Ventes d'œuvres le 1817.10.13

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  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait, plus qu'en buste, de Vicentius Cantinius, recteur de Saint-Marc, peint à l'âge de 34 ans, et dans la troisième année de son rectorat. Nous le voyons tête nue, les cheveux courts, dans l'habit de son ordre, et tenant à la main droite une bande de papier sur laquelle on lit : vel prospicientem aspicio. On ne peu donner plus d'apparence de vie à un portrait, ni plus de vérité à la couleur, et l'image de Vicentius Cantinius semble effectivement jouir de la faculté de voir ceux qui le regardent. (Allori (Cristoforo))|Le portrait, plus qu'en buste, de Vicentius Cantinius, recteur de Saint-Marc, peint à l'âge de 34 ans, et dans la troisième année de son rectorat. Nous le voyons tête nue, les cheveux courts, dans l'habit de son ordre, et tenant à la main droite une bande de papier sur laquelle on lit : vel prospicientem aspicio. On ne peu donner plus d'apparence de vie à un portrait, ni plus de vérité à la couleur, et l'image de Vicentius Cantinius semble effectivement jouir de la faculté de voir ceux qui le regardent.]] réalisée par Allori (Cristoforo), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Henry au prix de 51 fl. [14]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Une rivière qui coule sous un pont rompu arrive en cascades vers l'avant-scène. Sur une de ses rives et au second plan est un bouquet d'arbres, et sur la rive opposée une colline couverte d'arbustes. Sur le premier plan sont assises deux femmes qui se reposent à l'ombre. (Bolognèse (Francesco Grimaldi, dit le))|Paysage. Une rivière qui coule sous un pont rompu arrive en cascades vers l'avant-scène. Sur une de ses rives et au second plan est un bouquet d'arbres, et sur la rive opposée une colline couverte d'arbustes. Sur le premier plan sont assises deux femmes qui se reposent à l'ombre.]] réalisée par Bolognèse (Francesco Grimaldi, dit le), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Bouché au prix de 44 fl. [15]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Uranie, muse de l'astronomie. Elle est représentée assise, ayant un combas à la main droite, s'appuyant du coude gauche sur un globe céleste, et contemplant un ciel étoilé. On reconnaît dans ces deux morceaux, faisant pendans, la main facile de Piètre de Cortone, et tous les caractères qui distinguent ses ouvrages. (Cortone (Pietro-Berettini, dit Piètre de))|Uranie, muse de l'astronomie. Elle est représentée assise, ayant un combas à la main droite, s'appuyant du coude gauche sur un globe céleste, et contemplant un ciel étoilé. On reconnaît dans ces deux morceaux, faisant pendans, la main facile de Piètre de Cortone, et tous les caractères qui distinguent ses ouvrages.]] réalisée par Cortone (Pietro-Berettini, dit Piètre de), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Soin au prix de 50.15 fl. [16]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Euterpe appuyée sur une lyre, tenant une plume et tournant ses regards vers le ciel, est censée composer un morceau de musique. On reconnaît ces deux morceaux, faisant pendans, la main facile de Pi`etre de Cortone, et tous les caractères qui distinguent ses ouvrages. (Cortone (Pietro-Berettini, dit Piètre de))|Euterpe appuyée sur une lyre, tenant une plume et tournant ses regards vers le ciel, est censée composer un morceau de musique. On reconnaît ces deux morceaux, faisant pendans, la main facile de Pi`etre de Cortone, et tous les caractères qui distinguent ses ouvrages.]] réalisée par Cortone (Pietro-Berettini, dit Piètre de), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Soin au prix de 50.15 fl. [17]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ulysse dans le palais de Circé, au moment où cette enchanteresse vient de changer en bêtes les compagnons de ce héros. Nous avons suivi ici la dénomination indiquée par des connaisseurs, quoique nous ne partagions entièrement leur avis que sur un point, celui du mérite qu'on est forcé de reconnaître dans ce tableau. Le Guide peignait avec moins de fermeté. (Guido (Reni))|Ulysse dans le palais de Circé, au moment