Ventes d'œuvres le 1817.12.04

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  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Amours dans un fond de paysage entièrement sacrifié, jouent sur le gazon ; l'un présente une pomme à l'autre. Morceau d'une exécution facile, d'une couleur agréable, et dont les figures ont beaucoup de relief. Il est d'un peintre peu connu, mais qui mérite de l'être. Voir l'ouvrage de l'abbé Lanzi, Stori pittorica della Italia, tom. 1, p. 571 (Amorosi (Antonio))|Deux Amours dans un fond de paysage entièrement sacrifié, jouent sur le gazon ; l'un présente une pomme à l'autre. Morceau d'une exécution facile, d'une couleur agréable, et dont les figures ont beaucoup de relief. Il est d'un peintre peu connu, mais qui mérite de l'être. Voir l'ouvrage de l'abbé Lanzi, Stori pittorica della Italia, tom. 1, p. 571]] réalisée par Amorosi (Antonio), achetée par Berton au prix de 30.05 fl. [1]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un melon, des prunes de différente espèce, et autres fruits artistement groupés sur une table de pierre. Morceau dont la vérité, jointe au mérite de l'exécution, contribue à le présenter comme une production distinguée de son auteur, dont les grandes compositions sont très-rares. (Aelst (Van, 1665))|Un melon, des prunes de différente espèce, et autres fruits artistement groupés sur une table de pierre. Morceau dont la vérité, jointe au mérite de l'exécution, contribue à le présenter comme une production distinguée de son auteur, dont les grandes compositions sont très-rares.]] réalisée par Aelst (Van, 1665) au prix de 32 fl. [2]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[S. François recevant les stigmates, est en extase devant un crucifx. Cette figure se détache sur un fond de rocher ouvert, d'où l'on découvre un riche lointain de pays. Baroche a particulièrement traité des sujets de dévotion, et y a excellé. Celui que l'on vient de décrire se fait remarquer non-seulement par la beauté d'expression de la figure du Saint, mais encore par la fraîcheur du coloris et la correction du dessin. (Baroche (Frédéric))|S. François recevant les stigmates, est en extase devant un crucifx. Cette figure se détache sur un fond de rocher ouvert, d'où l'on découvre un riche lointain de pays. Baroche a particulièrement traité des sujets de dévotion, et y a excellé. Celui que l'on vient de décrire se fait remarquer non-seulement par la beauté d'expression de la figure du Saint, mais encore par la fraîcheur du coloris et la correction du dessin.]] réalisée par Baroche (Frédéric), achetée par Souin au prix de 41.1 fl. [4]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Très-beau pays avec lointain de hautes montagnes, éclairé par un ciel chaud indiquant le coucher du soleil, dont on distingue encore les rayons. Les devans de ce tableau, dans une demi-teinte admirable, et d'une dégradation de ton que pouvait seul sentir et exécuter un habile coloriste, offrent les détails d'une maison de campagne, dont le péristyle donne sur un parterre émaillé de fleurs. De ce côté, sur différens plans, quelques gens de la maison sont occupés à divers travaux de la campagne, et nombre d'oiseaux et animaux de basse-cour peuplent cette partie, qui est en opposition à un bouquet d'arbres indiquant l'entrée d'un bois, où l'on aperçoit des baigneuses. Du même côté, en premier plan, le peintre a placé diverses figures de chasseurs et des chiens indiquant un épisode de la vie de S. Hubert. Ce tableau, d'une couleur au-dessus de tout éloge, et dont toutes les teintes sont aussi justes qu'harmonieuses entre elles, présente le chef-d'oeuvre du clair-obscur. (Bassan (Le))|Très-beau pays avec lointain de hautes montagnes, éclairé par un ciel chaud indiquant le coucher du soleil, dont on distingue encore les rayons. Les devans de ce tableau, dans une demi-teinte admirable, et d'une dégradation de ton que pouvait seul sentir et exécuter un habile coloriste, offrent les détails d'une maison de campagne, dont le péristyle donne sur un parterre émaillé de fleurs. De ce côté, sur différens plans, quelques gens de la maison sont occupés à divers travaux de la campagne, et nombre d'oiseaux et animaux de basse-cour peuplent cette partie, qui est en opposition à un bouquet d'arbres indiquant l'entrée d'un bois, où l'on aperçoit des baigneuses. Du même côté, en premier plan, le peintre a placé diverses figures de chasseurs et des chiens indiquant un épisode de la vie de S. Hubert. Ce tableau, d'une couleur au-dessus de tout éloge, et dont toutes les teintes sont aussi justes qu'harmonieuses entre elles, présente le chef-d'oeuvre du clair-obscur.]] réalisée par Bassan (Le), achetée par Laneuville au prix de 120 fl. [5]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un empereur dans un riche costume militaire, ajusté d'un large manteau rouge, et appuyé sur son bâton decommandant ; sa tête, vue de profil, offre un grand caractère. Ce tableau, d'une belle couleur, convient à l'ornement des hauts de cabinet. (Bassan (Le))|Portrait d'un empereur dans un riche costume militaire, ajusté d'un large manteau rouge, et appuyé sur son bâton decommandant ; sa tête, vue de profil, offre un grand caractère. Ce tableau, d'une belle couleur, convient à l'ornement des hauts de cabinet.]] réalisée par Bassan (Le), achetée par Bertaut au prix de 20.05 fl. [6]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un homme de robe vu à mi-corps, la tête de grand trois-quarts, et vêtu d'un habillement noir à manches ouvertes avec large collerette de dentelle. Portrait frappant de vérité, d'une grande finesse de ton, et d'une exécution ferme et soignée. (Bourdon (S.))|Un homme de robe vu à mi-corps, la tête de grand trois-quarts, et vêtu d'un habillement noir à manches ouvertes avec large collerette de dentelle. Portrait frappant de vérité, d'une grande finesse de ton, et d'une exécution ferme et soignée.]] réalisée par Bourdon (S.), achetée par Durand au prix de 39 fl. [7]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de paysage, occupé sur la gauche par un massif de grands arbres, en opposition à un riche lointain de monumens et édifices ; sur le premier plan, du même côté, est le sujet de la Fuite en Egypte, dont les figures attribuées au pinceau d'Annibal Carrache. (Bril (P.))|Point de vue de paysage, occupé sur la gauche par un massif de grands arbres, en opposition à un riche lointain de monumens et édifices ; sur le premier plan, du même côté, est le sujet de la Fuite en Egypte, dont les figures attribuées au pinceau d'Annibal Carrache.]] réalisée par Bril (P.) au prix de 42 fl. [8]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet intéressant d'une Mère adressant à Dieu sa prière au lever de l'aurore, et semblant par son exemple enseigner cette pratique religieuse à ses deux enfans, dont le plus âgé a les mains jointes. Le caractère de ses traits rappelle le petit Samuel du chevalier Reynolds, qui était dans la fameuse collection Robit. Les amateurs distingueront sans doute ce tableau recommandable par la grâce et l'expression des figures, ainsi que par l'exécution, et cette force de coloris digne de l'école de Rembrandt, dont F. Bol fut élève. (Bol (F.))