Ventes d'œuvres le 1817.11.10

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  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un paysage orné de fabriques ; sur le devant du tableau, on remarque une fontaine où plusieurs villageois vont puiser de l'eau. Des vaches, des moutons et des chèvres enrichissent ce joli tableau du meilleur tems de ce maître. (L'Égillon)|Le point de vue d'un paysage orné de fabriques ; sur le devant du tableau, on remarque une fontaine où plusieurs villageois vont puiser de l'eau. Des vaches, des moutons et des chèvres enrichissent ce joli tableau du meilleur tems de ce maître.]] réalisée par L'Égillon, vendue par S au prix de 21 [ou] 81 fl. [1]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un site montagneux, entrecoupé de ruines et de fabriques. Le premier plan est occupé par une rivière bordée par un chemin de hallage où l'on voit une marche d'animaux. Le fond se termine par des rochers qui se détachent sur un ciel doré. L'harmonie et la vapeur aérienne qui régnent dans ce tableau, le rend digne des plus belles productions de cet habile peintre. (Asselin)|Le point de vue d'un site montagneux, entrecoupé de ruines et de fabriques. Le premier plan est occupé par une rivière bordée par un chemin de hallage où l'on voit une marche d'animaux. Le fond se termine par des rochers qui se détachent sur un ciel doré. L'harmonie et la vapeur aérienne qui régnent dans ce tableau, le rend digne des plus belles productions de cet habile peintre.]] réalisée par Asselin, vendue par S au prix de 130 fl. [3]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une église éclairée de jour. L'enfoncement du milieu, la distance exacte qui règne entre les piliers, la perspective linéaire et aérienne qui met chaque détail à sa place, l'aplomb de l'architecture, la pureté de l'exécution et la belle harmonie de la couleur, contribuent à le présenter comme un chef-d'oeuvre de peinture. Il est enrichi de nombre de figures, par D. Franck, qui toutes, distribuées avec une rare intelligence, concourent à l'illusion la plus parfaite. (Peter-Neefs)|L'intérieur d'une église éclairée de jour. L'enfoncement du milieu, la distance exacte qui règne entre les piliers, la perspective linéaire et aérienne qui met chaque détail à sa place, l'aplomb de l'architecture, la pureté de l'exécution et la belle harmonie de la couleur, contribuent à le présenter comme un chef-d'oeuvre de peinture. Il est enrichi de nombre de figures, par D. Franck, qui toutes, distribuées avec une rare intelligence, concourent à l'illusion la plus parfaite.]] réalisée par Peter-Neefs, vendue par S, achetée par Paillet au prix de 399.95 fl. [4]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[St.-Jean Baptiste, figure vue à mi-corps ; il tient d'une main un roseau auquel est attaaché une légende. Ce tableau de chevelet, d'un dessin fin et correct, offre une exécution aussi libre qu'admirable, qui ne le cède en rien à la beauté et à la vigueur du coloris. C'est à juste titre que tous les historiens de la peinture retrouvent dans le faire de cet auteur, l'exécution moelleuse du Corrège, et que le grand prix que l'on met aux tableaux de Schidone, n'est pas seulement motivé sur leur rareté, mais bien sur leur mérite et leur grande perfection. (Schidone)|St.-Jean Baptiste, figure vue à mi-corps ; il tient d'une main un roseau auquel est attaaché une légende. Ce tableau de chevelet, d'un dessin fin et correct, offre une exécution aussi libre qu'admirable, qui ne le cède en rien à la beauté et à la vigueur du coloris. C'est à juste titre que tous les historiens de la peinture retrouvent dans le faire de cet auteur, l'exécution moelleuse du Corrège, et que le grand prix que l'on met aux tableaux de Schidone, n'est pas seulement motivé sur leur rareté, mais bien sur leur mérite et leur grande perfection.]] réalisée par Schidone, vendue par S au prix de 102.05 fl. [6]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages d'un stule élevé ; ils offrent des sites pittoresques garnis de beaux arbres. On distingue dans l'un plusieurs figures dont les unes dansent au son de divers instrimens, et les autres allument des feux ; dans les fonds, on voit des pâtres présentant des offrandes au dieu Pan. (Orisonti)|Deux paysages d'un stule élevé ; ils offrent des sites pittoresques garnis de beaux arbres. On distingue dans l'un plusieurs figures dont les unes dansent au son de divers instrimens, et les autres allument des feux ; dans les fonds, on voit des pâtres présentant des offrandes au dieu Pan.]] réalisée par Orisonti, vendue par S, achetée par Berthon au prix de 80.5 fl. [7]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet du martyre de St.