où cette enchanteresse vient de changer en bêtes les compagnons de ce héros. Nous avons suivi ici la dénomination indiquée par des connaisseurs, quoique nous ne partagions entièrement leur avis que sur un point, celui du mérite qu'on est forcé de reconnaître dans ce tableau. Le Guide peignait avec moins de fermeté.]] réalisée par Guido (Reni), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Montigneulle au prix de 86 fl. [18]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Fuite en Egypte ; esquisse d'un faire empâté, d'une exécution hardie, d'une forte et brillante couleur. Nous rendons justice au mérite de ce tableau ; mais nous laissons aux connaisseurs à décider s'il est du maître à qui on l'attribue. (Murillos (Attribué à))|La Fuite en Egypte ; esquisse d'un faire empâté, d'une exécution hardie, d'une forte et brillante couleur. Nous rendons justice au mérite de ce tableau ; mais nous laissons aux connaisseurs à décider s'il est du maître à qui on l'attribue.]] réalisée par Murillos (Attribué à), vendue par [[M[imaut]]] au prix de 40 fl. [20]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'enfant Jésus dans les bras de sa mère, reçoit les adorations et les riches présens des trois Mages, qu'accompagne un nombreux cortége. Le mérite réel et frappant de ce tableau, joint à la rareté des ouvrages de son sujet quelques mots tirés de l'histoire pittoresque de l'abbé Lanzi. L'Eglise de Saint-Jacques de Carbolini (dit cet excellent écrivain), possède un tableau de Philippe Paladini, représentant la décolation de Saint Jean ; ouvrage remarquable, où le peintre, au lieu de suivre les chemins battus par son école, semble plutôt avoir étudié celle de Lombardie. Paladini (ajoute Lanzi), a laissé à Syracuse, à Palerme, à Catane et dans plusieurs autres villes de la Sicile, des peinture remplies de grace, et d'une belle couleur. Philippe Hacquert loue cet artiste dans ses Mémoires sur les peintres de Messine. (Paladini (Philippo) 1583)|L'enfant Jésus dans les bras de sa mère, reçoit les adorations et les riches présens des trois Mages, qu'accompagne un nombreux cortége. Le mérite réel et frappant de ce tableau, joint à la rareté des ouvrages de son sujet quelques mots tirés de l'histoire pittoresque de l'abbé Lanzi. L'Eglise de Saint-Jacques de Carbolini (dit cet excellent écrivain), possède un tableau de Philippe Paladini, représentant la décolation de Saint Jean ; ouvrage remarquable, où le peintre, au lieu de suivre les chemins battus par son école, semble plutôt avoir étudié celle de Lombardie. Paladini (ajoute Lanzi), a laissé à Syracuse, à Palerme, à Catane et dans plusieurs autres villes de la Sicile, des peinture remplies de grace, et d'une belle couleur. Philippe Hacquert loue cet artiste dans ses Mémoires sur les peintres de Messine.]] réalisée par Paladini (Philippo) 1583, vendue par [[M[imaut]]]. [23]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grave médecin, assis dans son cabinet, devant une table chargée de livres, examine attentivement des urines qu'une vielle femme vient de lui apporter. Un autre personnage, un signe et différens accessoires enrichissent ce tableau qui, dans beaucoup de parties, a le mérite d'un beau Teniers. (Abshoven)|Un grave médecin, assis dans son cabinet, devant une table chargée de livres, examine attentivement des urines qu'une vielle femme vient de lui apporter. Un autre personnage, un signe et différens accessoires enrichissent ce tableau qui, dans beaucoup de parties, a le mérite d'un beau Teniers.]] réalisée par Abshoven, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Henry au prix de 129.95 fl. [27]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux perdrix, une corbeille et une brochette d'oiseaux sont posées sur une table, avec une cruche garnie en argent, un vidercome et autres objets. Dans le coin du tableau on voit briller les yeux d'un chat qui convoite le gibier. Une bonne couleur, une belle entente du clair-obscur, une grande légereté de pinceau et beaucoup de vérité feront admirer ce tableau. (Adriaenssens (Alexandre))|Deux perdrix, une corbeille et une brochette d'oiseaux sont posées sur une table, avec une cruche garnie en