Ventes d'œuvres le 1817.10.14

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  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des juifs puisent dans des vases, pour eux et leurs troupeaux, de l'eau que Moïse vient de faire jaillir d'un rocher. Le Bassan répétait quelquefois les sujets qu'il traitait. On voit celui-ci avec des variantes sous le no. 738 du Musée royal. Au surplus, la couleur de ce tableau est d'une rare fraîcheur, et sa conservation parfaite. (Bassan (Jacopo da Ponte, dit le))|Des juifs puisent dans des vases, pour eux et leurs troupeaux, de l'eau que Moïse vient de faire jaillir d'un rocher. Le Bassan répétait quelquefois les sujets qu'il traitait. On voit celui-ci avec des variantes sous le no. 738 du Musée royal. Au surplus, la couleur de ce tableau est d'une rare fraîcheur, et sa conservation parfaite.]] réalisée par Bassan (Jacopo da Ponte, dit le), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Mimaut au prix de 120 fl. [6]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs écureuils et une famille de cerfs sous des arbres dans un parc. La couleur de ce tableau annonce un beau jour d'automne, et la lumière du soleil n'y répand pas moins de chaleur que de clarté. Il a été exposé, avec les trois précédens, au dernier Salon, sous les Nos. 52, 53, 51 et 49. (M. Berré)|Plusieurs écureuils et une famille de cerfs sous des arbres dans un parc. La couleur de ce tableau annonce un beau jour d'automne, et la lumière du soleil n'y répand pas moins de chaleur que de clarté. Il a été exposé, avec les trois précédens, au dernier Salon, sous les Nos. 52, 53, 51 et 49.]] réalisée par M. Berré, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Offman au prix de 145 fl. [12]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une étable où sont renfermées une chèvre, une génisse et quatre vaches. Tandis qu'une jeune vachère est occupée à traire un de ces animaux, une autre jeune fille reste accoudée sur la porte de l'étable. On voit en outre dans ce lieu un coq et plusieurs poules cherchant leur nourriture. M. Berré ne s'en tient pas à marcher sur les traces des Sneyders, des Voenix, des Hondekoeter ; il paraît vouloir encore devenir le Paul Potter de nos jours. Cette volonté, soutenue par l'étude, ne peut que lui obtenir de brillans succès. Il montre déjà dans ses pastorales l'heureuse naïveté de ce dernier maître, et tend à sa correction. A ces qualités M. Berré joint un pinceau facile, une couleur vraie et une grande entente de l'harmonie. (M. Berré)|L'intérieur d'une étable où sont renfermées une chèvre, une génisse et quatre vaches. Tandis qu'une jeune vachère est occupée à traire un de ces animaux, une autre jeune fille reste accoudée sur la porte de l'étable. On voit en outre dans ce lieu un coq et plusieurs poules cherchant leur nourriture. M. Berré ne s'en tient pas à marcher sur les traces des Sneyders, des Voenix, des Hondekoeter ; il paraît vouloir encore devenir le Paul Potter de nos jours. Cette volonté, soutenue par l'étude, ne peut que lui obtenir de brillans succès. Il montre déjà dans ses pastorales l'heureuse naïveté de ce dernier maître, et tend à sa correction. A ces qualités M. Berré joint un pinceau facile, une couleur vraie et une grande entente de l'harmonie.]] réalisée par M. Berré, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Didot au prix de 266 fl. [13]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux cavaliers arrétés au milieu d'un grand chemin sur le devant d'un paysage ; tandis que l'un d'eux, qui a mis pied à terre, raccommode la bride de son cheval, l'autre fait remonter ses étriers par un paysan ; le soleil, prèt à se coucher, dore de ses rayons toutes les parties de ce paysage, et lui donne l'aspect d'un beau tableau de J. Both. (Esselens)|Deux cavaliers arrétés au milieu d'un grand chemin sur le devant d'un paysage ; tandis que l'un d'eux, qui a mis pied à terre, raccommode la bride de son cheval, l'autre fait remonter ses étriers par un paysan ; le soleil, prèt à se coucher, dore de ses rayons toutes les parties de ce paysage, et lui donne