Ventes d'œuvres le 1818.11.16

De Wikipast
Aller à la navigation Aller à la recherche
  • 1818.11.16/ maison de ventes : Morren. Vente de l'œuvre décrite comme [[Effet de lumière. Une jeune femme dort la tête appuyée sur une table, tandis que derrière elle un jeune grivois se prépare à lui faire une niche en lui posant sur la tête un pot qu'il tient dans ses mains. Ce tableau est d'un effet piquant et présente une scène fort risible (J. Steen)|Effet de lumière. Une jeune femme dort la tête appuyée sur une table, tandis que derrière elle un jeune grivois se prépare à lui faire une niche en lui posant sur la tête un pot qu'il tient dans ses mains. Ce tableau est d'un effet piquant et présente une scène fort risible]] réalisée par J. Steen, vendue par Dame Douairière d'Eesbeeck, dit Vanderhaegen au prix de 52 fl. [5]
  • 1818.11.16/ maison de ventes : Morren. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une cuisine. Sur le devant un vieillard caresse une jeune servante occupée à récurer un chaudron. Ils sont surpris par la femme qui se tenait cachée derrière une cloison. A côté, plusieurs ustensiles de ménage. Le tout peint avec la facilité ordinaire de ce maître (D. Teniers)|L'intérieur d'une cuisine. Sur le devant un vieillard caresse une jeune servante occupée à récurer un chaudron. Ils sont surpris par la femme qui se tenait cachée derrière une cloison. A côté, plusieurs ustensiles de ménage. Le tout peint avec la facilité ordinaire de ce maître]] réalisée par D. Teniers, vendue par Dame Douairière d'Eesbeeck, dit Vanderhaegen au prix de 160 fl. [69]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un médecin aux urines. Dans un laboratoire de chimiste, une femme de la campagne vient consulter le docteur, qui regarde la couleur du liquide à la transparence, pendant qu'une autre femme, caché derrière une porte, écoute ce qu'il va lui dire. Duex hommes sont occupés à préparer des drogues. Ce charmant petit tableau, dans le genre de Téniers fils, est plein d'esprit et de couleur, et se distingue, par ses qualités amiables, des d'Absoven. (Absoven (Jean van))|Un médecin aux urines. Dans un laboratoire de chimiste, une femme de la campagne vient consulter le docteur, qui regarde la couleur du liquide à la transparence, pendant qu'une autre femme, caché derrière une porte, écoute ce qu'il va lui dire. Duex hommes sont occupés à préparer des drogues. Ce charmant petit tableau, dans le genre de Téniers fils, est plein d'esprit et de couleur, et se distingue, par ses qualités amiables, des d'Absoven.]] réalisée par Absoven (Jean van), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Masson au prix de 16.1 fl. [70]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Imitation de Téniers fils. À la porte d'un cabaret, un paysan en bonne humeur danse avec une paysanne, au son d'une cornemuse dont le joueur joue, monté sur la moitié d'une tonne renversée, pendant que plusieurs autres regardent en diverses attitudes. Personne n'a mieux saisi l'esprit des compositions de cet aimable auteur, que son copiste. Il eút ét´à souhaiter qu'il l'eút égalé dans la science du dessin et la finesse de la couleur. (Absoven (Jean van))|Imitation de Téniers fils. À la porte d'un cabaret, un paysan en bonne humeur danse avec une paysanne, au son d'une cornemuse dont le joueur joue, monté sur la moitié d'une tonne renversée, pendant que plusieurs autres regardent en diverses attitudes. Personne n'a mieux saisi l'esprit des compositions de cet aimable auteur, que son copiste. Il eút ét´à souhaiter qu'il l'eút égalé dans la science du dessin et la finesse de la couleur.]] réalisée par Absoven (Jean van), vendue par M.L. Nassolini. [71]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur les bords d'une charmante fontaine, Glaucus, dieu marin, qui s'était épris des charmes de la nymphe Scylla, est au moment de l'atteindre, un jour qu'elle était venue pour se baigner dans les eaux qu'il habitait. On sait avec quelle grâce et quel succès cet aimable artiste a traité le genre mythologique ; il semble que l'amabilité de son pinceau en dispute à la plume enchantresse d'Ovide. Ce tableau, de petite dimension, ne peut manquer de plaire aux amateurs. (Albane (François Albani, dit l'))|Sur les bords d'une charmante fontaine, Glaucus, dieu marin, qui s'était épris des charmes de la nymphe Scylla, est au moment de l'atteindre, un jour qu'elle était venue pour se baigner dans les eaux qu'il habitait. On sait avec quelle grâce et quel succès cet aimable artiste a traité le genre mythologique ; il semble que l'amabilité de son pinceau en dispute à la plume enchantresse d'Ovide. Ce tableau, de petite dimension, ne peut manquer de plaire aux amateurs.]] réalisée par Albane (François Albani, dit l'), vendue par M.L. Nassolini au prix de 8 fl. [72]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au moment où le fleuve Scamandre sort de son lit pour s'emparer de la main d'un jeun beauté et la conduire dans son humide palais, Diane, déesse de la chasteté, la dérobe à ses poursuites en l'enveloppant de nuages. Ayant eu quelques mécontentemens contre lui, et voulant s'en venger, cette déesse lance un trait qui va s'émousser contre terre, pour marquer que, par son pouvoir, les traits de l'amour sont impuissans. Du même mérit de finesse, d'esprit et de grâce que le précédent. (Albane (François Albani, dit l'))|Au moment où le fleuve Scamandre sort de son lit pour s'emparer de la main d'un jeun beauté et la conduire dans son humide palais, Diane, déesse de la chasteté, la dérobe à ses poursuites en l'enveloppant de nuages. Ayant eu quelques mécontentemens contre lui, et voulant s'en venger, cette déesse lance un trait qui va s'émousser contre terre, pour marquer que, par son pouvoir, les traits de l'amour sont impuissans. Du même mérit de finesse, d'esprit et de grâce que le précédent.]] réalisée par Albane (François Albani, dit l'), vendue par M.L. Nassolini au prix de 7.1 fl. [73]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ruines de portiques antiques d'ordre composite. Plusieurs jolies figures sont dans l'action de mesurer les proportions de ses monumens. La touche légère et le bon ton de couleur de ce tableau nous rappellent un imitateur du célèbre Pannini. (Allemand (François l'))|Ruines de portiques antiques d'ordre composite. Plusieurs jolies figures sont dans l'action de mesurer les proportions de ses monumens. La touche légère et le bon ton de couleur de ce tableau nous rappellent un imitateur du célèbre Pannini.]] réalisée par Allemand (François l'), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Masson au prix de 20.5 fl. [74]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'un port de mer dout le bassin est fermé par des rochers élevés, plusieurs bàtimens sont au carennage. La côte est ornée d'un grand nombre de petits personnages pleins d'esprit et de sentiment, et tous en diverses attitudes. Le ton généralement clair et vaporeux le rend d'un effet séduisant. (Ancelin (Jean))|Près d'un port de mer dout le bassin est fermé par des rochers élevés, plusieurs bàtimens sont au carennage. La côte est ornée d'un grand nombre de petits personnages pleins d'esprit et de sentiment, et tous en diverses attitudes. Le ton généralement clair et vaporeux le rend d'un effet séduisant.]] réalisée par Ancelin (Jean), vendue par M.L. Nassolini au prix de 26 fl. [75]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site charmant de la Hollande, où l'on voit une ville qui s'étend au loin sure les bords d'une rivière qui baigne ses murs. Plusieurs habitans sont à leur portes ; d'autres prennent le plaisir de la promenade, d'autres enfin se disposent à partir dans des charettes couvertes. Ce tableau, d'une grande finesse d'exécution et de couleur, pourrait être attribué facilement au Breughel de Velours, avec lequel souvent on le confond. (Austen (Jean Van))|Site charmant de la Hollande, où l'on voit une ville qui s'étend au loin sure les bords d'une rivière qui baigne ses murs. Plusieurs habitans sont à leur portes ; d'autres prennent le plaisir de la promenade, d'autres enfin se disposent à partir dans des charettes couvertes. Ce tableau, d'une grande finesse d'exécution et de couleur, pourrait être attribué facilement au Breughel de Velours, avec lequel souvent on le confond.]] réalisée par Austen (Jean Van), vendue par M.L. Nassolini. [76]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près du rivage de la mer, une chaloupe est en chargement. Sur la côte arrive une traîne de marchandises, atelée d'un cheval blanc qui fait tous ses effort pour monter. Deux hommes poussent par derrière pour lui en donner plus de facilité. Dex autres hommes sont occupés à décharger une charette qui est déjà arrivée. Un homme dans l'eau jusqu'à la ceinture, cherche à attirer un chien pour l'apprendre à nager. Plusieurs embarcations se voient à l'horison. Cette charmante production, pleine d'esprite, de couleur et de franchise d'exécution, est remarquable par l'effet du tout ensemble, et devient, par son mérite distingueé, précieux pour les amateurs. (Bamboche (Pierre de Laar, dit))|Près du rivage de la mer, une chaloupe est en chargement. Sur la côte arrive une traîne de marchandises, atelée d'un cheval blanc qui fait tous ses effort pour monter. Deux hommes poussent par derrière pour lui en donner plus de facilité. Dex autres hommes sont occupés à décharger une charette qui est déjà arrivée. Un homme dans l'eau jusqu'à la ceinture, cherche à attirer un chien pour l'apprendre à nager. Plusieurs embarcations se voient à l'horison. Cette charmante production, pleine d'esprite, de couleur et de franchise d'exécution, est remarquable par l'effet du tout ensemble, et devient, par son mérite distingueé, précieux pour les amateurs.]] réalisée par Bamboche (Pierre de Laar, dit), vendue par M.L. Nassolini au prix de 80 fl. [78]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Retour de chasse. À la porte d'une maison, un jeune valet de chien donne d'un cor de chasse, pendant qu'une jeune servante lui présente un viderkamm pour se rafraîchir. Plusieurs chiens lévriers sont rassemblés