argent, un vidercome et autres objets. Dans le coin du tableau on voit briller les yeux d'un chat qui convoite le gibier. Une bonne couleur, une belle entente du clair-obscur, une grande légereté de pinceau et beaucoup de vérité feront admirer ce tableau.]] réalisée par Adriaenssens (Alexandre), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Simon au prix de 93 fl. [28]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Rémus et Romulus allaités par la louve de Mars sur le bord du Tibre. Ce tableau, exposé au dernier Salon, sous le No. 54, y figurait d'autant plus avantageusement, qu'il est réussi dans toutes ses parties. On retrouve dans la louve l'exactitude et la vérité de Sneyders ; les deux enfans rappellent le brillant coloris de Rubens. (M. Berré)|Rémus et Romulus allaités par la louve de Mars sur le bord du Tibre. Ce tableau, exposé au dernier Salon, sous le No. 54, y figurait d'autant plus avantageusement, qu'il est réussi dans toutes ses parties. On retrouve dans la louve l'exactitude et la vérité de Sneyders ; les deux enfans rappellent le brillant coloris de Rubens.]] réalisée par M. Berré, vendue par [[M[imaut]]] au prix de 600 fl. [30]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une chèvre, une génise et plusieurs vaches traversent un hameau sous la conduite d'une jeune paysanne qui est montée sur un âne dont elle corrige la lenteur à coups de fouet. Un chien qui la suit s'arrête devant un coq dont l'attitude menaçante lui défend de s'approcher. Au bout de ce hameau est une autre paysanne qui tire de l'eau a un puits. Ce tableau, naif dans sa composition ainsi que dans ses détails, est une image fidelle de la nature. Il a été exposé, avec les trois précédens, au dernier Salon, sous les Nos. 52, 53, 51 et 49. (M. Berré)|Une chèvre, une génise et plusieurs vaches traversent un hameau sous la conduite d'une jeune paysanne qui est montée sur un âne dont elle corrige la lenteur à coups de fouet. Un chien qui la suit s'arrête devant un coq dont l'attitude menaçante lui défend de s'approcher. Au bout de ce hameau est une autre paysanne qui tire de l'eau a un puits. Ce tableau, naif dans sa composition ainsi que dans ses détails, est une image fidelle de la nature. Il a été exposé, avec les trois précédens, au dernier Salon, sous les Nos. 52, 53, 51 et 49.]] réalisée par M. Berré, vendue par [[M[imaut]]] au prix de 200 fl. [33]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Samson, endormi sur les genoux de la perfide Dalila, est tout près d'être saisi et garrotté par une troupe de Philistins. Ottovenius fut le maître et le modèle du célèbre Rubens. Ses ouvrages sont remarquables par ce pinceau brillant et léger qui caractérise l'école flamande. (Ottovenius)|Samson, endormi sur les genoux de la perfide Dalila, est tout près d'être saisi et garrotté par une troupe de Philistins. Ottovenius fut le maître et le modèle du célèbre Rubens. Ses ouvrages sont remarquables par ce pinceau brillant et léger qui caractérise l'école flamande.]] réalisée par Ottovenius, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Quélard au prix de 36.05 fl. [34]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'adoration des Mages. Dire de ce tableau qu'il rappelle ceux de Vandick et s'en rapproche dans beaucoup de choses ; ajouter qu'on y remarque plus de lég`ereté de pinceau, ce n'est que le louer selon son mérite et rendre hommage à la vérité. Une telle peinture ne serait point déplacée dans un musée. (Bogart (J.))|L'adoration des Mages. Dire de ce tableau qu'il rappelle ceux de Vandick et s'en rapproche dans beaucoup de choses ; ajouter qu'on y remarque plus de lég`ereté de pinceau, ce n'est que le louer selon son mérite et rendre hommage à la vérité. Une telle peinture ne serait point déplacée dans un musée.]] réalisée par Bogart (J.), vendue par [[M[imaut]]]. [35]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un laboratoire de chimie, au milieu de fourneaux et d'alambics, près d'une table chargée de livres, un médecin consulte des urines que vient de lui remettre un jeune garçon ; une femme et d'autres personnages attendent que le docteur puisse leur donner ses avis ; pendant ce tems, un