Ventes d'œuvres le 1818.10.26

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  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus nouveau né et couché dans une crêche, est entouré de bergers qui l'adorent et lui apportent des présens. La Vierge à genoux près de son fils, le contemple avec ravissement et mêle ses actions de grâce à celles de plusieurs anges qui planent au dessus du Messie. Ce tableau, marqué des lettres H. V. A. entrelacées, a ci devant été attribué à Rottenhamer avec lequel il n'a qu'une faible ressemblance. (Achen (Hans Van))|Jésus nouveau né et couché dans une crêche, est entouré de bergers qui l'adorent et lui apportent des présens. La Vierge à genoux près de son fils, le contemple avec ravissement et mêle ses actions de grâce à celles de plusieurs anges qui planent au dessus du Messie. Ce tableau, marqué des lettres H. V. A. entrelacées, a ci devant été attribué à Rottenhamer avec lequel il n'a qu'une faible ressemblance.]] réalisée par Achen (Hans Van), vendue par Henry. [1]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux représentant des corbeilles de fleurs. On lit dans le Dictionnaire des Peintres espagnols (ouvrage de M. Quilliet), que ce peintre n'a été surpassé dans son genre par aucun artiste de son pays. C'est un grand éloge ; nous bornerons le nôtre à dire que les ouvrages d'Arellano sont largement peints, d'une couleur brillantre, et très-rares en France. (Arellano (Jean de))|Deux tableaux représentant des corbeilles de fleurs. On lit dans le Dictionnaire des Peintres espagnols (ouvrage de M. Quilliet), que ce peintre n'a été surpassé dans son genre par aucun artiste de son pays. C'est un grand éloge ; nous bornerons le nôtre à dire que les ouvrages d'Arellano sont largement peints, d'une couleur brillantre, et très-rares en France.]] réalisée par Arellano (Jean de), vendue par Henry, achetée par Henry au prix de 9 fl. [3]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Retour du marché. Un villageois, vêtu d'un manteau et marchant à pied à côté d'un baudet, est précédé d'un de ses valets qui conduit un troupeau de vaches et de brebis. Derrière ces personnages vient une femme qui porte un panier sur sa tête. (Begeyn (A.))|Le Retour du marché. Un villageois, vêtu d'un manteau et marchant à pied à côté d'un baudet, est précédé d'un de ses valets qui conduit un troupeau de vaches et de brebis. Derrière ces personnages vient une femme qui porte un panier sur sa tête.]] réalisée par Begeyn (A.), vendue par Henry, achetée par Delahante au prix de 95 fl. [4]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. A main gauche s'offre l'entrée d'une forêt, et à droite une échappée de vue qui laisse apercevoir une vaste campagne terminée par un cordon de montagnes. La couleur des diverses parties de ce tableau indique une soirée d'automne, et les figures dont il est orné sont de Mr Demarne. (Bruandet (Léazar))|Paysage. A main gauche s'offre l'entrée d'une forêt, et à droite une échappée de vue qui laisse apercevoir une vaste campagne terminée par un cordon de montagnes. La couleur des diverses parties de ce tableau indique une soirée d'automne, et les figures dont il est orné sont de Mr Demarne.]] réalisée par Bruandet (Léazar), vendue par Henry, achetée par Simon crieur au prix de 60 fl. [7]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de forêt coupée par un grand chemin. Une forte ombre y est répandue sur le premier plan et fait ressortir la lumière du plan suivant, que frappent les rayons du soleil. Tout ce que nous dirions ici à la louangge des tableaux de Bruandet serait superflu : à l'accueil qu'on leur fait, il est aisé de juger qu'on en sent tout le mérite, et que c'est avec raison que leur auteur est appelé le Ruysdael moderne. (Bruandet (Léazar))|Intérieur de forêt coupée par un grand chemin. Une forte ombre y est répandue