Ventes d'œuvres le 1818.04.27

De Wikipast
Aller à la navigation Aller à la recherche
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Jugement universel. Le Fils de Dieu apparaît au haut des Cieux dans toute sa gloire, environné d'anges et de bienheureux de l'ancienne et de la nouvelle loi, pour juger toutes les générations de la race humaine. Le maître a rendu ce jour terrible, qui doit faire la fin des siècles avec tout ce qu'il aura d'effrayant et de majestueux. Des milliers innombrables d'hommes se trouvent réunis dans la fatale vallée: déjà la sentence du juge inexorable a ordonné la séparation des réprouvés d'avec les élus, et les trompettes des anges sonnant toujours, appelent à ce redoutable tribunal ceux que le tombeau couvrait encore. Les grands maîtres des 15.me et 16.me siècles nous ont laissé des miracles de génie et de goût. Leurs ouvrages sont encore et resteront peut-être toujours la mesure de la hauteur où le pouvoir de l'esprit et de la main de l'homme puissent atteindre. La postérité leur a voué une religieuse reconnaissance, et leurs seuls noms commandent le respect et l'admiration. Il s'en est cependant trouvé parmi eux dont la réputation malgré de grands talens n'a pu percer, on doit l'attribuer au défaut de protection, qui leur fermait la porte à la brillante carrière, que presque tous les grands hommes de ces siècles ont trouvé occasion de courir. Parmi ceux auxquels la fortune a été moins propice, on peut compter ce Crispian, que nous connaissons à peine: son ouvrage, que nous annonçons, doit se classer à côté de tout ce que le siècle de Michel Ange et de Raphaël a produit de plus savant et de plus beau. Le millésime qu'il porte, le fait cependant leur dévancier ; et privé des secours dont les progrès de l'art ont dû favoriser ces deux premiers maîtres du moyen âge, il n'en fait pas moins preuve dans notre tableau, qu'il avait toute la grandeur de sentiment de l'un et toute la grace et l'élévation de l'autre (Crispian anno 1471)|Le Jugement universel. Le Fils de Dieu apparaît au haut des Cieux dans toute sa gloire, environné d'anges et de bienheureux de l'ancienne et de la nouvelle loi, pour juger toutes les générations de la race humaine. Le maître a rendu ce jour terrible, qui doit faire la fin des siècles avec tout ce qu'il aura d'effrayant et de majestueux. Des milliers innombrables d'hommes se trouvent réunis dans la fatale vallée: déjà la sentence du juge inexorable a ordonné la séparation des réprouvés d'avec les élus, et les trompettes des anges sonnant toujours, appelent à ce redoutable tribunal ceux que le tombeau couvrait encore. Les grands maîtres des 15.me et 16.me siècles nous ont laissé des miracles de génie et de goût. Leurs ouvrages sont encore et resteront peut-être toujours la mesure de la hauteur où le pouvoir de l'esprit et de la main de l'homme puissent atteindre. La postérité leur a voué une religieuse reconnaissance, et leurs seuls noms commandent le respect et l'admiration. Il s'en est cependant trouvé parmi eux dont la réputation malgré de grands talens n'a pu percer, on doit l'attribuer au défaut de protection, qui leur fermait la porte à la brillante carrière, que presque tous les grands hommes de ces siècles ont trouvé occasion de courir. Parmi ceux auxquels la fortune a été moins propice, on peut compter ce Crispian, que nous connaissons à peine: son ouvrage, que nous annonçons, doit se classer à côté de tout ce que le siècle de Michel Ange et de Raphaël a produit de plus savant et de plus beau. Le millésime qu'il porte, le fait cependant leur dévancier ; et privé des secours dont les progrès de l'art ont dû favoriser ces deux premiers maîtres du moyen âge, il n'en fait pas moins preuve dans notre tableau, qu'il avait toute la grandeur de sentiment de l'un et toute la grace et l'élévation de l'autre]] réalisée par Crispian anno 1471, vendue par Jean Adrien Snyers. [1]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge et l'Enfant Jésus dans une gloire. C'est sur-tout dans une action si simple, que celle du tableau dont nous parlons, que ce grand maître, la gloire de l'école espagnole a développé tous les talens de son savoir: il serait difficile de rendre à-la-fois la majesté et la douce bonté qu'il a su imprimer à la Reine des Cieux ; l'éclat qui se répand autour d'elle forme un atmosphère resplendissant de lumière, dont l'enfoncement semble se perdre dans l'immensité. C'est du haut de ce trône de gloire, portée sur des nuages qui semblent se mouvoir, qu'elle présente son divin fils aux mortels: la naïveté de l'âge, la bonté qui respire dans ses traits annoncent qu'ils sont les enfans de sa prédilection. Ce tableau est connu dans toute l'Europe pour un des chefs-d'oeuvres de Murillo (Barth. Estevan Murillo)|La Vierge et l'Enfant Jésus dans une gloire. C'est sur-tout dans une action si simple, que celle du tableau dont nous parlons, que ce grand maître, la gloire de l'école espagnole a développé tous les talens de son savoir: il serait difficile de rendre à-la-fois la majesté et la douce bonté qu'il a su imprimer à la Reine des Cieux ; l'éclat qui se répand autour d'elle forme un atmosphère resplendissant de lumière, dont l'enfoncement semble se perdre dans l'immensité. C'est du haut de ce trône de gloire, portée sur des nuages qui semblent se mouvoir, qu'elle présente son divin fils aux mortels: la naïveté de l'âge, la bonté qui respire dans ses traits annoncent qu'ils sont les enfans de sa prédilection. Ce tableau est connu dans toute l'Europe pour un des chefs-d'oeuvres de Murillo]] réalisée par Barth. Estevan Murillo, vendue par Jean Adrien Snyers. [2]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vertumnis et Pomone ; portrait historié de la Princesse Cécile de Rubempré. Trois figures de grandeur naturelle. Pomone, entourée de fruits, tenant un mélon dans les bras, écoute avec avidité ce que Vertumnis sous la figure d'une diseuse de bonne aventure l'annonce de futur. L'Amour se tient derrière celle-ci, l'instige et tient en mains la ceinture virginale, ce qui semble démontrer que Van Dyck fit ce portrait peu après le mariage de la Princesse. Il est du petit nombre de ses tableaux, dans lesquels il a concilié la suavité de son pinceau avec la force et le caractère du Titien: et il est peint dans la manière du Christ mort sur les genoux de la Vierge, faisant le Nø du Muse de cette ville (Ant. Van Dyck)|Vertumnis et Pomone ; portrait historié de la Princesse Cécile de Rubempré. Trois figures de grandeur naturelle. Pomone, entourée de fruits, tenant un mélon dans les bras, écoute avec avidité ce que Vertumnis sous la figure d'une diseuse de bonne aventure l'annonce de futur. L'Amour se tient derrière celle-ci, l'instige et tient en mains la ceinture virginale, ce qui semble démontrer que Van Dyck fit ce portrait peu après le mariage de la Princesse. Il est du petit nombre de ses tableaux, dans lesquels il a concilié la suavité de son pinceau avec la force et le caractère du Titien: et il est peint dans la manière du Christ mort sur les genoux de la Vierge, faisant le Nø du Muse de cette ville]] réalisée par Ant. Van Dyck, vendue par Jean Adrien Snyers. [3]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Justice endormie. Une Cour de Justice qui fourmille de plaideurs de toutes les classes. Un avocat d'un caractère vénal, ensévéli sous un tas de procédures, écoute à-la-fois un nombre de cliens. A côté de lui des huissiers vendent à l'encan les meubles des malheureux succombés. Une foule assiège le tribunal du juge qui, profondément endormi, s'occupe peu de deux parties qui plaident devant lui ; un des avocats, indigné de l'insouciance, jette son plaidoyer (Manière de Rembrandt)|La Justice endormie. Une Cour de Justice qui fourmille de plaideurs de toutes les classes. Un avocat d'un caractère vénal, ensévéli sous un tas de procédures, écoute à-la-fois un nombre de cliens. A côté de lui des huissiers vendent à l'encan les meubles des malheureux succombés. Une foule assiège le tribunal du juge qui, profondément endormi, s'occupe peu de deux parties qui plaident devant lui ; un des avocats, indigné de l'insouciance, jette son plaidoyer]] réalisée par Manière de Rembrandt, vendue par Jean Adrien Snyers. [7]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur, éclairé par un coup de soleil qui entre par une croisée, une dame s'occupe à coudre: elle est assise devant une table, sur laquelle une toilette, un bocal avec fleurs et une petite cruche en porcelaine: son enfant qui s'amuse avec un petit chien est à côté d'elle ; une servante demande ses ordres pour aller au marché (Gabriel Metzu)|Dans un intérieur, éclairé par un coup de soleil qui entre par une croisée, une dame s'occupe à coudre: elle est assise devant une table, sur laquelle une toilette, un bocal avec fleurs et une petite cruche en porcelaine: son enfant qui s'amuse avec un petit chien est à côté d'elle ; une servante demande ses ordres pour aller au marché]] réalisée par Gabriel Metzu, vendue par Jean Adrien Snyers. [10]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une partie du Campo-Vaccino à Rome. Au milieu se présente majestueusement l'Arc de Constantin, sur l'un des côtés l'Eglise de St.-Grégoire le Grand, et les ruines du Colisée ; sur l'autre celles de l'Aqueduc de Néron et les vestiges des bains de Vespasien: il est orné de plusieurs figures. Nous citons cette pièce comme un des chefs-d'oeuvres de Panini, qui ici sous plusieurs rapports est un digne émule de Claude Lorrain (Paul Panini)|Vue d'une partie du Campo-Vaccino à Rome. Au milieu se présente majestueusement l'Arc de Constantin, sur l'un des côtés l'Eglise de St.-Grégoire le Grand, et les ruines du Colisée ; sur l'autre celles de l'Aqueduc de Néron et les vestiges des bains de Vespasien: il est orné de plusieurs figures. Nous citons cette pièce comme un des chefs-d'oeuvres de Panini, qui ici sous plusieurs rapports est un digne émule de Claude Lorrain]] réalisée par Paul Panini, vendue par Jean Adrien Snyers. [11]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Philistins s'emparent de l'Arche d'Alliance. Scène de bataille, qui présente plusieurs cavaliers à la poursuite de l'armée ennemie: l'Arche abandonnée est tombé par terre: plusieurs cavaliers, dont un monté sur un cheval blanc, sont encore aux prises avec quelques braves, qui n'ont pas laché. Ce petit morceau est un échantillon du génie élevé et de la fierté du pinceau de ce grand peintre (Jules Romain)|Les Philistins s'emparent de l'Arche d'Alliance. Scène de bataille, qui présente plusieurs cavaliers à la poursuite de l'armée ennemie: l'Arche abandonnée est tombé par terre: plusieurs cavaliers, dont un monté sur un cheval blanc, sont encore aux prises avec quelques braves, qui n'ont pas laché. Ce petit morceau est un échantillon du génie élevé et de la fierté du pinceau de ce grand peintre]] réalisée par Jules Romain, vendue par Jean Adrien Snyers. [13]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Amour maternel. Cette belle pièce offre une femme ayant sur ses genoux un enfant qui se tient debout, l'on peut la regarder pour la Vierge avec l'enfant Jésus ; deux autres enfans, dont l'un présente à la mère un coeur ardent, et l'autre à l'enfant une grappe de raisins, qu'il vient de cueillir enrichissent la scène. Ce tableau fait preuve combien peu dans ses beaux ouvrages ce célèbre maître est resté au-dessous de Raphaël (Parmeggiano dit Le Parmesan)|L'Amour maternel. Cette belle pièce offre une femme ayant sur ses genoux un enfant qui se tient debout, l'on peut la regarder pour la Vierge avec l'enfant Jésus ; deux autres enfans, dont l'un présente à la mère un coeur ardent, et l'autre à l'enfant une grappe de raisins, qu'il vient de cueillir enrichissent la scène. Ce tableau fait preuve combien peu dans ses beaux ouvrages ce célèbre maître est resté au-dessous de Raphaël]] réalisée par Parmeggiano dit Le Parmesan, vendue par Jean Adrien Snyers. [14]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage montagneux, avec des ruines, que coupe une rivière. Sur le devant on voit deux femmes en costume napolitain qui s'entretiennent avec un homme ; plus loin, et près des ruines un pâtre qui conduit son troupeau de chèvres et sur les arrières plans encore une multitude de figures. Tableau d'un ton chaud, éclairé d'un soleil brillant, la plûpart des amateurs le donnent sans hésiter au Claude ; il nous reste cependant un doute, et quoique sous tous les rapports cette pièce soit digne de lui, nous avons cru en la décrivant devoir le communiquer (Claude Lorrain ou sa manière)|Un paysage montagneux, avec des ruines, que coupe une rivière. Sur le devant on voit deux femmes en costume napolitain qui s'entretiennent avec un homme ; plus loin, et près des ruines un pâtre qui conduit son troupeau de chèvres et sur les arrières plans encore une multitude de figures. Tableau d'un ton chaud, éclairé d'un soleil brillant, la plûpart des amateurs le donnent sans hésiter au Claude ; il nous reste cependant un doute, et quoique sous tous les rapports cette pièce soit digne de lui, nous avons cru en la décrivant devoir le communiquer]] réalisée par Claude Lorrain ou sa manière, vendue par Jean Adrien Snyers. [19]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dont une partie du devant est orné d'arbres ; à côté de ceux-ci se continue un chemin qui conduit vers les plans plus avancées, où l'on voit diverses fabriques en ruines. une femme monté sur un mulet joue de la guitarre ; un homme la suit à pied, un paysan qui s'entretient avec une femme sont les figures de l'avant-plan. Au côté gauche du du tableau on voit un vacher assis au pied d'un ancien monument qui garde son troupeau et joue de la flute: une rivière coule au pied de hautes montagnes et un pont la traverse. Ce paysage est dans le ton clair de l'auteur. Il est d'un beau glacis et rare transparence et d'un choix à-la-fois agréable et imposant (Dominique Zampieri dit le Dominiquin)|Paysage dont une partie du devant est orné d'arbres ; à côté de ceux-ci se continue un chemin qui conduit vers les plans plus avancées, où l'on voit diverses fabriques en ruines. une femme monté sur un mulet joue de la guitarre ; un homme la suit à pied, un paysan qui s'entretient avec une femme sont les figures de l'avant-plan. Au côté gauche du du tableau on voit un vacher assis au pied d'un ancien monument qui garde son troupeau et joue de la flute: une rivière coule au pied de hautes montagnes et un pont la traverse. Ce paysage est dans le ton clair de l'auteur. Il est d'un beau glacis et rare transparence et d'un choix à-la-fois agréable et imposant]] réalisée par Dominique Zampieri dit le Dominiquin, vendue par Jean Adrien Snyers. [21]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Calvaire. Le Christ en croix entre les deux larrons. Sur le devant des soldats jettent le sort sur ses vêtemens, d'autres sont occupés à enlever les instrumens qui ont servi au supplice: des officiers à cheval ajoutent au mouvement de cette triste scène. La Vierge, St.-Jean et la Madeleine, se trouvent au pied de la croix dans le plus douloureux abattement: le ciel est couvert et lugubre, et semble déjà avoir pris le deuil. Ce tableau qui offre une composition de vingt-quatre figures, peut être cité pour ses qualités éminentes, parmi les plus beaux et les plus importans ouvrages de Rembrandt (Rembrandt Van Ryn)|Le Calvaire. Le Christ en croix entre les deux larrons. Sur le devant des soldats jettent le sort sur ses vêtemens, d'autres sont occupés à enlever les instrumens qui ont servi au supplice: des officiers à cheval ajoutent au mouvement de cette triste scène. La Vierge, St.-Jean et la Madeleine, se trouvent au pied de la croix dans le plus douloureux abattement: le ciel est couvert et lugubre, et semble déjà avoir pris le deuil. Ce tableau qui offre une composition de vingt-quatre figures, peut être cité pour ses qualités éminentes, parmi les plus beaux et les plus importans ouvrages de Rembrandt]] réalisée par Rembrandt Van Ryn, vendue par Jean Adrien Snyers. [23]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A travers d'une arcade l'oeil découvre et se promène dans un site agréable arrosé par une rivière ; plus avant et au milieu s'élève un pignon qui par des pièces de charpente se lie et s'attache au côté gauche de l'arcade, et derrière est un pan de mur en ruines: sur le premier plan un dessinateur assis par terre, derrière lui deux pâtres suivis de leurs chiens. Cette charmante production unit à un effet très-pitoresque une extrême originalité de composition (Adrien Vande Velde)|A travers d'une arcade l'oeil découvre et se promène dans un site agréable arrosé par une rivière ; plus avant et au milieu s'élève un pignon qui par des pièces de charpente se lie et s'attache au côté gauche de l'arcade, et derrière est un pan de mur en ruines: sur le premier plan un dessinateur assis par terre, derrière lui deux pâtres suivis de leurs chiens. Cette charmante production unit à un effet très-pitoresque une extrême originalité de composition]] réalisée par Adrien Vande Velde, vendue par Jean Adrien Snyers. [24]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau est un des plus piquans du maître ; il offre deux jeunes bergers qui gardent des vaches, des moutons et des chèvres ; ils boivent du lait qu'ils viennent de traire: le devant en partie montueux découvre un paysage des plus agréables. Cette pièce est entièrement traitée dans la manière de P. Potter (Guill. Romyn)|Ce tableau est un des plus piquans du maître ; il offre deux jeunes bergers qui gardent des vaches, des moutons et des chèvres ; ils boivent du lait qu'ils viennent de traire: le devant en partie montueux découvre un paysage des plus agréables. Cette pièce est entièrement traitée dans la manière de P. Potter]] réalisée par Guill. Romyn, vendue par Jean Adrien Snyers. [26]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le devant on voit quelques brébis avec un agneau, gardés par une femme qui tient un enfant: plus du côté opposé une autre femme, assise au pied d'un arbre, a également un troupeau de vaches et de moutons près d'elle: un paysan, monté sur un cheval blanc, lui parle en passant. L'enfoncement offre un paysage montagneux (Karel Du Jardin)|Sur le devant on voit quelques brébis avec un agneau, gardés par une femme qui tient un enfant: plus du côté opposé une autre femme, assise au pied d'un arbre, a également un troupeau de vaches et de moutons près d'elle: un paysan, monté sur un cheval blanc, lui parle en passant. L'enfoncement offre un paysage montagneux]] réalisée par Karel Du Jardin, vendue par Jean Adrien Snyers. [28]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[De l'un côté du tableau on voit une forêt que coupe une route qui passe devant une grande ferme: la partie de la route qui va la toucher est bordée d'une double haie en planches, dont l'une donne contre un champ de bled. Une dame et un cavalier montés à cheval sont placés sur l'avant-plan: un colporteur s'achèmine vers la ferme, et l'entrée de la forêt offre encore divers voyageurs. L'autre côté présente un paysage ouvert, plus ou moins montueux, dans lequel on voit plusieurs figures. Ce tableau est un des plus capitaux du maître: il est d'une grande finesse de teinte et d'une touche franche et spirituelle. Le feuillé et les arbres sont traités avec une rare hardiesse (J. Wynants)|De l'un côté du tableau on voit une forêt que coupe une route qui passe devant une grande ferme: la partie de la route qui va la toucher est bordée d'une double haie en planches, dont l'une donne contre un champ de bled. Une dame et un cavalier montés à cheval sont placés sur l'avant-plan: un colporteur s'achèmine vers la ferme, et l'entrée de la forêt offre encore divers voyageurs. L'autre côté présente un paysage ouvert, plus ou moins montueux, dans lequel on voit plusieurs figures. Ce tableau est un des plus capitaux du maître: il est d'une grande finesse de teinte et d'une touche franche et spirituelle. Le feuillé et les arbres sont traités avec une rare hardiesse]] réalisée par J. Wynants, vendue par Jean Adrien Snyers. [30]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'église vue de nuit. Dans des chapelles latérales un prêtre officie ; un cavalier en sortant donne l'aumône à un vieillard. Le peintre a imprimé à ce tableau un ton mysterieux et déploé un grand savoir de perspective: les lignes, les profils sont d'une régularité et d'une précision étonnantes. Il est d'une rare transparence et entièrement exempt de la sécheresse, qu'on remarque souvent dans des ouvrages de ce genre (Le vieux Neefs)|Intérieur d'église vue de nuit. Dans des chapelles latérales un prêtre officie ; un cavalier en sortant donne l'aumône à un vieillard. Le peintre a imprimé à ce tableau un ton mysterieux et déploé un grand savoir de perspective: les lignes, les profils sont d'une régularité et d'une précision étonnantes. Il est d'une rare transparence et entièrement exempt de la sécheresse, qu'on remarque souvent dans des ouvrages de ce genre]] réalisée par Le vieux Neefs, vendue par Jean Adrien Snyers. [32]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau qui sous tous les rapports est digne des meilleurs ouvrages de Rembrandt, offre une reine tenue par des soldats: elle est à genoux devant son juge et reçoit la terrible sentence du feu. Elle remet son anneau nuptial et son sceptrre sic: les bourreaux s'occupent déjà à allumer le bucher ; sur un des coins du tableau on voit une terrasse qui fourmille de spectateurs. Cette composition est des plus riches, et une touche fière et caractérisé. Ce tableau est d'un ton doré et d'un effet surprenant (Ph. De Koninck)|Ce tableau qui sous tous les rapports est digne des meilleurs ouvrages de Rembrandt, offre une reine tenue par des soldats: elle est à genoux devant son juge et reçoit la terrible sentence du feu. Elle remet son anneau nuptial et son sceptrre sic: les bourreaux s'occupent déjà à allumer le bucher ; sur un des coins du tableau on voit une terrasse qui fourmille de spectateurs. Cette composition est des plus riches, et une touche fière et caractérisé. Ce tableau est d'un ton doré et d'un effet surprenant]] réalisée par Ph. De Koninck, vendue par Jean Adrien Snyers. [33]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge avec l'enfant Jésus, qui tient des cérises dans ses deux petites mains: elle est assise dans un appartement sous une draperie verte et s'appuie du bras gauche sur un pidestal, sur lequel on voit les armes de la famille, à laquelle cette piéce a appartenu autrefois. A travers d'une fenètre on découvre un paysage montagneux. Cette pièce est dans la manière claire de ce grand homme, et porte le caractère irrécusable de son faire et de son savoir (Léonard Davinci)|La Vierge avec l'enfant Jésus, qui tient des cérises dans ses deux petites mains: elle est assise dans un appartement sous une draperie verte et s'appuie du bras gauche sur un pidestal, sur lequel on voit les armes de la famille, à laquelle cette piéce a appartenu autrefois. A travers d'une fenètre on découvre un paysage montagneux. Cette pièce est dans la manière claire de ce grand homme, et porte le caractère irrécusable de son faire et de son savoir]] réalisée par Léonard Davinci, vendue par Jean Adrien Snyers. [34]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage pittoresque baigné à droite par une rivière, sur les bords de laquelle se repose une pauvre femme tenant son enfant sur ses genoux et demandant son chemin à une autre femme: sur le devant une belle pelousse et à gauche un arbre mort auquel s'attachent des plantes rempantes et au pied duquel on en voit d'autres à larges feuilles. Ce paysage d'un ton de couleur séduisant et d'un effet piquant est largement peint (J. Hackert)|Un paysage pittoresque baigné à droite par une rivière, sur les bords de laquelle se repose une pauvre femme tenant son enfant sur ses genoux et demandant son chemin à une autre femme: sur le devant une belle pelousse et à gauche un arbre mort auquel s'attachent des plantes rempantes et au pied duquel on en voit d'autres à larges feuilles. Ce paysage d'un ton de couleur séduisant et d'un effet piquant est largement peint]] réalisée par J. Hackert, vendue par Jean Adrien Snyers. [35]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage boisé, des chasseurs, dont quelques-uns à cheval, font la chasse au lièvre: l'animal poursuivi par les chiens et couché en joue par les chasseurs, se trouve arrêté par une rivière, qui coule dans un lit rocailleux et vient sur le devant. Le plus beau ciel éclaire ce paysage, qui est d'un ton argentin et touché avec art (Moucheron)|Dans un paysage boisé, des chasseurs, dont quelques-uns à cheval, font la chasse au lièvre: l'animal poursuivi par les chiens et couché en joue par les chasseurs, se trouve arrêté par une rivière, qui coule dans un lit rocailleux et vient sur le devant. Le plus beau ciel éclaire ce paysage, qui est d'un ton argentin et touché avec art]] réalisée par