préparateur soufle sous un fourneau. (Bosch (Vanden))|Dans un laboratoire de chimie, au milieu de fourneaux et d'alambics, près d'une table chargée de livres, un médecin consulte des urines que vient de lui remettre un jeune garçon ; une femme et d'autres personnages attendent que le docteur puisse leur donner ses avis ; pendant ce tems, un préparateur soufle sous un fourneau.]] réalisée par Bosch (Vanden), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Billaudel au prix de 59 fl. [36]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce maître a cherché et parfaitement saisi le style de M. Ommeganck ; mêmes sujets, même faire, même couleur, témoin le charmant que nous voyons ici. Il se compose de plusieurs vaches et moutons se reposant sur le devant d'un paysage. (Carpentero (d'Anvers))|Ce maître a cherché et parfaitement saisi le style de M. Ommeganck ; mêmes sujets, même faire, même couleur, témoin le charmant que nous voyons ici. Il se compose de plusieurs vaches et moutons se reposant sur le devant d'un paysage.]] réalisée par Carpentero (d'Anvers), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Montigneulle au prix de 111 fl. [37]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte-Famille avec quatre Anges, dont un présente une pomme à l'enfant Jésus, tandis qu'un autre chante ses louanges en s'accompagnant de la mandoline ; dans le fonds du tableau est représentée une église d'une architecture gothique. (Eyck (Hubert Van))|La Sainte-Famille avec quatre Anges, dont un présente une pomme à l'enfant Jésus, tandis qu'un autre chante ses louanges en s'accompagnant de la mandoline ; dans le fonds du tableau est représentée une église d'une architecture gothique.]] réalisée par Eyck (Hubert Van), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Laneuville rue St Marc au prix de 130 fl. [39]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme accompagnée d'un enfant se repose sur le bord du chemin et cause avec un villageois. De l'autre côté du chemin est un vieux saule, sur lequel on a placé un pigeonnier. A peu de distance sont des chaumières bâties en bois ; un pays plat forme les lointains de ce tableau. On le prendrait de P. Molyn, et il en a tout le mérite. (Hooch (Charles de))|Une femme accompagnée d'un enfant se repose sur le bord du chemin et cause avec un villageois. De l'autre côté du chemin est un vieux saule, sur lequel on a placé un pigeonnier. A peu de distance sont des chaumières bâties en bois ; un pays plat forme les lointains de ce tableau. On le prendrait de P. Molyn, et il en a tout le mérite.]] réalisée par Hooch (Charles de), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Billaudel au prix de 18 fl. [43]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Manége dans l'intérieur d'un parc. Un cavalier y fait piaffer un cheval entre deux piliers, à l'un desquels est attaché un second cheval qui est l'objet de l'attention de plusieurs personnages. Un valet tient d'autres chevaux par la bride. Plus loin un carrose est arrêté sous les murs d'un château. Ce tableau est d'une agréable couleur, d'une riche composition et du meilleur faire d'Hugtenburg. (Hugtenburg (Jean))|Manége dans l'intérieur d'un parc. Un cavalier y fait piaffer un cheval entre deux piliers, à l'un desquels est attaché un second cheval qui est l'objet de l'attention de plusieurs personnages. Un valet tient d'autres chevaux par la bride. Plus loin un carrose est arrêté sous les murs d'un château. Ce tableau est d'une agréable couleur, d'une riche composition et du meilleur faire d'Hugtenburg.]] réalisée par Hugtenburg (Jean), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Henry au prix de 180 fl. [45]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des barques de transport et de pêche flottent dans un petit canal, sur le devant d'un paysage aux deux côtés duquel s'élevent de grands arbres. Une percée qu'ils forment laisse apercevoir un riche lointain. Ce tableau est un des bons ouvrages de son auteur. (Huysmans (de Malines))|Des barques de transport et de pêche flottent dans un petit canal, sur le devant d'un paysage aux deux côtés duquel s'élevent de grands arbres. Une percée