l'aspect d'un beau tableau de J. Both.]] réalisée par Esselens, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Laneuville au prix de 141 fl. [17]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce morceau, riche en détails aussi naturels que piquans, et dont le sujet est neuf, représente une vente de tableaux dans une ville de Flandre. la scène se passe au milieu d'une rue, où, bien entendu, messieurs les curieux sont debout sur le pavé, tandis que l'officier public (à tous les seigneurs tous bonneurs), est placé, avec ses crieurs, sur une estrade, d'où il domine sur une nombreuse assemblée. Parmi les amateurs, on distingue une femme habillée en cavalier, et considérant un tableau. Ici la variété des caractères est une source d'amusement ; ou y voit des figures de toutes les autant d'esprit que de vérité. L'auteur ayant renoncé de bonne heure à la peinture, quoiqu'il l'exerçat avec un très-grand succés, ses ouvrages commencent à devenir fort rares. (M. France, de Liége)|Ce morceau, riche en détails aussi naturels que piquans, et dont le sujet est neuf, représente une vente de tableaux dans une ville de Flandre. la scène se passe au milieu d'une rue, où, bien entendu, messieurs les curieux sont debout sur le pavé, tandis que l'officier public (à tous les seigneurs tous bonneurs), est placé, avec ses crieurs, sur une estrade, d'où il domine sur une nombreuse assemblée. Parmi les amateurs, on distingue une femme habillée en cavalier, et considérant un tableau. Ici la variété des caractères est une source d'amusement ; ou y voit des figures de toutes les autant d'esprit que de vérité. L'auteur ayant renoncé de bonne heure à la peinture, quoiqu'il l'exerçat avec un très-grand succés, ses ouvrages commencent à devenir fort rares.]] réalisée par M. France, de Liége, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Hubert au prix de 242 fl. [18]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant prodigue, avec deux de ses maîtresses à une table abondamment servie, fait remplir son verre par une jeune servante, dont une vieille femme lui fait remarquer les attraits ; à la même table est placé un camarade de débauche ; tout près sont des musiciens qui exécutent une simphonie. De grands apprêts, une quantité de viandes encore à la broche, indiquent que la prodigalité fait les frais du festin. A travers une porte donnant sur la campagne, on voit un jeune homme gardant des cochons. Cet épisode explique le sujet du tableau. Les ouvrages de Franck sont communs ; mais on n'en rencontre guère qu'on puisse comparer à celui-ci. (Franck (François))|L'Enfant prodigue, avec deux de ses maîtresses à une table abondamment servie, fait remplir son verre par une jeune servante, dont une vieille femme lui fait remarquer les attraits ; à la même table est placé un camarade de débauche ; tout près sont des musiciens qui exécutent une simphonie. De grands apprêts, une quantité de viandes encore à la broche, indiquent que la prodigalité fait les frais du festin. A travers une porte donnant sur la campagne, on voit un jeune homme gardant des cochons. Cet épisode explique le sujet du tableau. Les ouvrages de Franck sont communs ; mais on n'en rencontre guère qu'on puisse comparer à celui-ci.]] réalisée par Franck (François), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Jaunez au prix de 76 fl. [19]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Devant un cabaret situé en pleine campagne, sur le bord d'un grand chemin, sont arrêtés deux cavaliers qui se disposent à se remettre en route ; plusieurs paysans s'amusent à boire à la porte de cette maison ; à quelque distance de là, on voit venir deux voyageurs. (Gael (Bernard))|Devant un cabaret situé en pleine campagne, sur le bord d'un grand chemin, sont arrêtés deux cavaliers qui se disposent à se remettre en route ; plusieurs paysans s'amusent à boire à la porte de cette maison ; à quelque distance de là, on voit venir deux voyageurs.]] réalisée par Gael (Bernard), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Marthe au prix de 50.05 fl. [20]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage où l'on remarque des pêcheurs dans deux barques sur le bord d'une rivière. Ce tableau offre partout la prestesse et la légèreté ordinaires du pinceau de Van Goyen ; il a eu outre cela de particulier, que le ciel en est très-heuresement nuagé. (Goyen (Jean Van))|Paysage où l'on remarque des pêcheurs dans deux barques sur le bord d'une rivière. Ce tableau offre partout la prestesse et la légèreté ordinaires du pinceau de Van Goyen ; il a eu outre cela de particulier, que le ciel en est très-heuresement nuagé.]] réalisée par Goyen (Jean Van), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Souyn au prix de 79.05 fl. [21]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les dieux de la fable réunis dans un banquet. Ceux du premier ordre, Jupiter, Junon et autres, entourent une table placée dans une enceinte d'arbres, sur le second plan du tableau. Sur le premier, les dieux d'un ordre inférieur sont réunis en cercle et par couple autour d'un petit gazon, où ils se livrent aux amusemens du vin et de l'amour. Apollon et plusieurs autres divinités chantent les actions des maîtres du ciel. Cette scène, représentée dans un paysage, est vraisemblablement censée se passer sur le mont Olympe. Si, comme il le paraît, ce sont les neuf Muses qui assistent à ce banquet avec les demi-dieux, les chastes Soeurs ont pour cette fois mis de côté leurs lauriers, leurs cothurnes, leurs livres et tous leurs savans attributs, pour s'abandonner au plaisir. C. d'Harlem n'a guère fait de tableaux d'une aussi petite dimension. Celui-ci réunit donc, à la délicatesse du pinceau, à la beauté de la composition, la valeur qui naît de la rareté. (Harlem, (C. de) 1597)|Les dieux de la fable réunis dans un banquet. Ceux du premier ordre, Jupiter, Junon et autres, entourent une table placée dans une enceinte d'arbres, sur le second plan du tableau. Sur le premier, les dieux d'un ordre inférieur sont réunis en cercle et par couple autour d'un petit gazon, où ils se livrent aux amusemens du vin et de l'amour. Apollon et plusieurs autres divinités chantent les actions des maîtres du ciel. Cette scène, représentée dans un paysage, est vraisemblablement censée se passer sur le mont Olympe. Si, comme il le paraît, ce sont les neuf Muses qui assistent à ce banquet avec les demi-dieux, les chastes Soeurs ont pour cette fois mis de côté leurs lauriers, leurs cothurnes, leurs livres et tous leurs savans attributs, pour s'abandonner au plaisir. C. d'Harlem n'a guère fait de tableaux d'une aussi petite dimension. Celui-ci réunit donc, à la délicatesse du pinceau, à la beauté de la composition, la valeur qui naît de la rareté.]] réalisée par Harlem, (C. de) 1597, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Destouches au prix de 69 fl. [22]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le devant d'un paysage éclairé par un soleil couchant et baigné par une rivière, un valet de ferme, monté sur un âne, en chasse un second devant lui. Plus loin, un autre homme m`ene un chariot attelé de boeufs. La couleur de ce tableau lui avait fait donner le nom de Jean Both.Celui de de Heusch nous a paru lui convenir davantage. (Heusch (Guillaume de))|Sur le devant d'un paysage éclairé par un soleil couchant et baigné par une rivière, un valet de ferme, monté sur un âne, en chasse un second devant lui. Plus loin, un autre homme m`ene un chariot attelé de boeufs. La couleur de ce tableau lui avait fait donner le nom de Jean Both.Celui de de Heusch nous a paru lui convenir davantage.]] réalisée par Heusch (Guillaume de), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Billaudel au prix de 91 fl. [23]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages d'un style noble, d'une riche composition et représent6D'es, l'un avec celles du matin, quelques heures après le lever du soleil. On remarque surtout dans ce dernier le cours rapide d'un torrent qui se précipite du haut d'un rocher. Ces paysages sont une preuve du grand talent de Van huysum dans ce genre de peinture. Comme peintre de fleurs, il n'a point d'égaux. (Huysum (Jean