près de lui ; plusieurs autres épouvantent un jeune chevreuil, et non loin de cette scène bruyante un cheval est attaché à un arbre. Ce tableau, d'une couleur vigoureuse et d'une exécution savante, ne diffère en rien du mérite du précédent. (Bamboche (Pierre de Laar, dit))|Un Retour de chasse. À la porte d'une maison, un jeune valet de chien donne d'un cor de chasse, pendant qu'une jeune servante lui présente un viderkamm pour se rafraîchir. Plusieurs chiens lévriers sont rassemblés près de lui ; plusieurs autres épouvantent un jeune chevreuil, et non loin de cette scène bruyante un cheval est attaché à un arbre. Ce tableau, d'une couleur vigoureuse et d'une exécution savante, ne diffère en rien du mérite du précédent.]] réalisée par Bamboche (Pierre de Laar, dit), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Michel au prix de 24.5 fl. [79]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un chasseur, assis sur un tertre, se repose des fatigues de la chasse. Il caresse le chien qui lui procure de si douces jouissances. Non loin de lui, son cheval est attaché à un arbre. Ce tableau, de petite dimension, d'un ton chaud et d'une touche ferme et empâteé, rapelle le long séjour de ce peintre en Italie, où il reçut son surnom. (Bamboche (Pierre de Laar, dit))|Un chasseur, assis sur un tertre, se repose des fatigues de la chasse. Il caresse le chien qui lui procure de si douces jouissances. Non loin de lui, son cheval est attaché à un arbre. Ce tableau, de petite dimension, d'un ton chaud et d'une touche ferme et empâteé, rapelle le long séjour de ce peintre en Italie, où il reçut son surnom.]] réalisée par Bamboche (Pierre de Laar, dit), vendue par M.L. Nassolini au prix de 17 fl. [80]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madelaine, les yeux fixés vers le ciel, pleure ses désordres passés. Ses cheveux, épars sur ses épaules, viennent se croiser sur son sein, sur lequel elle a les mains jointes. Trois anges, sensibles à ses gémissemens et à ses larmes, viennent lui apporter des consolations et affermir sa foi. L'un d'eux semble lui montrer du doigt le chemin du ciel. Rien de plus amiable et de plus intéressant que cette charmante composition. Les figures, vues jusqu'à mi-corps, sont vraiment célestes. La finesse des tons le dispute à l'éclat des couleurs. Il semble que l'âme du Corrège soit passée toute entière dans celle du Baroche. Cette charmante production est bien faite pour faure revenire MM. les amateurs de l'école flamande au désir de posséder des productions des peintres italiens, dont l'élévation du style et des pensées devrait soliciter toute leur bienveillance at leur amour. (Baroche (Frédéric))|La Madelaine, les yeux fixés vers le ciel, pleure ses désordres passés. Ses cheveux, épars sur ses épaules, viennent se croiser sur son sein, sur lequel elle a les mains jointes. Trois anges, sensibles à ses gémissemens et à ses larmes, viennent lui apporter des consolations et affermir sa foi. L'un d'eux semble lui montrer du doigt le chemin du ciel. Rien de plus amiable et de plus intéressant que cette charmante composition. Les figures, vues jusqu'à mi-corps, sont vraiment célestes. La finesse des tons le dispute à l'éclat des couleurs. Il semble que l'âme du Corrège soit passée toute entière dans celle du Baroche. Cette charmante production est bien faite pour faure revenire MM. les amateurs de l'école flamande au désir de posséder des productions des peintres italiens, dont l'élévation du style et des pensées devrait soliciter toute leur bienveillance at leur amour.]] réalisée par Baroche (Frédéric), vendue par M.L. Nassolini. [81]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus, couronné d'épines, couvert de sang et de blessures, tient dans ses mains un roseau, et dans cet état déplorable, reçoit les derniers adiuex de sa tendre mère, qui verse des larmes de sang à la vue de son fils bien-aimeé, qu'elle a peine à reconnaître. Il est difficile de rendre avec plus d'âme et d'expression un scène aussi attendrissante ; il semble que ce maître était né pour les exprimer avec perfection. (Baroche (Frédéric))|Jésus, couronné d'épines, couvert de sang et de blessures, tient dans ses mains un roseau, et dans cet état déplorable, reçoit les derniers adiuex de sa tendre mère, qui verse des larmes de sang à la vue de son fils bien-aimeé, qu'elle a peine à reconnaître. Il est difficile de rendre avec plus d'âme et d'expression un scène aussi attendrissante ; il semble que ce maître était né pour les exprimer avec perfection.]] réalisée par Baroche (Frédéric), vendue par M.L. Nassolini. [82]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur rustique, une jeune femme tient un gros poupart sur ses genoux, auquel elle donne le sein. Près d'elle est une jeune fille qui s'amuse avec un enfant assis dans une chaise de bois, tandis qu'un vieillard qui est à table allume sa pipe à un réchaud. Plusieurs accessoires de ménage rendent cet intérieur vraiment piquant. (Berckheyden (Jean-Henri))|Dans un intérieur rustique, une jeune femme tient un gros poupart sur ses genoux, auquel elle donne le sein. Près d'elle est une jeune fille qui s'amuse avec un enfant assis dans une chaise de bois, tandis qu'un vieillard qui est à table allume sa pipe à un réchaud. Plusieurs accessoires de ménage rendent cet intérieur vraiment piquant.]] réalisée par Berckheyden (Jean-Henri), vendue par M.L. Nassolini au prix de 40 fl. [83]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs jeunes moines se vouent au célibat, et prennent la tonsure. Les deux qui occupent le centre se font couper les cheveux, pendant qu'un troisième, à qui cette cérémonie est faite, reçoit la bénédiction de l'un des supérieurs de l'ordre. Sur la gauche du premier plan, un de ces jeunes néophites vient saluer modestement une dame en costume de cour, qui semble s'extasier à la vue du changement qui s'est opére sur sa personne depuis cette cérémonie. Ce tableau, d'une très-bonne couleur et d'une très-grande finesse d'exécution, et aussi recommandable par les différentes expressions et l'entente du clair-obscur. (Bocquet (Nicolas-François))|Plusieurs jeunes moines se vouent au célibat, et prennent la tonsure. Les deux qui occupent le centre se font couper les cheveux, pendant qu'un troisième, à qui cette cérémonie est faite, reçoit la bénédiction de l'un des supérieurs de l'ordre. Sur la gauche du premier plan, un de ces jeunes néophites vient saluer modestement une dame en costume de cour, qui semble s'extasier à la vue du changement qui s'est opére sur sa personne depuis cette cérémonie. Ce tableau, d'une très-bonne couleur et d'une très-grande finesse d'exécution, et aussi recommandable par les différentes expressions et l'entente du clair-obscur.]] réalisée par Bocquet (Nicolas-François), vendue par M.L. Nassolini au prix de 18.5 fl. [84]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un camp, un cheval blanc est tenu par plusieurs hommes pendant qu'un maréchal ferrant lui pose un fer à un pied de devant : près de lui est un autre cheval alezan doré, auprès duquel est un cheval blanc monté par un cavalier. Ce tableau, d'une couleur vigoureuse et d'une exécution savante peut servir de modèle aux artistes qui s'adonnent à l'étude des animaux. (Blomen (Jean Van))|Au milieu d'un camp, un cheval blanc est tenu par plusieurs hommes pendant qu'un maréchal ferrant lui pose un fer à un pied de devant : près de lui est un autre cheval alezan doré, auprès duquel est un cheval blanc monté par un cavalier. Ce tableau, d'une couleur vigoureuse et d'une exécution savante peut servir de modèle aux artistes qui s'adonnent à l'étude des animaux.]] réalisée par Blomen (Jean Van), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Michel au prix de 16 fl. [85]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un site pitoresque, entrecoupé de ruisseaux, de forêts et de montagnes, on voit une échappée immense de pays à parcourir. Cette production, pleine de feu et d'ensousisme, rappelle l'école des Carraches, dont il était élève et parent. (Bolognese (Jean François Grimaldi))|Dans un site pitoresque, entrecoupé de ruisseaux, de forêts et de montagnes, on voit une échappée immense de pays à parcourir. Cette production, pleine de feu et d'ensousisme, rappelle l'école des Carraches, dont il était élève et parent.]] réalisée par Bolognese (Jean François Grimaldi), vendue par M.L. Nassolini au prix de 3.55 fl. [86]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Belle copie d'après Vandick, du portrait de François Langlois, dit de Chartres, ami intime de cet artiste célèbre, représenté jouant de la cornemuse, et transmis à la postérité par un des maîtres distingué de notre école, qui sut la rendre avec toutes les qualités de l'original. Celui-ci pourra dédomager les amatuers de ne pouvoir posséder l'original, par l'exactitude et la finesse d'expression avec laquelle il est rendu. (Bourdon (Sébastien))|Belle copie d'après Vandick, du portrait de François Langlois, dit de Chartres, ami intime de cet artiste célèbre, représenté jouant de la cornemuse, et transmis à la postérité par un des maîtres distingué de notre école, qui sut la rendre avec toutes les qualités de l'original. Celui-ci pourra dédomager les amatuers de ne pouvoir posséder l'original, par l'exactitude et la finesse d'expression avec laquelle il est rendu.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par M.L. Nassolini au prix de 15 fl. [87]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Charmant paysage, site d'Italie, orné de figures spirituellement touchées dans le style du Poussin, dont il suivit l'école à Rome, et où il se forma. Personne n'a mieux su se plier au différentes manières des maîtres que le Bourdon ; il fut vraiment un Protée en peinture ; ce charmant paysage peut en donner une idée. (Bourdon (Sébastien))|Charmant paysage, site d'Italie, orné de figures spirituellement touchées dans le style du Poussin, dont il suivit l'école à Rome, et où il se forma. Personne n'a mieux su se plier au différentes manières des maîtres que le Bourdon ; il fut vraiment un Protée en peinture ; ce charmant paysage peut en donner une idée.