Ventes d'œuvres le 1818.04.15

De Wikipast
Aller à la navigation Aller à la recherche
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage de la plus belle manière de ce maître. De chaque côté s'élève un bouquet d'arbres ; au milieu coule une rivière formant une cascade sur le devant du tableau. Plus loin, derrière une rangée de marroniers, est une ville située au pied d'une montagne. Un villageois, conduisant des bestiaux, va passer la rivière à gué. On remarque en deçà deux jeunes filles avec un enfant. (Saint-Martin (M.))|Paysage de la plus belle manière de ce maître. De chaque côté s'élève un bouquet d'arbres ; au milieu coule une rivière formant une cascade sur le devant du tableau. Plus loin, derrière une rangée de marroniers, est une ville située au pied d'une montagne. Un villageois, conduisant des bestiaux, va passer la rivière à gué. On remarque en deçà deux jeunes filles avec un enfant.]] réalisée par Saint-Martin (M.), vendue par Quilliet, achetée par [[Ragouin [?]]] au prix de 82 fl. [41]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau de nature morte. Il représente un lièvre, un faisan, un lapin, diverses fleurs et plantes, sur le devant d'un paysage orné de ruines, et terminé par une grande étendue d'eau. Ce tableau est d'un fini précieux et d'une couleur brillante qui lui donne un charme tout particulier. (Os (Jean Van))|Tableau de nature morte. Il représente un lièvre, un faisan, un lapin, diverses fleurs et plantes, sur le devant d'un paysage orné de ruines, et terminé par une grande étendue d'eau. Ce tableau est d'un fini précieux et d'une couleur brillante qui lui donne un charme tout particulier.]] réalisée par Os (Jean Van), vendue par Quilliet, achetée par Boutteville au prix de 209 fl. [47]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une chambre, où l'on voit un jeune homme assis sur une table, et lisant dans un cahier qu'il tient à deux mains. Ses jarretières défaites, ses genoux nus, différens habits accrochés dans sa chambre, indiquent que ce jeune homme est un acteur qui étudie son rôle. Ce tableau se recommande par son harmonie, sa vérité et la fermeté de son exécution. (Loo (Jacques Van))|Intérieur d'une chambre, où l'on voit un jeune homme assis sur une table, et lisant dans un cahier qu'il tient à deux mains. Ses jarretières défaites, ses genoux nus, différens habits accrochés dans sa chambre, indiquent que ce jeune homme est un acteur qui étudie son rôle. Ce tableau se recommande par son harmonie, sa vérité et la fermeté de son exécution.]] réalisée par Loo (Jacques Van), vendue par Quilliet. [50]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une prairie bordée, sur la droite, par un chemin où passent un homme et une femme bien vêtus, et précédés de leur enfant qui joue avec un chien. Derrière eux marche une femme portant des seaux de lait. Douze vaches paissent çà et là dans cette prairie ; et sur le devant est un groupe de trois arbres, dont un sans feuilles. Ce joli tableau rappelle les compositions de Paul Potter, et peut-être serait-il difficile d'en rencontrer un meilleur de la main de Klomp. (Klomp (Albert))|Vue d'une prairie bordée, sur la droite, par un chemin où passent un homme et une femme bien vêtus, et précédés de leur enfant qui joue avec un chien. Derrière eux marche une femme portant des seaux de lait. Douze vaches paissent çà et là dans cette prairie ; et sur le devant est un groupe de trois arbres, dont un sans feuilles. Ce joli tableau rappelle les compositions de Paul Potter, et peut-être serait-il difficile d'en rencontrer un meilleur de la main de Klomp.]] réalisée par Klomp (Albert), vendue par Quilliet. [51]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'une chambre rustique, une femme s'occupe à coudre à côté de ses deux enfans. Derrière elle est une servante qui porte une écuelle. Quantité d'accessoires bien touchés enrichissent ce joli tableau, que nous regardons comme une des belles productions de ce maître. (Wick (Thomas))|Dans l'intérieur d'une chambre rustique, une femme s'occupe à coudre à côté de ses deux enfans. Derrière elle est une servante qui porte une écuelle. Quantité d'accessoires bien touchés enrichissent ce joli tableau, que nous regardons comme une des belles productions de ce maître.]] réalisée par Wick (Thomas), vendue par Quilliet au prix de 179.