Ventes d'œuvres le 1818.02.23

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  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage pastoral. Sur le devant, deux villageois dorment sur le gazon, dans un pâturage couvert de bestiaux. Mr Swagers, devenu plus sévère dans l'emploi de ses couleurs, et sacrifiant moins à l'aimable, donne maintenant à ses tableaux un ton vrai, soutenu, qui ne peut que lui concilier l'esprit des connaisseurs. (Mr Swagers)|Paysage pastoral. Sur le devant, deux villageois dorment sur le gazon, dans un pâturage couvert de bestiaux. Mr Swagers, devenu plus sévère dans l'emploi de ses couleurs, et sacrifiant moins à l'aimable, donne maintenant à ses tableaux un ton vrai, soutenu, qui ne peut que lui concilier l'esprit des connaisseurs.]] réalisée par Mr Swagers, vendue par Meunier, achetée par Simon au prix de 52 fl. [6]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La chaumière. Une paysanne, occupée des soins de son ménage, fait donner l'aumône à un pauvre par un de ses enfans. Ce joli tableau, où l'on retrouve tout le talent de Mr Senave, a été fait pour servir de pendant au tableau de Lallemand, N o 87. L'auteur semble avoir voulu nous mettre sous les yeux une belle leçon. (Mr Senave)|La chaumière. Une paysanne, occupée des soins de son ménage, fait donner l'aumône à un pauvre par un de ses enfans. Ce joli tableau, où l'on retrouve tout le talent de Mr Senave, a été fait pour servir de pendant au tableau de Lallemand, N o 87. L'auteur semble avoir voulu nous mettre sous les yeux une belle leçon.]] réalisée par Mr Senave, vendue par Meunier. [7]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un maréchal ferrant placé sous un hangar à côté de sa forge, est occupé à ferrer un cheval. Un coup de soleil répand sur le fond de ce tableau une lumière dorée aui contraste d'une manière singulière avec la flamme rougeâtre de la forge. Ecole de charité tenue par les soeurs de la croix. La scène se passe dans une cour dont le fond représente l'extérieur d'une petite église. Une de ces bonnes soeurs, ayant un livre sur ses genoux, fait lire une petite fille qui est debout devant elle. D'autres enfans l'entourent et s'amusent à différens jeux ; une seconde soeur moins âgée est occupée à rincer du linge auprès d'une pompe. A la richesse et à l'intérêt que représente cette jolie composition, Mr Senave a su réunir les plus heureux résultats de la maie pittoresque qu'il entend si bien, nous voulons dire l'harmonie, l'effet et la vérité. (Mr Senave)|Un maréchal ferrant placé sous un hangar à côté de sa forge, est occupé à ferrer un cheval. Un coup de soleil répand sur le fond de ce tableau une lumière dorée aui contraste d'une manière singulière avec la flamme rougeâtre de la forge. Ecole de charité tenue par les soeurs de la croix. La scène se passe dans une cour dont le fond représente l'extérieur d'une petite église. Une de ces bonnes soeurs, ayant un livre sur ses genoux, fait lire une petite fille qui est debout devant elle. D'autres enfans l'entourent et s'amusent à différens jeux ; une seconde soeur moins âgée est occupée à rincer du linge auprès d'une pompe. A la richesse et à l'intérêt que représente cette jolie composition, Mr Senave a su réunir les plus heureux résultats de la maie pittoresque qu'il entend si bien, nous voulons dire l'harmonie, l'effet et la vérité.]] réalisée par Mr Senave, vendue par Meunier, achetée par Madme Hazard au prix de 260 fl. [8]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un maréchal ferrant placé sous un hangar à côté de sa forge, est occupé à ferrer un cheval. Un coup de soleil répand sur le fond de ce tableau une lumière dorée aui contraste d'une manière singulière avec la flamme rougeâtre de la forge. Ecole de charité tenue par les soeurs de la croix. La scène se passe dans une cour dont le fond représente l'extérieur d'une petite église. Une de ces bonnes soeurs, ayant un livre sur ses genoux, fait lire une petite fille qui est debout devant elle. D'autres enfans l'entourent et s'amusent à différens jeux ; une seconde soeur moins âgée est occupée à rincer du linge auprès d'une pompe. A la richesse et à l'intérêt que représente cette jolie composition, Mr Senave a su réunir les plus heureux résultats de la maie pittoresque qu'il entend si bien, nous voulons dire l'harmonie, l'effet et la vérité. (Mr Senave)|Un maréchal ferrant placé sous un hangar à côté de sa forge, est occupé à ferrer un cheval. Un coup de soleil répand sur le fond de ce tableau une lumière dorée aui contraste d'une manière singulière avec la flamme rougeâtre de la forge. Ecole de charité tenue par les soeurs de la croix. La scène se passe dans une cour dont le fond représente l'extérieur d'une petite église. Une de ces bonnes soeurs, ayant un livre sur ses genoux, fait lire une petite fille qui est debout devant elle. D'autres enfans l'entourent et s'amusent à différens jeux ; une seconde soeur moins âgée est occupée à rincer du linge auprès d'une pompe. A la richesse et à l'intérêt que représente cette jolie composition, Mr Senave a su réunir les plus heureux résultats de la maie pittoresque qu'il entend si bien, nous voulons dire l'harmonie, l'effet et la vérité.]] réalisée par Mr Senave, vendue par Meunier, achetée par Mme Hazard au prix de 229 fl. [9]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'entrée d'une vaste grotte, où l'on descend par un escalier taillé dans le rocher, un ermite, à genoux devant une croix, se livre aux saints exercices de la prière et de la méditation. Pendant ce tems deux jeunes femmes, qu'on aperçoit sur l'escalier, s'avancent vers lee solitaire, et viennent sans doute lui demander des conseils ou sa bénédiction. Vue d'une ferme. Elle est entourée de grands arbres et située, à main gauche, sur le devant d'un frais paysage où des bergers font paître leurs troupeaux. (Mr A. C. Saint-Martin)|A l'entrée d'une vaste grotte, où l'on descend par un escalier taillé dans le rocher, un ermite, à genoux devant une croix, se livre aux saints exercices de la prière et de la méditation. Pendant ce tems deux jeunes femmes, qu'on aperçoit sur l'escalier, s'avancent vers lee solitaire, et viennent sans doute lui demander des conseils ou sa bénédiction. Vue d'une ferme. Elle est entourée de grands arbres et située, à main gauche, sur le devant d'un frais paysage où des bergers font paître leurs troupeaux.]] réalisée par Mr A. C. Saint-Martin, vendue par Meunier au prix de 36 fl. [10]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'entrée d'une vaste grotte, où l'on descend par un escalier taillé dans le rocher, un ermite, à genoux devant une croix, se livre aux saints exercices de la prière et de la méditation. Pendant ce tems deux jeunes femmes, qu'on aperçoit sur l'escalier, s'avancent vers lee solitaire, et viennent sans doute lui demander des conseils ou sa bénédiction. Vue d'une ferme. Elle est entourée de grands arbres et située, à main gauche, sur le devant d'un frais paysage où des bergers font paître leurs troupeaux. (Mr A. C. Saint-Martin)|A l'entrée d'une vaste grotte, où l'on descend par un escalier taillé dans le rocher, un ermite, à genoux devant une croix, se livre aux saints exercices de la prière et de la méditation. Pendant ce tems deux jeunes femmes, qu'on aperçoit sur l'escalier, s'avancent vers lee solitaire, et viennent sans doute lui demander des conseils ou sa bénédiction. Vue d'une ferme. Elle est entourée de grands arbres et