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Gerard au prix de 15.5 fl. [88]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'une grotte solitaire et sauvage, Cartouche, ce féroce brigand, voit de sang froid depouiller a ses pieds une de ses victimes par un de ses satellites : ce malheureux a reçu une balle dans la tête, et a cessé de vivre. Plusieurs autres brigands sont occupés à regarder leur camarade compter les pièces d'argent qu'il tire de la poche de malheureux voyageur, et pour n'être point surpris, il ont eu la précaution de placer une sentinelle à l'entrée de la grotte ; un fort beau cheval, que l'on attache à un arbre, est dans doute celui de la victime. Ce tableau, d'une grande vigeur de couleur et d'une grande force de pinceaux, est remarquable par l'exactitude de la ressemblance de ce voleur, que ses crimes multipliés ont rendu célèbre. (Bourdon (Sébastien))|Près d'une grotte solitaire et sauvage, Cartouche, ce féroce brigand, voit de sang froid depouiller a ses pieds une de ses victimes par un de ses satellites : ce malheureux a reçu une balle dans la tête, et a cessé de vivre. Plusieurs autres brigands sont occupés à regarder leur camarade compter les pièces d'argent qu'il tire de la poche de malheureux voyageur, et pour n'être point surpris, il ont eu la précaution de placer une sentinelle à l'entrée de la grotte ; un fort beau cheval, que l'on attache à un arbre, est dans doute celui de la victime. Ce tableau, d'une grande vigeur de couleur et d'une grande force de pinceaux, est remarquable par l'exactitude de la ressemblance de ce voleur, que ses crimes multipliés ont rendu célèbre.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par M.L. Nassolini. [89]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet allégorique de la religion catholique romaine, attaquée par les religions chismatiques coalisées contre elle, qui veulent la terrasser : leurs efforts sont impuissans, et les traits qui lui sont lancés retournent contre elles. Ce tableau, d'une bonne couleur et d'une grande franchise d'exécution, nous donne l'idée de la marche des arts au 15e siècle, et devient également classique par l'époque du chisme de la religion calviniste, qui se sépara de l'église mère. (Breughel Le Vieu (Pierre, surnommé le Drôle))|Sujet allégorique de la religion catholique romaine, attaquée par les religions chismatiques coalisées contre elle, qui veulent la terrasser : leurs efforts sont impuissans, et les traits qui lui sont lancés retournent contre elles. Ce tableau, d'une bonne couleur et d'une grande franchise d'exécution, nous donne l'idée de la marche des arts au 15e siècle, et devient également classique par l'époque du chisme de la religion calviniste, qui se sépara de l'église mère.]] réalisée par Breughel Le Vieu (Pierre, surnommé le Drôle), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Michel au prix de 21 fl. [91]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage entrecoupé de montagnes et de rivières, l'artiste a représenté l'embrasement de Sodôme, et Lot et ses fils se consolant d'en être échappés en buvant du doux jus de la treille. C'est à ces sortes de sujets d'incendies, diaboliques et infernaux, que le Breughel doit son surnom. Cette production, de petite dimensions, est remarquable par l'effet et l'esprit de la touche. (Breughel (Pierre, surnommé d'Enfer))|Dans un paysage entrecoupé de montagnes et de rivières, l'artiste a représenté l'embrasement de Sodôme, et Lot et ses fils se consolant d'en être échappés en buvant du doux jus de la treille. C'est à ces sortes de sujets d'incendies, diaboliques et infernaux, que le Breughel doit son surnom. Cette production, de petite dimensions, est remarquable par l'effet et l'esprit de la touche.]] réalisée par Breughel (Pierre, surnommé d'Enfer), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Michel au prix de 4 fl. [92]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'une forêt, d'où l'on voit au travers des arbres un échappé de rivière et de village, le démon apparaît à Jésus, et lui dit, en lui montrant une pierre : Si tu es Dieu comme tu le dis, change-la en pain, et je reconnaîtrais ta puissance. D'une touche ferme et d'un bon ton de couleur. (Breughel (Pierre, surnommé d'Enfer))|Au milieu d'une forêt, d'où l'on voit au travers des arbres un échappé de rivière et de village, le démon apparaît à Jésus, et lui dit, en lui montrant une pierre : Si tu es Dieu comme tu le dis, change-la en pain, et je reconnaîtrais ta puissance. D'une touche ferme et d'un bon ton de couleur.]] réalisée par Breughel (Pierre, surnommé d'Enfer), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Masson au prix de 15.5 fl. [93]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un champ de foin, de bons habitans de la campagne se livrent à plusieurs divertissemens champêtres, les uns au plaisir de la table et les autres à ceux de la danse, et d'autres plus sages, aux occupations utiles du commerce. Peu de peintres ont mieux réussi dans ces sortes de représentations de marchés que ces deux frères, qui unissaient leur pinceau comme la nature avait uni leur coeur, et sont tellement en harmonie entre eux, qu'il est difficile de ne pas croire que c'est l'ouvrage d'une seule main. (Both (Jean))|Au milieu d'un champ de foin, de bons habitans de la campagne se livrent à plusieurs divertissemens champêtres, les uns au plaisir de la table et les autres à ceux de la danse, et d'autres plus sages, aux occupations utiles du commerce. Peu de peintres ont mieux réussi dans ces sortes de représentations de marchés que ces deux frères, qui unissaient leur pinceau comme la nature avait uni leur coeur, et sont tellement en harmonie entre eux, qu'il est difficile de ne pas croire que c'est l'ouvrage d'une seule main.]] réalisée par Both (Jean), vendue par M.L. Nassolini au prix de 10.4 fl. [94]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait en pied de madame la duchesse de Montmorency, entourée de quatre de ses enfans, et occupée d'allaiter le cinquième ; plusieurs instrumens de musique et d'astronomie forment l'ornement de cette charmante composition ; plusieurs genies, portés sur des nuages, semblent répandre la félicité sur cette tendre mère et ses enfans, en répandant des fleurs sur eux. Ce tableau, d'une exécution facile et légère, rappelle bien l'école d'où ce maître est sorti, et les productions de Rubens et de Vandick. (Bonettner (Van))|Portrait en pied de madame la duchesse de Montmorency, entourée de quatre de ses enfans, et occupée d'allaiter le cinquième ; plusieurs instrumens de musique et d'astronomie forment l'ornement de cette charmante composition ; plusieurs genies, portés sur des nuages, semblent répandre la félicité sur cette tendre mère et ses enfans, en répandant des fleurs sur eux. Ce tableau, d'une exécution facile et légère, rappelle bien l'école d'où ce maître est sorti, et les productions de Rubens et de Vandick.]] réalisée par Bonettner (Van), vendue par M.L. Nassolini. [95]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue perspective de veux galeries d'ordre composite, dont la droite est encore en construction ; l'entre-deux des colonnes laisse apercevoir l'intérieur d'un parc et d'une pièce d'eau qui se prolonge à l'infini. Plusieurs jolie figures, spirituellement touchées, pleines d'action et de mouvement, ornent ce charmant ouvrage, qui est d'aulant remarquable, qu'il sort entièrement du genre auquel cet artiste distingué s'était livreé, ce qui doit, par sa rareté, devenir précieux aux amis de l'art. (Bril (Paul))|Vue perspective de veux galeries d'ordre composite, dont la droite est encore en construction ; l'entre-deux des colonnes laisse apercevoir l'intérieur d'un parc et d'une pièce d'eau qui se prolonge à l'infini. Plusieurs jolie figures, spirituellement touchées, pleines d'action et de mouvement, ornent ce charmant ouvrage, qui est d'aulant remarquable, qu'il sort entièrement du genre auquel cet artiste distingué s'était livreé, ce qui doit, par sa rareté, devenir précieux aux amis de l'art.]] réalisée par Bril (Paul), vendue par M.L. Nassolini au prix de 100 fl. [96]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage agreste et sauvage, entre-coupé de rochers et de ravins, on voit dans un chemin creux un cavalier de distinction, monté sur un cheval blanc, qui vient de prendre le plaisir de la chasse ; en avant de son cheval un domestique porte le gibier ; devant lui sont deux lévriers, derrière est un paysan qui conduit des cochons ; plusieurs voyageurs, chargés de marchandises, remontent le chemin de la forêt. Ce tableau, d'une brillante couleur, est doublement recommandable par les jolies figures qui en font le principal ornement et qui sont sorties du pinceau d'annibale Carrache, qui a souvent honoré les productions de cet artiste, qu'il estimait beaucoup. (Bril (Paul))|Dans un paysage agreste et sauvage, entre-coupé de rochers et de ravins, on voit dans un chemin creux un cavalier de distinction, monté sur un cheval blanc, qui vient de prendre le plaisir de la chasse ; en avant de son cheval un domestique porte le gibier ; devant lui sont deux lévriers, derrière est un paysan qui conduit des cochons ; plusieurs voyageurs, chargés de marchandises, remontent le chemin de la forêt. Ce tableau, d'une brillante couleur, est doublement recommandable par les jolies figures qui en font le principal ornement et qui sont sorties du pinceau d'annibale Carrache, qui a souvent honoré les productions de cet artiste, qu'il estimait beaucoup.]] réalisée par Bril (Paul), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Pueche au prix de 5 fl. [97]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La chaste Suzanne est effrayée à la apparition des deux veilliards qui viennent la surprendre au bain. Il est difficile de rendre avec plus de vérité, de grâce et de fraîcheur la morbidesse des carnations. Le ton mâle et vigoureux des deux veilliards fait un heureux contraste avec les lumières du premier plan. (Caliari (Paul, dit Véronnèse))|La chaste Suzanne est effrayée à la apparition des deux veilliards qui