Ventes d'œuvres le 1818.01.12

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  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'adresse avec laquelle on a joint et réuni trois volets en une seule partie, forme aussi un seul sujet qui primitivement était divisé. La sainte Famille occupe le milieu du sujet ; de droite et de gauche viennent de saints personnages ; le fond est enrichi d'un grand nombre d'épisodes de l'écriture et de fabriques. Cet ouvrage du fondateur de l'école allemande trouvera sans doute de nombreux amateurs. (Albert Durer)|L'adresse avec laquelle on a joint et réuni trois volets en une seule partie, forme aussi un seul sujet qui primitivement était divisé. La sainte Famille occupe le milieu du sujet ; de droite et de gauche viennent de saints personnages ; le fond est enrichi d'un grand nombre d'épisodes de l'écriture et de fabriques. Cet ouvrage du fondateur de l'école allemande trouvera sans doute de nombreux amateurs.]] réalisée par Albert Durer, vendue par Legrand au prix de 200 fl. [15]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Si l'imitation de la nature est l'objet que les peintres se proposent dans leurs ouvrages, Beerstraten me semble avoir atteint ce but. Dans l'église qu'il offre ici à nos regardes, dans la saison du frimat, entourée d'arbres couverts de neige, et prrs d'un canal glacé, sur lequel nombre de personnages se promènent et s'amusent à patiner. (Beerstraten)|Si l'imitation de la nature est l'objet que les peintres se proposent dans leurs ouvrages, Beerstraten me semble avoir atteint ce but. Dans l'église qu'il offre ici à nos regardes, dans la saison du frimat, entourée d'arbres couverts de neige, et prrs d'un canal glacé, sur lequel nombre de personnages se promènent et s'amusent à patiner.]] réalisée par Beerstraten, vendue par Legrand au prix de 200 fl. [20]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un très-joli paysage marins, enrichi d'un grand nombre de personnages, d'animaux et de barques : le fond offre un village de Flandres. Malgré les nombreux ouvrages sortis du pinceau de ce peintre, ils sont forts rares et très-recherchés, par sa toucje légère dans la manière de feuiller, la finesse avec laquelle il peignaît ses personnges et ses animaux. (J. Breugehl)|Un très-joli paysage marins, enrichi d'un grand nombre de personnages, d'animaux et de barques : le fond offre un village de Flandres. Malgré les nombreux ouvrages sortis du pinceau de ce peintre, ils sont forts rares et très-recherchés, par sa toucje légère dans la manière de feuiller, la finesse avec laquelle il peignaît ses personnges et ses animaux.]] réalisée par J. Breugehl, vendue par Legrand, achetée par Dufour rue St Vantome au prix de 125 fl. [21]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet représente une sorte de bacchanales. Au milieu d'un paysage, le vieux Sylène, ivre et renversé, est soutenu par des Faunes et des Bacchantes ; sur le devant, l'une d'ells, à demi-nue, est couchée sur une draperie bleue, et endormie. Par derrière et pour l'éveiller, une autre Bacchante et un enfant frappent l'air de cymbales. Des enfans, jouant avec une chèvre, et d'autres, endormis, composent ce tableau d'un ton de couleur argentin. (Bourdon)|Le sujet représente une sorte de bacchanales. Au milieu d'un paysage, le vieux Sylène, ivre et renversé, est soutenu par des Faunes et des Bacchantes ; sur le devant, l'une d'ells, à demi-nue, est couchée sur une draperie bleue, et endormie. Par derrière et pour l'éveiller, une autre Bacchante et un enfant frappent l'air de cymbales. Des enfans, jouant avec une chèvre, et d'autres, endormis, composent ce tableau d'un ton de couleur argentin.]] réalisée par Bourdon, vendue par [[[Elie]]]. [22]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'une campagne d'un bel aspect, un voiturier, conduisant un charriot attelé de boeufs, vient d'être renversé ; un d'eux est terrassé par l'effet d'un coup de tonnerre qui part derrière les arbres. Malgré l'épasseur du temps, et un ciel chargé de nuages, on remarque un ton argentin dans la partie frappée par la lumière. (Bourdon)|Au milieu d'une campagne d'un bel aspect, un voiturier, conduisant un charriot attelé de boeufs, vient d'être renversé ; un d'eux est terrassé par l'effet d'un coup de tonnerre qui part derrière les arbres. Malgré l'épasseur