|Le sujet intéressant d'une Mère adressant à Dieu sa prière au lever de l'aurore, et semblant par son exemple enseigner cette pratique religieuse à ses deux enfans, dont le plus âgé a les mains jointes. Le caractère de ses traits rappelle le petit Samuel du chevalier Reynolds, qui était dans la fameuse collection Robit. Les amateurs distingueront sans doute ce tableau recommandable par la grâce et l'expression des figures, ainsi que par l'exécution, et cette force de coloris digne de l'école de Rembrandt, dont F. Bol fut élève.]] réalisée par Bol (F.) au prix de 39 fl. [10]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Perroquet à ventre et gorge rouge, un autre d'un plumage vert à collier jaune, sont groupés avec un troisième oiseau sur un tronc d'arbre en grande partie dépouillé de ses feuilles, où l'on voit un chardonneret perché sur une des branches. Ces oiseaux ressortent dans tout l'éclat de leur plumage, sur un fond de ciel sacrifié. Un encadrement peint par le même auteur, et composé d'arabesques en bronze, avec quatre griffons et autant de bustes à l'imitation des camées antiques sur sardoine onix, ajoute à la richesse de ce tableau, qui offre la représentation la plus exacte de la nature, dans le brillant et le velouté du plumage des oiseaux. (Baraband (d'Aubusson))|Un Perroquet à ventre et gorge rouge, un autre d'un plumage vert à collier jaune, sont groupés avec un troisième oiseau sur un tronc d'arbre en grande partie dépouillé de ses feuilles, où l'on voit un chardonneret perché sur une des branches. Ces oiseaux ressortent dans tout l'éclat de leur plumage, sur un fond de ciel sacrifié. Un encadrement peint par le même auteur, et composé d'arabesques en bronze, avec quatre griffons et autant de bustes à l'imitation des camées antiques sur sardoine onix, ajoute à la richesse de ce tableau, qui offre la représentation la plus exacte de la nature, dans le brillant et le velouté du plumage des oiseaux.]] réalisée par Baraband (d'Aubusson), achetée par Denier au prix de 130 fl. [11]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Sacrifice d'Abraham : ce patriarche est prêt d'immoler son fils, lorsqu'il est arrêté par l'ange qui lui montre le bélier qui doit remplacer sa victime. Ce tableau, du plus grand caractère et digne de faire l'ornement d'une galerie, est en mauvais état ; mais une restauration sage lui rendra tout son éclat, et découvrira toutesles perfections qui distinguent ordiairement les premiers ouvrage de ce grand peintre, qui fut pendant son temps l'égal d'Annibal Carrache. (Cavédone (J.))|Le Sacrifice d'Abraham : ce patriarche est prêt d'immoler son fils, lorsqu'il est arrêté par l'ange qui lui montre le bélier qui doit remplacer sa victime. Ce tableau, du plus grand caractère et digne de faire l'ornement d'une galerie, est en mauvais état ; mais une restauration sage lui rendra tout son éclat, et découvrira toutesles perfections qui distinguent ordiairement les premiers ouvrage de ce grand peintre, qui fut pendant son temps l'égal d'Annibal Carrache.]] réalisée par Cavédone (J.), achetée par Souin au prix de 10.05 fl. [12]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la Charité romaine. Cimon, vieillard romain, avait été condamné par le sénat, pour quelque crime, à mourir de faim dans les fers ; mais sa fille qui avait la liberté de le venir voir, le fit subsister quelque temps, en lui donnant à sucer son propre sein : les juges, informés de cette piété touchante, firent grâce au père en faveur de la fille. Cimon, les mains chargées de chaînes, et assis sur une pierre, s'empresse de prendre la nourriture qu'il doit à l'amour filial ; sa fille, penchée sur lui, jette ses regards du côté de la porte d'entrée, et ses traits peignent sa tendre inquiétude. Cette production est du nombre de celles qui doivent fixer l'attention du moraliste comme de l'amateur de peinture ; le premier se sentira ému de compassion pour le vieillard condamné à mourir de faim, et éprouvera un sentiment d'admiration et de respect pour sa fille ; le second y admirera l'imitation de la nature, le suave du pinceau, la beauté de la couleur, et cette entente parfaite de clair-obscur qui a mis Michel-Ange de Carravage au premier rang des coloristes. Nous croyons, sans crainte d'être contredit, ce tableau digne d'orner la plus belle galerie. (Carravage (Michel-Ange de))|Le sujet de la Charité romaine. Cimon, vieillard romain, avait été condamné par le sénat, pour quelque crime, à mourir de faim dans les fers ; mais sa fille qui avait la liberté de le venir voir, le fit subsister quelque temps, en lui donnant à sucer son propre sein : les juges, informés de cette piété touchante, firent grâce au père en faveur de la fille. Cimon, les mains chargées de chaînes, et assis sur une pierre, s'empresse de prendre la nourriture qu'il doit à l'amour filial ; sa fille, penchée sur lui, jette ses regards du côté de la porte d'entrée, et ses traits peignent sa tendre inquiétude. Cette production est du nombre de celles qui doivent fixer l'attention du moraliste comme de l'amateur de peinture ; le premier se sentira ému de compassion pour le vieillard condamné à mourir de faim, et éprouvera un sentiment d'admiration et de respect pour sa fille ; le second y admirera l'imitation de la nature, le suave du pinceau, la beauté de la couleur, et cette entente parfaite de clair-obscur qui a mis Michel-Ange de Carravage au premier rang des coloristes. Nous croyons, sans crainte d'être contredit, ce tableau digne d'orner la plus belle galerie.]] réalisée par Carravage (Michel-Ange de), achetée par Berton au prix de 227.[ou] 22 fl. [13]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Personnage de distinction dans un habillement d'étoffe noire ornée d'un galon d'or, vu en buste, la tête tournée de trois quarts et ajustée de cheveux noirs ; il porte moustache et barbe courte. Portrait plein de vie et d'expression, d'un pinceau ferme et hardi, ainsi que d'une grande force de couleur. (Carravage (Michel-Ange de))|Un Personnage de distinction dans un habillement d'étoffe noire ornée d'un galon d'or, vu en buste, la tête tournée de trois quarts et ajustée de cheveux noirs ; il porte moustache et barbe courte. Portrait plein de vie et d'expression, d'un pinceau ferme et hardi, ainsi que d'une grande force de couleur.]] réalisée par Carravage (Michel-Ange de), achetée par Durand au prix de 36 fl. [14]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Salutation angélique. A droite du spectateur, la Vierge à genoux à son prie-dieu, se retourne vers l'ange qui lui apparaît au milieu d'une gloire de chérubins ; il a la main sur son coeur. On distingue dans le haut du tableau, du même côté, le Père Eternel assis sur des nuages, appuyé sur la boule du monde, et jetant un regard sur la Vierge. Ce sujet, traité avec autant de goût que d'esprit, est encore remarquable par la richesse des détails, la suavité de la couleur, et la finesse du pinceau. (Cano (Alonso))|La Salutation angélique. A droite du spectateur, la Vierge à genoux à son prie-dieu, se retourne vers l'ange qui lui apparaît au milieu d'une gloire de chérubins ; il a la main sur son coeur. On distingue dans le haut du tableau, du même côté, le Père Eternel assis sur des nuages, appuyé sur la boule du monde, et jetant un regard sur la Vierge. Ce sujet, traité avec autant de goût que d'esprit, est encore remarquable par la richesse des détails, la suavité de la couleur, et la finesse du pinceau.]] réalisée par Cano (Alonso), achetée par Pellion au prix de 65 fl. [15]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise et entourée de nuages, tient sur ses genoux son divin Fils, qui d'une main tient une couronne, et de l'autre, la palme que lui offre Ste.-Marguerite. Jamais élève n'a plus approché de son maître ; même style de composition, mêmes caractères de figures, et mêmes draperies. Ce tableau de chevalet est d'une couleur brillante et d'une exécution soignée. (Ciro (Ferri))|La Vierge assise et entourée de nuages, tient sur ses genoux son divin Fils, qui d'une main tient une couronne, et de l'autre, la palme que lui offre Ste.-Marguerite. Jamais élève n'a plus approché de son maître ; même style de composition, mêmes caractères de figures, et mêmes draperies. Ce tableau de chevalet est d'une couleur brillante et d'une exécution soignée.]] réalisée par Ciro (Ferri), achetée par Coquille au prix de 78 fl. [16]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux différens points de vue : l'un offrant l'entrée de Rome, l'autre, une place de Venise, et tous deux ornés de monumens et édifices publics, avec nombre de figures qui ajoutent à leur intérêt comme à leur richesse. Ces deux tableaux, que l'on doit mettre au nombre des productions les plus capitales de ce fidèle imitateur de la nature, méritent de fixer l'attention par l'immensité des détails, la facilité de l'exécution et le brillant du coloris. (Canaletti (Ant.))