Ventes d'œuvres le 1818.03.04

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  • 1818.03.04/ maison de ventes : Robins (Henry J. & George Henry). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paulo and Francisca. "Ready she sat with one hand to turn o'er The leaf to which her thoughts ran on before; The other, propping her white brow, and throwing Its ringlets out under the skylight glowing, So sat she fixed, and so observed was she Of one, who at the door stood tenderly, Paulo," Vide Leigh Hunt's Rimini They have been exhibited at the British Gallery, where they deservedly received the highest Encomiums. (Modern)|Paulo and Francisca. "Ready she sat with one hand to turn o'er The leaf to which her thoughts ran on before; The other, propping her white brow, and throwing Its ringlets out under the skylight glowing, So sat she fixed, and so observed was she Of one, who at the door stood tenderly, Paulo," Vide Leigh Hunt's Rimini They have been exhibited at the British Gallery, where they deservedly received the highest Encomiums.]] réalisée par Modern, vendue par [[[Arthur Perigal]]]. [31]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un agréable vallon, où différens arbres mêlent la fraîcheur de leur ombrage à celle d'une petite rivière. "Ici le flot bruuni fait sous leur voûte obscure, Là le jour par filets pénètre leur verdure." (Les Jardins, chap. iii.) Des bergers, paisibles habitans de ce vallon, y font paître çà et là leurs troupeaux. (Mr Watelet)|Vue d'un agréable vallon, où différens arbres mêlent la fraîcheur de leur ombrage à celle d'une petite rivière. "Ici le flot bruuni fait sous leur voûte obscure, Là le jour par filets pénètre leur verdure." (Les Jardins, chap. iii.) Des bergers, paisibles habitans de ce vallon, y font paître çà et là leurs troupeaux.]] réalisée par Mr Watelet, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Lemesle au prix de 135 fl. [48]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre port de mer. A droite, il a pour premier plan une jettée couverte de personnages et de ballots. Entre ces premiers se trouventdes pêcheurs embarquant leurs filets, un commerçant turc donnant ses ordres à deux de ses gens, et plusieurs matelots causant avec deux femmes, dont une tient un enfant dans ses bras. Une galère est amarrée en dehors de la jettée, et l'on aperçoit, par dessus son bord, la mâture d'une frégate qui est mouillée à peu de distance du rivage. Plus loin, d'autres navires de différentes constructions sont, ou amarrés à un quai devant un édifice orné de plusieurs rangs de colonnes, ou mouillés près d'un phare situé au pied d'une montagne inculte. La gauche du tableau nous offre de nouvelles richesses. D'abord, c'est l'angle d'une fortification vue dans l'ombre ; ensuite, une jettée et des matelots embarquant des marchandises dans une grande chaloupe ; plus loin, une galère, un vaisseau et un fort au pied duquel des calfats ont allumé du feu. On remarque au milieu du port deux canots dont le timonier sonne de la trompette. A tous ces objets succèdent une grande étendue de mer et des montagnes, dont la teinte ressemble à celle d'un léger nuage. L'auteur n'avait pas quitté l'Italie lorsqu'il peingnit ces deux marines. De-là ces ombres fortes, cette belle simplicité de tous, cette imposante unité qu'elles nous offrent, et qu'un oeil délicat, fait pour la peinture, ne peut se lasser d'admirer. De-là aussi, cette sagesse de pinceau que trop de travaux firent oublier au célèbre Vernet. Cependant, tout sublimes que sont ces deux tableaux, ils étaient naguère inconnus au commerce. C'est donc pour en constater l'existence que nous les avons décrits un peu longuement. Enfans long-temps perdus, il srentrent aujourd'hui dans la famille de leur père, et vont, sinon en accroître, du moins en affermir la gloire. Osons le dire : à Rome, ce grand artiste avait des chefs-d'oeuvre à égaler, des juges sévères à contenter, et c'était-là, n'en doutons pas, ou tendaient ses nobles efforts. Aussi fut-ce à Rome qu'il fit ses plus savants ouvrages. Mais arrivé à Paris dans un temps où l'art se bornait à plaire aux yeux par un faux brillant, par un éclat factice, il dût céder à la mode, où plutôt au goût corrompu de ceux qui occupèrent son pinceau. Il prit un coloris plus aimable, plus séduisant, mais moins vrai, moins nature ; il fut aussi plus expéditif, parce qu'il eut plus à faire ; et ce fut le double côté par où faiblit ce beau génie ; au reste on le vit toujours grand, toujours noble dans ses compositions ; toujours fécond, toujours varié comme la nature. (Vernet (Joseph))|Autre port de mer. A droite, il a pour premier plan une jettée couverte de personnages et de ballots. Entre ces premiers se trouventdes pêcheurs embarquant leurs filets, un commerçant turc donnant ses ordres à deux de ses gens, et plusieurs matelots causant avec deux femmes, dont une tient un enfant dans ses bras. Une galère est amarrée en dehors de la jettée, et l'on aperçoit, par dessus son bord, la mâture d'une frégate qui est mouillée à peu de distance du rivage. Plus loin, d'autres navires de différentes constructions sont, ou amarrés à un quai devant un édifice orné de plusieurs rangs de colonnes, ou mouillés près d'un phare situé au pied d'une montagne inculte. La gauche du tableau nous offre de nouvelles richesses. D'abord, c'est l'angle d'une fortification vue dans l'ombre ; ensuite, une jettée et des matelots embarquant des marchandises dans une grande chaloupe ; plus loin, une galère, un vaisseau et un fort au pied duquel des calfats ont allumé du feu. On remarque au milieu du port deux canots dont le timonier sonne de la trompette. A tous ces objets succèdent une grande étendue de mer et des montagnes, dont la teinte ressemble à celle d'un léger nuage. L'auteur n'avait pas quitté l'Italie lorsqu'il peingnit ces deux marines. De-là ces ombres fortes, cette belle simplicité de tous, cette imposante unité qu'elles nous offrent, et qu'un oeil délicat, fait pour la peinture, ne peut se lasser d'admirer. De-là aussi, cette sagesse de pinceau que trop de travaux firent oublier au célèbre Vernet. Cependant, tout sublimes que sont ces deux tableaux, ils étaient naguère inconnus au commerce. C'est donc pour en constater l'existence que nous les avons décrits un peu longuement. Enfans long-temps perdus, il srentrent aujourd'hui dans la famille de leur père, et vont, sinon en accroître, du moins en affermir la gloire. Osons le dire : à Rome, ce grand artiste avait des chefs-d'oeuvre à égaler, des juges sévères à contenter, et c'était-là, n'en doutons pas, ou tendaient ses nobles efforts. Aussi fut-ce à Rome qu'il fit ses plus savants ouvrages. Mais arrivé à Paris dans un temps où l'art se bornait à plaire aux yeux par un faux brillant, par un éclat factice, il dût céder à la mode, où plutôt au goût corrompu de ceux qui occupèrent son pinceau. Il prit un coloris plus aimable, plus séduisant, mais moins vrai, moins nature ; il fut aussi plus expéditif, parce qu'il eut plus à faire ; et ce fut le double côté par où faiblit ce beau génie ; au reste on le vit toujours grand, toujours noble dans ses compositions ; toujours fécond, toujours varié comme la nature.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Henry au prix de 1400 fl. [50]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un port de mer au moment d'un épais brouillard ; à gauche sur le devant, un grand canot, gardé par trois matelots, flotte au pied d'une sombre masse de rochers. A droite, quinze autres matelots ou pêcheurs composent plusieurs groupes et sont diversement occupés. Ceux-ci embarquent dans une chaloupe la voiture d'un vaisseau ; ceux-là entretiennent du feu sous une marmite ; le reste s'amuse à causer ou à pêcher. Parmi ces derniers, on en voit un qui tient une ligne dont il détache un poisson. Sur le second plan, deux bateaux conduits par des rameurs remorquent une galère ; ailleurs des ouvriers du port attendent, sur un quai, le moment d'enlever des marchandises qui y sont déposés. Au-delà de ce quai, un navire est abattu en carène. Plus loin on distingue les murs d'une ville, une rade très étendue et plusieurs grands navires, tels que vaisseaux, frégates et galères. Le soleil est au milieu du tableau, mais ses rayons, presqu'effacés par l'épaisseur du brouillard, sont sans force et sans éclat. L'auteur n'avait pas quitté l'Italie lorsqu'il peignit ces deux marines. De-là ces ombres fortes, cette belle simplicité de tous, cette imposante unité qu'elles nous offrent, et qu'un oeil délicat, fait pour la peinture, ne peut se lasser d'admirer. De-là aussi, cette sagesse de pinceau que trop de travaux firent oublier au célèbre Vernet. Cependant, tout sublimes que sont ces deux tableaux, ils étaient naguères inconnus au commerce. C'est donc pour en constater l'existence que nous les avons décrits un peu longuement. Enfans long-tems perdus, ils rentrent aujourd'hui dans la famille de leur père, et vont, sinon en accroître, du moins en affermir la gloire. Osons le dire : à Rome, ce grand artiste avait des chefs-d'oeuvre à égaler, des juges sévères à contenter, et c'était là, n'en doutons pas, ou tendaient ses nobles, efforts. Aussi fut-ce à Rome qu'il fit ses plus savants ouvrages. Mais arrivé à Paris dans un temps où l'art se bornait à plaire aux yeux par un faux brillant, par un éclat factice, il dût céder à la mode, , où plutôt au goût corrompu de ceux qui occupèrent son pinceau. Il prit un coloris plus aimable, plus séduisant, mais moins vrai, moins nature ; il fut aussi plus expéditif, parce qu'il eut plus à faire ; et ce fut le double côté par où faiblit ce beau génie ; au reste on le vit toujours grand, toujours noble dans ses compositions ; toujours fécond, toujours varié comme la nature. (Vernet (Joseph))|Vue d'un port de mer au moment d'un épais brouillard ; à gauche sur le devant, un grand canot, gardé par trois matelots, flotte au pied d'une sombre masse de rochers. A droite, quinze autres matelots ou pêcheurs composent plusieurs groupes et sont diversement occupés. Ceux-ci embarquent dans une chaloupe la voiture d'un vaisseau ; ceux-là entretiennent du feu sous une marmite ; le reste s'amuse à causer ou à pêcher. Parmi ces derniers, on en voit un qui tient une ligne dont il détache un poisson. Sur le second plan, deux bateaux conduits par des rameurs remorquent une galère ; ailleurs des ouvriers du port attendent, sur un quai, le moment d'enlever des marchandises qui y sont déposés. Au-delà de ce quai, un navire est abattu en carène. Plus loin on distingue les murs d'une ville, une rade très étendue et plusieurs grands navires, tels que vaisseaux, frégates et galères. Le soleil est au milieu du tableau, mais ses rayons, presqu'effacés par l'épaisseur du brouillard, sont sans force et sans éclat. L'auteur n'avait pas quitté l'Italie lorsqu'il peignit ces deux marines. De-là ces ombres fortes, cette belle simplicité de tous, cette imposante unité qu'elles nous offrent, et qu'un oeil délicat, fait pour la peinture, ne peut se lasser d'admirer. De-là aussi, cette sagesse de pinceau que trop de travaux firent oublier au célèbre Vernet. Cependant, tout sublimes que sont ces deux tableaux, ils étaient naguères inconnus au commerce. C'est donc pour en constater l'existence que nous les avons décrits un peu longuement. Enfans long-tems perdus, ils rentrent aujourd'hui dans la famille de leur père, et vont, sinon en accroître, du moins en affermir la gloire. Osons le dire : à Rome, ce grand artiste avait des chefs-d'oeuvre à égaler, des juges sévères à contenter, et c'était là, n'en doutons pas, ou tendaient ses nobles, efforts. Aussi fut-ce à Rome qu'il fit ses plus savants ouvrages. Mais arrivé à Paris dans un temps où l'art se bornait à plaire aux yeux par un faux brillant, par un éclat factice, il dût céder à la mode, , où plutôt au goût corrompu de ceux qui occupèrent son pinceau. Il prit un coloris plus aimable, plus séduisant, mais moins vrai, moins nature ; il fut aussi plus expéditif, parce qu'il eut plus à faire ; et ce fut le double côté par où faiblit ce beau génie ; au reste on le vit toujours grand, toujours noble dans ses compositions ; toujours fécond, toujours varié comme la nature.