Ventes d'œuvres le 1818.03.24

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  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous un riche vestibule, offrant deux larges arcades à travers lesquelles on aperçoit un parc d'une vaste étendue, le peintre a représenté les détails agréables d'un bal ; on y voit une nombreuse société assise, et formant différens groupes plus intéressans les uns que les autres. Tableau d'une couleur agréable et d'une touche fine et spirituelle. (Jean-Baptiste Pater)|Sous un riche vestibule, offrant deux larges arcades à travers lesquelles on aperçoit un parc d'une vaste étendue, le peintre a représenté les détails agréables d'un bal ; on y voit une nombreuse société assise, et formant différens groupes plus intéressans les uns que les autres. Tableau d'une couleur agréable et d'une touche fine et spirituelle.]] réalisée par Jean-Baptiste Pater, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Mdame Hazard au prix de 123 fl. [3]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les devans d'une ferme servant de basse-cour. On y distingue une femme tenant sur ses genoux un enfant, auquel son frère présente une grappe de raisin ; deux jeunes garçons et filles tiennent une jatte de lait qui parait être leur repas. Cette scène familière se passe au milieu d'un troupeau de vaches, chèvres, moutons et volailles de toute espèce. Peu de peintres ont rendu ces sortes de sujets avec autant de vérité. (Le Nain)|Les devans d'une ferme servant de basse-cour. On y distingue une femme tenant sur ses genoux un enfant, auquel son frère présente une grappe de raisin ; deux jeunes garçons et filles tiennent une jatte de lait qui parait être leur repas. Cette scène familière se passe au milieu d'un troupeau de vaches, chèvres, moutons et volailles de toute espèce. Peu de peintres ont rendu ces sortes de sujets avec autant de vérité.]] réalisée par Le Nain, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Couturier au prix de 207.1 fl. [4]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vielle femme assise et lisant d'un air de gravité ; auprès d'elle est un jeune garçon qui tient une écuelle sur ses genoux. L'intérieur de chambre où sont ces deux personnages, est meublé de différents accessoires à usage de cuisine, rendus avec beaucoup de vérité. (Mr Bilcoq)|Une vielle femme assise et lisant d'un air de gravité ; auprès d'elle est un jeune garçon qui tient une écuelle sur ses genoux. L'intérieur de chambre où sont ces deux personnages, est meublé de différents accessoires à usage de cuisine, rendus avec beaucoup de vérité.]] réalisée par Mr Bilcoq, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Hazard au prix de 240 fl. [7]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'un des chef-d'oeuvres de cet habile peintre : il représente un groupe de fleurs du plus beau choix et des plus heureusement variées et provient d'une des ventes de Mr le chevalier de Livry, qui lui-même en avait fait l'acquisition à un prix très-élevé. (Mr Van Pol)|L'un des chef-d'oeuvres de cet habile peintre : il représente un groupe de fleurs du plus beau choix et des plus heureusement variées et provient d'une des ventes de Mr le chevalier de Livry, qui lui-même en avait fait l'acquisition à un prix très-élevé.]] réalisée par Mr Van Pol, vendue par [[D[rouillet]]] au prix de 281 fl. [13]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un point de vue de paysage offrant à gauche la lisière d'un bois, en opposition à un lointain de rivière et de montagnes ; sur le devant, au milieu, le peintre a placé quatre chasseurs à cheval et des chiens qui poursuivent un cerf lancé dans la rivière, par d'autres chasseurs que l'on distingue sur la rive opposée. Tableau d'un ton clair et argentin, dont les figures dessinées et touchées avec esprit font honneur au talent du peintre. (Mr Sweback)|Un point de vue de paysage offrant à gauche la lisière d'un bois, en opposition à un lointain de rivière et de montagnes ; sur le devant, au milieu, le peintre a placé quatre chasseurs à cheval et des chiens qui poursuivent un cerf lancé dans la rivière, par d'autres chasseurs que l'on distingue sur la rive opposée. Tableau d'un ton clair et argentin, dont les figures dessinées et touchées avec esprit font honneur au talent du peintre.]] réalisée par Mr Sweback, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Montigneul au prix de 181 fl. [15]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de marine, à effet de soleil couchant ; de droite à gauche on apperçoit des monumens d'architecture et forteresses. Plusieurs figures, d'un très-bon style, garnissent les différens plans. Production marquant de cet habile peintre un des plus heureux imitateurs du Claude Lorrain. (Mr Hue)|Point de vue de marine, à effet de soleil couchant ; de droite à gauche on apperçoit des monumens d'architecture et forteresses. Plusieurs figures, d'un très-bon style, garnissent les différens plans. Production marquant de cet habile peintre un des plus heureux imitateurs du Claude Lorrain.]] réalisée par Mr Hue, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Coquille au prix de 435 fl. [18]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune fille tenant une quenouille à la main, écoute les accents d'un troubadour qui pince de la mandoline ; il sont le regard fixé l'un sur l'autre et semblent former un accord parfait de mélodie et de sentiment. Cette scène, rendue avec toute la grâce imaginable, brille encore par la richesse des ajustemens, la vivacité des couleurs et cette grande facilité de touche qui place mademoiselle Lescot au rang de nos plus habiles peintres. Société des amis des arts, année 1817. (Mademoiselle Lescot)|Une jeune fille tenant une quenouille à la main, écoute les accents d'un troubadour qui pince de la mandoline ; il sont le regard fixé l'un sur l'autre et semblent former un accord parfait de mélodie et de sentiment. Cette scène, rendue avec toute la grâce imaginable, brille encore par la richesse des ajustemens, la vivacité des couleurs et cette grande facilité de touche qui place mademoiselle Lescot au rang de nos plus habiles peintres. Société des amis des arts, année 1817.]] réalisée par Mademoiselle Lescot, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Laneuville au prix de 410 fl. [19]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage, site d'Italie ; il est traveré par un pont où l'on distingue une charette à foin, traînée par des boeufs. A la droite du spectateur s'élève un amphithéâtre de rochers et fabriques au pied desquels passe une rivière ; du côté opposé, l'oeil découvre une campagne lointaine entre deux massifs d'arbres qui semblent servir d'ombrage aux voyageurs. Cette composition, entendue pour l'effet de perspective, se détache sur un ciel brillant, quoique chargé de quelques légers nuages. Ce tableau provient de la société des amis des arts, année 1817. (Mr Bertin)|Paysage, site d'Italie ; il est traveré par un pont où l'on distingue une charette à foin, traînée par des boeufs. A la droite du spectateur s'élève un amphithéâtre de rochers et fabriques au pied desquels passe une rivière ; du côté opposé, l'oeil découvre une campagne lointaine entre deux massifs d'arbres qui semblent servir d'ombrage aux voyageurs. Cette composition, entendue pour l'effet de perspective, se détache sur un ciel brillant, quoique chargé de quelques légers nuages. Ce tableau provient de la société des amis des arts, année 1817.]] réalisée par Mr Bertin, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Laneuville au prix de 525 fl. [20]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages du plus beau style et de la plus grande richesse ; ils représentent des sites d'Italie traversés par des rivières ; ces diverses compositions sont ornées de figures et bestiaux sur tous les plans. Depuis long-tems nous admirons le beau talent de Mr Bertin, dont les ouvrages lui font autant d'honneur que les nombreux élèves qu'il a produits. Ces deux tableaux, qui font partie de cette collection, sont de la plus brillante couleur et du ton le plus suave. (Mr Bertin)|Deux paysages du plus beau style et de la plus grande richesse ; ils représentent des sites d'Italie traversés par des rivières ; ces diverses compositions sont ornées de figures et bestiaux sur tous les plans. Depuis long-tems nous admirons le beau talent de Mr Bertin, dont les ouvrages lui font autant d'honneur que les nombreux élèves qu'il a produits. Ces deux tableaux, qui font partie de cette collection, sont de la plus brillante couleur et du ton le plus suave.]] réalisée par Mr Bertin, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Laneuville au prix de 1000 fl. [22]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site montagneux, en partie couvert d'arbres et offrant au milieu un riche lointain de côteaux : sur le premier plan, dans un terrain sablonneux, une jeune villageoise, suivie d'un voyageur qui lui parle, conduit un troupeau de boeufs et de moutons à une rivière dont les eaux sont argentées. Ces figures, de la main de Mr Duval, forment un accessoir intéressant dans ce paysage ; sa touche facile et spirituelle répond à l'éclat de son coloris. (Mr Meunier)|Site