Ventes d'œuvres le 1817.12.15

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  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Herminie, assistée d'une esclave en qui elle met toute sa confiance, se couvre de la pesante armure de Clorinde, espérant qu'à la faveur de ce déguisement elle sortira de Solime, et pénétrera jusqu'à la tente du héros qu'elle brûle de secourir. Des Amours enchantent par leur présence l'ame timide de la jeune princesse, et affermissent son courage inquiet et chancelant. (Dufresnoy (A.))|Herminie, assistée d'une esclave en qui elle met toute sa confiance, se couvre de la pesante armure de Clorinde, espérant qu'à la faveur de ce déguisement elle sortira de Solime, et pénétrera jusqu'à la tente du héros qu'elle brûle de secourir. Des Amours enchantent par leur présence l'ame timide de la jeune princesse, et affermissent son courage inquiet et chancelant.]] réalisée par Dufresnoy (A.), vendue par Didot, achetée par Berton au prix de 12.5 fl. [78]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La séparation de Jacob et de Laban. Cette composition est la plus riche que nous connaissions de ce maître, en figures de grande proportion. Cet habile artiste, nouvellement apprécié en France, a su, sans nuire à la richesse de ses teintes et à la beauté du pinceau, conserver un certain style, que les peintres de son école connaissaient peu. Il y a quelques mois, un de nos plus habiles connaisseurs a payé six mille francs, en vente publique, un admirable tableau de ce maître, de la grandeur de celui-ci ou à peu près. (Victoors (Jean))|La séparation de Jacob et de Laban. Cette composition est la plus riche que nous connaissions de ce maître, en figures de grande proportion. Cet habile artiste, nouvellement apprécié en France, a su, sans nuire à la richesse de ses teintes et à la beauté du pinceau, conserver un certain style, que les peintres de son école connaissaient peu. Il y a quelques mois, un de nos plus habiles connaisseurs a payé six mille francs, en vente publique, un admirable tableau de ce maître, de la grandeur de celui-ci ou à peu près.]] réalisée par Victoors (Jean), vendue par Didot. [81]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Fête de la haquenée, avec une multitude de figures, sans confusion. On admire dans ce tableau une entente parfaite du clair obscur, et un faire à la Karel du Jardin. Ce bel ouvrage, dont la réputation est faite depuis long-tems, passe avec raison pour le chef-d'oeuvre de Van Bloemen. (Van Bloemen (Pierre))|Fête de la haquenée, avec une multitude de figures, sans confusion. On admire dans ce tableau une entente parfaite du clair obscur, et un faire à la Karel du Jardin. Ce bel ouvrage, dont la réputation est faite depuis long-tems, passe avec raison pour le chef-d'oeuvre de Van Bloemen.]] réalisée par Van Bloemen (Pierre), vendue par Didot. [83]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane au bain, au milieu de ses nymphes, est surprise par Actéon ; composition de ce maître aussi riche que gracieuse. Les masses de lumière et d'ombre savamment distribuées dans ce tableau, d'une touche moëlleuse et facile, en font un ouvrage très-satisfaisant sous tous les rapports. Le musée ne possède rien d'aussi capital de ce maître. (Trevisan (Francesco))|Diane au bain, au milieu de ses nymphes, est surprise par Actéon ; composition de ce maître aussi riche que gracieuse. Les masses de lumière et d'ombre savamment distribuées dans ce tableau, d'une touche moëlleuse et facile, en font un ouvrage très-satisfaisant sous tous les rapports. Le musée ne possède rien d'aussi capital de ce maître.]] réalisée par Trevisan (Francesco), vendue par Didot. [85]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Petit paysage attribué d'egalement à Mauperché, dans lequel on remarque, sur le premier plan, des voleurs dépouillant des voyageurs. ce tableau est fin de ton et les figures sont touchées avec esprit. Nous avons oublié de nous assurer si, comme on nous l'a dit, il est gravé dans l'Oeuvre de Vérité de Cl. Lorrain. (Swanvelt (Herman), dit Herman d'Italie)|Petit paysage attribué d'egalement à Mauperché, dans lequel on remarque, sur le