Ventes d'œuvres le 1817.05.27

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  • 1817.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Port de mer ; tableau capital sur lequel nous invitons les amateurs à vouloir bien porter toute l'attention dont il est digne. A gauche, les eaux de la mer légèrement agitées baignent le premier plan et y forment une entrée de port ou de canal. A droite, une fontaine cache en partie un bâtiment de guerre, à trois mâts et percé d'une batterie de canons. Par la manoeuvre que font plusieurs hommes de l'équipage de ce navire, on reconnaît qu'ils viennent d'en serrer les voiles. Une chaloupe, prête à l'aborder, y porte des balots de marchandises. Une seconde chaloupe, qui vient de toucher au rivage, est aussi chargée de marchandises que des matelots sont occupés à débarquer. -- A gauche, sur le deuxième plan, est une porte de ville, ornée de colonnes ; plus loin sont deux tours, un mur crénelé et d'autres édifices à peu de distance desquels deux frégates sont à l'ancre. On voit dans l'éloignement plusieurs barques voguant en pleine mer ou le long d'une côte de montagnes. -- Le soleil, un peu au dessus de l'horison, répand sur tous ces objets une douce lumière à laquelle se mêle la vapeur de l'air. La rareté des ouvrages de Claude Lorrain, leur haute réputation, la recherche qu'on en a toujours faite, relèvent singulièrement la valeur commerciale de celui-ci. Mais ce qui lui est un garant plus certain de cette valeur, c'est sa beauté réelle généralement reconnue, et qui, dans certaines parties, va jusqu'à la perfection. (Gelée, (Claude) dit le Lorrain)|Port de mer ; tableau capital sur lequel nous invitons les amateurs à vouloir bien porter toute l'attention dont il est digne. A gauche, les eaux de la mer légèrement agitées baignent le premier plan et y forment une entrée de port ou de canal. A droite, une fontaine cache en partie un bâtiment de guerre, à trois mâts et percé d'une batterie de canons. Par la manoeuvre que font plusieurs hommes de l'équipage de ce navire, on reconnaît qu'ils viennent d'en serrer les voiles. Une chaloupe, prête à l'aborder, y porte des balots de marchandises. Une seconde chaloupe, qui vient de toucher au rivage, est aussi chargée de marchandises que des matelots sont occupés à débarquer. -- A gauche, sur le deuxième plan, est une porte de ville, ornée de colonnes ; plus loin sont deux tours, un mur crénelé et d'autres édifices à peu de distance desquels deux frégates sont à l'ancre. On voit dans l'éloignement plusieurs barques voguant en pleine mer ou le long d'une côte de montagnes. -- Le soleil, un peu au dessus de l'horison, répand sur tous ces objets une douce lumière à laquelle se mêle la vapeur de l'air. La rareté des ouvrages de Claude Lorrain, leur haute réputation, la recherche qu'on en a toujours faite, relèvent singulièrement la valeur commerciale de celui-ci. Mais ce qui lui est un garant plus certain de cette valeur, c'est sa beauté réelle généralement reconnue, et qui, dans certaines parties, va jusqu'à la perfection.]] réalisée par Gelée, (Claude) dit le Lorrain, vendue par Alphonse Louis Montfort. [18]
  • 1817.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sept vaches de différentes couleurs, et plusieurs moutons, sont dispersés sur le devant d'un paysage orné de quelques ruines. Les moutons et le fond de ce tableau sont bien évidemment de Simon Vanderdoës ; mais, dans le dessin correct des vaches, dans la manière dont elles sont touchées, dans l'imitation fidèle des habitudes de ces animaux, on ne reconnaît que le pinceau de Paul Potter. Cette espèce d'association n'est point sans exemple ; il y avait dans le fameux cabinet de Van Leyden un tableau qui était tout à la fois de Berghem, Karel-Dujardin et Jacques Vanderdoës. (Potter (Paul))|Sept vaches de différentes couleurs, et plusieurs moutons, sont dispersés sur le devant d'un paysage orné de quelques ruines. Les moutons et le fond de ce tableau sont bien évidemment de Simon Vanderdoës ; mais, dans le dessin correct des vaches, dans la manière dont elles sont touchées, dans l'imitation fidèle des habitudes de ces animaux, on ne reconnaît que le pinceau de Paul Potter. Cette espèce d'association n'est point sans exemple ; il y avait dans le fameux cabinet de Van Leyden un tableau qui était tout à la fois de Berghem, Karel-Dujardin et Jacques Vanderdoës.]] réalisée par Potter (Paul), vendue par Alphonse Louis Montfort. [28]