-Sébastien, que des prêtres payens et des soldats veulent forcer à adorer Jupiter. Ce morceau, d'un grand effet de lumière, peut rivaliser par le brillant de son coloris et son étonnante magie, avec les productions de Rembrand. (Van Uliet)|Le sujet du martyre de St.-Sébastien, que des prêtres payens et des soldats veulent forcer à adorer Jupiter. Ce morceau, d'un grand effet de lumière, peut rivaliser par le brillant de son coloris et son étonnante magie, avec les productions de Rembrand.]] réalisée par Van Uliet, vendue par S au prix de 115 [ou] 150 fl. [10]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de St.-Jean prêchant dans le désert ; composition d'une multitude de figures variées à l'infini, tant dans leurs attitudes que dans leurs costumes ; il offre aussi le coloris le plus brillant. Ce tableau rappelle les ouvrages de Rubens. (Vanthulden)|Le sujet de St.-Jean prêchant dans le désert ; composition d'une multitude de figures variées à l'infini, tant dans leurs attitudes que dans leurs costumes ; il offre aussi le coloris le plus brillant. Ce tableau rappelle les ouvrages de Rubens.]] réalisée par Vanthulden, vendue par S, achetée par Van Gorp au prix de 37.5 fl. [11]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Belle copie d'après le Poussin, représentant le sujet d'une bacchanale. De riches monumens d'architecture forment le fond de cette belle production, qu'on peut regarder comme une des plus belles de ce grand maître. Ce morceaux est digne de lui par la franchise de sa touche. (J. Stella)|Belle copie d'après le Poussin, représentant le sujet d'une bacchanale. De riches monumens d'architecture forment le fond de cette belle production, qu'on peut regarder comme une des plus belles de ce grand maître. Ce morceaux est digne de lui par la franchise de sa touche.]] réalisée par J. Stella, vendue par S, achetée par Laneuville au prix de 120 fl. [13]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le déluge de Deucalion et Pyrrha ; ils jettent derrière eux des pierres qui se changent subitement en personnes des deux sexes. Ce sujet, que peu de peintres ont traité, presente autant de finesse dans son allégorie, que de charme dans son exécution. (Albane (François))|Le déluge de Deucalion et Pyrrha ; ils jettent derrière eux des pierres qui se changent subitement en personnes des deux sexes. Ce sujet, que peu de peintres ont traité, presente autant de finesse dans son allégorie, que de charme dans son exécution.]] réalisée par Albane (François), vendue par S. [14]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Hero et Léandre, composition de 13 figures traitées d'une manière allegorique. Cet habile artiste, autant poëte que peintre, avait un talentt extraordinaire pour donner de l'intérêt aux sujets qu'il traçait sur la toile. Cette composition, traitée d'une manière originale, offre autant de grâces dans les contours que de brillant dans le coloris. (Diepenbech)|Hero et Léandre, composition de 13 figures traitées d'une manière allegorique. Cet habile artiste, autant poëte que peintre, avait un talentt extraordinaire pour donner de l'intérêt aux sujets qu'il traçait sur la toile. Cette composition, traitée d'une manière originale, offre autant de grâces dans les contours que de brillant dans le coloris.]] réalisée par Diepenbech, vendue par S au prix de 34 fl. [15]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux d'un pinceau large, et qui paraissent avoir été peints d'après nature ; l'un représente des pâtres gardant leurs troupeaux de vaches, chevaux, moutons et chèvres ; l'autre, un abreuvoir où des paysans conduisent leurs chevaux. (Pierre de Laar)|Deux tableaux d'un pinceau large, et qui paraissent avoir été peints d'après