montagneux, en partie couvert d'arbres et offrant au milieu un riche lointain de côteaux : sur le premier plan, dans un terrain sablonneux, une jeune villageoise, suivie d'un voyageur qui lui parle, conduit un troupeau de boeufs et de moutons à une rivière dont les eaux sont argentées. Ces figures, de la main de Mr Duval, forment un accessoir intéressant dans ce paysage ; sa touche facile et spirituelle répond à l'éclat de son coloris.]] réalisée par Mr Meunier, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Tardieu au prix de 160 fl. [23]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux sujets de scène d'intérieur. Dans l'une et dans l'autre on y voit représentés deux jeunes époux avec leurs enfants ; ces modèles de tendresse conjugale sont rendus avec une grace infinie et la plus grande décence ; les accessoires qui ornent ces appartemens sont d'un style gothique et du meilleur goût. (Mr Mallet)|Deux sujets de scène d'intérieur. Dans l'une et dans l'autre on y voit représentés deux jeunes époux avec leurs enfants ; ces modèles de tendresse conjugale sont rendus avec une grace infinie et la plus grande décence ; les accessoires qui ornent ces appartemens sont d'un style gothique et du meilleur goût.]] réalisée par Mr Mallet, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Vautier au prix de 832 fl. [24]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une des plus capitales compositions de ce charmant peintre ; elle offre les dehors d'un parc dont la droite est entièrement occupée par un groupe de quinze figures dont un cavalier monté sur un cheval blanc. Dans le nombre de ces différens personnages on remarque une jeune dame s'accompagnant de la guitare, tandis que d'autres versent du vin et fument, ou se livrent à des plaisirs d'un autre genre. Vers la gauche on aperçoit un défilé de cavalerie. La richesse et la vérité des costumes sont de ces qualités heureuses qui ajoutent au mérite des productions de Mr Roehn qui déjà occupe un rang distingué parmi les peintres modernes de notre école. (Mr Rhoen)|Une des plus capitales compositions de ce charmant peintre ; elle offre les dehors d'un parc dont la droite est entièrement occupée par un groupe de quinze figures dont un cavalier monté sur un cheval blanc. Dans le nombre de ces différens personnages on remarque une jeune dame s'accompagnant de la guitare, tandis que d'autres versent du vin et fument, ou se livrent à des plaisirs d'un autre genre. Vers la gauche on aperçoit un défilé de cavalerie. La richesse et la vérité des costumes sont de ces qualités heureuses qui ajoutent au mérite des productions de Mr Roehn qui déjà occupe un rang distingué parmi les peintres modernes de notre école.]] réalisée par Mr Rhoen, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Delahante au prix de 400 fl. [25]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Trait de bienfaisance. Une jeune dame introduit dans son parc un aveugle conduit par un enfant et lui offre des provisions qu'elle a dans un panier couvert d'un tapis ; une vieille femme qu'on aperçoit à une fenêtre et un jeune garçon dans l'embrâsure d'une porte sont témoins de cette scène attendrissante rendue avec beaucoup de vérité. (Mr Drolling)|Trait de bienfaisance. Une jeune dame introduit dans son parc un aveugle conduit par un enfant et lui offre des provisions qu'elle a dans un panier couvert d'un tapis ; une vieille femme qu'on aperçoit à une fenêtre et un jeune garçon dans l'embrâsure d'une porte sont témoins de cette scène attendrissante rendue avec beaucoup de vérité.]] réalisée par Mr Drolling, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Couturier au prix de 1100 fl. [27]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un porte-faix débarrassé de son fardeau s'est endormi auprès ; une femme profite de son sommeil pour lui enlever ce qui est dans sa hotte, et déjà un petit garçon, d'intelligence avec elle, emporte un panier et un sac sur son épaule. Cette scène se passe près d'une muraille au-dessus de laquelle on aperçoit le toit d'une maison voisine et un bout de ciel. Tableau d'une exécution large et d'une grande transparence de couleur. (Mr Drolling)|Un porte-faix débarrassé de son fardeau s'est endormi auprès ; une femme profite de son sommeil pour lui enlever ce qui est dans sa hotte, et déjà un petit garçon, d'intelligence avec elle, emporte un panier et un sac sur son épaule. Cette scène se passe près d'une muraille au-dessus de laquelle on aperçoit le toit d'une maison voisine et un bout de ciel. Tableau d'une exécution large et d'une grande transparence de couleur.]] réalisée par Mr Drolling, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Mdme Hazard au prix de 451 fl. [28]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'un parc. On y voit au milieu, sur un banc de pierres près d'une table couverte d'une nappe, deux jeunes personnes assises, dans un élégant négligé du matin et occupées à lire un journal. En face d'elles sont deux autres femmes dans le costume anglais, dont une la tête couverte d'un chapeau de gaze noué sous le menton, s'occupe d'un jeune enfant ; elle tient d'une main un vase et soutient de l'autre une coupe de terre dans laquelle elle vient de verser du lait. Toutes ces figures ressortent dans un ton doux et harmonieux sur un massif d'arbres sacrifiés, qui fait valoir la beauté et la finesse des chairs. Tableau d'une composition gracieuse, aussi remarquable par le précieux de la touche et la fonte des couleurs que par l'éclat et la vérité des étoffes. (Mademoiselle Gérard)|Intérieur d'un parc. On y voit au milieu, sur un banc de pierres près d'une table couverte d'une nappe, deux jeunes personnes assises, dans un élégant négligé du matin et occupées à lire un journal. En face d'elles sont deux autres femmes dans le costume anglais, dont une la tête couverte d'un chapeau de gaze noué sous le menton, s'occupe d'un jeune enfant ; elle tient d'une main un vase et soutient de l'autre une coupe de terre dans laquelle elle vient de verser du lait. Toutes ces figures ressortent dans un ton doux et harmonieux sur un massif d'arbres sacrifiés, qui fait valoir la beauté et la finesse des chairs. Tableau d'une composition gracieuse, aussi remarquable par le précieux de la touche et la fonte des couleurs que par l'éclat et la vérité des étoffes.]] réalisée par Mademoiselle Gérard, vendue par [[D[rouillet]]] au prix de 452 fl. [30]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Parmi les nombreux tableaux de cet aimable peintre, celui-ci est connu sous le titre de la Petit Chapelle ; en effet, ce monument est placé sur la gauche d'un paysage dont le fond se termine par une rivière. On aperçoit sur le devant une jeune fille conduisant à une mare d'eau sa vache et son troupeau de moutons. (Mr Demarne)|Parmi les nombreux tableaux de cet aimable peintre, celui-ci est connu sous le titre de la Petit Chapelle ; en effet, ce monument est placé sur la gauche d'un paysage dont le fond se termine par une rivière. On aperçoit sur le devant une jeune fille conduisant à une mare d'eau sa vache et son troupeau de moutons.]] réalisée par Mr Demarne, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Mdme Hazard au prix de 296 fl. [34]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux sujets plaisans et rendus avec l'esprit que cet auteur met ordinairement dans tous ses ouvrages. L'un offre un arracheur de dents dans un riche costume turc, debout sur son amphithéâtre ; il tient de la main gauche un long cimetère recourbé, et de l'autre la dent qu'il vient d'arracher à un malheureux que l'on voit assis sur un coussin rouge, et dont tous les membres en contraction annoncent la douleur qu'il ressent. L'empirique et son aide en habit de Scapin parlent aux spectateurs, parmi lesquels on remarque trois jeune et jolies villageoises qui paraissent dans l'étonnement. Dans l'autre, des baladins ont établi leur théâtre dans une place publique près d'une fontaine, et sont entourés de spectateurs. Le peintre a saisi le moment où arlequin lâche un piston par lequel l'eau jaillit avec force sur une vieille femme qui, mystifiée, s'enfuit en levant les yeux au ciel. Toute la compagnie et les acteurs, dont un déguisé en fon, tient sous son bras un livre intitulé Vie des hommes illustres, se moquent de la vieille. Sur le devant, une jeune fille en jupon rouge et vue par le dos, lève les bras en signe d'effroi et s'enfuit en laissant sa cruche sur le bord de la fontaine. On distingue encore dans l'éloignement plusieurs tentes où l'on donne à manger. Ces tableaux, d'une couleur claire et argentine, d'un dessin correct et gracieux comme d'une exécution large et moelleuse, peuvent se tenir à côté des productions de Carel Dujardin. (Mr Taunay)|Deux sujets plaisans et rendus avec l'esprit que cet auteur met ordinairement dans tous ses ouvrages. L'un offre un arracheur de dents dans un riche costume turc, debout sur son amphithéâtre ; il tient de la main gauche un long cimetère recourbé, et de l'autre la dent qu'il vient d'arracher à un malheureux que l'on voit assis sur un coussin rouge, et dont tous les membres en contraction annoncent la douleur qu'il ressent. L'empirique et son aide en habit de Scapin parlent