située, à main gauche, sur le devant d'un frais paysage où des bergers font paître leurs troupeaux.]] réalisée par Mr A. C. Saint-Martin, vendue par Meunier au prix de 48 fl. [11]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Monsieur, frère du Roi, représenté dans son costume de Colonel général des suisses, etc. avec les décorations des ordres de Saint-Louis, du Saint-Esprit et de la Toison-d'Or. Si ce portrait n'était intéressant par lui-même, il le deviendrait par rapport à la main qui l'a exécuté. (Sablet (François))|Portrait de Monsieur, frère du Roi, représenté dans son costume de Colonel général des suisses, etc. avec les décorations des ordres de Saint-Louis, du Saint-Esprit et de la Toison-d'Or. Si ce portrait n'était intéressant par lui-même, il le deviendrait par rapport à la main qui l'a exécuté.]] réalisée par Sablet (François), vendue par Meunier, achetée par LePrêtre rue Thiebautodé no.12 au prix de 83 fl. [12]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de N**. vu presque de face, avec fraise et ajustement noir. Porbus père est un des plus excellens peintres de portraits ; mais, quoique très-célébré dans toutes les vies de peintres, les ouvrages qu'on lui attribue ne sont pas portés à un haut prix, parce qu'on lui en attribue beaucoup qu'il n'a pas faits, et que les siens sont ordinairement attribués à Vandyck ou à Rubens. Nous engageons les amateurs à regarder celui-ci avec attention ; ils y trouveront la teinte la plus vraie réunie à un dessin correct et à une exécution franche et soignée, qualités qui le soutiendront toujours avec succès à côté des portraits des plus grands maîtres. Article communiqué. (Porbus père (François))|Portrait de N**. vu presque de face, avec fraise et ajustement noir. Porbus père est un des plus excellens peintres de portraits ; mais, quoique très-célébré dans toutes les vies de peintres, les ouvrages qu'on lui attribue ne sont pas portés à un haut prix, parce qu'on lui en attribue beaucoup qu'il n'a pas faits, et que les siens sont ordinairement attribués à Vandyck ou à Rubens. Nous engageons les amateurs à regarder celui-ci avec attention ; ils y trouveront la teinte la plus vraie réunie à un dessin correct et à une exécution franche et soignée, qualités qui le soutiendront toujours avec succès à côté des portraits des plus grands maîtres. Article communiqué.]] réalisée par Porbus père (François), vendue par Meunier, achetée par Mde Hazard au prix de 122 fl. [14]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dont la couleur chaude indique un coucher de soleil. Il est divisé, sur le devant, par un courant d'eau qui s'échappe d'un lac ; à droite est une petite éminence couverte d'arbres sous lesquels des bergers prennent le frais en gardant leurs troupeaux. Les figures sont de Mr Duval. (Mr Naudou)|Paysage dont la couleur chaude indique un coucher de soleil. Il est divisé, sur le devant, par un courant d'eau qui s'échappe d'un lac ; à droite est une petite éminence couverte d'arbres sous lesquels des bergers prennent le frais en gardant leurs troupeaux. Les figures sont de Mr Duval.]] réalisée par Mr Naudou, vendue par Meunier, achetée par Dusommerard au prix de 38.05 fl. [16]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tenpête sur mer. Excité par les succès de Vernet, Mettais chercha à s'approprier sa manière, et y réussit à tel point, qu'il parvint à faire des tableaux, qui ont depuis passé pour être de la main de ce grand peintre. Celui-ci fut vendu comme tel il y a quelques années ; c'est du moins ce qu'on nous a rapporté. (Mettais)|Tenpête sur mer. Excité par les succès de Vernet, Mettais chercha à s'approprier sa manière, et y réussit à tel point, qu'il parvint à faire des tableaux, qui ont depuis passé pour être de la main de ce grand peintre. Celui-ci fut vendu comme tel il y a quelques années ; c'est du moins ce qu'on nous a rapporté.]] réalisée par Mettais, vendue par Meunier, achetée par Simon au prix de 191 fl. [23]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre des plus charmantes productions de cet artiste, qui ne cesse de nous paraître d'un goût supérieur, quels que soient les sujets qu'il entreprenne de traiter. La célébration du mariage : quatrième tableau. A l'autel de Marie, Ils contractent tous deux Cette union chérie. Qui seule rend heureux, etc. Les gravures faites d'après ces quatre tableaux ont eu le plus grand succès. (Mr Mallet)|Quatre des plus charmantes productions de cet artiste, qui ne cesse de nous paraître d'un goût supérieur, quels que soient les sujets qu'il entreprenne de traiter. La célébration du mariage : quatrième tableau. A l'autel de Marie, Ils contractent tous deux Cette union chérie. Qui seule rend heureux, etc. Les gravures faites d'après ces quatre tableaux ont eu le plus grand succès.]] réalisée par Mr Mallet, vendue par Meunier, achetée par Henry au prix de 278.:d pour les lots nos 93 & 94 fl. [24]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre des plus charmantes productions de cet artiste, qui ne cesse de nous paraître d'un goût supérieur, quels que soient les sujets qu'il entreprenne de traiter. Le prix de la victoire : Troisième tableau. On lui doit la victoire ; ................... ................... De ma fille Isabelle Sois l'époux à l'instant ; Car elle est la plus belle, et toi le plus vaillant. Les gravures faites d'après ces quatre tableaux ont eu le plus grand succès. (Mr Mallet)|Quatre des plus charmantes productions de cet artiste, qui ne cesse de nous paraître d'un goût supérieur, quels que soient les sujets qu'il entreprenne de traiter. Le prix de la victoire : Troisième tableau. On lui doit la victoire ; ................... ................... De ma fille Isabelle Sois l'époux à l'instant ; Car elle est la plus belle, et toi le plus vaillant. Les gravures faites d'après ces quatre tableaux ont eu le plus grand succès.]] réalisée par Mr Mallet, vendue par Meunier, achetée par Henry au prix de 278.:d pour les lots nos 93 & 94 fl. [25]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre des plus charmantes productions de cet artiste, qui ne cesse de nous paraître d'un goût supérieur, quels que soient les sujets qu'il entreprenne de traiter. Le Serment de l'Honneur : sujet du 2e tableau. Il trace sur la pierre Le serment de l'honneur, etc. Les gravures faites d'après ces quatre tableaux ont eu le plus grand succès. (Mr Mallet)|Quatre des plus charmantes productions de cet artiste, qui ne cesse de nous paraître d'un goût supérieur, quels que soient les sujets qu'il entreprenne de traiter. Le Serment de l'Honneur : sujet du 2e tableau. Il trace sur la pierre Le serment de l'honneur, etc. Les gravures faites d'après ces quatre tableaux ont eu le plus grand succès.]] réalisée par Mr Mallet, vendue par Meunier, achetée par Lafont rue J J Rousseau au prix de 272.:d pour les lots nos 91 & 92 fl. [26]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre des plus charmantes productions de cet artiste, qui ne cesse de nous paraître d'un goût supérieur, quels que soient les sujets qu'il entreprenne de traiter. L'invocation à la Vierge : Sujet du premier tableau. Partant pour la Syrie, Le jeune et beau Dunois Venait prier Marie De bénir ses exploits : Faites, reine immortelle, Lui dit-il, en partant, que j'aime la plus belle, Et sois le plus vaillant. Les gravures faites d'après ces quatre tableaux ont eu le plus grand succès. (Mr Mallet)|Quatre des plus charmantes productions de