sur le premier plan et fait ressortir la lumière du plan suivant, que frappent les rayons du soleil. Tout ce que nous dirions ici à la louangge des tableaux de Bruandet serait superflu : à l'accueil qu'on leur fait, il est aisé de juger qu'on en sent tout le mérite, et que c'est avec raison que leur auteur est appelé le Ruysdael moderne.]] réalisée par Bruandet (Léazar), vendue par Henry. [8]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant Jésus dans les bras de sa mère tend les bras au petit saint Jean-Baptiste. Deux anges, à la droite de Marie, chantent ses louanges et celles du Seigneur. Ce tableau nous a paru tenir à la manière de Cigniani plutôt qu'à celle du Guide, auquel on l'a ci-devant attribué. (Cignani (Carlo))|L'Enfant Jésus dans les bras de sa mère tend les bras au petit saint Jean-Baptiste. Deux anges, à la droite de Marie, chantent ses louanges et celles du Seigneur. Ce tableau nous a paru tenir à la manière de Cigniani plutôt qu'à celle du Guide, auquel on l'a ci-devant attribué.]] réalisée par Cignani (Carlo), vendue par Henry, achetée par Mde Roconi au prix de 37 fl. [13]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'une riante et paisible vallée quelques momens après le lever du soleil. Un fleuve qui a creusé son lit entre deux chaînes de montagnes, occupe, à main droite, les premiers plans de ce paysage ; à gauche, un bouquet d'arbres domine un petit chemin ù se repose une femme qui paraît adresser la parole à un homme qui passe à côté d'elle, et au-delà du chemin, deux matelots, portant chacun un sac sur les épaules, descendent vers le fleuve et vont gagner une barque qui est amarrée au rivage : un peu plus loin, un grand pont de pierre, défendu par une tour, traverse presque tout le point de vue. Ce ne sont plus ensuite que côteaux ; montagnes et forêts aussi riches d'aspect que de verdure. Un brillant mélange de lumière et de vapeur matinale colore et gaze tout à la fois les diverses parties de ce tableau ; on y trouve tout l'éclat d'un beau jour joint à la plus douce, à la plus délicieuse harmonie. (Dandrillon)|Point de vue d'une riante et paisible vallée quelques momens après le lever du soleil. Un fleuve qui a creusé son lit entre deux chaînes de montagnes, occupe, à main droite, les premiers plans de ce paysage ; à gauche, un bouquet d'arbres domine un petit chemin ù se repose une femme qui paraît adresser la parole à un homme qui passe à côté d'elle, et au-delà du chemin, deux matelots, portant chacun un sac sur les épaules, descendent vers le fleuve et vont gagner une barque qui est amarrée au rivage : un peu plus loin, un grand pont de pierre, défendu par une tour, traverse presque tout le point de vue. Ce ne sont plus ensuite que côteaux ; montagnes et forêts aussi riches d'aspect que de verdure. Un brillant mélange de lumière et de vapeur matinale colore et gaze tout à la fois les diverses parties de ce tableau ; on y trouve tout l'éclat d'un beau jour joint à la plus douce, à la plus délicieuse harmonie.]] réalisée par Dandrillon, vendue par Henry. [17]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Dans le lointain d'épais nuages roulent au dessus des campagnes et y portent en même tems la pluie, la foudre et les ombres de la nuit. Sur le premier plan c'est tout autre chose : la terre, ranimée par la présence du soleil, étale à nos yeux une partie des richesses dont elle paie l'active industrie du laboureur. Là se balancent des épis dorés ; ici, dans un petit champ, la vigne embrasse l'échalas qu'on lui a donné pour appui ; tout à côté ce sont des terres en herbes et en labour, et plus loin, de grands arbres qui dominent les diverses parties de la composition. Deux villagois causant ensemble, un voyageur à cheval, et deux voituriers conduisant un charriot couvert, achèvent, pour ainsi dire, de donner la vie à ce charmant