viennent la surprendre au bain. Il est difficile de rendre avec plus de vérité, de grâce et de fraîcheur la morbidesse des carnations. Le ton mâle et vigoureux des deux veilliards fait un heureux contraste avec les lumières du premier plan.]] réalisée par Caliari (Paul, dit Véronnèse), vendue par M.L. Nassolini au prix de 15 fl. [98]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant prodigue, après tous ses désordres et les folies de sa jeunesse, retourne chez son père ; on le voit également représenté une seconde fois sur le premier plan gardaut les troupeaux. On ne saurait trop apprécier les productions de ce maître distingué, à qui les amateurs des arts doivent tant de reconaissance, puisque c'est de son école, qu'il fonda à Bologne, que sont sortis les Guide, les Albane et les Dominiquin. On ne peut mieux lui prouver de l'estime qu'en recherchant ses ouvrages, que les Italiens estiment beaucoup. (Calvart (Dénis))|L'Enfant prodigue, après tous ses désordres et les folies de sa jeunesse, retourne chez son père ; on le voit également représenté une seconde fois sur le premier plan gardaut les troupeaux. On ne saurait trop apprécier les productions de ce maître distingué, à qui les amateurs des arts doivent tant de reconaissance, puisque c'est de son école, qu'il fonda à Bologne, que sont sortis les Guide, les Albane et les Dominiquin. On ne peut mieux lui prouver de l'estime qu'en recherchant ses ouvrages, que les Italiens estiment beaucoup.]] réalisée par Calvart (Dénis), vendue par M.L. Nassolini. [99]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le jeune saint Jean est debout tenant négligemment de la main droite, qui est près de son corps, le sigue de la rédemption de son divin maître, la main gauche, qu'il tient élevée, semble annoncer aux nations l'arrivée du Sauveur du monde. Tout le monde sait combien les ouvrages de ce grand maître sont difficiles à rencontrer et à se procurer. Celui que nous décrivons ne laisse rien à désirer ; la force de la couleur semble en disputer à celle du dessin et à l'entente du clair-obscur. Tout respire dans sette seule figure le style mâle et élevé du grand Michel-Ange. (Carrache (Annibal))|Le jeune saint Jean est debout tenant négligemment de la main droite, qui est près de son corps, le sigue de la rédemption de son divin maître, la main gauche, qu'il tient élevée, semble annoncer aux nations l'arrivée du Sauveur du monde. Tout le monde sait combien les ouvrages de ce grand maître sont difficiles à rencontrer et à se procurer. Celui que nous décrivons ne laisse rien à désirer ; la force de la couleur semble en disputer à celle du dessin et à l'entente du clair-obscur. Tout respire dans sette seule figure le style mâle et élevé du grand Michel-Ange.]] réalisée par Carrache (Annibal), vendue par M.L. Nassolini. [100]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans une plaine d'Italie, une bergère, allaitant son enfant, est assise au milieu de son troupeau ; sa quenouille et son fuseau sont à ses pieds ; derrière elle est un belier qui se repose, couché près d'une brebis, pendant que le gardien fidèle du troupeau se désaltère au bord d'une fontaine qui arrose le premier plan. Sur la troisième, une jument est occupée à manger le tendre pâturage. Tout respire dans cette imitation fidèle et naïve des beautés de la nature, la chaleur du sol et le ton chaud du climat. C'est dans ces sortes de sujets que le Bénédetto a justement acquis la réputation dont il jouit, et qui lui est due à de si justes titres. Ses ouvrages, que l'on confond souvent avec Rose de Tivoli, ne diffèrent de ceux de ce dernier que par un ton généralement plus chaud et moins gris, et une touche plus serrée et moins strapassée. (Castiglione (Bénédetto))|Dans une plaine d'Italie, une bergère, allaitant son enfant, est assise au milieu de son troupeau ; sa quenouille et son fuseau sont à ses pieds ; derrière elle est un belier qui se repose, couché près d'une brebis, pendant que le gardien fidèle du troupeau se désaltère au bord d'une fontaine qui arrose le premier plan. Sur la troisième, une jument est occupée à manger le tendre pâturage. Tout respire dans cette imitation fidèle et naïve des beautés de la nature, la chaleur du sol et le ton chaud du climat. C'est dans ces sortes de sujets que le Bénédetto a justement acquis la réputation dont il jouit, et qui lui est due à de si justes titres. Ses ouvrages, que l'on confond souvent avec Rose de Tivoli, ne diffèrent de ceux de ce dernier que par un ton généralement plus chaud et moins gris, et une touche plus serrée et moins strapassée.]] réalisée par Castiglione (Bénédetto), vendue par M.L. Nassolini. [101]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Également dans un site d'Italie, on voit un jeune pâtre guider les animaux qu'il conduit avec un bâton qu'il tient à la main, et qui semblent se précipiter avec avidité vers le bord d'un ruisseau qui se rencontre sur leur chemin. L'âne qui est à ses côteés est chargé de plusieurs objets utiles au ménage, un jeune berger le suit en jouant du chalumeau. Plusieurs voyageurs, sur un plan éloigné, continuent leur voyage. Une longue chaîne de montagnes borne l'horizon. Du même mérite d'exécution, de naturel et de couleur que le précédent. (Castiglione (Bénédetto))|Également dans un site d'Italie, on voit un jeune pâtre guider les animaux qu'il conduit avec un bâton qu'il tient à la main, et qui semblent se précipiter avec avidité vers le bord d'un ruisseau qui se rencontre sur leur chemin. L'âne qui est à ses côteés est chargé de plusieurs objets utiles au ménage, un jeune berger le suit en jouant du chalumeau. Plusieurs voyageurs, sur un plan éloigné, continuent leur voyage. Une longue chaîne de montagnes borne l'horizon. Du même mérite d'exécution, de naturel et de couleur que le précédent.]] réalisée par Castiglione (Bénédetto), vendue par M.L. Nassolini. [102]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Belle et estimable copie de la Madeleine de Gennari, peintre de l'école de Bologne, qui fait partie de la galerie du Musée. Elle est à genoux au pied d'un tertre, la tête panchée et appuyée par sa main gauche et dans l'attitude de méditer sur une tête de mort, emblême du néant des vanités humaines. Une copie de cette importance, ou la facilité de l'exécution égale la pureté des formes, est tout aussi précieuse pour les arts, et doit être regardée, par un amateur éclairé, plutôt comme une répétition renfermant toutes les beautés de l'original, que confondue avec tant d'autres copies qui détrusient, par leur médiocrité, les belles parties qui caractérisent le maître. (Castiglione (Bénédetto))|Belle et estimable copie de la Madeleine de Gennari, peintre de l'école de Bologne, qui fait partie de la galerie du Musée. Elle est à genoux au pied d'un tertre, la tête panchée et appuyée par sa main gauche et dans l'attitude de méditer sur une tête de mort, emblême du néant des vanités humaines. Une copie de cette importance, ou la facilité de l'exécution égale la pureté des formes, est tout aussi précieuse pour les arts, et doit être regardée, par un amateur éclairé, plutôt comme une répétition renfermant toutes les beautés de l'original, que confondue avec tant d'autres copies qui détrusient, par leur médiocrité, les belles parties qui caractérisent le maître.]] réalisée par Castiglione (Bénédetto), vendue par M.L. Nassolini. [103]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un champ de bataille couvert de morts et de mourans, deux cavaliers sont acharnés au combat ; un troisième arrive à toute bride dégager son compagnon d'armes. Ce tableau, se distingue du reste des productions de ce maître par un ton plus suave et plus vaporeux. (Casanova)|Au milieu d'un champ de bataille couvert de morts et de mourans, deux cavaliers sont acharnés au combat ; un troisième arrive à toute bride dégager son compagnon d'armes. Ce tableau, se distingue du reste des productions de ce maître par un ton plus suave et plus vaporeux.]] réalisée par Casanova, vendue par M.L. Nassolini au prix de 20 fl. [104]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait du savant antiquaire Lefébure. Il soutient de la main droit une médaille d'or suspendue à son cou par un ruban bleu moiré ; il a sa main gauche appuyée sur sa hanche. Ce portrait, d'une touche suave et d'un ton argentin, doit être consideré, par les amis de l'art, comme une des belles productions de ce maître, qui joignait au mérite du pinceau la grand exactitude des ressemblances. (Champagne (Philippe de))|Portrait du savant antiquaire Lefébure. Il soutient de la main droit une médaille d'or suspendue à son cou par un ruban bleu moiré ; il a sa main gauche appuyée sur sa hanche. Ce portrait, d'une touche suave et d'un ton argentin, doit être consideré, par les amis de l'art, comme une des belles productions de ce maître, qui joignait au mérite du pinceau la grand exactitude des ressemblances.]] réalisée par Champagne (Philippe de), vendue par M.L. Nassolini au prix de 20 fl. [105]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[De jeunes enfans s'amusent à porter un de leurs camarades qui joue le rôle du vieux Silène, portant d'une main une coupe de vin, et de l'autre une grappe de raisin. Les bons habitans de la campagne se livrent aux occupations utiles de la vendange, qui leur promet un résultat satisfaisant. Ce charmant petit tableau, d'un très-bon ton de couleur, d'une touche ferme et spirituelle, est un des meilleurs ouvrages de ce maître. (Chappron, élève du Poussin)|De jeunes enfans s'amusent à porter un de leurs camarades qui joue le rôle du vieux Silène, portant d'une main une coupe de vin, et de l'autre une grappe de raisin. Les bons habitans de la campagne se livrent aux occupations utiles de la vendange, qui leur promet un résultat satisfaisant. Ce charmant petit tableau, d'un très-bon ton de couleur, d'une touche ferme et spirituelle, est un des meilleurs ouvrages de ce maître.]] réalisée par Chappron, élève du Poussin, vendue par M.L. Nassolini au prix de 6 fl. [106]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un homme que l'on pourrait croire