qu'ils forment laisse apercevoir un riche lointain. Ce tableau est un des bons ouvrages de son auteur.]] réalisée par Huysmans (de Malines), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Henry au prix de 56 fl. [46]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'apôtre Saint Jean, assisté de la Vierge Marie, de la Madeleine et de deux autres saints personnages, descend de la croix les restes inanimés de Jésus. Cette belle esquisse, souvent attribuée à Vandick, est peinte sur bois, et charme par le brillant de son coloris. (Langenjan (Jean Van Bockhorft dit))|L'apôtre Saint Jean, assisté de la Vierge Marie, de la Madeleine et de deux autres saints personnages, descend de la croix les restes inanimés de Jésus. Cette belle esquisse, souvent attribuée à Vandick, est peinte sur bois, et charme par le brillant de son coloris.]] réalisée par Langenjan (Jean Van Bockhorft dit), vendue par [[M[imaut]]]. [48]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une plage unie et sablonneuse où sont échoués plusieurs bateaux de pêche, et sur laquelle roule un chariot traîné par quatre chevaux ; un promeneur, que le désoeuvrement amène dans cet endroit, y passe devant un groupe de marchands de marée qui arrangent du poisson dans des paniers. (Mayer)|Vue d'une plage unie et sablonneuse où sont échoués plusieurs bateaux de pêche, et sur laquelle roule un chariot traîné par quatre chevaux ; un promeneur, que le désoeuvrement amène dans cet endroit, y passe devant un groupe de marchands de marée qui arrangent du poisson dans des paniers.]] réalisée par Mayer, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Quélard au prix de 39.5 fl. [49]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Clair de lune. Cet astre qui mêle ici sa lumière à un reste de jour, éclaire un pays marécageux divisé par une rivière, à peu de distance du premier plan est une barque, dont les voiles déployées et rembrunies contrastent d'une manière piquante avec la clarté de la lune. (Neer (Art. Vander))|Clair de lune. Cet astre qui mêle ici sa lumière à un reste de jour, éclaire un pays marécageux divisé par une rivière, à peu de distance du premier plan est une barque, dont les voiles déployées et rembrunies contrastent d'une manière piquante avec la clarté de la lune.]] réalisée par Neer (Art. Vander), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Henry au prix de 180 fl. [50]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des pêcheurs s'occupent pendant une belle nuit, les uns à tendre leurs filets dans une rivière, les autres à en attacher à des pieux pour les faire sécher. La lune éclaire cette scène et y produit beaucoup d'effet. Vander Neer est le peintre des nuits ; à l'art d'en bien rendre le vague et les teintes pour ainsi dire endécises, il joint celui d'y faire abouder mille détails, il joint celui d'y faire abonder mille détails, qu'il rend séduisans par le jeu de son pinceau. (Neer (Art. Vander))|Des pêcheurs s'occupent pendant une belle nuit, les uns à tendre leurs filets dans une rivière, les autres à en attacher à des pieux pour les faire sécher. La lune éclaire cette scène et y produit beaucoup d'effet. Vander Neer est le peintre des nuits ; à l'art d'en bien rendre le vague et les teintes pour ainsi dire endécises, il joint celui d'y faire abouder mille détails, il joint celui d'y faire abonder mille détails, qu'il rend séduisans par le jeu de son pinceau.]] réalisée par Neer (Art. Vander), vendue par [[M[imaut]]] au prix de 300 fl. [51]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux escadres se battant en pleine mer. Bois. Hauteur 5 pouces, largeur 9 pouces. Autre, semblable sujet et même grandeur. Ces deux petits tableaux sont exécutés avec un extrême soin. Descamps vante le talent avec lequel ce maître a peint les combats sur mer. (Piéters, (Jean))|Deux escadres se battant en pleine mer. Bois. Hauteur 5 pouces, largeur 9 pouces. Autre, semblable sujet et même grandeur. Ces deux petits tableaux sont exécutés avec un extrême soin. Descamps vante le talent avec lequel ce maître a peint les combats sur mer.]] réalisée par Piéters, (Jean), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Henry