tableau. On a loué de cent manières le grand talent de Mr Demarne ; mais ses ouvrages seuls peuvent en donner une juste idée. (Demarne (Mr))|Paysage. Dans le lointain d'épais nuages roulent au dessus des campagnes et y portent en même tems la pluie, la foudre et les ombres de la nuit. Sur le premier plan c'est tout autre chose : la terre, ranimée par la présence du soleil, étale à nos yeux une partie des richesses dont elle paie l'active industrie du laboureur. Là se balancent des épis dorés ; ici, dans un petit champ, la vigne embrasse l'échalas qu'on lui a donné pour appui ; tout à côté ce sont des terres en herbes et en labour, et plus loin, de grands arbres qui dominent les diverses parties de la composition. Deux villagois causant ensemble, un voyageur à cheval, et deux voituriers conduisant un charriot couvert, achèvent, pour ainsi dire, de donner la vie à ce charmant tableau. On a loué de cent manières le grand talent de Mr Demarne ; mais ses ouvrages seuls peuvent en donner une juste idée.]] réalisée par Demarne (Mr), vendue par Henry, achetée par Henry au prix de 250 fl. [19]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jolie copie d'après le tableau qui vient d'être décrit. Paysage. Dans le lointain d'épais nuages roulent au dessus des campagnes et y portent en même tems la pluie, la foudre et les ombres de la nuit. Sur le premier plan c'est tout autre chose : la terre, ranimée par la présence du soleil, étale à nos yeux une partie des richesses dont elle paie l'active industrie du laboureur. Là se balancent des épis dorés ; ici, dans un petit champ, la vigne embrasse l'échalas qu'on lui a donné pour appui ; tout à côté ce sont des terres en herbes et en labour, et plus loin, de grands arbres qui dominent les diverses parties de la composition. Deux villagois causant ensemble, un voyageur à cheval, et deux voituriers conduisant un charriot couvert, achèvent, pour ainsi dire, de donner la vie à ce charmant tableau. On a loué de cent manières le grand talent de Mr Demarne ; mais ses ouvrages seuls peuvent en donner une juste idée. (Demarne (Mr))|Une jolie copie d'après le tableau qui vient d'être décrit. Paysage. Dans le lointain d'épais nuages roulent au dessus des campagnes et y portent en même tems la pluie, la foudre et les ombres de la nuit. Sur le premier plan c'est tout autre chose : la terre, ranimée par la présence du soleil, étale à nos yeux une partie des richesses dont elle paie l'active industrie du laboureur. Là se balancent des épis dorés ; ici, dans un petit champ, la vigne embrasse l'échalas qu'on lui a donné pour appui ; tout à côté ce sont des terres en herbes et en labour, et plus loin, de grands arbres qui dominent les diverses parties de la composition. Deux villagois causant ensemble, un voyageur à cheval, et deux voituriers conduisant un charriot couvert, achèvent, pour ainsi dire, de donner la vie à ce charmant tableau. On a loué de cent manières le grand talent de Mr Demarne ; mais ses ouvrages seuls peuvent en donner une juste idée.]] réalisée par Demarne (Mr), vendue par Henry, achetée par Huguet au prix de 33 fl. [20]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Marie, vierge pleine de grâce, soutient son divin fils sur l'appui d'une fenêtre, et regarde le spectateur. Un grand voile tombe de sa tête sur celle de Jésus qui le relève avec vivacité. Il existe beaucoup de répétitions de ce charmant tableau ; mais celle-ci nous paraît être une des meilleures. (Mabuse ou Maubeuge (Jean de))|Marie, vierge pleine de grâce, soutient son divin fils sur l'appui d'une fenêtre, et regarde le spectateur. Un grand voile tombe de sa tête sur celle de Jésus qui le relève avec vivacité. Il existe beaucoup de répétitions de ce charmant tableau ; mais celle-ci nous paraît être une des meilleures.]] réalisée par Mabuse ou Maubeuge (Jean de), vendue par