|Deux différens points de vue : l'un offrant l'entrée de Rome, l'autre, une place de Venise, et tous deux ornés de monumens et édifices publics, avec nombre de figures qui ajoutent à leur intérêt comme à leur richesse. Ces deux tableaux, que l'on doit mettre au nombre des productions les plus capitales de ce fidèle imitateur de la nature, méritent de fixer l'attention par l'immensité des détails, la facilité de l'exécution et le brillant du coloris.]] réalisée par Canaletti (Ant.), achetée par Coquille au prix de 440 fl. [17]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'église éclairée de jour, par un effet piquant de soleil, et enrichi de figures touchées avec goût. Les masses avancées des piliers dont cette église est soutenue, sont tellement bien senties, et les clairs y sont distribués avec tant d'art, que l'oeil jouit de l'illusion la plus complète. En général, ce tableau présente une exécution moelleuse, et une grande transparence de couleur. (Cuyp (Albert))|Intérieur d'église éclairée de jour, par un effet piquant de soleil, et enrichi de figures touchées avec goût. Les masses avancées des piliers dont cette église est soutenue, sont tellement bien senties, et les clairs y sont distribués avec tant d'art, que l'oeil jouit de l'illusion la plus complète. En général, ce tableau présente une exécution moelleuse, et une grande transparence de couleur.]] réalisée par Cuyp (Albert), achetée par Devigni au prix de 161.[ou] 16 fl. [20]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un Site baigné par une large rivière de l'eau la plus limpide, sur laquelle est un pont d'une seule arche. La droite offre un terrain élevé avec bouquet d'arbres et diverses constructions appuyées contre une chaîne de montagnes ; la partie du côté opposé, est un rocher couronné de fabriques. Sur le devant, deux pêcheurs retirent leurs filets ; et au milieu, dans l'éloignement, on distingue une barque et d'autres pêcheurs. Tous les détails de ce tableau peint à l'imitation des ouvrages d'Asselyn, sont éclairés par un ciel chaud et largement nuagé, indiquant le coucher du soleil. (Cabel (Vander))|Vue d'un Site baigné par une large rivière de l'eau la plus limpide, sur laquelle est un pont d'une seule arche. La droite offre un terrain élevé avec bouquet d'arbres et diverses constructions appuyées contre une chaîne de montagnes ; la partie du côté opposé, est un rocher couronné de fabriques. Sur le devant, deux pêcheurs retirent leurs filets ; et au milieu, dans l'éloignement, on distingue une barque et d'autres pêcheurs. Tous les détails de ce tableau peint à l'imitation des ouvrages d'Asselyn, sont éclairés par un ciel chaud et largement nuagé, indiquant le coucher du soleil.]] réalisée par Cabel (Vander) au prix de 99 fl. [21]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Descente de Croix, composition de huit figures, proportion de demi-nature. Le Christ, détaché de la croix, est soutenu par Joseph d'Arimathie, et reçu par la Madeleine, que l'on voit derrière la Vierge qui baise la main de son fils. S. Jean et les saintes femmes en pleurs, assistent à cette scène de douleur. Ce tableau, recommandable par la naïveté des caractères, la vérité des expressions et la simplicité des attitudes, lest encore par la beauté de la couleur et le précieux de l'exécution jusque dans les moindres détails. Tous les amateurs connaissent la rareté et le prix que l'on met aux productions d'Albert DUrer, regardé à juste titre comme le fondateur de l'école allemande, et dont les grands talens, comme peintre et graveur, lui méritèrent l'estime et l'amitié de Raphaël, qui lui fit même présent de son portrait. (Durer (Albert))|La Descente de Croix, composition de huit figures, proportion de demi-nature. Le Christ, détaché de la croix, est soutenu par Joseph d'Arimathie, et reçu par la Madeleine, que l'on voit derrière la Vierge qui baise la main de son fils. S. Jean et les saintes femmes en pleurs, assistent à cette scène de douleur. Ce tableau, recommandable par la naïveté des caractères, la vérité des expressions et la simplicité des attitudes, lest encore par la beauté de la couleur et le précieux de l'exécution jusque dans les moindres détails. Tous les amateurs connaissent la rareté et le prix que l'on met aux productions d'Albert DUrer, regardé à juste titre comme le fondateur de l'école allemande, et dont les grands talens, comme peintre et graveur, lui méritèrent l'estime et l'amitié de Raphaël, qui lui fit même présent de son portrait.]] réalisée par Durer (Albert), achetée par Delaroche au prix de 150 fl. [22]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Daniel dans la fosse aux lions. Ce Saint, au milieu de la composition, un genou en terre et les mains jointes, élève ses regardes vers le ciel, où l'on distingue des rayons qui annoncent la protection céleste qui lui est accordées ; il est environné de lions et de lionnes, dont l'air féroce et les rugissemens forment un contrate heureux avec sa résignation. Petit tableau d'un coloris brillant et vigoureux, dont les animaux sont touchés avec autant d'esprit que de facilité. (Devos (S.))|Daniel dans la fosse aux lions. Ce Saint, au milieu de la composition, un genou en terre et les mains jointes, élève ses regardes vers le ciel, où l'on distingue des rayons qui annoncent la protection céleste qui lui est accordées ; il est environné de lions et de lionnes, dont l'air féroce et les rugissemens forment un contrate heureux avec sa résignation. Petit tableau d'un coloris brillant et vigoureux, dont les animaux sont touchés avec autant d'esprit que de facilité.]] réalisée par Devos (S.), achetée par Cailard au prix de 63 fl. [23]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait à mi-corps d'une dame de distinction dans le costume d'une religieuse : elle est assise dans un fauteuil d'étoffe cramoisi, appuyée contre une table couverte de même étoffe, et tenant un livre. Cette figure se détache sur un fond de couleur orange, qui découvre à gauche un fond de paysage artistement sacrifié. La tête, pleine de vérité, bien modelée, et d'un beau pinceau, répond par la beauté de l'exécution à celle des mains qui sont correctement dessinées. Quant aux étoffes et aux autres détails du tableau, ils sont rendus avec une telle fidélité, qu'ils font illusion. En général, on doit classer ce portrait dans le nombre de ceux qui ont fait le plus d'honneur à Ph. de Champaigne. (De Champaigne (Ph.))|Portrait à mi-corps d'une dame de distinction dans le costume d'une religieuse : elle est assise dans un fauteuil d'étoffe cramoisi, appuyée contre une table couverte de même étoffe, et tenant un livre. Cette figure se détache sur un fond de couleur orange, qui découvre à gauche un fond de paysage artistement sacrifié. La tête, pleine de vérité, bien modelée, et d'un beau pinceau, répond par la beauté de l'exécution à celle des mains qui sont correctement dessinées. Quant aux étoffes et aux autres détails du tableau, ils sont rendus avec une telle fidélité, qu'ils font illusion. En général, on doit classer ce portrait dans le nombre de ceux qui ont fait le plus d'honneur à Ph. de Champaigne.]] réalisée par De Champaigne (Ph.) au prix de 40 fl. [24]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site de Hollande traversé par une rivière, où l'on voit au milieu, sur un monticule frappé par un rayon de soleil, un moulin à vent. La partie gauche offre un massif d'arbres d'où l'oeil se porte sur la rive opposée, enrichie de diverses constructions. Tous les détails de ce site se détachent sur un ciel nuageux, indiquant le moment d'un orage. Sur le devant, dans un effet de demi-teinte vigoureux, on voit une barque chargée de passagers, qui tournent la vue du côté où sillonne la nue. Mrceau d'un effet piquant, et de la plus belle entente de clair-obscur. (De Bloot (P.))