cet artiste, qui ne cesse de nous paraître d'un goût supérieur, quels que soient les sujets qu'il entreprenne de traiter. L'invocation à la Vierge : Sujet du premier tableau. Partant pour la Syrie, Le jeune et beau Dunois Venait prier Marie De bénir ses exploits : Faites, reine immortelle, Lui dit-il, en partant, que j'aime la plus belle, Et sois le plus vaillant. Les gravures faites d'après ces quatre tableaux ont eu le plus grand succès.]] réalisée par Mr Mallet, vendue par Meunier, achetée par Lafont rue J J Rousseau au prix de 272.:d pour les lots nos 91 & 92 fl. [27]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus et l'Amour sur le devant d'un paysage. La déesse, assise et s'accoudant sur l'épaule de son fils, lui montre son sein, et se plaint d'une blessure qu'il vient de lui faire. Une teinte de langueur altère le visage de Vénus ; mais l'Amour, selon sa coutume, n'est sensible ni aux plaintes ni au mal de sa mère. Les gravures faites d'après ces quatre tableaux ont eu le plus grand succès. (Mr Mallet)|Vénus et l'Amour sur le devant d'un paysage. La déesse, assise et s'accoudant sur l'épaule de son fils, lui montre son sein, et se plaint d'une blessure qu'il vient de lui faire. Une teinte de langueur altère le visage de Vénus ; mais l'Amour, selon sa coutume, n'est sensible ni aux plaintes ni au mal de sa mère. Les gravures faites d'après ces quatre tableaux ont eu le plus grand succès.]] réalisée par Mr Mallet, vendue par Meunier au prix de 50 fl. [28]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage par un tems de pluie. Un rayon de soleil a percé les nuages, et frappe sur une partie du lointain. Les devans sont dans la demi-teinte. Cet effet nous rappelle ceux des beaux ouvrages de Ruysdael et de Rembrandt ; et si Mr D***, qui ne s'occupe de la peinture qu'en amateur, voulait s'y livrer entièrement, nul doute, coloriste comme il l'est, qu'il ne parvint à laisser un nom marquant dans l'histoire de l'école francçaise. (Mr le Baron D***)|Paysage par un tems de pluie. Un rayon de soleil a percé les nuages, et frappe sur une partie du lointain. Les devans sont dans la demi-teinte. Cet effet nous rappelle ceux des beaux ouvrages de Ruysdael et de Rembrandt ; et si Mr D***, qui ne s'occupe de la peinture qu'en amateur, voulait s'y livrer entièrement, nul doute, coloriste comme il l'est, qu'il ne parvint à laisser un nom marquant dans l'histoire de l'école francçaise.]] réalisée par Mr le Baron D***, vendue par Meunier, achetée par Henry au prix de 71 fl. [31]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La palais. A l'entrée et sur les marches d'un palais, un jeune cavalier pince de la guitare devant une jeune dame qui l'écoute avec plaisir. Le mari jaloux sort du palais ; il est enveloppé de son manteau, et tient à la main un poignard dont il paraît disposé à frapper la jeune femme. Le mérite de se petit tableau l'a fait regarder par beaucoup de personnes comme étant de Robert ; quoi qu'il en soit, il nous apprend que le bonheur ne réside pas toujours sous les lambris dorés. (Lallemand)|La palais. A l'entrée et sur les marches d'un palais, un jeune cavalier pince de la guitare devant une jeune dame qui l'écoute avec plaisir. Le mari jaloux sort du palais ; il est enveloppé de son manteau, et tient à la main un poignard dont il paraît disposé à frapper la jeune femme. Le mérite de se petit tableau l'a fait regarder par beaucoup de personnes comme étant de Robert ; quoi qu'il en soit, il nous apprend que le bonheur ne réside pas toujours sous les lambris dorés.]] réalisée par Lallemand, vendue par Meunier, achetée par Simon au prix de 19 50 fl. [32]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'hiver, représenté par un paysage couvert de neige. Un canal glacé occupe le premier plan de ce tableau. Sur le second, on voit une fabrique dessinée d'après une des barrières de Paris, et plus loin diverses maisons. Les figures sont de Mr Demarne. (J. B.)|L'hiver, représenté par un paysage couvert de neige. Un canal glacé occupe le premier plan de ce tableau. Sur le second, on voit une fabrique dessinée d'après une des barrières de Paris, et plus loin diverses maisons. Les figures sont de Mr Demarne.]] réalisée par J. B., vendue par Meunier, achetée par Debraye rue Jacob no.3 au prix de 40.05 fl. [36]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Bonjour. Une jeune fille, à son lever, vient baiser la main de l'auteur de ses jours, tandis que la gouvernante, debout derière une chaise, l'attend pour faire sa toilette. Ce charmant dessin, lavé à l'encre de Chine, est légèrement coloré. (Greuze (Jean-Baptiste))|Le Bonjour. Une jeune fille, à son lever, vient baiser la main de l'auteur de ses jours, tandis que la gouvernante, debout derière une chaise, l'attend pour faire sa toilette. Ce charmant dessin, lavé à l'encre de Chine, est légèrement coloré.]] réalisée par Greuze (Jean-Baptiste), vendue par Meunier, achetée par Couturier au prix de 30.05 fl. [38]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'etonnement. Portrait de Louise Babuty, femme de Greuze, dans un rôle des Trois Sultanes. Elle est coîffée d'un turban qui retombe en voile derrière sa tête, et vêtue d'une robe de satin blanc qui est recouverte d'une pélisse violette à fourrures. Comme il était difficile, pour ne pas dire impossible, d'exprimer l'étonnement de la fierté, sans en exclure la noblesse et la grâce, et sans nuire à la ressemblance ! C'est pendant ce que Greuze a tenté, ici, avec le plus grand succès ; et lui seul de son tems, était capable d'y réussir complètement ; nous disons lui seul, parce qu'en effet, parmi ses contemporains, il nous paraît être celui qui a réuni à un plus haut degré toutes les qualités nécessaires pour faire des portraits d'expression. Ce tableau est du même tems et de la même force que l'Enfant au petit chien, qui fut vendu un prix considérable en vente publique. Article communiqué. (Greuze (Jean-Baptiste))|L'etonnement. Portrait de Louise Babuty, femme de Greuze, dans un rôle des Trois Sultanes. Elle est coîffée d'un turban qui retombe en voile derrière sa tête, et vêtue d'une robe de satin blanc qui est recouverte d'une pélisse violette à fourrures. Comme il était difficile, pour ne pas dire impossible, d'exprimer l'étonnement de la fierté, sans en exclure la noblesse et la grâce, et sans nuire à la ressemblance ! C'est pendant ce que Greuze a tenté, ici, avec le plus grand succès ; et lui seul de son tems, était capable d'y réussir complètement ; nous disons lui seul, parce qu'en effet, parmi ses contemporains, il nous paraît être celui qui a réuni à un plus haut degré toutes les qualités nécessaires pour faire des portraits d'expression. Ce tableau est du même tems et de la même force que l'Enfant au petit chien, qui fut vendu un prix considérable en vente publique. Article communiqué.]] réalisée par Greuze (Jean-Baptiste), vendue par Meunier, achetée par Didot au prix de 501 fl. [40]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Marine. Un vaisseau de guerre entre dans un golfe, où une frégate et plusieurs autres bâtimens sont à l'ancre. Au fond du golfe est une ville située au pied de hautes montagnes, et sur le second plan, à gauche, un temple élevé près du rivage. Ce joli tableau, d'un ton clair et d'une exécution précieuse, a paru au salon de 1817. (Mr Garneray (Louis))|Marine. Un vaisseau de guerre entre dans un golfe, où une frégate et plusieurs autres bâtimens sont à l'ancre. Au