celui d'un ligueur, en costume français du 15e. siècle, dans l'action résolue de jurer de défendre, jusqu'à la dernieère goute de son sang, la cause qu'il a embrassée, en frappant du poing sur la rampe d'une galerie de marbre. Son manteau est noir, doublé de rouge ; son pourpoint jaune-citron, et les entre-manches blanches ; il porte une longue épée à son côté. Il est impossible de pousser plus loin l'enthousiasme et le mécanisme du pinceau. Les couleurs, déposées les les unes à côté des autres comme par enchantement, et avec la plus grande habileté, sans être fondues entre elles, produisent le plus heureux résultat ; chaque coup de brosse a produit son effet ; et à une distance convenable il produit tout le charme d'un tableau terminé. Les artistes et les amateurs vraiment amis de l'art, ne pourront s'empêcher d'applaudir et d'admirer cette étonnante production, qui porte les cachets de plusieurs collections distinguées, et qui ne peut être déplacée dans aucune. On se rapellera que, depuis Téniers fils, les beaux-arts n'avaient pas possédé d'artistes aussi extraordinaires dans les genre des pastiches que Diétrich, ce qui fait qu'il est souvent très-difficile de lui attribuer des tableaux qui sont cependant sortis de son pinceau, et que la plus grande partie de ses ouvrages sont attribués à des maîtres qui sont infiniment supérieurs à lui en mérite et en réputation. On est souvent injuste envers beaucoup d'hommes de mérite, parce qu'ils se sont souvent surpassés eux-mêmes ; aussi doit-on plutôt juger une production et en apprécier les beautés que de s'attacher au nom du maître. (Diétrich (Chrétien-Guillaume-Ernest))|Portrait d'un homme que l'on pourrait croire celui d'un ligueur, en costume français du 15e. siècle, dans l'action résolue de jurer de défendre, jusqu'à la dernieère goute de son sang, la cause qu'il a embrassée, en frappant du poing sur la rampe d'une galerie de marbre. Son manteau est noir, doublé de rouge ; son pourpoint jaune-citron, et les entre-manches blanches ; il porte une longue épée à son côté. Il est impossible de pousser plus loin l'enthousiasme et le mécanisme du pinceau. Les couleurs, déposées les les unes à côté des autres comme par enchantement, et avec la plus grande habileté, sans être fondues entre elles, produisent le plus heureux résultat ; chaque coup de brosse a produit son effet ; et à une distance convenable il produit tout le charme d'un tableau terminé. Les artistes et les amateurs vraiment amis de l'art, ne pourront s'empêcher d'applaudir et d'admirer cette étonnante production, qui porte les cachets de plusieurs collections distinguées, et qui ne peut être déplacée dans aucune. On se rapellera que, depuis Téniers fils, les beaux-arts n'avaient pas possédé d'artistes aussi extraordinaires dans les genre des pastiches que Diétrich, ce qui fait qu'il est souvent très-difficile de lui attribuer des tableaux qui sont cependant sortis de son pinceau, et que la plus grande partie de ses ouvrages sont attribués à des maîtres qui sont infiniment supérieurs à lui en mérite et en réputation. On est souvent injuste envers beaucoup d'hommes de mérite, parce qu'ils se sont souvent surpassés eux-mêmes ; aussi doit-on plutôt juger une production et en apprécier les beautés que de s'attacher au nom du maître.]] réalisée par Diétrich (Chrétien-Guillaume-Ernest), vendue par M.L. Nassolini. [107]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La sainte Vierge tient dan ses bras le jeune Jésus, qui a sa main gauche appuyée sur celle de sa mère. Aucun des élèves de Rubens ne s'est mieux identifié la manière de peindre et de colorier de son maître, au point que tous les jours les personnes qui ne connaissent pas assez la manière savante avec laquelle ce grand homme peignait, ont quleque raison de confondre les ouvrages de l'élève avec ceux de maître, qui a un faire beaucoup plus timide et plus soigné. (Diépenbeke (Abraham))|La sainte Vierge tient dan ses bras le jeune Jésus, qui a sa main gauche appuyée sur celle de sa mère. Aucun des élèves de Rubens ne s'est mieux identifié la manière de peindre et de colorier de son maître, au point que tous les jours les personnes qui ne connaissent pas assez la manière savante avec laquelle ce grand homme peignait, ont quleque raison de confondre les ouvrages de l'élève avec ceux de maître, qui a un faire beaucoup plus timide et plus soigné.]] réalisée par Diépenbeke (Abraham), vendue par M.L. Nassolini au prix de 15.5 fl. [108]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La chaste Suzanne est occupée à prendre un bain au moment où les deux vielliards viennent la surprendre furtivement dans un état d'entière nudité. Ce tableau, long-temps pris pour être de Rubens, prouve combien la couleur et le style du dessin sédusient d'amateurs. La plus sûre manière pour les bien connaître est d'étudier le mécanisme du pinceau, qui ne trompe jamais, et qui diffère essentiellement entre eux. Cette fausse attribution ne fait que justifier l'estime que Rubens avait pour son élève. (Diépenbeke (Abraham))|La chaste Suzanne est occupée à prendre un bain au moment où les deux vielliards viennent la surprendre furtivement dans un état d'entière nudité. Ce tableau, long-temps pris pour être de Rubens, prouve combien la couleur et le style du dessin sédusient d'amateurs. La plus sûre manière pour les bien connaître est d'étudier le mécanisme du pinceau, qui ne trompe jamais, et qui diffère essentiellement entre eux. Cette fausse attribution ne fait que justifier l'estime que Rubens avait pour son élève.]] réalisée par Diépenbeke (Abraham), vendue par M.L. Nassolini au prix de 20 fl. [109]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu de trois Bacchantes, le père nourricier de Bacchus se laisse porter par un jeune Faune ; ses yeux sont ivre d'amour et de vin ; ses lèvres sont encore teintes du doux jus de la treille. Il tient une grappe de raisin d'une main et s'attache de l'autre à un jeune enfant pour conserver son équilibre. La nymphe qu'il regarde tendrement se dispose à lui présenter un verre de la liqueur enchanteresse. Un bon ton de couleur et beaucoup de gaîté et d'expression rendent cet ouvrage recommandable. (Coypel (Antoine))|Au milieu de trois Bacchantes, le père nourricier de Bacchus se laisse porter par un jeune Faune ; ses yeux sont ivre d'amour et de vin ; ses lèvres sont encore teintes du doux jus de la treille. Il tient une grappe de raisin d'une main et s'attache de l'autre à un jeune enfant pour conserver son équilibre. La nymphe qu'il regarde tendrement se dispose à lui présenter un verre de la liqueur enchanteresse. Un bon ton de couleur et beaucoup de gaîté et d'expression rendent cet ouvrage recommandable.]] réalisée par Coypel (Antoine), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Pueche au prix de 12 fl. [110]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'une jeune demoiselle de distinction, vêtue d'une robe soie rouge, parée des grâces de la jeunesse et de la beauté, et pleine d'innocence et de candeur. Pour faire l'éloge justement mérité de cette production, il suffit de dire que l'on compare Crayer à Vandick, qui fut son meilleur ami, et l'on confond tous le jours leurs ouvrages. (Crayer (Gaspard de))|Portrait d'une jeune demoiselle de distinction, vêtue d'une robe soie rouge, parée des grâces de la jeunesse et de la beauté, et pleine d'innocence et de candeur. Pour faire l'éloge justement mérité de cette production, il suffit de dire que l'on compare Crayer à Vandick, qui fut son meilleur ami, et l'on confond tous le jours leurs ouvrages.]] réalisée par Crayer (Gaspard de), vendue par M.L. Nassolini au prix de 20 fl. [111]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un vase de cristal, posé sur une table, on voit une réunion de diverses fleurs se disputer à l'envi la fraîcheur et l'éclat. Cette image fidèle de la nature, à qui il ne manque que le parfum pour tromper tous les sens, est d'autant plus recommandable que c'est d'un auteur généralement aimé, et d'autant plus précieux que les productions de cet auteur sont très-rare en ce genre. (Cuyp (Albert))|Dans un vase de cristal, posé sur une table, on voit une réunion de diverses fleurs se disputer à l'envi la fraîcheur et l'éclat. Cette image fidèle de la nature, à qui il ne manque que le parfum pour tromper tous les sens, est d'autant plus recommandable que c'est d'un auteur généralement aimé, et d'autant plus précieux que les productions de cet auteur sont très-rare en ce genre.]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par M.L. Nassolini au prix de 100 fl. [112]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un gras pâturage, deux vaches se reposent couchées mollement sur l'herbe ; une troisième debout semble les appeler en marchant vers elles. Il est difficile de donner aux animaux plus d'expression et de vie. Le gras du faire et la verité du ton local égalent la franchise et la fermeté de l'exécution, qui est des plus savantes. On reconnaît enfin un digne rival de Paul Potter. (Cuyp (Albert))|Dans un gras pâturage, deux vaches se reposent couchées mollement sur l'herbe ; une troisième debout semble les appeler en marchant vers elles. Il est difficile de donner aux animaux plus d'expression et de vie. Le gras du faire et la verité du ton local égalent la franchise et la fermeté de l'exécution, qui est des plus savantes. On reconnaît enfin un digne rival de Paul Potter.]