|Point de vue d'un site de Hollande traversé par une rivière, où l'on voit au milieu, sur un monticule frappé par un rayon de soleil, un moulin à vent. La partie gauche offre un massif d'arbres d'où l'oeil se porte sur la rive opposée, enrichie de diverses constructions. Tous les détails de ce site se détachent sur un ciel nuageux, indiquant le moment d'un orage. Sur le devant, dans un effet de demi-teinte vigoureux, on voit une barque chargée de passagers, qui tournent la vue du côté où sillonne la nue. Mrceau d'un effet piquant, et de la plus belle entente de clair-obscur.]] réalisée par De Bloot (P.), achetée par Riviere au prix de 100.2 fl. [25]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site pittoresque offrant à droite un énorme rocher taillé à pic, et couronné de diverses constructions dont plusieurs sont en ruines ; une source d'eau y tombe en cascade, et forme sur le devant une rivière, où l'on voit des blanchisseuses, deux conducteurs de chariots qui la passent à gué, ainsi que quelques bestiaux. La rive opposée présente une plainte terminé par un massif d'arbres, derrière lequel s'élèvent des coteaux. Ce tableau, d'un beau faire, d'une grande vérité d'effet, d'une couleur excellente, et dont les figures et les animaux sont d'un bon genre de dessin, est digne en tout de faire le pendant d'un beau Ruisdael. (Everdingen (Ald. Van, 1668))|Un site pittoresque offrant à droite un énorme rocher taillé à pic, et couronné de diverses constructions dont plusieurs sont en ruines ; une source d'eau y tombe en cascade, et forme sur le devant une rivière, où l'on voit des blanchisseuses, deux conducteurs de chariots qui la passent à gué, ainsi que quelques bestiaux. La rive opposée présente une plainte terminé par un massif d'arbres, derrière lequel s'élèvent des coteaux. Ce tableau, d'un beau faire, d'une grande vérité d'effet, d'une couleur excellente, et dont les figures et les animaux sont d'un bon genre de dessin, est digne en tout de faire le pendant d'un beau Ruisdael.]] réalisée par Everdingen (Ald. Van, 1668) au prix de 199 fl. [28]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue extérieure d'un palais de la plus riche architecture, orné de colonnes de différens marbres précieux, et décoré de statues et bustes. On y remarque au-dessus d'une figure de Minerve un trophée d'armes, avec un écusson au dauphin, et portant cette devise " Honi soit qui mal y pense ", qui indique le palais d'un chevalier de l'ordre de la Jarretière. Plusieurs figures de la main de D. Teniers augmentent encore le prix de ce tableau, dont la fraîcheur de coloris répond au précieux de l'exécution. (Ehrenberg (W. 1660))|Vue extérieure d'un palais de la plus riche architecture, orné de colonnes de différens marbres précieux, et décoré de statues et bustes. On y remarque au-dessus d'une figure de Minerve un trophée d'armes, avec un écusson au dauphin, et portant cette devise " Honi soit qui mal y pense ", qui indique le palais d'un chevalier de l'ordre de la Jarretière. Plusieurs figures de la main de D. Teniers augmentent encore le prix de ce tableau, dont la fraîcheur de coloris répond au précieux de l'exécution.]] réalisée par Ehrenberg (W. 1660), achetée par Cailard au prix de 99.9 fl. [29]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage en hauteur, baigné par une rivière, dont la gauche est occupée par un monticule surmonté de grands arbres, d'où l'oeil se porte sur un lointain de montagnes ; le devant est orné de figures offrant le sujet du baptême de Jésus par S. Jean. (Fouquières (J.))|Paysage en hauteur, baigné par une rivière, dont la gauche est occupée par un monticule surmonté de grands arbres, d'où l'oeil se porte sur un lointain de montagnes ; le devant est orné de figures offrant le sujet du baptême de Jésus par S. Jean.]] réalisée par Fouquières (J.), achetée par Tardieu au prix de 80.[ou] 60.05 fl. [30]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Rois ; la Vierge assise à la gauche de la composition, ayant auprès d'ell S. Joseph debout, présente son fils aux rois, dont un, prosterné devant lui, offre ses présens. Deux pages et les personnes de la suite des rois, contribuent à la richesse de ce tableau, dont la brillante couleur répond au soigné de l'exécution. (Franck (S.))|L'Adoration des Rois ; la Vierge assise à la gauche de la composition, ayant auprès d'ell S. Joseph debout, présente son fils aux rois, dont un, prosterné devant lui, offre ses présens. Deux pages et les personnes de la suite des rois, contribuent à la richesse de ce tableau, dont la brillante couleur répond au soigné de l'exécution.]] réalisée par Franck (S.), achetée par Tardieu au prix de 44.5 fl. [31]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[S. Paul vu à mi-corps, tenant son épée de la main gauche. Sa tête, vue de trois quarts, est ajustée de longs cheveux grisâtres, qui descendent sur ses épaules et vont rejoindre sa barbe ; il est vêtu d'un large manteau d'étoffe jaune. Ce morceau de caractère, d'un beau modelé dans la tête, et d'un pinceau large, est aussi d'une couleur vigoureuse. Il paraît nous offrir une étude pour une de ses grandes compositions. (Guide (Reni le))|S. Paul vu à mi-corps, tenant son épée de la main gauche. Sa tête, vue de trois quarts, est ajustée de longs cheveux grisâtres, qui descendent sur ses épaules et vont rejoindre sa barbe ; il est vêtu d'un large manteau d'étoffe jaune. Ce morceau de caractère, d'un beau modelé dans la tête, et d'un pinceau large, est aussi d'une couleur vigoureuse. Il paraît nous offrir une étude pour une de ses grandes compositions.]] réalisée par Guide (Reni le), achetée par Berton au prix de 40.05 fl. [32]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant Jésus, entièrement nu, est couché sur la terre, appuyé sur une tête de mort. Cette jolie figure, dont la pose offre d'heureux raccourcis, ressort, dans le ton le plus lumineux, sur un fond de paysage couvert de grands arbres, dont le ton sacrifié et bien entendu d'effet fait valoir la figure. (Guide (Reni le))|L'Enfant Jésus, entièrement nu, est couché sur la terre, appuyé sur une tête de mort. Cette jolie figure, dont la pose offre d'heureux raccourcis, ressort, dans le ton le plus lumineux, sur un fond de paysage couvert de grands arbres, dont le ton sacrifié et bien entendu d'effet fait valoir la figure.]] réalisée par Guide (Reni le), achetée par Cailard au prix de 57 fl. [33]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux nymphes chasseresses en repos et surprises dans leur retraite par deux faunes ; une d'elle est encore endormie, et l'autre se lève avec précipitation. Trois chiens, des carquois, diverses draperies, et un beau fond de paysage, ajoutent à l'intérêt de cette composition, dont le brillant de la couleur répond à la facilité de l'exécution. (Giordano (Lucas))|Deux nymphes chasseresses en repos et surprises dans leur retraite par deux faunes ; une d'elle est encore endormie, et l'autre se lève avec précipitation. Trois chiens, des carquois, diverses draperies, et un beau fond de paysage, ajoutent à l'intérêt de cette composition, dont le brillant de la couleur répond à la facilité de l'exécution.]] réalisée par Giordano (Lucas), achetée par Pelion au prix de 130 fl. [34]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Buste d'une jeune fille dans le costume villageois. Sa tête, vue de trois-quarts, est inclinée sur l'épaule droite, et ajustée de cheeux blonds recouverts d'un petit béguin noir. Cette jolie tête, pleine de vie et d'expression, et d'une exécution ferme et spirituelle, est l'étude que l'auteur a faite pour la soeur de l'accordée de village ; sujet de tableau que l'on voit au Musée, no 69 du livret. (Greuze (J.-B.))|Buste d'une jeune fille dans le costume villageois. Sa tête, vue de trois-quarts, est inclinée sur l'épaule droite, et ajustée de cheeux blonds recouverts d'un petit béguin noir. Cette jolie tête, pleine de vie et d'expression, et d'une exécution ferme et spirituelle, est l'étude que l'auteur a faite pour la soeur de l'accordée de village ; sujet de tableau que l'on voit au Musée, no 69 du livret.]] réalisée par Greuze (J.-B.), achetée par Lemesle au prix de 42.1 fl. [36]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux de nature morte, offrant divers oiseaux du plus beau plumage artistement groupés sur des tables avec des fleurs. Morceaux d'une grande richesse de détails, et d'un vrai mérite par la facilité de l'exécution et le rbillant de la couleur. (Gallé (G.))