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Boudin au prix de 1850 fl. [52]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Marine. Une femme, à genoux sur la plage, pleure un époux où un parent dont le cadavre est étendu à côté d'elle. Ailleurs, une malheureuse naufragée se traîne péniblement sur un rocher. En mer, un matelot dans une pirogue, avec une autre jeune fille, se dirige vers le rivage. Plus, un vaisseau poussé par le vent et près de faire côte. Toutes les parties de ce tableau sont touchées avec une extrême facilité. (Mr Vallin)|Marine. Une femme, à genoux sur la plage, pleure un époux où un parent dont le cadavre est étendu à côté d'elle. Ailleurs, une malheureuse naufragée se traîne péniblement sur un rocher. En mer, un matelot dans une pirogue, avec une autre jeune fille, se dirige vers le rivage. Plus, un vaisseau poussé par le vent et près de faire côte. Toutes les parties de ce tableau sont touchées avec une extrême facilité.]] réalisée par Mr Vallin, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Hazard au prix de 81.[ou] 84 fl. [53]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ulysse, descendu du vaisseau dans lequel il vient d'aborder à Lemnos, s'avance vers Philoctète, pour le conjurer de se rendre avec lui au camp des Grecs. Le malheureux compagnon d'Hercule, toujours souffrant des douleurs de sa blessure, est assis sur un rocher, à quelques de l'antre sauvage qui lui sert de demeure. Des rochers, rien que des rochers, tel est le lieu qu'habite Philoctète blessé et se trainant à peine ! On ne pouvait faire sentir plus vivement l'horreur de sa situation. Intéresser, émouvoir est celui des grands talens de Mr Valenciennes ; et sa illisible sur ma copie est de ne jamais s'écarter des convenances. (Mr Valencienne)|Ulysse, descendu du vaisseau dans lequel il vient d'aborder à Lemnos, s'avance vers Philoctète, pour le conjurer de se rendre avec lui au camp des Grecs. Le malheureux compagnon d'Hercule, toujours souffrant des douleurs de sa blessure, est assis sur un rocher, à quelques de l'antre sauvage qui lui sert de demeure. Des rochers, rien que des rochers, tel est le lieu qu'habite Philoctète blessé et se trainant à peine ! On ne pouvait faire sentir plus vivement l'horreur de sa situation. Intéresser, émouvoir est celui des grands talens de Mr Valenciennes ; et sa illisible sur ma copie est de ne jamais s'écarter des convenances.]] réalisée par Mr Valencienne, vendue par Naudou, achetée par Billaudel au prix de 260 fl. [56]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bac, chargé de passagers et d'un petit chariot, traverse une rivière. A gauche, est un pâturage où paissent des bestiaux ; à droite, le rivage est couvert d'arbres et d'arbustes avec lesquels se groupe une petite tour. Au loin, sur le fleuve, on voit deux barques à la voile, et à l'horison, un village dominé par un clocher. Ce petit tableau ne manque pas de vérité. (Mr Swagers)|Un bac, chargé de passagers et d'un petit chariot, traverse une rivière. A gauche, est un pâturage où paissent des bestiaux ; à droite, le rivage est couvert d'arbres et d'arbustes avec lesquels se groupe une petite tour. Au loin, sur le fleuve, on voit deux barques à la voile, et à l'horison, un village dominé par un clocher. Ce petit tableau ne manque pas de vérité.]] réalisée par Mr Swagers, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Cartier au prix de 35 fl. [57]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un avare, pour ainsi dire enterré dans une cave, compte, avec un air d'inquiétude, le nombre de ses sacs d'argent. A ses pieds sont des légumes, dont il fait sa nourriture ; il a, pour meubles principaux, une table couverte d'un tapis rongé par les rats, un petit buffet et quelques morceaux de vaisselle. (Mr Rabigot)|Un avare, pour ainsi dire enterré dans une cave, compte, avec un air d'inquiétude, le nombre de ses sacs d'argent. A ses pieds sont des légumes, dont il fait sa nourriture ; il a, pour meubles principaux, une table couverte d'un tapis rongé par les rats, un petit buffet et quelques morceaux de vaisselle.]] réalisée par Mr Rabigot, vendue par [[F. B[oudin]]]. [61]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un savetier, la bouteille et le verre en main, chasse les importuns soucis et fait diversion à son travail. Un lit de sangle, une mauvaise table, un baquet, des bouteilles et un tonneau (vides malheureusement), composent le plus beau de son mobilier. (Mr Rabigot)|Un savetier, la bouteille et le verre en main, chasse les importuns soucis et fait diversion à son travail. Un lit de sangle, une mauvaise table, un baquet, des bouteilles et un tonneau (vides malheureusement), composent le plus beau de son mobilier.]] réalisée par Mr Rabigot, vendue par [[F. B[oudin]]]. [62]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune paysanne, ayant sur la tête un plateau d'osier chargé de légumes, cause sous une espèce de remise avec une femme qui est sur le pas d'une porte. Une autre jeune fille épluche des carottes ; en dehors de cet endroit, est un garçon jardinier. (Mr Rabigot)|Une jeune paysanne, ayant sur la tête un plateau d'osier chargé de légumes, cause sous une espèce de remise avec une femme qui est sur le pas d'une porte. Une autre jeune fille épluche des carottes ; en dehors de cet endroit, est un garçon jardinier.]] réalisée par Mr Rabigot, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Leroy au prix de 63 fl. [69]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'église. On y voit deux moines, l'un en prière, l'autre donnant des consolations à un militaire qui est venu se jeter dans ses bras. Sujet tiré du même ouvrage sujet tiré du comte de Comminge et faisant pendant avec le tableau précédent. (Mr Rabigot)|Intérieur d'église. On y voit deux moines, l'un en prière, l'autre donnant des consolations à un militaire qui est venu se jeter dans ses bras. Sujet tiré du même ouvrage sujet tiré du comte de Comminge et faisant pendant avec le tableau précédent.]] réalisée par Mr Rabigot, vendue par [[F. B[oudin]]]. [71]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage : au milieu est un chemin bourbeux où vient une femme à cheval, conduisant deux vaches, et tenant sur ses genoux un petit enfant dont le berceau est accroché au bât de sa monture. A gauche, un champ de blé bordee un côteau où s'élève une vieille tour. A droite, un saule marie son pâle feuillage avec les branches rembrunies de plusieurs chênes. Le ciel, frais et léger, a la teinte d'une matinée, et répand des reflets bleuâtres sur toutes les parties du tableau. (Prince (Jean-Baptiste le))|Paysage : au milieu est un chemin bourbeux où vient une femme à cheval, conduisant deux vaches, et tenant sur ses genoux un petit enfant dont le berceau est accroché au bât de sa monture. A gauche, un champ de blé bordee un côteau où s'élève une vieille tour. A droite, un saule marie son pâle feuillage avec les branches rembrunies de plusieurs chênes. Le ciel, frais et léger, a la teinte d'une matinée, et répand des reflets bleuâtres sur toutes les parties du tableau.]] réalisée par Prince (Jean-Baptiste le), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Laneuville au prix de 82 fl. [73]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'Anne-d'Autriche, représentée assise et plus qu'à mi-corps. Elle porte une colerette de dentelle sur une robe noire, et n'a sur la tête que la pointe d'un voile de gaze qui lui tombe sur les épaules. Ce portrait justifie pleinement les éloges tant de fois donnés au coloris et à la suavité du pinceau de Mignard. (Mignard (Pierre))|Portrait d'Anne-d'Autriche, représentée assise et plus qu'à mi-corps. Elle porte une colerette de dentelle sur une robe noire, et n'a sur la tête que la pointe d'un voile de gaze qui lui tombe sur les épaules. Ce portrait justifie pleinement les éloges tant de fois donnés au coloris et à la suavité du pinceau de Mignard.]] réalisée par Mignard (Pierre), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Billaudel au prix de 152 fl. [80]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit garçon, âgé d'environ quatre ans, tient une poignée de verges et cherche à fouetter sa soeur, jeune fille de huit à neuf ans, dépouillée de tous ses habits et que sa mère vient de baigner. Celle-ci retient la main de son fils. Une autre jeune fille, soeur aînée de ces deux enfans, est debout contre une fenêtre, où elle s'occupe à coudre ; près d'une autre fenêtre est assis un vieillard qui lit une lettre. Des fruits, des oeufs et une aiguière sont posés sur une tablea couverte d'un tapis et placée derrière le groupe principal. Le goût et la grâce brillent dans ce joli tableau, qui est une des plus aimables productions de l'auteur. (Mr Malet)|Un petit garçon, âgé d'environ quatre ans, tient une poignée de verges et cherche à fouetter sa soeur, jeune fille de huit à neuf ans, dépouillée de tous ses habits et que sa mère vient de baigner. Celle-ci retient la main de son fils. Une autre jeune fille, soeur aînée de ces deux enfans, est debout contre une fenêtre, où elle s'occupe à coudre ; près d'une autre fenêtre est assis un vieillard qui lit une lettre. Des fruits, des oeufs et une aiguière sont posés sur une tablea couverte d'un tapis et placée derrière le groupe principal. Le goût et la grâce brillent dans ce joli tableau, qui est une des plus aimables productions de l'auteur.]] réalisée par Mr Malet, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par St Martin au prix de 281 fl. [81]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Eliézer offre des présens à Rébecca, de la part d'Abraham, son maître, et lui annonce qu'il est chargé de la demander en mariage pour Isaac. La fille de Bathuel est debout près d'un puits avec plusieurs de ses compagnes. Une nombreuse suite accompagne Eliézer et se tient derrière lui. Le fond de ce joli tableau représente un paysage orné de fabriques. (Loir (Nicolas))|Eliézer offre des présens à Rébecca, de la part d'Abraham, son maître, et lui annonce qu'il est chargé de la demander en mariage pour Isaac. La fille de Bathuel est debout près d'un puits avec plusieurs de ses compagnes. Une nombreuse suite accompagne Eliézer et se tient derrière lui. Le fond de ce joli tableau représente un paysage orné de fabriques.]] réalisée par Loir (Nicolas), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Montigneul au prix de 46 fl. [82]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau, connu et gravé sous le titre de la demande accordée, représente l'intérieur d'un ménage