premier plan, des voleurs dépouillant des voyageurs. ce tableau est fin de ton et les figures sont touchées avec esprit. Nous avons oublié de nous assurer si, comme on nous l'a dit, il est gravé dans l'Oeuvre de Vérité de Cl. Lorrain.]] réalisée par Swanvelt (Herman), dit Herman d'Italie, vendue par Didot, achetée par Mde Hazard rue St Marc au prix de 35 fl. [86]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage avec marine dans le fond ; sur le premier plan, un Pâtre fait passer un gué à des vaches et à des chêvres. Autre paysage faisant pendant. Un berger conduit sur un chemin des vaches et des moutons. Les tableaux de cet artiste ont toujours été en faveur aux yeux du public. (M. Swagers)|Un paysage avec marine dans le fond ; sur le premier plan, un Pâtre fait passer un gué à des vaches et à des chêvres. Autre paysage faisant pendant. Un berger conduit sur un chemin des vaches et des moutons. Les tableaux de cet artiste ont toujours été en faveur aux yeux du public.]] réalisée par M. Swagers, vendue par Didot, achetée par Berthon au prix de 86.05 fl. [87]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Savetier dans son ménage. Son grenier forme un appartement de trois pièces de plan pied, sans compter les entre-sols. Dans la première pièce, le maître tient un soulier sur le métier ; dans la seconde, ses femmes étendent du linge, et dans la troisième, on fait sa cuisine. Ce tableau peut faire pendant, pour la grandeur, à celui de M. Debucourt, no. 24, et même pour le mérite ; effet simple et charmant, couleur agréable, richesse d'accessoires peints avec le plus grand soin ; tout concourt dans ce tableau, comme dans le précédent, à consolider la réputation de M. Senave, dont les ouvrages sont, depuis long-tems, avidement recherchés par les amateurs. (M. Senave)|Le Savetier dans son ménage. Son grenier forme un appartement de trois pièces de plan pied, sans compter les entre-sols. Dans la première pièce, le maître tient un soulier sur le métier ; dans la seconde, ses femmes étendent du linge, et dans la troisième, on fait sa cuisine. Ce tableau peut faire pendant, pour la grandeur, à celui de M. Debucourt, no. 24, et même pour le mérite ; effet simple et charmant, couleur agréable, richesse d'accessoires peints avec le plus grand soin ; tout concourt dans ce tableau, comme dans le précédent, à consolider la réputation de M. Senave, dont les ouvrages sont, depuis long-tems, avidement recherchés par les amateurs.]] réalisée par M. Senave, vendue par Didot, achetée par Couturier rue de Cléry au prix de 201 fl. [91]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue des côtes de la Sicile ; Paysage-marine de la plus riche ordonnance, d'un ton vrai et d'un beau faire. Fabriques, vaisseaux, figures et animaux, sont d'un mérite égal au paysage. Ce beau tableaux est également attribué à Tempeste. Au surplus, nous ne croyons pas qu'on doive s'arrêter au nom quand un tableau est aussi capital et aussi parfait. (Salvator Rosa (attribué à))|Vue des côtes de la Sicile ; Paysage-marine de la plus riche ordonnance, d'un ton vrai et d'un beau faire. Fabriques, vaisseaux, figures et animaux, sont d'un mérite égal au paysage. Ce beau tableaux est également attribué à Tempeste. Au surplus, nous ne croyons pas qu'on doive s'arrêter au nom quand un tableau est aussi capital et aussi parfait.]] réalisée par Salvator Rosa (attribué à), vendue par Didot. [92]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec chute d'eau, qui fait illusion. Ce tableau, peint d'après nature, nous paraît être un chef-d'oeuvre du magicien de la peinture. La manière de Rembrandt, dans ce paysage, est si forte, si prononcée, que nous ne croyons pas qu'on puisse, avec un peu d'attention, confondre les paysages de ses imitateurs avec les siens. (Rembrandt (Van Rhyn))|Paysage avec chute d'eau, qui fait illusion. Ce tableau, peint d'après nature, nous paraît être un chef-d'oeuvre du magicien de la peinture. La manière de Rembrandt, dans ce paysage, est si forte, si prononcée, que nous ne croyons pas qu'on puisse, avec un peu d'attention, confondre les paysages de ses imitateurs avec les siens.]] réalisée par Rembrandt (Van