fond du golfe est une ville située au pied de hautes montagnes, et sur le second plan, à gauche, un temple élevé près du rivage. Ce joli tableau, d'un ton clair et d'une exécution précieuse, a paru au salon de 1817.]] réalisée par Mr Garneray (Louis), vendue par Meunier, achetée par Escher rue de la ville l'Evêque no.4 au prix de 40.5 fl. [41]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage d'un ton frais. Sur le premier plan, à l'ombre d'un grand arbre, est un pâtre qui joue de la flûte en gardant un troupeau de chèvres et de brebis. Plus loin est un moulin à eau, situé sur le bord d'une rivière qui descend en serpentant, sur le premier plan du tableau. (Mr Duval)|Paysage d'un ton frais. Sur le premier plan, à l'ombre d'un grand arbre, est un pâtre qui joue de la flûte en gardant un troupeau de chèvres et de brebis. Plus loin est un moulin à eau, situé sur le bord d'une rivière qui descend en serpentant, sur le premier plan du tableau.]] réalisée par Mr Duval, vendue par Meunier, achetée par Tardieu rue du bourdonnois no.17 au prix de 40.05 fl. [43]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Regrets de Valentine de Milan. Valentine a perdu son bien-aimé : elle est assise ; sa tête est appuyée sur sa main ; son autre main repose sur son chien, seul véritable ami qui lui reste. Devant elle, sur une table, sont un livre ouvert et un manuscrit déroulé sur lequel elle a tracé ces mots, objets de ses méditations : rien ne m'est plus, plus ne m'est rien. Un grand rideau vert, dont un coin est tiré, découvre une croisée à vitraux de couleur. Ce tableau, fait de souvenir, est une inscription de celui de Mr Richard. (Mr Dufrenne)|Regrets de Valentine de Milan. Valentine a perdu son bien-aimé : elle est assise ; sa tête est appuyée sur sa main ; son autre main repose sur son chien, seul véritable ami qui lui reste. Devant elle, sur une table, sont un livre ouvert et un manuscrit déroulé sur lequel elle a tracé ces mots, objets de ses méditations : rien ne m'est plus, plus ne m'est rien. Un grand rideau vert, dont un coin est tiré, découvre une croisée à vitraux de couleur. Ce tableau, fait de souvenir, est une inscription de celui de Mr Richard.]] réalisée par Mr Dufrenne, vendue par Meunier, achetée par Thomas au prix de 183 fl. [47]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage orné de ruines et de débris de sculpture. Sur le devant, des femmes puisent de l'eau dans le bassin d'une fontaine. L'heureux génie de Mr Demarne le rend propre à tout : on le voit ici joindre le talent de Pannini à l'harmonie, à la chaleur de Claude Lorrain, et rivaliser avec eux. (Mr Demarne)|Paysage orné de ruines et de débris de sculpture. Sur le devant, des femmes puisent de l'eau dans le bassin d'une fontaine. L'heureux génie de Mr Demarne le rend propre à tout : on le voit ici joindre le talent de Pannini à l'harmonie, à la chaleur de Claude Lorrain, et rivaliser avec eux.]] réalisée par Mr Demarne, vendue par Meunier, achetée par Legrand au prix de 60 fl. [51]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plage de Dieppe, soleil levant. Dans ce paysage-marine, enrichi de figures et d'animaux,, on remarque un homme et une femme cherchant des coquillages sous les lames d'eau qui mouillent le rivage, et une femme, montée sur un âne, conduisant, à l'aide de son chien, une vache, un mouton et deux chèvres ; d'un côté, la mer s'ètend à l'horizon ; de l'autre, des montagnes et des dunes surmontées de quelques petites fabriques se détachent sur des masses de nuages heureux de ton et de formes. En voyant un des beaux paysages de Mr de Marne, on le croit supérieur dans ce genre ; en voyant une marine, on pense de même : pourquoi? C'est qu'il est supérieur en tout. Il serait difficile de mieux représenter l'image d'une fertile campagne et réunir plus de richesses dans un si petit espace. C'est là un des beaux talens de M r de Marne, qui a aussi celui de toujours cacher l'art sous l'apparence de la vérité. En voyant ses tableaux on se croit sur la scène qu'ils représentent. (Mr Demarne)|Plage de Dieppe, soleil levant. Dans ce paysage-marine, enrichi de figures et d'animaux,, on remarque un homme et une femme cherchant des coquillages sous les lames d'eau qui mouillent le rivage, et une femme, montée sur un âne, conduisant, à l'aide de son chien, une vache, un mouton et deux chèvres ; d'un côté, la mer s'ètend à l'horizon ; de l'autre, des montagnes et des dunes surmontées de quelques petites fabriques se détachent sur des masses de nuages heureux de ton et de formes. En voyant un des beaux paysages de Mr de Marne, on le croit supérieur dans ce genre ; en voyant une marine, on pense de même : pourquoi? C'est qu'il est supérieur en tout. Il serait difficile de mieux représenter l'image d'une fertile campagne et réunir plus de richesses dans un si petit espace. C'est là un des beaux talens de M r de Marne, qui a aussi celui de toujours cacher l'art sous l'apparence de la vérité. En voyant ses tableaux on se croit sur la scène qu'ils représentent.]] réalisée par Mr Demarne, vendue par Meunier, achetée par Henry au prix de 270 fl. [54]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage éclairé par un coup de soleil. Une rivière, qui effleure à peine son lit, coule sur le devant du tableau. Des villageois la traversent, les uns avecune charrette attelée de deux boeufs, les autres avec un troupeau de gros et de menu bétail. Au delà est un champ de blé bordant un large chemin, et plus loin, la porte d'une ferme et un petit cabaret près duquel un charretier fait rafraîchir ses chevaux. Beaucoup d'autres détails tout-à-fait natur, et qu'il serait trop long de décrire, ornent les divers plans de ce paysage. Il serait difficile de mieux représenter l'image d'une fertile campagne et réunir plus de richesses dans un si petit espace. C'est là un des beaux talens de Mr de Marne, qui a aussi celui de toujours cacher l'art sous l'apparence de la vérité. En voyant ses tableaux on se croit sur la scène qu'ils représentent. (Mr Demarne)|Paysage éclairé par un coup de soleil. Une rivière, qui effleure à peine son lit, coule sur le devant du tableau. Des villageois la traversent, les uns avecune charrette attelée de deux boeufs, les autres avec un troupeau de gros et de menu bétail. Au delà est un champ de blé bordant un large chemin, et plus loin, la porte d'une ferme et un petit cabaret près duquel un charretier fait rafraîchir ses chevaux. Beaucoup d'autres détails tout-à-fait natur, et qu'il serait trop long de décrire, ornent les divers plans de ce paysage. Il serait difficile de mieux représenter l'image d'une fertile campagne et réunir plus de richesses dans un si petit espace. C'est là un des beaux talens de Mr de Marne, qui a aussi celui de toujours cacher l'art sous l'apparence de la vérité. En voyant ses tableaux on se croit sur la scène qu'ils représentent.]] réalisée par Mr Demarne, vendue par Meunier, achetée par Madme Hazard au prix de 330 fl. [55]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Entrée d'un souverain dans une ville de Flandres. Dans ce tableau, dont le nombre de figures est incalculable, on remarque, sur le premier plan, une ligne de fantassins ; au second plan, les bourgmestres et magistrats précédent la voiture du souverain, qui est entouré de ses troupes et de gens de sa suite : une seconde haie de fantassins et de cavaliers occupe les autres plans ; on remarque encore de riches fabriques, et sur un plan plus