Henry, achetée par Mde Roconi rue J J Rousseau au prix de 39.95 fl. [24]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant Jésus, assis sur les genoux de sa mère, tient un oiseau dans sa main gauche, et se tourne vers le petit Saint Jean Baptiste, son précurseur. Si l'on voit des tableaux de Garofalo plus parfaits que cleui-ci, du moins n'en est-il pas dont l'originalité soit plus certaine. (Garofalo (Benevenuto Tizio, dit))|L'Enfant Jésus, assis sur les genoux de sa mère, tient un oiseau dans sa main gauche, et se tourne vers le petit Saint Jean Baptiste, son précurseur. Si l'on voit des tableaux de Garofalo plus parfaits que cleui-ci, du moins n'en est-il pas dont l'originalité soit plus certaine.]] réalisée par Garofalo (Benevenuto Tizio, dit), vendue par Henry. [26]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Le site qu'il représente est tout-à-la-fois sauvage et majestueux ; c'est la nature avec ses plus grandes formes. Dans un extrême lointain, nous paercevons des monts où la neige résiste depuis plusieurs siècles à l'ardeur des plus brûlans étés ; moins loin, du côté opposé, s'élève une autre montagne couverte de forêts et surmontée de rocs énormes, les uns percés en forme d'arcades, les autres taillés à pic. Au bas de la montagne coule un large ruisseau, où de grosses pierres placées à travers son cours permettent au voyageur de la passer à pied sec. Sur le second plan, à gauche, un arbre légèrement feuillé se groupe avec un sombre peuplier. Nous voyons enfin sur le devant du tableau, à côté d'une fontaine, une bergère assise et causant avec un berger qui paraît être d'Apollon gardant les troupeaux d'Admète. Les figures qui ornent ce beau paysage, sont de la main de G. de Lairesse. Descamps vante singulièrement et avec raison, les ouvrages de Glauber. (Glauber (Jean))|Paysage. Le site qu'il représente est tout-à-la-fois sauvage et majestueux ; c'est la nature avec ses plus grandes formes. Dans un extrême lointain, nous paercevons des monts où la neige résiste depuis plusieurs siècles à l'ardeur des plus brûlans étés ; moins loin, du côté opposé, s'élève une autre montagne couverte de forêts et surmontée de rocs énormes, les uns percés en forme d'arcades, les autres taillés à pic. Au bas de la montagne coule un large ruisseau, où de grosses pierres placées à travers son cours permettent au voyageur de la passer à pied sec. Sur le second plan, à gauche, un arbre légèrement feuillé se groupe avec un sombre peuplier. Nous voyons enfin sur le devant du tableau, à côté d'une fontaine, une bergère assise et causant avec un berger qui paraît être d'Apollon gardant les troupeaux d'Admète. Les figures qui ornent ce beau paysage, sont de la main de G. de Lairesse. Descamps vante singulièrement et avec raison, les ouvrages de Glauber.]] réalisée par Glauber (Jean), vendue par Henry. [28]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de ferme. On y remarque, à gauche, un colombier où deux femmes se disposent à entrer ; à droite, deux maisons d'habitation, et vers le milieu une grande porte ouverte et donnant sur la campagne. Ce tableau est un des plus jolis ouvrages de Mr Hemon. (Hemon (Mr))|Intérieur de ferme. On y remarque, à gauche, un colombier où deux femmes se disposent à entrer ; à droite, deux maisons d'habitation, et vers le milieu une grande porte ouverte et donnant sur la campagne. Ce tableau est un des plus jolis ouvrages de Mr Hemon.]] réalisée par Hemon (Mr), vendue par Henry, achetée par Couturier rue de Clery no 27 au prix de 34.05 fl. [31]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un fleuve couvert de barques ; les unes sans voile et dans le lointain : les autres, à peu de distance et amarrées à un quai sous les murs d'une ville. Ce tableau, tout à fait dans le style de Van Goyen, en est une imitation trompeuse. (Hulft (Mr F. V. D.))