Ventes d'œuvres le 1818.01.09

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  • 1818.01.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un Port de Mer. A droite, un vaisseau est en carène au pied d'une tour ; à gauche est une galère dont on ne voit que la poupe ; au milieu se présente un pont au delà duquel on aperçoit une rade, plusieurs navires et une côte lointaine. Le soleil, près de son coucher, répand sur tous ces objets une clarté rougeâtre qui indique une soirée d'été. On admire, dans ce charmant tableau, une harmonie parfaite et cet enthousiasme de pinceau qui est un des caractères de la belle manière de J. Vernet. (Vernet (Joseph))|Vue d'un Port de Mer. A droite, un vaisseau est en carène au pied d'une tour ; à gauche est une galère dont on ne voit que la poupe ; au milieu se présente un pont au delà duquel on aperçoit une rade, plusieurs navires et une côte lointaine. Le soleil, près de son coucher, répand sur tous ces objets une clarté rougeâtre qui indique une soirée d'été. On admire, dans ce charmant tableau, une harmonie parfaite et cet enthousiasme de pinceau qui est un des caractères de la belle manière de J. Vernet.]] réalisée par Vernet (Joseph), achetée par Didot au prix de 100 fl. [4]
  • 1818.01.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Femme, dans son ménage, tient sur ses genoux un vase de terre, et fait manger deux enfans qui sont debout devant elle. Une petite fille assise sur un tabouret, fixe les yeux sur un papier qu'elle tient dans ses mains. L'auteur a pleinement réussi dans ces deux tableaux. Les sujets en sont aussi nqturels que bien choisis ; le pinceau en est facile et la couleur portée jusqu'à l'illusion. Ils ont encore un mérite de plus, c'est celui d'offrir l'image de deux bonnes mères, et de prouver que la peinture, dans le genre familier, comme dans le genre historique, peut parler au coeur sans cesser de plaire aux yeux. (Mr Senave)|Une jeune Femme, dans son ménage, tient sur ses genoux un vase de terre, et fait manger deux enfans qui sont debout devant elle. Une petite fille assise sur un tabouret, fixe les yeux sur un papier qu'elle tient dans ses mains. L'auteur a pleinement réussi dans ces deux tableaux. Les sujets en sont aussi nqturels que bien choisis ; le pinceau en est facile et la couleur portée jusqu'à l'illusion. Ils ont encore un mérite de plus, c'est celui d'offrir l'image de deux bonnes mères, et de prouver que la peinture, dans le genre familier, comme dans le genre historique, peut parler au coeur sans cesser de plaire aux yeux.]] réalisée par Mr Senave, achetée par Deguignes rue des bons Enfants au prix de 99.95 :d pour les lots nos 39 & 40 fl. [10]
  • 1818.01.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Mère de famille, près de son feu, avec quatre enfans en bas âge, deshabille le plus jeune pour le coucher. Le plus grand, vu par le dos et tenant un balai, masque une partie de l'âtre et forme, avec la grande clarté qui en jaillit, une très-piquante opposition. Un des autres enfans tient un papier et s'amuse à lire. (Mr Senave)|Une Mère de famille, près de son feu, avec quatre enfans en bas âge, deshabille le plus jeune pour le coucher. Le plus grand, vu par le dos et tenant un balai, masque une partie de l'âtre et forme, avec la grande clarté qui en jaillit, une très-piquante opposition. Un des autres enfans tient un papier et s'amuse à lire.]] réalisée par Mr Senave, achetée par Deguignes rue des bons Enfants au prix de 99.95 :d pour les lots nos 39 & 40 fl. [11]
  • 1818.01.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Villageois, l'un à cheval, l'autre à pied, passent sur le devant d'un paysage et conduisent au marché un troupeau de gros et de menu bétail. Des pâtres gardent un petit troupeau de vaches et de brebis. On remarque dans ces deux ouvrages une étonnante habileté de pinceau. (Pillement (Jean))|Deux Villageois, l'un à cheval, l'autre à pied, passent sur le devant d'un paysage et conduisent au marché un troupeau de gros et de menu bétail. Des pâtres gardent un petit troupeau de vaches et de brebis. On remarque dans ces deux ouvrages une étonnante habileté de pinceau.]] réalisée par Pillement (Jean), achetée par Lafont au prix de 60 fl. [15]
  • 1818.01.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Aux deux côtés s'élèvent des masses d'arbres avec l'une desquelles se groupe une espèce de fontaine ; au milieu est un chemin où l'on aperçoit plusieurs personnages vêtus à l'antique. Ce charmant tableau est surtout remarquable par la fraîcheur de son coloris et l'heureuse simplicité de sa composition. (Milet (Francisque))|Paysage. Aux deux côtés s'élèvent des masses d'arbres avec l'une desquelles se groupe une espèce de fontaine ; au milieu est un chemin où l'on aperçoit plusieurs personnages vêtus à l'antique. Ce charmant tableau est surtout remarquable par la fraîcheur de son coloris et l'heureuse simplicité de sa composition.]] réalisée par Milet (Francisque). [22]