|Deux tableaux de nature morte, offrant divers oiseaux du plus beau plumage artistement groupés sur des tables avec des fleurs. Morceaux d'une grande richesse de détails, et d'un vrai mérite par la facilité de l'exécution et le rbillant de la couleur.]] réalisée par Gallé (G.), achetée par Cailard au prix de 122 fl. [37]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'estaminet où l'on voit assis à une table, posée sur un tonneau, deux paysans qui jouent aux cartes ; au milieu d'eux, une femme tient un pot de bière ; et derrière, deux de leurs compagnons regardent attentivement le jeu, tandis ue le maître du logis écrit la dépense sur une planche. Divers ustensiles de cabaret, vases, chandeliers, bouteilles, pot à feu, les uns accrochés à la muraille et les autres sur une planche, forment une grande richesse dans ce tableau, dont les caractères de tête, la couleur, et l'exécution spirituelle, le rapprochent beaucoup des productions de D. Teniers. (Helmont (Van))|Intérieur d'estaminet où l'on voit assis à une table, posée sur un tonneau, deux paysans qui jouent aux cartes ; au milieu d'eux, une femme tient un pot de bière ; et derrière, deux de leurs compagnons regardent attentivement le jeu, tandis ue le maître du logis écrit la dépense sur une planche. Divers ustensiles de cabaret, vases, chandeliers, bouteilles, pot à feu, les uns accrochés à la muraille et les autres sur une planche, forment une grande richesse dans ce tableau, dont les caractères de tête, la couleur, et l'exécution spirituelle, le rapprochent beaucoup des productions de D. Teniers.]] réalisée par Helmont (Van) au prix de 182 fl. [39]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de paysage avec riche lointain d'édifices et monumens, indiquant une ville. En premier plan, sur un tertre élevé couvert de plantes, arbustes et broussailles, sélève un gros arbre dont le feuiller se détache sur un ciel d'un soleil couchant ; du côté opposé, est un rocher surmonté d'une tour. Tableau d'un pinceau précieux, offrant des détails intéressans. (Heil)|Point de vue de paysage avec riche lointain d'édifices et monumens, indiquant une ville. En premier plan, sur un tertre élevé couvert de plantes, arbustes et broussailles, sélève un gros arbre dont le feuiller se détache sur un ciel d'un soleil couchant ; du côté opposé, est un rocher surmonté d'une tour. Tableau d'un pinceau précieux, offrant des détails intéressans.]] réalisée par Heil au prix de 22.[ou] 40.:d pour les lots nos 38 & 87 fl. [40]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Entrée d'un village, offrant au milieu, sur un terrain sablonneux baigné par une marre, une maison rustique entourée d'arbres, au-dessus desquels s'élève un clocher. Des voyageurs en chariot, et quelques figures sur différens plans, ajoutent à la richesse de ce site remarquable par la vigueur du coloris et la fermeté de l'exécution. (Hooft (J.))|Entrée d'un village, offrant au milieu, sur un terrain sablonneux baigné par une marre, une maison rustique entourée d'arbres, au-dessus desquels s'élève un clocher. Des voyageurs en chariot, et quelques figures sur différens plans, ajoutent à la richesse de ce site remarquable par la vigueur du coloris et la fermeté de l'exécution.]] réalisée par Hooft (J.), achetée par Payen au prix de 70.05 fl. [41]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine dans le désert. Elle y est représentée assise, la main gauche sur sa poitrine, les cheveux en désordre, les yeux baignés de larmes et élevés vers le ciel, dans l'expression du repentir. Une tête de mort et un vase de parfums sont les seuls accessoires de ce tableau, dont le ton convient au sujet. (Le Brun (Ch.))|La Madeleine dans le désert. Elle y est représentée assise, la main gauche sur sa poitrine, les cheveux en désordre, les yeux baignés de larmes et élevés vers le ciel, dans l'expression du repentir. Une tête de mort et un vase de parfums sont les seuls accessoires de ce tableau, dont le ton convient au sujet.]] réalisée par Le Brun (Ch.) au prix de 7.05 fl. [42]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Riche point de vue d'un Site de Rome ; à gauche sur un terrain montueux, l'on voit différentes ruines dont celle du Colysée ; cette partie est en opposition à un vaste lointain de campagne baigné sur le devant par une rivière où des pâtres viennent abreuver leurs troupeaux. Ce paysage, d'un détail intéressant, est couvert çà et là de quelques arbres, dont le feuiller se détache avec vigueur sur le ciel chaud d'une soirée d'été. Morceau d'une exécution large et facile, ainsi que d'une brillante couleur. (Lallemand)|Riche point de vue d'un Site de Rome ; à gauche sur un terrain montueux, l'on voit différentes ruines dont celle du Colysée ; cette partie est en opposition à un vaste lointain de campagne baigné sur le devant par une rivière où des pâtres viennent abreuver leurs troupeaux. Ce paysage, d'un détail intéressant, est couvert çà et là de quelques arbres, dont le feuiller se détache avec vigueur sur le ciel chaud d'une soirée d'été. Morceau d'une exécution large et facile, ainsi que d'une brillante couleur.]] réalisée par Lallemand, achetée par Descat au prix de 40 fl. [44]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition parat indiquer le moment où David berger, gardant son troupeau dans la campagne, est frappé et en extase à la vue d'une gloire d'Anges et de Chérubins qui lui apparaît dans le ciel, et semble lui annoncer la protection de Dieu. Un des Anges tient un encensoir, et les autres environnent un soleil d'où partent de vifs rayons de lumière. Ce tableau offre toutes les perfections reconnues dans les ouvrages de Murillo, le moelleux et la fraîcheur du pinceau, la variété des carnations, une exécution facile, et l'intelligence la plus parfaite de clair-obscur. (Murillo (B.E.))|Cette composition parat indiquer le moment où David berger, gardant son troupeau dans la campagne, est frappé et en extase à la vue d'une gloire d'Anges et de Chérubins qui lui apparaît dans le ciel, et semble lui annoncer la protection de Dieu. Un des Anges tient un encensoir, et les autres environnent un soleil d'où partent de vifs rayons de lumière. Ce tableau offre toutes les perfections reconnues dans les ouvrages de Murillo, le moelleux et la fraîcheur du pinceau, la variété des carnations, une exécution facile, et l'intelligence la plus parfaite de clair-obscur.]] réalisée par Murillo (B.E.), achetée par Devigni au prix de 101 fl. [46]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Andromède attachée à un rocher qui s'élève au milieu de la mer, au bord de laquelle, à droite de la composition, on voit sa famille éplorée à la vue du monstre qui doit la dévorer. Persée, du côté opposé dans les airs, s'apprête à le combattre et lui montre la tête de Méduse. Petit tableau d'un pinceau précieux et d'une belle fonte de couleur, d'après le même sujet de la galerie Farnèse, peinte par Ann. Carrache. (Mola (François))|Andromède attachée à un rocher qui s'élève au milieu de la mer, au bord de laquelle, à droite de la composition, on voit sa famille éplorée à la vue du monstre qui doit la dévorer. Persée, du côté opposé dans les airs, s'apprête à le combattre et lui montre la tête de Méduse. Petit tableau d'un pinceau précieux et d'une belle fonte de couleur, d'après le même sujet de la galerie Farnèse, peinte par Ann. Carrache.]] réalisée par Mola (François), achetée par Descat au prix de 18.[ou] 181 fl. [47]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Madame de Sévigné, vue jusqu'au buste, la tête de trois quarts et ajustée de cheveux blonds qui retombent en boucles sur ses épaules. Portrait d'une grande vérité de carnation, d'une couleur séduisante et du fini le plus précieux. Il paraît avoir servi de modèle au célèbre Petitot, pour ceux qu'il a peints sur émail. (Mignard (Pierre))|Madame de Sévigné, vue jusqu'au buste, la tête de trois quarts et ajustée de cheveux blonds qui retombent en boucles sur ses épaules. Portrait d'une grande vérité de carnation, d'une couleur séduisante et du fini le plus précieux. Il paraît avoir servi de modèle au célèbre Petitot, pour ceux qu'il a peints sur émail.]] réalisée par Mignard (Pierre), achetée par Audibert au prix de 150.[ou 149 fl. [48]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ prêt d'être enseveli, est entouré de la Vierge, dont le regard est élevé vers le ciel ; de S. Jean qui soutient le corps du Sauveur ; de la Madeleine prosternée à ses pieds de Joseph d'Arimathie et des Saintes Femmes ; le corps du Christ ressort sur le linceul qui doit le recouvrir. Ce petit tableau, d'une belle couleur, d'un effet piquant, et d'une exécution précieuse, offre aussi de beaux caractères de têtes. (Mol (Ad. V.))