du temps, et un ciel chargé de nuages, on remarque un ton argentin dans la partie frappée par la lumière.]] réalisée par Bourdon, vendue par Legrand, achetée par Tardieu au prix de 26 fl. [23]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans ses tableaux comme dans ses portraits, M. Boilly, toujours fidèle observateur de la nature qu'il a partout surprise sur le fait, et nous montre, dans les nombreuses scènes familières, enfantées par la fécondité de son génie, autant de portraits que chacun croit reconnaître ou avoire vu. Ici des voleurs, surprenant une femme endormie, excitent l'effroi et l'épouvante ; là, surpris à leur tour, on voit avec plaisir leur châtiment commencer. Le mouvement, le fracas, le désordre de l'arrivée d'une diligence dans la cour des des messageries est le sujet de celui-ci ; on s'embrasse, on se presse, on se heurte, et le conducteur ne sait auquel entendre de tous ceux qui réclament leurs effets. Des intérieurs d'ateliers de peintres de sculpteurs, de salles de billard, etc., sont dus à ses pinceaux ; mais la composition la plus capitale et la plus parfaite, sortie de l'atelier de cet artiste, est celle que nous décrivons. Un tableau de M. David, exposé tout seul, dans les temps, au sallon, est l'objet de la curiosité publique et qui attire la foule de tout rang, de tout âge et de tout sexe ; chacun se presse, chacun veut voir, chacun croit reconnaître, et tous commentent par la richesse de la composition, remplie de mouvemens, le précieux dufini, que ce tableau est recommandable ; mais bien plus encore par les grandes difficultés que l'artiste avait à surmonter pour obtenir une perspective aérienne, entre les premiers et les derniers plans, sans le secours d'aucune ouverture, ni percée, pour rompre avec adresse les lignes dans le fond, en faisant élever des enfans. Sur le premier plan, des enfans parent au même inconvénient ; il n'a pu échapper à la sagacité de M. Boilly que partout, dans les fêtes et les spectacles publics, le peuple occupe toujours les premiers plans ; il a su habillement profiter de cette disposition pour n'y mettre que des costumes galans sur les premiers plans. Partout le savoir, le goût et l'adresse ont surmonté et vaincu les obstacles. Nous espérons et nous devons croire que la foule que nous venons de décrire attirera la foule des curieux, pour se disputer l'ouvrage de cet artiste, dont les talens variés obtiennent autant de succès qu'il peint de genre. Le portrait dans lequel il s'est fait une si grande réputation pour la ressamblance et pour la prestesse avec laquelle il les fait et qu'il continue toujours avec les mêmes succès ; ces trompe-l'oeil, si surprenans par leur vérité, et dont tout le monde se rappelle encore ; les animaux, les fleurs et l'architecture même sont autant de monumens qui servent à la réputation et à la gloire de leur auteur. (M. Boilly)|Dans ses tableaux comme dans ses portraits, M. Boilly, toujours fidèle observateur de la nature qu'il a partout surprise sur le fait, et nous montre, dans les nombreuses scènes familières, enfantées par la fécondité de son génie, autant de portraits que chacun croit reconnaître ou avoire vu. Ici des voleurs, surprenant une femme endormie, excitent l'effroi et l'épouvante ; là, surpris à leur tour, on voit avec plaisir leur châtiment commencer. Le mouvement, le fracas, le désordre de l'arrivée d'une diligence dans la cour des des messageries est le sujet de celui-ci ; on s'embrasse, on se presse, on se heurte, et le conducteur ne sait auquel entendre de tous ceux qui réclament leurs effets. Des intérieurs d'ateliers de peintres de sculpteurs, de salles de billard, etc., sont dus à ses pinceaux ; mais la composition la plus capitale et la plus parfaite, sortie de l'atelier de cet artiste, est celle que nous décrivons. Un tableau de M. David, exposé tout seul, dans les temps, au sallon, est l'objet de la curiosité publique et qui attire la foule de tout rang, de tout âge et de tout sexe ; chacun se presse, chacun veut voir, chacun croit reconnaître, et tous commentent par la richesse de la composition, remplie de mouvemens, le précieux dufini, que ce tableau est recommandable ; mais bien plus encore par les grandes difficultés que l'artiste avait à surmonter pour obtenir une perspective aérienne, entre les premiers et les derniers plans, sans