  • 1818.01.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage éclairé par le soleil couchant. Au premier plan est un chemin où passe un villageois conduisant une vache, deux moutons et une chèvre. Autre paysage au lever du soleil. On y voit un pâtre traversant un pont, et plusieurs animaux, vaches et brebis dans le bord d'une rivière. (Mayer)|Paysage éclairé par le soleil couchant. Au premier plan est un chemin où passe un villageois conduisant une vache, deux moutons et une chèvre. Autre paysage au lever du soleil. On y voit un pâtre traversant un pont, et plusieurs animaux, vaches et brebis dans le bord d'une rivière.]] réalisée par Mayer, achetée par Gersay quai Voltaire au prix de 46.05 fl. [23]
  • 1818.01.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage enrichi de monumens de l'ancienne Rome. Au milieur s'élèvent avec une sorte de majesté les fameuses ruines du Colysée ; celle d'un arc de triomphe se groupent, à main gauche, avec un élégant bouquet d'arbres. Quatre figures bien dessinées ornent le premier plan ; les fonds sont remarquables par leur légéreté, leur dégradation, leur harmonie. Tout en un mot, dans ce délicieux paysage, semble se disputer notre admiration, et nous autorise à le regarder comme une des plus belles productions de son auteur. (Locatelli (Pierre))|Paysage enrichi de monumens de l'ancienne Rome. Au milieur s'élèvent avec une sorte de majesté les fameuses ruines du Colysée ; celle d'un arc de triomphe se groupent, à main gauche, avec un élégant bouquet d'arbres. Quatre figures bien dessinées ornent le premier plan ; les fonds sont remarquables par leur légéreté, leur dégradation, leur harmonie. Tout en un mot, dans ce délicieux paysage, semble se disputer notre admiration, et nous autorise à le regarder comme une des plus belles productions de son auteur.]] réalisée par Locatelli (Pierre), achetée par Berton au prix de 185.05 fl. [24]
  • 1818.01.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Marie Stuart dans sa prison. L'infortunée reine, agenouillée devant un crucifix qu'elle contemple avec une vive émotion, est près de se communiquer elle-même avec l'hostie consacrée qu'elle a reçue du Pape Pie V. Parmi les accessoires introduits dans cette composition vraiment touchante, on remarque un papier où est écrit cette chanson mémorable (Adieu plaisant pays de France, etc.), dans laquelle Marie exprima le regret qu'elle eut de quitter la France après la mort de son premier époux, François, Dauphin de France et successeur de Henri II. (Mr Le Borne)|Marie Stuart dans sa prison. L'infortunée reine, agenouillée devant un crucifix qu'elle contemple avec une vive émotion, est près de se communiquer elle-même avec l'hostie consacrée qu'elle a reçue du Pape Pie V. Parmi les accessoires introduits dans cette composition vraiment touchante, on remarque un papier où est écrit cette chanson mémorable (Adieu plaisant pays de France, etc.), dans laquelle Marie exprima le regret qu'elle eut de quitter la France après la mort de son premier époux, François, Dauphin de France et successeur de Henri II.]] réalisée par Mr Le Borne. [25]
  • 1818.01.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une petite chapelle, dédiée à St.-Irénée, et située dans les environs de Lyon. L'auteur y a représenté deux Chevaliers, l'un en dedans d'une porte, et tenant un casque dans ses mains ; l'autre à genoux devant une image de la Vierge, et faisant la veille des armes. (Mr Le Borne)|Intérieur d'une petite chapelle, dédiée à St.-Irénée, et située dans les environs de Lyon. L'auteur y a représenté deux Chevaliers, l'un en dedans d'une porte, et tenant un casque dans ses mains ; l'autre à genoux devant une image de la Vierge, et faisant la veille des armes.]] réalisée par Mr Le Borne, achetée par Henry au prix de 54 fl. [26]