reculé, des fortifications considérables. Cette cérémonie a lieu en hiver et par un tems de neige ; mais le peintre a su avec génie éclairer la scène par un rayon de soleil qui dissipe les nuages, au moment où le souverain entre dans la ville. Quand on fait attention à la beauté de ce tableau ainsi qu'aux figures charmantes et en grand nombre dont Callot a enrichi les deux jolis tableaux de Lecourtois qui sont au Musée, on doit être étonné qu'il ne soit pas plus connu comme peintre. Article communiqué. (Callot (Jacques))|Entrée d'un souverain dans une ville de Flandres. Dans ce tableau, dont le nombre de figures est incalculable, on remarque, sur le premier plan, une ligne de fantassins ; au second plan, les bourgmestres et magistrats précédent la voiture du souverain, qui est entouré de ses troupes et de gens de sa suite : une seconde haie de fantassins et de cavaliers occupe les autres plans ; on remarque encore de riches fabriques, et sur un plan plus reculé, des fortifications considérables. Cette cérémonie a lieu en hiver et par un tems de neige ; mais le peintre a su avec génie éclairer la scène par un rayon de soleil qui dissipe les nuages, au moment où le souverain entre dans la ville. Quand on fait attention à la beauté de ce tableau ainsi qu'aux figures charmantes et en grand nombre dont Callot a enrichi les deux jolis tableaux de Lecourtois qui sont au Musée, on doit être étonné qu'il ne soit pas plus connu comme peintre. Article communiqué.]] réalisée par Callot (Jacques), vendue par Meunier. [60]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Au milieu, un monticule de sable et de grands arbres légérement feuillés ; à droite, une échappée de vue ; à gauche, un champ de blé et un chemin orné de jolies figurines ; tels sont les principaux objets qu'on remarque dans ce charmant tableau que nous regardons comme étant du meilleur faire de son auteur. (Bruandet (Léazar))|Paysage. Au milieu, un monticule de sable et de grands arbres légérement feuillés ; à droite, une échappée de vue ; à gauche, un champ de blé et un chemin orné de jolies figurines ; tels sont les principaux objets qu'on remarque dans ce charmant tableau que nous regardons comme étant du meilleur faire de son auteur.]] réalisée par Bruandet (Léazar), vendue par Meunier, achetée par Souin au prix de 40.05 fl. [62]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage représentant la lisière d'une forêt. Dans une plaine, à gauche, des chasseurs courent un cerf ; à droite, dans un chemin tracé au bord de la forêt, une dame à cheval, accompagnée d'un cavalier, s'entretient avec des pâtres qui gardent leurs troupeaux. Les figures de cet agréable paysage sont de MMrs Demarne, Sweback et Duval, dont les talens sont connus de tous les amateurs. (Bruandet (Léazar))|Paysage représentant la lisière d'une forêt. Dans une plaine, à gauche, des chasseurs courent un cerf ; à droite, dans un chemin tracé au bord de la forêt, une dame à cheval, accompagnée d'un cavalier, s'entretient avec des pâtres qui gardent leurs troupeaux. Les figures de cet agréable paysage sont de MMrs Demarne, Sweback et Duval, dont les talens sont connus de tous les amateurs.]] réalisée par Bruandet (Léazar), vendue par Meunier, achetée par Derepas au prix de 170 fl. [63]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Soleil couchant et clair de lune. Ces deux tableaux sont en pendant et également bien composés. Dans le premier on remarque, d'un côté, un rocher surmonté de fabriques, et d'où s'échappe une cascade ; de l'autre côté, les ruines d'un aqueduc, au bord d'une rivière ; et vers le milieu, un grand arbre au pied duquel sont des pâtres. Dans le second, une rivière sur laquelle sont des figures en bateau, traverse le premier plan. Dans le fond, on découvre un village avec un clocher ; sur la gauche est un feu autour duquel se chauffent quelques paysans. On sait combien les tableaux de Boissieu sont rares. (De Boissieu)|Soleil couchant et clair de lune. Ces deux tableaux sont en pendant et également bien composés. Dans le premier on remarque, d'un côté, un rocher surmonté de fabriques, et d'où s'échappe une cascade ; de l'autre côté, les ruines d'un aqueduc, au bord d'une rivière ; et vers le milieu, un grand arbre au pied duquel sont des pâtres. Dans le second, une rivière sur laquelle sont des figures en bateau, traverse le premier plan. Dans le fond, on découvre un village avec un clocher ; sur la gauche est un feu autour duquel se chauffent quelques paysans. On sait combien les tableaux de Boissieu sont rares.]] réalisée par De Boissieu, vendue par Meunier, achetée par Didot au prix de 91 fl. [70]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérier de forét. Au milieu est un chemin où la lumière du soleil, passant entre les arbres, forme plusieurs accidens. Sur le devant du tableau ce chemin est traversé par un ruisseau que vont passer deux femmes, l'une à pied, l'autre montée sur un bourriquet. (Mr Bertin)|Intérier de forét. Au milieu est un chemin où la lumière du soleil, passant entre les arbres, forme plusieurs accidens. Sur le devant du tableau ce chemin est traversé par un ruisseau que vont passer deux femmes, l'une à pied, l'autre montée sur un bourriquet.]] réalisée par Mr Bertin, vendue par Meunier, achetée par Dusommerard au prix de 30.05 fl. [73]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage sur le devant duquel on ferre un cheval blanc ; d'un côté, un homme à cheval tient une trompette à la main : des enfans, dont un monté sur des échasses, jouent ensemble ; de l'autre côté, on voit un homme qui forge. Ce tableau, très-riche de composition, est encore si étonnant par la finesse de l'exécution, que beaucoup de personnes pourraient l'attribuer à Philippe. (Wouvermans (Pierre))|Un paysage sur le devant duquel on ferre un cheval blanc ; d'un côté, un homme à cheval tient une trompette à la main : des enfans, dont un monté sur des échasses, jouent ensemble ; de l'autre côté, on voit un homme qui forge. Ce tableau, très-riche de composition, est encore si étonnant par la finesse de l'exécution, que beaucoup de personnes pourraient l'attribuer à Philippe.]] réalisée par Wouvermans (Pierre), vendue par Meunier. [76]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Repos de chasseurs, à la porte d'une auberge, dans un paysage : Tableau riche en figures et en animaux. Vers le milieu du tableau, un chasseur, monté sur un cheval blanc, cause avec un autre chasseur descendu d'un cheval qu'un valet tient par la bride. Un troisième chasseur les écoute, et tout auprès un piqueur attache des chiens. D'autres figures sont éparses sur différens points. Ce tableau, d'une rare harmonie et d'une entente parfaite de clair-obscur, est peint dans la manière de Pierre de Laar, que Wouvermans s'est plu souvent à prendre pour modèle. (Wouwermans)|Repos de chasseurs, à la porte d'une auberge, dans un paysage : Tableau riche en figures et en animaux. Vers le milieu du tableau, un chasseur, monté sur un cheval blanc, cause avec un autre chasseur descendu d'un cheval qu'un valet tient par la bride. Un troisième chasseur les écoute, et tout auprès un piqueur attache des chiens. D'autres figures sont éparses sur différens points. Ce tableau, d'une rare harmonie et d'une entente parfaite de clair-obscur, est peint dans la manière de Pierre de Laar, que Wouvermans s'est plu souvent à prendre pour modèle.]] réalisée par Wouwermans, vendue par Meunier, achetée par Didot au