le secours d'aucune ouverture, ni percée, pour rompre avec adresse les lignes dans le fond, en faisant élever des enfans. Sur le premier plan, des enfans parent au même inconvénient ; il n'a pu échapper à la sagacité de M. Boilly que partout, dans les fêtes et les spectacles publics, le peuple occupe toujours les premiers plans ; il a su habillement profiter de cette disposition pour n'y mettre que des costumes galans sur les premiers plans. Partout le savoir, le goût et l'adresse ont surmonté et vaincu les obstacles. Nous espérons et nous devons croire que la foule que nous venons de décrire attirera la foule des curieux, pour se disputer l'ouvrage de cet artiste, dont les talens variés obtiennent autant de succès qu'il peint de genre. Le portrait dans lequel il s'est fait une si grande réputation pour la ressamblance et pour la prestesse avec laquelle il les fait et qu'il continue toujours avec les mêmes succès ; ces trompe-l'oeil, si surprenans par leur vérité, et dont tout le monde se rappelle encore ; les animaux, les fleurs et l'architecture même sont autant de monumens qui servent à la réputation et à la gloire de leur auteur.]] réalisée par M. Boilly, vendue par Legrand au prix de 2400 fl. [24]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jolis tableaux, faisant pendans ; dans l'un on voit une jeune femme, assise au milieu d'un jardin, prêter l'oreille au son d'une flûte qu'un amant timide fait résonner au loin ; tandis que près d'elle sa compagne, écartant une branche d'arbre, découvre le discret soupirant ; l'autre représente un jeune homme, assis sur un banc de jardin, se retournant et invoquant Apollon pour lui inspirer des stances qu'il destine à des belles qui viennent le surprendre au moment de son invocation. (M. Boilly)|Deux jolis tableaux, faisant pendans ; dans l'un on voit une jeune femme, assise au milieu d'un jardin, prêter l'oreille au son d'une flûte qu'un amant timide fait résonner au loin ; tandis que près d'elle sa compagne, écartant une branche d'arbre, découvre le discret soupirant ; l'autre représente un jeune homme, assis sur un banc de jardin, se retournant et invoquant Apollon pour lui inspirer des stances qu'il destine à des belles qui viennent le surprendre au moment de son invocation.]] réalisée par M. Boilly, vendue par Legrand, achetée par Didot au prix de 48 fl. [25]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Daniel, assis au milieu de la fosse aux lions, invoque le ciel pour sa délivrance. L'humeur, le caractère et le poil des animaux sont traités avec la même habileté des grands maîtres Rubens et Sneyders. L'harmonie et la perspective sont si bien combinées dans ce tableau, qu'il produit le meilleur effet. (Bertin)|Daniel, assis au milieu de la fosse aux lions, invoque le ciel pour sa délivrance. L'humeur, le caractère et le poil des animaux sont traités avec la même habileté des grands maîtres Rubens et Sneyders. L'harmonie et la perspective sont si bien combinées dans ce tableau, qu'il produit le meilleur effet.]] réalisée par Bertin, vendue par Legrand. [26]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[On ne peu révoquer en doute que les artistes ont quelquefois des momens d'inspiration qui les rendent supérieurs à eux-mêmes. La vue d'un site neuf, riche, varié et vraiment pittoresque, aura produit cette sensation sur M, Demarne, qui, en homme habile, a su réunir dans un petit cadre, avec autant de goût dans la composition, que de grâce et d'élégance dans l'exécution, un paysage de la plus belle ordonnance, au milieu desquels sélève une statue colossale et des tombeaux que des voyageurs viennent visiter. Nous pourrions assurer que cet ouvrage est un des plus parfait de ce maître. (M. Demarne)|On ne peu révoquer en doute que les artistes ont quelquefois des momens d'inspiration qui les rendent supérieurs à eux-mêmes. La vue d'un site neuf, riche, varié et vraiment pittoresque, aura produit cette sensation sur M, Demarne, qui, en homme habile, a su réunir dans un petit cadre, avec autant de goût dans la composition, que de grâce et d'élégance dans l'exécution, un paysage de la plus belle ordonnance, au milieu desquels sélève une statue colossale et des tombeaux que des voyageurs viennent visiter. Nous pourrions assurer que cet ouvrage est un des plus parfait de ce maître.