  • 1818.01.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de forêt divisée par un chemin. A droite, sur le devant, trois voyageurs sont arrêtés près d'une source, où l'un d'eux se désaltère. Un bûcheron muni de sa coignée, et plusieurs autres personnages, traversent la forêt en différens sens. Nous avons conservé à ce beau paysage le nom qu'on lui a donné jusqu'à ce jour ; mais, à en juger par le monogramme qu'il porte très-visiblement (J.H.L.), il est d'un maître dont les ouvrages sont beaucoup plus rares que ceux de G. de Heusch. (Heusch (Guillaume de))|Intérieur de forêt divisée par un chemin. A droite, sur le devant, trois voyageurs sont arrêtés près d'une source, où l'un d'eux se désaltère. Un bûcheron muni de sa coignée, et plusieurs autres personnages, traversent la forêt en différens sens. Nous avons conservé à ce beau paysage le nom qu'on lui a donné jusqu'à ce jour ; mais, à en juger par le monogramme qu'il porte très-visiblement (J.H.L.), il est d'un maître dont les ouvrages sont beaucoup plus rares que ceux de G. de Heusch.]] réalisée par Heusch (Guillaume de), achetée par Jamard au prix de 180 fl. [31]
  • 1818.01.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage montagneux. Au milieu et vers le second plan, est une chute d'eau qui se précipite à travers des rochers ; à main droite, sur le penchant d'une montagne, est une ville toute en feu ; les devants sont ornés de cinq figures, qui paraissent être de la main de Nicolas Poussin. Le Guaspre a savamment développé dans ce tableau ce large, cette facilité d'exécution qu'on admire dans beaucoup de ses ouvrages. (Guaspre Poussin (Gaspard Dughet, dit le))|Paysage montagneux. Au milieu et vers le second plan, est une chute d'eau qui se précipite à travers des rochers ; à main droite, sur le penchant d'une montagne, est une ville toute en feu ; les devants sont ornés de cinq figures, qui paraissent être de la main de Nicolas Poussin. Le Guaspre a savamment développé dans ce tableau ce large, cette facilité d'exécution qu'on admire dans beaucoup de ses ouvrages.]] réalisée par Guaspre Poussin (Gaspard Dughet, dit le). [33]
  • 1818.01.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site des Alpes. Deux chaînes de montagnes y resserrent, dans un étroit vallon, le cours d'une rivière dont les eaux forment une cascade et viennent traverser le devant du point de vue. Des teintes pures, une couleur tendre, une lumière douce et argentine embellissent ce joli paysage de tous les agrémens d'une fraîche matinée. (Ganda)|Site des Alpes. Deux chaînes de montagnes y resserrent, dans un étroit vallon, le cours d'une rivière dont les eaux forment une cascade et viennent traverser le devant du point de vue. Des teintes pures, une couleur tendre, une lumière douce et argentine embellissent ce joli paysage de tous les agrémens d'une fraîche matinée.]] réalisée par Ganda, achetée par Lyron au prix de 28 fl. [34]
  • 1818.01.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Villageoise, accompagnée de son enfant, est assise au pied d'un arbre sur le devant d'un pâturage, et garde un petit troupeau de brebis. Ce joli tableau est un de ceux qui font dire depuis long-tems que peu d'artistes ont égalé Vander Does dans l'art de peindre les chèvres et les moutons. (Does (Jacques Vander))|Une Villageoise, accompagnée de son enfant, est assise au pied d'un arbre sur le devant d'un pâturage, et garde un petit troupeau de brebis. Ce joli tableau est un de ceux qui font dire depuis long-tems que peu d'artistes ont égalé Vander Does dans l'art de peindre les chèvres et les moutons.]] réalisée par Does (Jacques Vander) au prix de 73 fl. [38]
  • 1818.01.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de Forêt : petit tableau riche en détails aussi vrais de couleur que spirituellement rendus. Un des talens particuliers à Mr Demarne, c'est de savoir prodiguer les richesses sans tomber dans la confusion ; il sait également répandre de tous côtés les tons les plus brillans sans leur imprimer la moindre crudité. (Mr Demarne)|Intérieur de Forêt : petit tableau riche en détails aussi vrais de couleur que spirituellement rendus. Un des talens particuliers à Mr Demarne, c'est de savoir prodiguer les richesses sans tomber dans la confusion ; il sait également répandre de tous côtés les tons les plus brillans sans leur imprimer la moindre crudité.]] réalisée par Mr Demarne, achetée par Dusommerard au prix de 89 fl. [40]
  • 1818.01.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Mère, au milieu de son ménage, amuse un petit enfant en le faisant sauter dans ses bras. Pendant ce tems, un autre bambin se chagrine de la perte d'un oiseau dont un chat vient de se saisir, et c'est vainement que son grand-papa cherche à le distraire par un air de musette. (Mr Dabos)|Une jeune Mère, au milieu de son ménage, amuse un petit enfant en le faisant sauter dans ses bras. Pendant ce tems, un autre bambin se chagrine de la perte d'un oiseau dont un chat vient de se saisir, et c'est vainement que son grand-papa cherche à le distraire par un air de musette.]] réalisée par Mr Dabos, achetée par Berton au prix de 32.05 fl. [41]