prix de 185 fl. [77]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le manège. Il est établi auprès des ruines d'un palais. Un cavalier, revêtu d'un ajustement rouge, à l'espagnole, monte un cheval gris pommelé, qui vient de passer au galop entre deux poteaux, à l'aide d'un coup de fouet lancé par un palfrenier. Un autre cavalier, à côté, fait également galopper son cheval, et tout auprès, un page tient par la bride unbeau cheval noir développé de profil, que semble regarder un chien. Une femme est occupée à considérer les exercices du manège. On découvre dans le fond plusieurs autres figures et chevaux qui se détachent sur un massif d'arbres. Sur le même plan et en avant des montagnes qui coupent l'horison, est un pont de pierre. Ce tableau capital, l'un des plus réussis de cet habile maître, est d'une couleur et d'un effet rembranesques. Article communiqué. (Weenix (Jean-Baptiste))|Le manège. Il est établi auprès des ruines d'un palais. Un cavalier, revêtu d'un ajustement rouge, à l'espagnole, monte un cheval gris pommelé, qui vient de passer au galop entre deux poteaux, à l'aide d'un coup de fouet lancé par un palfrenier. Un autre cavalier, à côté, fait également galopper son cheval, et tout auprès, un page tient par la bride unbeau cheval noir développé de profil, que semble regarder un chien. Une femme est occupée à considérer les exercices du manège. On découvre dans le fond plusieurs autres figures et chevaux qui se détachent sur un massif d'arbres. Sur le même plan et en avant des montagnes qui coupent l'horison, est un pont de pierre. Ce tableau capital, l'un des plus réussis de cet habile maître, est d'une couleur et d'un effet rembranesques. Article communiqué.]] réalisée par Weenix (Jean-Baptiste), vendue par Meunier. [80]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'estaminet. Trois buveurs autour d'une table regardent jouer deux de leurs camarades, tandis qu'un troisième marque le nombre de leurs parties sur le mur. Au fond de la salle est un autre groupe de buveurs. Une multitude de détails rendus avec vérité ajoutent à l'intérêt que présente ce tableau. (Téniers père (David))|Intérieur d'estaminet. Trois buveurs autour d'une table regardent jouer deux de leurs camarades, tandis qu'un troisième marque le nombre de leurs parties sur le mur. Au fond de la salle est un autre groupe de buveurs. Une multitude de détails rendus avec vérité ajoutent à l'intérêt que présente ce tableau.]] réalisée par Téniers père (David), vendue par Meunier, achetée par Mancion Palais Royal au prix de 40 fl. [85]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de tabagie flamande. Le héros principal de la scène, assis sur un siège de bois à dossier, est coîffé d'un bonnet blanc ; son bras droit soutient le gauche, tandis qu'avec délices il savoure et exhale la fumée de sa pipe. Près de lui est un tonneau debout sur lequel sont, un papier à tabac, un vidercome, un mouchoir, un réchaud de terre et une cruche ; à ses côtés est une grande cruche de grès, et devant lui une vaste terrine : derrière lui est un grand drôle qui évacue le superflu de sa boisson. Au fond de la pièce, près de la cheminée, sont trois autres fumeurs. D'autres ustensiles de terre et de verrerie sont adossés au mur du fond. Ce tableau, d'une belle conservation, est du ton argentin si recherché, et de la plus parfaite exécution de Téniers. (Téniers fils (David))|Intérieur de tabagie flamande. Le héros principal de la scène, assis sur un siège de bois à dossier, est coîffé d'un bonnet blanc ; son bras droit soutient le gauche, tandis qu'avec délices il savoure et exhale la fumée de sa pipe. Près de lui est un tonneau debout sur lequel sont, un papier à tabac, un vidercome, un mouchoir, un réchaud de terre et une cruche ; à ses côtés est une grande cruche de grès, et devant lui une vaste terrine : derrière lui est un grand drôle qui évacue le superflu de sa boisson. Au fond de la pièce, près de la cheminée, sont trois autres fumeurs. D'autres ustensiles de terre et de verrerie sont adossés au mur du fond. Ce tableau, d'une belle conservation, est du ton argentin si recherché, et de la plus parfaite exécution de Téniers.]] réalisée par Téniers fils (David), vendue par Meunier, achetée par Didot au prix de 700 fl. [87]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des paysans hollandais s'amusent à danser et à fumer dans la cour d'un estaminet. Sur le mur d'un escalier, est placé un joueur de violon qui marque la cadence que doivent suivre les danseurs. On compte dans ce tableau près de vingt figures. (Steen (Jean))|Des paysans hollandais s'amusent à danser et à fumer dans la cour d'un estaminet. Sur le mur d'un escalier, est placé un joueur de violon qui marque la cadence que doivent suivre les danseurs. On compte dans ce tableau près de vingt figures.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Meunier, achetée par de Bizi au prix de 91 fl. [88]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un femme, montée sur un âne et précédant un troupeau de gros et de menu bétail, s'avance dans une rivière qu'elle va passer à gué. Un valet de ferme la suit en chassant le troupeau. Ces figures ornent un beau paysage représentant l'intérieur d'un bois. (Ruysdael (Salomon))|Un femme, montée sur un âne et précédant un troupeau de gros et de menu bétail, s'avance dans une rivière qu'elle va passer à gué. Un valet de ferme la suit en chassant le troupeau. Ces figures ornent un beau paysage représentant l'intérieur d'un bois.]] réalisée par Ruysdael (Salomon), vendue par Meunier, achetée par Beaudoin au prix de 82 fl. [90]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages vus au soleil levant et au soleil couchant. Dans le tableau du soleil levant, on remarque une chute d'eau venant d'un aqueduc, et quelques fabriques italiennes. Dans celui du soleil couchant, s'élèvent, sur la droite, les ruines d'une fortification. De jolies et très-petites figures ajoutent au prix de ces deux échantillons très-fins. (Bergheyden (Job))|Deux paysages vus au soleil levant et au soleil couchant. Dans le tableau du soleil levant, on remarque une chute d'eau venant d'un aqueduc, et quelques fabriques italiennes. Dans celui du soleil couchant, s'élèvent, sur la droite, les ruines d'une fortification. De jolies et très-petites figures ajoutent au prix de ces deux échantillons très-fins.]] réalisée par Bergheyden (Job), vendue par Meunier, achetée par Delahante au prix de 53 fl. [92]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de chaumière, riche en détails et en accessoires : on y remarque un cochon nouvellement tué et suspendu à une échelle, et de plus cinq figures diversement occupées. Cet intérieur a la finesse et la couleur de Rembrandt. (Ostade (Isaac Van))|Intérieur de chaumière, riche en détails et en accessoires : on y remarque un cochon nouvellement tué et suspendu à une échelle, et de plus cinq figures diversement occupées. Cet intérieur a la finesse et la couleur de Rembrandt.]] réalisée par Ostade (Isaac Van), vendue par Meunier, achetée par Henry au prix de 70 fl. [95]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans une salle, que plusieurs pièces de gibier et divers ustensiles de ménage font prendre pour une cuisine d'auberge, un homme conte fleurettes à une servante qui l'écoute, la pipe et le verre à la main. Au fond de cette salle, d'autres personnages boivent et jouent aux cartes. (Molkins)|Dans une salle, que plusieurs pièces de