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Legrand au prix de 200 fl. [34]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme assise sur un baudet qu'elle conduit désaltérer à une fontaine dans laquelle un villageois vient de remplir sa cruche ; une vache, un mouton et une chèvre, sont les animaux qui vivifient cette production d'un ton clair, brillant, ainsi que le précédent. (M. Demarne)|Une femme assise sur un baudet qu'elle conduit désaltérer à une fontaine dans laquelle un villageois vient de remplir sa cruche ; une vache, un mouton et une chèvre, sont les animaux qui vivifient cette production d'un ton clair, brillant, ainsi que le précédent.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Legrand, achetée par Legrand au prix de 350 fl. [36]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue pris du chemin dit de la Révolte. A gauche, devant la ferme de Clichy, un paysant converse avec sa femme ; Au milieu du pavé est une vache brune ; le chemin est bordé d'une avenue d'arbres au bout de laquelle on reconnaît le clocher de Saint-Denis. (M. Demarne)|Point de vue pris du chemin dit de la Révolte. A gauche, devant la ferme de Clichy, un paysant converse avec sa femme ; Au milieu du pavé est une vache brune ; le chemin est bordé d'une avenue d'arbres au bout de laquelle on reconnaît le clocher de Saint-Denis.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Legrand, achetée par Devillers rue de Richelieu no.89 au prix de 100 fl. [37]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Musée des Petits-Augustins était une mine que les artistes commençaient à exploiter avec succès. Déjà nous lui sommes redevables des magiques perspectives de M. Bouton, prises dans l'intérieur des salles. M. Dunant, préférant le grand air, a surpris dans les jardins, près d'un monument gothique, entouré d'arbres, une famille à genoux et en prière. On aime à voir le portrait fidèle de cette partie du jardin, où le monument, ainsi que le platane, sont imités avec une grande vérité et légèreté du pinceau. (M. Dunant)|Le Musée des Petits-Augustins était une mine que les artistes commençaient à exploiter avec succès. Déjà nous lui sommes redevables des magiques perspectives de M. Bouton, prises dans l'intérieur des salles. M. Dunant, préférant le grand air, a surpris dans les jardins, près d'un monument gothique, entouré d'arbres, une famille à genoux et en prière. On aime à voir le portrait fidèle de cette partie du jardin, où le monument, ainsi que le platane, sont imités avec une grande vérité et légèreté du pinceau.]] réalisée par M. Dunant, vendue par Dunant, achetée par Descat au prix de 55 fl. [39]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Diable, amoureux de Casotte, a fourni le sujet suivant : Tandis qu'un jeune cavalier se fait dire la bonne aventure par une vieille femme, près de lui accourt sa jeune amie qui veut aussi connaître son avenir. Cette scène se passe à l'ombre d'un hangard au midi, et le fond, frappé par le soleil, offre un joli point de vue des environs de Lyon. (M. Dunant)|Le Diable, amoureux de Casotte, a fourni le sujet suivant : Tandis qu'un jeune cavalier se fait dire la bonne aventure par une vieille femme, près de lui accourt sa jeune amie qui veut aussi connaître son avenir. Cette scène se passe à l'ombre d'un hangard au midi, et le fond, frappé par le soleil, offre un joli point de vue des environs de Lyon.]] réalisée par M. Dunant, vendue par Dunant, achetée par Robert rue de Sevres no.2 au prix de 140 fl. [40]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La rencontre de Gilblas et du comédien Melchior Zapatha, est le sujet que le peintre a choisi dans ce charmant roman, et l'a traité avec toute la dignité qu'il convenait d'apporter dans cette scène. Les journaux ont parlé avec avantage de ce tableau exposé au Salon de 1814. (M. Dunant)|La rencontre de Gilblas et du comédien Melchior Zapatha, est le sujet que le peintre a choisi dans ce charmant roman, et l'a traité avec toute la dignité qu'il convenait d'apporter dans cette scène. Les journaux ont parlé avec avantage de ce tableau exposé au Salon de 1814.]] réalisée par M. Dunant, vendue par Dunant, achetée par Cailloux au prix de 69.95 fl. [41]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le célèbre auteur du tableau de Srella, si profond de pensée, si éclatant de lumière et