au prix de 72 fl. [52]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Incendie d'un village pendant la nuit. Une multitude d'hommes et de femmes s'empresent, les uns de puiser de l'eau dans un canal, les autres d'éteindre le feu ; de tous côtes régnent le trouble et la confusion, partout on remarque l'agitation que causent un imminent danger et les efforts produits par le désir d'y échapper. (Poel, (Vander))|Incendie d'un village pendant la nuit. Une multitude d'hommes et de femmes s'empresent, les uns de puiser de l'eau dans un canal, les autres d'éteindre le feu ; de tous côtes régnent le trouble et la confusion, partout on remarque l'agitation que causent un imminent danger et les efforts produits par le désir d'y échapper.]] réalisée par Poel, (Vander), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Michel au prix de 38.05 fl. [53]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Esquisse approchant du fini, et représentant la victoire des Machabées. Une foule de belles parties où l'on retrouve la brosse et toute la chaleur de Rubens, ont fait regarder cette esquisse, comme étant de sa main ; nous pensons que les connaisseurs la verront avec plaisir et rendront justice à son mérite. (Rubens (Pierre-Paul))|Esquisse approchant du fini, et représentant la victoire des Machabées. Une foule de belles parties où l'on retrouve la brosse et toute la chaleur de Rubens, ont fait regarder cette esquisse, comme étant de sa main ; nous pensons que les connaisseurs la verront avec plaisir et rendront justice à son mérite.]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par [[M[imaut]]]. [57]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un guerrier, attiré par la curiosité dans de vastes catacombes, s'y promène au milieu des morts et de leurs tombeaux. Un de ces antiques monumens, orné de colonnes et de bas-reliefs, occupe, sur le premier plan, la gauche du tableau et en forme l'objets principal. (Syn, (P. le) 1640)|Un guerrier, attiré par la curiosité dans de vastes catacombes, s'y promène au milieu des morts et de leurs tombeaux. Un de ces antiques monumens, orné de colonnes et de bas-reliefs, occupe, sur le premier plan, la gauche du tableau et en forme l'objets principal.]] réalisée par Syn, (P. le) 1640, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Marthe au prix de 34.05 fl. [61]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur une grande place voisine d'une église, un prêtre, en surplis et en bonnet carré, parle avec un villageois qui tient respectueusement son chapeau à la main. D'autres paysans causent ensemble. Les figures de ce tableau sont touchées avec esprit. Ces deux derniers tableaux, quoique généralement considérés comme étant de Téniers, pourraient bien n'être que d'Abshoven, son meilleur élève. (Teniers, (David))|Sur une grande place voisine d'une église, un prêtre, en surplis et en bonnet carré, parle avec un villageois qui tient respectueusement son chapeau à la main. D'autres paysans causent ensemble. Les figures de ce tableau sont touchées avec esprit. Ces deux derniers tableaux, quoique généralement considérés comme étant de Téniers, pourraient bien n'être que d'Abshoven, son meilleur élève.]] réalisée par Teniers, (David), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Billaudel au prix de 72 fl. [62]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait en buste d'un juif polonais ayant une longue barbe blanche, une toque de velours noir et un manteau rouge orné de fourrures. Trautmann, élève de de Dietrick, et peu connu en France, cultivait la peinture à Francfort, sur la fin du siècle dernier. Beaucoup de ses tableaux sont éclairés par la lumière d'une lampe ou d'une bougie, à l'imitation de ceux de Schalken. (Trautmann)|Portrait en buste d'un juif polonais ayant une longue barbe blanche, une toque de velours noir et un manteau rouge orné de fourrures. Trautmann, élève de de Dietrick, et peu connu en France, cultivait la peinture à Francfort, sur la fin du siècle dernier. Beaucoup de ses tableaux sont éclairés par la lumière d'une lampe ou d'une bougie, à l'imitation de ceux de Schalken.]] réalisée par Trautmann, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Descart