gibier et divers ustensiles de ménage font prendre pour une cuisine d'auberge, un homme conte fleurettes à une servante qui l'écoute, la pipe et le verre à la main. Au fond de cette salle, d'autres personnages boivent et jouent aux cartes.]] réalisée par Molkins, vendue par Meunier, achetée par Pascalis au prix de 25.1 fl. [97]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un homme en robe de chambre se prépare à fumer sa pipe, et parle à une femme qui est debout près de lui : différens accessoires, entre lesquels on remarque un riche tapis et des livres, ornent cette composition. On y trouve de plus une grande finesse d'exécution, une transparence de tons admirable et une harmonie parfaite. (Netscher (Constantin))|Un homme en robe de chambre se prépare à fumer sa pipe, et parle à une femme qui est debout près de lui : différens accessoires, entre lesquels on remarque un riche tapis et des livres, ornent cette composition. On y trouve de plus une grande finesse d'exécution, une transparence de tons admirable et une harmonie parfaite.]] réalisée par Netscher (Constantin), vendue par Meunier, achetée par Hazard au prix de 111 fl. [98]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre vue d'après nature. Elle se compose, sur le premier plan, d'un chemin pavé et tracé sur le penchant d'une montagne, au travers d'un bois taillis. La vue plonge ensuite sur un grand vallon arrosé par une rivière, et bordé au couchant par une chaîne de montagnes. (Mr Muller)|Autre vue d'après nature. Elle se compose, sur le premier plan, d'un chemin pavé et tracé sur le penchant d'une montagne, au travers d'un bois taillis. La vue plonge ensuite sur un grand vallon arrosé par une rivière, et bordé au couchant par une chaîne de montagnes.]] réalisée par Mr Muller, vendue par Meunier. [99]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Solitude. :e paysage auquel nous donnons ce titre offre à gauche, sur le troisième plan, un monastère bâti sur le haut d'une colline, et à droite, quelques arbres légers avec une échappée de vue qui laisse apercevoir la campagne lointaine. Sur le second plan, d'autres arbres groupés ensemble occupent le milieu du tableau. Au dessous de ces arbres coule un torrent, dans le bord duquel deux pêcheurs sont venus tendre leurs filets. Deux moines, qu'on aperçoit plus loin, causent ensemble dans un chemin qui conduit à leur couvent. Tous les ouvrages de Moucheron sont d'une légèreté de pinceau qui leur est tout-à-fait particulière. (Moucheron (Frédéric))|La Solitude. :e paysage auquel nous donnons ce titre offre à gauche, sur le troisième plan, un monastère bâti sur le haut d'une colline, et à droite, quelques arbres légers avec une échappée de vue qui laisse apercevoir la campagne lointaine. Sur le second plan, d'autres arbres groupés ensemble occupent le milieu du tableau. Au dessous de ces arbres coule un torrent, dans le bord duquel deux pêcheurs sont venus tendre leurs filets. Deux moines, qu'on aperçoit plus loin, causent ensemble dans un chemin qui conduit à leur couvent. Tous les ouvrages de Moucheron sont d'une légèreté de pinceau qui leur est tout-à-fait particulière.]] réalisée par Moucheron (Frédéric), vendue par Meunier, achetée par Tardieu au prix de 79.05 fl. [102]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dessiné d'après nature. Il a pour avant-scène un chemin divisé en plusieurs branches ; l'une se dirigeant à droite, une autre à gauche, et la troisième vers le milieu d'une campagne, dont les fonds sont en partie masqués par une rangée d'arbres. D'autres arbres réunis en groupes s'élèvent aux deux côtés du point de vue, et en encadrent, pour ainsi dire, les plans lointains. Entre les personnages qui ornent ce tableau, on remarque une jeune fille portant une corbeille sur sa tête, et marchant à côté d'un jeune homme. Ces figures sont vêtues à l'antique. (Milet (Francisque))|Paysage dessiné d'après nature. Il a pour avant-scène un chemin divisé en plusieurs branches ; l'une se dirigeant à droite, une autre à gauche, et la troisième vers le milieu d'une campagne, dont les fonds sont en partie masqués par une rangée d'arbres. D'autres arbres réunis en groupes s'élèvent aux deux côtés du point de vue, et en encadrent, pour ainsi dire, les plans lointains. Entre les personnages qui ornent ce tableau, on remarque une jeune fille portant une corbeille sur sa tête, et marchant à côté d'un jeune homme. Ces figures sont vêtues à l'antique.]] réalisée par Milet (Francisque), vendue par Meunier, achetée par Lafont rue des Prouvaires au prix de 59 fl. [104]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une table couverte d'un tapis vert, où sont posées une boîte de sapin et plusieurs belles coquilles choisies dans les familles ou espèces nommées olives, huîtres, volutes, cornets, etc. Linard, dans ce genre de peinture, a porté son art au plus haut point de perfection. (Linard (J.))|Une table couverte d'un tapis vert, où sont posées une boîte de sapin et plusieurs belles coquilles choisies dans les familles ou espèces nommées olives, huîtres, volutes, cornets, etc. Linard, dans ce genre de peinture, a porté son art au plus haut point de perfection.]] réalisée par Linard (J.), vendue par Meunier, achetée par Madme Hazard au prix de 59.95 fl. [106]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les quatre saisons personnifiées, sur le devant d'un paysage enrichi de fruits, de fleurs et de légumes. Le printems est représenté par une jeune fille couronnée de fleurs ; l'été par une femme couronnée d'épis ; l'automne par un Bacchus affourché sur un tonneau ; l'hiver par un vieillard bien fourré et se chauffant à un réchaud. (Frank (François))|Les quatre saisons personnifiées, sur le devant d'un paysage enrichi de fruits, de fleurs et de légumes. Le printems est représenté par une jeune fille couronnée de fleurs ; l'été par une femme couronnée d'épis ; l'automne par un Bacchus affourché sur un tonneau ; l'hiver par un vieillard bien fourré et se chauffant à un réchaud.]] réalisée par Frank (François), vendue par Meunier, achetée par Haussard au prix de 33.05 fl. [110]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette amusante peinture nous offre une vente de tableaux, faite au milieu d'une rue, dans une ville de Flandres. L'officier public qui y préside est élevé sur une estrade avec ses crieurs. Les amateurs sont sur le pavé. On voit parmi ces derniers des visages de toutes les espèces, de longs, de courts, de secs et de bouffis. Un des talens de Mr France est de saisir finement toutes les variétés, toutes les nuances de la figure humaine. (Mr France (de Liège))|Cette amusante peinture nous offre une vente de tableaux, faite au milieu d'une rue, dans une ville de Flandres. L'officier public qui y préside est élevé sur une estrade avec ses crieurs. Les amateurs sont sur le pavé. On voit parmi ces derniers des visages de toutes les espèces, de longs, de courts, de secs et de bouffis. Un des talens de Mr France est de saisir finement toutes les variétés, toutes les nuances de la figure humaine.]] réalisée par Mr France (de Liège), vendue par Meunier, achetée par Poussin rue de de la verrerie au prix de 164 fl. [112]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Abel, pâle et renversé par terre, tourne un regard suppliant sur le farouche et furieux Caïn, qui est prêt à le frapper d'une mâchoire d'animal - Campagne ne cesse d'être recommandable sous le double rapport du coloris et du