d'une exécution si franche si hardie l'honneur de l'École française, en un mot, a tracé ici, d'une main savante et avec un esprit réfléchi, l'intérieur d'une église souterraine ; un calme, un silence religieux y règnent de toute part ; c'est là et retiré à l'écart qu'on voit à la faveur d'une faible lueur de soupirail, un moine dévotement à genoux et dans un profond recueillement, méditer sur un livre saint ouvert devant lui. (M. Granet)|Le célèbre auteur du tableau de Srella, si profond de pensée, si éclatant de lumière et d'une exécution si franche si hardie l'honneur de l'École française, en un mot, a tracé ici, d'une main savante et avec un esprit réfléchi, l'intérieur d'une église souterraine ; un calme, un silence religieux y règnent de toute part ; c'est là et retiré à l'écart qu'on voit à la faveur d'une faible lueur de soupirail, un moine dévotement à genoux et dans un profond recueillement, méditer sur un livre saint ouvert devant lui.]] réalisée par M. Granet, vendue par Legrand au prix de 800 fl. [47]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme blonde, dans son cabinet d'étude, élégamment habillée, vient de tomber évanouie dans son fauteuil, par l'impression qu'elle a ressentie à la lecture d'une lettre qu'elle tient encore près d'elle. Son amie s'empresse à lui faire respirer un flacon rempli d'eau spiritueuse ; un petit chien épagneul, monté sur un tabouret, regarde sa maîtresse avec intérêt. Quelque soit le sujet que mademoiselle Gérard ait voulu traiter, elle a su nous intéresser en sa faveur, et par la scène intéressante qu'elle a imaginée, et par l'accord et le fini soigné de ses ouvrages ; et si, comme on le prétend, les artistes se peignent dans leurs ouvrages, mademoiselle Gérard doit être la femme la plus aimable. (Mlle Gérard)|Une jeune femme blonde, dans son cabinet d'étude, élégamment habillée, vient de tomber évanouie dans son fauteuil, par l'impression qu'elle a ressentie à la lecture d'une lettre qu'elle tient encore près d'elle. Son amie s'empresse à lui faire respirer un flacon rempli d'eau spiritueuse ; un petit chien épagneul, monté sur un tabouret, regarde sa maîtresse avec intérêt. Quelque soit le sujet que mademoiselle Gérard ait voulu traiter, elle a su nous intéresser en sa faveur, et par la scène intéressante qu'elle a imaginée, et par l'accord et le fini soigné de ses ouvrages ; et si, comme on le prétend, les artistes se peignent dans leurs ouvrages, mademoiselle Gérard doit être la femme la plus aimable.]] réalisée par Mlle Gérard, vendue par Legrand au prix de 1000 fl. [48]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Il est certaine imitation qui souvent rivalise avec l'original ; c'est dans cette catégorie qu'il convient de comprendre la tête d'une jeune fille effrayée à l'aspect de l'orage qu'elle aperçoit ; le coloris, le dessin, l'expression, tout est si bien senti, tout est si bien imité, qu'il sera peut-être difficile un jour de reconnaître l'original de la copie. (Greuze (imitation de))|Il est certaine imitation qui souvent rivalise avec l'original ; c'est dans cette catégorie qu'il convient de comprendre la tête d'une jeune fille effrayée à l'aspect de l'orage qu'elle aperçoit ; le coloris, le dessin, l'expression, tout est si bien senti, tout est si bien imité, qu'il sera peut-être difficile un jour de reconnaître l'original de la copie.]] réalisée par Greuze (imitation de), vendue par [[[Elie]]], achetée par Lafontaine au prix de 69 fl. [49]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un port de mer pris à l'effet d'un soleil couchant, est le riche point de vue qui s'offre ici aux regards du spectateur. Plusieurs personnages ornent la grève. Le fond est enrichi de fabriques, et sur le devant s'élève un arbre du plus beau feuiller. M. Hue a été heureusement inspiré dans cet ouvrage ; et pour en faire l'éloge en peu de mots, nous dirons qu'il peut rivaliser avec les plus beaux Vernet, et se soutenir près d'un Claude Lorrain. (M. Hue)|Un port de mer pris à l'effet d'un soleil couchant, est le riche point de vue qui s'offre ici aux regards du spectateur. Plusieurs personnages ornent la grève. Le fond est enrichi de fabriques, et sur le devant s'élève un arbre du plus beau feuiller. M. Hue a été heureusement inspiré dans cet ouvrage ; et pour en faire l'éloge en peu de mots, nous dirons