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par M.L. Nassolini au prix de 200 fl. [113]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage et marine, effet de clair de lune. Sur le second plan et au pied de hautes montagnes, d'où tombe une cascade, est situe´un moulin à eau cette chute d'eau fait tourner. Plusieurs jolies figures, spirituellement touchées, ornent cette charmante composition, qui est digne de Vernet pour la couleur er l'effet vaporeux du tout ensemble, Ce tableau convenient parfaitement à l'ornement d'un salon. (Croix (de La))|Paysage et marine, effet de clair de lune. Sur le second plan et au pied de hautes montagnes, d'où tombe une cascade, est situe´un moulin à eau cette chute d'eau fait tourner. Plusieurs jolies figures, spirituellement touchées, ornent cette charmante composition, qui est digne de Vernet pour la couleur er l'effet vaporeux du tout ensemble, Ce tableau convenient parfaitement à l'ornement d'un salon.]] réalisée par Croix (de La), vendue par M.L. Nassolini. [114]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près de la lumière d'une lampe, une femme d'un moyen âge, dont la gorge est découverte, est occupée à chercher ses puces. Une bonne couleur, une exécution facile et une parfait entente de la lumière factice ont particulièrement contribué à la célébrité de ce maître. (Della Notte (Gérard))|Près de la lumière d'une lampe, une femme d'un moyen âge, dont la gorge est découverte, est occupée à chercher ses puces. Une bonne couleur, une exécution facile et une parfait entente de la lumière factice ont particulièrement contribué à la célébrité de ce maître.]] réalisée par Della Notte (Gérard), vendue par M.L. Nassolini. [115]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Cécile, tête d'étude : elle est coiffée d'une draperie blanche ajustée dans la manière orientale, et, les yeux fixés vers le ciel, chante les louanges du seigneur. Rien n'est plus précieux et plus difficile à rencontrer que les études terminées des grands maîtres ; elles sont même plus éstimées par les artistes et les amateurs érudites, comme première pensée du maître, et ne se sentent point de la fatigue d'un tableau terminé, qui n'en est qu'une répétition. On retrouve dans cette charmante production, première manière de ce grand homme, le style d'Annibal Carrache. (Dominiquin (Dominiquino Zampieri))|Sainte Cécile, tête d'étude : elle est coiffée d'une draperie blanche ajustée dans la manière orientale, et, les yeux fixés vers le ciel, chante les louanges du seigneur. Rien n'est plus précieux et plus difficile à rencontrer que les études terminées des grands maîtres ; elles sont même plus éstimées par les artistes et les amateurs érudites, comme première pensée du maître, et ne se sentent point de la fatigue d'un tableau terminé, qui n'en est qu'une répétition. On retrouve dans cette charmante production, première manière de ce grand homme, le style d'Annibal Carrache.]] réalisée par Dominiquin (Dominiquino Zampieri), vendue par M.L. Nassolini. [116]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Charmant paysage, site montueux. Une rivière coule au pied de rocher escarpés, sur l'un desquels une ville, ornée de plusieurs monumens publics, s'élève majestuesement. Sur le second plan, une bergère garde son troupeau. Plus loin sont dispersées plusieurs jolies petites figures d'un esprit et d'une finesse extraordinaires. Il est difficile de rencontrer un échantillon plus précieux et plus recommandable du talent de cet aimable artiste. Messieurs les amateurs doivent se disputer le plaisir de le posséder. (Egillon (l') Ecole Flamande, moderne)|Charmant paysage, site montueux. Une rivière coule au pied de rocher escarpés, sur l'un desquels une ville, ornée de plusieurs monumens publics, s'élève majestuesement. Sur le second plan, une bergère garde son troupeau. Plus loin sont dispersées plusieurs jolies petites figures d'un esprit et d'une finesse extraordinaires. Il est difficile de rencontrer un échantillon plus précieux et plus recommandable du talent de cet aimable artiste. Messieurs les amateurs doivent se disputer le plaisir de le posséder.]] réalisée par Egillon (l') Ecole Flamande, moderne, vendue par M.L. Nassolini au prix de 40 fl. [117]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans une grotte profonde, la Madeleine pleure ses désordres passés ; elle tient un crucifix des deux mains, qu'elle approche de se lèvres ; devant elle est un livre soutenu par une tête de mort, emblème frappant du néant des vanités humaines. Cette production recommandable de ce maître se distingue par une belle entente du clair-obscur, un bon goût de dessin et un bon ton de couleur qui tient de celle de l'école des Carraches. (Ferri (Ciro))|Dans une grotte profonde, la Madeleine pleure ses désordres passés ; elle tient un crucifix des deux mains, qu'elle approche de se lèvres ; devant elle est un livre soutenu par une tête de mort, emblème frappant du néant des vanités humaines. Cette production recommandable de ce maître se distingue par une belle entente du clair-obscur, un bon goût de dessin et un bon ton de couleur qui tient de celle de l'école des Carraches.]] réalisée par Ferri (Ciro), vendue par M.L. Nassolini. [118]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge et Saint Joseph tiennent par la main le jeune Jésus, qui marche au milieu d'eux ; l'un tient la branche de lys qui fleurit entre ses mains, et la Sainte Vierge un livre pour chanter les louanges du Tout-Puissant. Le Père éternel, sur un nuage, semble bénir et protéger leur voyage ; il tient dans sa main le globe du monde ; le Saint-Esprit est à ses pieds. Ce charmant petit tableau, d'une grande finesse d'exécution, est aussi plein de grâce et de candeur, et fait beaucoup d'honneur au pinceau de cet homme célèbre. (Flore (Franc de Vriendt, dit))|La Vierge et Saint Joseph tiennent par la main le jeune Jésus, qui marche au milieu d'eux ; l'un tient la branche de lys qui fleurit entre ses mains, et la Sainte Vierge un livre pour chanter les louanges du Tout-Puissant. Le Père éternel, sur un nuage, semble bénir et protéger leur voyage ; il tient dans sa main le globe du monde ; le Saint-Esprit est à ses pieds. Ce charmant petit tableau, d'une grande finesse d'exécution, est aussi plein de grâce et de candeur, et fait beaucoup d'honneur au pinceau de cet homme célèbre.]] réalisée par Flore (Franc de Vriendt, dit), vendue par M.L. Nassolini. [119]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Même sujet et même composition La Vierge et Saint Joseph tiennent par la main le jeune Jésus, qui marche au milieu d'eux ; l'un tien la branche de lys qui fleurit entre ses mains, et la Sainte Vierge un livre pour chanter les lousanges du Tout-Puissant, seulement la scène se passe près d'une forêt : de la même finesse d'exécution et non moins gracieux que le précédent. (Flore (Franc de Vriendt, dit))|Même sujet et même composition La Vierge et Saint Joseph tiennent par la main le jeune Jésus, qui marche au milieu d'eux ; l'un tien la branche de lys qui fleurit entre ses mains, et la Sainte Vierge un livre pour chanter les lousanges du Tout-Puissant, seulement la scène se passe près d'une forêt : de la même finesse d'exécution et non moins gracieux que le précédent.]] réalisée par Flore (Franc de Vriendt, dit), vendue par M.L. Nassolini. [120]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus au milieu de l'étable est couché sur la paille et reçoit sur cet humble lit l'adoration de trois anges, et de la Vierge, qui est dans le ravissement en contemplant son divin fils ; pendant ce temps, St. Joseph veille aux besoins de la mère et de l'enfant, et est occupé à chercher des provisions dans un sac. La rapidité avec laquelle le bon Franc composait et peignait, lui a souvent fait négliger la correction du dessin ; mais l'on doit admirer la naïvité de ses compositions, et la fraîcheur de sa couleur, qui s'est conservée aussi fraîche que le premier jour. On ne saurait trop recommander ce charmant échantillon aux amateurs des petites productions. (Flore (Franc de Vriendt, dit))|Jésus au milieu de l'étable est couché sur la paille et reçoit sur cet humble lit l'adoration de trois anges, et de la Vierge, qui est dans le ravissement en contemplant son divin fils ; pendant ce temps, St. Joseph veille aux besoins de la mère et de l'enfant, et est occupé à chercher des provisions dans un sac. La rapidité avec laquelle le bon Franc composait et peignait, lui a souvent fait négliger la correction du dessin ; mais l'on doit admirer la naïvité de ses compositions, et la fraîcheur de sa couleur, qui s'est conservée aussi fraîche que le premier jour. On ne saurait trop recommander ce charmant échantillon aux amateurs des petites productions.]] réalisée par Flore (Franc de Vriendt, dit), vendue par M.L. Nassolini. [121]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Frise représentant de jeunes enfans s'amusant avec des fruits d'automne, pendant qu'un autre repose à l'ombre d'une vigne dont les raisins sont suspendus sur sa tête. Ce charmant petit tableau de ce maître prouve à la fois son talent et sa facilité à manier la brosse en petit comme en grand. (Giordano (Luca, surnommé Fa Presto))|Frise représentant de jeunes enfans s'amusant avec des fruits d'automne, pendant qu'un autre repose à l'ombre d'une vigne dont les raisins sont suspendus sur sa tête. Ce charmant petit tableau de ce maître prouve à la fois son talent et sa facilité à manier la brosse en petit comme en grand.]] réalisée par Giordano (Luca, surnommé Fa Presto), vendue par M.L. Nassolini au prix de 3.6 fl. [122]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Semble représenter le printemps. Plusieurs enfans viennent de suspendre une guirlande de fleurs sur une fontaine ; la tête en marbre d'où jaillit l'eau, qui semble sortir d'un rocher, représente un flueve ; l'eau qui jaillit par sa bouche passe par dessus les bords du bassin et tombre dans un autre. On ne saurait de ces deux petites production à laquelle donner la préférence ; comme ils sont pendant l'un de l'autre, ils deviennent par-là inséparables. (Giordano (Luca, surnommé Fa Presto))|Semble représenter le printemps. Plusieurs enfans viennent de suspendre une guirlande de fleurs sur une fontaine ; la tête en marbre d'où jaillit l'eau, qui semble sortir d'un rocher, représente un flueve ; l'eau qui jaillit par sa bouche passe par dessus les bords du bassin et tombre dans un autre. On ne saurait de ces deux petites production à laquelle donner la préférence ; comme ils sont pendant l'un de l'autre, ils deviennent par-là inséparables.]] réalisée par Giordano (Luca, surnommé Fa Presto), vendue par M.L. Nassolini au prix de 3.6 fl. [123]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Alexandre le-Grand reste étonné à la vue d'un savant de