[ou] 169 fl. [52]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage où l'on remarque des moutons et des béliers vus dans un jour de demi-teinte. Sur le troisième plan, qu'éclaire le soleil, est une bergère gardant un troupeau de brebis. Ce tableau, rempli de détails variés et moëlleusement peints, sera pris au premier aspect ppour un beau Vander Does. (Meer le jeune (Vander))|Paysage où l'on remarque des moutons et des béliers vus dans un jour de demi-teinte. Sur le troisième plan, qu'éclaire le soleil, est une bergère gardant un troupeau de brebis. Ce tableau, rempli de détails variés et moëlleusement peints, sera pris au premier aspect ppour un beau Vander Does.]] réalisée par Meer le jeune (Vander), vendue par Quilliet. [53]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un négociant hollandais lit une lettre que sa femme paraît écouter attentivement. Ils sont assis et appuyés sur une table couverte d'un tapis de Turquie, où sont posés des registres et autres objets. Le fond du tableau représente une chambre éclairée par une grande fenêtre et garnie de différens meubles. Ici Brekelenkamp rivalise avec Pierre de Hooge pour le piquant de la lumière, et avec Terburg pour la beauté du pinceau. (Brekelenkamp (Quirin Van))|Un négociant hollandais lit une lettre que sa femme paraît écouter attentivement. Ils sont assis et appuyés sur une table couverte d'un tapis de Turquie, où sont posés des registres et autres objets. Le fond du tableau représente une chambre éclairée par une grande fenêtre et garnie de différens meubles. Ici Brekelenkamp rivalise avec Pierre de Hooge pour le piquant de la lumière, et avec Terburg pour la beauté du pinceau.]] réalisée par Brekelenkamp (Quirin Van), vendue par Quilliet. [55]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'entrée d'un bois touffu, éclairé par un demi-jour, se reposent un jeune homme et une jeune femme, qui, sans doute, s'entretiennent de leurs tendres sentimens. Le jeune homme est vêtu à l'espagnole, et l'on voit une guitare à côté de lui. (Moor (le Chevalier Charles de))|A l'entrée d'un bois touffu, éclairé par un demi-jour, se reposent un jeune homme et une jeune femme, qui, sans doute, s'entretiennent de leurs tendres sentimens. Le jeune homme est vêtu à l'espagnole, et l'on voit une guitare à côté de lui.]] réalisée par Moor (le Chevalier Charles de), vendue par Quilliet. [56]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau représente un feu d'artifice avec illumination, objets de la curiosité d'une foule de spectateurs de tout âge et de toute condition. Il est d'un effet difficile à rendre, et remarquable par son harmonie et sa vérité. (Poel (Egbert Van der))|Ce tableau représente un feu d'artifice avec illumination, objets de la curiosité d'une foule de spectateurs de tout âge et de toute condition. Il est d'un effet difficile à rendre, et remarquable par son harmonie et sa vérité.]] réalisée par Poel (Egbert Van der), vendue par Quilliet. [57]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'une grande étendue de pays. On y voit, sur le premier plan, des chasseurs ; à droite, trois pêcheurs au bord d'un lac, et à gauche, une montagne élevée et couverte d'arbres. Plus loin, vers le milieu, s'élèvent dix arbres de haute-futaie, et au-delà s'étend une plaine que terminent de hautes montagnes. Ce paysage, d'une touche légère et facile, doit être regardé comme un des beaux ouvrages de son auteur. (Moucheron (Frédéric))|Point de vue d'une grande étendue de pays. On y voit, sur le