aux spectateurs, parmi lesquels on remarque trois jeune et jolies villageoises qui paraissent dans l'étonnement. Dans l'autre, des baladins ont établi leur théâtre dans une place publique près d'une fontaine, et sont entourés de spectateurs. Le peintre a saisi le moment où arlequin lâche un piston par lequel l'eau jaillit avec force sur une vieille femme qui, mystifiée, s'enfuit en levant les yeux au ciel. Toute la compagnie et les acteurs, dont un déguisé en fon, tient sous son bras un livre intitulé Vie des hommes illustres, se moquent de la vieille. Sur le devant, une jeune fille en jupon rouge et vue par le dos, lève les bras en signe d'effroi et s'enfuit en laissant sa cruche sur le bord de la fontaine. On distingue encore dans l'éloignement plusieurs tentes où l'on donne à manger. Ces tableaux, d'une couleur claire et argentine, d'un dessin correct et gracieux comme d'une exécution large et moelleuse, peuvent se tenir à côté des productions de Carel Dujardin.]] réalisée par Mr Taunay, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Simon au prix de 450 fl. [36]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux sujets plaisans et rendus avec l'esprit que cet auteur met ordinairement dans tous ses ouvrages. L'un offre un arracheur de dents dans un riche costume turc, debout sur son amphithéâtre ; il tient de la main gauche un long cimetère recourbé, et de l'autre la dent qu'il vient d'arracher à un malheureux que l'on voit assis sur un coussin rouge, et dont tous les membres en contraction annoncent la douleur qu'il ressent. L'empirique et son aide en habit de Scapin parlent aux spectateurs, parmi lesquels on remarque trois jeune et jolies villageoises qui paraissent dans l'étonnement. Dans l'autre, des baladins ont établi leur théâtre dans une place publique près d'une fontaine, et sont entourés de spectateurs. Le peintre a saisi le moment où arlequin lâche un piston par lequel l'eau jaillit avec force sur une vieille femme qui, mystifiée, s'enfuit en levant les yeux au ciel. Toute la compagnie et les acteurs, dont un déguisé en fon, tient sous son bras un livre intitulé Vie des hommes illustres, se moquent de la vieille. Sur le devant, une jeune fille en jupon rouge et vue par le dos, lève les bras en signe d'effroi et s'enfuit en laissant sa cruche sur le bord de la fontaine. On distingue encore dans l'éloignement plusieurs tentes où l'on donne à manger. Ces tableaux, d'une couleur claire et argentine, d'un dessin correct et gracieux comme d'une exécution large et moelleuse, peuvent se tenir à côté des productions de Carel Dujardin. (Mr Taunay)|Deux sujets plaisans et rendus avec l'esprit que cet auteur met ordinairement dans tous ses ouvrages. L'un offre un arracheur de dents dans un riche costume turc, debout sur son amphithéâtre ; il tient de la main gauche un long cimetère recourbé, et de l'autre la dent qu'il vient d'arracher à un malheureux que l'on voit assis sur un coussin rouge, et dont tous les membres en contraction annoncent la douleur qu'il ressent. L'empirique et son aide en habit de Scapin parlent aux spectateurs, parmi lesquels on remarque trois jeune et jolies villageoises qui paraissent dans l'étonnement. Dans l'autre, des baladins ont établi leur théâtre dans une place publique près d'une fontaine, et sont entourés de spectateurs. Le peintre a saisi le moment où arlequin lâche un piston par lequel l'eau jaillit avec force sur une vieille femme qui, mystifiée, s'enfuit en levant les yeux au ciel. Toute la compagnie et les acteurs, dont un déguisé en fon, tient sous son bras un livre intitulé Vie des hommes illustres, se moquent de la vieille. Sur le devant, une jeune fille en jupon rouge et vue par le dos, lève les bras en signe d'effroi et s'enfuit en laissant sa cruche sur le bord de la fontaine. On distingue encore dans l'éloignement plusieurs tentes où l'on donne à manger. Ces tableaux, d'une couleur claire et argentine, d'un dessin correct et gracieux comme d'une exécution large et moelleuse, peuvent se tenir à côté des productions de Carel Dujardin.]] réalisée par Mr Taunay, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Lalande au prix de 390 fl. [37]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un port enrichi d'un nombre de travailleurs ; deux auprès d'un groupe de trois figures, parmi lesquelles on remarque une jeune paysanne à cheval charrier des tonneaux, et d'autres dans l'éloignement radoubent un vaisseau. Sur la rive opposée s'élèvent les constructions d'un fort qui domine sur une grande étendue de mer terminant la partie droite de la composition. Un ciel nuageux répand une lumière douce et harmonieuse sur tous les détails de ce tableau, qu'on peut mettre au rang des meilleures productions de cet habile paysagiste. (Mr Taunay)|Vue d'un port enrichi d'un nombre de travailleurs ; deux auprès d'un groupe de trois figures, parmi lesquelles on remarque une jeune paysanne à cheval charrier des tonneaux, et d'autres dans l'éloignement radoubent un vaisseau. Sur la rive opposée s'élèvent les constructions d'un fort qui domine sur une grande étendue de mer terminant la partie droite de la composition. Un ciel nuageux répand une lumière douce et harmonieuse sur tous les détails de ce tableau, qu'on peut mettre au rang des meilleures productions de cet habile paysagiste.]] réalisée par Mr Taunay, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Varoc au prix de 1000 fl. [38]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux autres tableaux représentant le commencement et le déclin du jour. Le premier offre la vue d'une grande étendue de mer supportant quelques navires et refletée des rayons du soleil ; tous les devants son garnis de rochers où l'on distingue huit figures, dont cinq de pêcheurs. L'autre tableau, formant pendant, est pris à l'effet d'une fraîche matinée dont profite un essaim de jeunes femmes pour se baigner dans une rivière entourée de rochers surmontés de fabriques. Ces deux charmans tableaux, de l'aspect le plus riant, sont d'une coquetterie aui le dispute à toutes les productions de ce peintre. Nous ne doutons pas qu'ils ne soient appréciés des amateurs sous le rapport de l'art comme sous celui d'une heureuse proportion de chevalet. (J. Vernet)|Deux autres tableaux représentant le commencement et le déclin du jour. Le premier offre la vue d'une grande étendue de mer supportant quelques navires et refletée des rayons du soleil ; tous les devants son garnis de rochers où l'on distingue huit figures, dont cinq de pêcheurs. L'autre tableau, formant pendant, est pris à l'effet d'une fraîche matinée dont profite un essaim de jeunes femmes pour se baigner dans une rivière entourée de rochers surmontés de fabriques. Ces deux charmans tableaux, de l'aspect le plus riant, sont d'une coquetterie aui le dispute à toutes les productions de ce peintre. Nous ne doutons pas qu'ils ne soient appréciés des amateurs sous le rapport de l'art comme sous celui d'une heureuse proportion de chevalet.]] réalisée par J. Vernet, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Montigneul au prix de 1320 fl. [39]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'un de ces deux tableaux offre la vue d'une marine à effet de tempête ; les vagues agitant un vaisseau à trois mats qu'on aperçoit à une certaine distance, viennent se briser contre des rochers qui ont servi de refuge à des passagers dont les efforts tendent à amarer une chaloupe. L'autre offre une masse de rochers d'où s'échappe une cascade qui va se perdre dans une rivière au bord de laquelle six figures ; hommes et femmes s'occupent à pêcher. Ces deux tableaux largement touchés, sont du plus beau faire de J. Vernet, lorsqu'il travaillait en Italie. (Jos Vernet)|L'un de ces deux tableaux offre la vue d'une marine à effet de tempête ; les vagues agitant un vaisseau à trois mats qu'on aperçoit à une certaine distance, viennent se briser contre des rochers qui ont servi de refuge à des passagers dont les efforts tendent à amarer une chaloupe. L'autre offre une masse de rochers d'où s'échappe une cascade qui va se perdre dans une rivière au bord de laquelle six figures ; hommes et femmes s'occupent à pêcher. Ces deux tableaux largement touchés, sont du plus beau faire de J. Vernet, lorsqu'il travaillait en Italie.]] réalisée par Jos Vernet, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Couturier au prix de 799.95 fl. [40]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages de site agreste, où le peintre a représenté des bergers et des bergères conduisant leurs moutons. Ces deux tableaux, rapportés d'Espagne par feu Lebrun ; ont fait partie de la belle collection vendue en 1810. Ils ont été acquis, par le propriétaire, une somme de 2000 fr. ; et depuis, cette somme lui a été offerte par un commerçant, pour la formation d'un cabinet en Hollande. Nous ne rapportons ces différensrenseignemens que comme pouvant être utiles aux amateurs peu habitués aux cours des tableaux de ce peintre, dont l'importation en France est prohibée maintenant. (Murillo)|Deux paysages de site agreste, où le peintre a représenté des bergers et des bergères conduisant leurs moutons. Ces deux tableaux, rapportés d'Espagne par feu Lebrun ; ont fait partie