Van))|Deux paysages d'un style noble, d'une riche composition et représent6D'es, l'un avec celles du matin, quelques heures après le lever du soleil. On remarque surtout dans ce dernier le cours rapide d'un torrent qui se précipite du haut d'un rocher. Ces paysages sont une preuve du grand talent de Van huysum dans ce genre de peinture. Comme peintre de fleurs, il n'a point d'égaux.]] réalisée par Huysum (Jean Van), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Henry au prix de 88 fl. [24]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'une chambre rustique, un jeune homme assis, un pot de bière à la main, cause familièrement avec une jeune servante qui pèle des navets, tandis qu'une vieille femme est occupée dans le fond à quelqu'autre détail du ménage ; trois autres personnages se chauffent au feu d'une cheminée. (Lambrechts)|Dans l'intérieur d'une chambre rustique, un jeune homme assis, un pot de bière à la main, cause familièrement avec une jeune servante qui pèle des navets, tandis qu'une vieille femme est occupée dans le fond à quelqu'autre détail du ménage ; trois autres personnages se chauffent au feu d'une cheminée.]] réalisée par Lambrechts, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Souyn au prix de 33.4 fl. [25]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux petites paysages. Dans l'un est un pâtre qui garde un troupeau sur le bord d'un fleuve chargé de bateaux. On voit principalement dans l'autre un pêcheur qui dispose sa marée dans deux hottes, dont il va charger un cheval qui est près de lui. Ces deux petits tableaux sont d'une parfaite qualité. (Michaud (Théobald))|Deux petites paysages. Dans l'un est un pâtre qui garde un troupeau sur le bord d'un fleuve chargé de bateaux. On voit principalement dans l'autre un pêcheur qui dispose sa marée dans deux hottes, dont il va charger un cheval qui est près de lui. Ces deux petits tableaux sont d'une parfaite qualité.]] réalisée par Michaud (Théobald), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Demorias rue du Harlai au prix de 19.5 fl. [26]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysan hollandais assis au coin d'une table fait une partie de cartes avec une femme qui est placée vis-à-vis de lui ; son air mécontent, le geste qu'il fait en se grattant la tête, expriment que le hasard l'a mal servi ; son adversaire, plus heureuse, montre qu'elle a beau jeu. Quatre autres paysans s'amusent à boire et à rire aux dépens du joueur malheureux. Le talent de Molenaer se montre ici sous son plus bel aspect, et son tableau ne ferait pas de déshonneur au pinceau de Brauwer. (Molenaer (J.))|Un paysan hollandais assis au coin d'une table fait une partie de cartes avec une femme qui est placée vis-à-vis de lui ; son air mécontent, le geste qu'il fait en se grattant la tête, expriment que le hasard l'a mal servi ; son adversaire, plus heureuse, montre qu'elle a beau jeu. Quatre autres paysans s'amusent à boire et à rire aux dépens du joueur malheureux. Le talent de Molenaer se montre ici sous son plus bel aspect, et son tableau ne ferait pas de déshonneur au pinceau de Brauwer.]] réalisée par Molenaer (J.), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Souyn au prix de 140 fl. [28]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un couple de villageois sans souci dansent devant deux enfans au son du tambour de basque dont joue un autre paysan monté sur un coffre. Cette divertissante scène a lieu dans une salle à la porte de laquelle est un pauvre demandant l'aumône. (Molenaer (J.))