premier plan, des chasseurs ; à droite, trois pêcheurs au bord d'un lac, et à gauche, une montagne élevée et couverte d'arbres. Plus loin, vers le milieu, s'élèvent dix arbres de haute-futaie, et au-delà s'étend une plaine que terminent de hautes montagnes. Ce paysage, d'une touche légère et facile, doit être regardé comme un des beaux ouvrages de son auteur.]] réalisée par Moucheron (Frédéric), vendue par Quilliet. [58]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition de vingt figures représentant un homme ivre-mort porté sur une espèce de brancart par ses compagnons de débauche, tous plus ou moins pris de vin. Cette scène, aussi plaisante que remplie de vérité, donne une idée du caractère de J. Steen. (Steen (Jean))|Une composition de vingt figures représentant un homme ivre-mort porté sur une espèce de brancart par ses compagnons de débauche, tous plus ou moins pris de vin. Cette scène, aussi plaisante que remplie de vérité, donne une idée du caractère de J. Steen.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Quilliet. [61]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vieille femme endormie : figure à mi-corps et de grandeur naturelle. Cette vieille a la tête appuyée sur sa main gauche, et tient de la droite à demi-fermée des lunettes, dont elle vient de se servir pour lire dans un livre qui est placé devant elle sur une table couverte d'un tapis. Ce tableau est d'un coloris admirable, et la lumière y est ménagée avec tant d'art que la tête semble modelée et de relief. (Maas (Nicolas))|Une vieille femme endormie : figure à mi-corps et de grandeur naturelle. Cette vieille a la tête appuyée sur sa main gauche, et tient de la droite à demi-fermée des lunettes, dont elle vient de se servir pour lire dans un livre qui est placé devant elle sur une table couverte d'un tapis. Ce tableau est d'un coloris admirable, et la lumière y est ménagée avec tant d'art que la tête semble modelée et de relief.]] réalisée par Maas (Nicolas), vendue par Quilliet. [62]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Attaque d'un convoi militaire par un détachement de cavalerie. A gauche, sur le second plan, des tirailleurs occupent une petite éminence ; dans le lointain d'autres combattans se disputent la victoire. Ce morceau vient du cabinet Van Swieten où il était regardé comme un bon ouvrage de Berchem. (Berchem (Attribué à Nicolas))|Attaque d'un convoi militaire par un détachement de cavalerie. A gauche, sur le second plan, des tirailleurs occupent une petite éminence ; dans le lointain d'autres combattans se disputent la victoire. Ce morceau vient du cabinet Van Swieten où il était regardé comme un bon ouvrage de Berchem.]] réalisée par Berchem (Attribué à Nicolas), vendue par Quilliet au prix de 250 fl. [64]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des villageois, à la porte de leur chaumière, sont occupés à tuer un cochon. Ce tableau, où l'on compte vingt-quatre figures offrant des groupes aussi variés que naturels, est en outre, d'une exécution facile et de cette couleur transparente et dorée qui caractérise les ouvrages d'Isaac Ostade. (Ostade (Isaac Van))|Des villageois, à la porte de leur chaumière, sont occupés à tuer un cochon. Ce tableau, où l'on compte vingt-quatre figures offrant des groupes aussi variés que naturels, est en outre, d'une exécution facile et de cette couleur transparente et dorée qui caractérise les ouvrages d'Isaac Ostade.]] réalisée par Ostade (Isaac Van), vendue par Quilliet. [67]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Judith se disposant à couper la tête à Holopherne. Composition de cinq figures. Judith est vêtue d'une robe rouge à manches jaunes et coîffée d'un chapeau bleu orné de plumes blanches. Le peintre l'a représentée au moment où elle tire sin sabre du fourreau. Holopherne est endormi sur un lit dont les rideaux sont relevés par deux anges ; derrière Judith l'on voit une vieille femme