de la belle collection vendue en 1810. Ils ont été acquis, par le propriétaire, une somme de 2000 fr. ; et depuis, cette somme lui a été offerte par un commerçant, pour la formation d'un cabinet en Hollande. Nous ne rapportons ces différensrenseignemens que comme pouvant être utiles aux amateurs peu habitués aux cours des tableaux de ce peintre, dont l'importation en France est prohibée maintenant.]] réalisée par Murillo, vendue par [[D[rouillet]]] au prix de 400 fl. [44]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux beaux tableaux représentant le dehors d'une ville où se tient un marché ; quantité de marchands de légumes et volailles garnissent les lieux et forment une richesse de détails multipliés. Ces deux tableaux, de la plus brillante couleur, ont été portés à des prix très-élevés dans les diérens cabinets dont ils ont fait partie. (Locatelli)|Deux beaux tableaux représentant le dehors d'une ville où se tient un marché ; quantité de marchands de légumes et volailles garnissent les lieux et forment une richesse de détails multipliés. Ces deux tableaux, de la plus brillante couleur, ont été portés à des prix très-élevés dans les diérens cabinets dont ils ont fait partie.]] réalisée par Locatelli, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Mdme Hazard au prix de 491 fl. [45]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cete rare et précieuse copie de la Vierge dite à la chaise et connue sous ce titre, a été rapportée de Rome par Mr Watélet qui en faisait le plus grand cas et se plaisait à la communiquer aux artistes de son tems et à leurs élèves. Morceau de choix qui ferait honneur au Musée d'une grande ville, comme modèle : la grandeur est la même que celle de l'original. (Raphael)|Cete rare et précieuse copie de la Vierge dite à la chaise et connue sous ce titre, a été rapportée de Rome par Mr Watélet qui en faisait le plus grand cas et se plaisait à la communiquer aux artistes de son tems et à leurs élèves. Morceau de choix qui ferait honneur au Musée d'une grande ville, comme modèle : la grandeur est la même que celle de l'original.]] réalisée par Raphael, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Coquille au prix de 300 fl. [47]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'une riche campagne, offrant à droite de grands arbres, en opposition à un massif de rochers couronnés de broussailles, et au milieu un lointain de côteaux et de montagnes aux pieds desquelles est une rivière dont les eaux s'étendent jusque sur le premier plan à gauche, dans un chemin creux, où l'on voit un villageois monté sur son âne et suivi de son chien. Les figures, par Mr Taunay, repondent au mérite de ce paysage qui doit faire regretter la perte prématurée de cet estimable paysagiste. (Vanderburgh)|Point de vue d'une riche campagne, offrant à droite de grands arbres, en opposition à un massif de rochers couronnés de broussailles, et au milieu un lointain de côteaux et de montagnes aux pieds desquelles est une rivière dont les eaux s'étendent jusque sur le premier plan à gauche, dans un chemin creux, où l'on voit un villageois monté sur son âne et suivi de son chien. Les figures, par Mr Taunay, repondent au mérite de ce paysage qui doit faire regretter la perte prématurée de cet estimable paysagiste.]] réalisée par Vanderburgh, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Rivierre au prix de 200 fl. [56]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux vues de Hollande, enrichies de divers édifices et bâtimens, la plupart construits en brique, avec figures distribuées sur différens plans. Ces deux tableaux, de l'exécution la plus précieuse, dans le style de Vandesgeyden, offrent deux productions capitales de ce peintre. (De Kort)|Deux vues de Hollande, enrichies de divers édifices et bâtimens, la plupart construits en brique, avec figures distribuées sur différens plans. Ces deux tableaux, de l'exécution la plus précieuse, dans le style de Vandesgeyden, offrent deux productions capitales de ce peintre.]] réalisée par De Kort, vendue par [[D[rouillet]]] au prix de 380 fl. [57]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Italie, représenté à l'effet d'une nuit d'été, par un beau clair de lune. L'artiste y a représenté le sujet de la fuite en Egypte. Dans l'éloignement on distingue une cabane de paysans, dont la porte ouverte laisse voir la clarté du foyer et deux jolies figures, dont une femme qui indique à un voyageur le chemin qu'il doit prendre ; quelques bergers se chauffent auprès d'un feu à l'entrée d'une forêt où ils gardent leurs troupeaux. La distribution admirable des plans, les différens effets de lumière plus ou moins piquans, et toujours en harmonie entr'eux, le ton généralement mystérieux produit par la clarté de la lune et la fraîcheur de la nuit, tout contribue, en un mot, à présenter ce tableau comme un chef-d'oeuvre d'exécution, de coloris et de science dans l'art du clair obscur. (Adam Elzeymer)|Site d'Italie, représenté à l'effet d'une nuit d'été, par un beau clair de lune. L'artiste y a représenté le sujet de la fuite en Egypte. Dans l'éloignement on distingue une cabane de paysans, dont la porte ouverte laisse voir la clarté du foyer et deux jolies figures, dont une femme qui indique à un voyageur le chemin qu'il doit prendre ; quelques bergers se chauffent auprès d'un feu à l'entrée d'une forêt où ils gardent leurs troupeaux. La distribution admirable des plans, les différens effets de lumière plus ou moins piquans, et toujours en harmonie entr'eux, le ton généralement mystérieux produit par la clarté de la lune et la fraîcheur de la nuit, tout contribue, en un mot, à présenter ce tableau comme un chef-d'oeuvre d'exécution, de coloris et de science dans l'art du clair obscur.]] réalisée par Adam Elzeymer, vendue par [[D[rouillet]]]. [58]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un joueur de musette amuse plusieurs villageois à la porte d'un cabaret ; l'un d'eux assis, tient et lève en l'air un verre de vin ; tous enfin, ainsi que deux enfans, regardent d'un air satisfait le rustique Amphion ; pendant ce temps, un jeune garçon fait rouler un cercle de tonneau. A la gaieté de ce sujet, se joignent ici tout le goût et toute l'harmonie possible. (C. Dusart)|Un joueur de musette amuse plusieurs villageois à la porte d'un cabaret ; l'un d'eux assis, tient et lève en l'air un verre de vin ; tous enfin, ainsi que deux enfans, regardent d'un air satisfait le rustique Amphion ; pendant ce temps, un jeune garçon fait rouler un cercle de tonneau. A la gaieté de ce sujet, se joignent ici tout le goût et toute l'harmonie possible.]] réalisée par C. Dusart, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Varoc au prix de 190 fl. [59]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dont le fond est terminé par des montagnes au bas desquelles on découvre des fabriques. Ce site pittoresque est traversé par une rivière ; deux hommes dont un avec son âne, et une femme portant un paquet de linge, garnissent le premier plan. Nous avons conservé à ce tableau l'attribution confirmée par beaucoup de personnes au propriétaire ; d'autres d'une opinion différente le donnent à Williem Schellinks ; quoi qu'il en soit, et toute abstraction faite du préjugé que l'on attache au nom du maître, on ne peut se dissimuler que la délicatesse de pinceau, la disposition sage des lumières et la belle harmonie qui règne dans ce paysage, le mettent au rang des productions de K. Dujardin, faites en Italie. (Karel-Dujardin)|Paysage dont le fond est terminé par des montagnes au bas desquelles on découvre des fabriques. Ce site pittoresque est traversé par une rivière ; deux hommes dont un avec son âne, et une femme portant un paquet de linge, garnissent le premier plan. Nous avons conservé à ce tableau l'attribution confirmée par beaucoup de personnes au propriétaire ; d'autres d'une opinion différente le donnent à Williem Schellinks ; quoi qu'il en soit, et toute abstraction faite du préjugé que l'on attache au nom du maître, on ne peut se dissimuler que la délicatesse de pinceau, la disposition sage des lumières et la belle harmonie qui règne dans ce paysage, le mettent au rang des productions de K. Dujardin, faites en Italie.]] réalisée par Karel-Dujardin, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Paillet au prix de 301 fl. [65]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune dame vêtue d'une pelisse jaune et doublée d'hermine, vient de remettre une lettre à sa servante. Sur sa table couverte d'un tapis bleu, sont posés une écritoire et un coffret. Tableau d'une grande finesse de ton et d'une suavité de pinceau. (Vandermeer de Delft)|Une jeune dame vêtue d'une pelisse jaune et doublée d'hermine, vient de remettre une lettre à sa servante. Sur sa table couverte d'un tapis bleu, sont posés une écritoire et un coffret. Tableau d'une grande finesse de ton et d'une suavité de pinceau.]] réalisée par Vandermeer de Delft, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Delahante au prix de 460 fl. [66]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Trois personnages, homme, femme et enfant, sont assis contre un arbre et causent avec un paysan portant une hotte. La gauche offre une