Rhyn), vendue par Didot. [93]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Charmant paysage représentant une rivière, traversée par un pont, qui aboutit à une tour ; différentes petites figures et animaux y sont répandus çà et là. Ce tableau, d'un ton fin, vrai et lumineux, est de la même grandeur que celui du no. 29 que M. Demarne a fait en pendant. (Pynacker (Adam))|Charmant paysage représentant une rivière, traversée par un pont, qui aboutit à une tour ; différentes petites figures et animaux y sont répandus çà et là. Ce tableau, d'un ton fin, vrai et lumineux, est de la même grandeur que celui du no. 29 que M. Demarne a fait en pendant.]] réalisée par Pynacker (Adam), vendue par Didot, achetée par Lafontaine au prix de 130 fl. [94]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait en pied et de grandeur naturelle de Henri IV, dans un vestibule de l'entrée d'un jardin, en 1608, deux ans avant sa mort. Il est vu debout, couvert du manteau royal. Ce portrait, rapidement saisi d'après nature, n'est pas flatté. Il n'offre rien d'idéal, mais la vérité toute nue, l'air enfin de mélancolie, et, pour ainsi dire, de sévérité que ce Monarque devait avoir à cette époque. Dans le couvent où était ce portrait, on disait, de tradition, qu'il avait plusieurs fois produit une illusion complète. En effet, il porte un tel caractère de ressemblance, qu'aujourd'hui même, en sortant de le regarder, on croit pouvoir se dire : Et moi aussi, j'ai vu Henri ! Porbus avait un frère religieux dans ce couvent, qui avait demandé au peintre ce portrait de Henri, en mémoire du rétablissement de leur ordre, que ce bon Roi avait sollicité auprès du Pape Paul V. Voici les deux inscriptions suivantes relevées au bas du tableau, et qui indiquent à quelle occasion il fut commandé : Henricus quartus, cognomento magnus, Galliae et Navarrae Rex christianissimus, anno 1608. Congregationem nostram Occitanam reformatam ordinis praedicatorum, à summo Pontifice Paulo V, litteris suis erigendam curavit. Sur la bordure sont écrits des vers de Malherbe, pour Henri IV. Ce portrait, qui nous représente le bon Henri pour ainsi dire vivant, nous paraît devoir être sans prix. (Porbus fils (François))|Portrait en pied et de grandeur naturelle de Henri IV, dans un vestibule de l'entrée d'un jardin, en 1608, deux ans avant sa mort. Il est vu debout, couvert du manteau royal. Ce portrait, rapidement saisi d'après nature, n'est pas flatté. Il n'offre rien d'idéal, mais la vérité toute nue, l'air enfin de mélancolie, et, pour ainsi dire, de sévérité que ce Monarque devait avoir à cette époque. Dans le couvent où était ce portrait, on disait, de tradition, qu'il avait plusieurs fois produit une illusion complète. En effet, il porte un tel caractère de ressemblance, qu'aujourd'hui même, en sortant de le regarder, on croit pouvoir se dire : Et moi aussi, j'ai vu Henri ! Porbus avait un frère religieux dans ce couvent, qui avait demandé au peintre ce portrait de Henri, en mémoire du rétablissement de leur ordre, que ce bon Roi avait sollicité auprès du Pape Paul V. Voici les deux inscriptions suivantes relevées au bas du tableau, et qui indiquent à quelle occasion il fut commandé : Henricus quartus, cognomento magnus, Galliae et Navarrae Rex christianissimus, anno 1608. Congregationem nostram Occitanam reformatam ordinis praedicatorum, à summo Pontifice Paulo V, litteris suis erigendam curavit. Sur la bordure sont écrits des vers de Malherbe, pour Henri IV. Ce portrait, qui nous représente le bon Henri pour ainsi dire vivant, nous paraît devoir être sans prix.]] réalisée par Porbus fils (François), vendue par Didot. [95]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Peintures sur verre, au nombre de huit, et qui seront divisées par lots de deux. Les sujets sont tirés de l'histoire de Don Quichotte de la Manche. Il n'est pas commun de trouver des peintures de ce genre faites avec autant de soin, de goût, et d'une couleur aussi brillante. (OEisch (Anna Von))|Peintures sur verre, au nombre de huit, et qui seront divisées par lots de deux. Les sujets sont tirés de l'histoire de Don Quichotte de la Manche. Il n'est pas commun de trouver des