nature ; l'un représente des pâtres gardant leurs troupeaux de vaches, chevaux, moutons et chèvres ; l'autre, un abreuvoir où des paysans conduisent leurs chevaux.]] réalisée par Pierre de Laar, vendue par S, achetée par rOUX au prix de 81 fl. [79]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une sainte Famille éclairée à la lueur d'un flambeau. Ce tableau, d'un bel effet, est en même tems d'un dessin correct ; la lumière y est répandue partout, et les figures sont remplies de grâces et d'expression. Le pinceau de cet habile peintre nous rappelle celui du Corrège, dont il était l'élève ; il est signé Joachim Sandrart fecit 1646. (Joachim Sandrart)|Une sainte Famille éclairée à la lueur d'un flambeau. Ce tableau, d'un bel effet, est en même tems d'un dessin correct ; la lumière y est répandue partout, et les figures sont remplies de grâces et d'expression. Le pinceau de cet habile peintre nous rappelle celui du Corrège, dont il était l'élève ; il est signé Joachim Sandrart fecit 1646.]] réalisée par Joachim Sandrart, vendue par S au prix de 22.15 [ou] 32.15 fl. [81]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue du Campo Vaccino et de plusieurs autres monumens, tels que le temple de la Paix, celui de la Concorde, le Capitole et autres. Ce tableau capital du maître est remarquable par sa belle ordonnance. Plusieurs figures ornent le devant de la composition où l'on remarque un personnage faisant l'aumône à des mendians. (Bartholomé Breemberg)|Point de vue du Campo Vaccino et de plusieurs autres monumens, tels que le temple de la Paix, celui de la Concorde, le Capitole et autres. Ce tableau capital du maître est remarquable par sa belle ordonnance. Plusieurs figures ornent le devant de la composition où l'on remarque un personnage faisant l'aumône à des mendians.]] réalisée par Bartholomé Breemberg, vendue par S au prix de 51 fl. [88]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une chambre rustique, où l'on voit une réunion de singes occupés à tourner la broche, jouer aux cartes, boire et manger. L'originalité de ce sujet, la touche et la couleur brillante de ce tableau le rendent digne de rivaliser avec les productions de D. Teniers le fils. (D. Teniers père)|Intérieur d'une chambre rustique, où l'on voit une réunion de singes occupés à tourner la broche, jouer aux cartes, boire et manger. L'originalité de ce sujet, la touche et la couleur brillante de ce tableau le rendent digne de rivaliser avec les productions de D. Teniers le fils.]] réalisée par D. Teniers père, vendue par S, achetée par Laneuville au prix de 80 fl. [93]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Homme assis à une table sur laquelle est posé un flambeau allumé et un livre ouvert ; il paraît être en méditation, tandis que sa femme est occupée à coudre ; près de la cheminée, on voit une servante et un enfant. Ce tableau, d'une couleur magique et d'un grand précieux d'exécution, provient de la vente de M. le baron Taatz d'Amsterdam, faite en 1805, No. 24 du catalogue. (P. Dehooge)|Un Homme assis à une table sur laquelle est posé un flambeau allumé et un livre ouvert ; il paraît être en méditation, tandis que sa femme est occupée à coudre ; près de la cheminée, on voit une servante et un enfant. Ce tableau, d'une couleur magique et d'un grand précieux d'exécution, provient de la vente de M. le baron Taatz d'Amsterdam, faite en 1805, No. 24 du catalogue.]] réalisée par P. Dehooge, vendue par S au prix de 210 fl. [94]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur de chambre basse, dont le fond reçoit la lumière par une porte ouverte qui laisse apercevoir les dehors d'un jardin. quantité d'ustensiles de cuisine, formant un groupe d'un effet piquant ; on voit sur le devant une vieille femme, et sur la droite une jeune fille qui tient un baquet de lait. Tableau touché avec nerf et d'une couleur harmonieuse ; il peut être regardé comme un joli échantillon de ce maître, dont Paul Potter fut le disciple. (Camphuysen)|Un intérieur de chambre basse, dont le fond reçoit la lumière par une porte ouverte qui laisse apercevoir les dehors d'un jardin. quantité d'ustensiles de cuisine, formant un groupe d'un effet piquant ; on voit sur le devant