indication de village où l'on découvre un cavalier. Ce tableau d'une belle harmonie de couleur, est aussi de la belle qualité du maître. (Isaac Ostade)|Trois personnages, homme, femme et enfant, sont assis contre un arbre et causent avec un paysan portant une hotte. La gauche offre une indication de village où l'on découvre un cavalier. Ce tableau d'une belle harmonie de couleur, est aussi de la belle qualité du maître.]] réalisée par Isaac Ostade, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Paillet au prix de 601 fl. [67]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une des plus jolies productions de l'école moderne hollandaise ; elle représente une prairie située au bord d'une rivière ; deux vaches et deux agneaux paissent sur l'herbe, une autre vache noire et un mouton sont un peu avancés dans l'eau ; à droite et en second plan, on aperçoit une cabane près de laquelle un pâtre trait une vache. Il fallait, comme celui-ci, un concours d'objets aussi précieux en école moderne, pour offrir aux véritables amateurs un tableau de ce maître dont les ouvrages sont très-rares à rencontrer dans les ventes. (Feu Kobell)|Une des plus jolies productions de l'école moderne hollandaise ; elle représente une prairie située au bord d'une rivière ; deux vaches et deux agneaux paissent sur l'herbe, une autre vache noire et un mouton sont un peu avancés dans l'eau ; à droite et en second plan, on aperçoit une cabane près de laquelle un pâtre trait une vache. Il fallait, comme celui-ci, un concours d'objets aussi précieux en école moderne, pour offrir aux véritables amateurs un tableau de ce maître dont les ouvrages sont très-rares à rencontrer dans les ventes.]] réalisée par Feu Kobell, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Montigneul au prix de 741 fl. [68]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de tabagie. Deux hommes venant de jouer aux cartes, rient entr'eux de la chûte d'un de leur camarade, tandis qu'une jeune fille, caressé par un vieillard, leur présente un pot de bierre et des pipes. Cette composition originale est d'un bon pinceau et d'une couleur très-harmonieuse. (de l'École Hollandaise)|Intérieur de tabagie. Deux hommes venant de jouer aux cartes, rient entr'eux de la chûte d'un de leur camarade, tandis qu'une jeune fille, caressé par un vieillard, leur présente un pot de bierre et des pipes. Cette composition originale est d'un bon pinceau et d'une couleur très-harmonieuse.]] réalisée par de l'École Hollandaise, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Paillet au prix de 260 [ou] 265 fl. [69]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Village de la Hollande sur les bords de la Meuse ; grand nombre de bateaux chargés de passagers, abrodent sur le rivage et répandent une richesse et une variété intéressantes. Morceau d'un grand goût de couleur et de premier ordre dans la série des maîtres secondaires. (Salomon Ruisdael)|Village de la Hollande sur les bords de la Meuse ; grand nombre de bateaux chargés de passagers, abrodent sur le rivage et répandent une richesse et une variété intéressantes. Morceau d'un grand goût de couleur et de premier ordre dans la série des maîtres secondaires.]] réalisée par Salomon Ruisdael, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Hazard au prix de 426 fl. [70]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'une jeune dame hollandaise, assise et pinçant de la mandoline. Dans le cabinet où figurait ce petit tableau, le propriétaire l'attribuait à Gérard-Dow, et son raisonnement pouvait paraître fondé sur la finesse d'exécution qui établit quelquefois un heureux rapport entre ces deux maîtres. (Slingelandt)|Portrait d'une jeune dame hollandaise, assise et pinçant de la mandoline. Dans le cabinet où figurait ce petit tableau, le propriétaire l'attribuait à Gérard-Dow, et son raisonnement pouvait paraître fondé sur la finesse d'exécution qui établit quelquefois un heureux rapport entre ces deux maîtres.]] réalisée par Slingelandt, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Laneuville au prix de 200 fl. [71]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue perspective de la cathédrale d'Anvers, enrichie de 21 figures d'assistans. La gauche offre une réunion de fidèles entendant la messe, et sur droite un cavalier converse avec un moine : de distance en distance des chapelles, aux colonnes qui forment les pilliers, sont garnies de tableaux et accessoires d'ornemens. On ne peut rencontrer de ce maître rien de plus capital sous le rapport de la précision, de la netteté et de la conservation la plus parfaite. (Henri Steenwyck)|Vue perspective de la cathédrale d'Anvers, enrichie de 21 figures d'assistans. La gauche offre une réunion de fidèles entendant la messe, et sur droite un cavalier converse avec un moine : de distance en distance des chapelles, aux colonnes qui forment les pilliers, sont garnies de tableaux et accessoires d'ornemens. On ne peut rencontrer de ce maître rien de plus capital sous le rapport de la précision, de la netteté et de la conservation la plus parfaite.]] réalisée par Henri Steenwyck, vendue par [[D[rouillet]]] au prix de 722 fl. [76]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La copie de ce tableau. Paysage traversé par un pont d'une seule arche. Aux deux extrémités s'élèvent des bouquets d'arbres, maisons et fabriques ; sur le devant un homme,monté sur un âne, traverse une rivière à gué avec son troupeau de vaches. Ce tableau piquant d'effet et d'un ton doré, est un des plus brillante que nous ayons vu depuis longtemps. (Moucheron)|La copie de ce tableau. Paysage traversé par un pont d'une seule arche. Aux deux extrémités s'élèvent des bouquets d'arbres, maisons et fabriques ; sur le devant un homme,monté sur un âne, traverse une rivière à gué avec son troupeau de vaches. Ce tableau piquant d'effet et d'un ton doré, est un des plus brillante que nous ayons vu depuis longtemps.]] réalisée par Moucheron, vendue par [[D[rouillet]]] au prix de 100 fl. [77]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage traversé par un pont d'une seule arche. Aux deux extrémités s'élèvent des bouquets d'arbres, maisons et fabriques ; sur le devant un homme,monté sur un âne, traverse une rivière à gué avec son troupeau de vaches. Ce tableau piquant d'effet et d'un ton doré, est un des plus brillante que nous ayons vu depuis longtemps. (Moucheron)|Paysage traversé par un pont d'une seule arche. Aux deux extrémités s'élèvent des bouquets d'arbres, maisons et fabriques ; sur le devant un homme,monté sur un âne, traverse une rivière à gué avec son troupeau de vaches. Ce tableau piquant d'effet et d'un ton doré, est un des plus brillante que nous ayons vu depuis longtemps.]] réalisée par Moucheron, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par [[Auguste [?]]] au prix de 470 fl. [78]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dont le milieu est traversé par un chemin où l'on distingue un hommme conduisant une chaise de poste ; des arbres et quelques maisonnettes touchés avec beaucoup de goût terminent le fond de ce tableau, qui tient tout à fait à la manière de J. Ruisdael. (Devris)|Paysage dont le milieu est traversé par un chemin où l'on distingue un hommme conduisant une chaise de poste ; des arbres et quelques maisonnettes touchés avec beaucoup de goût terminent le fond de ce tableau, qui tient tout à fait à la manière de J. Ruisdael.]] réalisée par Devris, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Varoc au prix de 200 fl. [79]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous une tente formée par une draperie, Diane est endormie avec deux de ses nymphes, et entourée d'animaux tués à la chasse ; un berger au-dessus duquel voltigent quatre Amours, semble méditer s'il interrompra leur sommeil. Ce tableau, capital pour ce maître, offre encore quelques monumens en ruine, touchés avec beaucoup de goût. (C. Polembourg)|Sous une tente formée par une draperie, Diane est endormie avec deux de ses nymphes, et entourée d'animaux tués à la chasse ; un berger au-dessus duquel voltigent quatre Amours, semble méditer s'il interrompra leur sommeil. Ce tableau, capital pour ce maître, offre encore quelques monumens en ruine, touchés avec beaucoup de goût.]] réalisée par C. Polembourg, vendue par [[D[rouillet]]]. [83]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de chambre hollandaise où deux fumeurs sont rassemblés ; l'un d'eux lit une gazette, et son compagnon tenant une cruche et un verre à la main, semble prêter attention à cette lecture. Une femme et son enfant terminent le fond de ce tableau dont les détails bien rendus ajoutent encore à l'intérêt. (Corneil-Dussart)|Intérieur de chambre hollandaise où deux fumeurs sont rassemblés ; l'un d'eux lit une gazette, et son compagnon tenant une cruche et un verre à la main, semble prêter attention à cette lecture. Une femme et son enfant terminent le fond de ce tableau dont les détails bien rendus ajoutent encore à l'intérêt.]] réalisée par Corneil-Dussart, vendue par [[[Paillet]]], achetée par Paillet au prix de 85 fl. [86]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau, de la première finesse et de la belle conservation, offre le sujet de