|Jésus-Christ prêt d'être enseveli, est entouré de la Vierge, dont le regard est élevé vers le ciel ; de S. Jean qui soutient le corps du Sauveur ; de la Madeleine prosternée à ses pieds de Joseph d'Arimathie et des Saintes Femmes ; le corps du Christ ressort sur le linceul qui doit le recouvrir. Ce petit tableau, d'une belle couleur, d'un effet piquant, et d'une exécution précieuse, offre aussi de beaux caractères de têtes.]] réalisée par Mol (Ad. V.), achetée par Coquille au prix de 64 fl. [50]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Italie à l'effet d'un soleil couchant ; le peintre y a placé des brigands qui, en embuscade derrière une grande fabrique, attaquent et tuent des voyageurs. Tableau d'un effet piquant, d'une grande force de coloris, et d'un pinceau soigné. (Miel (Jean))|Site d'Italie à l'effet d'un soleil couchant ; le peintre y a placé des brigands qui, en embuscade derrière une grande fabrique, attaquent et tuent des voyageurs. Tableau d'un effet piquant, d'une grande force de coloris, et d'un pinceau soigné.]] réalisée par Miel (Jean), achetée par Payen au prix de 70.05 fl. [52]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[S. Jean représenté à mi-corps, tenant un bâton de la main gauche. Sa tête tournée de trois quarts avec courte barbe, est ajustée de longs cheveux tombant sur ses épaules, que recouvre une draperie jaunâtre. Cette figure du plus grand caractère, et d'une exécution fière et hardie, offre encore le grandiose des formes, et le style mâle et vigoureux de Michel Ange, dont Sébastien fut un des principaux élèves. (Piombo (Sébastien del))|S. Jean représenté à mi-corps, tenant un bâton de la main gauche. Sa tête tournée de trois quarts avec courte barbe, est ajustée de longs cheveux tombant sur ses épaules, que recouvre une draperie jaunâtre. Cette figure du plus grand caractère, et d'une exécution fière et hardie, offre encore le grandiose des formes, et le style mâle et vigoureux de Michel Ange, dont Sébastien fut un des principaux élèves.]] réalisée par Piombo (Sébastien del), achetée par Delaroche au prix de 100 fl. [57]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de la Sainte-Famille. On voit, au milieu de la composition, la Vierge assise, tenant l'Enfant Jésus sur ses genoux ; il regarde le spectateur. Derrière elle est S. Joseph appuyé sur son bâton, et parlant à Sainte Anne qui tient pareillement S. Jean sur ses genoux. Cette belle copie est d'autant plus précieuse qu'elle rappelle le caractère des figures de l'original, et qu'elle réunit au précieux de l'exécution, un ton de couleur suave et harmonieux. (Primatice (F.))|Un sujet de la Sainte-Famille. On voit, au milieu de la composition, la Vierge assise, tenant l'Enfant Jésus sur ses genoux ; il regarde le spectateur. Derrière elle est S. Joseph appuyé sur son bâton, et parlant à Sainte Anne qui tient pareillement S. Jean sur ses genoux. Cette belle copie est d'autant plus précieuse qu'elle rappelle le caractère des figures de l'original, et qu'elle réunit au précieux de l'exécution, un ton de couleur suave et harmonieux.]] réalisée par Primatice (F.), achetée par Coquille au prix de 160 fl. [58]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Marguerite ou Bibiane debout, appuyée sur une colonne, tenant de la main droite une palme, et le regard élevé vers le ciel. Cette figure, dont la pose est gracieuse et d'un bon ajustement de draperies, est attribuée, par quelques connaisseurs, au cavalier Bernin, qui fut tout à la fois architecte, statuaire et peintre. (Parmesan)|Sainte Marguerite ou Bibiane debout, appuyée sur une colonne, tenant de la main droite une palme, et le regard élevé vers le ciel. Cette figure, dont la pose est gracieuse et d'un bon ajustement de draperies, est attribuée, par quelques connaisseurs, au cavalier Bernin, qui fut tout à la fois architecte, statuaire et peintre.]] réalisée par Parmesan, achetée par Cailard au prix de 15 fl. [59]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition de neuf figures principales, offrant un sujet intéressant de charité. Une femme de moyen âge distribue de l'argent à plusieurs pauvres, dont deux prosternés témoignent leur reconnaissance. Cette dame est accompagnée de sa jeune fille, représentée le front couronné de roses, avec de longs cheveux tombant sur ses épaules, ainsi que d'un personnage respectable qui est debout les mains jointes, dans l'attitude de la prière. Près de ce groupe, dans un plan reculé, sont d'autres infortunés, parmi lesquels on remarque une mère tenant son enfant dans ses bras. Cette scène se passe sur le devant d'un riche paysage traversé par un lac, où l'on distingue une barque avec trois passagers. Quelques figurines dans l'éloignement, et divers édifices, ajoutent à la richesse de ce tableau, dont la sagesse de composition du dessin, et la sévérité des caractères, rappellent le style de N. Poussin. (Perrier (François))|Composition de neuf figures principales, offrant un sujet intéressant de charité. Une femme de moyen âge distribue de l'argent à plusieurs pauvres, dont deux prosternés témoignent leur reconnaissance. Cette dame est accompagnée de sa jeune fille, représentée le front couronné de roses, avec de longs cheveux tombant sur ses épaules, ainsi que d'un personnage respectable qui est debout les mains jointes, dans l'attitude de la prière. Près de ce groupe, dans un plan reculé, sont d'autres infortunés, parmi lesquels on remarque une mère tenant son enfant dans ses bras. Cette scène se passe sur le devant d'un riche paysage traversé par un lac, où l'on distingue une barque avec trois passagers. Quelques figurines dans l'éloignement, et divers édifices, ajoutent à la richesse de ce tableau, dont la sagesse de composition du dessin, et la sévérité des caractères, rappellent le style de N. Poussin.]] réalisée par Perrier (François) au prix de 151 fl. [60]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Anachorète vu jusqu'aux genoux, qui sont couverts d'une draperie de laine, et le corps nu jusqu'à la ceinture ; il a la tête appuyée contre une grande croix de bois, et semble près d'expirer. Près de lui, à la gauche du sujet, est une tête de mort. Étude d'une belle couleur et d'une grande facilité d'exécution. (Rose (Salvator))|Un Anachorète vu jusqu'aux genoux, qui sont couverts d'une draperie de laine, et le corps nu jusqu'à la ceinture ; il a la tête appuyée contre une grande croix de bois, et semble près d'expirer. Près de lui, à la gauche du sujet, est une tête de mort. Étude d'une belle couleur et d'une grande facilité d'exécution.]] réalisée par Rose (Salvator) au prix de 20.[ou] 30 fl. [61]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage agreste, la Vierge assise tient sur ses genoux l'Enfant Jésus, qui donne sa main droite au petit S. Jean qui est debout devant lui. Plus loin, en plan très-reculé, l'on remarque S. Joseph qui conduit l'âne. Ce tableau, d'une couleur suave, d'une exécution soignée, et dont les attitudes sont gracieuses, offre les caractères de l'école de Raphaël. (Raphael)|Dans un paysage agreste, la Vierge assise tient sur ses genoux l'Enfant Jésus, qui donne sa main droite au petit S. Jean qui est debout devant lui. Plus loin, en plan très-reculé, l'on remarque S. Joseph qui conduit l'âne. Ce tableau, d'une couleur suave, d'une exécution soignée, et dont les attitudes sont gracieuses, offre les caractères de l'école de Raphaël.]] réalisée par Raphael, achetée par Pelion au prix de 127 fl. [63]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ crucifié est entouré de la Vierge, de S. Jean, et de la Madeleine qui est à genoux au pied de la croix. Des deux côtés de la composition, en second plan, sont deux patriarches, et sur le devant l'on remarque deux personnages à genoux, qui sont les donateurs de cet ex voto. Morceau d'une belle couleur, et digne en tout de cette belle école. (Rubens)|Le Christ crucifié est entouré de la Vierge, de S. Jean, et de la Madeleine qui est à genoux au pied de la croix. Des deux côtés de la composition, en second plan, sont deux patriarches, et sur le devant l'on remarque deux personnages à genoux, qui sont les donateurs de cet ex voto. Morceau d'une belle couleur, et digne en tout de cette belle école.]] réalisée par Rubens, achetée par Berton au prix de 57.5 fl. [64]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Riche site traversé par une rivière sur laquelle est un pont d'une seule arche. La partie droite est occupée par quelques maisons rustiques ombragées d'arbres, dont le plus grand s'élève et se détache sur un ciel largement nuagé, et sert de repoussoir à un lointain montagneux. Une barque où sont trois pêcheurs, et d'autres figures placées sur différens plan, ornent cette composition, dont l'aspect imposant rappelle les beaux paysages de N. Poussin. (Rysbraeck (P.))