qu'il peut rivaliser avec les plus beaux Vernet, et se soutenir près d'un Claude Lorrain.]] réalisée par M. Hue, vendue par Legrand au prix de 1100 fl. [53]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un paneau en deux parties sont représentés, d'un côté, Jésus accalé sous le poid de sa croix, entouré de ses bourreaux qui le conduisent au Calvaire. Dans l'autre, on voit le Christ radieux s'enlevant du milieu des soldats étonnés chargés de le garder. (Lucas de Leyde)|Sur un paneau en deux parties sont représentés, d'un côté, Jésus accalé sous le poid de sa croix, entouré de ses bourreaux qui le conduisent au Calvaire. Dans l'autre, on voit le Christ radieux s'enlevant du milieu des soldats étonnés chargés de le garder.]] réalisée par Lucas de Leyde, vendue par Legrand, achetée par Durand Je au prix de 39 fl. [56]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage pittoresque. La gauche offre une grande masse de rochers derrière laquelle est un bouquet d'arbres. Plus loin sont des fabriques et un pont, dont les eaux viennent se répandre en cascade sur le devant où sont plusieurs personnages. Un ton de couleur suave, un pinceau délicat caractérisent cette production. (Lahire (Laurent de))|Paysage pittoresque. La gauche offre une grande masse de rochers derrière laquelle est un bouquet d'arbres. Plus loin sont des fabriques et un pont, dont les eaux viennent se répandre en cascade sur le devant où sont plusieurs personnages. Un ton de couleur suave, un pinceau délicat caractérisent cette production.]] réalisée par Lahire (Laurent de), vendue par Legrand, achetée par Elie au prix de 213 fl. [57]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un canal glacé, près la porte d'une ville de Flandre, sur le haut de laquelle on remarque un moulin à vent ; nombre de personnages de distinction se promènent pour voir les traîneaux et les patineurs qui s'exercent au loin, tandis que, près de nous, un cavalier se dispose à faire monter sa dame dans un élégant traîneau attelé d'un cheval que tient un valet. (Molnaert)|Vue d'un canal glacé, près la porte d'une ville de Flandre, sur le haut de laquelle on remarque un moulin à vent ; nombre de personnages de distinction se promènent pour voir les traîneaux et les patineurs qui s'exercent au loin, tandis que, près de nous, un cavalier se dispose à faire monter sa dame dans un élégant traîneau attelé d'un cheval que tient un valet.]] réalisée par Molnaert, vendue par Legrand, achetée par Legrand au prix de 60 fl. [62]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage montagneux. Vers la gauche, et au pied d'un arbre d'un léger feuilage, un paysan et sa femme conversent ensemble. Près d'eux sont des moutons, des vaches et un âne sur une monticule qui borde une rivière. Ce tableau, d'un ton de couleur clair et blond, est aussi d'une belle qualité. (Omers)|Un paysage montagneux. Vers la gauche, et au pied d'un arbre d'un léger feuilage, un paysan et sa femme conversent ensemble. Près d'eux sont des moutons, des vaches et un âne sur une monticule qui borde une rivière. Ce tableau, d'un ton de couleur clair et blond, est aussi d'une belle qualité.]] réalisée par Omers, vendue par Legrand au prix de 68 fl. [63]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A la fraîcheur du coloris, à la correction du dessin et au piquant de l'effet, ce portrait joint encore une qualité non moins recommandable, celle d'une parfaite harmonie. Ce portrait est presque à mi-corps, la tête tournée de trois quarts, le regard en dehors du sujet. Son habit est noir, et de sa main droite, revêtue d'un gant, il rapproche le collet de son habit. (Mirevelt)|A la fraîcheur du coloris, à la correction du dessin et au piquant de l'effet, ce portrait joint encore une qualité non moins recommandable, celle d'une parfaite harmonie. Ce portrait est presque à mi-corps, la tête tournée de trois quarts, le regard en dehors du sujet. Son habit est noir, et de sa main droite, revêtue d'un gant, il rapproche le collet de son habit.]] réalisée par Mirevelt, vendue par Legrand au prix de 200 fl. [69]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[C'est, dit-on, le portrait de Georges Gessin et de sa femme, négociant, que le maréchal d'Anvers a voulu nous représenter dans son cabinet, assis devant une table couverte de pièces d'or et d'argent occupé