une vieille femme, et sur la droite une jeune fille qui tient un baquet de lait. Tableau touché avec nerf et d'une couleur harmonieuse ; il peut être regardé comme un joli échantillon de ce maître, dont Paul Potter fut le disciple.]] réalisée par Camphuysen, vendue par S au prix de 151 fl. [95]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre événement arrivé le 8 décembre 1759 ; celui-ci représente l'intérieur du Mont Vésuve. Six tableaux représentant différentes erruptions des volcans d'Italie ; une du Strangoly, deux du Mont Étna et troix du Vésuve. Cet article sera divisé au choix des enchérisseurs. (Vernet (Ignace))|Autre événement arrivé le 8 décembre 1759 ; celui-ci représente l'intérieur du Mont Vésuve. Six tableaux représentant différentes erruptions des volcans d'Italie ; une du Strangoly, deux du Mont Étna et troix du Vésuve. Cet article sera divisé au choix des enchérisseurs.]] réalisée par Vernet (Ignace), vendue par S, achetée par Avisse au prix de 20 fl. [110]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Eruption du Mont Vésuve, le 11 novembre 1754, du côté du bois d'Ottajano. Six tableaux représentant différentes erruptions des volcans d'Italie ; une du Strangoly, deux du Mont Etna et trois du Vésuve. Cet article sera divisé au choix des enchérisseurs. (Vernet (Ignace))|Eruption du Mont Vésuve, le 11 novembre 1754, du côté du bois d'Ottajano. Six tableaux représentant différentes erruptions des volcans d'Italie ; une du Strangoly, deux du Mont Etna et trois du Vésuve. Cet article sera divisé au choix des enchérisseurs.]] réalisée par Vernet (Ignace), vendue par S, achetée par Durand au prix de 25 fl. [111]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Montagne de Strangoly. Évennement arrivé le 21 septembre 1756. Six tableaux représentant différentes erruptions des volcans d'Italie ; une du Strangoly, deux du Mont Étna et trois du Vésuve. Cet article sera divisé au choix des enchérisseurs. (Vernet (Ignace))|Montagne de Strangoly. Évennement arrivé le 21 septembre 1756. Six tableaux représentant différentes erruptions des volcans d'Italie ; une du Strangoly, deux du Mont Étna et trois du Vésuve. Cet article sera divisé au choix des enchérisseurs.]] réalisée par Vernet (Ignace), vendue par S, achetée par Paillet au prix de 24 fl. [112]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit tableau de la plus grande finesse représentant la Vierge ayant l'Enfant Jésus couché sur ses genoux, auprès d'elle est un Ange ; le fond représente une globe céleste. Ce tableau, de forme losange, est gravé par Annibal Carrache. (Carrache (Annibal))|Un petit tableau de la plus grande finesse représentant la Vierge ayant l'Enfant Jésus couché sur ses genoux, auprès d'elle est un Ange ; le fond représente une globe céleste. Ce tableau, de forme losange, est gravé par Annibal Carrache.]] réalisée par Carrache (Annibal), vendue par S. [132]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un religieux assis sur les marches d'un cloître, et tenant un livre sur ses genoux ; une porte, toute grande ouverte, laisse entrevoir les dehors d'un monastère éclairé par un effet de grand jour. Ce tableau, piquant par ses oppositions, ne peut manquer d'être saisi avec intérêt par MM. les amateurs qui n'ignorent pas combien deviennent rares aujourd'hui les productions de Granet. (Granet (M.))|Un religieux assis sur les marches d'un cloître, et tenant un livre sur ses genoux ; une porte, toute grande ouverte, laisse entrevoir les dehors d'un monastère éclairé par un effet de grand jour. Ce tableau, piquant par ses oppositions, ne peut manquer d'être saisi avec intérêt par MM. les amateurs qui n'ignorent pas combien deviennent rares aujourd'hui les productions de Granet.]] réalisée par Granet (M.), vendue par S, achetée par Hoffmann au prix de 250 fl. [151]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les trésors de Rome se trouvoient épuisés par les dépenses de la guerre. Ce fut alors que la partie trouva dans les moeurs romaines une heureuse ressource conte la disette qui la pressait : les dames firent le sacrifice de leurs bijoux. Le moment saisi par le peintre est celui où elles viennent déposer leur offrande généreuse. Cette composition de la plus grande ordonnance, et le sujet plein d'intérêt, font honneur à ce peintre estimé ; on assure qu'il y a placé les portraits de plusieurs femmes des artistes vivant à cette époque, quelques têtes ont effectivement le caractère français. (Gauffier (Peintre français mort à Rome au commence....)