  • 1817.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un vase, posé sur le bord d'une tablette de marbre, sont groupées avec art douze ou quinze des plus belles fleurs de nos parterres, telles que la rose rouge et blanche, l'oeillet panaché, la tulipe, la renoncule, l'anémone, la jacynthe, le lilas, le pavot, la jonquille, le narcisse et la pensée : avec ces fleurs sont mêlés le liseron, la scabieuse, la bourrache et le myosotis, la primevère et autres fleurs des champs. La beauté de ce tableau, sa richesse, la réputation dont il jouit, le grand prix où nous l'avons vu porter dans la dernière vente où il a passé, sont des titres recommandables qui lui valent mieux ici que des éloges. (Van Huysum. (Jean))|Dans un vase, posé sur le bord d'une tablette de marbre, sont groupées avec art douze ou quinze des plus belles fleurs de nos parterres, telles que la rose rouge et blanche, l'oeillet panaché, la tulipe, la renoncule, l'anémone, la jacynthe, le lilas, le pavot, la jonquille, le narcisse et la pensée : avec ces fleurs sont mêlés le liseron, la scabieuse, la bourrache et le myosotis, la primevère et autres fleurs des champs. La beauté de ce tableau, sa richesse, la réputation dont il jouit, le grand prix où nous l'avons vu porter dans la dernière vente où il a passé, sont des titres recommandables qui lui valent mieux ici que des éloges.]] réalisée par Van Huysum. (Jean), vendue par Alphonse Louis Montfort. [31]
  • 1817.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Annonciation. On sait que les tableaux de Verocchio sont rares. Nous conservons à celui-ci la dénomination qu'il avait en arrivant d'Italie. Nous le regardons cependant comme étant d'une exécution postérieure, et beaucoup plus parfaite que celle du maître auquel on l'attribue. La finesse d'exécution, les caractères de tête, et la couleur qu'on y remarque, sont du bon tems de l'école de Florence, et rappellent en plusieurs choses les ouvrages de Cigoli et de Dolci. Nous le recommandons à l'attention des connaisseurs. (Verocchio. (André))|L'Annonciation. On sait que les tableaux de Verocchio sont rares. Nous conservons à celui-ci la dénomination qu'il avait en arrivant d'Italie. Nous le regardons cependant comme étant d'une exécution postérieure, et beaucoup plus parfaite que celle du maître auquel on l'attribue. La finesse d'exécution, les caractères de tête, et la couleur qu'on y remarque, sont du bon tems de l'école de Florence, et rappellent en plusieurs choses les ouvrages de Cigoli et de Dolci. Nous le recommandons à l'attention des connaisseurs.]] réalisée par Verocchio. (André), vendue par Alphonse Louis Montfort, achetée par Durand jeune au prix de 161 fl. [36]
  • 1817.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise, levant les mains et les yeux au ciel, exprime ainsi la douleur que lui cause la mort de son Fils, descendu de la croix et appuyé sur ses genoux. Deux Anges, placés aux deux côtés de Jésus, le soutiennent chacun par un bras. Ce tableau, quoique répété par plusieurs des élèves de Michel-Ange, n'en est pas moins précieux. (Del Piombo. (Sébastien))|La Vierge assise, levant les mains et les yeux au ciel, exprime ainsi la douleur que lui cause la mort de son Fils, descendu de la croix et appuyé sur ses genoux. Deux Anges, placés aux deux côtés de Jésus, le soutiennent chacun par un bras. Ce tableau, quoique répété par plusieurs des élèves de Michel-Ange, n'en est pas moins précieux.]] réalisée par Del Piombo. (Sébastien), vendue par Alphonse Louis Montfort au prix de 300 fl. [39]
  • 1817.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau allégorique, qu'on doit au pinceau du fondateur de la fameuse école des Carache, représente une femme tenant d'une main des épis, et de l'autre des raisins qu'elle présente à Cybèle, déesse de la terre. Cette peinture, d'un grand caractère et d'une grande rareté, est digne d'entrer dans toutes les galeries. Elle vient de celle de Naples. (Carache. (Louis))|Ce tableau allégorique, qu'on doit au pinceau du fondateur de la fameuse école des Carache, représente une femme tenant d'une main des épis, et de l'autre des raisins qu'elle présente à Cybèle, déesse de la terre. Cette peinture, d'un grand caractère et d'une grande rareté, est digne d'entrer dans toutes les galeries. Elle vient de celle de Naples.]] réalisée par Carache. (Louis), vendue par Alphonse Louis Montfort. [40]
  • 1817.05.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Catherine. Petite figure plus qu'à mi-corps, où la grâce s'unit au coloris. Il provient de la galerie de Naples, et mérite d'autant plus l'attention des connaisseurs qu'il est fort rare de rencontrer des productions du Parmesan qui soient aussi avérées, aussi séduisantes, et même aussi parfaites que celle-ci. (Parmesan, (François Mazzuola. dit))|Sainte Catherine. Petite figure plus qu'à mi-corps, où la grâce s'unit au coloris. Il provient de la galerie de Naples, et mérite d'autant plus l'attention des connaisseurs qu'il est fort rare de rencontrer des productions du Parmesan qui soient aussi avérées, aussi séduisantes, et même aussi parfaites que celle-ci.]] réalisée par Parmesan, (François Mazzuola. dit), vendue par Alphonse Louis Montfort au prix de 810 fl. [41]