à faire ses comptes. La rareté des ouvrages de ce maître est connue. Tout le monde sait que Philippe II, roi d'Espagne, a offert une somme considerable d'un tableau de lui, représentant une descente de croix, et qu'il n'a pu obtenir. (Quintin Messis)|C'est, dit-on, le portrait de Georges Gessin et de sa femme, négociant, que le maréchal d'Anvers a voulu nous représenter dans son cabinet, assis devant une table couverte de pièces d'or et d'argent occupé à faire ses comptes. La rareté des ouvrages de ce maître est connue. Tout le monde sait que Philippe II, roi d'Espagne, a offert une somme considerable d'un tableau de lui, représentant une descente de croix, et qu'il n'a pu obtenir.]] réalisée par Quintin Messis, vendue par Legrand, achetée par Legrand au prix de 115 fl. [72]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Si nous avons bien saisi la pensée de l'auteur du joli tableau que nous décrivons, représentant un vieil égrillard assis devant une table couverte de pièces d'or, et près de laquelle paraît sa jeune gouvernante appuyée sur son panier à provisions, et attendant des ordres de son maître qui, soudain épris de ses charmes, lui lance un regard tendre accompagné de propos galans, toutes politesses dont la belle se défend. Si, dis-je, nous avons deviné M. Senave, il paraîtrait avoir voulu nous représenter un vieil Harpagon faisant céder toutes ses passions, la philosophie, la force, l'avarice même à une plus dominante, celle de l'amour. La lanterne, attributs de Diogène, figure la philosophie ; le cabestan, la force ; l'or, l'avarice ; et la fidélité à ses devoirs de la jeune fille, représentée par le chien. Ce petit poëme, plein de finesse et d'effet, fait autant d'honneur au pinceau de M. Senave, qu'à sa courtoisie pour le beau sexe. (M. Senave)|Si nous avons bien saisi la pensée de l'auteur du joli tableau que nous décrivons, représentant un vieil égrillard assis devant une table couverte de pièces d'or, et près de laquelle paraît sa jeune gouvernante appuyée sur son panier à provisions, et attendant des ordres de son maître qui, soudain épris de ses charmes, lui lance un regard tendre accompagné de propos galans, toutes politesses dont la belle se défend. Si, dis-je, nous avons deviné M. Senave, il paraîtrait avoir voulu nous représenter un vieil Harpagon faisant céder toutes ses passions, la philosophie, la force, l'avarice même à une plus dominante, celle de l'amour. La lanterne, attributs de Diogène, figure la philosophie ; le cabestan, la force ; l'or, l'avarice ; et la fidélité à ses devoirs de la jeune fille, représentée par le chien. Ce petit poëme, plein de finesse et d'effet, fait autant d'honneur au pinceau de M. Senave, qu'à sa courtoisie pour le beau sexe.]] réalisée par M. Senave, vendue par Legrand. [75]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un violent coup de vent surprend en pleine campagne une femme et son enfant, au milieu d'un pont ; il renverse, brise les arbres, et, sans la sollicitude maternelle secondée par les efforts du chien, précipiterait infailliblement l'enfant dans les eaux. M. Swagers, aussi ingénieux que varié dans ses productions, nous a démontré qu'il pouvait, sans l'aide d'un d'un soleil couchant, obtenir de l'effet et intéresser. (M. Swagers)|Un violent coup de vent surprend en pleine campagne une femme et son enfant, au milieu d'un pont ; il renverse, brise les arbres, et, sans la sollicitude maternelle secondée par les efforts du chien, précipiterait infailliblement l'enfant dans les eaux. M. Swagers, aussi ingénieux que varié dans ses productions, nous a démontré qu'il pouvait, sans l'aide d'un d'un soleil couchant, obtenir de l'effet et intéresser.]] réalisée par M. Swagers, vendue par Legrand, achetée par Mme Jamart au prix de 152 fl. [77]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A la fraîcheur du coloris, à la grâce des contours, on croirait ses jolies nymphes, groupées dans un coin, sorties du pinceau suave de Corneille Poelimbourg. Un faune, dansant avec une femme, fixe les regards de toutes, tandis que plus loin, et à l'ombre d'un rocher, une autre nymphe fuit un jeune homme qui la poursuit. (Varrège)|A la fraîcheur du coloris, à la grâce des contours, on croirait ses jolies nymphes, groupées dans un coin, sorties du pinceau suave de Corneille Poelimbourg. Un faune, dansant