la grèce, qui ne se dérange point de la solution d'un problême qu'il était à résoudre sur une pierre, malgré se haute renommée et le succès de ses armes. Le ton généralement vigoureux du tableau et la touche mâle qui le caractérisent, font aussitôt reconnaître un élève estimé des Carraches, qui s'adonna par un goût naturel plus particulièrement au paysage qu'à l'histoire, qu'il peignait cependent d'une manière distinguée ; ce qui fai souvent que dans ses paysages historiques, les figures y sont si bien touchées et d'un si bon style, que l'on les attribue facilement à Annibal. (Grimaldi (Jean François, dit le Bolognèse))|Alexandre le-Grand reste étonné à la vue d'un savant de la grèce, qui ne se dérange point de la solution d'un problême qu'il était à résoudre sur une pierre, malgré se haute renommée et le succès de ses armes. Le ton généralement vigoureux du tableau et la touche mâle qui le caractérisent, font aussitôt reconnaître un élève estimé des Carraches, qui s'adonna par un goût naturel plus particulièrement au paysage qu'à l'histoire, qu'il peignait cependent d'une manière distinguée ; ce qui fai souvent que dans ses paysages historiques, les figures y sont si bien touchées et d'un si bon style, que l'on les attribue facilement à Annibal.]] réalisée par Grimaldi (Jean François, dit le Bolognèse), vendue par M.L. Nassolini au prix de 20 fl. [124]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Lucrèce, après avoir été déshonorée par le fils de Tarquin, est au moment de se donner la mort avec un poignard qu'elle tient à sa main, ne pouvait survivre à son dèshoneur. On reconnaît dans cette figure à demi-nue, tout le charme des formes de Guido rénui, dont cet artiste était élève et parent ; on peut même dire qu'il a plus de force dans le demi-teintes et que ses figures tournent plus et ont plus de relief : mais aussi le guide est plus savant et plus gracieux dans ses compositions, et beaucoup plus lumineux dans sa couleur ; celui-ci tient de la première manière de son maître. (Guido (Cagnacchi))|Lucrèce, après avoir été déshonorée par le fils de Tarquin, est au moment de se donner la mort avec un poignard qu'elle tient à sa main, ne pouvait survivre à son dèshoneur. On reconnaît dans cette figure à demi-nue, tout le charme des formes de Guido rénui, dont cet artiste était élève et parent ; on peut même dire qu'il a plus de force dans le demi-teintes et que ses figures tournent plus et ont plus de relief : mais aussi le guide est plus savant et plus gracieux dans ses compositions, et beaucoup plus lumineux dans sa couleur ; celui-ci tient de la première manière de son maître.]] réalisée par Guido (Cagnacchi), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Michel au prix de 5 fl. [125]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un parc traversé par une pièce d'eau, un chasseur revient de la chasse précédé de plusieurs chiens : sur le premier plan de cette composition, un beau chien de chasse à long poil et à longues oreilles, blanc tacheté de brun, qui fait le sujet principal du tableau, est en arrêt sur faisan qui passe au-dessus de sa tête. D'une exécution savante et légère, et d'une très grande transparence de couleur. (Griffier Ecole Hollandaise)|Dans un parc traversé par une pièce d'eau, un chasseur revient de la chasse précédé de plusieurs chiens : sur le premier plan de cette composition, un beau chien de chasse à long poil et à longues oreilles, blanc tacheté de brun, qui fait le sujet principal du tableau, est en arrêt sur faisan qui passe au-dessus de sa tête. D'une exécution savante et légère, et d'une très grande transparence de couleur.]] réalisée par Griffier Ecole Hollandaise, vendue par M.L. Nassolini. [126]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Belle et riche de composition représentant l'Adoration des Bergers : une gloire d'anges viennent chanter la naissance du Sauveur du monde. Ce tableau du premier style de la Hire, est dans la première manière de Simon Vouet, son maître, dont on confond souvent les ouvrages, si ce n'est pas ceux de notre artiste se distinguent par un ton plus vaporeux et plus suave. (Hire (Lorand de la))|Belle et riche de composition représentant l'Adoration des Bergers : une gloire d'anges viennent chanter la naissance du Sauveur du monde. Ce tableau du premier style de la Hire, est dans la première manière de Simon Vouet, son maître, dont on confond souvent les ouvrages, si ce n'est pas ceux de notre artiste se distinguent par un ton plus vaporeux et plus suave.]] réalisée par Hire (Lorand de la), vendue par M.L. Nassolini au prix de 6.8 fl. [127]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un riant paysage, site montueux, un paysan monté sur un cheval blanc est occupé à parler à une femme qui semble lui montrer les chemin qu'il doit tenir ; ils sont l'un et l'autre entourés de vaches et de moutons ; un boue ouvre la marche du troupeau. Une femme avec un petit garçon sont assis sur une pierre du premier plan ; elle est occupée à allaiter son enfant. Cette production d'une exécution facile et d'une bonne couleur, fait facilement reconnaître un élève estimable d'Adrian Van Ostade avec lequel on le confond souvent dans ses petits tableaux, qui sont de la plus grande finesse et souvent de tableaux soient assez rares à rencontrer. (Lubienitzky (Théodore))|Dans un riant paysage, site montueux, un paysan monté sur un cheval blanc est occupé à parler à une femme qui semble lui montrer les chemin qu'il doit tenir ; ils sont l'un et l'autre entourés de vaches et de moutons ; un boue ouvre la marche du troupeau. Une femme avec un petit garçon sont assis sur une pierre du premier plan ; elle est occupée à allaiter son enfant. Cette production d'une exécution facile et d'une bonne couleur, fait facilement reconnaître un élève estimable d'Adrian Van Ostade avec lequel on le confond souvent dans ses petits tableaux, qui sont de la plus grande finesse et souvent de tableaux soient assez rares à rencontrer.]] réalisée par Lubienitzky (Théodore), vendue par M.L. Nassolini au prix de 13 fl. [128]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jupiter emprunte les traits de Diane pour parvenir à séduire Calisto, nymphe de cette déesse ; plusieurs amours folâtrent dans les airs en lui lançant quelques traits. Cette petite esquisse, pleine de grâce et de facilité, est aussi soutenue d'un bon ton de couleur. (Maratto (Carlo))|Jupiter emprunte les traits de Diane pour parvenir à séduire Calisto, nymphe de cette déesse ; plusieurs amours folâtrent dans les airs en lui lançant quelques traits. Cette petite esquisse, pleine de grâce et de facilité, est aussi soutenue d'un bon ton de couleur.]] réalisée par Maratto (Carlo), vendue par M.L. Nassolini au prix de 6.4 fl. [129]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un tapie Turquie, plusieurs instruments, tels que guitare, mandoline, trompette et livres de musique, sont placeés au hasard. Cette représantation exacte de la nature joint la finesse de l'exécution à la force de la couleur. L'inscrustation du tapis, qui forme vraiment un relief, est d'un effet tout particulier. (Marcellis (Othon))|Sur un tapie Turquie, plusieurs instruments, tels que guitare, mandoline, trompette et livres de musique, sont placeés au hasard. Cette représantation exacte de la nature joint la finesse de l'exécution à la force de la couleur. L'inscrustation du tapis, qui forme vraiment un relief, est d'un effet tout particulier.]] réalisée par Marcellis (Othon), vendue par M.L. Nassolini. [130]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dont la couleur verdoyante annonce le retour du printemps : de belles masses d'arbres s'élèvent majestueusement dans les cieux ; plusieurs jolies figures animent cette solitude ; plusieurs habitans de la campagne descendent la montagne en conduisant leur troupeaux ; un berger nonchalament couché, sur le second plan, garde le sien. (Millé (Francisque))|Paysage dont la couleur verdoyante annonce le retour du printemps : de belles masses d'arbres s'élèvent majestueusement dans les cieux ; plusieurs jolies figures animent cette solitude ; plusieurs habitans de la campagne descendent la montagne en conduisant leur troupeaux ; un berger nonchalament couché, sur le second plan, garde le sien.]] réalisée par Millé (Francisque), vendue par M.L. Nassolini au prix de 30.5 fl. [131]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans une vaste campagne d'Italie parsemée de maisons, de villages, un rivière en arrose le centre en serpentant dans la plaine en mille replis torteux, et féconde ses bords fortunés. Cette composition romantique, d'un ton chaud et d'une touche savante, donne parfaitement l'idée du ton local de ce beau pays ; les effets de lumière savamment répandus et produits par le déchirement des nuages, ont particulièrement contribué à la réputation de ce maître, dont les productions se soutiennent encore parfaitement dans les ventes. (Millé (Francisque))|Dans une vaste campagne d'Italie parsemée de maisons, de villages, un rivière en arrose le centre en serpentant dans la plaine en mille replis torteux, et féconde ses bords fortunés. Cette composition romantique, d'un ton chaud et d'une touche savante, donne parfaitement l'idée du ton local de ce beau pays ; les effets de lumière savamment répandus et produits par le déchirement des nuages, ont particulièrement contribué à la réputation de ce maître, dont les productions se soutiennent encore parfaitement dans les ventes.]] réalisée par Millé (Francisque), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Michel au prix de 28 fl. [132]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce charmant petit paysage offre une forêt sur la droite et un échappé sur la gauche : un jeune paysan conduit plusieurs bêtes à cornes au pâturage. Cet échatillon de ce maître pourrait être attribué au Breughel par sa composition et sa couleur, si la touche était plus fine et plus spirituelle. (Micheaux (Maurice))|Ce charmant petit paysage offre une forêt sur la droite et un échappé sur la gauche : un jeune paysan conduit plusieurs bêtes à cornes au pâturage. Cet