Moucheron, vendue par Jean Adrien Snyers. [36]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise sous un riche portique, entre deux anges, qui font de la musique, donne le sein au petit Jésus: devant elle le maître a placé une table couverte d'un tapis, sur laquelle on voit des ustensiles de couture et un panier d'osier rempli de linge ; une chambre éclairée par une seconde lumière tient au portique, qui découvre une ville ; au-dessus de son enceinte s'élèvent divers magnifiques édifices ; deux dames sur un plan plus rapproché sont en promenade. Nous ne croyons pas qu'il existe de Van Eyck une production plus soignée ou plus gracieuse (Jean Van Eyck)|La Vierge assise sous un riche portique, entre deux anges, qui font de la musique, donne le sein au petit Jésus: devant elle le maître a placé une table couverte d'un tapis, sur laquelle on voit des ustensiles de couture et un panier d'osier rempli de linge ; une chambre éclairée par une seconde lumière tient au portique, qui découvre une ville ; au-dessus de son enceinte s'élèvent divers magnifiques édifices ; deux dames sur un plan plus rapproché sont en promenade. Nous ne croyons pas qu'il existe de Van Eyck une production plus soignée ou plus gracieuse]] réalisée par Jean Van Eyck, vendue par Jean Adrien Snyers. [37]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait de Louis De Koninck, Echevin d'Anvers ; il a la main appuiée sur une chaise et tient de l'autre un gant. il est habillé en ancien costume espagnol de soie noire à dessin, avec une large fraise. La tête est d'un caractère spirituel et travaillé ainsi que le reste du tableau dans la plus belle manière de Van Dyck (Ant. Van Dyck)|Le Portrait de Louis De Koninck, Echevin d'Anvers ; il a la main appuiée sur une chaise et tient de l'autre un gant. il est habillé en ancien costume espagnol de soie noire à dessin, avec une large fraise. La tête est d'un caractère spirituel et travaillé ainsi que le reste du tableau dans la plus belle manière de Van Dyck]] réalisée par Ant. Van Dyck, vendue par Jean Adrien Snyers. [38]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jeunes mendians Espagnols qui font table: l'un est à découper une pastèche ou mélon d'eau, dont il mange et qu'il partage avec son camerade ; il semble en même-tems le gourmander pour avoir entamé les raisins, dont ils ont une provision dans un panier qui est à côté d'eux. Ce tableau est d'une grande force et vigueur: le caractère de ces deux jeunes vagabonds est exprimé au naturel, quoiqu'il nous soit connu, qu'il se trouve des collections qui possèdent le même sujet, nous osons croire que si le nôtre n'est pas une production première, il est au moins une superbe répétition, qui par ses mérites ne doit nullement céder (Bath. Est. Murillo)|Deux jeunes mendians Espagnols qui font table: l'un est à découper une pastèche ou mélon d'eau, dont il mange et qu'il partage avec son camerade ; il semble en même-tems le gourmander pour avoir entamé les raisins, dont ils ont une provision dans un panier qui est à côté d'eux. Ce tableau est d'une grande force et vigueur: le caractère de ces deux jeunes vagabonds est exprimé au naturel, quoiqu'il nous soit connu, qu'il se trouve des collections qui possèdent le même sujet, nous osons croire que si le nôtre n'est pas une production première, il est au moins une superbe répétition, qui par ses mérites ne doit nullement céder]] réalisée par Bath. Est. Murillo, vendue par Jean Adrien Snyers. [39]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un Village. Sur le devant un canal qui lui sert de port, dans lequel deux bateaux sont amarrés ; entre le canal et un abreuvoir se trouve le chemin qui conduit au Village, au milieu duquel on voit l'église. C'est un tableau dans le beau ton argentin du maître, il l'a orné de plusieurs figures touchées avec toute l'habilité et l'esprit de son pinceau (David Teniers)|Vue d'un Village. Sur le devant un canal qui lui sert de port, dans lequel deux bateaux sont amarrés ; entre le canal et un abreuvoir se trouve le chemin qui conduit au Village, au milieu duquel on voit l'église. C'est un tableau dans le beau ton argentin du maître, il l'a orné de plusieurs figures touchées avec toute l'habilité et l'esprit de son pinceau]] réalisée par David Teniers, vendue par Jean Adrien Snyers. [40]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une rivière coule au pied d'un rocher couvert d'arbres. Un homme conduit un mulet, monté par une dame, et qu'il se dispose à faire passer le gué: une bergère suivie de quelques boeufs et de brebis s'entretient avec elle. Ce tableau est dans la goût d'Adrien Vande Velde (De Leone)|Une rivière coule au pied d'un rocher couvert d'arbres. Un homme conduit un mulet, monté par une dame, et qu'il se dispose à faire passer le gué: une bergère suivie de quelques boeufs et de brebis s'entretient avec elle. Ce tableau est dans la goût d'Adrien Vande Velde]] réalisée par De Leone, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 50 frs. [46]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage boisé ; derrière une touffe d'arbres diverses métairies. Sur le devant un étang bordé par des broussailles au-delà duquel un plein paysage, qui se termine par la vue sur un village: diverses figures animent ce morceau qui sous plusieurs rapports est digne de Hobbema (Van Assche le vieux)|Paysage boisé ; derrière une touffe d'arbres diverses métairies. Sur le devant un étang bordé par des broussailles au-delà duquel un plein paysage, qui se termine par la vue sur un village: diverses figures animent ce morceau qui sous plusieurs rapports est digne de Hobbema]] réalisée par Van Assche le vieux, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 57 frs. [47]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A travers un enchaînement de montagnes le Rhin serpente majestueusement. Un des coins du tableau offre un château sur un rocher escarpé, le devant est enrichi par Lingelbach, de diverses figures, parmi lesquelles on remarque un muletier qui conduit deux mulets chargés et un homme monté sur un cheval blanc, qu'il fait abreuver ; on voit sur un des côtés un superbe pin (Albert Van Everdingen)|A travers un enchaînement de montagnes le Rhin serpente majestueusement. Un des coins du tableau offre un château sur un rocher escarpé, le devant est enrichi par Lingelbach, de diverses figures, parmi lesquelles on remarque un muletier qui conduit deux mulets chargés et un homme monté sur un cheval blanc, qu'il fait abreuver ; on voit sur un des côtés un superbe pin]] réalisée par Albert Van Everdingen, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 66 frs. [48]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'une dame assise dans un fauteuil, elle a un épagneuil sur les genoux. La vigueur du coloris, la touche moëlleuse et caressée, le soigné fini, tout enfin porte à croire que c'est un des ouvrages en grand du célèbre maître, auquel, peut-être pour cette seule raison, nous n'osons pas décidemment l'attribuer (Manière de Metzu)|Le portrait d'une dame assise dans un fauteuil, elle a un épagneuil sur les genoux. La vigueur du coloris, la touche moëlleuse et caressée, le soigné fini, tout enfin porte à croire que c'est un des ouvrages en grand du célèbre maître, auquel, peut-être pour cette seule raison, nous n'osons pas décidemment l'attribuer]] réalisée par Manière de Metzu, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 48 frs. [50]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le corps-de-garde d'une prison, où l'on voit un drapeau et quantité d'armures, un homme qui semble détenu est assis à côté d'un tonneau ; les soldats s'amusent à jouer: deux sont de poste à la porte de la ville, qu'on voit à côté de la prison sur un des coins avancés du tableau (Van Helmont)|Le corps-de-garde d'une prison, où l'on voit un drapeau et quantité d'armures, un homme qui semble détenu est assis à côté d'un tonneau ; les soldats s'amusent à jouer: deux sont de poste à la porte de la ville, qu'on voit à côté de la prison sur un des coins avancés du tableau]] réalisée par Van Helmont, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 24 frs. [52]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet ouvrage semble être de son premier tems ; on croit y voir encore quelques traces de la manière de son maître. Au reste, quoiqu'il n'ait pas toute la hardiesse que Rubens a acquise depuis, on peut le classer pour la couleur parmi ses plus brillantes productions (P. P. Rubens)|Cet ouvrage semble être de son premier tems ; on croit y voir encore quelques traces de la manière de son maître. Au reste, quoiqu'il n'ait pas toute la hardiesse que Rubens a acquise depuis, on peut le classer pour la couleur parmi ses plus brillantes productions]] réalisée par P. P. Rubens, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 90 frs. [54]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un pâtre présente à son Seigneur, qui est assis sur le perron de son château, un nombreux troupeau de moutons et de chèvres. Le paysage est montagneux et agreste. Ce numéro fait pendant au numéro 47 sic ; ils sont des meilleurs ouvrages du maître (J. Vander Does)|Un pâtre présente à son Seigneur, qui est assis sur le perron de son château, un nombreux troupeau de moutons et de chèvres. Le paysage est montagneux et agreste. Ce numéro fait pendant au numéro 47 sic ; ils sont des meilleurs ouvrages du maître]] réalisée par J. Vander Does, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 167 frs. [55]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Devant une maison de campagne se trouvent deux enfans, dont la plus jeune coiffée d'une toque en panaches est assise sur une table couverte d'un tapis d'un précieux fini ; elle a à côté d'elle une péruche, et semble avoir jetté une guirlande de fleurs, que sa soeur qui l'amuse, lui a faite. Dans la basse-cour on voit un petit épagneuil qui chasse un canard: au-delà d'un étang on voit des berceaux, sous lesquels des dames et des cavaliers se promènent (J. Weenincx)|Devant une maison de campagne se trouvent deux enfans, dont la plus jeune coiffée d'une toque en panaches est assise sur une table couverte d'un tapis d'un précieux fini ; elle a à côté d'elle une péruche, et semble avoir jetté une guirlande de fleurs, que sa soeur qui l'amuse, lui a faite. Dans la basse-cour on voit un petit épagneuil qui chasse un canard: au-delà d'un étang on voit des berceaux, sous lesquels des dames et des cavaliers se promènent]] réalisée par J. Weenincx, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 46 frs. [56]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait en pied de Guillaume III, Prince d'Orange et Roi d'Angleterre, sous une riche tente, en pleine armure, ayant en mains la bâton de Général. La précieuse exécution de ce tableau annonce le pinceau d'un des plus savans contemporains de Miris et de Gerard Dou (Inconnu)|Le portrait en pied de Guillaume III, Prince d'Orange et Roi d'Angleterre, sous une riche tente, en pleine armure, ayant en mains la bâton de Général. La précieuse exécution de ce tableau annonce le pinceau d'un des plus savans contemporains de Miris et de Gerard Dou]] réalisée par Inconnu, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 16 frs. [57]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une rivière coule entre deux routes, dont l'une vient sur l'avant-plan, sur laquelle on voit un homme monté sur un mulet et un deuxième qui se repose sur le bord de la rivière. L'autre route cotoie une partie boisée, pour conduire vers un plein paysage, qui se termine par des montagnes (Jean Both)|Une rivière coule entre deux routes, dont l'une vient sur l'avant-plan, sur laquelle on voit un homme monté sur un mulet et un deuxième qui se repose sur le bord de la rivière. L'autre route cotoie une partie boisée, pour conduire vers un plein paysage, qui se termine par des montagnes]] réalisée par Jean Both, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 21 frs. [62]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une rivière traverse un paysage, et ayant tourné un coin boisé, passe par-dessous un pont et se présente sur l'avant-plan. Un paysan monté sur un cheval blanc passe le pont, et chasse devant lui quelques vaches et un troupeau de moutons. L'autre côté du tableau présente des rochers et un paysage ouvert d'un grand enfoncement. Il est peint dans la stile de J. Both (Tishbein)|Une rivière traverse un paysage, et ayant tourné un coin boisé, passe par-dessous un pont et se présente sur l'avant-plan. Un paysan monté sur un cheval blanc passe le pont, et chasse devant lui quelques vaches et un troupeau de moutons. L'autre côté du tableau présente des rochers et un paysage ouvert d'un grand enfoncement. Il est peint dans la stile de J. Both]] réalisée par Tishbein, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 42 frs. [69]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Mont Parnasse. Pastiche, d'après la fameuse fresque, qui est au Vatican. La célébrité de l'original nous dispense de tout détail sur la composition, qui compte près de trente figures, nous disons simplement que pour cette imitation le Poussin n'est pas sorti de sa propre manière, que pour le dessin il n'est pas resté au-dessous de Raphaël, et qu'il doit avoir osé se prononcer lui-même sur son ouvrage, puisque malgré sa modestie il s'est plû d'ajouter son propre portrait à ceux des grands hommes, qui s'y trouvent figurés (Nic. Poussin)|Le Mont Parnasse. Pastiche, d'après la fameuse fresque, qui est au Vatican. La célébrité de l'original nous dispense de tout détail sur la composition, qui compte près de trente figures, nous disons simplement que pour cette imitation le Poussin n'est pas sorti de sa propre manière, que pour le dessin il n'est pas resté au-dessous de Raphaël, et qu'il doit avoir osé se prononcer lui-même sur son ouvrage, puisque malgré sa modestie il s'est plû d'ajouter son propre portrait à ceux des grands hommes, qui s'y trouvent figurés]] réalisée par Nic. Poussin, vendue par Jean Adrien Snyers. [72]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Jugement de Paris. Le berger du mont Ida vient de passer en revue les beautés des trois déesses rivales ; déjà il a adjugé la pomme fatale à Vénus: Mercure le voit avec anxièté et semble lui annoncer tous les malheurs qui doivent résulter de cette préférence. Composition riche et gracieuse, dont le dessin prouve la sévérité de l'école romaine (Frederico Barochi)|Le Jugement de Paris. Le berger du mont Ida vient de passer en revue les beautés des trois déesses rivales ; déjà il a adjugé la pomme fatale à Vénus: Mercure le voit avec anxièté et semble lui annoncer tous les malheurs qui doivent résulter de cette préférence. Composition riche et gracieuse, dont le dessin prouve la sévérité de l'école romaine]] réalisée par Frederico Barochi, vendue par Jean Adrien Snyers. [73]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Madone. Elle a le petit Jésus dans les mains et le contemple avec tendresse, il se présente en raccourci: deux têtes d'anges se montrent dans un nuage ; au haut du tableau on voit un troisième ange qui tient un encensoir. Cette pièce est du stile grandiose et d'un mâle dessin (Louis Carrache)|Une Madone. Elle a le petit Jésus dans les mains et le contemple avec tendresse, il se présente en raccourci: deux têtes d'anges se montrent dans un nuage ; au haut du tableau on voit un troisième ange qui tient un encensoir. Cette pièce est du stile grandiose et d'un mâle dessin]] réalisée par Louis Carrache, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 175 frs. [74]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des brigands ont assassiné un voyageur ; ils le tirent de son cheval pour le dépouiller. Un autre cadavre se trouve à l'entrée de la grotte qui leur sert de repaire et qui est formée par les ruines d'un antique monument d'une grande magnificence (Gio Batta Weenincx)|Des brigands ont assassiné un voyageur ; ils le tirent de son cheval pour le dépouiller. Un autre cadavre se trouve à l'entrée de la grotte qui leur sert de repaire et qui est formée par les ruines d'un antique monument d'une grande magnificence]] réalisée par Gio Batta Weenincx, vendue par Jean Adrien Snyers. [79]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Automne ou Bacchus et Pomone. Pomone chargée de fruits est assise à côté d'une table sur laquelle on voit des grenades ouvertes et une coquille. Bacchus est placée derrière elle ; à ses côtés se trouve un grand vase. C'est un des beaux ouvrages de Murillo, d'un admirable effet et d'un ton argentin (Barth. Estevan Murillo)|L'Automne ou Bacchus et Pomone. Pomone chargée de fruits est assise à côté d'une table sur laquelle on voit des grenades ouvertes et une coquille. Bacchus est placée derrière elle ; à ses côtés se trouve un grand vase. C'est un des beaux ouvrages de Murillo, d'un admirable effet et d'un ton argentin]] réalisée par Barth. Estevan Murillo, vendue par Jean Adrien Snyers. [81]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ mort entre la Vierge et St.-Jean. La scène a lieu à l'entrée d'une grotte. Marie tient d'une main un linceuil, dans lequel repose le bras gauche de son fils et tire de l'autre une épine de son chef qui y était restée. Elle est dans un pénible accablement. St.-Jean soutient avec respect et recueillement le corps du Christ, ainsi qu'une des mains. Tableau peint avec le plus grand soin, et d'une rare délicatesse de ton: le dessin est grand et modelé sur celui des Carraches. Les figures sont de grandeur de nature et vues jusqu'aux genoux (P. P. Rubens)|Le Christ mort entre la Vierge et St.-Jean. La scène a lieu à l'entrée d'une grotte. Marie tient d'une main un linceuil, dans lequel repose le bras gauche de son fils et tire de l'autre une épine de son chef qui y était restée. Elle est dans un pénible accablement. St.-Jean soutient avec respect et recueillement le corps du Christ, ainsi qu'une des mains. Tableau peint avec le plus grand soin, et d'une rare délicatesse de ton: le dessin est grand et modelé sur celui des Carraches. Les figures sont de grandeur de nature et vues jusqu'aux genoux]] réalisée par P. P. Rubens, vendue par Jean Adrien Snyers. [82]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Loth et ses filles fuyant de Sodome. Cette pièce, que nous regardons comme une belle copie, possède peut être tous les mérites de son original et est du petit nombre de ces immitations sic qui, dans la comparaison même, mettent souvent l'oeil exercé du connaisseur en défaut (Le Guide ou d'après lui)|Loth et ses filles fuyant de Sodome. Cette pièce, que nous regardons comme une belle copie, possède peut être tous les mérites de son original et est du petit nombre de ces immitations sic qui, dans la comparaison même, mettent souvent l'oeil exercé du connaisseur en défaut]] réalisée par Le Guide ou d'après lui, vendue par Jean Adrien Snyers. [83]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte-Famille. St.-Joseph présente une poire au petit Jésus, assis sur les genoux de sa mère le St.-Esprit parait dans une gloire. Cette pièce précieuse est digne pour son fini des premiers maîtres de l'école Hollandaise. Il est d'une grande force de coloris et de la composiiton la plus aimable (Murillo)|La Sainte-Famille. St.-Joseph présente une poire au petit Jésus, assis sur les genoux de sa mère le St.-Esprit parait dans une gloire. Cette pièce précieuse est digne pour son fini des premiers maîtres de l'école Hollandaise. Il est d'une grande force de coloris et de la composiiton la plus aimable]] réalisée par Murillo, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 436 [or] 445 frs. [84]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au pied d'une espèce de fontaine de forme antique, sur laquelle est placée une figure de jeune homme, deux filles parent d'une guirlande de fleurs une brébis ; deux autres de ces animaux sont couchés dans la verdure, un pâtre conduit sur un des plans plus avancés un troupeau de chèvres: le paysage offre au coté gauche du tableau des ruines qui semblent être celles d'un vieux château (J. Vander Does)|Au pied d'une espèce de fontaine de forme antique, sur laquelle est placée une figure de jeune homme, deux filles parent d'une guirlande de fleurs une brébis ; deux autres de ces animaux sont couchés dans la verdure, un pâtre conduit sur un des plans plus avancés un troupeau de chèvres: le paysage offre au coté gauche du tableau des ruines qui semblent être celles d'un vieux château]] réalisée par J. Vander Does, vendue par Jean Adrien Snyers. [85]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un Magistrat, il est assis dans un fauteuil et vu jusqu'aux genoux. Ce portrait est peint avec une telle vérité qu'il fait illusion, la tête est vénérable et pleine de caractère: peu de productions de ce maître si justement nommé, le prince en ce genre, peuvent être comparées à celui-ci (Le Titien)|Portrait d'un Magistrat, il est assis dans un fauteuil et vu jusqu'aux genoux. Ce portrait est peint avec une telle vérité qu'il fait illusion, la tête est vénérable et pleine de caractère: peu de productions de ce maître si justement nommé, le prince en ce genre, peuvent être comparées à celui-ci]] réalisée par Le Titien, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 390 frs. [86]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Persée délivrant Andromède. Première idée du grand tableau de ce sujet, plein de feu et du coloris le plus brillant. Elle est traitée avec une facilité inconcevable: la carnation de l'Andromède est pour l'empâtement et la transparance, le triomphe du pinçeau (P. P. Rubens)|Persée délivrant Andromède. Première idée du grand tableau de ce sujet, plein de feu et du coloris le plus brillant. Elle est traitée avec une facilité inconcevable: la carnation de l'Andromède est pour l'empâtement et la transparance, le triomphe du pinçeau]] réalisée par P. P. Rubens, vendue par Jean Adrien Snyers. [88]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Halte de chasse près d'une fontaine. Composition riche de plusieurs cavaliers et gens de pied avec une multitude de chiens. La fontaine est d'une architecture ancienne en partie ruinée: elle est ombragée par divers arbres: le lointain montre un plein paysage qui se termine par des montagnes. Ce tableau est d'un ton vigoureux, d'une touche franche et d'une exécution soignée et facile (Nic. Berchem)|Halte de chasse près d'une fontaine. Composition riche de plusieurs cavaliers et gens de pied avec une multitude de chiens. La fontaine est d'une architecture ancienne en partie ruinée: elle est ombragée par divers arbres: le lointain montre un plein paysage qui se termine par des montagnes. Ce tableau est d'un ton vigoureux, d'une touche franche et d'une exécution soignée et facile]] réalisée par Nic. Berchem, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 390 frs. [90]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Méleagre et Atalante. Elle tient la terrible hure que Méleagre vient de lui offrir: une espèce de faune célèbre la victoire en sonnant du cor, la discorde, jettant des regards avides sur cette scène annonce les suites fatales que doit avoir le triomphe du héros. Cette pièce présente dans plusieurs endroits des corrections et des rétouches de Rubens (École de Rubens)|Méleagre et Atalante. Elle tient la terrible hure que Méleagre vient de lui offrir: une espèce de faune célèbre la victoire en sonnant du cor, la discorde, jettant des regards avides sur cette scène annonce les suites fatales que doit avoir le triomphe du héros. Cette pièce présente dans plusieurs endroits des corrections et des rétouches de Rubens]] réalisée par École de Rubens, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 26 frs. [91]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sauveur porté par une gloire d'anges se montre à Sainte Scholastique, qui lui offre des chapelets, que deux autres anges retirent d'un coffre placé sur le devant du tableau. L'idée de la gloire d'anges et son exécution sont pour leur grasieuse naïveté dignes de Raphaël (Dominique Zampieri dit le Dominiquin)|La Sauveur porté par une gloire d'anges se montre à Sainte Scholastique, qui lui offre des chapelets, que deux autres anges retirent d'un coffre placé sur le devant du tableau. L'idée de la gloire d'anges et son exécution sont pour leur grasieuse naïveté dignes de Raphaël]] réalisée par Dominique Zampieri dit le Dominiquin, vendue par Jean Adrien Snyers. [92]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue des Ruines Romaines. Restes imposans d'un magnifique aqueduc ; il est monté en pilastres et offre en forme d'équerre un échaînement de quatre arcades, dont celle qui fait face donne vue sur la mer, et sur un Port: à travers une des latérales on voit une station ou auberge Italienne, devant laquelle plusieurs personnes s'arrètent. Le devant est enrichi de divers grouppes, parmi lesquels on distingue un cavalier sur un cheval blanc suivi d'un valet de pied (Salvator-Rosa)|Vue des Ruines Romaines. Restes imposans d'un magnifique aqueduc ; il est monté en pilastres et offre en forme d'équerre un échaînement de quatre arcades, dont celle qui fait face donne vue sur la mer, et sur un Port: à travers une des latérales on voit une station ou auberge Italienne, devant laquelle plusieurs personnes s'arrètent. Le devant est enrichi de divers grouppes, parmi lesquels on distingue un cavalier sur un cheval blanc suivi d'un valet de pied]] réalisée par Salvator-Rosa, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 70 frs. [93]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte-Famille. La Vierge regarde avec satisfaction le petit Jésus embrassant St.