rustique, où l'on voit un jeune homme qui vient demander une fille en mariage. Celle-ci est debout près de sa mère. Son père, sur un plan moins avancé, est à table avec trois autres enfans dont le plus jeune joue avec trois autres enfans dont le plus jeune joue avec un chien. Sur cette table restent quelques vestiges d'un repas ; à terre sont posés divers ustensiles de ménage qui enrichissent la composition. On regarde ce charmant tableau comme le meilleur de Lépicié. La vérité y brille jusques dans les moindres détails, et l'on ne saurait mieux exprimer la naïveté villageoise. A la modestie qui règne sur le visage de la jeune fille, se mêle une joie douce et tout-à-fait naturelle. (Lepicié)|Ce tableau, connu et gravé sous le titre de la demande accordée, représente l'intérieur d'un ménage rustique, où l'on voit un jeune homme qui vient demander une fille en mariage. Celle-ci est debout près de sa mère. Son père, sur un plan moins avancé, est à table avec trois autres enfans dont le plus jeune joue avec trois autres enfans dont le plus jeune joue avec un chien. Sur cette table restent quelques vestiges d'un repas ; à terre sont posés divers ustensiles de ménage qui enrichissent la composition. On regarde ce charmant tableau comme le meilleur de Lépicié. La vérité y brille jusques dans les moindres détails, et l'on ne saurait mieux exprimer la naïveté villageoise. A la modestie qui règne sur le visage de la jeune fille, se mêle une joie douce et tout-à-fait naturelle.]] réalisée par Lepicié, vendue par [[F. B[oudin]]] au prix de 366 fl. [83]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Clair de lune. Cet astre répand sa lumière sur un paysage dont l'avant scène est composée, à droite, d'une rivière où flottent plusieurs barques, et à gauche d'une plage sur laquelle des matelots ont allumé du feu. Au second plan, est une tour attenante à un pont, dont elle défend le passage. Plus loin, s'élvent des monts escarpés et fortifiés sur plusieurs points. Plusieurs mariniers attendent dans leurs barques l'instant de quitter le bord ; d'autres, ayant avec eux deux femmes, se tiennent près du feu. Les deux lumières que l'artiste a introduites dans ce tableau, y produisent un contraste qui récrée les yeux, sans rien ôter à l'harmonie générale. Chacune de ces lumières produit d'ailleurs les effets les plus vrais, et se lie bien aux ombres que produit son absence. (Mr Hue)|Clair de lune. Cet astre répand sa lumière sur un paysage dont l'avant scène est composée, à droite, d'une rivière où flottent plusieurs barques, et à gauche d'une plage sur laquelle des matelots ont allumé du feu. Au second plan, est une tour attenante à un pont, dont elle défend le passage. Plus loin, s'élvent des monts escarpés et fortifiés sur plusieurs points. Plusieurs mariniers attendent dans leurs barques l'instant de quitter le bord ; d'autres, ayant avec eux deux femmes, se tiennent près du feu. Les deux lumières que l'artiste a introduites dans ce tableau, y produisent un contraste qui récrée les yeux, sans rien ôter à l'harmonie générale. Chacune de ces lumières produit d'ailleurs les effets les plus vrais, et se lie bien aux ombres que produit son absence.]] réalisée par Mr Hue, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Hazard au prix de 74.05 fl. [86]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune fille, vêtue d'une robe sans maches, et la gorge demi-nue, est prête à cueillir une rose, sans s'apercevoir que le malin amour, tapi derrière le rosier, lui réserve quelque tour de sa façon. Le fond de ce tableau est traversé par une balustrade au-dessus de laquelle on aperçoit la cime des arbres d'un parc. (Mr Vangorp)|Une jeune fille, vêtue d'une robe sans maches, et la gorge demi-nue, est prête à cueillir une rose, sans s'apercevoir que le malin amour, tapi derrière le rosier, lui réserve quelque tour de sa façon. Le fond de ce tableau est traversé par une balustrade au-dessus de laquelle on aperçoit la cime des arbres d'un parc.]] réalisée par Mr Vangorp, vendue par [[F. B[oudin]]] au prix de 50 fl. [87]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. A droite, est un bouquet d'arbres ; à gauche, une éminence surmontée d'une tour ; au milieu, un large sentier où s'avancent des voyageurs précédés par une femme à cheval et portant un enfant dans ses bras ; au-delà, la vue se porte sur un lac, et plus loin, sur de hautes montagnes. Le soleil, à son déclin, occupe le centre du tableau et verse sur l'horison des flots de lumière et de chaleur. C'est un des meilleurs tableaux de ce maître. (Mr Hue)|Paysage. A droite, est un bouquet d'arbres ; à gauche, une éminence surmontée d'une tour ; au milieu, un large sentier où s'avancent des voyageurs précédés par une femme à cheval et portant un enfant dans ses bras ; au-delà, la vue se porte sur un lac, et plus loin, sur de hautes montagnes. Le soleil, à son déclin, occupe le centre du tableau et verse sur l'horison des flots de lumière et de chaleur. C'est un des meilleurs tableaux de ce maître.]] réalisée par Mr Hue, vendue par [[F. B[oudin]]] au prix de 150 fl. [88]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme, assise sur un canapé et vêtue d'une robe grise, vient de recevoir un bouquet avec une lettre d'envoi. Sa femme de chambre, en jupon blanc et en corset bleu, est debout derrière elle et semble prendre part au contenu de la lettre. A gauche de la composition est placée une table de toilette, sur laquelle on voit monter un petit chien, qui se regarde dans le miroir. Le goût et la candeur qui distinguent toutes les productions de Mlle. Gérard, brillent éminemment dans celle-ci. Le sujet en est aimable, les costumes bien choisis, la couleur brillante et harmonieuse. Quant au pinceau, c'est pour ainsi dire celui des grâces. (Mlle Gérard)|Une jeune femme, assise sur un canapé et vêtue d'une robe grise, vient de recevoir un bouquet avec une lettre d'envoi. Sa femme de chambre, en jupon blanc et en corset bleu, est debout derrière elle et semble prendre part au contenu de la lettre. A gauche de la composition est placée une table de toilette, sur laquelle on voit monter un petit chien, qui se regarde dans le miroir. Le goût et la candeur qui distinguent toutes les productions de Mlle. Gérard, brillent éminemment dans celle-ci. Le sujet en est aimable, les costumes bien choisis, la couleur brillante et harmonieuse. Quant au pinceau, c'est pour ainsi dire celui des grâces.]] réalisée par Mlle Gérard, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Constantin au prix de 308 fl. [89]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cléopâtre, dans une salle de son palais, où elle a fait ériger une statue de Jules César, s'entretient familièrement avec Marc-Antoine, et lui fait sentir tout ce que peuvent l'esprit et la beauté. Deux des femmes de la reine se tiennent debout derrière elle et se parlent en secret. Deux gardes sont placés dans une galerie voisine. Tout, dans la composition de ce tableau, nous peint la magnificence de Cléopâtre, ou nous rappelle ses liaisons avec César. Tout, dans son exécution, nous montre un pinceau facile et assuré. (Gauffier)|Cléopâtre, dans une salle de son palais, où elle a fait ériger une statue de Jules César, s'entretient familièrement avec Marc-Antoine, et lui fait sentir tout ce que peuvent l'esprit et la beauté. Deux des femmes de la reine se tiennent debout derrière elle et se parlent en secret. Deux gardes sont placés dans une galerie voisine. Tout, dans la composition de ce tableau, nous peint la magnificence de Cléopâtre, ou nous rappelle ses liaisons avec César. Tout, dans son exécution, nous montre un pinceau facile et assuré.]] réalisée par Gauffier, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Brunot au prix de 375 fl. [90]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site montagneux couvert d'arbres et rafraîchi par une rivière, dont les eaux forment une cascade vers le milieu du point de vue. Quelques moutons viennent boire à cette rivière, tandis que le berger et la bergère qui les gardent s'amusent à graver leurs noms sur l'écorce d'un hêtre. (Mr Demarne)|Site montagneux couvert d'arbres et rafraîchi par une rivière, dont les eaux forment une cascade vers le milieu du point de vue. Quelques moutons viennent boire à cette rivière, tandis que le berger et la bergère qui les gardent s'amusent à graver leurs noms sur l'écorce d'un hêtre.]] réalisée par Mr Demarne, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Constantin au prix de 51 fl. [91]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Pastorale. Un berger, caché dans des roseaux, épie une bergère qui lave ses pieds au bord d'un ruisseau. Derrière la jeune fille, paissent une vache et des brebis. Une statue mutilé, des débris d'architecture groupés avec des arbres, ornent sur différens plans, le fond de ce tableau. Sa couleur est celle d'une belle soirée d'automne. La chaleur, l'harmonie, la richesse qu'on admire dans ce paysage, montrent que le beau talent de Mr Demarne s'annonça de bonne heure. En général, les essais des hommes célèbres, n'importe en quel genre, ont été des coups de maître. (Mr Demarne)|Pastorale. Un berger, caché dans des roseaux, épie une bergère qui lave ses pieds au bord d'un ruisseau. Derrière la jeune fille, paissent une vache et des brebis. Une statue mutilé, des débris d'architecture groupés avec des arbres, ornent sur différens plans, le fond de ce tableau. Sa couleur est celle d'une belle soirée d'automne. La chaleur, l'harmonie, la richesse qu'on admire dans ce paysage, montrent que le beau talent de Mr Demarne s'annonça de bonne heure. En général, les essais des hommes célèbres, n'importe en quel genre, ont été des coups de maître.]] réalisée par Mr Demarne, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Couturier au prix de 181 fl. [92]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une fermière à cheval, et suivie d'un valet, conduit des bestiaux au marché. Le chemin où elle s'avance est ombragé, sur le devant, par des arbres qui le séparent d'une avenue et d'un champ de blé ; plus loin, il longe, d'un côté, une petite rivière, et de l'autre, une colline où l'on aperçoit un moulin à vent. Ce joli tableau, d'un ton frais et gai, est touché avec cette délicatesse qui est commune à toutes les bonnes productions de Mr Demarne. (Mr Demarne)|Une fermière à cheval, et suivie d'un valet, conduit des bestiaux au marché. Le chemin où elle s'avance est ombragé, sur le devant, par des arbres qui le séparent d'une avenue et d'un champ de blé ; plus loin, il longe, d'un côté, une petite rivière, et de l'autre, une colline où l'on aperçoit un moulin à vent. Ce joli tableau, d'un ton frais et gai, est touché avec cette délicatesse qui est commune à toutes les bonnes productions de Mr Demarne.]] réalisée par Mr Demarne, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par St Martin au prix de 100 fl. [93]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau de fruits. Il est composé de quelques grappes de raisin rouge et de raisin noir, avec lesquelles se groupent plusieurs pêches et une branche où sont attachées de grosses prunes violettes. Ici, l'imitation est parfaite : c'est le duvet velouté des fruits, c'est toute la richesse de leurs couleurs, c'est l'apparence de la nature. (Mr Van Dael)|Tableau de fruits. Il est composé de quelques grappes de raisin rouge et de raisin noir, avec lesquelles se groupent plusieurs pêches et une branche où sont attachées de grosses prunes violettes. Ici, l'imitation est parfaite : c'est le duvet velouté des fruits, c'est toute la richesse de leurs couleurs, c'est l'apparence de la nature.]] réalisée par Mr Van Dael, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Boutteville au prix de 300.