Vertumne et Pomone représentés dans un fond de jardin sacrifiés dans ses détails par un ton mystérieux, convenable à cette scène et pour contribuer à faire ressortir les personnages. La figure principale est une jeune et jolie personne assise et dans un habillement des plus galans ; elle semble écouter avec complaisance l'entretien de la duègne qui cherche à la séduire. Une table couverte d'un riche tapis de Turquie où sont placés quelques fruits, forme un principal accessoire à cette précieuse et rare production qui originairement a servi de pendant au sujet de Cleopâtre, gravé par Wil, et provient en dernier lieu du cabinet de Mr de Séréville. (Gaspard Netscher)|Ce tableau, de la première finesse et de la belle conservation, offre le sujet de Vertumne et Pomone représentés dans un fond de jardin sacrifiés dans ses détails par un ton mystérieux, convenable à cette scène et pour contribuer à faire ressortir les personnages. La figure principale est une jeune et jolie personne assise et dans un habillement des plus galans ; elle semble écouter avec complaisance l'entretien de la duègne qui cherche à la séduire. Une table couverte d'un riche tapis de Turquie où sont placés quelques fruits, forme un principal accessoire à cette précieuse et rare production qui originairement a servi de pendant au sujet de Cleopâtre, gravé par Wil, et provient en dernier lieu du cabinet de Mr de Séréville.]] réalisée par Gaspard Netscher, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Billaudel au prix de 440 fl. [89]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un ange vêtu d'une longue tunique blanche, annonce aux bergers la naissance du Christ. L'un d'eux exprime sa surprise tandis que les autres s'agenouillent respectueusement. Tableau d'une couleur rimbranesque et tout à fait magique. (Pierre de Laar dit Bamboche)|Un ange vêtu d'une longue tunique blanche, annonce aux bergers la naissance du Christ. L'un d'eux exprime sa surprise tandis que les autres s'agenouillent respectueusement. Tableau d'une couleur rimbranesque et tout à fait magique.]] réalisée par Pierre de Laar dit Bamboche, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Psymary au prix de 55.05 fl. [90]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une des jolies productions de ce maître, connue sous le titre des Joueurs de trictrac. Les deux partheners, dont l'un triste et l'autre gai, ont pour témoins deux de leurs camarades qui, par leur rire, semblent mystifier le malheureux perdant, une femme, le coude appuyé sur une chaise, les regarde avec attention. Cette scène est éclairée par une fenêtre où l'on aperçoit encore un homme et une femme causant ensemble ; quelques accessoires qui garnissent l'appartement, ajoutent à l'intérêt de cette composition, dela bonne qualité du maître. (J. Steen)|Une des jolies productions de ce maître, connue sous le titre des Joueurs de trictrac. Les deux partheners, dont l'un triste et l'autre gai, ont pour témoins deux de leurs camarades qui, par leur rire, semblent mystifier le malheureux perdant, une femme, le coude appuyé sur une chaise, les regarde avec attention. Cette scène est éclairée par une fenêtre où l'on aperçoit encore un homme et une femme causant ensemble ; quelques accessoires qui garnissent l'appartement, ajoutent à l'intérêt de cette composition, dela bonne qualité du maître.]] réalisée par J. Steen, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Laneuville au prix de 631 fl. [95]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme coiffée en cheveux et ajustée d'une robe de satin, est assise devant une table et occupée à écrire ; derrière elle un cavalier s'avance et cherche à prendre lecture du billet. Cette scène se passe dans un intérieur d'appartement. Parmi les accessoires qui enrichissent ce précieux tableau, on remarque un tapis de Turquie de la plus brillant couleure, un écritoire, des plumes, papiers, et autres objets d'une exécution admirable. (F. Mieris)|Une jeune femme coiffée en cheveux et ajustée d'une robe de satin, est assise devant une table et occupée à écrire ; derrière elle un cavalier s'avance et cherche à prendre lecture du billet. Cette scène se passe dans un intérieur d'appartement. Parmi les accessoires qui enrichissent ce précieux tableau, on remarque un tapis de Turquie de la plus brillant couleure, un écritoire, des plumes, papiers, et autres objets d'une exécution admirable.]] réalisée par F. Mieris, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Paillet au prix de 380 fl. [96]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Loth et ses filles ; l'une d'elles exprime des raisins dans une coupe que tient sa soeur ; la tête du vieillard dont l'expression peint bien l'ivresse, est appuyée contre la main de sa fille, figure principale, et ajustée d'une draperie bleue et blanche. Nous avons eu déjà occasion dans notre vente faite en juin 1814, de rapporter, à l'égard de ce tableau, un des plus gracieux du maître, ce que cite Descamps au sujet de celui du chevalier Vanderverff, payé 4200 florins, et représentant le même sujet ; il n'y a pas à douter que celui-ci ne soit un second tableau fait par P. Vanderverff, sous les yeux de son frère, et cité également dans la vie de ce célèbre peintre. Le prince de Conti l'a possédé ; il est en effet d'une si parfaite exécution qu'il peut être assimilé aux plus précieuses productions du chevalier Vanderverff. (P. Vanderverff)|Loth et ses filles ; l'une d'elles exprime des raisins dans une coupe que tient sa soeur ; la tête du vieillard dont l'expression peint bien l'ivresse, est appuyée contre la main de sa fille, figure principale, et ajustée d'une draperie bleue et blanche. Nous avons eu déjà occasion dans notre vente faite en juin 1814, de rapporter, à l'égard de ce tableau, un des plus gracieux du maître, ce que cite Descamps au sujet de celui du chevalier Vanderverff, payé 4200 florins, et représentant le même sujet ; il n'y a pas à douter que celui-ci ne soit un second tableau fait par P. Vanderverff, sous les yeux de son frère, et cité également dans la vie de ce célèbre peintre. Le prince de Conti l'a possédé ; il est en effet d'une si parfaite exécution qu'il peut être assimilé aux plus précieuses productions du chevalier Vanderverff.]] réalisée par P. Vanderverff, vendue par [[[Paillet]]], achetée par Delahante au prix de 1060 fl. [97]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur du bois d'Harlem au milieu duquel sont deux chaumières ; une chûte d'eau qui s'échappe du dessous d'un pont alimente une rivière qui borde cette composition pittoresque ; des fouillis de broussailles se mêlent parmi des arbres de la plus haute structure, et dont le sommet se détache sur un ciel chargé de nuages argentins ; les terreins sont garnis de moutons et bergers qui contribuent à rendre le site vivant. On trouve dans ce tableau, l'un des plus capitaux du maître et qui n'a paru dans aucune vente, une grande légèreté de touche ; des masses bien groupées dans les bouquets d'arbres dont le dessin offre toutes les sinuosités et bizarreries de la nature ; il semble enfin qu'on y respire l'air frais des bois, le parfum des herbes et la vapeur des eaux saines et limpides dont le courant paisible arrose les côtés. (Jacques Ruisdael)|Un intérieur du bois d'Harlem au milieu duquel sont deux chaumières ; une chûte d'eau qui s'échappe du dessous d'un pont alimente une rivière qui borde cette composition pittoresque ; des fouillis de broussailles se mêlent parmi des arbres de la plus haute structure, et dont le sommet se détache sur un ciel chargé de nuages argentins ; les terreins sont garnis de moutons et bergers qui contribuent à rendre le site vivant. On trouve dans ce tableau, l'un des plus capitaux du maître et qui n'a paru dans aucune vente, une grande légèreté de touche ; des masses bien groupées dans les bouquets d'arbres dont le dessin offre toutes les sinuosités et bizarreries de la nature ; il semble enfin qu'on y respire l'air frais des bois, le parfum des herbes et la vapeur des eaux saines et limpides dont le courant paisible arrose les côtés.]] réalisée par Jacques Ruisdael, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Paillet au prix de 2350 fl. [98]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue des environs d'Harlem. Le premier plan est un site montueux couvert d'arbustes et plantes mousseuses autour duquel sont des prairies couvertes de toiles blanchies et qui bordent des villages entourés de buissons, d'arbres ; l'horizon se termine par une ligne d'eau qui environne cette étendue de pays, dont la perspective, pour n'offrir que des lignes droites, est rendue avec une vérité complette, et porte l'oeil à la distance la plus reculée. Nous ne pouvons présenter aux amateurs de goût un tableau de ce maître, d'un pinceau plus délicat. (Jacques Ruisdael)|Vue des environs d'Harlem. Le premier plan est un site montueux couvert d'arbustes et plantes mousseuses autour duquel sont des prairies couvertes de toiles blanchies et qui bordent des villages entourés de buissons, d'arbres ; l'horizon se termine par une ligne d'eau qui environne cette étendue de pays, dont la perspective, pour n'offrir que des lignes droites, est rendue avec une