-Jean: Elisabeth rapproche son fils qui semble intimidé par cette faveur. Cette production, qui est d'une bonne conservation, appartient à ceux des ouvrages de ce maître qui tiennent encore un peu de la manière du Perugin (Raphael D'Urbin)|La Sainte-Famille. La Vierge regarde avec satisfaction le petit Jésus embrassant St.-Jean: Elisabeth rapproche son fils qui semble intimidé par cette faveur. Cette production, qui est d'une bonne conservation, appartient à ceux des ouvrages de ce maître qui tiennent encore un peu de la manière du Perugin]] réalisée par Raphael D'Urbin, vendue par Jean Adrien Snyers. [96]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une cuisine abondamment fournie en gibier et légumes ; une servante tient un grand cygne, qu'elle montre à un petit jeune homme placé à côté de la table et qui le regarde avec curiosité: il est mis élégamment et présente le portrait du fils de Rubens (P. P. Rubens)|Une cuisine abondamment fournie en gibier et légumes ; une servante tient un grand cygne, qu'elle montre à un petit jeune homme placé à côté de la table et qui le regarde avec curiosité: il est mis élégamment et présente le portrait du fils de Rubens]] réalisée par P. P. Rubens, vendue par Jean Adrien Snyers. [98]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La grande Caverne aux Lions. Trois lions de grandeur naturelle, dont une lionne. Ce tableau pour la nature, la majesté, le faire et le dessin est un des plus beaux et des plus fiers ouvrages de ce grand maître, dont il prouve les éminentes qualités dans un genre qui ne lui était pas ordinaire (P. P. Rubens)|La grande Caverne aux Lions. Trois lions de grandeur naturelle, dont une lionne. Ce tableau pour la nature, la majesté, le faire et le dessin est un des plus beaux et des plus fiers ouvrages de ce grand maître, dont il prouve les éminentes qualités dans un genre qui ne lui était pas ordinaire]] réalisée par P. P. Rubens, vendue par Jean Adrien Snyers. [99]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Hippocrate distribuant des remèdes sur l'autel d'Esculape. Grande composition de vingt-deux figures de grandeur naturelle. Tout le monde connait la rareté des ouvrages de ce maître, même de ceux qui sont d'un moindre intérêt. Le tableau dont nous parlons peut être classé parmi ses plus brillants ouvrages et est digne d'avoir place dans une première galerie avec le No précédent, dont pour la dimension il fait pendant (Paul Véronèse)|Hippocrate distribuant des remèdes sur l'autel d'Esculape. Grande composition de vingt-deux figures de grandeur naturelle. Tout le monde connait la rareté des ouvrages de ce maître, même de ceux qui sont d'un moindre intérêt. Le tableau dont nous parlons peut être classé parmi ses plus brillants ouvrages et est digne d'avoir place dans une première galerie avec le No précédent, dont pour la dimension il fait pendant]] réalisée par Paul Véronèse, vendue par Jean Adrien Snyers. [102]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Hercule choisissant entre la sagesse et la volupté. Tableau capital et de galérie, qui est une des plus belles productions de ce grand maître. Minerve, en lui montrant le temple de l'immortalité arrache, Hercule aux embrassemens de vénus, qui est accompagnée des trois grâces. deux enfans éteignent les flambeaux de l'amour. La renommée publie la victoire du héros (Barbieri dit Le Guerchin)|Hercule choisissant entre la sagesse et la volupté. Tableau capital et de galérie, qui est une des plus belles productions de ce grand maître. Minerve, en lui montrant le temple de l'immortalité arrache, Hercule aux embrassemens de vénus, qui est accompagnée des trois grâces. deux enfans éteignent les flambeaux de l'amour. La renommée publie la victoire du héros]] réalisée par Barbieri dit Le Guerchin, vendue par Jean Adrien Snyers. [103]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux soldats présentent au peuple le Sauveur couronné d'épines, et dans son état de souffrance. Composition de trois figures. Tableau entièrement peint dans la manière du Corrège. La douleur et la mansuétude font l'expression de la tête du Christ, qui est un vrai chef-d'oeuvre. Il est imposible de rendre plus naturellement le caractère haîneux et la froide férocité des soldats (Barbieri dit Le Guerchin)|Deux soldats présentent au peuple le Sauveur couronné d'épines, et dans son état de souffrance. Composition de trois figures. Tableau entièrement peint dans la manière du Corrège. La douleur et la mansuétude font l'expression de la tête du Christ, qui est un vrai chef-d'oeuvre. Il est imposible de rendre plus naturellement le caractère haîneux et la froide férocité des soldats]] réalisée par Barbieri dit Le Guerchin, vendue par Jean Adrien Snyers. [104]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les quatre Évangelistes. Ce maître fut tour-à-tour élève d'Albert Durer, de Raphaël et du Titien ; cette pièce en fait preuve, car on y voit les divers sentimens de ces maîtres. Les ouvrages de ce peintre sont de la plus grande rareté. Celui-ci offre des beautés de premier ordre (André Wolfwald)|Les quatre Évangelistes. Ce maître fut tour-à-tour élève d'Albert Durer, de Raphaël et du Titien ; cette pièce en fait preuve, car on y voit les divers sentimens de ces maîtres. Les ouvrages de ce peintre sont de la plus grande rareté. Celui-ci offre des beautés de premier ordre]] réalisée par André Wolfwald, vendue par Jean Adrien Snyers. [106]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Hérodiade apportant la tête de St.-Jean-Baptiste au Festin d'Hérode. Ce tableau est plein de mouvement: la part que le maître assigne dans une action si atroce à chacun des convives, rend individuellement leur caractère au vif. La mort d'un admoniteur sévère est applaudie par quelques femmes de cette cour corrompue, mais plusieurs officiers, parmi lesquels un décoré d'une chaîne d'or, jettent des regards d'horreur et d'indignation à la vue de cette victime, arrachée dans les vapeurs du vin à une coupable concupiscence: Hérode même, déjà rongé de répentir, voit avec effroi cette tête jadis si vénérée, dont le seul crime fut de l'avoir appelé à la vertu et à ses devoirs. Ce morceau est de la plus grande vigueur: Van Dyck y est par parties absolument le Véronèse, à qui on l'attribuerait, si la touche et les carnations ne décélaient pas le grand disciple de Rubens (Ant. Van Dyck dans la manière de Paul Véronese)|Hérodiade apportant la tête de St.-Jean-Baptiste au Festin d'Hérode. Ce tableau est plein de mouvement: la part que le maître assigne dans une action si atroce à chacun des convives, rend individuellement leur caractère au vif. La mort d'un admoniteur sévère est applaudie par quelques femmes de cette cour corrompue, mais plusieurs officiers, parmi lesquels un décoré d'une chaîne d'or, jettent des regards d'horreur et d'indignation à la vue de cette victime, arrachée dans les vapeurs du vin à une coupable concupiscence: Hérode même, déjà rongé de répentir, voit avec effroi cette tête jadis si vénérée, dont le seul crime fut de l'avoir appelé à la vertu et à ses devoirs. Ce morceau est de la plus grande vigueur: Van Dyck y est par parties absolument le Véronèse, à qui on l'attribuerait, si la touche et les carnations ne décélaient pas le grand disciple de Rubens]] réalisée par Ant. Van Dyck dans la manière de Paul Véronese, vendue par Jean Adrien Snyers. [107]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Mariage de Ste.-Catherine. Ce tableau que nous donnons pour être de Quellin, parceque la composition offre quelques parties qui sont dans le genre de ce maître, est digne des plus beaux ouvrages de Van Dyck, et présente des beautés admirées dans les ouvrages des premiers maîtres de l'école Vénétienne (Erasme Quellin)|Le Mariage de Ste.-Catherine. Ce tableau que nous donnons pour être de Quellin, parceque la composition offre quelques parties qui sont dans le genre de ce maître, est digne des plus beaux ouvrages de Van Dyck, et présente des beautés admirées dans les ouvrages des premiers maîtres de l'école Vénétienne]] réalisée par Erasme Quellin, vendue par Jean Adrien Snyers. [108]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Empereur Adrien faisant offrande à Antinoüs. Tout le monde connaît les complaisances infâmes, qu'eut pour Adrien son favori Antnoüs, et combien cet Empereur lui paya de retour, en le fixant inséparablement près de sa personne et l'élevant aux premières dignités de l'état. La mort surprit Antinoüs et Adrien en fut incosolable: il voulut que tout l'empire prit part à cette perte: il lui fit élever des temples magnifiques et le placa au rang des Dieux. Le Véronèse représente ici cet Empereur au pied de l'autel de son favori, lui offrant dans une attitude réligieuse le sang d'une brébis, le sacrifice est entouré de tout ce que la pompe et la magnificence ont d'imaginable. La scène se passe en Egypte et se compose de vingt-trois figures, grande Académie: c'est une des plus belles productions du maître (Paul Véronèse)|L'Empereur Adrien faisant offrande à Antinoüs. Tout le monde connaît les complaisances infâmes, qu'eut pour Adrien son favori Antnoüs, et combien cet Empereur lui paya de retour, en le fixant inséparablement près de sa personne et l'élevant aux premières dignités de l'état. La mort surprit Antinoüs et Adrien en fut incosolable: il voulut que tout l'empire prit part à cette perte: il lui fit élever des temples magnifiques et le placa au rang des Dieux. Le Véronèse représente ici cet Empereur au pied de l'autel de son favori, lui offrant dans une attitude réligieuse le sang d'une brébis, le sacrifice est entouré de tout ce que la pompe et la magnificence ont d'imaginable. La scène se passe en Egypte et se compose de vingt-trois figures, grande Académie: c'est une des plus belles productions du maître]] réalisée par Paul Véronèse, vendue par Jean Adrien Snyers. [109]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Susanne surprise par les vieillards. Elle est dans une attitude suppliante, et tente de conjurer l'entreprise criminelle des deux juges, dont l'un la ménace d'une accusation infâme, tandis que l'autre placé derrière elle lui porte la main sur l'épaule. Elle a le sein et les bras découverts, et s'est défaite d'un manteau garni d'hermine, qui la ceignant encore en partie, repose sur l'entrée du Bain. Les figures sont de grande nature, elles sont d'un fini, d'un faire et d'une expression étonnantes. L'on peut dire que ce magnifique morceau a toutes les beautés de Davinci sans avoir ses défauts: il est clair et exempt de ces ombres noires que l'on regrette si souvent dans ce grand maître. Les Carnations sont pour la vérité dignes du Titien (Barnardino Luini)|Susanne surprise par les vieillards. Elle est dans une attitude suppliante, et tente de conjurer l'entreprise criminelle des deux juges, dont l'un la ménace d'une accusation infâme, tandis que l'autre placé derrière elle lui porte la main sur l'épaule. Elle a le sein et les bras découverts, et s'est défaite d'un manteau garni d'hermine, qui la ceignant encore en partie, repose sur l'entrée du Bain. Les figures sont de grande nature, elles sont d'un fini, d'un faire et d'une expression étonnantes. L'on peut dire que ce magnifique morceau a toutes les beautés de Davinci sans avoir ses défauts: il est clair et exempt de ces ombres noires que l'on regrette si souvent dans ce grand maître. Les Carnations sont pour la vérité dignes du Titien]] réalisée par Barnardino Luini, vendue par Jean Adrien Snyers. [110]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Fête de tous les Saints. Allégorie mystique et première idée terminée du tableau si renommé, peint pour le maître-autel de l'église des Augustins de cette Ville. Ces deux pièces se trouvant sur le même lieu, nous en laissons la comparaison aux amateurs (P. P. Rubens)|La Fête de tous les Saints. Allégorie mystique et première idée terminée du tableau si renommé, peint pour le maître-autel de l'église des Augustins de cette Ville. Ces deux pièces se trouvant sur le même lieu, nous en laissons la comparaison aux amateurs]] réalisée par P. P. Rubens, vendue par Jean Adrien Snyers. [111]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Pan et les quatre Saisons. Le printems est représenté par un petit amour couronné de fleurs, l'été par un jeune homme sonnant du cor et l'hiver par une vieille tenant une chaufferette. Pan, d'un embonpoint monstrueux est au milieu d'eux chargé de différens fruits, comme pour marquer, qu'il préside à la fécondité de la terre que la succession des saisons fait agir. Tableau d'un dessin rare pour ce maître, d'un ton brillant et harmonieux (Jacques Jordaens)|Pan et les quatre Saisons. Le printems est représenté par un petit amour couronné de fleurs, l'été par un jeune homme sonnant du cor et l'hiver par une vieille tenant une chaufferette. Pan, d'un embonpoint monstrueux est au milieu d'eux chargé de différens fruits, comme pour marquer, qu'il préside à la fécondité de la terre que la succession des saisons fait agir. Tableau d'un dessin rare pour ce maître, d'un ton brillant et harmonieux]] réalisée par Jacques Jordaens, vendue par Jean Adrien Snyers. [112]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ mort sur les genoux de St.-Jean. Il est enveloppé en partie d'un linceuil, et la tête repose sur un des genoux de l'apôtre chéri: la Vierge tend les bras vers son fils, elle exprime ainsi que la Madelaine la douleur la plus aigüe. Un ange tout en pleurs aux pieds du Christ tient une de ses mains, et regarde avec une sensation déchirante la plaie qu'elle offre. La scène se passe à l'entrée d'une grotte. Ce tableau est un des plus soignés du maître: il est d'un ton vigoureux et imposant: Van Dyck y est profondément pénétré de son sujet: c'est un de ses meilleurs ouvrages (Ant. Van Dyck)|Jésus-Christ mort sur les genoux de St.-Jean. Il est enveloppé en partie d'un linceuil, et la tête repose sur un des genoux de l'apôtre chéri: la Vierge tend les bras vers son fils, elle exprime ainsi que la Madelaine la douleur la plus aigüe. Un ange tout en pleurs aux pieds du Christ tient une de ses mains, et regarde avec une sensation déchirante la plaie qu'elle offre. La scène se passe à l'entrée d'une grotte. Ce tableau est un des plus soignés du maître: il est d'un ton vigoureux et imposant: Van Dyck y est profondément pénétré de son sujet: c'est un de ses meilleurs ouvrages]] réalisée par Ant. Van Dyck, vendue par Jean Adrien Snyers. [113]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Guérison de l'Aveugle né. Jésus sorti de Jéricho, suivi de ses disciples rencontre sur son passage un aveugle, accompagné de sa mère, qui lui demande la guérison, que le Sauveur opère en lui frottant les yeux d'un peu de salive. La composition est de huit figures, dans un paysage du plus grand stile. Ce morceau est sous plus d'un rapport digne du Poussin (Francisque Millé)|La Guérison de l'Aveugle né. Jésus sorti de Jéricho, suivi de ses disciples rencontre sur son passage un aveugle, accompagné de sa mère, qui lui demande la guérison, que le Sauveur opère en lui frottant les yeux d'un peu de salive. La composition est de huit figures, dans un paysage du plus grand stile. Ce morceau est sous plus d'un rapport digne du Poussin]] réalisée par Francisque Millé, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 52 frs. [114]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Mariage de Ste.-Catherine. Dans une niche en guise de trône, qui tient à une architecture magnifique de marbre blanc, la Vierge assise, présente le petit Jésus à Ste.-Catherine qui dispose le doigt pour recevoir l'anneau nuptial que son époux mystique est prêt à y passer. L'on voit dans les yeux et les mouvemens de l'enfant tout l'intérêt qu'il met à cette alliance. Catherine est entièrement absorbée par le sentiment de dévotion et de tendresse; la Vierge, qui présente le portrait d'Hélène Forment, seconde femme de l'auteur, en témoigne la satisfaction: la sainte, offre celui de Marie de Medicis, elle porte le manteau royal, une couronne orne sa belle chevelure: à ses pieds se trouvent le glaive et la roue, instrumens de son martyre (P. P. Rubens)|Le Mariage de Ste.-Catherine. Dans une niche en guise de trône, qui tient à une architecture magnifique de marbre blanc, la Vierge assise, présente le petit Jésus à Ste.-Catherine qui dispose le doigt pour recevoir l'anneau nuptial que son époux mystique est prêt à y passer. L'on voit dans les yeux et les mouvemens de l'enfant tout l'intérêt qu'il met à cette alliance. Catherine est entièrement absorbée par le sentiment de dévotion et de tendresse; la Vierge, qui présente le portrait d'Hélène Forment, seconde femme de l'auteur, en témoigne la satisfaction: la sainte, offre celui de Marie de Medicis, elle porte le manteau royal, une couronne orne sa belle chevelure: à ses pieds se trouvent le glaive et la roue, instrumens de son martyre]] réalisée par P. P. Rubens, vendue par Jean Adrien Snyers. [115]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Judith tuant Holopherne. Peint d'après les cartons de Michel-Ange. Si un tableau peut être cité pour ses beautés grandioses c'est certainement celui-ci. Holopherne d'une structure gigantesque que l'héroïne a tiré à mi-corps hors du lit et qui s'appuie d'une main sur le plancher et étend l'autre, est un miracle de dessin et d'une illusion qui fait frémir. La douleur qu'arrache le coup qu'il vient de recevoir excite l'effroi, mais non pas l'horreur: cette scène est rendu ici avec majesté et n'est nullement une dégoûtante boucherie, tel que ce sujet est communément représenté. La Judith est une courageuse inspirée, qui dans cette action venge son Dieu et son pays. Son esclave est derrière elle prêt à prendre la tête de l'orgeuilleux assyrien. L'on sait de quelle rareté sont les productions de ce maître, et particulièrement celles dont Michel-Ange traça le dessin (Daniel Delvolterra)|Judith tuant Holopherne. Peint d'après les cartons de Michel-Ange. Si un tableau peut être cité pour ses beautés grandioses c'est certainement celui-ci. Holopherne d'une structure gigantesque que l'héroïne a tiré à mi-corps hors du lit et qui s'appuie d'une main sur le plancher et étend l'autre, est un miracle de dessin et d'une illusion qui fait frémir. La douleur qu'arrache le coup qu'il vient de recevoir excite l'effroi, mais non pas l'horreur: cette scène est rendu ici avec majesté et n'est nullement une dégoûtante boucherie, tel que ce sujet est communément représenté. La Judith est une courageuse inspirée, qui dans cette action venge son Dieu et son pays. Son esclave est derrière elle prêt à prendre la tête de l'orgeuilleux assyrien. L'on sait de quelle rareté sont les productions de ce maître, et particulièrement celles dont Michel-Ange traça le dessin]] réalisée par Daniel Delvolterra, vendue par Jean Adrien Snyers. [116]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ mis au tombeau. A l'entrée de la nuit les amis de Jésus lui rendent les derniers devoirs. Nicodème soulève les pieds du corps, dont St.-Jean tient la tête et la partie supérieure. Derrière et à côté de lui se trouve une des maries et Joseph d'Arithmatie, qui pleurent la perte de leur divin maître ; sur le devant la Madeleine fonde en larmes en examinant douloureusement un de ses stigmates. Ce tableau du ton mystérieux qui convient au sujet est de la plus grande force et vérité. Le corps du Christ est d'une telle disposition en raccourci qu'il semble sortir: diverses figures et notamment le St.-Jean sont d'un soin et d'un fini admirable: c'est une pièce tout-à-fait exempte des fautes contre l'harmonie et la suavité que l'on reproche quelquefois à ce maître, et il est de la classe des Adolphe de Vignacourt, Cupidon brisant son arc, etc. (Michel-Ange Curavaggio)|Le Christ mis au tombeau. A l'entrée de la nuit les amis de Jésus lui rendent les derniers devoirs. Nicodème soulève les pieds du corps, dont St.-Jean tient la tête et la partie supérieure. Derrière et à côté de lui se trouve une des maries et Joseph d'Arithmatie, qui pleurent la perte de leur divin maître ; sur le devant la Madeleine fonde en larmes en examinant douloureusement un de ses stigmates. Ce tableau du ton mystérieux qui convient au sujet est de la plus grande force et vérité. Le corps du Christ est d'une telle disposition en raccourci qu'il semble sortir: diverses figures et notamment le St.-Jean sont d'un soin et d'un fini admirable: c'est une pièce tout-à-fait exempte des fautes contre l'harmonie et la suavité que l'on reproche quelquefois à ce maître, et il est de la classe des Adolphe de Vignacourt, Cupidon brisant son arc, etc.]] réalisée par Michel-Ange Curavaggio, vendue par Jean Adrien Snyers. [117]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grand paysage, orné de près de vingt figures et d'une multitude de bestiaux. C'est un site montagneux d'Italie: une rivière coule à travers de hauts rochers, elle présente sur l'avant-plan un gué à travers duquel des vachers conduisent leurs troupeaux: un pont la traverse sur le second plan. Le terrein est enrichi de quantités de ruines et de fabriques. C'est un des importants ouvrages de ce maître, peint dans la manière fondue et vaporeuse de Karel Dujardin et de Claude le Lorrain (Nic. Berchem)|Grand paysage, orné de près de vingt figures et d'une multitude de bestiaux. C'est un site montagneux d'Italie: une rivière coule à travers de hauts rochers, elle présente sur l'avant-plan un gué à travers duquel des vachers conduisent leurs troupeaux: un pont la traverse sur le second plan. Le terrein est enrichi de quantités de ruines et de fabriques. C'est un des importants ouvrages de ce maître, peint dans la manière fondue et vaporeuse de Karel Dujardin et de Claude le Lorrain]] réalisée par Nic. Berchem, vendue par Jean Adrien Snyers. [118]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une grande touffe d'arbres qui semble tenir à une forêt, et sous laquelle se trouve une chaumière, occupe un des côtés du tableau ; l'autre présente un coin du paysage ouvert et le devant un étang. Cette pièce qui, pour le feuillé et la manière dont sont traités les troncs des arbres est une des belles productions de son auteur, est enrichie de figures par Isaâc Van Ostade (Jacques Ruisdael)|Une grande touffe d'arbres qui semble tenir à une forêt, et sous laquelle se trouve une chaumière, occupe un des côtés du tableau ; l'autre présente un coin du paysage ouvert et le devant un étang. Cette pièce qui, pour le feuillé et la manière dont sont traités les troncs des arbres est une des belles productions de son auteur, est enrichie de figures par Isaâc Van Ostade]] réalisée par Jacques Ruisdael, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 430 frs. [119]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Joueur de Guitarre ; il est placé derrière une table, sur laquelle sont deux recueils de musique, une pinte et une pipe. Ce morceau est de la plus grande vérité, et quoique de grandeur naturelle digne pour l'exécution de Metzu et autres grands maîtres de l'école hollandaise (Théod. Rombouts)|Un Joueur de Guitarre ; il est placé derrière une table, sur laquelle sont deux recueils de musique, une pinte et une pipe. Ce morceau est de la plus grande vérité, et quoique de grandeur naturelle digne pour l'exécution de Metzu et autres grands maîtres de l'école hollandaise]] réalisée par Théod. Rombouts, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 34 frs. [120]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Nymphes ; l'une se baigne dans un ruisseau limpide, pendant qu'elle s'entretient avec sa compagne placée derrière elle entre des broussailles. Les figures sont dessinées avec grace et correctitude, d'une couleur digne de Rubens: le paysage est un échantillon de ce que pouvait notre école dans cette partie, quand elle voulait la travailler avec soin (Frans Wouters)|Deux Nymphes ; l'une se baigne dans un ruisseau limpide, pendant qu'elle s'entretient avec sa compagne placée derrière elle entre des broussailles. Les figures sont dessinées avec grace et correctitude, d'une couleur digne de Rubens: le paysage est un échantillon de ce que pouvait notre école dans cette partie, quand elle voulait la travailler avec soin]] réalisée par