[ou] 301 fl. [94]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'orage. Un vent furieux agite les arbres d'une sombre forêt, et brise un hêtre dont la chute effraye un voyageur ; sur les pas de cet homme s'avancent une villageoise à cheval, un pâtre et d'autres personnages qui cherchent un abri contre la pluie ; le terrain qu'ils quittent est découvert et frappé de la lumière du soleil, lumière pâle à laquelle succdent, un peu plus loin, des ombres occasionnées par l'épaisseur des nuages. Ce paysage, largement peint, offre dans ses effets une sorte de poésie, mêlée aux couleurs de la vérité. (Bruandet (Leasar))|L'orage. Un vent furieux agite les arbres d'une sombre forêt, et brise un hêtre dont la chute effraye un voyageur ; sur les pas de cet homme s'avancent une villageoise à cheval, un pâtre et d'autres personnages qui cherchent un abri contre la pluie ; le terrain qu'ils quittent est découvert et frappé de la lumière du soleil, lumière pâle à laquelle succdent, un peu plus loin, des ombres occasionnées par l'épaisseur des nuages. Ce paysage, largement peint, offre dans ses effets une sorte de poésie, mêlée aux couleurs de la vérité.]] réalisée par Bruandet (Leasar), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Antonini au prix de 181 fl. [95]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Il est occupé, dans toute sa largeur, par un fleuve sur lequel un vieux saule étend ses palmes grisâtres. En avant, se présentent une femme et deux hommes, l'un pêchant à la ligne, l'autre tirant un filet ; plus loin, à main gauche, on aperçoit des blanchisseuses qui lavent du linge. Un pont de plusieurs arches, et défendu par une tour, traverse ensuite tout le point de vue. Au-delà, on ne découvre plus que de hautes et arides montagnes. Ce charmant tableau est remarquable par la limpidité, la vérité de ses eaux, et généralement par un ton léger et plein de fraicheur. (Mr Bidauld)|Paysage. Il est occupé, dans toute sa largeur, par un fleuve sur lequel un vieux saule étend ses palmes grisâtres. En avant, se présentent une femme et deux hommes, l'un pêchant à la ligne, l'autre tirant un filet ; plus loin, à main gauche, on aperçoit des blanchisseuses qui lavent du linge. Un pont de plusieurs arches, et défendu par une tour, traverse ensuite tout le point de vue. Au-delà, on ne découvre plus que de hautes et arides montagnes. Ce charmant tableau est remarquable par la limpidité, la vérité de ses eaux, et généralement par un ton léger et plein de fraicheur.]] réalisée par Mr Bidauld, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par St Martin au prix de 256 fl. [96]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Une montagne dont le front va se perdre dans les nues, forme, en s'abaissant par degrés, un immense amphithéâtre, sur lequel on aperçoit, çà et là, les murs de plusieurs villes et villages ; en deçà, le sol s'aplanit, et se change en fertiles pâturages, où des bergers font paître leurs troupeaux. En avant, la montagne est coupée à pic, et l'oeil, en la quittant, descend tout-à-coup sur un vallon consacré à Diane, dont la statue est entourée d'arbres qui la couvrent de leur ombrage. Une cérémonie qu'on va célébrer dans cet endroit, en l'honneur de la déesse, attire de tous côtés les habitans des campagnes voisines, et l'on distingue particulièrement ceux qui sont dans une barque sur le devant du tableau. On pourrait dire de ce bel ouvrage de Mr Bertin, que la nature s'y montre avec ses traits les plus imposans. L'auteur a senti qu'une fête en l'honneur d'une divinité était le seul sujet qui pût s'accorder avec la grandeur d'un semblable spectacle. (Mr Bertin)|Paysage. Une montagne dont le front va se perdre dans les nues, forme, en s'abaissant par degrés, un immense amphithéâtre, sur lequel on aperçoit, çà et là, les murs de plusieurs villes et villages ; en deçà, le sol s'aplanit, et se change en fertiles pâturages, où des bergers font paître leurs troupeaux. En avant, la montagne est coupée à pic, et l'oeil, en la quittant, descend tout-à-coup sur un vallon consacré à Diane, dont la statue est entourée d'arbres qui la couvrent de leur ombrage. Une cérémonie qu'on va célébrer dans cet endroit, en l'honneur de la déesse, attire de tous côtés les habitans des campagnes voisines, et l'on distingue particulièrement ceux qui sont dans une barque sur le devant du tableau. On pourrait dire de ce bel ouvrage de Mr Bertin, que la nature s'y montre avec ses traits les plus imposans. L'auteur a senti qu'une fête en l'honneur d'une divinité était le seul sujet qui pût s'accorder avec la grandeur d'un semblable spectacle.]] réalisée par Mr Bertin, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Boutteville au prix de 402 fl. [97]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un village, au moment où la terre est couverte de neige. Il est situé sur les deux bords d'une rivière que traverse un pont de pierre ; à gauche, parmi les maisons qui le composent, on remarque deux auberges, à la porte de l'une desquelles un garçon de cuisine est occupé à dépecer un mouton. Sur le premier plan, un bûcheron coupe du bois, dont une jeune fille va charger un âne. Au bout du village, des montagnes escarpées rappellent la situation de certains villages des Alpes. (Allegrain)|Vue d'un village, au moment où la terre est couverte de neige. Il est situé sur les deux bords d'une rivière que traverse un pont de pierre ; à gauche, parmi les maisons qui le composent, on remarque deux auberges, à la porte de l'une desquelles un garçon de cuisine est occupé à dépecer un mouton. Sur le premier plan, un bûcheron coupe du bois, dont une jeune fille va charger un âne. Au bout du village, des montagnes escarpées rappellent la situation de certains villages des Alpes.]] réalisée par Allegrain, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Michel au prix de 59 fl. [99]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les enfans de Joseph bénis par Jacob. "Joseph voyant que son père avait mis sa main droite sur la tête d'Ephraïm, en eut de la peine ; et, prenant sa main, il tâcha de la lever de dessus la tête d'Ephraïm pour la mettre sur celle de Manassé, en disant à son père : Vos mains ne sont pas bien, mon père, car celui-ci est l'aîné ; mettez votre main droite sur sa tête. Mais, refusant de le faire, il lui dit : je le sais bien, mon fils ; celui-ci sera aussi chef des peuples, et sa race se multipliera ; mais son frère, qui est plus jeune, sera plus grand que lui, et sa postérité se multipliera dans les nations.' (Genèse, chap. XLVIII) Outre le mérite de l'exécution et du coloris, ce tableau est encore recommandable par la sagesse de la composition, l'élégance des attitudes, la noblesse des caractères et la vérité des expressions. Il a obtenu une médaille d'or au salon de 1810. (Abel)|Les enfans de Joseph bénis par Jacob. "Joseph voyant que son père avait mis sa main droite sur la tête d'Ephraïm, en eut de la peine ; et, prenant sa main, il tâcha de la lever de dessus la tête d'Ephraïm pour la mettre sur celle de Manassé, en disant à son père : Vos mains ne sont pas bien, mon père, car celui-ci est l'aîné ; mettez votre main droite sur sa tête. Mais, refusant de le faire, il lui dit : je le sais bien, mon fils ; celui-ci sera aussi chef des peuples, et sa race se multipliera ; mais son frère, qui est plus jeune, sera plus grand que lui, et sa postérité se multipliera dans les nations.' (Genèse, chap. XLVIII) Outre le mérite de l'exécution et du coloris, ce tableau est encore recommandable par la sagesse de la composition, l'élégance des attitudes, la noblesse des caractères et la vérité des expressions. Il a obtenu une médaille d'or au salon de 1810.]] réalisée par Abel, vendue par [[F. B[oudin]]] au prix de 332 fl. [100]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Salomon, accompagné de ses femmes, se prosterne devant l'autel d'un faux Dieu qu'il est prêt d'encenser. A la droite du roi est placé le ministre du temple ; à sa gauche, sont des vases d'or et d'argent servant aux cérémonies qu'on y célèbre. Ce piquant tableau est d'un mérite fort rare, et pourrait, à notre avis, servir de modèle aux artistes qui s'attachent à la magie du coloris. (Conning (Philippe))|Salomon, accompagné de ses femmes, se prosterne devant l'autel d'un faux Dieu qu'il est prêt d'encenser. A la droite du roi est placé le ministre du temple ; à sa gauche, sont des vases d'or et d'argent servant aux cérémonies qu'on y célèbre. Ce piquant tableau est d'un mérite fort rare, et pourrait, à notre avis, servir de modèle aux artistes qui s'attachent à la magie du coloris.]] réalisée par Conning (Philippe), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Hazard au prix de 106 fl. [101]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un port de mer ; tableau d'une belle couleur. Au milieu s'élève un piédestal surmonté d'un groupe de figures sculptées en marbre ; à gauche, est une côte formée de collines et de montagnes ; à droite, la pleine mer ; sur le devant, une quantité de personnages de tous pays. La couleur de ce tableau est lumineuse, la composition riche, et chaque objet touché avec autant de goût que de facilité. (Weenix (Jan-Baptist))|Vue d'un port de mer ; tableau d'une belle couleur. Au milieu s'élève un piédestal surmonté d'un groupe de figures sculptées en marbre ; à gauche, est une côte formée de collines et de montagnes ; à droite, la pleine mer ; sur le devant, une quantité de personnages de tous pays. La couleur de ce tableau est lumineuse, la composition riche, et chaque objet touché avec autant de goût que de facilité.]] réalisée par Weenix (Jan-Baptist), vendue par [[F. B[oudin]]] au prix de 364 fl. [103]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. On y remarque principalement une allée de grands arbres, au bout de laquelle se présente un hameau. Plusieurs personnages, hommes, femmes et enfans, tous vêtus d'une manière distinguée, s'avancent le long de ces arbres, et paraissent se promener. La teinte générale de ce paysage se ressent du tems où vivait l'auteur ; mais les figurines dont il est orné ne sauraient être trop vantées, tant elles sont délicatement peintes, bien dessinées et bien coloriées. (Vinkenbooms (David))|Paysage. On y remarque principalement une allée de grands arbres, au bout de laquelle se présente un hameau. Plusieurs personnages, hommes, femmes et enfans, tous vêtus d'une manière distinguée, s'avancent le long de ces arbres, et paraissent se promener. La teinte générale de ce paysage se ressent du tems où vivait l'auteur ; mais les figurines dont il est orné ne sauraient être trop vantées, tant elles sont délicatement peintes, bien dessinées et bien coloriées.]] réalisée par Vinkenbooms (David), vendue par [[F. B[oudin]]] au prix de 80 fl. [104]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Au milieu, un chemin où s'avancent un paysan et une paysanne : celle-ci montée sur son âne, l'autre marchant à pied à côté du sien. A droite, un groupe d'arbres dont le branchage