vérité complette, et porte l'oeil à la distance la plus reculée. Nous ne pouvons présenter aux amateurs de goût un tableau de ce maître, d'un pinceau plus délicat.]] réalisée par Jacques Ruisdael, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Delahante au prix de 1060 fl. [99]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue intérieure de l'église cathédrale d'Anvers, par un grand effet de jour. On y compte cinquante-deux figures d'assistans ; aucun des détails et accessoires qui enrichissent ce temple n'échappe à l'oeil ; ni les broderies d'architecture, ni les chapelles particulières décorées par Franck ont tout l'esprit de celles de Teniers ; nous le regardons comme un des plus brillans que nous ayons encore rencontré, et ce qui pourrait justifier notre sentiment qu'il faisait partie de la célèbre collection de feu Mr Meulmann d'Amsterdam. (Peterneefs)|Vue intérieure de l'église cathédrale d'Anvers, par un grand effet de jour. On y compte cinquante-deux figures d'assistans ; aucun des détails et accessoires qui enrichissent ce temple n'échappe à l'oeil ; ni les broderies d'architecture, ni les chapelles particulières décorées par Franck ont tout l'esprit de celles de Teniers ; nous le regardons comme un des plus brillans que nous ayons encore rencontré, et ce qui pourrait justifier notre sentiment qu'il faisait partie de la célèbre collection de feu Mr Meulmann d'Amsterdam.]] réalisée par Peterneefs, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Laneuville au prix de 600 fl. [100]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'église avec grand nombre de figures d'assistans répandues sur différens plans. On remarque quelques personnages, hommes et femmes, dans des costumes riches et variés. Ce tableau est d'une bonne couleur et d'une grande vérité. (Peterneefs)|Intérieur d'église avec grand nombre de figures d'assistans répandues sur différens plans. On remarque quelques personnages, hommes et femmes, dans des costumes riches et variés. Ce tableau est d'une bonne couleur et d'une grande vérité.]] réalisée par Peterneefs, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Mdme Hazard au prix de 501 [ou] 531 fl. [101]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tabagie flamande, où sont réunis sept personnages : au milieu d'eux est une table servie d'un réchaud, et sur laquelle un paysan est endormi, tandis qu'un jeune buveur saisit une servante et cherche à l'embrasser ; les autres personnages s'amusent à fumer et à causer ensemble. Ce tableau, par le nombre de ses figures, sa qualité et sa conservation, est un objet de haute et rare curiosité. (Adrien Brauwer)|Tabagie flamande, où sont réunis sept personnages : au milieu d'eux est une table servie d'un réchaud, et sur laquelle un paysan est endormi, tandis qu'un jeune buveur saisit une servante et cherche à l'embrasser ; les autres personnages s'amusent à fumer et à causer ensemble. Ce tableau, par le nombre de ses figures, sa qualité et sa conservation, est un objet de haute et rare curiosité.]] réalisée par Adrien Brauwer, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Vauthier au prix de 460 fl. [102]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau offrant la vue d'une campagne avec fabriques, moulins et indication de village. Sur le premier plan on distingue trois cavaliers, dont un semble examiner le travail des moissonneurs qui garnissent toute la plaine occupant le milieu du paysage. L'horizon se termine par une chaîne de montagnes qui entoure cette riante composition. (Philippe Wouvermans)|Un autre tableau offrant la vue d'une campagne avec fabriques, moulins et indication de village. Sur le premier plan on distingue trois cavaliers, dont un semble examiner le travail des moissonneurs qui garnissent toute la plaine occupant le milieu du paysage. L'horizon se termine par une chaîne de montagnes qui entoure cette riante composition.]] réalisée par Philippe Wouvermans, vendue par [[D[rouillet]]]. [103]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau connu sous le titre du Manêge. Un cavalier monté sur un cheval bai se cabrant, est prêt à recevoir les ruades d'un autre cheval tenu par un palfrenier ; assez près d'eux un second cavalier remet sa botte tandis qu'un troisième, monte sur un cheval blanc, semble se disposer à partir ; sur la gauche du tableau s'élève un bâtiment en opposition avec un fond de paysage où l'on découvre une assez longue étendue de pays. Il est peu de tableaux capitaux de Philippe Wouvermans auxquels le sujet n'ait, pour ainsi dire, laissé un nom dans la curiosité : le marché aux chevaux, la course aux harengs, les sables, la ferme aux colombiers, la chasse au cerf, le charriot de poste, etc. sont les dénominations sous lesquelles ils sont le plus généralement connus et prennent un rang de célébrité dans les cabinets qui les possèdent ; celui-ci était connu sous le titre du Manège, et fit longtemps partie du cabinet de Mr François de Winck, d'Anvers, qui possédait le Confesseur de Rubens et d'autres chefs-d'oeuvres ; mais cette recommandation serait de peu de valeur si le tableau par lui-même n'offrait une des compositions les plus intéressantes sous le rapport du mouvement, de la finesse des chevaux et de la précieuse exécution qui caractérise les ouvrages de ce peintre admirable. (Philippe Wouvermans)|Tableau connu sous le titre du Manêge. Un cavalier monté sur un cheval bai se cabrant, est prêt à recevoir les ruades d'un autre cheval tenu par un palfrenier ; assez près d'eux un second cavalier remet sa botte tandis qu'un troisième, monte sur un cheval blanc, semble se disposer à partir ; sur la gauche du tableau s'élève un bâtiment en opposition avec un fond de paysage où l'on découvre une assez longue étendue de pays. Il est peu de tableaux capitaux de Philippe Wouvermans auxquels le sujet n'ait, pour ainsi dire, laissé un nom dans la curiosité : le marché aux chevaux, la course aux harengs, les sables, la ferme aux colombiers, la chasse au cerf, le charriot de poste, etc. sont les dénominations sous lesquelles ils sont le plus généralement connus et prennent un rang de célébrité dans les cabinets qui les possèdent ; celui-ci était connu sous le titre du Manège, et fit longtemps partie du cabinet de Mr François de Winck, d'Anvers, qui possédait le Confesseur de Rubens et d'autres chefs-d'oeuvres ; mais cette recommandation serait de peu de valeur si le tableau par lui-même n'offrait une des compositions les plus intéressantes sous le rapport du mouvement, de la finesse des chevaux et de la précieuse exécution qui caractérise les ouvrages de ce peintre admirable.]] réalisée par Philippe Wouvermans, vendue par [[[Paillet]]]. [104]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Rendez-vous de chasse. Deux cavaliers sont arrêtés ; l'un d'eux est descendu de cheval et le tenant par la bride, présente une pièce de gibier à son compagnon, un troisième s'efforce à retenir son cheval au galop. Ce groupe principal occupe la droite d'un paysage d'une vaste étendue et semé d'arbres sur tous les plans. Partout cette composition offre des détails de la plus grande richesse, des fabriques, des moulins ; toutes les lignes enfin sont garnies d'une multitude d'objets. Ce tableau de premier ordre ne laisse rien à désirer sous le rapport de l'exécution précieuse et soignée, et l'émail le plus brillant. (Philippe Wouvermans)|Rendez-vous de chasse. Deux cavaliers sont arrêtés ; l'un d'eux est descendu de cheval et le tenant par la bride, présente une pièce de gibier à son compagnon, un troisième s'efforce à retenir son cheval au galop. Ce groupe principal occupe la droite d'un paysage d'une vaste étendue et semé d'arbres sur tous les plans. Partout cette composition offre des détails de la plus grande richesse, des fabriques, des moulins ; toutes les lignes enfin sont garnies d'une multitude d'objets. Ce tableau de premier ordre ne laisse rien à désirer sous le rapport de l'exécution précieuse et soignée, et l'émail le plus brillant.]] réalisée par Philippe Wouvermans, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Coquille au prix de 3200 fl. [105]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Ange et Tobie. Ce sujet est introduit dans un paysage dont la gauche est occupée par un reste de monument en ruine et entouré d'arbustes qui se prolongent dans toute l'étendue du site et bordent une rivière, Echantillon d'un ton blond et d'un joli faire. (C. Dujardin)|L'Ange et Tobie. Ce sujet est introduit dans un paysage dont la gauche est occupée par un reste de monument en ruine et entouré d'arbustes qui se prolongent dans toute l'étendue du site et bordent une rivière, Echantillon d'un ton blond et d'un joli faire.]] réalisée par C. Dujardin, vendue par [[D[rouillet]]] au prix de 482 fl. [106]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'après nature, offrant à la gauche du spectateur une élévation de terrein surmontée d'arbres et autour de laquelle sillone un chemin où marche un cavalier ; l'horizon se termine par des dunes sablonneuses bordées de saules. Le ciel est obscurci de quelques nuages qui masquent le soleil. Cette étude, d'une grande simplicité de composition, offre, malgré l'aridité du site, des parties