peintures de ce genre faites avec autant de soin, de goût, et d'une couleur aussi brillante.]] réalisée par OEisch (Anna Von), vendue par Didot, achetée par Abraham au prix de 204 fl. [97]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage d'un beau site, avec fabrique, moulin à eau et figures. Ce tableau, le dernier que M. Michalon ait fait avant de partir pour l' Italie, ne dément pas la réputation de son auteur, qui vient de remporter le grand prix de paysage historique. (M. Michalon)|Paysage d'un beau site, avec fabrique, moulin à eau et figures. Ce tableau, le dernier que M. Michalon ait fait avant de partir pour l' Italie, ne dément pas la réputation de son auteur, qui vient de remporter le grand prix de paysage historique.]] réalisée par M. Michalon, vendue par Didot, achetée par Couturier au prix de 313 fl. [101]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Modération, représentée par une jeune femme assise dans un paysage et tenant un frein ; elle semble avertir deux enfans, occupés à verser de l'eau dans un vase, de ne pas en dépasser les bords. Cette ingénieuse allégorie, tracée d'un pinceau brillant et facile, a toute la candeur et toute la simplicité qui font le charme du talent de le Sueur, surnommé le Raphaël français. Cette pensée en action pourraît servir de règle de conduite dans tous les états de la vie, et suppléer beaucoup de traités de morale. Si tous les peintres donnaient une pareille direction à leurs pinceaux, quel art pourrait lutter victorieusement contre l'art de la peinture ? (Le Sueur (Eustache))|La Modération, représentée par une jeune femme assise dans un paysage et tenant un frein ; elle semble avertir deux enfans, occupés à verser de l'eau dans un vase, de ne pas en dépasser les bords. Cette ingénieuse allégorie, tracée d'un pinceau brillant et facile, a toute la candeur et toute la simplicité qui font le charme du talent de le Sueur, surnommé le Raphaël français. Cette pensée en action pourraît servir de règle de conduite dans tous les états de la vie, et suppléer beaucoup de traités de morale. Si tous les peintres donnaient une pareille direction à leurs pinceaux, quel art pourrait lutter victorieusement contre l'art de la peinture ?]] réalisée par Le Sueur (Eustache), vendue par Didot. [103]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Assomption de la Madeleine. Elle est nue et enlevée par quatre anges. Est-il un tableau plus gracieux sous le rapport de composition, de l'expression, de la couleur et du dessin ? Les tableaux de l'école d'Italie, quand on veut les choisir réunissent toutes les qualités qui charment, et qui font les chefs-d'oeuvre. (Josepin (Jos. d'Arpino, dit le Cavalier))|Assomption de la Madeleine. Elle est nue et enlevée par quatre anges. Est-il un tableau plus gracieux sous le rapport de composition, de l'expression, de la couleur et du dessin ? Les tableaux de l'école d'Italie, quand on veut les choisir réunissent toutes les qualités qui charment, et qui font les chefs-d'oeuvre.]] réalisée par Josepin (Jos. d'Arpino, dit le Cavalier), vendue par Didot. [107]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait du célèbre Northumberland, l'un des plus grands généraux et amiraux de l'Angleterre. Cette étude, peinte d'après nature, porte l'empreinte d'une grande rassemblance, et joint à la facilité du pinceau la précision dans les formes. En un mot, ce portrait ne dément pas la réputation de ce grand peintre en ce genre. (Dyck (Antoine-Van))|Portrait du célèbre Northumberland, l'un des plus grands généraux et amiraux de l'Angleterre. Cette étude, peinte d'après nature, porte l'empreinte d'une grande rassemblance, et joint à la facilité du pinceau la précision dans les formes. En un mot, ce portrait ne dément pas la réputation de ce grand peintre en ce genre.]] réalisée par Dyck (Antoine-Van), vendue par Didot au prix de 300 fl. [109]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage-marine, avec fabriques. Les principales figures représentent des pêcheurs et un pâtre conduisant une vache. Sur un plan plus éloigné une femme garde des moutons. Une quantité d'autres petites figures sont répandues sur la jetée. Cette jolie frise prouve la vérité du talent de M. Demarne ; il l'a faite pour pendant au tableau de Pinaker, no. 72. (M. Demarne)|Paysage-marine, avec fabriques. Les principales figures représentent des pêcheurs et un pâtre conduisant une vache. Sur un plan plus éloigné une femme garde des moutons. Une quantité d'autres petites figures sont répandues sur la jetée. Cette jolie frise prouve la vérité du talent de M. Demarne ; il l'a faite pour pendant au tableau de Pinaker, no. 72.