masque en grande partie le ciel ; à gauche, des rochers couverts de buissons et une colline où des bouquets d'arbustes se mêlent avec les ruines de plusieurs antiques édifices. A l'extrémité du chemin, d'autres personnages, une échapée de vue et un agréable lointain. Ce tableau a tout le mérite d'un beau paysage de Deheusch ou de Moucheron. Les figures dont il est richement orné sont dues au pinceau de Lingelbac. (Verboom)|Paysage. Au milieu, un chemin où s'avancent un paysan et une paysanne : celle-ci montée sur son âne, l'autre marchant à pied à côté du sien. A droite, un groupe d'arbres dont le branchage masque en grande partie le ciel ; à gauche, des rochers couverts de buissons et une colline où des bouquets d'arbustes se mêlent avec les ruines de plusieurs antiques édifices. A l'extrémité du chemin, d'autres personnages, une échapée de vue et un agréable lointain. Ce tableau a tout le mérite d'un beau paysage de Deheusch ou de Moucheron. Les figures dont il est richement orné sont dues au pinceau de Lingelbac.]] réalisée par Verboom, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par [[Sully [?]]] au prix de 300 fl. [105]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des voleurs à cheval et armés de lances ou d'épées, attaquent des voyageurs, dans l'intention de les dépouiller. Le peintre a introduit cette scène dans un paysage où l'on remarque, sur un monticule, les fameuses ruines du temple de la Sibylle. (Velde (Isaie van))|Des voleurs à cheval et armés de lances ou d'épées, attaquent des voyageurs, dans l'intention de les dépouiller. Le peintre a introduit cette scène dans un paysage où l'on remarque, sur un monticule, les fameuses ruines du temple de la Sibylle.]] réalisée par Velde (Isaie van), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Albenasse au prix de 16 fl. [106]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Didon faisant remarquer à Enée la grandeur naissante de Carthage. Le peintre a introduit ce sujet dans un tableau rempli d'une multitude de figures, et composé d'édifices magnifiques, dont plusieurs ne sont pas encore achevés. Ce morceau brille par la beauté du pinceau, par les avantages de la richesse et les charmes de la variété ; c'est, à juger par ce que nous avons vu de la main de Vander Ulft, le plus capital de ses ouvrages. (Ulft (Jacob Vender))|Didon faisant remarquer à Enée la grandeur naissante de Carthage. Le peintre a introduit ce sujet dans un tableau rempli d'une multitude de figures, et composé d'édifices magnifiques, dont plusieurs ne sont pas encore achevés. Ce morceau brille par la beauté du pinceau, par les avantages de la richesse et les charmes de la variété ; c'est, à juger par ce que nous avons vu de la main de Vander Ulft, le plus capital de ses ouvrages.]] réalisée par Ulft (Jacob Vender), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Hazard au prix de 272.[ou] 276 fl. [107]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'estaminet. Au milieu est un groupe de cinq personnages. L'un d'eux, ceint d'une épée, fait avec un second une partie de cartes ; les coups de leur jeu fixent l'attention des trois autres, sans pourtant leur faire oublier de boire ou de fumer. Trois vieux habitués occupent le feu dans le fond de la salle. Tableau d'une touche ferme et digne du Maître. Il deviendra plus clair et beaucoup plus flatteur aux yeux, quand on lui aura fait subir un léger nettoyage. (Téniers le père (David))|Intérieur d'estaminet. Au milieu est un groupe de cinq personnages. L'un d'eux, ceint d'une épée, fait avec un second une partie de cartes ; les coups de leur jeu fixent l'attention des trois autres, sans pourtant leur faire oublier de boire ou de fumer. Trois vieux habitués occupent le feu dans le fond de la salle. Tableau d'une touche ferme et digne du Maître. Il deviendra plus clair et beaucoup plus flatteur aux yeux, quand on lui aura fait subir un léger nettoyage.]] réalisée par Téniers le père (David), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Hazard au prix de 81 fl. [108]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux villageois causent ensemble au milieu d'un chemin pratiqué sous un rocher. Cinq autres, rangés autour d'une petite table, s'amusent à boire et à fumer. A droite, sous le rocher, est le cabaret devant lequel ils font leur station. Toutes ces figures sont touchées avec esprit. Le paysage est dans le goût de Momper, que Téniers a sans doute voulu pasticher. (Téniers (David))|Deux villageois causent ensemble au milieu d'un chemin pratiqué sous un rocher. Cinq autres, rangés autour d'une petite table, s'amusent à boire et à fumer. A droite, sous le rocher, est le cabaret devant lequel ils font leur station. Toutes ces figures sont touchées avec esprit. Le paysage est dans le goût de Momper, que Téniers a sans doute voulu pasticher.]] réalisée par Téniers (David), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Henry au prix de 111 fl. [110]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une grosse flamande, la pipe et le verre à la main, écoute en souriant les plaisanteries ou les doux propos d'un buveur avec qui elle fait écot dans un estaminet. Un grand pot d'étain, posé sur un billot et que la main du conteur ne quitte pas, alimente sa bonne humeur et celle de sa compagne ; un chat est aux pieds de cette femme ; dans le fond de l'estaminet, trois autres personnages sont debout près du feu. Téniers, en s'abandonnant trop à la facilité de sa touche, est parfois tombé dans une sorte de négligence. Mais ici il a eu soin de se garantir des inconvéniens de cette facilité. Son faire y est moëlleux, ses tons suaves et nourris, son harmonie douce et parfaite ; le pinceau ne brille qu'où il doit briller ; Téniers, enfin, dans ce bel ouvrage, a joint le raisonnement à l'esprit, et la touche au fini le plus enchanteur. (Téniers (David))|Une grosse flamande, la pipe et le verre à la main, écoute en souriant les plaisanteries ou les doux propos d'un buveur avec qui elle fait écot dans un estaminet. Un grand pot d'étain, posé sur un billot et que la main du conteur ne quitte pas, alimente sa bonne humeur et celle de sa compagne ; un chat est aux pieds de cette femme ; dans le fond de l'estaminet, trois autres personnages sont debout près du feu. Téniers, en s'abandonnant trop à la facilité de sa touche, est parfois tombé dans une sorte de négligence. Mais ici il a eu soin de se garantir des inconvéniens de cette facilité. Son faire y est moëlleux, ses tons suaves et nourris, son harmonie douce et parfaite ; le pinceau ne brille qu'où il doit briller ; Téniers, enfin, dans ce bel ouvrage, a joint le raisonnement à l'esprit, et la touche au fini le plus enchanteur.]] réalisée par Téniers (David), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par [[Sully [?]]] au prix de 601 fl. [111]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un berger, assi au pied d'un arbre et gardant un troupeau de brebis, joue de la flûte pour charmer les loisirs de sa bergère, qui est assise à côté de lui. Un peu plus loin, un autre pâtre, accompagné d'un chien, suit son troupeau, qui va paissant sur un terrain couvert de gazon. Ces figures ornent un paysage d'une grande fraîcheur et d'un style un peu romantique. (Tempesta (Pietro Mulier, dit))|Un berger, assi au pied d'un arbre et gardant un troupeau de brebis, joue de la flûte pour charmer les loisirs de sa bergère, qui est assise à côté de lui. Un peu plus loin, un autre pâtre, accompagné d'un chien, suit son troupeau, qui va paissant sur un terrain couvert de gazon. Ces figures ornent un paysage d'une grande fraîcheur et d'un style un peu romantique.]] réalisée par Tempesta (Pietro Mulier, dit), vendue par [[F. B[oudin]]] au prix de 82 fl. [112]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Le spectateur, en le regardant, est censé au haut d'une colline sur le penchant de laquelle se trouvent, d'un côté, une femme à cheval, deux cavaliers et un piéton, et ailleurs, une femme filant sa quenouille et causant avec un voyageur qui conduit une bête de somme. De cette hauteur, la vue plonge sur un lac communiquant, à droite, avec une rivière qu'on passe à gué. Au milieu du lac est une petite ile ; au-delà, s'étend une vaste plaine terminée par des montagnes. Ce bon tableau est un de ceux qui passent ordinairement pour avoir été peints par Karel du Jardin, lorsqu'il était en Italie. En lui donnant son véritable nom, nous ne croyons pas lui rien ôter de son mérite. (Schelling (Willem))|Paysage. Le spectateur, en le regardant, est censé au haut d'une colline sur le penchant de laquelle se trouvent, d'un côté, une femme à cheval, deux cavaliers et un piéton, et ailleurs, une femme filant sa quenouille et causant avec un voyageur qui conduit une bête de somme. De cette hauteur, la vue plonge sur un lac communiquant, à droite, avec une rivière qu'on passe à gué. Au milieu du lac est une petite ile ; au-delà, s'étend une vaste plaine terminée par des montagnes. Ce bon tableau est un de ceux qui passent ordinairement pour avoir été peints par Karel du Jardin, lorsqu'il était en Italie. En lui donnant son véritable nom, nous ne croyons pas lui rien ôter de son mérite.]] réalisée par Schelling (Willem), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Souin au prix de 201 fl. [114]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant du précédent tableau. De grands arbres, des maisons et une porte de ville sont situés à droite, sur le bord d'une rivière ; à gauche, depuis le premier plan jusqu'à l'horison, s'étendent les eaux de cette rivière, et l'on y remarque, au loin, plusieurs barques, et sur le devant, deux chaloupes conduites par des rameurs. Si la force du coloris, jointe à la fraîcheur, si la vérité, préférée aux conventions, si la facilité mise à la place de la peine, sont des qualités en peinture, ces deux tableaux de S. Ruysdael méritent les plus grands éloges, et une place parmi les ouvrages des meilleurs paysagistes. (Ruysdael (Salomon))|Le pendant du précédent tableau. De grands arbres, des maisons et une porte de ville sont situés à droite, sur le bord d'une rivière ; à gauche, depuis le premier plan jusqu'à l'horison, s'étendent les eaux de cette rivière, et l'on y remarque, au loin, plusieurs barques, et sur le devant, deux chaloupes conduites par des rameurs. Si la force du coloris, jointe à la fraîcheur, si la vérité, préférée aux conventions, si la facilité mise à la place de la peine, sont des qualités en peinture, ces deux tableaux de S. Ruysdael méritent les plus grands éloges, et une place parmi les ouvrages des meilleurs paysagistes.]] réalisée par Ruysdael (Salomon), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Henri au prix de 299 fl. [115]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de Hollande. A droite, les bords d'un fleuve où l'on compte huit barques et chaloupes, les unes viguant à la voile ou à la rame, les autres amarrées au rivage. A gauche, un bouquet d'arbres sur une digue qu'ils ombragent ; une écluse et plusieurs toits indiquant un hameau. Si la force du coloris, jointe à la fraîcheur, si la vérité, préférée aux conventions, si la facilité mise à la place de la peine, sont des qualités en peinture, ces deux tableaux de S. Ruysdael méritent les plus grands éloges, et une place parmi les ouvrages des meilleurs paysagistes. (Ruysdael (Salomon))|Vue de Hollande. A