tenant une lanterne. La couleur riche et piquante de ce tableau l'a souvent fait attribuer à Rubens. (De Vos)|Judith se disposant à couper la tête à Holopherne. Composition de cinq figures. Judith est vêtue d'une robe rouge à manches jaunes et coîffée d'un chapeau bleu orné de plumes blanches. Le peintre l'a représentée au moment où elle tire sin sabre du fourreau. Holopherne est endormi sur un lit dont les rideaux sont relevés par deux anges ; derrière Judith l'on voit une vieille femme tenant une lanterne. La couleur riche et piquante de ce tableau l'a souvent fait attribuer à Rubens.]] réalisée par De Vos, vendue par Quilliet. [70]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le premier de ces deux peintres a sans doute voulu mettre en action cet adage si connu : Sine Baccho et Cerere friget Venus. La déesse des amours, ayant son fils à côté d'elle, est assise vers le milieu du tableau, en face du spectateur, et paraît s'entretenir avec Bacchus qui est placé à sa droite avec une coupe. Du côté opposé se présente Cérès couronnée d'épis et portant une gerbe de blé. Cette déesse est accompagnée d'une nymphe qui tient des fruits dans un vase, et de quatre petits génies chargés d'une grande corne d'abondance : deux autres enfans sont auprès du dieu des vendanges, et l'on remarque derrière Vénus une seconde nymphe qui lui pose une couronne sur la tête. Vers le second plan l'on aperçoit des satyres. Breughel a enrichi cette composition d'un paysage dont la fraîcheur et la variété ne laissent rien à désirer. Ce tableau est dans son genre un des plus beaux qu'on ait vus. Il est cité avec éloge par Houbraken et Weverman, et a fait un des plus beaux ornemens des cabinets d'Orvielle Schuylenburg et Dacosta. (Baelen (Henri Van))|Le premier de ces deux peintres a sans doute voulu mettre en action cet adage si connu : Sine Baccho et Cerere friget Venus. La déesse des amours, ayant son fils à côté d'elle, est assise vers le milieu du tableau, en face du spectateur, et paraît s'entretenir avec Bacchus qui est placé à sa droite avec une coupe. Du côté opposé se présente Cérès couronnée d'épis et portant une gerbe de blé. Cette déesse est accompagnée d'une nymphe qui tient des fruits dans un vase, et de quatre petits génies chargés d'une grande corne d'abondance : deux autres enfans sont auprès du dieu des vendanges, et l'on remarque derrière Vénus une seconde nymphe qui lui pose une couronne sur la tête. Vers le second plan l'on aperçoit des satyres. Breughel a enrichi cette composition d'un paysage dont la fraîcheur et la variété ne laissent rien à désirer. Ce tableau est dans son genre un des plus beaux qu'on ait vus. Il est cité avec éloge par Houbraken et Weverman, et a fait un des plus beaux ornemens des cabinets d'Orvielle Schuylenburg et Dacosta.]] réalisée par Baelen (Henri Van), vendue par Quilliet. [71]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Sébastien, attaché à un arbre et percé de flèches, vient de rendre les derniers soupirs. Plusieurs anges assistent deux saintes femmes qui lavent les plaies du courageux martyr, et se disposent à lui rendre les derniers devoirs. Ce tableau capital est d'une grande force de coloris. (Carlo Cigniani)|Saint Sébastien, attaché à un arbre et percé de flèches, vient de rendre les derniers soupirs. Plusieurs anges assistent deux saintes femmes qui lavent les plaies du courageux martyr, et se disposent à lui rendre les derniers devoirs. Ce tableau capital est d'une grande force de coloris.]] réalisée par Carlo Cigniani, vendue par Quilliet. [100]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Agathe, attachée à une colonne, adresse au ciel l'hommage des tortures affreuses que lui fait endurer un bourreau qui lui coupe les seins, en présence et par ordre de Quintien, gouverneur de la Sicile. Au dessus de la jeune martyre apparaissent la Vierge et son fils, au milieu d'un choeur d'anges. Ce tableau, propre