frappées du soleil, et produisent un effet des plus piquans. (J. Wynants)|Vue d'après nature, offrant à la gauche du spectateur une élévation de terrein surmontée d'arbres et autour de laquelle sillone un chemin où marche un cavalier ; l'horizon se termine par des dunes sablonneuses bordées de saules. Le ciel est obscurci de quelques nuages qui masquent le soleil. Cette étude, d'une grande simplicité de composition, offre, malgré l'aridité du site, des parties frappées du soleil, et produisent un effet des plus piquans.]] réalisée par J. Wynants, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Billaudel au prix de 800 fl. [108]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dune sablonneuse contre laquelle tourne un chemin où l'on distingue deux chasseurs, dont un à pied et l'autre à cheval. Une belle étude d'arbres occupe la partie gauche et se détache sur un ciel nuagé et reflèté des rayons du soleil. Ces deux tableaux, nos 6 et 6bis, presqu'inséparables par leur égale dimension, offrent des échantillons précieux de ces deux maîtres. (J. Wynants)|Dune sablonneuse contre laquelle tourne un chemin où l'on distingue deux chasseurs, dont un à pied et l'autre à cheval. Une belle étude d'arbres occupe la partie gauche et se détache sur un ciel nuagé et reflèté des rayons du soleil. Ces deux tableaux, nos 6 et 6bis, presqu'inséparables par leur égale dimension, offrent des échantillons précieux de ces deux maîtres.]] réalisée par J. Wynants, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Laneuville au prix de 365 fl. [109]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Rivière traversée par un pont qui aboutit à de vieilles tours. En avant et sur le premier plan, un bouquet d'arbres ombrage toute la composition, dont le fond se termine par des montagnes. Ces deux tableaux, nos 6 et 6bis, presqu'inséparables par leur égale dimension, offrent des échantillons précieux de ces deux maîtres. (F. Moucheron)|Rivière traversée par un pont qui aboutit à de vieilles tours. En avant et sur le premier plan, un bouquet d'arbres ombrage toute la composition, dont le fond se termine par des montagnes. Ces deux tableaux, nos 6 et 6bis, presqu'inséparables par leur égale dimension, offrent des échantillons précieux de ces deux maîtres.]] réalisée par F. Moucheron, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Laneuville au prix de 235 fl. [110]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Toute la partie gauche de ce paysage offre un rideau d'arbres et broussailles plantés sur une terre soutenue par des murs dans lesquels sont pratiquées des grottes ; en avant et sur le chemin, un cavalier présente un verre de liqueur à une femme, et près d'eux se repose un paysan avec son chien ; on découvre sur la droite deux autres paysans dont un monté sur son âne et s'acheminant vers la campagne. Les rayons d'un soleil piquant percent à travers les arbres et répandent sur toute cette composition un effet piquant, un ton de la plus heureuse harmonie. Wils, dont nous avons rarement des ouvrages aussi parfaits, a été si bien secondé ar Berghem, qu'il serait difficile de prononcer sur celui des deux qui s'est rendu le plus habile ; nous croyons n'ajouter rien de trop à l'éloge du tableau, en disant qu'il peut être assimilé aux chef-d'oeuvres de la précieuse Ecole hollandaise. (Wils)|Toute la partie gauche de ce paysage offre un rideau d'arbres et broussailles plantés sur une terre soutenue par des murs dans lesquels sont pratiquées des grottes ; en avant et sur le chemin, un cavalier présente un verre de liqueur à une femme, et près d'eux se repose un paysan avec son chien ; on découvre sur la droite deux autres paysans dont un monté sur son âne et s'acheminant vers la campagne. Les rayons d'un soleil piquant percent à travers les arbres et répandent sur toute cette composition un effet piquant, un ton de la plus heureuse harmonie. Wils, dont nous avons rarement des ouvrages aussi parfaits, a été si bien secondé ar Berghem, qu'il serait difficile de prononcer sur celui des deux qui s'est rendu le plus habile ; nous croyons n'ajouter rien de trop à l'éloge du tableau, en disant qu'il peut être assimilé aux chef-d'oeuvres de la précieuse Ecole hollandaise.]] réalisée par Wils, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Coquille au prix de 905 fl. [111]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysan charge des fagots sur son âne ; un homme et une femme y sont également occupés, tandis que tout près d'eux une vache et des moutons sont au repos ; derrière est une étendue de rivière au milieu de laquelle se trouve une forte masse de rochers. Ce tableau, acheté par feu Lebrun à la vente de M. de Smeth, de Rotterdam, n'était pas un des moins importans de cette belle collection ; il est rare d'en rencontrer aujourd'hui et qui, comme celui-ci, réunisse à la fois tout ce qui constitue le beau talent de ce peintre, la touche ferme, le brillant des couleurs et le transparent des tons. (Nicolas Berghem)|Un paysan charge des fagots sur son âne ; un homme et une femme y sont également occupés, tandis que tout près d'eux une vache et des moutons sont au repos ; derrière est une étendue de rivière au milieu de laquelle se trouve une forte masse de rochers. Ce tableau, acheté par feu Lebrun à la vente de M. de Smeth, de Rotterdam, n'était pas un des moins importans de cette belle collection ; il est rare d'en rencontrer aujourd'hui et qui, comme celui-ci, réunisse à la fois tout ce qui constitue le beau talent de ce peintre, la touche ferme, le brillant des couleurs et le transparent des tons.]] réalisée par Nicolas Berghem, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Valledeau au prix de 2800 fl. [112]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Précieux échantillon offrant la vue extérieure d'une place publique, décorée de temples de riche architecture. On compte seize figures environ, toutes dans des costumes variés et de la touche suave d'Adrien Vandevelde. Ce petit tableau, de la première qualité du maître, offre dans sa dimension tout ce qu'il est possible de réunir de détails intéressans et d'une exécution admirable. (J. Vanderheyden)|Précieux échantillon offrant la vue extérieure d'une place publique, décorée de temples de riche architecture. On compte seize figures environ, toutes dans des costumes variés et de la touche suave d'Adrien Vandevelde. Ce petit tableau, de la première qualité du maître, offre dans sa dimension tout ce qu'il est possible de réunir de détails intéressans et d'une exécution admirable.]] réalisée par J. Vanderheyden, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Aynar au prix de 700 fl. [113]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le repas dans la cuisine des singes. Six des personnages les plus marquans de cette singulière réunion, vêtus et coiffés d'une manière élégante, sont assis autour d'une table ; les uns boivent, les autres fument ; celui-ci découpe une volaille, tandis que dans l'enfoncement à gauche, les officiers servant font griller des huîtres, arrosent les rôtis et tournent la broche. Cette composition de treize figures offre un sujet plaisant, dans lequel brillent l'esprit de touche et les tons argentins qui constituent la belle qualité de Téniers. (David Teniers)|Le repas dans la cuisine des singes. Six des personnages les plus marquans de cette singulière réunion, vêtus et coiffés d'une manière élégante, sont assis autour d'une table ; les uns boivent, les autres fument ; celui-ci découpe une volaille, tandis que dans l'enfoncement à gauche, les officiers servant font griller des huîtres, arrosent les rôtis et tournent la broche. Cette composition de treize figures offre un sujet plaisant, dans lequel brillent l'esprit de touche et les tons argentins qui constituent la belle qualité de Téniers.]] réalisée par David Teniers, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Pelletier au prix de 180 fl. [114]
  • 1818.03.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Chimiste, dans son laboratoire, et occupé à souffler le feu qui chauffe un creuset, tandis que trois hommes sont occupés à différens travaux. Quoique d'une petite dimension, ce tableau devient capital par la quantité de pièces de détail formant tous les ustensiles propres à l'art de la chimie ; et s'il n'offre point, comme la plupart des ouvrages de D. Teniers, des scènes de buveurs, on y retrouve dans ses nombreux accessoires l'esprit de touche et le piquant des lumières qui caractérisent le md'erite de ce peintre. (David Teniers)|Chimiste, dans son laboratoire, et occupé à souffler le feu qui chauffe un creuset, tandis que trois hommes sont occupés à différens travaux. Quoique d'une petite dimension, ce tableau devient capital par la quantité de pièces de détail formant tous les ustensiles propres à l'art de la chimie ; et s'il n'offre point, comme la plupart des ouvrages de D. Teniers, des scènes de buveurs, on y retrouve dans ses nombreux accessoires l'esprit de touche et le piquant des lumières qui caractérisent le md'erite de ce peintre.]] réalisée par David Teniers, vendue par [[D[rouillet]]], achetée par Paillet au prix de 401 fl. [115]
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