droite, les bords d'un fleuve où l'on compte huit barques et chaloupes, les unes viguant à la voile ou à la rame, les autres amarrées au rivage. A gauche, un bouquet d'arbres sur une digue qu'ils ombragent ; une écluse et plusieurs toits indiquant un hameau. Si la force du coloris, jointe à la fraîcheur, si la vérité, préférée aux conventions, si la facilité mise à la place de la peine, sont des qualités en peinture, ces deux tableaux de S. Ruysdael méritent les plus grands éloges, et une place parmi les ouvrages des meilleurs paysagistes.]] réalisée par Ruysdael (Salomon), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Henri au prix de 225 fl. [116]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Etienne, lapidé par les Gentils, oublie ses souffrances en contemplant Jésus-Christ qui lui apparait au ciel, au milieu d'un choeur d'anges. On remarque dans ce tableau, malgré la petitesse de ses figures, un dessin plein de goût, des poses naturelles et beaucoup d'expression. (Poelenburg (Corneille))|Saint Etienne, lapidé par les Gentils, oublie ses souffrances en contemplant Jésus-Christ qui lui apparait au ciel, au milieu d'un choeur d'anges. On remarque dans ce tableau, malgré la petitesse de ses figures, un dessin plein de goût, des poses naturelles et beaucoup d'expression.]] réalisée par Poelenburg (Corneille), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Couturier au prix de 78 fl. [118]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre nymphes, l'une debout et vue par le dos, les trois autres assises et formant un groupe, regardent une de leurs compagnes qui dansent avec un jeune faune. Ces figures sont presque nues et ornent, à main gauche, le premier plan d'un paysage. Tout près d'elles, un jeune garçon, également nu, est couché par terre, à côté de deux bergers qui causent ensemble. Des bestiaux errent un peu plus loin sur une large pelouse. Au delà, des rochers creusés en grottes, sont couverts d'arbres, d'arbustes et des ruines d'un antique édifice. A droite, la campagne offre une perspective aussi agréable qu'étendue. Comme facture, ou si l'on veut, comme pinceau, les ouvrages de Poëlenburg ne laissent jamais rien à désirer. Comme richesse, comme fraîcheur, celui-ci est un de ses meilleurs et de ses plus capitaux : rien de plus séduisant, rien de plus harmonieux. (Poelenburg (Corneille))|Quatre nymphes, l'une debout et vue par le dos, les trois autres assises et formant un groupe, regardent une de leurs compagnes qui dansent avec un jeune faune. Ces figures sont presque nues et ornent, à main gauche, le premier plan d'un paysage. Tout près d'elles, un jeune garçon, également nu, est couché par terre, à côté de deux bergers qui causent ensemble. Des bestiaux errent un peu plus loin sur une large pelouse. Au delà, des rochers creusés en grottes, sont couverts d'arbres, d'arbustes et des ruines d'un antique édifice. A droite, la campagne offre une perspective aussi agréable qu'étendue. Comme facture, ou si l'on veut, comme pinceau, les ouvrages de Poëlenburg ne laissent jamais rien à désirer. Comme richesse, comme fraîcheur, celui-ci est un de ses meilleurs et de ses plus capitaux : rien de plus séduisant, rien de plus harmonieux.]] réalisée par Poelenburg (Corneille), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Constantin au prix de 601 fl. [119]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La tempête : un vaisseau, surpris dans un détroit par un violent orage, vient d'être jeté sur une côte hérissée de rochers, où partie de son équipage cherche à gravir, au moyen d'une échelle. Le même sort menace un autre vaisseau qui, sous sa seule misaine, lutte contre les flots et tâche de gagner la pleine mer. Plusieurs personnages, soldats et matelots, qui sont à l'abri d'un roc taillé en voûte, envisagent avec effroi cet affreux spectacle. (Peters (Bonaventure))|La tempête : un vaisseau, surpris dans un détroit par un violent orage, vient d'être jeté sur une côte hérissée de rochers, où partie de son équipage cherche à gravir, au moyen d'une échelle. Le même sort menace un autre vaisseau qui, sous sa seule misaine, lutte contre les flots et tâche de gagner la pleine mer. Plusieurs personnages, soldats et matelots, qui sont à l'abri d'un roc taillé en voûte, envisagent avec effroi cet affreux spectacle.]] réalisée par Peters (Bonaventure), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Albenasse au prix de 13 fl. [120]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un militaire debout regarde deux de ses camarades, qui unissent le plaisir de boire à celui de faire une partie de trictrac. Vis-à-vis de lui est assise une dame qui se délecte avec la fumée d'une pipe. C'est le cas de le dire : Chacun prend son plaisir où il le trouve. (Palamedes (Palamedes))|Un militaire debout regarde deux de ses camarades, qui unissent le plaisir de boire à celui de faire une partie de trictrac. Vis-à-vis de lui est assise une dame qui se délecte avec la fumée d'une pipe. C'est le cas de le dire : Chacun prend son plaisir où il le trouve.]] réalisée par Palamedes (Palamedes), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Tardieu au prix de 41.5 fl. [121]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. L'aspect de celui-ci est riant, animé et noble tout-à-la-fois. Au pied d'une montagne couverte de fabriques, coule une rivière dont les deux bords plantés d'arbres annoncent une facile végétation. En avant, est un terrain montueux et divisé par plusieurs chemins ; aux deux côtés, de grands arbres forment des masses qui servent à repousser les autres plans. Trois groupes de figures d'un bon style nous représentent les heureux habitans de ce beau pays. (Orizzonte (J. F. van Bloemen))|Paysage. L'aspect de celui-ci est riant, animé et noble tout-à-la-fois. Au pied d'une montagne couverte de fabriques, coule une rivière dont les deux bords plantés d'arbres annoncent une facile végétation. En avant, est un terrain montueux et divisé par plusieurs chemins ; aux deux côtés, de grands arbres forment des masses qui servent à repousser les autres plans. Trois groupes de figures d'un bon style nous représentent les heureux habitans de ce beau pays.]] réalisée par Orizzonte (J. F. van Bloemen), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Laneuville au prix de 360 fl. [122]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Maur, célèbre disciple de saint Benoît, retire miraculeusement son compagnon Placide du fond d'une rivière où il était près de se noyer. Quatre voyageurs, témoins de cette action, expriment de diverses manières le sentiment de surprise qu'elle leur fait éprouver. On aperçoit, sous de grands arbres, un troisième moine, et dans une échappée, une fabrique d'un style monastique, qui sans doute est le séjour tranquille où ces pieux cénobites sont venus se dérober au monde. Ces figures, exécutées par Trevisan, ornent un paysage qui semble avoir été peint pour l'âme plutôt que pour les yeux, tant il porte à la mélancolie par son caractère d'âpreté. (Orizzonte (J. F. van Bloemen))|Saint Maur, célèbre disciple de saint Benoît, retire miraculeusement son compagnon Placide du fond d'une rivière où il était près de se noyer. Quatre voyageurs, témoins de cette action, expriment de diverses manières le sentiment de surprise qu'elle leur fait éprouver. On aperçoit, sous de grands arbres, un troisième moine, et dans une échappée, une fabrique d'un style monastique, qui sans doute est le séjour tranquille où ces pieux cénobites sont venus se dérober au monde. Ces figures, exécutées par Trevisan, ornent un paysage qui semble avoir été peint pour l'âme plutôt que pour les yeux, tant il porte à la mélancolie par son caractère d'âpreté.]] réalisée par Orizzonte (J. F. van Bloemen), vendue par [[F. B[oudin]]] au prix de 350.:d pour les lots nos 40 & 41 fl. [123]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage historique, où François Trevisiani a représenté le sujet suivant : La Vierge, pendant son voyage d'Egypte, s'arrête sur le bord d'une rivière pour laver les langes de son fils ; tandis que trois anges l'assistent dans cet humble travail, plusieurs chérubins voltigent autour de Jésus, que saint Joseph tient dans ses bras. Ces figures sont largement peintes et grâcieuses ; le paysage annonce le mystère et la grandeur. (Orizzonte (J. F. van Bloemen))|Paysage historique, où François Trevisiani a représenté le sujet suivant : La Vierge, pendant son voyage d'Egypte, s'arrête sur le bord d'une rivière pour laver les langes de son fils ; tandis que trois anges l'assistent dans cet humble travail, plusieurs chérubins voltigent autour de Jésus, que saint Joseph tient dans ses bras. Ces figures sont largement peintes et grâcieuses ; le paysage annonce le mystère et la grandeur.]] réalisée par Orizzonte (J. F. van Bloemen), vendue par [[F. B[oudin]]] au prix de 350.:d pour les lots nos 40 & 41 fl. [124]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet pastoral. Il représente un troupeau de chèvres et de brebis éparses çà et là sur le devant d'un paysage ; la bergère chargée du soin de les garder, est occupée à traire une vache, et s'entretient avec un jeune villageois, qui est couché près d'elle sur le gazon. Sur le terrain où reposent ces deux bergers, règne une demi-teinte qui contraste avec la lumière brillante et dorée dont les rayons du soleil, près de son déclin, frappant les autres parties du paysage. La signature que porte ce tableau l'a fait attribuer à Mlle Ommeganck. Qu'il ait été retouché par Mr Ommeganck, comme on l'assure et comme on croit l'apercevoir, peu importe à la chose : il suffit qu'il soit aussi bien peint qu'il est agréable, et que, par son mérite, il soutienne le nom dont il est signé. (Mlle Ommeganck)|Sujet pastoral. Il représente un troupeau de chèvres et de brebis éparses çà et là sur le devant d'un paysage ; la bergère chargée du soin de les garder, est occupée à traire une vache, et s'entretient avec un jeune villageois, qui est couché près d'elle sur le gazon. Sur le terrain où reposent ces deux bergers, règne une demi-teinte qui contraste avec la lumière brillante et dorée dont les rayons du soleil, près de son déclin, frappant les autres parties du paysage. La signature que porte ce tableau l'a fait attribuer à Mlle Ommeganck. Qu'il ait été retouché par Mr Ommeganck, comme on l'assure et comme on croit l'apercevoir, peu importe à la chose : il suffit qu'il soit aussi bien peint qu'il est agréable, et que, par son mérite, il soutienne le nom dont il est signé.]] réalisée par Mlle Ommeganck, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Billaudel au prix de 300 fl. [125]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune berger et une jeune bergère gardant un petit troupeau de brebis. La jeune fille, coiffée d'un chapeau de paille, vient d'ouvrir sa panetière pour offrir de ses provisions au berger ; mais celui-ci fixe tous ses désirs sur une rose qu'elle a dans son sein, et qu'il cherche à lui ravir. (Loutherbourg (Jacq.-Philip.))|Un jeune berger et une jeune bergère gardant un petit troupeau de brebis. La jeune fille, coiffée d'un chapeau de paille, vient d'ouvrir sa panetière pour offrir de ses provisions au berger ; mais celui-ci fixe tous ses désirs sur une rose qu'elle a dans son sein, et qu'il cherche à lui ravir.]] réalisée par Loutherbourg (Jacq.-Philip.), vendue par [[F. B[oudin]]] au prix de 66.