au prix de 22 fl. [63]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La reine Blamche, épouse de Louis VIII, nourrissait avec la plus tendre sollicitude son fils Louis IX. Un jour, pendant qu'elle reposait, une dame de la cour allaita ce jeune prince. La teine, à son réveil, affligée de ce que son fils refusait le sein, et en ayant appris la cause, témoigna son mécontentement et dit : " Je ne souffrirai pas qu'on m'ôte la qualité de mère que m'a donnée la nature." Ce beau tableau, exposé au dernier Salon, sous le No. 745, y a obtenu de jusstes suffrages. Il les doit à beaucoup de grâces, à une grande richesse de coloris, et à son heureux sujet. (M. Vanbrée)|La reine Blamche, épouse de Louis VIII, nourrissait avec la plus tendre sollicitude son fils Louis IX. Un jour, pendant qu'elle reposait, une dame de la cour allaita ce jeune prince. La teine, à son réveil, affligée de ce que son fils refusait le sein, et en ayant appris la cause, témoigna son mécontentement et dit : " Je ne souffrirai pas qu'on m'ôte la qualité de mère que m'a donnée la nature." Ce beau tableau, exposé au dernier Salon, sous le No. 745, y a obtenu de jusstes suffrages. Il les doit à beaucoup de grâces, à une grande richesse de coloris, et à son heureux sujet.]] réalisée par M. Vanbrée, vendue par [[M[imaut]]] au prix de 2000 fl. [64]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un pays couvert de dunes. Au milieu, presque sur le devant, est un bouquet d'arbres, et tout à côté une maison rustique. Ce paysage, l'un des meilleurs de de Vries, est digne, dans beaucoup de parties, du pinceau de J. Ruysdael. (Vries (Reignier de))|Vue d'un pays couvert de dunes. Au milieu, presque sur le devant, est un bouquet d'arbres, et tout à côté une maison rustique. Ce paysage, l'un des meilleurs de de Vries, est digne, dans beaucoup de parties, du pinceau de J. Ruysdael.]] réalisée par Vries (Reignier de), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Montigneulle au prix de 160 fl. [65]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des animaux se reposent sur le devant d'un pâturage. Le berger qui les garde joue de la flûte pour amuser ses loisirs. A l'extrémité de la prairie est une église de village. Ce tableau a quelque chose de la manière et de la couleur de Cuyp. (Wolfert)|Des animaux se reposent sur le devant d'un pâturage. Le berger qui les garde joue de la flûte pour amuser ses loisirs. A l'extrémité de la prairie est une église de village. Ce tableau a quelque chose de la manière et de la couleur de Cuyp.]] réalisée par Wolfert, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Marthe au prix de 60 fl. [67]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Sur les bords d'une rivière qui y forme une cascade, s'élèvent deux hautes collines, l'une surmontée d'édifices ruines, l'autre dominée par une de ces maisons de plaisance que les Italiens appellent villa ; au pied de cette dernière est une pelouse, où des paysans dansent au son de la musette tandis que d'autres s'amusent à pêcher. Site, couleur, figures, tout est riant dans ce paysage, et l'auteur mériterait d'être plus connu. (Bonnart (A))|Paysage. Sur les bords d'une rivière qui y forme une cascade, s'élèvent deux hautes collines, l'une surmontée d'édifices ruines, l'autre dominée par une de ces maisons de plaisance que les Italiens appellent villa ; au pied de cette dernière est une pelouse, où des paysans dansent au son de la musette tandis que d'autres s'amusent à pêcher. Site, couleur, figures, tout est riant dans ce paysage, et l'auteur mériterait d'être plus connu.]] réalisée par Bonnart (A), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Lafont au prix de 76 fl. [69]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage de composition. L'auteur y a représenté d'un pinceau léger, sous des formes heureuses et dans une harmonie parfaite, tout ce que peut offrir de richesses la perspective la plus étendue, la plus variée et la plus amusante ; pour les jolies figures, elles sont de M. Duval, que personne ne surpasse dans ce genre de peinture. Meunier exposa son dernier paysage au Salon de 1810 ; peu de tems après, il