|Un couple de villageois sans souci dansent devant deux enfans au son du tambour de basque dont joue un autre paysan monté sur un coffre. Cette divertissante scène a lieu dans une salle à la porte de laquelle est un pauvre demandant l'aumône.]] réalisée par Molenaer (J.), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Souyn au prix de 78 fl. [29]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'église. Un prêtre y dit une messe basse à laquelle assistent un grand nombre de béguines. Ce joli tableau, d'un ton argentin, d'un travail soigné, d'une parfaite conservation, est, dans son genre, un morceau de choix. Ses figures sont de la main de F. Franck. (Neef (Pierre))|Intérieur d'église. Un prêtre y dit une messe basse à laquelle assistent un grand nombre de béguines. Ce joli tableau, d'un ton argentin, d'un travail soigné, d'une parfaite conservation, est, dans son genre, un morceau de choix. Ses figures sont de la main de F. Franck.]] réalisée par Neef (Pierre), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Roux rue de la Jussienne no.167 au prix de 160 fl. [32]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jean-Baptiste, enfant, offre à Jésus, en présence de Saint Joseph, une petite corbeille de fruits : le Sauveur est assis sur les genoux de la Vierge. Le fond de ce joli tableau est un paysage où Brenghels a montré toute la finesse de son pinceau. (Rottenhamer)|Jean-Baptiste, enfant, offre à Jésus, en présence de Saint Joseph, une petite corbeille de fruits : le Sauveur est assis sur les genoux de la Vierge. Le fond de ce joli tableau est un paysage où Brenghels a montré toute la finesse de son pinceau.]] réalisée par Rottenhamer, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Cousin rue Matignon no.3 au prix de 29.95 fl. [34]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un troupeau d'animaux paissant sous la garde d'un pâtre, entre le bord d'une rivière et la lisière d'une haute-futaie. Ce tableau, que nous rangeons parmi les plus beaux et les plus capiteaux de ce maître, offre l'étonnante vigueur de ceux de Jacques Ruysdael, son frère, et quelque chose des formes si variées et si élégantes des arbres dont il les remplissait. Ce morceau différe du précédent pour l'exécution ; il a la légèreté d'un Vangoyen, avec une meilleure couleur. (Ruysdael (Salomon))|Un troupeau d'animaux paissant sous la garde d'un pâtre, entre le bord d'une rivière et la lisière d'une haute-futaie. Ce tableau, que nous rangeons parmi les plus beaux et les plus capiteaux de ce maître, offre l'étonnante vigueur de ceux de Jacques Ruysdael, son frère, et quelque chose des formes si variées et si élégantes des arbres dont il les remplissait. Ce morceau différe du précédent pour l'exécution ; il a la légèreté d'un Vangoyen, avec une meilleure couleur.]] réalisée par Ruysdael (Salomon), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Jeannez au prix de 186 fl. [36]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un village hollandais situé sur le bord d'un fleuve couvert de bateaux ; à quelque distance, un bac, chargé de voyageurs et d'animaux, est près d'aborder au rivage ; sur le premier plan est un troupeau de vaches. Ce morceau diffère du précédent pour l'exécution ; il a la légèreté d'un Vangoyen, avec une meilleure couleur. (Ruysdael (Salomon))|Vue d'un village hollandais situé sur le bord d'un fleuve couvert de bateaux ; à quelque distance, un bac, chargé de voyageurs et d'animaux, est près d'aborder au rivage ; sur le premier plan est un troupeau de vaches. Ce morceau diffère du précédent pour l'exécution ; il a la légèreté d'un Vangoyen, avec une meilleure couleur.]] réalisée par Ruysdael (Salomon), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Simon au prix de 90 fl. [37]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un pâtre fait rentrer dans une étable creusée sous un rocher, un troupeau de gros et de menu bétail. A quelques pas est un homme conduisant son âne par le licou ; et plus loin une femme à cheval. Ce tableau d'un pinceau moelleux et large, approche de ceux de Berghem et de Dujardin. (Solemaker)|Un pâtre fait rentrer dans une étable creusée sous un rocher, un troupeau de gros et de menu bétail. A quelques pas est un homme conduisant son âne par le licou ; et plus loin une femme à cheval. Ce tableau d'un pinceau moelleux et large, approche de ceux de Berghem et de Dujardin.]] réalisée par Solemaker, vendue par [[M[imaut]]] au prix de 307 fl. [39]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait en pied d'un ministre protestant. Ce personnage est coiffé d'un chapeau à large bord et porte un grand rabat sur