à décorer une église ou un oratoire, est du bon tems et de la belle manière de son auteur. (Champagne (Philippe de))|Sainte Agathe, attachée à une colonne, adresse au ciel l'hommage des tortures affreuses que lui fait endurer un bourreau qui lui coupe les seins, en présence et par ordre de Quintien, gouverneur de la Sicile. Au dessus de la jeune martyre apparaissent la Vierge et son fils, au milieu d'un choeur d'anges. Ce tableau, propre à décorer une église ou un oratoire, est du bon tems et de la belle manière de son auteur.]] réalisée par Champagne (Philippe de), vendue par Quilliet. [113]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le corps de Jésus, descendu de la croix, est étendu par terre et appuyé contre les genoux de Marie, qui s'abandonne à l'excès de sa douleur. Un ange, deux saintes femmes, Joseph d'Arimathie et l'apôtre bien aimé sont réunis à la Vierge, et se disposent à rendre les derniers devoirs à leur divin maître. Ce tableau est de Perada de Duarte, selon les renseignemens qu'on nous a donnés : on y remarque de la couleur, de la facilité et de l'expression. (Perada de Duarte)|Le corps de Jésus, descendu de la croix, est étendu par terre et appuyé contre les genoux de Marie, qui s'abandonne à l'excès de sa douleur. Un ange, deux saintes femmes, Joseph d'Arimathie et l'apôtre bien aimé sont réunis à la Vierge, et se disposent à rendre les derniers devoirs à leur divin maître. Ce tableau est de Perada de Duarte, selon les renseignemens qu'on nous a donnés : on y remarque de la couleur, de la facilité et de l'expression.]] réalisée par Perada de Duarte, vendue par Quilliet au prix de 66 fl. [119]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Gaspard du Gusmon, comte d'Olivarès, premier ministre de Philippe IV, roi d'Espagne ; il est représenté en buste, avec un habillement noir. Ce portrait, peint dans la dimension d'un médaillon et soigneusement encadré, est d'un coloris tout à la fois plein de force et de vérité. On le regarde, non sans motif, comme un échantillon bien remarquable du talent de Vélasquez, premier peintre de PPhilippe IV, dont nous venons de parler. (Vélasquez)|Gaspard du Gusmon, comte d'Olivarès, premier ministre de Philippe IV, roi d'Espagne ; il est représenté en buste, avec un habillement noir. Ce portrait, peint dans la dimension d'un médaillon et soigneusement encadré, est d'un coloris tout à la fois plein de force et de vérité. On le regarde, non sans motif, comme un échantillon bien remarquable du talent de Vélasquez, premier peintre de PPhilippe IV, dont nous venons de parler.]] réalisée par Vélasquez, vendue par Quilliet, achetée par Marte au prix de 115 fl. [120]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, accompagnée des Saintes Femmes et soutenue par saint Jean, reçoit dans ses bras le corps de Jésus, que ses disciples viennent de détacher de la croix. Un faire délicat, un style plein de naiveté, beaucoup d'expression, font de ce petit tableau une chose digne de l'attention des personnes qui recherchent ce genre de peinture. (Albert Durer)|La Vierge, accompagnée des Saintes Femmes et soutenue par saint Jean, reçoit dans ses bras le corps de Jésus, que ses disciples viennent de détacher de la croix. Un faire délicat, un style plein de naiveté, beaucoup d'expression, font de ce petit tableau une chose digne de l'attention des personnes qui recherchent ce genre de peinture.]] réalisée par Albert Durer, vendue par Quilliet, achetée par Henri au prix de 66 fl. [127]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Les deux côtés du point de vue sont occupés par des collines couvertes de ruines et de fabriques ; au milieu, les regards se promènent sur une grande étendue de pays : sur le devant on remarque, entre autres personnages, une femme qui trait une des chèvres de son troupeau. (Breenberg (Bartholomée))|Paysage. Les deux côtés du point de vue sont occupés par des collines couvertes de