[ou] 67 fl. [129]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'une grande cour, deux désoeuvrés s'amusent au jeu italien nommé joco di pogpio. L'un d'eux est étendu sur le côté gauche, et vu un peu en raccourci ; l'autre, un genou en terre, se montre de profil ; un villageois, debout et appuyé sur son âne, est arrêté près d'eux, et les regarde jouer. Au fond de la cour, une femme rince du linge dans un auge, près d'un puits ; et à quelques pas d'elle, est un escalier en planches, où l'on voit deux hommes, dont l'un accoudé sur la rampe, l'autre portant un sac sur son dos. Ce tableau, ayant acquis une grande réputation dans les cabinets Clos et du Barry, dont il a été un des principaux ornemens, n'a plus besoin qu'on lui donne des éloges ; mais il nous paraît indispensable de dire que l'auteur, en y modérant la vigueur de ses ombres et l'éclat ordinaire de sa lumière, y a obtenu un genre d'effet qui procure à la vue une jouissance douce et durable. (Jardin (Karel du))|Au milieu d'une grande cour, deux désoeuvrés s'amusent au jeu italien nommé joco di pogpio. L'un d'eux est étendu sur le côté gauche, et vu un peu en raccourci ; l'autre, un genou en terre, se montre de profil ; un villageois, debout et appuyé sur son âne, est arrêté près d'eux, et les regarde jouer. Au fond de la cour, une femme rince du linge dans un auge, près d'un puits ; et à quelques pas d'elle, est un escalier en planches, où l'on voit deux hommes, dont l'un accoudé sur la rampe, l'autre portant un sac sur son dos. Ce tableau, ayant acquis une grande réputation dans les cabinets Clos et du Barry, dont il a été un des principaux ornemens, n'a plus besoin qu'on lui donne des éloges ; mais il nous paraît indispensable de dire que l'auteur, en y modérant la vigueur de ses ombres et l'éclat ordinaire de sa lumière, y a obtenu un genre d'effet qui procure à la vue une jouissance douce et durable.]] réalisée par Jardin (Karel du), vendue par [[F. B[oudin]]] au prix de 4500 fl. [130]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Sur ses premiers plans s'étend un terrain inégal et coupé par un chemin, où se trouvent plusieurs personnages ; de grands arbres ornent le plan suivant ; au-delà, quantité d'édifices sont situés, les uns sur le bord d'un fleuve, les autres sur le sommet d'une colline, adossés à des montagnes. Les figures sont d'Adrien Vandenvelde. (Heyden (Jacob vander))|Paysage. Sur ses premiers plans s'étend un terrain inégal et coupé par un chemin, où se trouvent plusieurs personnages ; de grands arbres ornent le plan suivant ; au-delà, quantité d'édifices sont situés, les uns sur le bord d'un fleuve, les autres sur le sommet d'une colline, adossés à des montagnes. Les figures sont d'Adrien Vandenvelde.]] réalisée par Heyden (Jacob vander), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par St Martin au prix de 363.:d pour les lots nos 31 & 32 fl. [134]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet assemblage de noms, également célèbres dans l'histoire de l'art, nous apprend que trois maîtres ont concouru à l'embellissement de ce paysage. C'est une particularité remarquable et peut-être unique qui doit le rendre aussi précieux qu'intéressant. Une éminence, dont le sol pierreux et aride est enveloppé d'une demi-teinte, forme le premier plan de ce tableau. Au-delà, à gauche, passe un chemin qui se divise en plusieurs branches, et dans lequel on voit, entre autres personnages, un villlageois conduisant une vache et des brebis. A ce chemin est attenant un côteau où trois cultivateurs sont occupés dans un champ ; plus loin, un village, entouré de murailles, s'étend, de gauche à droite, du sommet d'une colline jusqu'au bord d'une rivière. Parmi les édifices qu'il renferme, on remarque une église et un moulin à vent ; la première, dans la partie supérieure du village ; le second, dans la partie inférieure, au-dessus d'une porte ouverte sur le bord de la rivière. Celle-ci, baignant la partie droite du point de vue, est couvert de barques et traversée par un pont, au-delà duquel les yeux se promènent sur une fertile campagne. Les figures qui ornent ce paysage sont de la main d'Adrien vanden Velde ; les barques ont été peintes par Willem vanden Velde ; le reste est l'ouvrage de vander Heyden. Saisir la nature sur le fait, entrer dans ses plus petits détails, sans interrompre l'effet de ses grandes masses, intéresser comme elle dans les moindres choses, la reproduire enfin avec tout ce qu'elle a de richesses, d'harmonie, de fraîcheur et d'éclat, tel a été le résultat de l'art dans ce beau paysage. Vander Heyden n'en a point laissé de plus parfaits ; et rarement en a-t-il peint d'aussi capitaux. (Heyden (Jacob vander))|Cet assemblage de noms, également célèbres dans l'histoire de l'art, nous apprend que trois maîtres ont concouru à l'embellissement de ce paysage. C'est une particularité remarquable et peut-être unique qui doit le rendre aussi précieux qu'intéressant. Une éminence, dont le sol pierreux et aride est enveloppé d'une demi-teinte, forme le premier plan de ce tableau. Au-delà, à gauche, passe un chemin qui se divise en plusieurs branches, et dans lequel on voit, entre autres personnages, un villlageois conduisant une vache et des brebis. A ce chemin est attenant un côteau où trois cultivateurs sont occupés dans un champ ; plus loin, un village, entouré de murailles, s'étend, de gauche à droite, du sommet d'une colline jusqu'au bord d'une rivière. Parmi les édifices qu'il renferme, on remarque une église et un moulin à vent ; la première, dans la partie supérieure du village ; le second, dans la partie inférieure, au-dessus d'une porte ouverte sur le bord de la rivière. Celle-ci, baignant la partie droite du point de vue, est couvert de barques et traversée par un pont, au-delà duquel les yeux se promènent sur une fertile campagne. Les figures qui ornent ce paysage sont de la main d'Adrien vanden Velde ; les barques ont été peintes par Willem vanden Velde ; le reste est l'ouvrage de vander Heyden. Saisir la nature sur le fait, entrer dans ses plus petits détails, sans interrompre l'effet de ses grandes masses, intéresser comme elle dans les moindres choses, la reproduire enfin avec tout ce qu'elle a de richesses, d'harmonie, de fraîcheur et d'éclat, tel a été le résultat de l'art dans ce beau paysage. Vander Heyden n'en a point laissé de plus parfaits ; et rarement en a-t-il peint d'aussi capitaux.]] réalisée par Heyden (Jacob vander), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Perignon au prix de 5490 fl. [136]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane, assise au pied d'un rocher, sur le bord d'une rivière, est accompagnée de plusieurs de ses nymphes avec lesquelles elle va se baigner. Sur le bord opposé, on aperçoit un chasseur qui parait être Actéon. La déeesse est nue ainsi que toutes les femmes de sa suite. Que peut-on désirer de plus agréable ? Haasbergen, dont on attribue les ouvrages à Varrége, est reconnu pour le meilleur élève de Poëlenburg. (Haansbergen (Jean van))|Diane, assise au pied d'un rocher, sur le bord d'une rivière, est accompagnée de plusieurs de ses nymphes avec lesquelles elle va se baigner. Sur le bord opposé, on aperçoit un chasseur qui parait être Actéon. La déeesse est nue ainsi que toutes les femmes de sa suite. Que peut-on désirer de plus agréable ? Haasbergen, dont on attribue les ouvrages à Varrége, est reconnu pour le meilleur élève de Poëlenburg.]] réalisée par Haansbergen (Jean van), vendue par [[F. B[oudin]]] au prix de 83 fl. [137]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un hameau hollandais. A droite, sur une butte sablonneuse, un paysans et son fils causent avec un de leurs voisins, qui est appuyé, en dedans de son champ, sur une espèce de barrière faite en vieilles planches, avec quatre ou cinq tons de couleur. L'auteur de ce tableau y a répandu l'air, la lumière et la vérité. (Goyen (Jean van))|Vue d'un hameau hollandais. A droite, sur une butte sablonneuse, un paysans et son fils causent avec un de leurs voisins, qui est appuyé, en dedans de son champ, sur une espèce de barrière faite en vieilles planches, avec quatre ou cinq tons de couleur. L'auteur de ce tableau y a répandu l'air, la lumière et la vérité.]] réalisée par Goyen (Jean van), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Constantin au prix de 45 fl. [139]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Eglise de village, entourée d'arbres et située en pleine campagne, sur le bord d'un chemin sablonneux. Un paysan entre dans l'église pour y faire quelque action pieuse ; dans le chemin, se présentent une femme qui se repose, un pauvre demandant l'aumône à un cavalier, et plus loin, divers voyageurs à pied et à cheval. Toutes ces figures sont de la main de Lingelbac. Le bel aspect de ce paysage, sa ressemblance avec ceux de plusieurs maîtres du premier ordre, son mérite réel, nous autorisent à le recommander à l'attention des amateurs. (Dekker)|Eglise de village, entourée d'arbres et située en pleine campagne, sur le bord d'un chemin sablonneux. Un paysan entre dans l'église pour y faire quelque action pieuse ; dans le chemin, se présentent une femme qui se repose, un pauvre demandant l'aumône à un cavalier, et plus loin, divers voyageurs à pied et à cheval. Toutes ces figures sont de la main de Lingelbac. Le bel aspect de ce paysage, sa ressemblance avec ceux de plusieurs maîtres du premier ordre, son mérite réel, nous autorisent à le recommander à l'attention des amateurs.]] réalisée par Dekker, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Couturier au prix de 159 fl. [140]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Trois frandeurs, à la clarté de la lune, s'empressent de débarquer des marchandises renfermées dans des ballots, et vont les déposer dans un jardin où les conduit une femme portant une lanterne. Un moulin, placé au milieu de ce tableau, y oppose sa teinte noirâtre et sombre à la lumière argentine de la lune, et produit un effet non moins naturel que piquant. (Mr Dentyn (L.))