs figures sur le devant. réalisée par M. Bidault, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Laneuville au prix de 340 fl. [104]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Une Composition de quatre Figures dans un paysage de style historique : elles sont occupées à faire retomber des essaims d'abeilles. Le peintre s'est inspiré, dans ce Tableau, du quatrième livre des Géorgiques de Virgile. réalisée par Colombel (Nicolas), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Laneuville au prix de 81 fl. [105]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une très-riche Composition, représentant une foire de village ; le devant est garni d'une infinité de marchands forains et de bestiaux ; dans le fond, on distingue une danse de villageois, d'autres prenant leur repas sous des tentes, et plusieurs autres épisodes. (M. Demarne)|Une très-riche Composition, représentant une foire de village ; le devant est garni d'une infinité de marchands forains et de bestiaux ; dans le fond, on distingue une danse de villageois, d'autres prenant leur repas sous des tentes, et plusieurs autres épisodes.]] réalisée par M. Demarne, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Paillet au prix de 2201 fl. [106]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un Paysage, offrant un pays plat et d'une grande étendue. L'on voit, en evant, un troupeau entourant une charette, où sont quelques villageois. réalisée par M. Demarne, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Perignon au prix de 600 fl. [107]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme La Vue d'un Rivage de la mer, où sont nombre de pêcheurs. réalisée par M. Demarne, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Paillet au prix de 400 fl. [108]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Sujet tiré du conte de la Barbe Bleue, qui a été exposé au Salon. réalisée par M. Dunant, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Bonnemaison au prix de 321 fl. [109]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un jeune Paysan vu en buste, la tête tournée de trois quarts, et coiffé de longs cheveux blonds qui tombent sur ses épaules. Ce Tableau est un des meilleurs ouvrages de Greuze. réalisée par Greuze (Jean-Baptiste), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Perignon au prix de 891 fl. [110]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Avec figures de M. Taunay. Un des Tableaux importans de cet artiste, offrant un site pittoresque, au milieu duquel on remarque un village situé au pied d'une masse de rochers. Tout le milieu du Tableau est occupé par une rivière qui s'étend du premier plan jusqu'au fond. Un ciel chaud, qui indique l'heure du soleil couchant, éclaire ce paysage. En avant, on remarque plusieurs figures, dont un pâtre conduisant un troupeau de divers animaux. (Lantara)|Avec figures de M. Taunay. Un des Tableaux importans de cet artiste, offrant un site pittoresque, au milieu duquel on remarque un village situé au pied d'une masse de rochers. Tout le milieu du Tableau est occupé par une rivière qui s'étend du premier plan jusqu'au fond. Un ciel chaud, qui indique l'heure du soleil couchant, éclaire ce paysage. En avant, on remarque plusieurs figures, dont un pâtre conduisant un troupeau de divers animaux.]] réalisée par Lantara, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Laneuville au prix de 641 fl. [111]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux autres Paysages, ornés de figures, pouvant faire pendans, dont l'un pris à l'effet du soleil couchant, offre une grande étendue d'eau, et un moulin pratiqué au pied d'un rocher ; l'autre représente une grande étendue de pays entrecoupés de lacs et de montagnes. (Lantara)|Deux autres Paysages, ornés de figures, pouvant faire pendans, dont l'un pris à l'effet du soleil couchant, offre une grande étendue d'eau, et un moulin pratiqué au pied d'un rocher ; l'autre représente une grande étendue de pays entrecoupés de lacs et de montagnes.]] réalisée par Lantara, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Lafontaine au prix de 460 fl. [112]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Henri IV chez Michaud. Au souper, Michaud boit à la santé du Roi, et chante, en choeur avec sa famille, le refrain vive Henri IV. Henri se détourne pour cacher son émotion. La femme du meunier lui reproche de ne pas trinquer avec eux, et lui dit : "Est-ce que vous seriez un de ces ligueurs qui n'aiment pas notre bon Roi". Ce Tableau a été exposé au salon de 1814. (M. Menjaud)|Henri IV chez Michaud. Au souper, Michaud boit à la santé du Roi, et chante, en choeur avec sa famille, le refrain vive Henri IV. Henri se détourne pour cacher son émotion. La femme du meunier lui reproche de ne pas trinquer avec eux, et