|Vue d'un fleuve couvert de barques ; les unes sans voile et dans le lointain : les autres, à peu de distance et amarrées à un quai sous les murs d'une ville. Ce tableau, tout à fait dans le style de Van Goyen, en est une imitation trompeuse.]] réalisée par Hulft (Mr F. V. D.), vendue par Henry, achetée par Delahante au prix de 39 fl. [33]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[St. Laurent, diacre de l'église Romaine sous le Pape Sixte II, fut une des victimes de la persécution que Valérien exerça contre les chrétiens. Dans ce tableau-ci, le courrageux martyr, dépouillé de ses habits, est entre les mains de deux soldats qui vont létendre sur un gril. Un grand prêtre exhorte Laurent à adorer Jupiter ; mais il s'y refuse, et sa courageuse résignation paraît irriter plusieurs spectateurs. Sous le rapport de la lumière et de l'effet, cette peinture est un modèle très-bon à consulter. (Koninck (Salomon))|St. Laurent, diacre de l'église Romaine sous le Pape Sixte II, fut une des victimes de la persécution que Valérien exerça contre les chrétiens. Dans ce tableau-ci, le courrageux martyr, dépouillé de ses habits, est entre les mains de deux soldats qui vont létendre sur un gril. Un grand prêtre exhorte Laurent à adorer Jupiter ; mais il s'y refuse, et sa courageuse résignation paraît irriter plusieurs spectateurs. Sous le rapport de la lumière et de l'effet, cette peinture est un modèle très-bon à consulter.]] réalisée par Koninck (Salomon), vendue par Henry. [34]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le second plan d'un paysage, un villageois à cheval s'entretient avec un pâtre qui garde un troupeau de gros et de menu bétail. Mr Leprince, fort jeune encore, nous paraît mériter, par son aptitude à la peinture et même par ses succès, tout l'encouragement des amateurs. (Leprince (Mr A. X.))|Sur le second plan d'un paysage, un villageois à cheval s'entretient avec un pâtre qui garde un troupeau de gros et de menu bétail. Mr Leprince, fort jeune encore, nous paraît mériter, par son aptitude à la peinture et même par ses succès, tout l'encouragement des amateurs.]] réalisée par Leprince (Mr A. X.), vendue par Henry. [35]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un personnage ayant un habit noir, distribue de l'argent à des villageois qu'il vient d'occuper aux travaux des vendanges. Plusieurs d'entre eux ont un panier au bras, d'autres portent des hottes qu'ils vont vider dans une cuve, et l'un d'eux paraît recevoir des ordres d'un second personnage qui est aussi vêtu de noir. Ce tableau, ainsi que le précédent, remarquable par l'expression de ses personnages, ne l'est pas moins par sa conservation. (Miel (Jean))|Un personnage ayant un habit noir, distribue de l'argent à des villageois qu'il vient d'occuper aux travaux des vendanges. Plusieurs d'entre eux ont un panier au bras, d'autres portent des hottes qu'ils vont vider dans une cuve, et l'un d'eux paraît recevoir des ordres d'un second personnage qui est aussi vêtu de noir. Ce tableau, ainsi que le précédent, remarquable par l'expression de ses personnages, ne l'est pas moins par sa conservation.]] réalisée par Miel (Jean), vendue par Henry. [39]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Scène de carnaval. Elle se passe dans la cour d'une auberge en Italie. Un homme masqué joue de la mandore et fait penser deux de ses camarades : aux sons de cet instrument se marient ceux d'un tambour de basque qu'une femme fait résonner. A l'air vif de la musicienne se prend un gamin qui paraît lui conter des douceurs. D'autres masques, réunis à ces joyeux personnages, se récréent à fumer et à boire, tandis qu'un cuisinier tire de la broche un morceau de viande qui sans doute leur est destiné. Ce tableau, ainsi que le précédent, remarquable par l'expression de ses personnages, ne l'est pas moins par sa