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Didot, achetée par Lagrange au prix de 185 fl. [110]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une plage aux bords de la mer, vue prise des environs de Dieppe ; petit tableau très-riche, en figures et animaux, et représentant des marchands de poissons. Sur le devant un enfant essaie à faire traverser l'eau à un chien. B. h. 6 1/2, l. 9. Un autre tableau faisant pendant, et offrant une composition du même genre. ...ces deux charmans tableaux ont le ton argentin d'Adrien Vandevelde. (M. Demarne)|Une plage aux bords de la mer, vue prise des environs de Dieppe ; petit tableau très-riche, en figures et animaux, et représentant des marchands de poissons. Sur le devant un enfant essaie à faire traverser l'eau à un chien. B. h. 6 1/2, l. 9. Un autre tableau faisant pendant, et offrant une composition du même genre. ...ces deux charmans tableaux ont le ton argentin d'Adrien Vandevelde.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Didot, achetée par Couturier au prix de 321 fl. [111]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le passage du gué, au soleil couchant. Une villageoise montée sur un âne et suivie d'un paysan, conduit devant elle des vaches, des moutons et des chèvres. Une jeune fille assise sur une pierre se lave les jambes. Ce tableau, très-brillant de ton et d'exécution, est digne de Cuyp dont il rappelle la belle manière. (M. Demarne)|Le passage du gué, au soleil couchant. Une villageoise montée sur un âne et suivie d'un paysan, conduit devant elle des vaches, des moutons et des chèvres. Une jeune fille assise sur une pierre se lave les jambes. Ce tableau, très-brillant de ton et d'exécution, est digne de Cuyp dont il rappelle la belle manière.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Didot, achetée par Lagrange au prix de 413 fl. [112]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La noce de campagne. Les invités descendent de charrette à la porte d'un cabaret où sont les nouveaux mariés ; deux jeunes taureaux essaient leurs cornes ; un âne, compagnon du voyage, est chargé de provisions ; plus loin, sous une grande porte au travers de laquelle on aperçoit la ferme et la campagne, sont deux batteurs en grange  ; du côté opposé, on découvre une tabagie avec un jardin. Il serait trop long d'entrer dans tous les détails de cette charmante composition, regardée comme un chef-d'oeuvre. Ce peintre (de l'ancienne académie, et non encore de la nouvelle, quoique depuis trente ans il fasse les bonneurs du salon), cet ingénieux Protée fait des tableaux comme La Fontaine faisait des fables. La variété de son talent, l'âge qui ne l'affaiblit pas, et plusieurs autres ressemblances encore, pourraient en effet le faire surnommer le La Fontaine de la peinture. (M. Demarne)|La noce de campagne. Les invités descendent de charrette à la porte d'un cabaret où sont les nouveaux mariés ; deux jeunes taureaux essaient leurs cornes ; un âne, compagnon du voyage, est chargé de provisions ; plus loin, sous une grande porte au travers de laquelle on aperçoit la ferme et la campagne, sont deux batteurs en grange  ; du côté opposé, on découvre une tabagie avec un jardin. Il serait trop long d'entrer dans tous les détails de cette charmante composition, regardée comme un chef-d'oeuvre. Ce peintre (de l'ancienne académie, et non encore de la nouvelle, quoique depuis trente ans il fasse les bonneurs du salon), cet ingénieux Protée fait des tableaux comme La Fontaine faisait des fables. La variété de son talent, l'âge qui ne l'affaiblit pas, et plusieurs autres ressemblances encore, pourraient en effet le faire surnommer le La Fontaine de la peinture.