lui dit : "Est-ce que vous seriez un de ces ligueurs qui n'aiment pas notre bon Roi". Ce Tableau a été exposé au salon de 1814.]] réalisée par M. Menjaud, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Paillet au prix de 3102 fl. [113]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une scène d'intérieur, où l'on voit une jeune mère entourée de ses enfans, et en face d'elle, un homme assis auprès d'une croisée, et jouant de la mandoline ; du côté opposé, dans le fond, on remarque une femme placée près d'une cheminée, et nombre d'accessoires. (M. Mallet)|Une scène d'intérieur, où l'on voit une jeune mère entourée de ses enfans, et en face d'elle, un homme assis auprès d'une croisée, et jouant de la mandoline ; du côté opposé, dans le fond, on remarque une femme placée près d'une cheminée, et nombre d'accessoires.]] réalisée par M. Mallet, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Constantin au prix de 502 fl. [114]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux petits Fixés, représentant dans des intérieurs décorés de cariatides, l'un, une religieuse au milieu d'une famille ; l'autre, un religieux donnant des chapelets à une jeune fille qui lui est présentée par sa mère. réalisée par M. Mallet, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Van Puten au prix de 324 fl. [115]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un hermite prêchant, et entouré d'un nombreux auditoire. La scène se passe dans un paysage. réalisée par M. Taunay, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Lami au prix de 1400 fl. [116]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Henri IV, montd'e sur un cheval blanc, revenant de la chasse, et entouré de ses courtisans, salue la belle Gabrielle qui est sur un balcon, et accompagnée de ses suivantes. Dans le fond, on voit une église et un échappé de paysage. réalisée par M. Taunay, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Laneuville au prix de 670 fl. [117]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un paysage, où l'on voit un homme marchant à côté d'une femme assise sur un cheval, et suivie de plusieurs animaux. réalisée par M. Taunay, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Gancot au prix de 349 fl. [118]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un paysage, où l'on remarque dans une petite chapelle d'architecture gothique, une image de la vierge ; et auprès de ce monument, un chevalier et une pélerine recevant la bénédiction d'un vieux hermite. réalisée par M. le comte Turpin de Crissé, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Laneuville au prix de 336 fl. [119]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau, d'une exécution fine, représentant l'entrée d'un port ; sur le premier plan, on voit des personnages de différentes nations, et une barque où sont occupés quelqus matelots. La partie opposée offre un fanal et des bâtimens d'une architecture régulière ; à gauche, on remarque un navire qui salue le port. Le ciel, d'un ton chaud, indique la fin d'un jour d'été. (Vernet (Claude-Joseph))|Un Tableau, d'une exécution fine, représentant l'entrée d'un port ; sur le premier plan, on voit des personnages de différentes nations, et une barque où sont occupés quelqus matelots. La partie opposée offre un fanal et des bâtimens d'une architecture régulière ; à gauche, on remarque un navire qui salue le port. Le ciel, d'un ton chaud, indique la fin d'un jour d'été.]] réalisée par Vernet (Claude-Joseph), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Perignon au prix de 501 fl. [120]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un précieux petit Tableau représentant un ange et une sainte, vus en buste ; morceau plein d'expression, d'une exécution large et ferme, et d'une couleur brillante. réalisée par École d'Italie, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coclers au prix de 271 fl. [121]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Une copie de la tête de vierge du Tableau de la Sainte-Famille, de Raphaël ; petit Tableau d'une touche et d'une couleur agréables. réalisée par École d'Italie, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coclers au prix de 50 [ou] 51 fl. [122]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le portrait d'un artiste, ajusté d'un manteau bleu, et assis auprès d'une table où l'on aperçoit des crayons et les outils d'un sculpteur. réalisée par Sueur (Eustache Le), vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Coclers au prix de 80 fl. [123]
- 1817.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un portrait d'homme, vu en buste, la tête de trois quarts, et coiffé d'une toque noire. Morceau plein de vérité. réalisée par Inconnu, vendue par [[L[apeyrière]]], achetée par Delahante au prix de 50 fl. [124]