ruines et de fabriques ; au milieu, les regards se promènent sur une grande étendue de pays : sur le devant on remarque, entre autres personnages, une femme qui trait une des chèvres de son troupeau.]] réalisée par Breenberg (Bartholomée), vendue par Quilliet. [152]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune chasseur, à la porte d'un château où il s'était arrêté pour se rafraîchir ou se reposer, prend congé de ses hôtes ; un valet tient son cheval par la bride ; les chiens sont conduits en laisse par un piqueur. Nous ne connaissons rien du pinceau de Vander Laanen qui soit aussi capital que ce tableau. (Laanen (Vander))|Un jeune chasseur, à la porte d'un château où il s'était arrêté pour se rafraîchir ou se reposer, prend congé de ses hôtes ; un valet tient son cheval par la bride ; les chiens sont conduits en laisse par un piqueur. Nous ne connaissons rien du pinceau de Vander Laanen qui soit aussi capital que ce tableau.]] réalisée par Laanen (Vander), vendue par Quilliet, achetée par Dubois au prix de 25.1 fl. [163]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[AEtra voyant que son fils, parvenu à l'âge de l'adolescence, joignait aux forces du corps les grandes qualités de l'ame qui font les héros, lui révèle le secret de sa naissance, et lui fait lever la pierre sous laquelle sont cachées l'épée et les sandales auxquelles il doit être reconnu par Egée , son père. Ce tableau est du bon faire de la Hire. (Hire (Laurent de la))|AEtra voyant que son fils, parvenu à l'âge de l'adolescence, joignait aux forces du corps les grandes qualités de l'ame qui font les héros, lui révèle le secret de sa naissance, et lui fait lever la pierre sous laquelle sont cachées l'épée et les sandales auxquelles il doit être reconnu par Egée , son père. Ce tableau est du bon faire de la Hire.]] réalisée par Hire (Laurent de la), vendue par Quilliet, achetée par Hazard au prix de 103 fl. [165]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Bonnes copies d'après deux tableaux où Rubens a représenté les principaux événemens du règne de Marie de Médicis. Dans l'une, on voit Henri IV admirant le portrait de Marie qui lui est présenté par l'Hymen ; dans l'autre on voit la reine, sur son trône, tenant d'une main son sceptre et de l'autre une balance. (Rubens)|Bonnes copies d'après deux tableaux où Rubens a représenté les principaux événemens du règne de Marie de Médicis. Dans l'une, on voit Henri IV admirant le portrait de Marie qui lui est présenté par l'Hymen ; dans l'autre on voit la reine, sur son trône, tenant d'une main son sceptre et de l'autre une balance.]] réalisée par Rubens, vendue par Quilliet, achetée par Taunier au prix de 194.[ou] 137 fl. [170]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Allégorie relative au commerce. Elle est représentée par une femme aux pieds de laquelle un génie vide une corne d'abondance, tandis qu'un autre génie lui présente une palme d'olivier, symbole de la paix si nécessaire au commerce. (Lairesse (Gérard de))|Allégorie relative au commerce. Elle est représentée par une femme aux pieds de laquelle un génie vide une corne d'abondance, tandis qu'un autre génie lui présente une palme d'olivier, symbole de la paix si nécessaire au commerce.]] réalisée par Lairesse (Gérard de), vendue par Quilliet au prix de 150 fl. [171]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La sainte Famille, accompagnée de sainte Elisabeth qui se prosterne devant l'enfant Jésus. Le sauveur est sur les genoux de sa mère. Nous regardons ce tableau comme un des plus beaux ouvrages de Jordano. Il est facile de s'apercevoir que l'auteur ne l'a fait qu'après avoir étudié les peintures de Morillo, avec lesquelles il a beaucoup de rapport. (Jordano (Lucas))|La sainte Famille, accompagnée de sainte Elisabeth qui se prosterne devant l'enfant Jésus. Le sauveur est sur les genoux de sa mère. Nous regardons ce tableau comme un des plus beaux ouvrages de Jordano. Il est facile de s'apercevoir que l'auteur ne l'a fait qu'après avoir étudié les peintures de Morillo, avec lesquelles il a beaucoup de rapport.]] réalisée par Jordano (Lucas), vendue par Quilliet, achetée par Henri au prix de 36.