Frans Wouters, vendue par Jean Adrien Snyers au prix de 33 [or] 38 frs. [123]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Poursuite d'une armée vaincue: l'arrière-garde tient encore tête. L'action est prise au soleil couchant. La pensée et l'exécution sont dignes de Jules Romain, que l'auteur semble avoir pris pour modèle. Ce peintre qui était allemand prouve par cet ouvrage que la réputation de cette école repose sur plus de maîtres que ceux avec lesquels nos collections et nos notices nous ont familiarisé (Bleker)|Poursuite d'une armée vaincue: l'arrière-garde tient encore tête. L'action est prise au soleil couchant. La pensée et l'exécution sont dignes de Jules Romain, que l'auteur semble avoir pris pour modèle. Ce peintre qui était allemand prouve par cet ouvrage que la réputation de cette école repose sur plus de maîtres que ceux avec lesquels nos collections et nos notices nous ont familiarisé]] réalisée par Bleker, vendue par Jean Adrien Snyers. [125]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Bacchanale d'Enfans. Dans un paysage des plus pittoresques, sept enfans, sans autre draperie que celle que la pudeur exige, s'égaient à boire. Pris d'ivresse un d'eux, profondément endormi, est couché au pied d'un arbre dans un drap que relève un huitième enfant, qui semble critiquer, et se moquer des excès des autres. Deux d'entr'eux portent un de leurs compagnons également pris par la liqueur ; il est couronné de pampre, pendant que trois autres s'énivrent à leur tour à longs traits. Une corbeille de fleurs orne le coin de ce magnifique tableau, qui est enrichi par un rideau cramoisi retroussé et suspendu à des arbres qui met les petits bambocheurs à l'abri d'un soleil des plus piquans (Ant. Van Dyck)|Bacchanale d'Enfans. Dans un paysage des plus pittoresques, sept enfans, sans autre draperie que celle que la pudeur exige, s'égaient à boire. Pris d'ivresse un d'eux, profondément endormi, est couché au pied d'un arbre dans un drap que relève un huitième enfant, qui semble critiquer, et se moquer des excès des autres. Deux d'entr'eux portent un de leurs compagnons également pris par la liqueur ; il est couronné de pampre, pendant que trois autres s'énivrent à leur tour à longs traits. Une corbeille de fleurs orne le coin de ce magnifique tableau, qui est enrichi par un rideau cramoisi retroussé et suspendu à des arbres qui met les petits bambocheurs à l'abri d'un soleil des plus piquans]] réalisée par Ant. Van Dyck, vendue par Jean Adrien Snyers. [126]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Mort d'Abel. Cet admirable groupe, de grandeur colossale, est placé sur le devant d'un paysage agreste, simbole du premier âge du monde. Caïn a renversé son frère au pied de son autel, duquel s'élève une flamme pure, qui porte au ciel un sacrifice simple et inncocent comme lui: le farouche Caïn a la massue levée pour porter le coup fatal: Abel essaie de le conjurer par de tendres plaintes ; elles semblent amener un moment de réflexion. La scène est éclairée par un soleil levant. Ce morceau est connu pour un des tableaux les plus parfaits qui existent. Il est impossible de montrer plus de science et plus de génie dans la composition, l'on ne saurait ménager plus artistement la sensibilié du spectateur dans une scène si terrible. Il n'existe peut-être aucun tableau d'une telle élévation du pensée ; aucun de présente des formes plus belles ni plus justes: sous ce rapport l'Abel est l'Apollon renversé et la Caïn une étude sévère d'après le fameux Torse et le Gladiateur, animés par le charme du plus vrai coloris et par toute la force du mouvement et de l'expression (Le Guide)|La Mort d'Abel. Cet admirable groupe, de grandeur colossale, est placé sur le devant d'un paysage agreste, simbole du premier âge du monde. Caïn a renversé son frère au pied de son autel, duquel s'élève une flamme pure, qui porte au ciel un sacrifice simple et inncocent comme lui: le farouche Caïn a la massue levée pour porter le coup fatal: Abel essaie de le conjurer par de tendres plaintes ; elles semblent amener un moment de réflexion. La scène est éclairée par un soleil levant. Ce morceau est connu pour un des tableaux les plus parfaits qui existent. Il est impossible de montrer plus de science et plus de génie dans la composition, l'on ne saurait ménager plus artistement la sensibilié du spectateur dans une scène si terrible. Il n'existe peut-être aucun tableau d'une telle élévation du pensée ; aucun de présente des formes plus belles ni plus justes: sous ce rapport l'Abel est l'Apollon renversé et la Caïn une étude sévère d'après le fameux Torse et le Gladiateur, animés par le charme du plus vrai coloris et par toute la force du mouvement et de l'expression]] réalisée par Le Guide, vendue par Jean Adrien Snyers. [127]
  • 1818.04.27/ maison de ventes : Phillips (Harry). Vente de l'œuvre décrite comme [[Christ on the Cross, attended by the Virgin and St. John -- this grand composition is from the design of M. Angelo, whose name is curiously written on the right hand corner of the picture. Venusti executed in oil several of M. Angelo's designs (M. Venusti)|Christ on the Cross, attended by the Virgin and St. John -- this grand composition is from the design of M. Angelo, whose name is curiously written on the right hand corner of the picture. Venusti executed in oil several of M. Angelo's designs]] réalisée par M. Venusti, vendue par [[W[oodburn]]] au prix de 9.19 £. [194]
  • 1818.04.27/ maison de ventes : Phillips (Harry). Vente de l'œuvre décrite comme [[The Doctors of the Church -- a grand composition, the colour is rich and brilliant, the dignified and varied expression of the heads, and spirit of execution cannot be surpassed. This capital sketch formerly adorned a distinguished collection in Spain (Rubens)|The Doctors of the Church -- a grand composition, the colour is rich and brilliant, the dignified and varied expression of the heads, and spirit of execution cannot be surpassed. This capital sketch formerly adorned a distinguished collection in Spain]] réalisée par Rubens, vendue par W--n au prix de 28.7 £. [202]
  • 1818.04.27/ maison de ventes : Phillips (Harry). Vente de l'œuvre décrite comme [[An Interior View of the Church at Delfft, with the celebrated monument of the Prince of Orange -- Those who give the palm of merit to elaborate finishing, admire with justice the works of P. Neefs and Stenwick; but there is a higher order of art displayed when the effect of finishing is produced, and with superior breadth of chiaro scuro, as exemplified in this interesting picture (De Witt)|An Interior View of the Church at Delfft, with the celebrated monument of the Prince of Orange -- Those who give the palm of merit to elaborate finishing, admire with justice the works of P. Neefs and Stenwick; but there is a higher order of art displayed when the effect of finishing is produced, and with superior breadth of chiaro scuro, as exemplified in this interesting picture]] réalisée par De Witt, vendue par W--n, achetée par Col Camac au prix de 12.12 £. [205]
  • 1818.04.27/ maison de ventes : Phillips (Harry). Vente de l'œuvre décrite comme [[The Portrait of the Artist's Wife as a Shepherdess. The frequency of attributing the works of Verkolie, and other inferior artists, to G. Netcher, has diminished his reputation; the judicious connoisseur will regard with pleasure one of his genuine works (G. Netcher)|The Portrait of the Artist's Wife as a Shepherdess. The frequency of attributing the works of Verkolie, and other inferior artists, to G. Netcher, has diminished his reputation; the judicious connoisseur will regard with pleasure one of his genuine works]] réalisée par G. Netcher, vendue par [[W[oodburn]]] au prix de 7.15 £. [206]
  • 1818.04.27/ maison de ventes : Phillips (Harry). Vente de l'œuvre décrite comme [[A View in the Mediterranean with Vessels and variety of Figures, a charming scene of nature. It is pleasing to contemplate, and recal to the imagination, the works of painters eminent for profound knowledge of aerial perspective, combining with perfect illusion the magic effect of the sun -- Claude solemn and grand -- Cuyp glowing and warm -- Pynacher brilliant and gay. This fascinating picture was from the Agar collection (A. Pynacher)|A View in the Mediterranean with Vessels and variety of Figures, a charming scene of nature. It is pleasing to contemplate, and recal to the imagination, the works of painters eminent for profound knowledge of aerial perspective, combining with perfect illusion the magic effect of the sun -- Claude solemn and grand -- Cuyp glowing and warm -- Pynacher brilliant and gay. This fascinating picture was from the Agar collection]] réalisée par A. Pynacher, vendue par P & W, achetée par Norton au prix de 47.5 £. [207]
  • 1818.04.27/ maison de ventes : Phillips (Harry). Vente de l'œuvre décrite comme [[A View of St. Mark's Place, Venice -- a brilliant specimen of this able artist, who has ever been allowed unrivalled in views of this interesting city. It is some compliment to British taste that we possess his finest works; they are so rare to be met with in his native country that the most trifling of his works bring large sums (Canaletti)|A View of St. Mark's Place, Venice -- a brilliant specimen of this able artist, who has ever been allowed unrivalled in views of this interesting city. It is some compliment to British taste that we possess his finest works; they are so rare to be met with in his native country that the most trifling of his works bring large sums]] réalisée par Canaletti, vendue par Emmerson, achetée par Camac Col au prix de 18.18 £. [212]
  • 1818.04.27/ maison de ventes : Phillips (Harry). Vente de l'œuvre décrite comme [[The Misers; a duplicate picture of that in the Royal collection -- There are many repetitions of this subject; this has ever been held in high estimation in Holland, and large offers refused; it was purchased, with others of the collection, at Alkmaar (Q. Matzys)|The Misers; a duplicate picture of that in the Royal collection -- There are many repetitions of this subject; this has ever been held in high estimation in Holland, and large offers refused; it was purchased, with others of the collection, at Alkmaar]] réalisée par Q. Matzys, vendue par [[W[oodburn]]] au prix de 29.8 £. [221]
  • 1818.04.27/ maison de ventes : Phillips (Harry). Vente de l'œuvre décrite comme [[A Dutch Festival on the Birth of an Heir -- it is singular so able an artist's merits were not duly appreciated, until Sir Joshua Reynolds makes favorable mention of him in his tour; this interesting picture shews how well he deserved the praise of that able judicious connoisseur (J. Steen)|A Dutch Festival on the Birth of an Heir -- it is singular so able an artist's merits were not duly appreciated, until Sir Joshua Reynolds makes favorable mention of him in his tour; this interesting picture shews how well he deserved the praise of that able judicious connoisseur]] réalisée par J. Steen, vendue par [[W[oodburn]]], achetée par Bartie au prix de 36.15 £. [225]
  • 1818.04.27/ maison de ventes : Phillips (Harry). Vente de l'œuvre décrite comme [[A Portrait of Cardinal Barberinni -- the munificent protection Cortona received from this noble family, has stimulated his exertions in the portrait before us, and evinces how well he acquitted himself, in giving a dignified and animated portrait of his patron (P. da Cortona)|A Portrait of Cardinal Barberinni -- the munificent protection Cortona received from this noble family, has stimulated his exertions in the portrait before us, and evinces how well he acquitted himself, in giving a dignified and animated portrait of his patron]] réalisée par P. da Cortona, vendue par [[W[oodburn]]] au prix de 9.9 £. [226]
  • 1818.04.27/ maison de ventes : Phillips (Harry). Vente de l'œuvre décrite comme [[The Two Spies returning with the Bunch of Grapes from the Brook of Eschol, in the Land of Canaan; Numb. xiii. 23 -- this chef d'ouvre so suitable to that classic painter, is admirably treated, the grandeur and richness of the scenery, and pondrous bunch of grapes supported by the spies, clearly exemplifies the passage related in scripture (N. Poussin)|The Two Spies returning with the Bunch of Grapes from the Brook of Eschol, in the Land of Canaan; Numb. xiii. 23 -- this chef d'ouvre so suitable to that classic painter, is admirably treated, the grandeur and richness of the scenery, and pondrous bunch of grapes supported by the spies, clearly exemplifies the passage related in scripture]] réalisée par N. Poussin, vendue par W--n. [231]
  • 1818.04.27/ maison de ventes : Phillips (Harry). Vente de l'œuvre décrite comme [[A beautiful romantic Landscape with Banditti Figures -- in these subjects Salvator is unrivalled; this capital picture possesses all the sublimity of his most terrific scenes, without that sombre tone which too often pervades his works; the whole is rendered with brilliant effect (S. Rosa)|A beautiful romantic Landscape with Banditti Figures -- in these subjects Salvator is unrivalled; this capital picture possesses all the sublimity of his most terrific scenes, without that sombre tone which too often pervades his works; the whole is rendered with brilliant effect]] réalisée par S. Rosa, vendue par [[W[oodburn]]], achetée par Pendr au prix de 28.7 £. [233]
  • 1818.04.27/ maison de ventes : Phillips (Harry). Vente de l'œuvre décrite comme [[The Water Doctor -- the subjects chosen by this matchless painter were generally such as admitted of many objects; Chemists in their Laboratory, or Mountebanks offering their Nostrums to gaping Peasantry, were his favorite compositions, his persevering industry, enabling him to surpass every other painter in rendering with perfect truth the variety they admit, with surprising harmony of colour (G. Dow)|The Water Doctor -- the subjects chosen by this matchless painter were generally such as admitted of many objects; Chemists in their Laboratory, or Mountebanks offering their Nostrums to gaping Peasantry, were his favorite compositions, his persevering industry, enabling him to surpass every other painter in rendering with perfect truth the variety they admit, with surprising harmony of colour]] réalisée par G. Dow, vendue par S T au prix de 78 gs. [234]
  • 1818.04.27/ maison de ventes : Phillips (Harry). Vente de l'œuvre décrite comme [[David dressed in Armour, holding a spear -- Connoisseurs have attributed this capital picture to Giorgone from the dignity of expression; but on perusing an interesting account of the life of Rembrandt, we find he possessed several of Giorgone portraits, with which he was so pleased, that he painted several pictures to resemble that master; on a close examination the touch of Rembrandt is easily discernable (Rembrandt)|David dressed in Armour, holding a spear -- Connoisseurs have attributed this capital picture to Giorgone from the dignity of expression; but on perusing an interesting account of the life of Rembrandt, we find he possessed several of Giorgone portraits, with which he was so pleased, that he painted several pictures to resemble that master; on a close examination the touch of Rembrandt is easily discernable]] réalisée par Rembrandt, vendue par W--n au prix de 23.2 £. [235]
  • 1818.04.27/ maison de ventes : Phillips (Harry). Vente de l'œuvre décrite comme [[A Dutch Festival -- This chef-d'oeuvre is replete with genuine humour without any excess, too often apparent in this eminent artist's works; the execution throughout is spirited, and colouring rich, brilliant and harmonious -- from the Holderness collection (Jan Steen)|A Dutch Festival -- This chef-d'oeuvre is replete with genuine humour without any excess, too often apparent in this eminent artist's works; the execution throughout is spirited, and colouring rich, brilliant and harmonious -- from the Holderness collection]] réalisée par Jan Steen, vendue par S T au prix de 131 gs. [236]
  • 1818.04.27/ maison de ventes : Phillips (Harry). Vente de l'œuvre décrite comme [[Horses in a Landscape -- a truly capital picture, it was purchased at Dort, by the Elder Coclers of Amsterdam who could could not be prevailed on to part with it during his life; his demise threw it into the hands of the present possessor -- it went by the name of "Het Grayse Paart" in Holland (A. Cuyp)|Horses in a Landscape -- a truly capital picture, it was purchased at Dort, by the Elder Coclers of Amsterdam who could could not be prevailed on to part with it during his life; his demise threw it into the hands of the present possessor -- it went by the name of "Het Grayse Paart" in Holland]] réalisée par A. Cuyp, vendue par W--n au prix de 45.3 £. [237]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Encore un de ces précieux morceaux difficiles à rencontrer, et qui a fait l'ornement du cabinet de M. Rondon de Bosset. Auprès d'un tronc d'arbre sont deux bucherons occupés à faire des fagots ; dans le milieu est un cheval de paysan sur lequel est un bât, près de lui est un chien ; le ciel rempli de nuages, semble annoncer la pluie. Ce tableau ne le cède en rien aux précédens par sa belle exécution et la finesse de la touche ; il est connu sous le nom du cheval qui pisse. (Vouvermans (Philippe))|Encore un de ces précieux morceaux difficiles à rencontrer, et qui a fait l'ornement du cabinet de M. Rondon de Bosset. Auprès d'un tronc d'arbre sont deux bucherons occupés à faire des fagots ; dans le milieu est un cheval de paysan sur lequel est un bât, près de lui est un chien ; le ciel rempli de nuages, semble annoncer la pluie. Ce tableau ne le cède en rien aux précédens par sa belle exécution et la finesse de la touche ; il est connu sous le nom du cheval qui pisse.]] réalisée par Vouvermans (Philippe), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Delahante au prix de 4101 fl. [248]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau encore très-capital : il représente l'intérieur de l'écurie d'une grande auberge où arrivent un grand nombre de voyageurs, dont les uns sont en chariot et les autres à cheval ; sur le premier plan, à gauche, trois beaux chevaux sont près d'un ratelier, l'un est gris pommelé et l'autre alsan clair ; le milieu est occupé par deux chariots chargés de bagages, dont l'un est attelé de quatre chevaux ; on voit aussi le garçon d'écurie venant offrir ses services à un homme à cheval, vêtu d'un manteau rouge ; ainsi qu'un jeune enfant jouant avec un chien. tous ces groupes sont distribués avec cette intelligence et cette finesse d'exécution qui font tout le charme des ouvrages de Vouvermans. Un percé d'un poin de vue de paysage répand une lumière vive et colorée sur cette production, dont la touche la plus brillante et le goût distribué dans tous les détails forment l'ensemble le plus séduisant. (Vouvermans (Philippe))|Un autre tableau encore très-capital : il représente l'intérieur de l'écurie d'une grande auberge où arrivent un grand nombre de voyageurs, dont les uns sont en chariot et les autres à cheval ; sur le premier plan, à gauche, trois beaux chevaux sont près d'un ratelier, l'un est gris pommelé et l'autre alsan clair ; le milieu est occupé par deux chariots chargés de bagages, dont l'un est attelé de quatre chevaux ; on voit aussi le garçon d'écurie venant offrir ses services à un homme à cheval, vêtu d'un manteau rouge ; ainsi qu'un jeune enfant jouant avec un chien. tous ces groupes sont distribués avec cette intelligence et cette finesse d'exécution qui font tout le charme des ouvrages de Vouvermans. Un percé d'un poin de vue de paysage répand une lumière vive et colorée sur cette production, dont la touche la plus brillante et le goût distribué dans tous les détails forment l'ensemble le plus séduisant.]] réalisée par Vouvermans (Philippe), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Laneuville pour Nieuwenhuys au prix de 6050 fl. [249]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de la plus grande richesse de composition, représentant un vaste point de vue de paysage où se tient un marché aux chevaux. Les premiers plans sont couverts de différens groupes de personnes de tout rang et de tout âge, et de chevaux de la plus belle race ; dans le milieu, on remarque entr'autres un maquignon monté sur un beau cheval blanc, et le faisant caracoler devant deux hommes de distinction qui en considèrent l'allure ; sur la droite, près d'une branches de feuillage sous lesquelles plusieurs personnages sont à se rafraîchir en faisant leurs marchés ; du même côté, on remarque encore plusieurs beaux chevaux de race, dont un blanc et noir ; à droite sont différens groupes de femmes et d'enfans. Tous ces objets se détachent sur de vastes lointains (où l'on aperçoit un village et beaucoup d'autres chevaux) qui se lient parfaitement avec un ciel clair et lumineux qui indique le milieu du jour. Nous terminerons notre description en disant qu'il est peu de tableaux de ce maître, aussi flatteurs, d'une aussi belle qualité et qui réunissent toutes les parties qui constituent le grand art de la peinture dans le genre précieux ; il est d'une parfaite conservation. (Vouvermans (Philippe))|Un tableau de la plus grande richesse de composition, représentant un vaste point de vue de paysage où se tient un marché aux chevaux. Les premiers plans sont couverts de différens groupes de personnes de tout rang et de tout âge, et de chevaux de la plus belle race ; dans le milieu, on remarque entr'autres un maquignon monté sur un beau cheval blanc, et le faisant caracoler devant deux hommes de distinction qui en considèrent l'allure ; sur la droite, près d'une branches de feuillage sous lesquelles plusieurs personnages sont à se rafraîchir en faisant leurs marchés ; du même côté, on remarque encore plusieurs beaux chevaux de race, dont un blanc et noir ; à droite sont différens groupes de femmes et d'enfans. Tous ces objets se détachent sur de vastes lointains (où l'on aperçoit un village et beaucoup d'autres chevaux) qui se lient parfaitement avec un ciel clair et lumineux qui indique le milieu du jour. Nous terminerons notre description en disant qu'il est peu de tableaux de ce maître, aussi flatteurs, d'une aussi belle qualité et qui réunissent toutes les parties qui constituent le grand art de la peinture dans le genre précieux ; il est d'une parfaite conservation.]] réalisée par Vouvermans (Philippe), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Waldeau au prix de 15,000 fl. [250]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre joli tableau, pouvant servir de pendant au précédent, offre un coteau sur lequel sont également deux troncs d'arbre. Sur le premier plan on remarque un homme et une femme montés sur un cheval, paraissant demander leur chemin à deux paysans qui se reposent à l'ombre ; on aperçoit dans la partie droite une rivière qui s'étend dans de vastes lointains de prairies, et quelques fabriques ; un homme à cheval sur le revers du chemin, un chien et de belles plantes enrichissent le devant de ce tableau, de la plus rare qualité et d'un fini précieux. (Vinans)|Un autre joli tableau, pouvant servir de pendant au précédent, offre un coteau sur lequel sont également deux troncs d'arbre. Sur le premier plan on remarque un homme et une femme montés sur un cheval, paraissant demander leur chemin à deux paysans qui se reposent à l'ombre ; on aperçoit dans la partie droite une rivière qui s'étend dans de vastes lointains de prairies, et quelques fabriques ; un homme à cheval sur le revers du chemin, un chien et de belles plantes enrichissent le devant de ce tableau, de la plus rare qualité et d'un fini précieux.]] réalisée par Vinans, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Bonnemaison au prix de 800 fl. [251]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un site de paysage pittoresque, offrant un monticule bordé d'une barrière près de laquelle sont deux troncs d'arbres dépouillés de leurs feuilles ; dans le milieu, un paysan appuyé sur un cheval blanc qui est attelé à une charrue, lui donne l'avoine, et parait converser avec trois autres villageois assis sur l'herbe ; d'agréables lointains enrichissent la partie droite, en se détachant sur un ciel clair et léger, indiquant l'heure du milieu du jour ; un chien et divers plantes touchées avec finesse contribuent à donner de l'intérêt à ce joli tableau que nous ne craignons pas d'indiquer comme un morceau de choix, par le charme de sa composition et la perfection de la touche et de la couleur. (Vinans)|Le point de vue d'un site de paysage pittoresque, offrant un monticule bordé d'une barrière près de laquelle sont deux troncs d'arbres dépouillés de leurs feuilles ; dans le milieu, un paysan appuyé sur un cheval blanc qui est attelé à une charrue, lui donne l'avoine, et parait converser avec trois autres villageois assis sur l'herbe ; d'agréables lointains enrichissent la partie droite, en se détachant sur un ciel clair et léger, indiquant l'heure du milieu