conservation. (Miel (Jean))|Scène de carnaval. Elle se passe dans la cour d'une auberge en Italie. Un homme masqué joue de la mandore et fait penser deux de ses camarades : aux sons de cet instrument se marient ceux d'un tambour de basque qu'une femme fait résonner. A l'air vif de la musicienne se prend un gamin qui paraît lui conter des douceurs. D'autres masques, réunis à ces joyeux personnages, se récréent à fumer et à boire, tandis qu'un cuisinier tire de la broche un morceau de viande qui sans doute leur est destiné. Ce tableau, ainsi que le précédent, remarquable par l'expression de ses personnages, ne l'est pas moins par sa conservation.]] réalisée par Miel (Jean), vendue par Henry, achetée par Mde François au prix de 55.05 fl. [40]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. A gauche, sur l'avant-scène, est une grande masse formée d'arbres groupés avec une espèce de fontaine ; à droite, d'autres arbres, couronnant une petite butte, forme une seconde masse qui se balance avec la première. Au milieu est un chemin divisé en plusieurs branches, où l'on remarque, entre autres personnages, une jeune fille portant une corbeille sur sa tête et marchant à côté d'un jeune garçon. Un rangée d'arbres situés vers le second plan ne laisse voir qu'une petite partie des lointains. Ce tableau est autant remarquable par la fraîcheur de son coloris que par la simplicité de sa composition. (Milet (Francisque))|Paysage. A gauche, sur l'avant-scène, est une grande masse formée d'arbres groupés avec une espèce de fontaine ; à droite, d'autres arbres, couronnant une petite butte, forme une seconde masse qui se balance avec la première. Au milieu est un chemin divisé en plusieurs branches, où l'on remarque, entre autres personnages, une jeune fille portant une corbeille sur sa tête et marchant à côté d'un jeune garçon. Un rangée d'arbres situés vers le second plan ne laisse voir qu'une petite partie des lointains. Ce tableau est autant remarquable par la fraîcheur de son coloris que par la simplicité de sa composition.]] réalisée par Milet (Francisque), vendue par Henry, achetée par Delaloge rue Croix des petits champs au prix de 72 fl. [41]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Retour de la chasse. Les chasseurs, à cheval et suivis de chiens, sont répandus sur divers plans d'un riche paysage, où l'on remarque un château situé sur le bord d'une rivière. Beaucoup d'arbres et d'arbustes enrichissent les devants de ce tableau ; les fonds sont terminés par des montagnes. (Moucheron (Frédéric de))|Le Retour de la chasse. Les chasseurs, à cheval et suivis de chiens, sont répandus sur divers plans d'un riche paysage, où l'on remarque un château situé sur le bord d'une rivière. Beaucoup d'arbres et d'arbustes enrichissent les devants de ce tableau ; les fonds sont terminés par des montagnes.]] réalisée par Moucheron (Frédéric de), vendue par Henry, achetée par Tardieu rue du Bourdonnois au prix de 109 fl. [42]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des villageois, dans l'intérieur d'une chaumière, viennent de tuer un cochon qu'on voit suspendu à une échelle. Ce joli échantillon du talent d'Isaac Ostade joint à une exécution facile et légère une couleur tout-à-fait Rembranesque. (Ostade (Isaac Van))|Des villageois, dans l'intérieur d'une chaumière, viennent de tuer un cochon qu'on voit suspendu à une échelle. Ce joli échantillon du talent d'Isaac Ostade joint à une exécution facile et légère une couleur tout-à-fait Rembranesque.]] réalisée par Ostade (Isaac Van), vendue par Henry, achetée par Henry au prix de 35 fl. [45]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Marie Stuart. Cette infortunée reine, victime de l'ambitieuse politique d'Elisabeth, périt sur l'échafaud le 18 f2vrier 1587, à l'âge de quarante-six ans, après en avoir passé dix-huit dans une affreuse