un habit noir ; il a la main droite sur la hanche et tient de la gauche une paire de gants ; à côté de lui est une table couverte d'un tapis de velours violet. Ce tableau est le pendant du précédent. (Terburch (Gérard))|Portrait en pied d'un ministre protestant. Ce personnage est coiffé d'un chapeau à large bord et porte un grand rabat sur un habit noir ; il a la main droite sur la hanche et tient de la gauche une paire de gants ; à côté de lui est une table couverte d'un tapis de velours violet. Ce tableau est le pendant du précédent.]] réalisée par Terburch (Gérard), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Laneuville au prix de 290 fl. [40]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jeune femme, debout près d'une table couverte d'un tapis ; elle est représentée nue tête, ayant une espèce de double pélerine, une robe de satin noir retroussée sur un jupon de taffetas gris, et tenant un éventail dans une de ses mains, qu'elle croise devant elle. Ce tableau est le pendant du précédent. Terburch a excellé dans le portrait en petit ; physionomiste aussi fin qu'artiste habole, il peignait pour ainsi dire l'esprit et le caractère avec les traits du visage. Les ouvrages de ce maître étant fort rares, c'est beaucoup que de rencontrer deux de ses portraits, où les têtes, aussi bien que les étoffes, sont d'une perfection qui ne laisse rien à désirer. (Terburch (Gérard))|Jeune femme, debout près d'une table couverte d'un tapis ; elle est représentée nue tête, ayant une espèce de double pélerine, une robe de satin noir retroussée sur un jupon de taffetas gris, et tenant un éventail dans une de ses mains, qu'elle croise devant elle. Ce tableau est le pendant du précédent. Terburch a excellé dans le portrait en petit ; physionomiste aussi fin qu'artiste habole, il peignait pour ainsi dire l'esprit et le caractère avec les traits du visage. Les ouvrages de ce maître étant fort rares, c'est beaucoup que de rencontrer deux de ses portraits, où les têtes, aussi bien que les étoffes, sont d'une perfection qui ne laisse rien à désirer.]] réalisée par Terburch (Gérard), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Laneuville au prix de 290 fl. [41]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages ornés de figures, faisant pendans, et représentant des campagnes montueuses et fertiles. L'un est vu quelques heures après le lever du soleil, l'autre au moment de son coucher. Wagner, excellent peintre à gouache, a fait peu de tableaux à l'huile, ce qui, avec un mérite réel, nous paraît relever le prix de ceux-ci. (Wagner)|Deux paysages ornés de figures, faisant pendans, et représentant des campagnes montueuses et fertiles. L'un est vu quelques heures après le lever du soleil, l'autre au moment de son coucher. Wagner, excellent peintre à gouache, a fait peu de tableaux à l'huile, ce qui, avec un mérite réel, nous paraît relever le prix de ceux-ci.]] réalisée par Wagner, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Rabas rue de l'abbaye au prix de 93 fl. [45]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. On y est introduit par un chemin battu dont la gauche est occupée par une butte et des buissons frappés d'une forte ombre ; et la droite, par un éboulement de terre jaunâtre qui reçoit la lumière du soleil ; de jeunes arbres, variés de forme et de feuillage, croisent sur les premiers plans ; les derniers se composent d'une grande plaine, qu'une échappée de vue laisse apercevoir. Ce qu'on aime particulièrement dans les paysages de Wynantz, ce sont les éboulemens de terrains, ses arbres légers et ses heureuses oppositions ; sous ces rapports, ce petit morceau ne laisse donc rien à désirer. (Wynantz (Jean))|Paysage. On y est introduit par un chemin battu dont la gauche est occupée par une butte et des buissons frappés d'une forte ombre ; et la droite, par un éboulement de terre jaunâtre qui reçoit la lumière du soleil ; de jeunes arbres, variés de forme et de feuillage, croisent sur les premiers plans ; les derniers se composent d'une grande plaine, qu'une échappée de vue laisse apercevoir. Ce qu'on