du jour ; un chien et divers plantes touchées avec finesse contribuent à donner de l'intérêt à ce joli tableau que nous ne craignons pas d'indiquer comme un morceau de choix, par le charme de sa composition et la perfection de la touche et de la couleur.]] réalisée par Vinans, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Bonnemaison au prix de 785 fl. [252]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un magnifique paysage dont la partie droite est couverte d'arbrisseaux, de troncs d'arbres et de belles plantes ; des lointains et devastes prairies, enrichissent la partie gauche, où l'on distingue encore quelques broussailles et quelques masses d'arbres qui se détachent sur un ciel clair et légèrement nuagé. Un homme à cheval, une voiture attelée de plusieurs chevaux et divers groupes de figures de la main d'Adrien Van de Velde, donnent autant d'intéret que de valeur à ce tableau, qui est de la plus rare qualité du maître et du pinceau le plus délicat. Il est peu de tableaux de ce peintre, plus fleuris de touche et plus séduisans dans leur ensemble. (Vinans (Jean))|Le point de vue d'un magnifique paysage dont la partie droite est couverte d'arbrisseaux, de troncs d'arbres et de belles plantes ; des lointains et devastes prairies, enrichissent la partie gauche, où l'on distingue encore quelques broussailles et quelques masses d'arbres qui se détachent sur un ciel clair et légèrement nuagé. Un homme à cheval, une voiture attelée de plusieurs chevaux et divers groupes de figures de la main d'Adrien Van de Velde, donnent autant d'intéret que de valeur à ce tableau, qui est de la plus rare qualité du maître et du pinceau le plus délicat. Il est peu de tableaux de ce peintre, plus fleuris de touche et plus séduisans dans leur ensemble.]] réalisée par Vinans (Jean), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Laneuville au prix de 5600 fl. [253]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau représentant l'extérieur d'une rue de village. A droite, près d'une chaumière entourée d'arbres, sont plusieurs paysans dont l'un tient un panier d'osier dans lequel sont des poissons qu'il vient de retirer d'un vivier, pour vendre à une vieille femme qui les marchande ; près d'eux on remarque deux groupes de villageois dont l'un cherche à embrasser une femme, pendant qu'une jeune fille appuyée sur le bas de la porte, les regardent en riant ; dans la partie gauche un paysan tient un cheval blanc attelé à une charrette, et on distingue dans le fond le clocher du village. Ce tableau, du coloris le plus brillant, offre des carnations du ton le plus vrai, un pinceau moelleux, des expressions naïves, et un bel effet de couleur. (Victor (Jean))|Ce tableau représentant l'extérieur d'une rue de village. A droite, près d'une chaumière entourée d'arbres, sont plusieurs paysans dont l'un tient un panier d'osier dans lequel sont des poissons qu'il vient de retirer d'un vivier, pour vendre à une vieille femme qui les marchande ; près d'eux on remarque deux groupes de villageois dont l'un cherche à embrasser une femme, pendant qu'une jeune fille appuyée sur le bas de la porte, les regardent en riant ; dans la partie gauche un paysan tient un cheval blanc attelé à une charrette, et on distingue dans le fond le clocher du village. Ce tableau, du coloris le plus brillant, offre des carnations du ton le plus vrai, un pinceau moelleux, des expressions naïves, et un bel effet de couleur.]] réalisée par Victor (Jean), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Bonnemaison au prix de 1399.95 fl. [254]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de l'enlèvement de Proserpine, composition de douze figures. Pluton, monté sur un char traîné par deux chevaux noirs, conduits par un amour, vient enlever Proserpine lorsqu'elle s'occupait à ceuillir des fleurs au milieu de ses compagnes qui paraissent effrayées de cette mésaventure. Cette scène se passe dans un beau paysage d'un stile élevé, de la main de Van Huisum qui a enrichi et parsemé des plus belles fleurs cette production enchanteresse. Ce tableau, d'une composition charmante, où ces deux maîtres ont cherché à montrer leurs talens dans tout leur éclat, est un morceau des plus rares, et peut, par le brillant de son coloris, orner le boudoir le plus élégant ; les figures sont remplies de grâce et d'expression, et du dessin le plus correct. (Verkolie)|Le sujet de l'enlèvement de Proserpine, composition de douze figures. Pluton, monté sur un char traîné par deux chevaux noirs, conduits par un amour, vient enlever Proserpine lorsqu'elle s'occupait à ceuillir des fleurs au milieu de ses compagnes qui paraissent effrayées de cette mésaventure. Cette scène se passe dans un beau paysage d'un stile élevé, de la main de Van Huisum qui a enrichi et parsemé des plus belles fleurs cette production enchanteresse. Ce tableau, d'une composition charmante, où ces deux maîtres ont cherché à montrer leurs talens dans tout leur éclat, est un morceau des plus rares, et peut, par le brillant de son coloris, orner le boudoir le plus élégant ; les figures sont remplies de grâce et d'expression, et du dessin le plus correct.]] réalisée par Verkolie, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Bonnemaison au prix de 1267 fl. [255]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'une des plus riches et des plus belles compositions que l'on puisse voir. Dans le milieu et sur la droite s'offre un groupe de gibier, tel qu'un chevreuil, un canard et divers oiseaux ; tout près est un marchand occupé à vendre à une dame, qui ordonne à sa suivante de payer ce qu'elle vient d'acheter. Plus loin sont différens cavaliers, valets de pied et autres personnages près d'un groupe en marbre mutilé, représentant l'enlèvement d'une Sabine par J. de Boulogne, se détachant sur le tombeau de Plautius, qui se trouve au bas de Tivoli. On voit encore nombre de personnages sur un escalier ; d'autres sous une treille, sont occupés à se rafraîchir ; un pont de plusieurs arches, une rivière et des lointains à perte de vue remplissent toute la gauche du tableau ; le devant est orné de fleurs et de différentes plantes, tandis que le côté droit est enrichi d'un superbe palais, où l'on voit du monde sur les escaliers, et dans le bas un chien lévrier. Ce tableau, regardé à juste titre comme le plus capital et le plus beau, connu de ce maître, réunit à sa grande perfection toutes les beautés de couleur et d'exécution. Il vient du cabinet de M. de Smeth. (Wenix (Jean-Baptiste))|L'une des plus riches et des plus belles compositions que l'on puisse voir. Dans le milieu et sur la droite s'offre un groupe de gibier, tel qu'un chevreuil, un canard et divers oiseaux ; tout près est un marchand occupé à vendre à une dame, qui ordonne à sa suivante de payer ce qu'elle vient d'acheter. Plus loin sont différens cavaliers, valets de pied et autres personnages près d'un groupe en marbre mutilé, représentant l'enlèvement d'une Sabine par J. de Boulogne, se détachant sur le tombeau de Plautius, qui se trouve au bas de Tivoli. On voit encore nombre de personnages sur un escalier ; d'autres sous une treille, sont occupés à se rafraîchir ; un pont de plusieurs arches, une rivière et des lointains à perte de vue remplissent toute la gauche du tableau ; le devant est orné de fleurs et de différentes plantes, tandis que le côté droit est enrichi d'un superbe palais, où l'on voit du monde sur les escaliers, et dans le bas un chien lévrier. Ce tableau, regardé à juste titre comme le plus capital et le plus beau, connu de ce maître, réunit à sa grande perfection toutes les beautés de couleur et d'exécution. Il vient du cabinet de M. de Smeth.]] réalisée par Wenix (Jean-Baptiste), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Pourtalès au prix de 3,205 fl. [256]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un très-beau tableau de ce grand peintre de l'École espagnole, qui représente le portrait du nain de Charles-Quint. Il est vêtu de rouge, ayant une collerette, et tient par une chaîne un gros chien dogue. Il se détache sur un beau ciel clair et heureusement nuagé. Ce morceau, simple en lui-même, est peint avec une grande énergie et d'une telle torce de couleur qu'il tait illusion. Nous le recommandons aux amateurs pour un haut de galerie, d'autant qu'on voit peut d'ouvrages de ce maître aussi recommandables. (Velasques)|Un très-beau tableau de ce grand peintre de l'École espagnole, qui représente le portrait du nain de Charles-Quint. Il est vêtu de rouge, ayant une collerette, et tient par une chaîne un gros chien dogue. Il se détache sur un beau ciel clair et heureusement nuagé. Ce morceau, simple en lui-même, est peint avec une grande énergie et d'une telle torce de couleur qu'il tait illusion. Nous le recommandons aux amateurs pour un haut de galerie, d'autant qu'on voit peut d'ouvrages de ce maître aussi recommandables.]] réalisée par Velasques, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Coquille au prix de 560 fl. [257]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la chaste Suzanne et des deux vieillards. Sous un portique d'un riche architecture, Suzanne, presque nue et prête à se mettre au bain, regarde avec effroi deux personnages qu'elle vient d'apercevoir derrière des buissons de fleurs qui entourent cet endroit mysterieux, où elle se croyait impénétrable à tous les yeux. Elle est assise sur ses vêtemens, et près d'elle est un grand vase en argent et un riche tapis de couleur variée. Adrien Vander-Verf a touhours réussi à rendre intéressans les sujets sortis de son pinceau. Quelle grâce dans ses contours et quelle noble expresson il a su donner à Suzanne, dont la modestie fait un contraste frappant avec les deux vieillards, qui, dans leurs attitudes et leurs figures, expriment tout le délire de leur imagination. La plus belle fonte de couleur et le plus précieux fini donnent à ce tableau le rang le plus distingué parmi les ouvrages de ce peintre, qui sont de la plus grande rareté et justement appréciés des amateurs. (Vander-Verf (Le chevalier))|Le sujet de la chaste Suzanne et des deux vieillards. Sous un portique d'un riche architecture, Suzanne, presque nue et prête à se mettre au bain, regarde avec effroi deux personnages qu'elle vient d'apercevoir derrière des buissons de fleurs qui entourent cet endroit mysterieux, où elle se croyait impénétrable à tous les yeux. Elle est assise sur ses vêtemens, et près d'elle est un grand vase en argent et un riche tapis de couleur variée. Adrien Vander-Verf a touhours réussi à rendre intéressans les sujets sortis de son pinceau. Quelle grâce dans ses contours et quelle noble expresson il a su donner à Suzanne, dont la modestie fait un contraste frappant avec les deux vieillards, qui, dans leurs attitudes et leurs figures, expriment tout le délire de leur imagination. La plus belle fonte de couleur et le plus précieux fini donnent à ce tableau le rang le plus distingué parmi les ouvrages de ce peintre, qui sont de la plus grande rareté et justement appréciés des amateurs.]] réalisée par Vander-Verf (Le chevalier), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Coquille au prix de 340 fl. [258]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux portraits en pied, dont une femme vêtue de noir, ayant une jupe de satin gris et une grande collerette sur les épaules ; elle tient un éventail à la main : auprès d'elle est une table couverte d'un tapis violâtre sur lequel est un livre ; L'autre est un homme debout, ayant un chapeau sur la tête et vêtu de noir ; il tient des gands. Ces deux portraits sont de la plus grande vérité et du meilleur tems de ce maître. (Therbug (Gerard))|Deux portraits en pied, dont une femme vêtue de noir, ayant une jupe de satin gris et une grande collerette sur les épaules ; elle tient un éventail à la main : auprès d'elle est une table couverte d'un tapis violâtre sur lequel est un livre ; L'autre est un homme debout, ayant un chapeau sur la tête et vêtu de noir ; il tient des gands. Ces deux portraits sont de la plus grande vérité et du meilleur tems de ce maître.]] réalisée par Therbug (Gerard), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Delahante au prix de 241 fl. [259]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux portraits en pied, dont une femme vêtue de noir, ayant une jupe de satin gris et une grande collerette sur les épaules ; elle tient un éventail à la main : auprès d'elle est une table couverte d'un tapis violâtre sur lequel est un livre ; L'autre est un homme debout, ayant un chapeau sur la tête et vêtu de noir ; il tient des gands. Ces deux portraits sont de la plus grande vérité et du meilleur tems de ce maître. (Therbug (Gerard))|Deux portraits en pied, dont une femme vêtue de noir, ayant une jupe de satin gris et une grande collerette sur les épaules ; elle tient un éventail à la main : auprès d'elle est une table couverte d'un tapis violâtre sur lequel est un livre ; L'autre est un homme debout, ayant un chapeau sur la tête et vêtu de noir ; il tient des gands. Ces deux portraits sont de la plus grande vérité et du meilleur tems de ce maître.]] réalisée par Therbug (Gerard), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Delahante au prix de 241 fl. [260]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur d'appartement une jeune personne est à sa toillette ; elle est vêtue d'une robe de soie jaune ; elle tient dans ses mains un petit vase d'odeur pour parfumer ses beaux cheveux blonds ; devant elle est son miroir de toilette. Il semble que Therburg se soit plu à faire ce joli tableau, car il a toute la grâce et toute la délicatesse de pinceau qu'il a mises dans ses ouvrages les plus marquans. (Therbug (Gerard))|Dans un intérieur d'appartement une jeune personne est à sa toillette ; elle est vêtue d'une robe de soie jaune ; elle tient dans ses mains un petit vase d'odeur pour parfumer ses beaux cheveux blonds ; devant elle est son miroir de toilette. Il semble que Therburg se soit plu à faire ce joli tableau, car il a toute la grâce et toute la délicatesse de pinceau qu'il a mises dans ses ouvrages les plus marquans.]] réalisée par Therbug (Gerard), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Laneuville au prix de 700 fl. [261]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage où l'on voit, sur le devant, deuvant, deux valets environnés de vingt-huit chiens de diverses espèces ; plus loin, quatre autres personnages, dont deux sonnent du cor. Ce tableau, d'un genre extraordonaire, et dont la couleur est argentine, prouve avec quelle facilité cet habile peintre à su rendre avec exactitude tout ce que la nature lui a offert. (Teniers (David))|Un paysage où l'on voit, sur le devant, deuvant, deux valets environnés de vingt-huit chiens de diverses espèces ; plus loin, quatre autres personnages, dont deux sonnent du cor. Ce tableau, d'un genre extraordonaire, et dont la couleur est argentine, prouve avec quelle facilité cet habile peintre à su rendre avec exactitude tout ce que la nature lui a offert.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Comte Mecklenbourg au prix de 840 fl. [262]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site de paysage dont la partie gauche est occupée par une masse de rochers couronnés d'arbres et d'une fabrique en ruine. La partie droite offre un tertre élevé, sur lequel un pâtre assis et accompagné de son chien, garde un troupeau de moutons et trois belles vaches, qui font la richesse du premier plan. Un ciel piquant et légêrement nuagé répand une lumière douce et argentine sur tous les détails de ce tableau, de la belle qualité de cet habile peintre. (Teniers (David))|Site de paysage dont la partie gauche est occupée par une masse de rochers couronnés d'arbres et d'une fabrique en ruine. La partie droite offre un tertre élevé, sur lequel un pâtre assis et accompagné de son chien, garde un troupeau de moutons et trois belles vaches, qui font la richesse du premier plan. Un ciel piquant et légêrement nuagé répand une lumière douce et argentine sur tous les détails de ce tableau, de la belle qualité de cet habile peintre.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Laneuville au prix de 1050 fl. [263]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau capital et très-rare par la réunion de ces deux maîtres. Il représente l'intérieur d'une cuisine, où sont des chaudrons, des pots au lait, des tonneaux, et différens autres vases ; groupés avec des fruits et des légumes de toutes espèces. Teniers s'est plu à enrichir ce morceau de plusieurs belles figures. On remarque sur le devant le maître de la maison donnant des ordres à un valet et à une servante qui est à l'entrée d'une porte ; près de lui est un chien lévrier. Ce morceau, par sa touche ferme, sa beauté d'exécution et son coloris solide, peut être classé au rang des belles productions de la peinture. (David Teniers)|Un tableau capital et très-rare par la réunion de ces deux maîtres. Il représente l'intérieur d'une cuisine, où sont des chaudrons, des pots au lait, des tonneaux, et différens autres vases ; groupés avec des fruits et des légumes de toutes espèces. Teniers s'est plu à enrichir ce morceau de plusieurs belles figures. On remarque sur le devant le maître de la maison donnant des ordres à un valet et à une servante qui est à l'entrée d'une porte ; près de lui est un chien lévrier. Ce morceau, par sa touche ferme, sa beauté d'exécution et son coloris solide, peut être classé au rang des belles productions de la peinture.]] réalisée par David Teniers, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Bernardet pour Nieuwenhuys au prix de 3510 fl. [264]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre rustique. A droite sur le devant on voit une femme assise près d'un tonneau. Elle est occupée à allumer sa pipe, et paraît écouter un paysan qui est près d'elle et lui offre à boire. Sur le second plan sont trois autres villageois qui causent auprès d'une cheminée. Nombre de poteries et d'ustensiles de ménage y sont rendus avec cette précision et cette touche spirituelle qui caractérisent les ouvrages précieux de Tenirs. Ce tableau, d'un ton clair et brillant, est de son meilleur temps et peut être comparé, du côté de la perfection, à tous les bons ouvrages de ce maître. (Teniers David)|L'intérieur d'une chambre rustique. A droite sur le devant on voit une femme assise près d'un tonneau. Elle est occupée à allumer sa pipe, et paraît écouter un paysan qui est près d'elle et lui offre à boire. Sur le second plan sont trois autres villageois qui causent auprès d'une cheminée. Nombre de poteries et d'ustensiles de ménage y sont rendus avec cette précision et cette touche spirituelle qui caractérisent les ouvrages précieux de Tenirs. Ce tableau, d'un ton clair et brillant, est de son meilleur temps et peut être comparé, du côté de la perfection, à tous les bons ouvrages de ce maître.]] réalisée par Teniers David, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Delahante au prix de 6000 fl. [265]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un très-beau paysage de ce célèbre peintre, dans lequel il a placé plusieurs figures, dont l'une est Jésus-Christ vêtu en jardinier, apparaissant à la Madeleine. Parmi de beaux arbres on remarque un temple et des fabriques d'un style grandiose. Sur un plan plus éloigné on distingue un homme conduisant un âne. Les paysages de ce grand maître sont de la plus grande rareté et sont recherchés par tous les amateurs de l'école d'Italie : celui-ci a l'avantage d'être d'un ton chaud et transparent, et de la plus belle exécution. Il est parfaitement conservé. (Titiano Vecelli)|Un très-beau paysage de ce célèbre peintre, dans lequel il a placé plusieurs figures, dont l'une est Jésus-Christ vêtu en jardinier, apparaissant à la Madeleine. Parmi de beaux arbres on remarque un temple et des fabriques d'un style grandiose. Sur un plan plus éloigné on distingue un homme conduisant un âne. Les paysages de ce grand maître sont de la plus grande rareté et sont recherchés par tous les amateurs de l'école d'Italie : celui-ci a l'avantage d'être d'un ton chaud et transparent, et de la plus belle exécution. Il est parfaitement conservé.]] réalisée par Titiano Vecelli, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Delahante au prix de 401 fl. [266]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un appartement richement meublé, offrant une jeune personne vêtue d'un corcet de satin jaune clair et d'une jupe de taffetas bleu bordé de noir, occupée à jouer du clavecin ; près d'elle est son maître de musique, appuyé sur cet instrument et paraîssant très-attentif au travail de son élève. Dans le fond à gauche près d'une grande tapisserie, on distingue, dans une autre chambre éclairée par le soleil, un personnage vêtu de noir, portant une mandoline. Ce tableau prouve combien ce peintre fécond a su varier son talent ; car cette charmante production réunit à la fois le beau pinceau et le fini précieux de Gerard Therburg, ainsi que le ton magique et lumineux de Pitre de Hooge. (Steen (Jean))|L'intérieur d'un appartement richement meublé, offrant une jeune personne vêtue d'un corcet de satin jaune clair et d'une jupe de taffetas bleu bordé de noir, occupée à jouer du clavecin ; près d'elle est son maître de musique, appuyé sur cet instrument et paraîssant très-attentif au travail de son élève. Dans le fond à gauche près d'une grande tapisserie, on distingue, dans une autre chambre éclairée par le soleil, un personnage vêtu de noir, portant une mandoline. Ce tableau prouve combien ce peintre fécond a su varier son talent ; car cette charmante production réunit à la fois le beau pinceau et le fini précieux de Gerard Therburg, ainsi que le ton magique et lumineux de Pitre de Hooge.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Delahante au prix de 7740 fl. [267]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau de cet habile artiste offrant une de ses plus riantes compositions, connu sous le nom de la danse de l'oeuf. Dans l'intérieur d'une grande taverne garnie de branchages et de feuilles de vignes, sont rassemblés un grand nombre de gens du peuple, dont les uns, assis à une table abondamment servie s'occupent à boir et à manger pendant que d'autres s'amusent à danser ; dans le milieu du tableau, au pied d'un escalier sont plusieurs villageois faisant des espiégleries à de jeunes servantes ; sur le premier plan on voit une femme accroupi près d'un homme ivre couché sur un banc renversé ; à droite sont des musiciens dont l'un joue de la vielle et l'autre du violon, derrière l'escalier, un homme et une femme sont assis à une table et se comptent des fleurettes ; du même côté, des personnages de distinction viennent par curiosité voir cette scène burlesque ; des chiens, un tonneau, des poteries et un chapeau jetés par terre, présentent l'image du désordre le plus gai et forment de riches accessoires sur le devant du tableau. Ce morceau est une des productions les plus heureuses de cet artiste qui s'y est représenté lui-même ; toutes les figures y sont pleines d'enjouement et d'expression ; il joint à un coloris brillant une touche large et facile, et beaucoup d'harmonie. (Steen (Jean))|Un autre tableau de cet habile artiste offrant une de ses plus riantes compositions, connu sous le nom de la danse de l'oeuf. Dans l'intérieur d'une grande taverne garnie de branchages et de feuilles de vignes, sont rassemblés un grand nombre de gens du peuple, dont les uns, assis à une table abondamment servie s'occupent à boir et à manger pendant que d'autres s'amusent à danser ; dans le milieu du tableau, au pied d'un escalier sont plusieurs villageois faisant des espiégleries à de jeunes servantes ; sur le premier plan on voit une femme accroupi près d'un homme ivre couché sur un banc renversé ; à droite sont des musiciens dont l'un joue de la vielle et l'autre du violon, derrière l'escalier, un homme et une femme sont assis à une table et se comptent des fleurettes ; du même côté, des personnages de distinction viennent par curiosité voir cette scène burlesque ; des chiens, un tonneau, des poteries et un chapeau jetés par terre, présentent l'image du désordre le plus gai et forment de riches accessoires sur le devant du tableau. Ce morceau est une des productions les plus heureuses de cet artiste qui s'y est représenté lui-même ; toutes les figures y sont pleines d'enjouement et d'expression ; il joint à un coloris brillant une touche large et facile, et beaucoup d'harmonie.