|Les trésors de Rome se trouvoient épuisés par les dépenses de la guerre. Ce fut alors que la partie trouva dans les moeurs romaines une heureuse ressource conte la disette qui la pressait : les dames firent le sacrifice de leurs bijoux. Le moment saisi par le peintre est celui où elles viennent déposer leur offrande généreuse. Cette composition de la plus grande ordonnance, et le sujet plein d'intérêt, font honneur à ce peintre estimé ; on assure qu'il y a placé les portraits de plusieurs femmes des artistes vivant à cette époque, quelques têtes ont effectivement le caractère français.]] réalisée par Gauffier (Peintre français mort à Rome au commence...., vendue par S, achetée par Laneuville au prix de 380 [ou] 381 fl. [152]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition de riche ordonnance, offre le sujet d'une bacchanale et fête au dieu des Jardins ; dans le milieu du 1er . plan, on voit un beau groupe de deux femmes et un enfant, derrière elle est un satyre dans l'action de boire, ayant devant lui un jeune faune qui joue de la flute ; un fleuve et quatre enfans se distinguent encore dans l'éloignement au pied d'un groupe de grands arbres ; vers la droite est un pied d'estal où s'élève la statue du dieu des Jardins, qu'un satyre et des enfans sont occupés à parer de fleurs. Cette riche composition se détache sur un ciel nébuleux frappé d'un coup de lumière qui produit un effet piquant. Ce tableau d'un bel aspect, ne peut laisser aucun doute sur son originalité dans l'une des trois manières de ce maître, qui a si souvent varié et répété les mêmes sujets, toujours avec des changemens marquans. Celui-ci provient de la vente de feu M. Grandpré, faite en 1809, N o. 18 du Catalogue. (Poussin (Nicolas))|Cette composition de riche ordonnance, offre le sujet d'une bacchanale et fête au dieu des Jardins ; dans le milieu du 1er . plan, on voit un beau groupe de deux femmes et un enfant, derrière elle est un satyre dans l'action de boire, ayant devant lui un jeune faune qui joue de la flute ; un fleuve et quatre enfans se distinguent encore dans l'éloignement au pied d'un groupe de grands arbres ; vers la droite est un pied d'estal où s'élève la statue du dieu des Jardins, qu'un satyre et des enfans sont occupés à parer de fleurs. Cette riche composition se détache sur un ciel nébuleux frappé d'un coup de lumière qui produit un effet piquant. Ce tableau d'un bel aspect, ne peut laisser aucun doute sur son originalité dans l'une des trois manières de ce maître, qui a si souvent varié et répété les mêmes sujets, toujours avec des changemens marquans. Celui-ci provient de la vente de feu M. Grandpré, faite en 1809, N o. 18 du Catalogue.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par S au prix de 200 fl. [154]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un poëte napolitain ; il tient d'un main la plume et de l'autre un papier indiquant la chansonnette qu'il vient de composer et dont son air de gaité porte à croire qu'il en répète le refrein. Ce portrait, d'une couleur bien vigoureuse, n'a pas, comme tous les tableaux de ce maître, le défaut d'être noir. (Ribera)|Portrait d'un poëte napolitain ; il tient d'un main la plume et de l'autre un papier indiquant la chansonnette qu'il vient de composer et dont son air de gaité porte à croire qu'il en répète le refrein. Ce portrait, d'une couleur bien vigoureuse, n'a pas, comme tous les tableaux de ce maître, le défaut d'être noir.]] réalisée par Ribera, vendue par S. [160]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de l'annonciation représenté dans le péristile d'un palais ; le haut du tableau se termine par une gloire qui environne le Père Eternel. Cette production, des plus agréables, est aussi d'une grâce et d'une correction de dessin qui le disputent au brillant de la couleur. (Garofallo (Style de))|Le sujet de l'annonciation représenté dans le péristile d'un palais ; le haut du tableau se termine par une gloire qui environne le Père Eternel. Cette production, des plus agréables, est aussi d'une grâce et d'une correction de dessin qui le disputent au brillant de la couleur.]] réalisée par Garofallo (Style de), vendue par S, achetée par Montigneul au prix de 301 fl. [161]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de la plus brillante couleur et d'une nombreuse composition ; il représente le martyre de St.