|Trois frandeurs, à la clarté de la lune, s'empressent de débarquer des marchandises renfermées dans des ballots, et vont les déposer dans un jardin où les conduit une femme portant une lanterne. Un moulin, placé au milieu de ce tableau, y oppose sa teinte noirâtre et sombre à la lumière argentine de la lune, et produit un effet non moins naturel que piquant.]] réalisée par Mr Dentyn (L.), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Hazard au prix de 200 fl. [141]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joli tableau, peint à l'imitation de ceux de vander Heyden. Il représente une porte et une partie des murailles d'une ville fortifiée. Au pied de ces murailles, bâties en briques, est un fossé avec un pont levis par où l'on entre dans la ville. Plusieurs figures animent ce petit tableau. (Cort (K. de))|Joli tableau, peint à l'imitation de ceux de vander Heyden. Il représente une porte et une partie des murailles d'une ville fortifiée. Au pied de ces murailles, bâties en briques, est un fossé avec un pont levis par où l'on entre dans la ville. Plusieurs figures animent ce petit tableau.]] réalisée par Cort (K. de), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Delahante au prix de 70 fl. [142]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune villageois, appuyé sur la croupe de son âne s'entretient avec une bergère, et lui rend une tasse où, sans doute, elle lui a servi du lait de ses brebis. Ces deux tableaux sont pleins d'esprit, d'une grande fraîcheur et du ton de couleur le plus séduisant. (Casanove (François))|Un jeune villageois, appuyé sur la croupe de son âne s'entretient avec une bergère, et lui rend une tasse où, sans doute, elle lui a servi du lait de ses brebis. Ces deux tableaux sont pleins d'esprit, d'une grande fraîcheur et du ton de couleur le plus séduisant.]] réalisée par Casanove (François), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Hazard au prix de 164.:d pour les lots nos 21 & 22 fl. [144]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages allant en pendans. Le peintre a représenté, dans l'un, des paysans occupés aux différens travaux de la vendange ; et, dans l'auutre, une kermesse ou fête de village. Les yeux s'amusent longtemps devant ces tableaux, eu égard à l'infinité de détails dont ils sont enrichis. (Beschey (Jacques))|Deux paysages allant en pendans. Le peintre a représenté, dans l'un, des paysans occupés aux différens travaux de la vendange ; et, dans l'auutre, une kermesse ou fête de village. Les yeux s'amusent longtemps devant ces tableaux, eu égard à l'infinité de détails dont ils sont enrichis.]] réalisée par Beschey (Jacques), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Michel au prix de 133.:d pour les lots nos 17 & 18 fl. [148]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages allant en pendans. Le peintre a représenté, dans l'un, des paysans occupés aux différens travaux de la vendange ; et, dans l'auutre, une kermesse ou fête de village. Les yeux s'amusent longtemps devant ces tableaux, eu égard à l'infinité de détails dont ils sont enrichis. (Beschey (Jacques))|Deux paysages allant en pendans. Le peintre a représenté, dans l'un, des paysans occupés aux différens travaux de la vendange ; et, dans l'auutre, une kermesse ou fête de village. Les yeux s'amusent longtemps devant ces tableaux, eu égard à l'infinité de détails dont ils sont enrichis.]] réalisée par Beschey (Jacques), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Michel au prix de 133.:d pour les lots nos 17 & 18 fl. [149]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de cabaret. Cinq ou six voyageurs y sont entrés pour se rafraichir, et tandis qu'un valet leur monte du vin de la cave, une jeune servante s'occupe à nettoyer un chaudron. Ici Bergheyden s'est inspiré d'une composition de Bega, ce qui lui est arrivé bien des fois. (Bergheyden (Job))|Intérieur de cabaret. Cinq ou six voyageurs y sont entrés pour se rafraichir, et tandis qu'un valet leur monte du vin de la cave, une jeune servante s'occupe à nettoyer un chaudron. Ici Bergheyden s'est inspiré d'une composition de Bega, ce qui lui est arrivé bien des fois.]] réalisée par Bergheyden (Job), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Hazard au prix de 101 fl. [150]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue extérieure de la porte d'une ville située sur le bord de la mer. Là, sont rassemblés, en grand nombre, des pêcheurs, des matelots, des commerçans et autres personnages. A droite, en mer, deux frégates voguent sous toutes leurs voiles. Une autre est à l'ancre. (Baut)|Vue extérieure de la porte d'une ville située sur le bord de la mer. Là, sont rassemblés, en grand nombre, des pêcheurs, des matelots, des commerçans et autres personnages. A droite, en mer, deux frégates voguent sous toutes leurs voiles. Une autre est à l'ancre.]] réalisée par Baut, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Michel au prix de 50 fl. [151]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue du Campo Vaccino, à Rome. A gauche, les restes du temple d'Antonin et Faustine, et ceux d temple de la Paix ; à droite, les trois colonnes de Jupiter Stator, etc. Outre que tous ces antiques monumens de la grandeur Romaine ajoutent, par l'admiration qu'ils inspirent, beaucoup de prix au travail de l'artiste, il est encore vrai de dire que Panini s'est surpassé dans ces deux ouvrages : harmonie, effet, chaleur de coloris, beauté d'exécution, tout s'y dispute nos éloges, et nous y voyons à-la-fois, ou deux précieux morceaux cabinet, ou de magnifiques objets de décoration. (Panini (Gio-Paolo))|Vue du Campo Vaccino, à Rome. A gauche, les restes du temple d'Antonin et Faustine, et ceux d temple de la Paix ; à droite, les trois colonnes de Jupiter Stator, etc. Outre que tous ces antiques monumens de la grandeur Romaine ajoutent, par l'admiration qu'ils inspirent, beaucoup de prix au travail de l'artiste, il est encore vrai de dire que Panini s'est surpassé dans ces deux ouvrages : harmonie, effet, chaleur de coloris, beauté d'exécution, tout s'y dispute nos éloges, et nous y voyons à-la-fois, ou deux précieux morceaux cabinet, ou de magnifiques objets de décoration.]] réalisée par Panini (Gio-Paolo), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Hazard au prix de 841.:d pour les lots nos 8 & 9 fl. [157]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue du Colysée de l'arc de Constantin et du mont Aventin. Sur ce mont, existent encore quelques ruines de l'ancienne Rome. Des fragmens de sculpture antique, parmi lesquels on remarque le Gladiateur, sont épars sur le devant du tableau. Outre que tous ces antiques monumens de la grandeur Romaine ajoutent, par l'admiration qu'ils inspirent, beaucoup de prix au travail de l'artiste, il est encore vrai de dire que Panini s'est surpassé dans ces deux ouvrages : harmonie, effet, chaleur de coloris, beauté d'exécution, tout s'y dispute nos éloges, et nous y voyons à-la-fois, ou deux précieux morceaux cabinet, ou de magnifiques objets de décoration. (Panini (Gio-Paolo))|Vue du Colysée de l'arc de Constantin et du mont Aventin. Sur ce mont, existent encore quelques ruines de l'ancienne Rome. Des fragmens de sculpture antique, parmi lesquels on remarque le Gladiateur, sont épars sur le devant du tableau. Outre que tous ces antiques monumens de la grandeur Romaine ajoutent, par l'admiration qu'ils inspirent, beaucoup de prix au travail de l'artiste, il est encore vrai de dire que Panini s'est surpassé dans ces deux ouvrages : harmonie, effet, chaleur de coloris, beauté d'exécution, tout s'y dispute nos éloges, et nous y voyons à-la-fois, ou deux précieux morceaux cabinet, ou de magnifiques objets de décoration.]] réalisée par Panini (Gio-Paolo), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Hazard au prix de 841.:d pour les lots nos 8 & 9 fl. [158]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vierge, à genoux sur le devant d'un paysage, tient l'enfant Jésus dans ses bras, et le présente au petit St.-Jean-Baptiste, qui est affourché sur son agneau. Cette scène occupe l'attention de St.-Joseph, qui est debout derrière la Vierge. Ce tableau est pensé finement, et l'on aperçoit dans le peu de choses qu'il contient, que c'est l'ouvrage d'un grand maître. Nous le rapportons à la première manière de Garofolo. Ce peintre, et c'est l'opinion de Lanzi, a fait beaucoup de choses, dans ses commencemens, qui ne se ressentent en rien du style Raphaëlisque, d'après lequel on a coutume de le juger. (Garofolo (Benvenuto Tisio))|La vierge, à genoux sur le devant d'un paysage, tient l'enfant Jésus dans ses bras, et le présente au petit St.-Jean-Baptiste, qui est affourché sur son agneau. Cette scène occupe l'attention de St.-Joseph, qui est debout derrière la Vierge. Ce tableau est pensé finement, et l'on aperçoit dans le peu de choses qu'il contient, que c'est l'ouvrage d'un grand maître. Nous le rapportons à la première manière de Garofolo. Ce peintre, et c'est l'opinion de Lanzi, a fait beaucoup de choses, dans ses commencemens, qui ne se ressentent en rien du style Raphaëlisque, d'après lequel on a coutume de le juger.]] réalisée par Garofolo (Benvenuto Tisio), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Henry au prix de 150 fl. [159]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vierge Marie, en voulant rendre les derniers devoirs à son fils, dont le corps inanimé est appuyé contre elle, succombe à l'excès de sa douleur et s'évanouit dans les bras d'une sainte femme. L'apôtre St.-Jean soulève une des mains de Jésus-Christ et en montre la plaie à Madeleine la pécheresse. (Les Caraches)|La vierge Marie, en voulant rendre les derniers devoirs à son fils, dont le corps inanimé est appuyé contre elle, succombe à l'excès de sa douleur et s'évanouit dans les bras d'une sainte femme. L'apôtre St.-Jean soulève une des mains de Jésus-Christ et en montre la plaie à Madeleine la pécheresse.]] réalisée par Les Caraches, vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Berton au prix de 26.5 fl. [161]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ste.-Agnès et la Madeleine, à genoux sur le devant d'un paysage, lèvent les yeux au Ciel et aperçoivent deux anges, qui leur apportent la palme et la couronne des élus. Pour être un peu faible de couleur, et se ressentir de la vieillesse d'Albane, ce tableau n'en est pas moins grâcieux, et un de ceux auxquels on pardonne quelque chose, à raison de leur rareté. Le nom d'Albane est d'ailleurs un beau titre de recommandation. (Albani (Francesco))|Ste.-Agnès et la Madeleine, à genoux sur le devant d'un paysage, lèvent les yeux au Ciel et aperçoivent deux anges, qui leur apportent la palme et la couronne des élus. Pour être un peu faible de couleur, et se ressentir de la vieillesse d'Albane, ce tableau n'en est pas moins grâcieux, et un de ceux auxquels on pardonne quelque chose, à raison de leur rareté. Le nom d'Albane est d'ailleurs un beau titre de recommandation.]] réalisée par Albani (Francesco), vendue par [[F. B[oudin]]] au prix de 146 fl. [163]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait en pied de Diane de Poitiers, représentée nue et un genou en terre sur le bord d'un ruisseau. Elle fait un signe de la main gauche, comme pour appeler quelqu'un. Ces deux portraits étaient, par le passé, aux deux côtés de la même plaque. On les a séparés pour les mettre en pendans. Long-temps on les a attribués au Giorgione, à cause de la beauté de leur coloris. (Abate (Nicolo del))|Portrait en pied de Diane de Poitiers, représentée nue et un genou en terre sur le bord d'un ruisseau. Elle fait un signe de la main gauche, comme pour appeler quelqu'un. Ces deux portraits étaient, par le passé, aux deux côtés de la même plaque. On les a séparés pour les mettre en pendans. Long-temps on les a attribués au Giorgione, à cause de la beauté de leur coloris.]] réalisée par Abate (Nicolo del), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Audibert au prix de 61.:d pour les lots nos 1 & 2 fl. [164]
  • 1818.03.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait en buste de Henri II. Ces deux portraits étaient, par le passé, aux deux côtés de la même plaque. On les a séparés pour les mettre en pendans. Long-temps on les a attribués au Giorgione, à cause de la beauté de leur coloris. (Abate (Nicolo del))|Portrait en buste de Henri II. Ces deux portraits étaient, par le passé, aux deux côtés de la même plaque. On les a séparés pour les mettre en pendans. Long-temps on les a attribués au Giorgione, à cause de la beauté de leur coloris.]] réalisée par Abate (Nicolo del), vendue par [[F. B[oudin]]], achetée par Audibert au prix de 61.:d pour les lots nos 1 & 2 fl. [165]