avec une femme, fixe les regards de toutes, tandis que plus loin, et à l'ombre d'un rocher, une autre nymphe fuit un jeune homme qui la poursuit.]] réalisée par Varrège, vendue par Legrand, achetée par Lafontaine au prix de 103 fl. [83]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un épisode du joli conte de La Fontaine, Joconde, a fourni ici le sujet que vient d'éxécuter M. Vallin, dont la main docile cède sans cesse à la fécondité de son génie pour peindre avec un égal succès tous les genres enfantés par sa brillante imagination. Le roi de Lombardie, assis et tenant en main l'anneau promis, interroge la donselle qui, humiliée, est à genoux aux pieds de ce lit, théâtre de ses désordres ; cependant elle confesse naïvement la vérité, et, pour prix de ses aveux, reçoit l'anneau destiné à payer d'autres faveurs. (M. Vallin)|Un épisode du joli conte de La Fontaine, Joconde, a fourni ici le sujet que vient d'éxécuter M. Vallin, dont la main docile cède sans cesse à la fécondité de son génie pour peindre avec un égal succès tous les genres enfantés par sa brillante imagination. Le roi de Lombardie, assis et tenant en main l'anneau promis, interroge la donselle qui, humiliée, est à genoux aux pieds de ce lit, théâtre de ses désordres ; cependant elle confesse naïvement la vérité, et, pour prix de ses aveux, reçoit l'anneau destiné à payer d'autres faveurs.]] réalisée par M. Vallin, vendue par Vallin, achetée par Elie au prix de 102.05 fl. [87]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'un atelier de peinture vient d'arriver, incognito et de nuit, une jeune femme, pour voir si le portrait qu'elle destine à son amant est achevé. Elle est assise devant le chevalet : à son air riant on peut juger qu'elle est satisfaite de l'ouvrage. (M. Vallin)|Dans l'intérieur d'un atelier de peinture vient d'arriver, incognito et de nuit, une jeune femme, pour voir si le portrait qu'elle destine à son amant est achevé. Elle est assise devant le chevalet : à son air riant on peut juger qu'elle est satisfaite de l'ouvrage.]] réalisée par M. Vallin, vendue par Vallin, achetée par Jousserand au prix de 81 fl. [89]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Bobêche de la place ddu Musée, jaloux de voir entrer et sortir de nombreux portraits du salon, résolut de faire faire le sien par les mains d'une jolie femme ; et, profitant d'un relâche à son théâtre, rapidement se transporte chez l'artiste, et d'un saut le voilà campé sur une table, assis gravement en habit de général. Déjà ses traits sont esquissés, et l'artiste, la palette en main, cherche à composer ses teintes pour varier les nuances de son modèle. (M. Vallin)|Le Bobêche de la place ddu Musée, jaloux de voir entrer et sortir de nombreux portraits du salon, résolut de faire faire le sien par les mains d'une jolie femme ; et, profitant d'un relâche à son théâtre, rapidement se transporte chez l'artiste, et d'un saut le voilà campé sur une table, assis gravement en habit de général. Déjà ses traits sont esquissés, et l'artiste, la palette en main, cherche à composer ses teintes pour varier les nuances de son modèle.]] réalisée par M. Vallin, vendue par Vallin, achetée par Rivière au prix de 75.05 fl. [90]
  • 1818.01.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jolis paysages brillans de couleurs et traités avec une grande délicatesse de pinceau. Pour motiver les nombreux animaux qu'ils savent très-bien faire, Xaveri a fait choix de l'ingénieuse fable d'Orphée qui, par le son de sa lyre, attire nombre de bêtes féroces et autres. C'est l'effet tout opposé qu'obtient dans l'autre l'Orphée villageois qui, par l'aigre son de sa flûte, repousse loin de lui les moutons qui passent au bas de la montagne sur laquelle il est juché. (Xaveri (Roland))|Deux jolis paysages brillans de couleurs et traités avec une grande délicatesse de pinceau. Pour motiver les nombreux animaux qu'ils savent très-bien faire, Xaveri a fait choix de l'ingénieuse fable d'Orphée qui, par le son de sa lyre, attire nombre de bêtes féroces et autres. C'est l'effet tout opposé qu'obtient dans l'autre l'Orphée villageois qui, par l'aigre son de sa flûte, repousse loin de lui les moutons qui passent au bas de la montagne sur laquelle il est juché.]] réalisée par Xaveri (Roland), vendue par Legrand, achetée par Souin au prix de 54.05 fl. [92]