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Bonnemaison au prix de 3010 fl. [268]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau capital de ce peintre extraordinaire ; il représente le festin d'une noce de village dans un intérieur de cabaret où sont rassemblés plusieurs paysans se livrant à toute la gaîté villageoise. Sur le premier plan, on voit un homme tenant une cruche d'une main et un broc de l'autre, temoignaut toute sa joie de voir qu'il reste encore dans ce vase de quoi boire. Derrière lui sont des jeunes garçons jouant à la main chaude, et près d'eux on remarque une belle villageoise donnant à téter à son enfant ; à droite sont plusieurs musiciens jouant de divers instrumens : de l'autre côté et au bout de la table, un joyeux personnage tenant son bonnet à la main, monte sur la table en adressant des quolibets aux mariés, pendant que d'autres leur font des complimens. Une femme ayant un chaudron sur la tête, ne contribue pas peu, par sa figure grotesque et enjouée, à égayer tous les convives. Plusieurs jeunes villageois regardent cette scène bruyante par une croisée qui répand sur tous les personnages une lumière vive et brillante et qui frappe sur tous les objets. Un beau chien blanc et noir, un tonneau, des poteries, un grand plat d'étain, une poële et différens autres ustensiles ajoutent encore à l'intérêt de cette étonnante production. On peut dire que Jean Steen s'est surpassé dans cet admirable tableau, que l'on peut regarder comme un des ouvrages les plus marquans de cet artiste original dans le choix de ses compositions de ses figures. Une touche hardie, un effet piquant et harmonieux, et des draperies largement peintes, sont les parties qui distinguent ce morceau de choix. (Steen (Jean))|Un tableau capital de ce peintre extraordinaire ; il représente le festin d'une noce de village dans un intérieur de cabaret où sont rassemblés plusieurs paysans se livrant à toute la gaîté villageoise. Sur le premier plan, on voit un homme tenant une cruche d'une main et un broc de l'autre, temoignaut toute sa joie de voir qu'il reste encore dans ce vase de quoi boire. Derrière lui sont des jeunes garçons jouant à la main chaude, et près d'eux on remarque une belle villageoise donnant à téter à son enfant ; à droite sont plusieurs musiciens jouant de divers instrumens : de l'autre côté et au bout de la table, un joyeux personnage tenant son bonnet à la main, monte sur la table en adressant des quolibets aux mariés, pendant que d'autres leur font des complimens. Une femme ayant un chaudron sur la tête, ne contribue pas peu, par sa figure grotesque et enjouée, à égayer tous les convives. Plusieurs jeunes villageois regardent cette scène bruyante par une croisée qui répand sur tous les personnages une lumière vive et brillante et qui frappe sur tous les objets. Un beau chien blanc et noir, un tonneau, des poteries, un grand plat d'étain, une poële et différens autres ustensiles ajoutent encore à l'intérêt de cette étonnante production. On peut dire que Jean Steen s'est surpassé dans cet admirable tableau, que l'on peut regarder comme un des ouvrages les plus marquans de cet artiste original dans le choix de ses compositions de ses figures. Une touche hardie, un effet piquant et harmonieux, et des draperies largement peintes, sont les parties qui distinguent ce morceau de choix.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Bonnemaison au prix de 11,810 fl. [269]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre beau tableau de ce peintre offre le point de vue d'un moulin pittoresque au pied duquel passe une rivière ; il est entouré d'arbres qui se détachent sur un ciel brumeux. Ce morceau fidèle est traité avec le plus grand art ; il semble que cet habile artiste ait voulu, par une savante disposition du clair obscur, porter toute la lumière sur les mouvemens des eaux, afin de produire cet effet magique qui séduit le spectateur. (Jacques Ruisdael)|Un autre beau tableau de ce peintre offre le point de vue d'un moulin pittoresque au pied duquel passe une rivière ; il est entouré d'arbres qui se détachent sur un ciel brumeux. Ce morceau fidèle est traité avec le plus grand art ; il semble que cet habile artiste ait voulu, par une savante disposition du clair obscur, porter toute la lumière sur les mouvemens des eaux, afin de produire cet effet magique qui séduit le spectateur.]] réalisée par Jacques Ruisdael, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Coquille au prix de 1210 fl. [270]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau, non moins important que le précédent, représente un site de paysage du plus grand intérêt. La partie gauche représente un coteau montagneux entièrement couvert d'arbres ; la partie droite et lointaine est occupée par une grande étendue de forêt, éclairée par un ciel pur et des plus heureusement nuagé, portant son reflet dans une mare qui baigne les premiers plans, lesquels sont enrichis de roseaux et broussailles, et orné de figures de la main de J. Ruisdael. Ce tableau est admirable par sa vérité, sa profondeur et la vigueur de son coloris. (Jacques Ruisdael)|Ce tableau, non moins important que le précédent, représente un site de paysage du plus grand intérêt. La partie gauche représente un coteau montagneux entièrement couvert d'arbres ; la partie droite et lointaine est occupée par une grande étendue de forêt, éclairée par un ciel pur et des plus heureusement nuagé, portant son reflet dans une mare qui baigne les premiers plans, lesquels sont enrichis de roseaux et broussailles, et orné de figures de la main de J. Ruisdael. Ce tableau est admirable par sa vérité, sa profondeur et la vigueur de son coloris.]] réalisée par Jacques Ruisdael, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Bernaudet au prix de 3530 fl. [271]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau, de la plus rare qualité, de ce célèbre peintre, par son beau faire et la richesse de ses détails, offre le point de vue d'un paysage du plus grand intérêt. Il indique le site d'un bois traversé par un lac ; sur le milieu s'éleve une masse d'arbres soutenue d'un ton vigoureux, sans perdre le moindre détail ; le premier plan est orné de plusieurs troncs d'arbres, broussailles et plantes ; sur la partie droite on aperçoit un village dans le lointain. Outre le mérite particulier de cette production de première classe et du plus beau choix, il n'est pas indifférent de la voir enrichie de figures et d'animaux de la main de Vande Velde. (Jacques Ruisdael)|Ce tableau, de la plus rare qualité, de ce célèbre peintre, par son beau faire et la richesse de ses détails, offre le point de vue d'un paysage du plus grand intérêt. Il indique le site d'un bois traversé par un lac ; sur le milieu s'éleve une masse d'arbres soutenue d'un ton vigoureux, sans perdre le moindre détail ; le premier plan est orné de plusieurs troncs d'arbres, broussailles et plantes ; sur la partie droite on aperçoit un village dans le lointain. Outre le mérite particulier de cette production de première classe et du plus beau choix, il n'est pas indifférent de la voir enrichie de figures et d'animaux de la main de Vande Velde.]] réalisée par Jacques Ruisdael, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Laneuville au prix de 10,400 fl. [272]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un magnifique paysage du premier ordre, tant par le sublime de sa composition que par sa rare qualité. La partie gauche, dans un ton vigoureux de demi teinte, représente de grands rochers montagneux entièrement couverts des plus beaux arbres, contrastés et variés avec un art admirable et dont une portion est frappée par un coup de soleil qui s'étend aussi sur une partie du coteau, et forme un effet piquant et lumineux ; au bas, du même côté, des arbres rompus, jetés ça et là et des broussailles, garnissent le devant du tableau ; le milieu est occupé par un chemin auprès duquel séleve le tronc d'un vieux chêne de la plus belle exécution et encore garni de feuilles mortes ; au pied de cet arbre coule une grande rivière qui, après avoir parcouru un long espace, vient se briser en cascades sous un pont de bois, et revient en bouillonnant ses eaux sur le premier plan ; Un grand nombre de figures et d'animaux de la plus belle proportion et du plus beau faire, d'Adrien Vande Velde, donnent à ce morceau unique et capital, le premier rang parmi les chef-d'oeuvres de la peinture ; on remarque entr'autres, dans le milieu du chemin, deux personnages à cheval, parlant à un pâtre qui conduit un troupeau de trois belles vaches, de moutons et de chêvres (d'autres figures et animaux dispersés, contribuent encore à fair richesse) ; en opposition sur la droite et de l'autre côté de la rivière, se découvrent de belles fabriques entourées d'arbrisseaux et de vastes prairies, annonçant un pays cultivé, et ombragé par des coteaux couverts de bois qui se détachent sur un ciel clair et des plus heureusement nuagé. Nous avons moins décrit cet admirable tableau qu'exprimé une faible partie des sensations délicieuses qu'il nous fait éprouver. On croirait que le génie du Poussin a inspiré Ruisdael dans cette composition, tant par la majesté du style, que par la vigueur du coloris et la savante disposition des lumières. Il semble que ce grand peintre ait réuni tous les moyens de son grand talent pour illustrer son nom, et donner à l'étude du paysage un modèle où soit l'image parfait de la nature. Cette sublime production est du nombre de celles où la description la plus soignée est insuffisante pour exprimer le merveilleux de l'art, et nous espérons que les artistes français n'auront pas regretter que ce chef-d'oeuvre aille enrichir les Musées étrangers. (Jacques Ruisdael)|Un magnifique paysage du premier ordre, tant par le sublime de sa composition que par sa rare qualité. La partie gauche, dans un ton vigoureux de demi teinte, représente de grands rochers montagneux entièrement couverts des plus beaux arbres, contrastés et variés avec un art admirable et dont une portion est frappée par un coup de soleil qui s'étend aussi sur une partie du coteau, et forme un effet piquant et lumineux ; au bas, du même côté, des arbres rompus, jetés ça et là et des broussailles, garnissent le devant du tableau ; le milieu est occupé par un chemin auprès duquel séleve le tronc d'un vieux chêne de la plus belle exécution et encore garni de feuilles mortes ; au pied de cet arbre coule une grande rivière qui, après avoir parcouru un long espace, vient se briser en cascades sous un pont de bois, et revient en bouillonnant ses eaux sur le premier plan ; Un grand nombre de figures et d'animaux de la plus belle proportion et du plus beau faire, d'Adrien Vande Velde, donnent à ce morceau unique et capital, le premier rang parmi les chef-d'oeuvres de la peinture ; on remarque entr'autres, dans le milieu du chemin, deux personnages à cheval, parlant à un pâtre qui conduit un troupeau de trois belles vaches, de moutons et de chêvres (d'autres figures et animaux dispersés, contribuent encore à fair richesse) ; en opposition sur la droite et de l'autre côté de la rivière, se découvrent de belles fabriques entourées d'arbrisseaux et de vastes prairies, annonçant un pays cultivé, et ombragé par des coteaux couverts de bois qui se détachent sur un ciel clair et des plus heureusement nuagé. Nous avons moins décrit cet admirable tableau qu'exprimé une faible partie des sensations délicieuses qu'il nous fait éprouver. On croirait que le génie du Poussin a inspiré Ruisdael dans cette composition, tant par la majesté du style, que par la vigueur du coloris et la savante disposition des lumières. Il semble que ce grand peintre ait réuni tous les moyens de son grand talent pour illustrer son nom, et donner à l'étude du paysage un modèle où soit l'image parfait de la nature. Cette sublime production est du nombre de celles où la description la plus soignée est insuffisante pour exprimer le merveilleux de l'art, et nous espérons que les artistes français n'auront pas regretter que ce chef-d'oeuvre aille enrichir les Musées étrangers.]] réalisée par Jacques Ruisdael, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Delahante au prix de 29,700 fl. [273]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Sainte Famille ; la Vierge est assise, vue de profil, et tient son fils dans ses bras, qu'elle caresse et qu'elle regarde avec complaisance ; devant la Vierge est le Petit Saint-Jean, dont les yeux sont attachés sur l'Enfant-Jésus ; à côté l'on voit Saint-Joseph qui donne à manger à un mouton. Derrière la Vierge est placée Sainte-Elisabeth qui fixe ces deux enfans ; elle est debout, appuyée sur le dos d'un berceau d'osier garni de couvertures et de langes. Ce tableau peut être considéré comme un des plus beaux ouvrages de Rubens ; il est remarquable surtout par sa couleur franche et transparente et la correction de son dessin. Les têtes sont remplies d'expression et de vérité ; il provient du cabinet de feu M. Poulain. (Rubens (Pierre-Paul))|Une Sainte Famille ; la Vierge est assise, vue de profil, et tient son fils dans ses bras, qu'elle caresse et qu'elle regarde avec complaisance ; devant la Vierge est le Petit Saint-Jean, dont les yeux sont attachés sur l'Enfant-Jésus ; à côté l'on voit Saint-Joseph qui donne à manger à un mouton. Derrière la Vierge est placée Sainte-Elisabeth qui fixe ces deux enfans ; elle est debout, appuyée sur le dos d'un berceau d'osier garni de couvertures et de langes. Ce tableau peut être considéré comme un des plus beaux ouvrages de Rubens ; il est remarquable surtout par sa couleur franche et transparente et la correction de son dessin. Les têtes sont remplies d'expression et de vérité ; il provient du cabinet de feu M. Poulain.]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Delahante pour Eynard au prix de 21300 fl. [274]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait en pied d'un jeune guerrier s'appuyant sur une cann ; il est coîffé d'un turban avec une aigrette en diamant, vêtu d'une tunique de velours vert. Auprès de lui est une table couverte d'un tapis, sur laquelle est un casque. Tout ce que la magie de la peinture peut produire se trouve dans ce tableau, qui joint à l'exécution la plus hardie l'harmonie la plus parfaite. Cette figure se détache sur un fond grisâtre, qui contribue à faire une grande illusion. Ce morceau a été fait et peint par ce célèbre artiste lorsqu'il sortait de l'école de Gerard-Dow. (Reimbrand (Van Rhin))|Le portrait en pied d'un jeune guerrier s'appuyant sur une cann ; il est coîffé d'un turban avec une aigrette en diamant, vêtu d'une tunique de velours vert. Auprès de lui est une table couverte d'un tapis, sur laquelle est un casque. Tout ce que la magie de la peinture peut produire se trouve dans ce tableau, qui joint à l'exécution la plus hardie l'harmonie la plus parfaite. Cette figure se détache sur un fond grisâtre, qui contribue à faire une grande illusion. Ce morceau a été fait et peint par ce célèbre artiste lorsqu'il sortait de l'école de Gerard-Dow.]] réalisée par Reimbrand (Van Rhin), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Brunot au prix de 2460 fl. [276]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'une ville de la Hollande, où il vient d'éclater un incendie. Les habitans effrayés fuyent de toute part, pendant que d'autres se désespèrent d'avoir tout perdu. Une épaisse fumée obscurcit le ciel, et contribue à produire un effet piquant. Ce morceau est fait avec précision, et touché avec esprit. (Poul (Vander))|Le point de vue d'une ville de la Hollande, où il vient d'éclater un incendie. Les habitans effrayés fuyent de toute part, pendant que d'autres se désespèrent d'avoir tout perdu. Une épaisse fumée obscurcit le ciel, et contribue à produire un effet piquant. Ce morceau est fait avec précision, et touché avec esprit.]] réalisée par Poul (Vander), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Mme Hazard au prix de 401 fl. [277]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une vaste prison éclairé par un effet de flambeau. Ce morceau de choix et d'une parfaite conservation, est enrichi de près de quarante figures de la main du Bonfrancq, parmi lesquelles on remarque Saint-Pierre attaché par des chaînes à une grosse pierre, avec deux autres prisonniers : ils sont entourés de plusieurs soldats, dont les uns dorment et les autres jouent au dez. Cet ouvrage précieux est d'une grande intelligence de clair obscur, et d'un effet admirable de perspective. (Peter-Nefs)|L'intérieur d'une vaste prison éclairé par un effet de flambeau. Ce morceau de choix et d'une parfaite conservation, est enrichi de près de quarante figures de la main du Bonfrancq, parmi lesquelles on remarque Saint-Pierre attaché par des chaînes à une grosse pierre, avec deux autres prisonniers : ils sont entourés de plusieurs soldats, dont les uns dorment et les autres jouent au dez. Cet ouvrage précieux est d'une grande intelligence de clair obscur, et d'un effet admirable de perspective.]] réalisée par Peter-Nefs, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Couturier Valois au prix de 840 fl. [278]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une très-belle composition d'une multitude de figures agréables, représentant le triomphe de l'Amour. Vénus debout et montée sur un char traîné par des tritons et des nayades, tient par la main l'Amour, qui est à cheval sur un dauphin. Une renommée descend du ciel pour le couronner. Tout dans cette production respire la puissance de cet enfant divin. Tous les dieux marins s'empressent de le suivre et de lui rendre hommage ; les uns sonnent de la trompette ; d'autres, montés sur des chevaux et des boeufs marins, tiennent à leurs mains des plantes marines et se caressent, pendant que plusieurs amours voltigent autour d'eux. Dans le haut du tableau, Jupiter, assis sur des nuages, contemple la gloire de celui auquel lui-même n'a pu résister. Ce beaux tableau de l'école française, qui réunit à la grâce, la correction de dessin et une exécution ferme, est digne de figurer parmi les plus grands maîtres de l'école d'Italie. (Perrier (François))|Une très-belle composition d'une multitude de figures agréables, représentant le triomphe de l'Amour. Vénus debout et montée sur un char traîné par des tritons et des nayades, tient par la main l'Amour, qui est à cheval sur un dauphin. Une renommée descend du ciel pour le couronner. Tout dans cette production respire la puissance de cet enfant divin. Tous les dieux marins s'empressent de le suivre et de lui rendre hommage ; les uns sonnent de la trompette ; d'autres, montés sur des chevaux et des boeufs marins, tiennent à leurs mains des plantes marines et se caressent, pendant que plusieurs amours voltigent autour d'eux. Dans le haut du tableau, Jupiter, assis sur des nuages, contemple la gloire de celui auquel lui-même n'a pu résister. Ce beaux tableau de l'école française, qui réunit à la grâce, la correction de dessin et une exécution ferme, est digne de figurer parmi les plus grands maîtres de l'école d'Italie.]] réalisée par Perrier (François), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par comte de Turenne au prix de 151 fl. [279]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux enrichis de ruines et de divers monumens antiques ; l'un enrichi de dix figures, et l'autre de huit. Ces deux tableaux, de la plus belle manière de J. P., sont propres à lui assurer une réputation immortelle, aussi reste-t-il le premier peintre de ce genre. (Pamini (Paul))|Deux tableaux enrichis de ruines et de divers monumens antiques ; l'un enrichi de dix figures, et l'autre de huit. Ces deux tableaux, de la plus belle manière de J. P., sont propres à lui assurer une réputation immortelle, aussi reste-t-il le premier peintre de ce genre.]] réalisée par Pamini (Paul), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Bonnemaison au prix de 701 fl. [280]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un grand chemin où l'on voit, près de la porte d'une auberge, seize personnages, trois chevaux, et plus loin un charriot de poste. Ce superbe paysage, éclairé par les rayons du soleil, donne à ce tableau tout le piquant dont ce maître est seul capable. (Ostade (Isaac))|La vue d'un grand chemin où l'on voit, près de la porte d'une auberge, seize personnages, trois chevaux, et plus loin un charriot de poste. Ce superbe paysage, éclairé par les rayons du soleil, donne à ce tableau tout le piquant dont ce maître est seul capable.]] réalisée par Ostade (Isaac), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Baron d'Yvry au prix de 800 fl. [281]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau pouvant servir de pendant au précédent, offre de même un matelot hollandais près d'une fenêtre, tenant un papier d'une main et ses lunettes de l'autre. Ces deux morceaux, d'un excellent choix, sont d'une étonnante vérité dans les caractères et de la grande force de coloris d'Adrien Ostade ; ils sont peints avec cette hardiesse de touche qui caractérise les plus beaux ouvrages de cet habile peintre. (Ostade (Adrien Van))|Un autre tableau pouvant servir de pendant au précédent, offre de même un matelot hollandais près d'une fenêtre, tenant un papier d'une main et ses lunettes de l'autre. Ces deux morceaux, d'un excellent choix, sont d'une étonnante vérité dans les caractères et de la grande force de coloris d'Adrien Ostade ; ils sont peints avec cette hardiesse de touche qui caractérise les plus beaux ouvrages de cet habile peintre.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Comte de Mecklenbourg au prix de 1005 fl. [283]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le dehors d'une croisée est appuyé un paysan hollandais ayant un chapeau noir sur la tête, vêtu d'une veste d'un ton violâtre et tenant une pipe à la main ; il semble, par l'expression de sa figure, parler à quelqu'un. Le fond représente une masure entourée de feuillage. Ces deux morceaux, d'un excellent choix, sont d'une étonnante vérité dans les caractères et de la grande force de coloris d'Adrien Ostade ; ils sont peints avec cette hardiesse de touche qui caractérise les plus beaux ouvrages de cet habile peintre. (Ostade (Adrien Van))|Sur le dehors d'une croisée est appuyé un paysan hollandais ayant un chapeau noir sur la tête, vêtu d'une veste d'un ton violâtre et tenant une pipe à la main ; il semble, par l'expression de sa figure, parler à quelqu'un. Le fond représente une masure entourée de feuillage. Ces deux morceaux, d'un excellent choix, sont d'une étonnante vérité dans les caractères et de la grande force de coloris d'Adrien Ostade ; ils sont peints avec cette hardiesse de touche qui caractérise les plus beaux ouvrages de cet habile peintre.