Ventes d'œuvres le 1818.10.14

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  • 1818.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le petit St.-Jean à genoux, les mains jointes et dans l'attitude de la prière ; il a les yeux baissés et semble contempler la Croix de Notre Seigneur. Dans cette petite figure, d'une prose pleine de grâces et de naturel, les formes arrondies de l'enfance y sont rendues avec une grande vérité ; la tête, d'une expression sage sans affectation, est empreinte de cet air de douceur et de bonté qui caractérisent le disciple de Jésus. (Corrège (Antoine))|Le petit St.-Jean à genoux, les mains jointes et dans l'attitude de la prière ; il a les yeux baissés et semble contempler la Croix de Notre Seigneur. Dans cette petite figure, d'une prose pleine de grâces et de naturel, les formes arrondies de l'enfance y sont rendues avec une grande vérité ; la tête, d'une expression sage sans affectation, est empreinte de cet air de douceur et de bonté qui caractérisent le disciple de Jésus.]] réalisée par Corrège (Antoine), vendue par Comte de Sermantot au prix de 172 fl. [1]
  • 1818.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage à l'effet de soleil couchant ; il est entrecoupé de monticules surmontés d'arbres ; dans le milieu on aperçoit un reste de monument mêlé parmi des broussailles, et sur le premier plan quelques figures, dont une femme portant un pôt sur la tête. (Glaubert)|Paysage à l'effet de soleil couchant ; il est entrecoupé de monticules surmontés d'arbres ; dans le milieu on aperçoit un reste de monument mêlé parmi des broussailles, et sur le premier plan quelques figures, dont une femme portant un pôt sur la tête.]] réalisée par Glaubert, vendue par Comte de Sermantot, achetée par Durand au prix de 173 fl. [4]
  • 1818.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage du plus haut style, et dont les différens plans sont entrecoupés de rivières et de fabriques. Sur le devant de cette composition savante, le peintre a placé le sujet du Pharisien sauvé par la foi. Dix figures qui concourent à former ce groupe religieux, prêtent au site déjà noble par lui même, cet air de grandeur qui rappelle les belles productions du Poussin. (Millet (Francisque))|Paysage du plus haut style, et dont les différens plans sont entrecoupés de rivières et de fabriques. Sur le devant de cette composition savante, le peintre a placé le sujet du Pharisien sauvé par la foi. Dix figures qui concourent à former ce groupe religieux, prêtent au site déjà noble par lui même, cet air de grandeur qui rappelle les belles productions du Poussin.]] réalisée par Millet (Francisque), vendue par Comte de Sermantot, achetée par Hazard au prix de 400 fl. [8]
  • 1818.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Ange venant chez Tobie lui annoncer sa guérison. Ce sujet est représenté auprès d'un Temple de belle architecture. Nous avons laissé à ce tableau le nom du peintre auquel feu Mr Lecomte l'avait attribué, et laissons le public juge des beautés qu'il renferme. (Lesueur (Attribué à))|L'Ange venant chez Tobie lui annoncer sa guérison. Ce sujet est représenté auprès d'un Temple de belle architecture. Nous avons laissé à ce tableau le nom du peintre auquel feu Mr Lecomte l'avait attribué, et laissons le public juge des beautés qu'il renferme.]] réalisée par Lesueur (Attribué à), vendue par Comte de Sermantot au prix de 90 fl. [17]
  • 1818.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Alliance de Bacchus et Cérès. La déesse des amours leur présente la couronne immortelle, symbole de leur union, tandis que des satyres et des bacchantes forment un joyeux cortège dont le vieux sylène est le héros ; des enfans escortent la marche et portent des pampres et des raisins ; d'autres satyres fléchissant sous le poids des autres caractérisent le dieu du vin. Cette scène bachique, où respirent l'abondance et la gaîté, se passe dans un paysage éclairé par un soleil encore ardent quoique touchant à son déclin. Quelques écrivains n'ont pas hésité à établir un rapprochement heureux entre le pinceau de Rubens et celui de Jordans. Cette assertion peut être justifiée en voyant ce tableau, l'une des belles productions de ce dernier peintre, dans laquelle brillent les avantages que possédait le chef de l'école flamande. En effet, le coloris, le modèle des chairs et cette grande liberté de touche y sont caractérisés avec la même force et la même vigueur, et nous ne doutons pas que dans le nombre des tableaux qui formaient ce cabinet, celui-ci ne soit convenable à l'ornement d'une galerie, tant par la gaîté du sujet que par son état de parfaite conservation. (Jacques Jordans)|Alliance de Bacchus et Cérès. La déesse des amours leur présente la couronne immortelle, symbole de leur union, tandis que des satyres et des bacchantes forment un joyeux cortège dont le vieux sylène est le héros ; des enfans escortent la marche et portent des pampres et des raisins ; d'autres satyres fléchissant sous le poids des autres caractérisent le dieu du vin. Cette scène bachique, où respirent l'abondance et la gaîté, se passe dans un paysage éclairé par un soleil encore ardent quoique touchant à son déclin. Quelques écrivains n'ont pas hésité à établir un rapprochement heureux entre le pinceau de Rubens et celui de Jordans. Cette assertion peut être justifiée en voyant ce tableau, l'une des belles productions de ce dernier peintre, dans laquelle brillent les avantages que possédait le chef de l'école flamande. En effet, le coloris, le modèle des chairs et cette grande liberté de touche y sont caractérisés avec la même force et la même vigueur, et nous ne doutons pas que dans le nombre des tableaux qui formaient ce cabinet, celui-ci ne soit convenable à l'ornement d'une galerie, tant par la gaîté du sujet que par son état de parfaite conservation.]] réalisée par Jacques Jordans, vendue par Comte de Sermantot au prix de 140 fl. [21]
  • 1818.10.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un magistrat hollandais assis dans un fauteuil et tenant sa canne à la main. Il est vêtu d'un ajustement noir et orné d'une collerette, et porte en sautoir une chaîne et une croix de riche pierrerie. C'est par une grande harmonie de tous et un bel empâtement de couleur que ce tableau doit être principalement remarqué. Feu Mr Lecomte y attachait une haute importance et en a refusé, dit-on, de grands prix. (Rimbrandt (Attribué à))|Portrait d'un magistrat hollandais assis dans un fauteuil et tenant sa canne à la main. Il est vêtu d'un ajustement noir et orné d'une collerette, et porte en sautoir une chaîne et une croix de riche pierrerie. C'est par une grande harmonie de tous et un bel empâtement de couleur que ce tableau doit être principalement remarqué. Feu Mr Lecomte y attachait une haute importance et en a refusé, dit-on, de grands prix.]] réalisée par Rimbrandt (Attribué à), vendue par Comte de Sermantot, achetée par Hazard au prix de 450 fl. [22]