|Riche site traversé par une rivière sur laquelle est un pont d'une seule arche. La partie droite est occupée par quelques maisons rustiques ombragées d'arbres, dont le plus grand s'élève et se détache sur un ciel largement nuagé, et sert de repoussoir à un lointain montagneux. Une barque où sont trois pêcheurs, et d'autres figures placées sur différens plan, ornent cette composition, dont l'aspect imposant rappelle les beaux paysages de N. Poussin.]] réalisée par Rysbraeck (P.), achetée par Thevenot au prix de 41.1 fl. [65]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'une rade. La mer est couverte de différens bâtimens parmi lesquels on remarque un vaisseau de ligne en partie garni de ses voiles ; sur le devant à gauche, est une barque remplie de passagers : le fond de la composition offre tous les détails d'une grande ville, qui paraît être Amsterdam. Ce morceau, éclairé par un ciel largement nuage d'un effet juste de perspective, d'un détail immense et intéressant, ainsi que d'une exécution très-soignée, est aussi d'une couleur suave et argentine. (Storck (Ab.))|Point de vue d'une rade. La mer est couverte de différens bâtimens parmi lesquels on remarque un vaisseau de ligne en partie garni de ses voiles ; sur le devant à gauche, est une barque remplie de passagers : le fond de la composition offre tous les détails d'une grande ville, qui paraît être Amsterdam. Ce morceau, éclairé par un ciel largement nuage d'un effet juste de perspective, d'un détail immense et intéressant, ainsi que d'une exécution très-soignée, est aussi d'une couleur suave et argentine.]] réalisée par Storck (Ab.) au prix de 120.[ou] 123 fl. [67]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, ajustée d'une tunique rouge, recouverte d'un ample manteau bleu, la tête inclinée et les yeux baissés, tient son fils dans ses bras, et le serre contre sa poitrine. Tableau plein de grâce, d'une belle pâte, et d'un coloris séduisant. (Trévisan (F.))|La Vierge, ajustée d'une tunique rouge, recouverte d'un ample manteau bleu, la tête inclinée et les yeux baissés, tient son fils dans ses bras, et le serre contre sa poitrine. Tableau plein de grâce, d'une belle pâte, et d'un coloris séduisant.]] réalisée par Trévisan (F.), achetée par Devigni au prix de 154 fl. [68]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'un cardinal, le corps vu de profil et la tête tournée de trois quarts, tenant une lettre à la main. Ce tableau, d'une grande vérité d'expression, et dont les détails sont rendus avec soin, est aussi d'une belle couleur et d'un pinceau suave. (Trévisan (F.))|Le Portrait d'un cardinal, le corps vu de profil et la tête tournée de trois quarts, tenant une lettre à la main. Ce tableau, d'une grande vérité d'expression, et dont les détails sont rendus avec soin, est aussi d'une belle couleur et d'un pinceau suave.]] réalisée par Trévisan (F.) au prix de 17.9 fl. [69]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Rois, composition de quinze figures. La Vierge au milieu, et assise auprès d'anciennes constructions, présente son divin fils aux hommages des Rois, dont un est à genoux. Plusieurs personnages de la suite des trois Rois et un page, portant un riche coffre contenant les présens, complètent cette composition, que l'on peut regarder comme un chef-d'oeuvre de son auteur, et une preuve incontestable de son grand talent à imiter la touche et le coloris des plus grands maîtres italiens. Ce tableau, fait à l'imitation de Paul Véronèse, a toute la force et le brillant de son coloris ; et je me plais à répéter ici ce que disait un grand connaisseur devant ce tableau : "Si Paul Véronèse pouvait revenir et voir ce tableau, il serait fier de s'en dire l'auteur". C'est le plus bel éloge qu'on en puisse faire. (Teniers (D.))|L'Adoration des Rois, composition de quinze figures. La Vierge au milieu, et assise auprès d'anciennes constructions, présente son divin fils aux hommages des Rois, dont un est à genoux. Plusieurs personnages de la suite des trois Rois et un page, portant un riche coffre contenant les présens, complètent cette composition, que l'on peut regarder comme un chef-d'oeuvre de son auteur, et une preuve incontestable de son grand talent à imiter la touche et le coloris des plus grands maîtres italiens. Ce tableau, fait à l'imitation de Paul Véronèse, a toute la force et le brillant de son coloris ; et je me plais à répéter ici ce que disait un grand connaisseur devant ce tableau : "Si Paul Véronèse pouvait revenir et voir ce tableau, il serait fier de s'en dire l'auteur". C'est le plus bel éloge qu'on en puisse faire.]] réalisée par Teniers (D.) au prix de 587 fl. [70]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près la lisière d'un bois, dans un terrain sablonneux, deux valets tiennent en laisse plusieurs chiens, qu'ils dirigent vers une hauteur où l'on distingue un chasseur à cheval. Un massif de grands arbres se détache avec vigueur sur un ciel nuageux. Morceau d'un effet piquant, d'une belle couleur, digne de l'école de Rubens. (Thulden (Thédore Van))|Près la lisière d'un bois, dans un terrain sablonneux, deux valets tiennent en laisse plusieurs chiens, qu'ils dirigent vers une hauteur où l'on distingue un chasseur à cheval. Un massif de grands arbres se détache avec vigueur sur un ciel nuageux. Morceau d'un effet piquant, d'une belle couleur, digne de l'école de Rubens.]] réalisée par Thulden (Thédore Van) au prix de 111 fl. [71]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine représentée à mi-corps, la main droite sur sa poitrine, en partie couverte par sa longue chevelure blonde ; près d'elle, à gauche sur le devant est le vase de parfums. Cette figure se détache dans le ton le plus lumineux, sur un fond de rocher, d'où l'on découvre un bout de ciel avec un lointain de plaines. (Titien)|La Madeleine représentée à mi-corps, la main droite sur sa poitrine, en partie couverte par sa longue chevelure blonde ; près d'elle, à gauche sur le devant est le vase de parfums. Cette figure se détache dans le ton le plus lumineux, sur un fond de rocher, d'où l'on découvre un bout de ciel avec un lointain de plaines.]] réalisée par Titien, achetée par Hoffmann au prix de 94.05 fl. [74]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet du mariage de sainte Catherine, composition de trois figures. La Vierge tient l'Enfant Jésus sur ses genoux ; il est debout, et passe l'anneau dans le doigt de la sainte. Chaque figure de ce sujet a l'expression qui lui convient ; l'air de dignité de la Vierge forme un contraste heureux et savant, avec l'air respectueux et reconnaissant de sainte Catherine. Tableau d'un beau coloris et d'un pinceau soigné. (Véronèse (Alex.))|Le sujet du mariage de sainte Catherine, composition de trois figures. La Vierge tient l'Enfant Jésus sur ses genoux ; il est debout, et passe l'anneau dans le doigt de la sainte. Chaque figure de ce sujet a l'expression qui lui convient ; l'air de dignité de la Vierge forme un contraste heureux et savant, avec l'air respectueux et reconnaissant de sainte Catherine. Tableau d'un beau coloris et d'un pinceau soigné.]] réalisée par Véronèse (Alex.), achetée par Berton au prix de 63.05 [ou] 60 fl. [75]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Nègre vu à mi-corps dans riche costume indien, ayant un carquois attaché à sa ceinture ; il tient son arc de la main gauche, et de la droite une flèche. Son attitude et son regard annoncent qu'il aperçoit un objet sur lequel il se prépare à tirer. Cette figure réunit à la fermeté de l'exécution, une force et une transparence de couleur admirables, surtout dans la tête, dont l'expression et le caractère sont de la plus grande vérité. (Velasques (Diégo))|Un Nègre vu à mi-corps dans riche costume indien, ayant un carquois attaché à sa ceinture ; il tient son arc de la main gauche, et de la droite une flèche. Son attitude et son regard annoncent qu'il aperçoit un objet sur lequel il se prépare à tirer. Cette figure réunit à la fermeté de l'exécution, une force et une transparence de couleur admirables, surtout dans la tête, dont l'expression et le caractère sont de la plus grande vérité.]] réalisée par Velasques (Diégo), achetée par Constantin au prix de 52 fl. [76]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine, le haut du corps entièrement nu, et les genoux simplement couverts d'une draperie jaunâtre, est assise auprès d'une table où l'on voit un livre, les cheveux en désordre, les mains jointes et appuyées sur une tête de mort ; elle a les yeux mouillés de larmes et élevés vers le ciel. Au mérite de l'expression, cette figure joint encore celui de la couleur et de l'exécution. (Vouet (S.))