aime particulièrement dans les paysages de Wynantz, ce sont les éboulemens de terrains, ses arbres légers et ses heureuses oppositions ; sous ces rapports, ce petit morceau ne laisse donc rien à désirer.]] réalisée par Wynantz (Jean), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Juanez au prix de 250 fl. [46]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage offrant une vue d'Ermenonville. Sur le premier plan est une pelouse, où sont assis à l'ombre un dessinateur et plusieurs villageois. La nature dans cet agréable tableau se présente sous l'aspect de la fraîcheur ; l'air qui y circule est pur et le site tout-à-fait pittoresque. (Ganda (L), 1791)|Paysage offrant une vue d'Ermenonville. Sur le premier plan est une pelouse, où sont assis à l'ombre un dessinateur et plusieurs villageois. La nature dans cet agréable tableau se présente sous l'aspect de la fraîcheur ; l'air qui y circule est pur et le site tout-à-fait pittoresque.]] réalisée par Ganda (L), 1791, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Delaisement au prix de 144 fl. [48]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un phare bâti sur les bords de la mer, au sommet d'un roc escarpé, marque par ses feux l'embouchure d'une rivière vers laquelle plusieurs barques semblent faire voile ; deux pêcheurs sont sur le rivage. Ce petit tableau est un chef-d'oeuvre sous le rapport de la vérité ; l'auteur y a merveilleusement rendu la profondeur infinie du ciel, la grande étendue de la mer, la douce clarté de la lune, et jusqu'au silence de la nuit. (Lantara)|Un phare bâti sur les bords de la mer, au sommet d'un roc escarpé, marque par ses feux l'embouchure d'une rivière vers laquelle plusieurs barques semblent faire voile ; deux pêcheurs sont sur le rivage. Ce petit tableau est un chef-d'oeuvre sous le rapport de la vérité ; l'auteur y a merveilleusement rendu la profondeur infinie du ciel, la grande étendue de la mer, la douce clarté de la lune, et jusqu'au silence de la nuit.]] réalisée par Lantara, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Alphonse Giroux au prix de 201 fl. [49]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Louis XIV à cheval, sur le devant un paysage, commande le siége d'une ville de Flandres ; il est accompagné de son état-major et donne des ordres à ses généraux. Ces deux tableaux ont autant de charme sous le rapport de l'art, qu'ils offrent d'intérêt sous le rapport de l'histoire. (Meulen (Vander))|Louis XIV à cheval, sur le devant un paysage, commande le siége d'une ville de Flandres ; il est accompagné de son état-major et donne des ordres à ses généraux. Ces deux tableaux ont autant de charme sous le rapport de l'art, qu'ils offrent d'intérêt sous le rapport de l'histoire.]] réalisée par Meulen (Vander), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Laneuville au prix de 170 fl. [50]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre tableau où le même prince Louis XIV est représenté avec plusieurs de ses officiers ; un convoi militaire défile dans une plaine à l'extrémité de laquelle une ville est bâttie sur le bord de la mer. Ces tableaux ont autant de charme sous le repport de l'art, qu'ils offrent d'intérêt sous le rapport de l'histoire. (Meulen (Vander))|Autre tableau où le même prince Louis XIV est représenté avec plusieurs de ses officiers ; un convoi militaire défile dans une plaine à l'extrémité de laquelle une ville est bâttie sur le bord de la mer. Ces tableaux ont autant de charme sous le repport de l'art, qu'ils offrent d'intérêt sous le rapport de l'histoire.]] réalisée par Meulen (Vander), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Laneuville au prix de 170 fl. [51]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme montée sur le devant d'un chariot tiré par quatre chevaux, est accompagnée de deux hommes, à l'un desquels elle montre du doigt une foire qui se tient dans un champ, à quelque distance du chemin. Le charretier est à la tête de ses chevaux, et près de lui passe un cavalier. On voit encore dans ce tableau une paysanne montée sur un âne, un piéton