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Didot, achetée par [[Couturier pour Anger [?]]] au prix de 1101 fl. [113]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La paix générale : un libraire ambulant colporte dans une chaumière des bulletins de la paix générale. Des paysans de tout âge et de tout sexe reçoivent cette annonce avec les démonstrations de la joie la plus vive. Ce tableau ne laisse rien à envier aux écoles hollandaise et flamande, puisqu'il rappelle les heureux effets de Rembrandt et l'exécution spirituelle de Téniers. On y trouve encore variété de caractères er d'expressions dignes de Greuze. Enfin il est reconnu pour le chef-d'oeuvre de M. Debucourt, et nous voyons avec peine que l'auteur de ce charmant petit poëme veuille se livrer entièrement à la gravure. (Ce tableau fait pendant au Senave, n. 80.) Ce tableau peut faire pendant, pour la grandeur, à celui de M. Debucourt, no. 24, et même pour le mérite ; (M. Debucourt)|La paix générale : un libraire ambulant colporte dans une chaumière des bulletins de la paix générale. Des paysans de tout âge et de tout sexe reçoivent cette annonce avec les démonstrations de la joie la plus vive. Ce tableau ne laisse rien à envier aux écoles hollandaise et flamande, puisqu'il rappelle les heureux effets de Rembrandt et l'exécution spirituelle de Téniers. On y trouve encore variété de caractères er d'expressions dignes de Greuze. Enfin il est reconnu pour le chef-d'oeuvre de M. Debucourt, et nous voyons avec peine que l'auteur de ce charmant petit poëme veuille se livrer entièrement à la gravure. (Ce tableau fait pendant au Senave, n. 80.) Ce tableau peut faire pendant, pour la grandeur, à celui de M. Debucourt, no. 24, et même pour le mérite ; ]] réalisée par M. Debucourt, vendue par Didot, achetée par Aléxandre rue du Cherche Midi no.21 au prix de 399 fl. [114]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine debout et sous une voûte de rochers ; tableau fait dans la force de l'âge de Philippe de Champagne. Cette figure, d'une couleur admirable et d'un mouvement noble, a les regards tournés vers le ciel : elle se cache la poitrine avec ses longs cheveux ; de l'autre main elle tient un vase de parfums : son pied gauche est élevé sur un éclat de roche. (Champagne (Philippe de))|La Madeleine debout et sous une voûte de rochers ; tableau fait dans la force de l'âge de Philippe de Champagne. Cette figure, d'une couleur admirable et d'un mouvement noble, a les regards tournés vers le ciel : elle se cache la poitrine avec ses longs cheveux ; de l'autre main elle tient un vase de parfums : son pied gauche est élevé sur un éclat de roche.]] réalisée par Champagne (Philippe de), vendue par Didot. [116]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vue très-soignée de la marre d'Auteuil, peinte d'après nature. Les amateurs qui, dans un tableau de paysage, se contentent de la nature prise sur le fait, seront pleinement satisfaits de celui-ci : les charmantes figures de M. Demarne ajoutent encore du pris à ce tableau. (Bruandet (Léazar))|Une vue très-soignée de la marre d'Auteuil, peinte d'après nature. Les amateurs qui, dans un tableau de paysage, se contentent de la nature prise sur le fait, seront pleinement satisfaits de celui-ci : les charmantes figures de M. Demarne ajoutent encore du pris à ce tableau.]] réalisée par Bruandet (Léazar), vendue par Didot, achetée par Aléxandre au prix de 101 fl. [118]
  • 1817.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur orné de sept figures, et riche en accessoires. Deux de ces figures jouent à un jeu de hasard ; quelques-unes les regardent, et d'autre sont diversement occupées. Ce peintre, dont les beaux tableaux dans ce genre sont si recherchés, paraît s'être surpassé dans celui-ci. (Bourdon (Sébastien))|Intérieur orné de sept figures, et riche en accessoires. Deux de ces figures jouent à un jeu de hasard ; quelques-unes les regardent, et d'autre sont diversement occupées. Ce peintre, dont les beaux tableaux dans ce genre sont si recherchés, paraît s'être surpassé dans celui-ci.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Didot, achetée par Lafontaine au prix de 601 fl. [119]