[ou] 38 fl. [172]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage vu au coucher du soleil. Dans un chemin, sur le premier plan, un chasseur, précédé de deux chiens, passe devant une femme qui se repose avec son enfant. A droite est une colline couverte d'arbres ; à gauche, une autre colline, au pied de laquelle on remarque un château. (Wynants (Jean))|Paysage vu au coucher du soleil. Dans un chemin, sur le premier plan, un chasseur, précédé de deux chiens, passe devant une femme qui se repose avec son enfant. A droite est une colline couverte d'arbres ; à gauche, une autre colline, au pied de laquelle on remarque un château.]] réalisée par Wynants (Jean), vendue par Quilliet, achetée par Berton au prix de 130.05 [ou] 130.50 fl. [204]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme marchant à pied, et un jeune garçon monté sur un âne, accompagnent, avec un troisième villageois, un troupeau de gros et de menu bétail qui va passer une rivière à gué. Ce tableau joint à la chaleur du coloris un pinceau large et moëlleux. (Solemaker)|Une femme marchant à pied, et un jeune garçon monté sur un âne, accompagnent, avec un troisième villageois, un troupeau de gros et de menu bétail qui va passer une rivière à gué. Ce tableau joint à la chaleur du coloris un pinceau large et moëlleux.]] réalisée par Solemaker, vendue par Quilliet, achetée par Tardieu au prix de 110 fl. [229]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vertumne et Pomone. La déesse des fruits et des jardins, une serpe à la main, est assise au pied d'un arbre. A sa droite est le dieu qui, pour la séduire, a pris la forme d'une vieille femme. Ce tableau, d'une couleur dorée et rembranesque, est peint sur toile, et porte 56 p. de haut sur 48 de large. (Bol (Ferdinand))|Vertumne et Pomone. La déesse des fruits et des jardins, une serpe à la main, est assise au pied d'un arbre. A sa droite est le dieu qui, pour la séduire, a pris la forme d'une vieille femme. Ce tableau, d'une couleur dorée et rembranesque, est peint sur toile, et porte 56 p. de haut sur 48 de large.]] réalisée par Bol (Ferdinand), vendue par Quilliet, achetée par Doncoeur au prix de 76 fl. [245]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ, dans le séjour des élus, couronne la Vierge au milieu de plusieurs choeurs d'anges et d'une foule innombrable de saints. On voit, à Venise, dans une des salles du palais ducal, un immense tableau dont celui-ci seait l'esquisse, s'il fallait en croire quelques personnes. (Tintoretto (D'après Jacq. Robusti, dit le))|Jésus-Christ, dans le séjour des élus, couronne la Vierge au milieu de plusieurs choeurs d'anges et d'une foule innombrable de saints. On voit, à Venise, dans une des salles du palais ducal, un immense tableau dont celui-ci seait l'esquisse, s'il fallait en croire quelques personnes.]] réalisée par Tintoretto (D'après Jacq. Robusti, dit le), vendue par Quilliet, achetée par George au prix de 29.5 fl. [248]
  • 1818.04.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Érigone endormie. Deux amours la guettent d'un air malin, et paraissent s'amuser du stratagème que acchus a employé pour la séduire. Ce beau tableau, que P. Lebrun a fait graver dans son Oeuvre des peintres flamands, prouve toute l'excellence du pinceau de Lairesse. (Lairesse (Gérard de))|Érigone endormie. Deux amours la guettent d'un air malin, et paraissent s'amuser du stratagème que acchus a employé pour la séduire. Ce beau tableau, que P. Lebrun a fait graver dans son Oeuvre des peintres flamands, prouve toute l'excellence du pinceau de Lairesse.]] réalisée par Lairesse (Gérard de), vendue par Quilliet, achetée par Doncoeur au prix de 210 fl. [249]