et un autre personnage se reposant à l'ombre sur un petit tertre couvert de gazon. Nous nous bornerons à dire de cette ouvrage qu'il est riche, capital, et du beau faire du maître. Avec le nom de M. Sweback, tout autre éloge deviendrait superflu. (M. Sweback (dit Fontaine))|Une jeune femme montée sur le devant d'un chariot tiré par quatre chevaux, est accompagnée de deux hommes, à l'un desquels elle montre du doigt une foire qui se tient dans un champ, à quelque distance du chemin. Le charretier est à la tête de ses chevaux, et près de lui passe un cavalier. On voit encore dans ce tableau une paysanne montée sur un âne, un piéton et un autre personnage se reposant à l'ombre sur un petit tertre couvert de gazon. Nous nous bornerons à dire de cette ouvrage qu'il est riche, capital, et du beau faire du maître. Avec le nom de M. Sweback, tout autre éloge deviendrait superflu.]] réalisée par M. Sweback (dit Fontaine), vendue par [[M[imaut]]], achetée par Billaudel au prix de 221.05 fl. [53]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le célèbre Jean Goujon travaillant à la statue de Diane, que lui commanda Henri II, et qu'on voit au Musée des Petits-Augustins. La belle Diane de Poitiers, maîtresse de ce Prince, est assise dans un fauteuil sur lequel il s'appuie, et sert de modéle au sculpteur. Plusieurs personnages de la Cour, sont dans une galerie attenante à celle où se passe la scène. Ce qu'on vieut de dire à la louange du précédent tableau s'applique également à celui-ci. Il offre de plus, dans un sujet heureusement trouvé, l'art se reunissant à la beauté pour charmer nos yeux. Voyez le no. 944 du livret du Salon de 1812. (M. Vermay)|Le célèbre Jean Goujon travaillant à la statue de Diane, que lui commanda Henri II, et qu'on voit au Musée des Petits-Augustins. La belle Diane de Poitiers, maîtresse de ce Prince, est assise dans un fauteuil sur lequel il s'appuie, et sert de modéle au sculpteur. Plusieurs personnages de la Cour, sont dans une galerie attenante à celle où se passe la scène. Ce qu'on vieut de dire à la louange du précédent tableau s'applique également à celui-ci. Il offre de plus, dans un sujet heureusement trouvé, l'art se reunissant à la beauté pour charmer nos yeux. Voyez le no. 944 du livret du Salon de 1812.]] réalisée par M. Vermay, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Jamart au prix de 100 fl. [54]
  • 1817.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vieillard à cheveux blancs : figure de grandeur naturelle et prequ'à mi-corps. On le voit de trois quarts, la tête couverte d'une toque noire, portant un just-e-au corps sous une mante doublée de fourrure, et tenant un chapelet dans ses mains. Cette peinture étonnante et précieuse a long-tems passé pour être le portrait d'Albert Durer, peint par lui-même, deux ans avant sa mort, c'est-à-dire en 1526. Mais feu Le Brun l'ayant regardée comme un ouvrage de Quintin Metsys, nous ne pouvons mieux faire que de nous conformer à l'opinion de ce connaisseur. Il s'est ainsi exprimé sur ce portrait : "Ce tableau, d'une grande vérité, du plus précieux fini, est un morceau de première rareté et classique pour toute belle collection." (Metsys (Quintin) dit le Maréchal d'Anvers)|Un vieillard à cheveux blancs : figure de grandeur naturelle et prequ'à mi-corps. On le voit de trois quarts, la tête couverte d'une toque noire, portant un just-e-au corps sous une mante doublée de fourrure, et tenant un chapelet dans ses mains. Cette peinture étonnante et précieuse a long-tems passé pour être le portrait d'Albert Durer, peint par lui-même, deux ans avant sa mort, c'est-à-dire en 1526. Mais feu Le Brun l'ayant regardée comme un ouvrage de Quintin Metsys, nous ne pouvons mieux faire que de nous conformer à l'opinion de ce connaisseur. Il s'est ainsi exprimé sur ce portrait : "Ce tableau, d'une grande vérité, du plus précieux fini, est un morceau de première rareté et classique pour toute belle collection."]] réalisée par Metsys (Quintin) dit le Maréchal d'Anvers, vendue par [[M[imaut]]], achetée par Simon rue du Croissant au prix de 181 fl. [56]