pinceau. (Champagne (Philippe de))|Abel, pâle et renversé par terre, tourne un regard suppliant sur le farouche et furieux Caïn, qui est prêt à le frapper d'une mâchoire d'animal - Campagne ne cesse d'être recommandable sous le double rapport du coloris et du pinceau.]] réalisée par Champagne (Philippe de), vendue par Meunier. [116]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Judith tient dans ses mains la tête d'Holopherne qu'elle va mettre dans le tablier de sa servante. Ces deux personnages sont éclairés par une lampe cachée derrière un rideau. Ce tableau, très-fin et du plus bel effet, peut être comparé aux beaux ouvrages de Schalken : il est peint sur toile. (Boonen (Arnould de))|Judith tient dans ses mains la tête d'Holopherne qu'elle va mettre dans le tablier de sa servante. Ces deux personnages sont éclairés par une lampe cachée derrière un rideau. Ce tableau, très-fin et du plus bel effet, peut être comparé aux beaux ouvrages de Schalken : il est peint sur toile.]] réalisée par Boonen (Arnould de), vendue par Meunier, achetée par Thomas au prix de 27 fl. [120]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur les ruines d'un aqueduc est posé un pont de bois qui conduit à un pont de pierre, au bout duquel est un moulin à eau. Derrière est un riche fond de paysage, orné de quelques fabriques, et terminé par des montagnes : une rivière traverse toute l'étendue de ce paysage. Le premier plan est orné d'une douzaine d'animaux, tels que moutons, vaches et chèvres, que garde une vachère accompagnée d'un pâtre qui joue de la flûte. Une composition aussi riche qu'agréable, une harmonie parfaite, une exécution des plus spirituelles, nous forcent à admirer ce tableau, qui est signé, en toutes lettres, du nom de Berchem dont il est vraiment digne. (Begyn (Nicolas))|Sur les ruines d'un aqueduc est posé un pont de bois qui conduit à un pont de pierre, au bout duquel est un moulin à eau. Derrière est un riche fond de paysage, orné de quelques fabriques, et terminé par des montagnes : une rivière traverse toute l'étendue de ce paysage. Le premier plan est orné d'une douzaine d'animaux, tels que moutons, vaches et chèvres, que garde une vachère accompagnée d'un pâtre qui joue de la flûte. Une composition aussi riche qu'agréable, une harmonie parfaite, une exécution des plus spirituelles, nous forcent à admirer ce tableau, qui est signé, en toutes lettres, du nom de Berchem dont il est vraiment digne.]] réalisée par Begyn (Nicolas), vendue par Meunier, achetée par Delahante au prix de 230 fl. [121]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Philippe IV, roi d'Espagne et protecteur des arts, représenté avec un simple vêtement noir, la décoration de la Toison d'or, et l'épée au côté : il est de proportion de nature, et peint jusqu'aux genoux. L'exécution rapide, le caractère de vérité sans flatterie, surtout dans l'enchâssement des yeux, tout annonce que Vélasquez a saisi ce portrait d'après nature, comme parfaite ressemblance et comme type nécessaire pour les autres portraits de Philippe IV qui lui étaient commandés, tels que celui qui fut payé 2400 liv. à la vente du cabinet de M. de la P. Chef de l'école de Madrid et très-habile peintre d'histoire, Vélasquez, dans ses portraits, est l'égal du Titien et de Vandyck. Article communiqué. (Velasquez de Silva (Jacques))|Portrait de Philippe IV, roi d'Espagne et protecteur des arts, représenté avec un simple vêtement noir, la décoration de la Toison d'or, et l'épée au côté : il est de proportion de nature, et peint jusqu'aux genoux. L'exécution rapide, le caractère de vérité sans flatterie, surtout dans l'enchâssement des yeux, tout annonce que Vélasquez a saisi ce portrait d'après nature, comme parfaite ressemblance et comme type nécessaire pour les autres portraits de Philippe IV qui lui étaient commandés, tels que celui qui fut payé 2400 liv. à la vente du cabinet de M. de la P. Chef de l'école de Madrid et très-habile peintre d'histoire, Vélasquez, dans ses portraits, est l'égal du Titien et de Vandyck. Article communiqué.]] réalisée par Velasquez de Silva (Jacques), vendue par Meunier, achetée par Hazard au prix de 251 fl. [126]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint François-Xavier, surnommé l'Apôtre des Indes, en adoration devant un crucifix ; il est représenté à mi-corps et de proportion de nature. Un rayon céleste descend sur le saint décoloré et prêt à expirer. Purifié par les jeûnes et les macérations, il ne paraît plus animé que du souffle de la vie spirituelle : ses mains, déjà éteintes, sont croisées sur sa poitrine, et rien de terrestre ne l'attache plus à la terre, qu'il va quitter enveloppé de l'amour divin. Heureux peintres ! quand au feu du génie vous réunissez la sensibilité de l'âme, la peinture alors devient, sous vos pinceaux privilégiés, la langue universelle. Vous la parlez à tous les peuples, et, sans la savoir, ils vous comprennent mieux que dans leur idiôme naturel, présenté par les plus habiles orateurs. En effet, les plus célèbres orateurs de la chaire ont-ils donné une idée aussi parfaite de la sainteté que ne la fait le Guide dans cette représentation de saint François-Xavier. Le Guide exécuta ce chef-d'oeuvre pour le pape Grégoire XV, qui en fit présent à un couvent de l'ordre des Jésuites ; et ce qui donne un intérêt de plus à ce tableau, c'est qu'une gravure ancienne annonce que c'est le véritable portrait du saint. Article communiqué. (Guide (Guido Reni, dit le))|Saint François-Xavier, surnommé l'Apôtre des Indes, en adoration devant un crucifix ; il est représenté à mi-corps et de proportion de nature. Un rayon céleste descend sur le saint décoloré et prêt à expirer. Purifié par les jeûnes et les macérations, il ne paraît plus animé que du souffle de la vie spirituelle : ses mains, déjà éteintes, sont croisées sur sa poitrine, et rien de terrestre ne l'attache plus à la terre, qu'il va quitter enveloppé de l'amour divin. Heureux peintres ! quand au feu du génie vous réunissez la sensibilité de l'âme, la peinture alors devient, sous vos pinceaux privilégiés, la langue universelle. Vous la parlez à tous les peuples, et, sans la savoir, ils vous comprennent mieux que dans leur idiôme naturel, présenté par les plus habiles orateurs. En effet, les plus célèbres orateurs de la chaire ont-ils donné une idée aussi parfaite de la sainteté que ne la fait le Guide dans cette représentation de saint François-Xavier. Le Guide exécuta ce chef-d'oeuvre pour le pape Grégoire XV, qui en fit présent à un couvent de l'ordre des Jésuites ; et ce qui donne un intérêt de plus à ce tableau, c'est qu'une gravure ancienne annonce que c'est le véritable portrait du saint. Article communiqué.]] réalisée par Guide (Guido Reni, dit le), vendue par Meunier. [129]
  • 1818.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge tenant l'enfant Jésus debout sur ses genoux. Cette composition, quoique simple, nous donne une grande idée du beau talent de son auteur. On y trouve réunis un bon dessin, une savante exécution, et tout le charme de la couleur vénitienne. (Giorgione (Barbarelle, dit le))|La Vierge tenant l'enfant Jésus debout sur ses genoux. Cette composition, quoique simple, nous donne une grande idée du beau talent de son auteur. On y trouve réunis un bon dessin, une savante exécution, et tout le charme de la couleur vénitienne.]] réalisée par Giorgione (Barbarelle, dit le), vendue par Meunier, achetée par Delahante au prix de 75 fl. [130]