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Nieuwenhuys au prix de 1650 fl. [284]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vase de terre jaune contenant un délicieux bouquet composé de fleurs des plus rares, telles que des roses de plusieurs espèces, des tulipes, des pavots et autres. Tous ce que ce genre peut offrir d'agréable dans un petit espace se trouve dans ce joli tableau ; la nature y est rendue avec tant d'art et tant de vérité qu'elle produit l'illusion ; tous les objets se détachent avec éclat sur un fond grisâtre clair, qui contribue à les faire ressortir. Les amateurs trouveront dans ce morceau un échatillon des talens de ce jeune artiste, digne successeur de ses ancêtres, dont les ouvrages capitaux, esposés à différens salons, ont déjà contribué à illustrer notre école. (M. Van-Os)|Un vase de terre jaune contenant un délicieux bouquet composé de fleurs des plus rares, telles que des roses de plusieurs espèces, des tulipes, des pavots et autres. Tous ce que ce genre peut offrir d'agréable dans un petit espace se trouve dans ce joli tableau ; la nature y est rendue avec tant d'art et tant de vérité qu'elle produit l'illusion ; tous les objets se détachent avec éclat sur un fond grisâtre clair, qui contribue à les faire ressortir. Les amateurs trouveront dans ce morceau un échatillon des talens de ce jeune artiste, digne successeur de ses ancêtres, dont les ouvrages capitaux, esposés à différens salons, ont déjà contribué à illustrer notre école.]] réalisée par M. Van-Os, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Franquinet au prix de 200 fl. [285]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un très-petit tableau de forme cintrée du haut ; il est gravé par Will sous le titre du Petit Phisicien, et représente un jeune garçon de la plus jolie figure, la tête tournée de trois quarts, coîffé d'une toque garnie de plumes, et vu presqu'à mi-corps devant l'appui d'une croisée, il tient une coquille et chalumeau dans ses mains pour s'amuser à souffler des bulles de savon. La richesse de ses vêtemens, que Netscher savait rendre avec tant d'art, ajoute encore à sa perfection. Nous ne pouvons nous dispenser de répéter l'opinion générale, que c'est un diamant de l'école hollandaise. Il a passé du cabinet de mademoiselle Clairon dans la collection de Randon de Bosset, qui le regarder comme un échantillon parfait de son auteur. Voyez ce catalogue, no. 144. (Netscher (Gaspard))|Un très-petit tableau de forme cintrée du haut ; il est gravé par Will sous le titre du Petit Phisicien, et représente un jeune garçon de la plus jolie figure, la tête tournée de trois quarts, coîffé d'une toque garnie de plumes, et vu presqu'à mi-corps devant l'appui d'une croisée, il tient une coquille et chalumeau dans ses mains pour s'amuser à souffler des bulles de savon. La richesse de ses vêtemens, que Netscher savait rendre avec tant d'art, ajoute encore à sa perfection. Nous ne pouvons nous dispenser de répéter l'opinion générale, que c'est un diamant de l'école hollandaise. Il a passé du cabinet de mademoiselle Clairon dans la collection de Randon de Bosset, qui le regarder comme un échantillon parfait de son auteur. Voyez ce catalogue, no. 144.]] réalisée par Netscher (Gaspard), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Delahante au prix de 3310 fl. [286]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de Saint Jean-Baptiste dans le désert, tenant une croix et ayant un agneau près de lui. Dans le haut du tableau deux anges lui apparaissent et lui montrent le ciel. Ce tableau, exécuté d'une grande manière et d'une touche large, est aussi très-correct de dessin. (Mola (François))|Le sujet de Saint Jean-Baptiste dans le désert, tenant une croix et ayant un agneau près de lui. Dans le haut du tableau deux anges lui apparaissent et lui montrent le ciel. Ce tableau, exécuté d'une grande manière et d'une touche large, est aussi très-correct de dessin.]] réalisée par Mola (François), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Laneuville au prix de 32 fl. [287]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Encore un tableau des plus aimables et de cette vérité frappante qui semble n'appartenir qu'à l'École hollandaise. Sous un vestibule à l'entrée d'un jardin on voit une june et jolie dame, vêtue d'un corcet rouge et d'une jupe de soie grise ; elle a sur sa tête une coîffe de mousseline blanche qui tombe négligemment sur ses épaules, et elle tient un livre sur ses genoux. Un jeune commissionnaire lui remet une lettre qu'elle paraît recevoir avec plaisir ; à droite est une table de marbre sur laquelle est un vase contenant des fleurs. Ce tableau faisant le pendant du précédent, est aussi de cette touche légère et précieuse qui fait rechercher les productions de cet habile peintre. Nous ne doutons pas que ces deux tableaux seront remarqués des amateurs, et qu'ils leur rendront les tributs d'éloge qu'ils méritent. (Metzu (Gabriel))|Encore un tableau des plus aimables et de cette vérité frappante qui semble n'appartenir qu'à l'École hollandaise. Sous un vestibule à l'entrée d'un jardin on voit une june et jolie dame, vêtue d'un corcet rouge et d'une jupe de soie grise ; elle a sur sa tête une coîffe de mousseline blanche qui tombe négligemment sur ses épaules, et elle tient un livre sur ses genoux. Un jeune commissionnaire lui remet une lettre qu'elle paraît recevoir avec plaisir ; à droite est une table de marbre sur laquelle est un vase contenant des fleurs. Ce tableau faisant le pendant du précédent, est aussi de cette touche légère et précieuse qui fait rechercher les productions de cet habile peintre. Nous ne doutons pas que ces deux tableaux seront remarqués des amateurs, et qu'ils leur rendront les tributs d'éloge qu'ils méritent.]] réalisée par Metzu (Gabriel), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Lefevre pour Nieuwenhuys au prix de 5080 fl. [288]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur d'appartement offrant un jeune homme écrivant sur une table couverte d'un riche tapis de Turquie, d'une écritoire et d'un livre ; près de la table est une vieille femme tenant à la main une lumière. Derrière ces personnages est une bibliothèque couverte d'un rideau vert. Un ton de couleur suave et coloré, soutene de la plus grande intelligence de clair obscur, est joint à une touche aussi savante que précieuse ; on reconnaît jusque dans les plus petits détails le pinceau moelleux et facile de ce grand peintre. Nous ne doutons pas que ces deux tableaux seront remarqués des amateurs, et qu'ils leur rendrons les tributs déloge qu'ils méritent. (Metzu (Gabriel))|Un intérieur d'appartement offrant un jeune homme écrivant sur une table couverte d'un riche tapis de Turquie, d'une écritoire et d'un livre ; près de la table est une vieille femme tenant à la main une lumière. Derrière ces personnages est une bibliothèque couverte d'un rideau vert. Un ton de couleur suave et coloré, soutene de la plus grande intelligence de clair obscur, est joint à une touche aussi savante que précieuse ; on reconnaît jusque dans les plus petits détails le pinceau moelleux et facile de ce grand peintre. Nous ne doutons pas que ces deux tableaux seront remarqués des amateurs, et qu'ils leur rendrons les tributs déloge qu'ils méritent.]] réalisée par Metzu (Gabriel), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Delahante au prix de 6110 fl. [289]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'entrée d'une voûte un vénérable, vêtu d'une veste brune et d'un gilet vert, et ayant une fraise au col, s'occupe à restaurer la chaussure humaine ; devant lui, sur un tabouret et sur une méchante table, sont différens outils de son métier ; à gauche, une croisée ouverte donne une lumière vive et piquante qui se répand sur la figure et sur tous les détails de ce morceau intéressant. Il est impossible de rendre la nature avec plus de vérité et plus de précision. Ce tableau est digne de Gérard-Dow, son maître. (Mathon (Élève de Gérard-Dow))|A l'entrée d'une voûte un vénérable, vêtu d'une veste brune et d'un gilet vert, et ayant une fraise au col, s'occupe à restaurer la chaussure humaine ; devant lui, sur un tabouret et sur une méchante table, sont différens outils de son métier ; à gauche, une croisée ouverte donne une lumière vive et piquante qui se répand sur la figure et sur tous les détails de ce morceau intéressant. Il est impossible de rendre la nature avec plus de vérité et plus de précision. Ce tableau est digne de Gérard-Dow, son maître.]] réalisée par Mathon (Élève de Gérard-Dow), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Franquinet pour Nieuwenhuys au prix de 2450 fl. [290]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'enceinte d'une grande cave le peintre a représenté un vieillard qui, inquiet de ne pas voir revenir sa servante, vient pour la surprendre ; il s'approche d'elle tenant une lumière, et la trouve endormi sur un tonneau, tenant une bouteille à la main. Dans le fond on aperçoit un jeune garçon qui paraît les épier ; derrière le personnage est une lauterne dont la faible clairté sert de repoussoir pour faire briller la lumière principale. La figure du vieillard est remplie d'expression ; il paraît s'arrêter avec plaisir devant la jolie figure de cette servante. Il fallait que cet artiste soit bien sûr de son talent pour avoir osé rivalisera avec Gérard-Dow et Scalken dans ce genre de peinture. On peut dire que dans cette production il a tellement réussi qu'il les a surpassés, car l'effet de la lumière dans ce tableau est réellement magique et produit une illusion parfaite. (Mathon (Élève de Gérard-Dow))|Dans l'enceinte d'une grande cave le peintre a représenté un vieillard qui, inquiet de ne pas voir revenir sa servante, vient pour la surprendre ; il s'approche d'elle tenant une lumière, et la trouve endormi sur un tonneau, tenant une bouteille à la main. Dans le fond on aperçoit un jeune garçon qui paraît les épier ; derrière le personnage est une lauterne dont la faible clairté sert de repoussoir pour faire briller la lumière principale. La figure du vieillard est remplie d'expression ; il paraît s'arrêter avec plaisir devant la jolie figure de cette servante. Il fallait que cet artiste soit bien sûr de son talent pour avoir osé rivalisera avec Gérard-Dow et Scalken dans ce genre de peinture. On peut dire que dans cette production il a tellement réussi qu'il les a surpassés, car l'effet de la lumière dans ce tableau est réellement magique et produit une illusion parfaite.]] réalisée par Mathon (Élève de Gérard-Dow), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Bruno pour Nieuwenhujys au prix de 3170 [ou] 3480 fl. [291]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau pouvant faire pendant du précédent : à l'extérieur d'une maison une jeune laitière reçoit le prix du lait qu'elle vient d'apporter à une temme âgée, qui lui compte son argent ; auprès d'elle est un petit garçon qui vient aussi chercher du lait ; à gauche, dans la perspective, on aperçoit au bout d'une rue un monument éclairé par le soleil ; un pot de cuivre, un vase rempli de lait et d'autre accessoires donnent beaucoup d'intérêt à ce tableau, qui est de la meilleure qualité du maître. Les ouvrages précieux de cet excelcellent artiste se distinguent par une surprenante harmonie de ton et de clair obscur. (Maas (Nicolas))|Un autre tableau pouvant faire pendant du précédent : à l'extérieur d'une maison une jeune laitière reçoit le prix du lait qu'elle vient d'apporter à une temme âgée, qui lui compte son argent ; auprès d'elle est un petit garçon qui vient aussi chercher du lait ; à gauche, dans la perspective, on aperçoit au bout d'une rue un monument éclairé par le soleil ; un pot de cuivre, un vase rempli de lait et d'autre accessoires donnent beaucoup d'intérêt à ce tableau, qui est de la meilleure qualité du maître. Les ouvrages précieux de cet excelcellent artiste se distinguent par une surprenante harmonie de ton et de clair obscur.]] réalisée par Maas (Nicolas), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Bonnemaison au prix de 885 fl. [292]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un appartement représentant une jeune hollandaise descendant un escalier et cherchant à découvrir, par une porte entr'ouverte, ce qui se passe dans une autre chambre, où l'on remarque un jeune homme caressant une servante ; à droite, un grand fauteuil devant un meuble sur lequel est posé un livre et plusieurs accessoires, contribuent à enrichir ce morceau qui, par sa qualité, est digne du pinceau de Rembrandt, dont cet habile peintre est l'élève. (Maas (Nicolas))|L'intérieur d'un appartement représentant une jeune hollandaise descendant un escalier et cherchant à découvrir, par une porte entr'ouverte, ce qui se passe dans une autre chambre, où l'on remarque un jeune homme caressant une servante ; à droite, un grand fauteuil devant un meuble sur lequel est posé un livre et plusieurs accessoires, contribuent à enrichir ce morceau qui, par sa qualité, est digne du pinceau de Rembrandt, dont cet habile peintre est l'élève.]] réalisée par Maas (Nicolas), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Bonnemaison au prix de 1600 fl. [293]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Minerve, désse de la sagesse, foulant aux pieds l'Envie. Elle est vue assise, de grandeur naturelle, armée de son égide, la tête couverte d'un casque, tandis qu'auprès d'elle un amour, tenant une lance de la main droite et de l'autre un bouclier, terrasse l'Envie. Ce tableau, qui sert de pendant au précédent, est aussi de la plus belle manière de ce maître. (Layresse (Gerard))|Minerve, désse de la sagesse, foulant aux pieds l'Envie. Elle est vue assise, de grandeur naturelle, armée de son égide, la tête couverte d'un casque, tandis qu'auprès d'elle un amour, tenant une lance de la main droite et de l'autre un bouclier, terrasse l'Envie. Ce tableau, qui sert de pendant au précédent, est aussi de la plus belle manière de ce maître.]] réalisée par Layresse (Gerard), vendue par Mme. Le Rouge. [295]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus représentée de grandeur naturelle : elle est coîffée en cheveux et nue jusqu'à mi-corps ; une draperie rouge lui couvre les cuisses et jambes ; le pied est découvert, et sa tête est appuyée sur sa main gauche ; de la droite elle tient son fils nud, qui détourne la tête et semble vouloir s'échapper ; à droite, on voit dans la demi-teinte deux petits amours. (Layresse (Gerard))|Vénus représentée de grandeur naturelle : elle est coîffée en cheveux et nue jusqu'à mi-corps ; une draperie rouge lui couvre les cuisses et jambes ; le pied est découvert, et sa tête est appuyée sur sa main gauche ; de la droite elle tient son fils nud, qui détourne la tête et semble vouloir s'échapper ; à droite, on voit dans la demi-teinte deux petits amours.]] réalisée par Layresse (Gerard), vendue par Mme. Le Rouge. [296]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joseph reconnu par ses frères, composition de 23 figures. Ce tableau, l'une des plus riches et des plus belles productions de ce maître, est celui dont il paraît avoir été le plus satisfait ; il se trouve très-bien gravé en grand par lui-même, dans son oeuvre. Ce maître a justement été appelé le Raphaël de la Hollande ; son génie fertile, sans qu'il soit sorti de la Hollande, l'a élevé au rang des grands maîtres de l'Italie. (Layresse (Gerard))|Joseph reconnu par ses frères, composition de 23 figures. Ce tableau, l'une des plus riches et des plus belles productions de ce maître, est celui dont il paraît avoir été le plus satisfait ; il se trouve très-bien gravé en grand par lui-même, dans son oeuvre. Ce maître a justement été appelé le Raphaël de la Hollande ; son génie fertile, sans qu'il soit sorti de la Hollande, l'a élevé au rang des grands maîtres de l'Italie.]] réalisée par Layresse (Gerard), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Laneuville au prix de 500 fl. [297]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un vaste pays de la Hollande, prise à vue d'oiseau ; on remarque sur le devant un chemin où passe un valet de pied avec des faucons et des chiens. D'autres voyageurs, chasseurs, et un carosse attelé de six chevaux, remplissent cette route qui traverse le tableau. L'on voit aussi sur la droite une rivière au bord de laquelle sont un pêcheur, des blanchisseuses et diverses maisons environnées d'arbres ; plus loin, un pont de huit arches conduit à un village considérable ; plus loin de grandes parties de terrains, coupées de rivières, vont à perte de vue le long des dunes et des montagnes. Un ciel brillant est obscurci par des nuages, qui portent leur ombre sur diverses parties, et donnent aux parties éclairées tout le vif et le lumineux du soleil. Nous regardons ce chef-oeuvre comme un de ces ouvrages de première classe, où le talent, la couleur et la vérité sont portés au plus haut degré de perfection. (Koning)|La vue d'un vaste pays de la Hollande, prise à vue d'oiseau ; on remarque sur le devant un chemin où passe un valet de pied avec des faucons et des chiens. D'autres voyageurs, chasseurs, et un carosse attelé de six chevaux, remplissent cette route qui traverse le tableau. L'on voit aussi sur la droite une rivière au bord de laquelle sont un pêcheur, des blanchisseuses et diverses maisons environnées d'arbres ; plus loin, un pont de huit arches conduit à un village considérable ; plus loin de grandes parties de terrains, coupées de rivières, vont à perte de vue le long des dunes et des montagnes. Un ciel brillant est obscurci par des nuages, qui portent leur ombre sur diverses parties, et donnent aux parties éclairées tout le vif et le lumineux du soleil. Nous regardons ce chef-oeuvre comme un de ces ouvrages de première classe, où le talent, la couleur et la vérité sont portés au plus haut degré de perfection.]] réalisée par Koning, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Delahante au prix de 3360 fl. [298]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage qui nous présente un site d'Italie mêlé de fabriques et de ruines, dont l'effet indique une soirée d'été, le peintre a représenté sur le premier olan, un cavalier vêtu d'une cuirasse, tenant par la bride un beau cheval blanc ; derrière lu est un paysan ayant un fusil sur l'épaule, conduisant plusieurs animaux, parmi lesquels on remarque une belle vache, deux ânes, des moutons et une chêvre ; la partie gauche est occupée par un riche coteau dont le lointain est couronné de bois et de prairies ; dans le bas, et du même côté, s'offre un chemin dans lequel on distingue plusieurs voyageurs, tant à pied qu'à cheval. Un ciel pur et frais contribue par son éclat à faire ressortir tous les objets. Ce délicieux tableau, aussi admirable dans son exécution que pour l'intelligence du coloris, peut être classé au nombre des heureuses productions de l'art, et sa possession doit être inappréciable pour un véritable amateur. (Karel Du Jardin)|Dans un paysage qui nous présente un site d'Italie mêlé de fabriques et de ruines, dont l'effet indique une soirée d'été, le peintre a représenté sur le premier olan, un cavalier vêtu d'une cuirasse, tenant par la bride un beau cheval blanc ; derrière lu est un paysan ayant un fusil sur l'épaule, conduisant plusieurs animaux, parmi lesquels on remarque une belle vache, deux ânes, des moutons et une chêvre ; la partie gauche est occupée par un riche coteau dont le lointain est couronné de bois et de prairies ; dans le bas, et du même côté, s'offre un chemin dans lequel on distingue plusieurs voyageurs, tant à pied qu'à cheval. Un ciel pur et frais contribue par son éclat à faire ressortir tous les objets. Ce délicieux tableau, aussi admirable dans son exécution que pour l'intelligence du coloris, peut être classé au nombre des heureuses productions de l'art, et sa possession doit être inappréciable pour un véritable amateur.]] réalisée par Karel Du Jardin, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Laneuville au prix de 10,200 fl. [299]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux des plus capiteaux et des plus parfaits que ce maître ait produits. Un autre morceau non moins intéressant et faisant pendant du précédent, offre une table de marbre sur laquelle sont posés avec beaucoup d'art des fleurs et différentes espèces de fruits, tels qu'une grappe de raisin noir, un melon d'eau et une branche de vigne garnie de ses feuilles et de plusieurs grappes d'un beau raisin blanc, groupées avec des pêches, des figures, des abricots, des prunes, un anana, une bigarade enrichie de ses feuilles, et autres. On y remarque encore des papillons, des mouches et autres insectes qui voltigent autour de ces fruits et de ces fleurs. Pour faire ressortir tous ces objets, l'artiste a placé dans la demi-teinte un beau vase enrichi d'un bas-relief (sujet de nymphes), dans lequel sont des fleurs et des feuilles de pavots qui se détachent sur un fond clair. Ces deux tableaux, de la plus parfaite conservation, peuvent être considérés, chacun dans leur genre, comme deux chefs-d'oeuvres, aussi nous dispenserons-nous d'analyser la richesse de leur coloris, ainsi que les nombreuses perfections qu'on y admire ; tous les connaisseurs savent que ce grand peintre n'a été surpassé par personne, et que ses productions ne peuvent être comparées qu'avec celles de la nature. (Van Huisum (Jean))|Deux tableaux des plus capiteaux et des plus parfaits que ce maître ait produits. Un autre morceau non moins intéressant et faisant pendant du précédent, offre une table de marbre sur laquelle sont posés avec beaucoup d'art des fleurs et différentes espèces de fruits, tels qu'une grappe de raisin noir, un melon d'eau et une branche de vigne garnie de ses feuilles et de plusieurs grappes d'un beau raisin blanc, groupées avec des pêches, des figures, des abricots, des prunes, un anana, une bigarade enrichie de ses feuilles, et autres. On y remarque encore des papillons, des mouches et autres insectes qui voltigent autour de ces fruits et de ces fleurs. Pour faire ressortir tous ces objets, l'artiste a placé dans la demi-teinte un beau vase enrichi d'un bas-relief (sujet de nymphes), dans lequel sont des fleurs et des feuilles de pavots qui se détachent sur un fond clair. Ces deux tableaux, de la plus parfaite conservation, peuvent être considérés, chacun dans leur genre, comme deux chefs-d'oeuvres, aussi nous dispenserons-nous d'analyser la richesse de leur coloris, ainsi que les nombreuses perfections qu'on y admire ; tous les connaisseurs savent que ce grand peintre n'a été surpassé par personne, et que ses productions ne peuvent être comparées qu'avec celles de la nature.]] réalisée par Van Huisum (Jean), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par CoquillE au prix de 23,630 fl. [300]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux des plus capitaux et des plus parfaits que ce maître ait produits. L'un représente un magnifique et riche bouquet des fleurs les plus rares, telles que roses de toutes espèces, tulipes lis, pavots, anémones, pivoines, oreilles d'ours et autres, groupées avec beaucoup de goût dans un vase décoré de sujets d'enfans en relief ; le tout posé sur une table de marbre jaune antique, encore enrichie d'un nid d'oiseau, garni de ses oeufs. Une belle tulipe, des roses jaunes et quelques autres fleurs négligemment jetées ajoutent encore au charme et à la richesse de cette précieuse production, que l'on peut regarder comme un ouvrage de la plus grande perfection et parfaitement conservé. Ces deux tableaux, de la plus parfaite conservation, peuvent être considérés, chacun dans leur genre, comme deux chefs-d'oeuvres, aussi nous dispenserons-nous d'analyser la richesse de leur composition, l'éclat et la fraîcheur de leur coloris, ainsi que les nombreuses perfections qu'on y admire ; tous les connaisseurs savent que ce grand peintre n'a été surpassé par personne, et que ses productions ne peuvent être comparées qu'avec celles de la nature. (Van Huisum (Jean))|Deux tableaux des plus capitaux et des plus parfaits que ce maître ait produits. L'un représente un magnifique et riche bouquet des fleurs les plus rares, telles que roses de toutes espèces, tulipes lis, pavots, anémones, pivoines, oreilles d'ours et autres, groupées avec beaucoup de goût dans un vase décoré de sujets d'enfans en relief ; le tout posé sur une table de marbre jaune antique, encore enrichie d'un nid d'oiseau, garni de ses oeufs. Une belle tulipe, des roses jaunes et quelques autres fleurs négligemment jetées ajoutent encore au charme et à la richesse de cette précieuse production, que l'on peut regarder comme un ouvrage de la plus grande perfection et parfaitement conservé. Ces deux tableaux, de la plus parfaite conservation, peuvent être considérés, chacun dans leur genre, comme deux chefs-d'oeuvres, aussi nous dispenserons-nous d'analyser la richesse de leur composition, l'éclat et la fraîcheur de leur coloris, ainsi que les nombreuses perfections qu'on y admire ; tous les connaisseurs savent que ce grand peintre n'a été surpassé par personne, et que ses productions ne peuvent être comparées qu'avec celles de la nature.]] réalisée par Van Huisum (Jean), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Coquille au prix de 23,630 fl. [301]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vue du Vegt auprès de Maarsen ; de droite et de gauche s'élèvent deux portes en forme d'arcades ; le milieu du tableau représente une place et un jardin où plusieurs personnes se promênent tandis que des ouvriers y travaillent. Une maison d'une riche architecture, construite en briques, un pont et d'autres bâtimens entourés d'arbres, terminent la perspective. On voit en troisième plan, au milieu de cette brillante composition, une femme portant un enfant sur son bras avec un autre qu'elle tient par la main, sur le chemin qui borde le Vegt où l'on remarque un yacht très orné, rempli de différens groupes, et des cignes qui nagent vers la droite au milieu de plusieurs bâtimens de pêcheurs où sont leurs filets. Ce tableau capital et de la plus grande richesse, offre une égale perfection dans tons ses détails. Le fini précieux des bâtimens et des arbres, la touche spirituelle des figures, le brillant du ciel et la transparence des eaux, font reconnaître dans leur ensemble toute la vérité de la nature embellie. (Vander-Heyden)|Une vue du Vegt auprès de Maarsen ; de droite et de gauche s'élèvent deux portes en forme d'arcades ; le milieu du tableau représente une place et un jardin où plusieurs personnes se promênent tandis que des ouvriers y travaillent. Une maison d'une riche architecture, construite en briques, un pont et d'autres bâtimens entourés d'arbres, terminent la perspective. On voit en troisième plan, au milieu de cette brillante composition, une femme portant un enfant sur son bras avec un autre qu'elle tient par la main, sur le chemin qui borde le Vegt où l'on remarque un yacht très orné, rempli de différens groupes, et des cignes qui nagent vers la droite au milieu de plusieurs bâtimens de pêcheurs où sont leurs filets. Ce tableau capital et de la plus grande richesse, offre une égale perfection dans tons ses détails. Le fini précieux des bâtimens et des arbres, la touche spirituelle des figures, le brillant du ciel et la transparence des eaux, font reconnaître dans leur ensemble toute la vérité de la nature embellie.]] réalisée par Vander-Heyden, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Bonnemaison au prix de 5410 fl. [302]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un joli petit paysage vu à l'effet du soleil couchant ; la gauche offre une grande rivière où des voyageurs vont faire abreuver leurs