mourut à la fleur de son age, n'ayant fait que peu de tableaux, et emportant avec lui les grandes espérances qu'on avait conçues à juste titre sur ses talens à venir. (Meunier)|Paysage de composition. L'auteur y a représenté d'un pinceau léger, sous des formes heureuses et dans une harmonie parfaite, tout ce que peut offrir de richesses la perspective la plus étendue, la plus variée et la plus amusante ; pour les jolies figures, elles sont de M. Duval, que personne ne surpasse dans ce genre de peinture. Meunier exposa son dernier paysage au Salon de 1810 ; peu de tems après, il mourut à la fleur de son age, n'ayant fait que peu de tableaux, et emportant avec lui les grandes espérances qu'on avait conçues à juste titre sur ses talens à venir.]] réalisée par Meunier, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Henry au prix de 199 fl. [70]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Il offre principalement une pièce d'eau au milieu d'un bois agité par le vent. Le ciel obscurci par un rideau d'épaisses nuées indique le commencement d'un orage. Schmidt, élève de Lantara, sut réunir à l'harmonie une grande l'égèreté de touche. Son faire a quelque chose de celui de Moucheron. (Schmidt)|Paysage. Il offre principalement une pièce d'eau au milieu d'un bois agité par le vent. Le ciel obscurci par un rideau d'épaisses nuées indique le commencement d'un orage. Schmidt, élève de Lantara, sut réunir à l'harmonie une grande l'égèreté de touche. Son faire a quelque chose de celui de Moucheron.]] réalisée par Schmidt, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Constantin au prix de 48 fl. [73]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Elisabeth d'Angleterre se promenant dans le parc d'Hamptoncourt, avec le comte de Leicester, trouve sur son passage un endroit du terrain que l'eau a détrempé. Le jeune comte d'Essex s'apercevant de l'embarras de la Reine, s'est incontinent dépouillé de son manteau, et le lui a jeté sous les pieds. Elisabeth, pour le payer de cette galanterie, se tourne vers lui et le favorise d'un regard. Ce bel ouvrage qui, comme tous ceux de M. Vermay, contribue à la gloire de notre école, obtint au Salon de 1804 des éloges mérités et durables. Le sujet est intéressant, et le principal personnage, Elisabeth, a bien la noblesse qui convient à son grand caractère. (M. Vermay)|Elisabeth d'Angleterre se promenant dans le parc d'Hamptoncourt, avec le comte de Leicester, trouve sur son passage un endroit du terrain que l'eau a détrempé. Le jeune comte d'Essex s'apercevant de l'embarras de la Reine, s'est incontinent dépouillé de son manteau, et le lui a jeté sous les pieds. Elisabeth, pour le payer de cette galanterie, se tourne vers lui et le favorise d'un regard. Ce bel ouvrage qui, comme tous ceux de M. Vermay, contribue à la gloire de notre école, obtint au Salon de 1804 des éloges mérités et durables. Le sujet est intéressant, et le principal personnage, Elisabeth, a bien la noblesse qui convient à son grand caractère.]] réalisée par M. Vermay, vendue par [[M[imaut]]] au prix de 300 fl. [75]
  • 1817.10.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vandick étant parti d'Anvers pour aller en Italie, fit connaissance dans le village de Savelthem d'une jeune paysanne dont les attraits le touchèrent si profondément qu'il oublia son voyage pour s'arrêter auprès d'elle ; cependant l'amour ne lui fit pas oublier la peinture ; il peignit, à la demande de la jeune fille, deux tableaux d'église, dans l'un desquels il la représenta avec son père et sa mère. Tel est le sujet traité dans cette jolie esquisse. (M. Vermay)|Vandick étant parti d'Anvers pour aller en Italie, fit connaissance dans le village de Savelthem d'une jeune paysanne dont les attraits le touchèrent si profondément qu'il oublia son voyage pour s'arrêter auprès d'elle ; cependant l'amour ne lui fit pas oublier la peinture ; il peignit, à la demande de la jeune fille, deux tableaux d'église, dans l'un desquels il la représenta avec son père et sa mère. Tel est le sujet traité dans cette jolie esquisse.]] réalisée par M. Vermay, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Jeannez au prix de 287 fl. [76]