|La Madeleine, le haut du corps entièrement nu, et les genoux simplement couverts d'une draperie jaunâtre, est assise auprès d'une table où l'on voit un livre, les cheveux en désordre, les mains jointes et appuyées sur une tête de mort ; elle a les yeux mouillés de larmes et élevés vers le ciel. Au mérite de l'expression, cette figure joint encore celui de la couleur et de l'exécution.]] réalisée par Vouet (S.), achetée par Coquille au prix de 160 fl. [77]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Pilate montre aux juifs Jésus-Christ, la tête couronnée d'épines et les mains liées. La tête du Christ est d'un beau caractère, et celle de Pilate exprime bien qu'il ne condamne l'envoyé de Dieu que pour obéir à la volonté de César et du peuple. Ce tableau, digne du maître de Rubens, d'un bel effet, et bien entendu de lumières et d'ombres, est également d'une couleur brillante et d'une exécution large et facile. On ne peut trouver un morceau plus convenable pour l'ornement des hauts de cabinets. (Vaenius (Otto))|Pilate montre aux juifs Jésus-Christ, la tête couronnée d'épines et les mains liées. La tête du Christ est d'un beau caractère, et celle de Pilate exprime bien qu'il ne condamne l'envoyé de Dieu que pour obéir à la volonté de César et du peuple. Ce tableau, digne du maître de Rubens, d'un bel effet, et bien entendu de lumières et d'ombres, est également d'une couleur brillante et d'une exécution large et facile. On ne peut trouver un morceau plus convenable pour l'ornement des hauts de cabinets.]] réalisée par Vaenius (Otto), achetée par Cailard au prix de 141.[ou] 189.95 fl. [78]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux de l'exécution la plus précieuse, et d'un effet piquant de couleur, offrant nombre de fruits et légumes groupés avec art sur des tables de pierre. Tous les détails de ces deux morceaux ressortent sur des fonds de paysages décorés de différens édifices. (Voison)|Deux tableaux de l'exécution la plus précieuse, et d'un effet piquant de couleur, offrant nombre de fruits et légumes groupés avec art sur des tables de pierre. Tous les détails de ces deux morceaux ressortent sur des fonds de paysages décorés de différens édifices.]] réalisée par Voison, achetée par Berton au prix de 42.55 fl. [79]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une réunion de huit Musiciens ambulans, représentés à mi-corps et faisant de la musique. On y distingue deux femmes, dont une tient un singe et l'autre touche du clavecin. L'air froid et sérieux de cette dernière, qui cependant est la plus jeune, contraste bien avec les différens caractères d'effronterie et de gaîté de ses compagnons. Tableau d'une belle couleur, offrant une scène aussi gaie que naturelle. (École vénitienne)|Une réunion de huit Musiciens ambulans, représentés à mi-corps et faisant de la musique. On y distingue deux femmes, dont une tient un singe et l'autre touche du clavecin. L'air froid et sérieux de cette dernière, qui cependant est la plus jeune, contraste bien avec les différens caractères d'effronterie et de gaîté de ses compagnons. Tableau d'une belle couleur, offrant une scène aussi gaie que naturelle.]] réalisée par École vénitienne, achetée par Berton au prix de 39 fl. [83]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet plaisant d'un Homme vu à mi-corps, la tête penchée sur l'épaule droite, et dont un gros singe fait la toilette. Ce tableau, d'une grande force de couleur, d'une entente parfaite de clair obscur, et d'une exécution large et hardie, a toujours été regardé comme étant de Velasques. (École espagnole)|Le sujet plaisant d'un Homme vu à mi-corps, la tête penchée sur l'épaule droite, et dont un gros singe fait la toilette. Ce tableau, d'une grande force de couleur, d'une entente parfaite de clair obscur, et d'une exécution large et hardie, a toujours été regardé comme étant de Velasques.]] réalisée par École espagnole, achetée par Dupré au prix de 38 fl. [84]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[S. François de Padoue , vu à mi-corps, tenant le Crucifix devant lequel il est en adoration ; sa tête, vue de profil, est d'un beau caractère. Ce tableau se fait remarquer par sa belle pâte de couleur et la fermeté de son exécution. (École espagnole)|S. François de Padoue , vu à mi-corps, tenant le Crucifix devant lequel il est en adoration ; sa tête, vue de profil, est d'un beau caractère. Ce tableau se fait remarquer par sa belle pâte de couleur et la fermeté de son exécution.]] réalisée par École espagnole, achetée par Augain au prix de 20.05 fl. [85]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vieille Femme vue en buste, tenant un livre de musique et chantant. Elle est dans un vêtement noir, le col de se chemise rabattu, et a les cheveux dans un désordre pittoresque. Cette figure de caractère, largement peinte et d'une belle couleur, est attribuée par plusieurs connaisseurs au pinceau de Velasques. (École espagnole)|Une vieille Femme vue en buste, tenant un livre de musique et chantant. Elle est dans un vêtement noir, le col de se chemise rabattu, et a les cheveux dans un désordre pittoresque. Cette figure de caractère, largement peinte et d'une belle couleur, est attribuée par plusieurs connaisseurs au pinceau de Velasques.]] réalisée par École espagnole au prix de 23.50 :d pour les lots nos 83 & 84 fl. [88]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Philoctète assis sur un rocher, ôte le linge qui couvre sa plaie, et paraît effrayé. Un vase, son arc, ses flèches et le reste d'un oiseau, produit de sa chasse, sont les seuls détails qui accompagnent cette figuure à laquelle le peintre a su donner beaucoup de caractère. Ce petit morceau paraît la première pensée du même sujet traité plus en grand. (École française)|Philoctète assis sur un rocher, ôte le linge qui couvre sa plaie, et paraît effrayé. Un vase, son arc, ses flèches et le reste d'un oiseau, produit de sa chasse, sont les seuls détails qui accompagnent cette figuure à laquelle le peintre a su donner beaucoup de caractère. Ce petit morceau paraît la première pensée du même sujet traité plus en grand.]] réalisée par École française, achetée par Simon au prix de 7.[ou] 10 fl. [89]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Ermite, dans le costume de S. François, représenté à mi-corps et tenant un livre. Sa tête est ceinte d'une auréole d'or. Tableau curieux et d'une belle conservation, que plusieurs connaisseurs attribuent à Michel Coxcie. (Ancienne école flamande)|Un Ermite, dans le costume de S. François, représenté à mi-corps et tenant un livre. Sa tête est ceinte d'une auréole d'or. Tableau curieux et d'une belle conservation, que plusieurs connaisseurs attribuent à Michel Coxcie.]] réalisée par Ancienne école flamande, achetée par Dabos au prix de 14.:d pour les lots nos 88 & 92 fl. [93]
  • 1817.12.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Mariage de la Vierge, composition de neuf figures occupant entièrement le devant du tableau, dont le fond offre les détails d'un temple de la plus riche architecture. Morceau d'une exécution précieuse, d'une couleur brillante ; et d'une conservation qui ajoute à son mérite particulier. (École allemande)|Le Mariage de la Vierge, composition de neuf figures occupant entièrement le devant du tableau, dont le fond offre les détails d'un temple de la plus riche architecture. Morceau d'une exécution précieuse, d'une couleur brillante ; et d'une conservation qui ajoute à son mérite particulier.]] réalisée par École allemande, achetée par Constantin au prix de 60 fl. [94]