-Laurent, dont l'exécution a lieu sur le devant d'un palais de l'architecture la plus riche et en présence d'une multitude de peuple et de grands seigneurs. Ce morceau capital devient curieux, en ce que les ouvrages de ce maître sont rares et peu connus ; mais ce n'est pas à ce titre seulement qu'il nous parait devoir exciter l'ambition des amateurs, car la richesse des couleurs, les groupes et la vérité des personnages concourent à lui assigner une place dans un cabinet savant ou une galerie de haute importance. (Santa Croce (Francesco))|Un tableau de la plus brillante couleur et d'une nombreuse composition ; il représente le martyre de St.-Laurent, dont l'exécution a lieu sur le devant d'un palais de l'architecture la plus riche et en présence d'une multitude de peuple et de grands seigneurs. Ce morceau capital devient curieux, en ce que les ouvrages de ce maître sont rares et peu connus ; mais ce n'est pas à ce titre seulement qu'il nous parait devoir exciter l'ambition des amateurs, car la richesse des couleurs, les groupes et la vérité des personnages concourent à lui assigner une place dans un cabinet savant ou une galerie de haute importance.]] réalisée par Santa Croce (Francesco), vendue par S, achetée par Roger au prix de 306 fl. [163]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux avec temples en ruine et différents autres monuments antiques ornés d'architecture d'ordre Ionique et Corinthien ; sur différents plans de cette composition, des personnages semblent comtempler des fragmens. Ces deux tableaux du meilleur temps de cet habile peintre sont aussi de la plus belle ordonnance et de la touche la plus ferme. (Panini (J.P.))|Deux tableaux avec temples en ruine et différents autres monuments antiques ornés d'architecture d'ordre Ionique et Corinthien ; sur différents plans de cette composition, des personnages semblent comtempler des fragmens. Ces deux tableaux du meilleur temps de cet habile peintre sont aussi de la plus belle ordonnance et de la touche la plus ferme.]] réalisée par Panini (J.P.), vendue par S au prix de 240 fl. [164]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux autres petits tableaux, dont l'un offre un point de vue de la ville de Rome ; on y remarque, sur la droite, la villa Médicis, maintenant l'Académie de France, et l'autre une vue de la ville de Florence prise des bords de l'Arno ; on y distingue, dans le milieu, le pont de la Carraya et l'Eglise de San Frédiano. Ces deux jolis morceaux sont d'une perspective admirable et d'une touche précieuse. (Van Vitelli)|Deux autres petits tableaux, dont l'un offre un point de vue de la ville de Rome ; on y remarque, sur la droite, la villa Médicis, maintenant l'Académie de France, et l'autre une vue de la ville de Florence prise des bords de l'Arno ; on y distingue, dans le milieu, le pont de la Carraya et l'Eglise de San Frédiano. Ces deux jolis morceaux sont d'une perspective admirable et d'une touche précieuse.]] réalisée par Van Vitelli, vendue par S, achetée par Laneuville au prix de 115 fl. [165]
  • 1817.11.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un chanoine tenant une lettre ; il est vu jusqu'à mi-corps, vêtu d'une étoffe noire et coeffé d'une tunique ; il se détache sur un fond vert portant des lettres en or anno aetatis suae. L. Portrait d'un beau caractère. Il provient de la Galerie del Signeur Ottaviano Compagni. (Allori)|Portrait d'un chanoine tenant une lettre ; il est vu jusqu'à mi-corps, vêtu d'une étoffe noire et coeffé d'une tunique ; il se détache sur un fond vert portant des lettres en or anno aetatis suae. L. Portrait d'un beau caractère. Il provient de la Galerie del Signeur Ottaviano Compagni.]] réalisée par Allori, vendue par S, achetée par Laneuville. [166]