captivité. Marie était une des plus belles princesses de son tems. (Porbus père (François))|Portrait de Marie Stuart. Cette infortunée reine, victime de l'ambitieuse politique d'Elisabeth, périt sur l'échafaud le 18 f2vrier 1587, à l'âge de quarante-six ans, après en avoir passé dix-huit dans une affreuse captivité. Marie était une des plus belles princesses de son tems.]] réalisée par Porbus père (François), vendue par Henry. [46]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Pâturage. On y remarque sur le devant une vache couchée et de grandes plantes sauvages ; vers le second plan, deux pâtres et une villageoise montée sur un âne, et plus loin des chevaux, une chaumière et quelques arbres. Un des pâtres eest assis sur le gazon, l'autre conduit, en jouant de la flute, un petit troupeau de brebis. (Roy (Mr de))|Le Pâturage. On y remarque sur le devant une vache couchée et de grandes plantes sauvages ; vers le second plan, deux pâtres et une villageoise montée sur un âne, et plus loin des chevaux, une chaumière et quelques arbres. Un des pâtres eest assis sur le gazon, l'autre conduit, en jouant de la flute, un petit troupeau de brebis.]] réalisée par Roy (Mr de), vendue par Henry. [48]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ecole de charité tenue par les frères des écoles chrétiennes. Un frère ignorantin, tenant sa férule, montre l'a b c à un petit enfant ; d'autres enfans étudient ou sont en pénitence, tandis que leurs camarades s'amusent à jouer. Ces deux morceaux sont pleins de vérité et d'un piquant inimaginable. (Senave (Mr))|Ecole de charité tenue par les frères des écoles chrétiennes. Un frère ignorantin, tenant sa férule, montre l'a b c à un petit enfant ; d'autres enfans étudient ou sont en pénitence, tandis que leurs camarades s'amusent à jouer. Ces deux morceaux sont pleins de vérité et d'un piquant inimaginable.]] réalisée par Senave (Mr), vendue par Henry, achetée par George au prix de 252 fl. [50]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Guinguette du hameau des Deux-Moulins. Tout, dans cette peinture, respire la bonne chère et la gaîté. Sur le devant une jeune femme trempe furtivement un morceau de pain dans le verre d'un vieillard, qu'elle cajole en lui passant la main sous le menton ; ailleurs d'autres femmes sont occupées à faire la cuisine : dans le fond du tableau sont représentées plusieurs sociétés de gens qui se livrent, à tous les plaisirs de la table et du vin. Ces deux morceaux sont pleins de vérité et d'un piquant inimaginable. (Senave (Mr))|La Guinguette du hameau des Deux-Moulins. Tout, dans cette peinture, respire la bonne chère et la gaîté. Sur le devant une jeune femme trempe furtivement un morceau de pain dans le verre d'un vieillard, qu'elle cajole en lui passant la main sous le menton ; ailleurs d'autres femmes sont occupées à faire la cuisine : dans le fond du tableau sont représentées plusieurs sociétés de gens qui se livrent, à tous les plaisirs de la table et du vin. Ces deux morceaux sont pleins de vérité et d'un piquant inimaginable.]] réalisée par Senave (Mr), vendue par Henry, achetée par Henry au prix de 274 fl. [51]
  • 1818.10.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Très-bonne copie du tableau de Karel Dujardin, qui est au Musée royal, sous le no 413. Les grandes dispositions de Mr Vauthier fils et ce qu'il montre déjà de talens nous autorisent à croire qu'il sera bientôt rangé parmi les bons paysagistes de notre école. (Vauthier fils (Mr))|Très-bonne copie du tableau de Karel Dujardin, qui est au Musée royal, sous le no 413. Les grandes dispositions de Mr Vauthier fils et ce qu'il montre déjà de talens nous autorisent à croire qu'il sera bientôt rangé parmi les bons paysagistes de notre école.]] réalisée par Vauthier fils (Mr), vendue par Henry, achetée par Hazard rue de Clery au prix de 29 fl. [58]