chevaux ; de l'autre côté sont des rochers et des masses d'arbres qui se détachent sur un ciel chaud et lumineux. Ce petit tableau est digne de Both, d'Italie, par sa touche précieuse et sa transparence. (Heusch (Guillaume de))|Un joli petit paysage vu à l'effet du soleil couchant ; la gauche offre une grande rivière où des voyageurs vont faire abreuver leurs chevaux ; de l'autre côté sont des rochers et des masses d'arbres qui se détachent sur un ciel chaud et lumineux. Ce petit tableau est digne de Both, d'Italie, par sa touche précieuse et sa transparence.]] réalisée par Heusch (Guillaume de), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Tardieu au prix de 98 fl. [303]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au pied d'un gros arbre sur lequel est appuyé un fusil de chasse, on voit un lièvre suspendu par les pattes, et différentes espèces d'oiseaux morts, tels que perdrix, geais et autres qui sont groupés artistement avec des instrumens de chasse ; près de ce grouppe est un beau chien épagneul ; à gauche on remarque plusieurs belles plantes : le fond est terminé par un paysage. Ce morceau du plus précieux fini, est de la touche la plus délicate ; tous les détails ensont de la plus grande vérité, le moelleux du pinceau de ce maître est inimitable. (Peter-Geys)|Au pied d'un gros arbre sur lequel est appuyé un fusil de chasse, on voit un lièvre suspendu par les pattes, et différentes espèces d'oiseaux morts, tels que perdrix, geais et autres qui sont groupés artistement avec des instrumens de chasse ; près de ce grouppe est un beau chien épagneul ; à gauche on remarque plusieurs belles plantes : le fond est terminé par un paysage. Ce morceau du plus précieux fini, est de la touche la plus délicate ; tous les détails ensont de la plus grande vérité, le moelleux du pinceau de ce maître est inimitable.]] réalisée par Peter-Geys, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Delahante au prix de 905 fl. [305]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une maison rustique dont le devant offre un groupe de paysans, dont deux hommes et une femme tenant un enfant sur ses genoux ; l'un joue du violon, un autre tient une pincette qu'il frappe avec son couteau et semble accompagner la femme qui chante. Dans le fond on distingue plusieurs hommes occupés à boire et à fumer ; cette scène grotesque est éclairée par une grande fenêtre entourée de feuillages ; ce tableau d'un ton chaud et transparent est du meilleur tems du peintre. (Dussaert (Corneille))|L'intérieur d'une maison rustique dont le devant offre un groupe de paysans, dont deux hommes et une femme tenant un enfant sur ses genoux ; l'un joue du violon, un autre tient une pincette qu'il frappe avec son couteau et semble accompagner la femme qui chante. Dans le fond on distingue plusieurs hommes occupés à boire et à fumer ; cette scène grotesque est éclairée par une grande fenêtre entourée de feuillages ; ce tableau d'un ton chaud et transparent est du meilleur tems du peintre.]] réalisée par Dussaert (Corneille), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Franquinet pour Nieuwenhuys au prix de 560 fl. [306]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur une table de marbre, auprès d'un beau tapis de Turquie, est posè un vase d'argent contenant un bouquet des plus belles fleurs, telles que plusieurs belles roses garnies de leurs feuilles, des tulipes, pavots, oeuillets et autres, de la touche la plus moëlleuse et du plus précieux fini ; plusieurs insectes, telles que papillons, demoiselles, colimaçons, mouches, rendus avec la plus grande vérité, donnent à ce tableau le plus grand intérêt. (Deheem (Jean))|Sur une table de marbre, auprès d'un beau tapis de Turquie, est posè un vase d'argent contenant un bouquet des plus belles fleurs, telles que plusieurs belles roses garnies de leurs feuilles, des tulipes, pavots, oeuillets et autres, de la touche la plus moëlleuse et du plus précieux fini ; plusieurs insectes, telles que papillons, demoiselles, colimaçons, mouches, rendus avec la plus grande vérité, donnent à ce tableau le plus grand intérêt.]] réalisée par Deheem (Jean), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Laneuville au prix de 105 fl. [307]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux portraits vus à mi-corps, dont l'un paraît être un grand personnage hollandais ; il est vêtu d'une cuirasse sur laquelle on voit un cordon orange bordé d'une dentelle d'or ; il tient à l main un bâton de commandant. L'autre est le portrait de sa femme, vêtue d'une étoffe de velours noir, et ayant une fraise au col ; elle tient une plume noire. Ces deux morceaux sont de la couleur la plus brillante et frappans de vérité. (Cuyp (Albert))|Deux portraits vus à mi-corps, dont l'un paraît être un grand personnage hollandais ; il est vêtu d'une cuirasse sur laquelle on voit un cordon orange bordé d'une dentelle d'or ; il tient à l main un bâton de commandant. L'autre est le portrait de sa femme, vêtue d'une étoffe de velours noir, et ayant une fraise au col ; elle tient une plume noire. Ces deux morceaux sont de la couleur la plus brillante et frappans de vérité.]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par De la hante au prix de 90 fl. [308]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux portraits vus à mi-corps, dont l'un paraît être un grand personnage hollandais ; il est vêtu d'une cuirasse sur laquelle on voit un cordon orange bordé d'une dentelle d'or ; il tient à la main un bâton de commandant. L'autre est le portrait de sa femme, vêtue d'une étoffe de velours noir, et ayant une fraise au col ; elle tient une plume noire. Ces deux morceaux sont de la couleur la plus brillante et frappants de vérité. (Cuyp (Albert))|Deux portraits vus à mi-corps, dont l'un paraît être un grand personnage hollandais ; il est vêtu d'une cuirasse sur laquelle on voit un cordon orange bordé d'une dentelle d'or ; il tient à la main un bâton de commandant. L'autre est le portrait de sa femme, vêtue d'une étoffe de velours noir, et ayant une fraise au col ; elle tient une plume noire. Ces deux morceaux sont de la couleur la plus brillante et frappants de vérité.]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par De la hante au prix de 90 fl. [309]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux autres tableaux de cet habile peintre. L'un représente deux personnages près d'une masure, dont l'un est à cheval et l'autre fait donner à boire par un petit garçon à un beau cheval blanc ; près de lui sont deux chiens de chasse. Des masses d'arbres et des lointains de prairies terminent le fond de ce joli tableau. Le pendant du précédent offre un château entouré d'arbres, et sur le premier plan deux beaux chevaux ; ils sont tenus par deux jeunes garçons, dont l'un est monté dessus, et l'autre tient par la bride un beau cheval blanc qui se câbre ; sur un plan plus éloigné on aperçoit les maîtres du château se disposant à aller à la chasse. Ces deux tableaux peuvent être considérés comme des productions rares d'Albert Cuyp. On y trouve cette fermeté d'exécution, ce coloris brillant et ces beaux effets de soleil, ménagés avec cet art admirable de clair obscur qui place ce peintre au rang des plus grands coloristes. (Cuyp (Albert))|Deux autres tableaux de cet habile peintre. L'un représente deux personnages près d'une masure, dont l'un est à cheval et l'autre fait donner à boire par un petit garçon à un beau cheval blanc ; près de lui sont deux chiens de chasse. Des masses d'arbres et des lointains de prairies terminent le fond de ce joli tableau. Le pendant du précédent offre un château entouré d'arbres, et sur le premier plan deux beaux chevaux ; ils sont tenus par deux jeunes garçons, dont l'un est monté dessus, et l'autre tient par la bride un beau cheval blanc qui se câbre ; sur un plan plus éloigné on aperçoit les maîtres du château se disposant à aller à la chasse. Ces deux tableaux peuvent être considérés comme des productions rares d'Albert Cuyp. On y trouve cette fermeté d'exécution, ce coloris brillant et ces beaux effets de soleil, ménagés avec cet art admirable de clair obscur qui place ce peintre au rang des plus grands coloristes.]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Rolland au prix de 700 fl. [310]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux autres tableaux de cet habile peintre. L'un représente deux personnages près d'une masure, dont l'un est à cheval et l'autre fait donner à boire par un petit garçon à un beau cheval blanc ; près de lui sont deux chiens de chasse. Des masses d'arbres et des lointains de prairies terminent le fond de ce joli tableau. Le pendant du précédent offre un château entouré d'arbres, et sur le premier plan deux beaux chevaux ; ils sont tenus par deux jeunes garçons, dont l'un est monté dessus, et l'autre tient par la bride un beau cheval blanc qui se câbre ; sur un plan lpus éloigné on aperçoit les maîtres du château se disposant à aller à la chasse. Ces deux tableaux peuvent être considérés comme des productions rares d'Albert Cuyp. On y trouve cette fermeté d'exécution, ce coloris brillant et ces beaux effets de soleil, ménagés avec cet art admirable de clair obscur qui place ce peintre au rang des plus grands coloristes. (Cuyp (Albert))|Deux autres tableaux de cet habile peintre. L'un représente deux personnages près d'une masure, dont l'un est à cheval et l'autre fait donner à boire par un petit garçon à un beau cheval blanc ; près de lui sont deux chiens de chasse. Des masses d'arbres et des lointains de prairies terminent le fond de ce joli tableau. Le pendant du précédent offre un château entouré d'arbres, et sur le premier plan deux beaux chevaux ; ils sont tenus par deux jeunes garçons, dont l'un est monté dessus, et l'autre tient par la bride un beau cheval blanc qui se câbre ; sur un plan lpus éloigné on aperçoit les maîtres du château se disposant à aller à la chasse. Ces deux tableaux peuvent être considérés comme des productions rares d'Albert Cuyp. On y trouve cette fermeté d'exécution, ce coloris brillant et ces beaux effets de soleil, ménagés avec cet art admirable de clair obscur qui place ce peintre au rang des plus grands coloristes.]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Nieuwenhuys au prix de 665 fl. [311]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un pâturage de la Hollande, traversé par une rivière, sur le bord de laquelle un pâtre vient puiser de l'eau pour se désaltérer. Derrière ce personnage, trois vaches roussâtres sont couchées sur le gazon ; Une quatrième, noire, et debout près d'un arbre, se détache sur le ciel. Sur un plan plus éloigné, deux autres personnages, l'un à pied, vu de profil, et l'autre à cheval, vu par le dos, sont arrêtés sur un chemin ; à leur gauche, est un monticule couronné d'arbres, et à l'horizon une chaîne de montagnes. Un jour doux et harmonieux annonçant le lever du soleil, une éxécution ferme jointe à un admirable effet de clair obscur, sont les qualités qui rendent ce tableau un des parfaits ouvrages de cet habile peintre. Il provient de la vente du cabinet de Mulman, et en dernier lieu de la belle collection du général Thiebaut. (Cuyp (Albert))|Le point de vue d'un pâturage de la Hollande, traversé par une rivière, sur le bord de laquelle un pâtre vient puiser de l'eau pour se désaltérer. Derrière ce personnage, trois vaches roussâtres sont couchées sur le gazon ; Une quatrième, noire, et debout près d'un arbre, se détache sur le ciel. Sur un plan plus éloigné, deux autres personnages, l'un à pied, vu de profil, et l'autre à cheval, vu par le dos, sont arrêtés sur un chemin ; à leur gauche, est un monticule couronné d'arbres, et à l'horizon une chaîne de montagnes. Un jour doux et harmonieux annonçant le lever du soleil, une éxécution ferme jointe à un admirable effet de clair obscur, sont les qualités qui rendent ce tableau un des parfaits ouvrages de cet habile peintre. Il provient de la vente du cabinet de Mulman, et en dernier lieu de la belle collection du général Thiebaut.]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Pourtales au prix de 7201 fl. [312]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un appartement, offrant une jeune femme vêtue richement, et s'occupant de sa toilette. Elle est près d'une table couverte d'un tapis vert, sur laquelle est une mandoline et un livre de musique : une croisée ouverte répand dans ce tableau une lumière magique et un ton harmonieux et transparent qui le rend digne de Reimbrand, maître de cet artiste. (Boll (Ferdinand))|L'intérieur d'un appartement, offrant une jeune femme vêtue richement, et s'occupant de sa toilette. Elle est près d'une table couverte d'un tapis vert, sur laquelle est une mandoline et un livre de musique : une croisée ouverte répand dans ce tableau une lumière magique et un ton harmonieux et transparent qui le rend digne de Reimbrand, maître de cet artiste.]] réalisée par Boll (Ferdinand), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Lahante au prix de 253 [ou] 252 fl. [313]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit tableau très-fin, pris à l'effet d'un bel après-dîner ; la partie gauche offre un monticule surmonté de ruines, au pied desquelles est une jeune villageoise gardant un troupeau de vaches et de moutons ; le fond est terminé par des lointains éclairés par un ciel léger et argentin. Ce tableau est de la touche la plus ferme et la plus savante de Berghem, et du ton le plus harmonieux. (Berghem)|Un petit tableau très-fin, pris à l'effet d'un bel après-dîner ; la partie gauche offre un monticule surmonté de ruines, au pied desquelles est une jeune villageoise gardant un troupeau de vaches et de moutons ; le fond est terminé par des lointains éclairés par un ciel léger et argentin. Ce tableau est de la touche la plus ferme et la plus savante de Berghem, et du ton le plus harmonieux.]] réalisée par Berghem, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par comte de Turenne au prix de 3000 fl. [314]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue de la grande place de la ville de Harlem où est située la cathédrale, dont les bâtimens sont vus en perspective ainsi que les autres maisons qui sont autour de la place. Un grand nombre de personnages, vaquant à leurs affaires, vont et viennent, et contribuent à rendre intéressante cette production, qui est un des meilleurs ouvrages de ce maître, que l'on admet dans les plus beaux cabinets. (Berkeiden (Job.))|Le point de vue de la grande place de la ville de Harlem où est située la cathédrale, dont les bâtimens sont vus en perspective ainsi que les autres maisons qui sont autour de la place. Un grand nombre de personnages, vaquant à leurs affaires, vont et viennent, et contribuent à rendre intéressante cette production, qui est un des meilleurs ouvrages de ce maître, que l'on admet dans les plus beaux cabinets.]] réalisée par Berkeiden (Job.), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Bonnemaison au prix de 710 fl. [315]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage pittoresque et couvert de rochers surmontés d'arbrisseaux ; le milieu est orné de figures et animaux, parmi lesquels on remarque une jeune femme conduisant un âne et une vache. Ce tableau, d'un ton chaud et vigoureux, est d'une touche spirituelle. (Beguin)|Un paysage pittoresque et couvert de rochers surmontés d'arbrisseaux ; le milieu est orné de figures et animaux, parmi lesquels on remarque une jeune femme conduisant un âne et une vache. Ce tableau, d'un ton chaud et vigoureux, est d'une touche spirituelle.]] réalisée par Beguin, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Paillet au prix de 385 fl. [316]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de Jésus-Christ apparaissant à la Magdelaine en jardinier. Il est vêtu d'une tunique grise et d'un manteau rouge ; il a sur sa tête un chapeau blanc, et tient une bêche sur ses épaules. La sainte Pécheresse, dans un costume galant, met une main sur son coeur, et regarde le dinin Sauveur avec un respect mêlé d'attendrissement ; de l'autre main, elle tient un vase de parfums. La figure du Christ a ce beau idéal qui tient à la divinité, et porte le caractère des ouvrages de Raphaël, que Barroche a souvent pris pour modèle. La tête de la Magdelaine est un chef-d'oeuvre de couleur et d'expression. Ce tableau, qu'on peut regarder comme un des plus beaux tableaux de cet habile peintre, est du coloris le plus brillant et de la plus belle harmonie. (Barroche)|Le sujet de Jésus-Christ apparaissant à la Magdelaine en jardinier. Il est vêtu d'une tunique grise et d'un manteau rouge ; il a sur sa tête un chapeau blanc, et tient une bêche sur ses épaules. La sainte Pécheresse, dans un costume galant, met une main sur son coeur, et regarde le dinin Sauveur avec un respect mêlé d'attendrissement ; de l'autre main, elle tient un vase de parfums. La figure du Christ a ce beau idéal qui tient à la divinité, et porte le caractère des ouvrages de Raphaël, que Barroche a souvent pris pour modèle. La tête de la Magdelaine est un chef-d'oeuvre de couleur et d'expression. Ce tableau, qu'on peut regarder comme un des plus beaux tableaux de cet habile peintre, est du coloris le plus brillant et de la plus belle harmonie.]] réalisée par Barroche, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Coquille au prix de 601 fl. [317]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une grande étendue de mer agitée par un vent frais. Vers la partie gauche, ou voit un beau vaisseau de guerre, garni de toutes ses voiles, marchant vent arrière et tirant un coup de canon ; il est dans un ton de demi-teinte, qui contribue à l'effet de l'optique et de la perspective aérienne : du même côté, sont plusieurs autres bâtimens. Dans le milieu et sur un plan plus reculé, on distingue une chalouppe remplie de matelots, portant pavillon amiral ; à droite est une jetée indiquant l'entrée d'un port. On ne peut pas offrir d'ouvrage de meilleur choix ni d'une exécution plus précieuse de cet habile peintre, qui a rendu avec autant d'art que de vérité le mouvement des eaux, même dans ses effets les plus difficiles, et qui connaissant si bien la costruction des vaisseaux dans tous ses détails. Nous ne doutons pas que ce tableau ne soit apprécié des artistes et des connaisseurs. (Bacchuysen (Ludolphe))|Une grande étendue de mer agitée par un vent frais. Vers la partie gauche, ou voit un beau vaisseau de guerre, garni de toutes ses voiles, marchant vent arrière et tirant un coup de canon ; il est dans un ton de demi-teinte, qui contribue à l'effet de l'optique et de la perspective aérienne : du même côté, sont plusieurs autres bâtimens. Dans le milieu et sur un plan plus reculé, on distingue une chalouppe remplie de matelots, portant pavillon amiral ; à droite est une jetée indiquant l'entrée d'un port. On ne peut pas offrir d'ouvrage de meilleur choix ni d'une exécution plus précieuse de cet habile peintre, qui a rendu avec autant d'art que de vérité le mouvement des eaux, même dans ses effets les plus difficiles, et qui connaissant si bien la costruction des vaisseaux dans tous ses détails. Nous ne doutons pas que ce tableau ne soit apprécié des artistes et des connaisseurs.]] réalisée par Bacchuysen (Ludolphe), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Pourtalès au prix de 3760 fl. [318]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau inimitable de cet artiste célèbre, représentant un point de vue de la ville d'Amsterdam, du côté du Texel, à l'effet du soleil levant et par un temps calme. Dans la partie droite, au pied de la tour de Montelban, on voit l'amiral Ruyter prêt à s'embarquer ; il est suivi des principaux habitans de la ville et d'une multitude de monde qui l'accompagnent. Plusieurs barques, qui se font remarquer par le précieux et la justesse de leur détail, sont remplies d'hommes et de femmes, que la curiosité a attirés pour voir cet événement. A gauche, une chaloupe pavoisée, et portant pavillon amiral, vient pour recevoir ce grand homme. Du même côté, dans un canot et parmi d'autres spectateurs, Bacchuysen est à dessiner cet fête patriotique : dans le milieu du tableau et dans l'éloignement, on aperçoit beaucoup de navires prêts à mettre à la voile près d'un pont par lequel entrent et sortent les bâtimens. Ce tableau, que l'on peut regarder comme le plus parfait qui soit sorti de la main de Bacchuysen, a toutes les qualités que l'on peut désirer dans cette imitation de la nature. Tout ce que le genre de la marine offre d'intérêt est porté, dans cet ouvrage, au plus haut degré de perfection. Un ciel serein, le vague de l'air qui se reflète sur toutes les parties, le précieux fini de toutes les figures qui y sont terminées avec cette vérité de touche à faire illusion, le ton de couleur, joint à la transparence des eaux et cette vapeur aérienne, que ce grand peintre a si bien rendus, donnent à cette sublime production la suprématie sur tous les ouvrages de peinture de ce genre, où cet habile artiste n'a point de rivaux. (Bacchuysen (Ludolphe))|Un tableau inimitable de cet artiste célèbre, représentant un point de vue de la ville d'Amsterdam, du côté du Texel, à l'effet du soleil levant et par un temps calme. Dans la partie droite, au pied de la tour de Montelban, on voit l'amiral Ruyter prêt à s'embarquer ; il est suivi des principaux habitans de la ville et d'une multitude de monde qui l'accompagnent. Plusieurs barques, qui se font remarquer par le précieux et la justesse de leur détail, sont remplies d'hommes et de femmes, que la curiosité a attirés pour voir cet événement. A gauche, une chaloupe pavoisée, et portant pavillon amiral, vient pour recevoir ce grand homme. Du même côté, dans un canot et parmi d'autres spectateurs, Bacchuysen est à dessiner cet fête patriotique : dans le milieu du tableau et dans l'éloignement, on aperçoit beaucoup de navires prêts à mettre à la voile près d'un pont par lequel entrent et sortent les bâtimens. Ce tableau, que l'on peut regarder comme le plus parfait qui soit sorti de la main de Bacchuysen, a toutes les qualités que l'on peut désirer dans cette imitation de la nature. Tout ce que le genre de la marine offre d'intérêt est porté, dans cet ouvrage, au plus haut degré de perfection. Un ciel serein, le vague de l'air qui se reflète sur toutes les parties, le précieux fini de toutes les figures qui y sont terminées avec cette vérité de touche à faire illusion, le ton de couleur, joint à la transparence des eaux et cette vapeur aérienne, que ce grand peintre a si bien rendus, donnent à cette sublime production la suprématie sur tous les ouvrages de peinture de ce genre, où cet habile artiste n'a point de rivaux.]] réalisée par Bacchuysen (Ludolphe), vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Bonnemaison au prix de 21,990 fl. [319]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue pittoresque de ruines d'un monument antique, baigné par un lac que traverse une jeune fille troussée jusqu'aux genoux, et portant un panier de fleurs sur la tête ; elle tient un enfant par la main, et est suivie d'un chien. Sur le devant, à droite, un pâtre conduit deux mulets, dont l'un est chargé de plusieurs bestiaux, et l'autre de bagages ; le fond se termine par les ruines d'un temple, dont le ton harmonieux est parfaitement d'accord avec un ciel clair et argentin. Ce tableau est d'un si belle exécution, qu'on serait tenté de le prendre pour un Berghem. (Asselin)|Vue pittoresque de ruines d'un monument antique, baigné par un lac que traverse une jeune fille troussée jusqu'aux genoux, et portant un panier de fleurs sur la tête ; elle tient un enfant par la main, et est suivie d'un chien. Sur le devant, à droite, un pâtre conduit deux mulets, dont l'un est chargé de plusieurs bestiaux, et l'autre de bagages ; le fond se termine par les ruines d'un temple, dont le ton harmonieux est parfaitement d'accord avec un ciel clair et argentin. Ce tableau est d'un si belle exécution, qu'on serait tenté de le prendre pour un Berghem.]] réalisée par Asselin, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Brunot au prix de 1160 fl. [320]
  • 1818.04.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Petit tableau sur cuivre, cintré du haut. La Vierge, un livre à la main, tient son divin fils assis sur ses genoux. La jolie figure et la grâce de cet enfant, la tendresse peinte dans le regard de cette heureuse mère, sont autant de qualités qui distinguent ce charmant tableau de cet habile peintre, nommé à juste titre le Peintre des Grâces. (Albane)|Petit tableau sur cuivre, cintré du haut. La Vierge, un livre à la main, tient son divin fils assis sur ses genoux. La jolie figure et la grâce de cet enfant, la tendresse peinte dans le regard de cette heureuse mère, sont autant de qualités qui distinguent ce charmant tableau de cet habile peintre, nommé à juste titre le Peintre des Grâces.]] réalisée par Albane, vendue par Mme. Le Rouge, achetée par Fereol Bonnemaison au prix de 400 fl. [321]