échatillon de ce maître pourrait être attribué au Breughel par sa composition et sa couleur, si la touche était plus fine et plus spirituelle.]] réalisée par Micheaux (Maurice), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Carré au prix de 9.5 fl. [133]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dessus de porte représentant un beau chien de chasse à long poil, gardant du gibier groupé au pied d'un vase de marbre blanc dans la forme de celui de Médicis, orné de bas-reliefs. D'une exécution savante et d'un ton vigoureux. (Monnoyer (Jean-Baptiste))|Dessus de porte représentant un beau chien de chasse à long poil, gardant du gibier groupé au pied d'un vase de marbre blanc dans la forme de celui de Médicis, orné de bas-reliefs. D'une exécution savante et d'un ton vigoureux.]] réalisée par Monnoyer (Jean-Baptiste), vendue par M.L. Nassolini. [134]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Représentant un corbeille dans laquelle sont des perdrix rangées symétriquement les unes à côté des autres, surmontées d'un faisan doré qui semble faire le bouquet de cette réunion ; près d'elle, est un vase d'argent rempli de pommes et de raisins. Aussi vigoureux que le précédent. (Monnoyer (Jean-Baptiste))|Représentant un corbeille dans laquelle sont des perdrix rangées symétriquement les unes à côté des autres, surmontées d'un faisan doré qui semble faire le bouquet de cette réunion ; près d'elle, est un vase d'argent rempli de pommes et de raisins. Aussi vigoureux que le précédent.]] réalisée par Monnoyer (Jean-Baptiste), vendue par M.L. Nassolini. [135]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans une vase de bronze, doré et ciselé, plusieurs fleurs sont groupées avec art. Il semble que l'artiste a dérobé le charme de la nature pour créer de nouvelles, qui ont d'autant plus d'avantages qu'elles sont toujours le mêmes en tous temps. Baptiste a pris une marche toute différente que les Flamands ; il a peint ses fleurs comme les Italiens ont peint l'histoire, c'est-à-dire, d'une manière large et rapide ; aussi semblent-elles sortir de dessus le pied qui les a fait éclore, et n'ont point la froideur d'un pinceau léché et d'une couleur tourmentée par le fini excessif. (Monnoyer (Jean-Baptiste))|Dans une vase de bronze, doré et ciselé, plusieurs fleurs sont groupées avec art. Il semble que l'artiste a dérobé le charme de la nature pour créer de nouvelles, qui ont d'autant plus d'avantages qu'elles sont toujours le mêmes en tous temps. Baptiste a pris une marche toute différente que les Flamands ; il a peint ses fleurs comme les Italiens ont peint l'histoire, c'est-à-dire, d'une manière large et rapide ; aussi semblent-elles sortir de dessus le pied qui les a fait éclore, et n'ont point la froideur d'un pinceau léché et d'une couleur tourmentée par le fini excessif.]] réalisée par Monnoyer (Jean-Baptiste), vendue par M.L. Nassolini. [136]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un homme de distinction, coiffée d'une perruque bouclée, couvert d'un manteau de velours jaune, portant une main sur sa poitrine et ayant l'autre appuyée sur son côte. Ce portrait, d'une faire gras et pâteux, se distingue aussi par une excellente couleur. (Netscher (Théodore))|Portrait d'un homme de distinction, coiffée d'une perruque bouclée, couvert d'un manteau de velours jaune, portant une main sur sa poitrine et ayant l'autre appuyée sur son côte. Ce portrait, d'une faire gras et pâteux, se distingue aussi par une excellente couleur.]] réalisée par Netscher (Théodore), vendue par M.L. Nassolini. [137]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un homme portant barbe, dans un costume de religieux, ayant la tête couverte d'une clotte rouge. Cette production, signée du maitre dont le nome n'est point connu, est néanmoins originale et peinte avec beaucoup de fermeté, annonce même un imitateur de Rembrand ; la finesse et la légèreté des poils de la barbe sont dignes d'éloge. (Néranus Portant la date de 1643)|Portrait d'un homme portant barbe, dans un costume de religieux, ayant la tête couverte d'une clotte rouge. Cette production, signée du maitre dont le nome n'est point connu, est néanmoins originale et peinte avec beaucoup de fermeté, annonce même un imitateur de Rembrand ; la finesse et la légèreté des poils de la barbe sont dignes d'éloge.]] réalisée par Néranus Portant la date de 1643, vendue par M.L. Nassolini, achetée par Michel au prix de 15.2 fl. [138]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane prend le plaisir du bain pour se délasser de celui de la chasse. Cette déesse est accompagnée de deux de ses nymphes, également nues, au moment oú le trop curieux Actéon est métamorphosé en cerf pour avoir osé pénétrer dans cette retraite solitaire. Ce tableau, dont les formes sont élégantes et gracieuses, ne peut manquer de faure des admirateurs par le sujet aimable qu'il représente. (Nain (Louis le))|Diane prend le plaisir du bain pour se délasser de celui de la chasse. Cette déesse est accompagnée de deux de ses nymphes, également nues, au moment oú le trop curieux Actéon est métamorphosé en cerf pour avoir osé pénétrer dans cette retraite solitaire. Ce tableau, dont les formes sont élégantes et gracieuses, ne peut manquer de faure des admirateurs par le sujet aimable qu'il représente.]] réalisée par Nain (Louis le), vendue par M.L. Nassolini au prix de 40 fl. [139]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le premier plan, un domestique est monté sur un cheval gris, tenant en main le cheval de son maître de poil alezan brûlé. Sur le second plan, une jeune dame est lancée au galop sur le sien, poursuivant la chasse, portant un faucon sur le poing ; elle est conduite par un piqueur, qui la devance de quelques pas. Cette production, d'une couleur transparenteet légère, rappelle bien un imitateur du Cuyp, avec lequel on le confond souvent. C'est assez faire l'éloge de ses production. (Palamede)|Sur le premier plan, un domestique est monté sur un cheval gris, tenant en main le cheval de son maître de poil alezan brûlé. Sur le second plan, une jeune dame est lancée au galop sur le sien, poursuivant la chasse, portant un faucon sur le poing ; elle est conduite par un piqueur, qui la devance de quelques pas. Cette production, d'une couleur transparenteet légère, rappelle bien un imitateur du Cuyp, avec lequel on le confond souvent. C'est assez faire l'éloge de ses production.]] réalisée par Palamede, vendue par M.L. Nassolini au prix de 7 fl. [140]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage représentant, à droite, une grosse tour, près de laquelle est une porte de ville ; une rivière passe derrière elle et vient en baigner les murailles. Ou aperçoit plusieurs cabanes de paysans sur le rivage opposé. Un effet piquant de lumière, une touche spirituelle et un souffle de couleur rendent cet échantillon vraiment précieux et digne de figurer dans le cabinet d'un homme de goût. (Pynacker (Adam))|Paysage représentant, à droite, une grosse tour, près de laquelle est une porte de ville ; une rivière passe derrière elle et vient en baigner les murailles. Ou aperçoit plusieurs cabanes de paysans sur le rivage opposé. Un effet piquant de lumière, une touche spirituelle et un souffle de couleur rendent cet échantillon vraiment précieux et digne de figurer dans le cabinet d'un homme de goût.]] réalisée par Pynacker (Adam), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Michel au prix de 10.3 fl. [141]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un homme ayant à peu près cinquante ans, portant une fraise autour du col. Cette tête d'étude, qui paroît être le portrait d'un artiste, est pleine de force et de vie, et convient parfaitement à un artiste ou à un amateur qui cultive la peinture. (Piazzetta (Jean-Baptiste))|Portrait d'un homme ayant à peu près cinquante ans, portant une fraise autour du col. Cette tête d'étude, qui paroît être le portrait d'un artiste, est pleine de force et de vie, et convient parfaitement à un artiste ou à un amateur qui cultive la peinture.]] réalisée par Piazzetta (Jean-Baptiste), vendue par M.L. Nassolini au prix de 6 fl. [142]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[De pauvres paysans sont occupés à puiser de l'eau dans une rivière, pour tâcher d'éteindre le feu qui s'est manifesté dans une chaumière et qui sort déjà, par le toît de la maison, avec abondance. Ce petit tableau, d'un effet rembranesque et piquant par l'effet de la lumière et du clair-obscur, est un charmant échantillon du talent de ce maître, dont on recherche beaucoup les productions. (Poël (Emmanuel Van der))|De pauvres paysans sont occupés à puiser de l'eau dans une rivière, pour tâcher d'éteindre le feu qui s'est manifesté dans une chaumière et qui sort déjà, par le toît de la maison, avec abondance. Ce petit tableau, d'un effet rembranesque et piquant par l'effet de la lumière et du clair-obscur, est un charmant échantillon du talent de ce maître, dont on recherche beaucoup les productions.]] réalisée par Poël (Emmanuel Van der), vendue par M.L. Nassolini. [143]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage parsemé de plusieurs restes de monumens antiques, Mercure vient endormir Argus pour lui enlever la nymphe Io, à qui la jalouse Junon l'avait confiée. Un tel sujet, traité avec la finesse et le précieux du pinceau de ce maître, ne peut manquer de plaire aux amis des productions distinguées. (Poleimbourg (Corneille))|Dans un paysage parsemé de plusieurs restes de monumens antiques, Mercure vient endormir Argus pour lui enlever la nymphe Io, à qui la jalouse Junon l'avait confiée. Un tel sujet, traité avec la finesse et le précieux du pinceau de ce maître, ne peut manquer de plaire aux amis des productions distinguées.]] réalisée par Poleimbourg (Corneille), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Masson au prix de 20 fl. [144]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Suzanne est dans le bain, où elle étale tous les charmes de la beauté et de la jeunesse, au moment où, se croyant seule, elle est surprise par les deux vieilliards qui se sont épris de tant de charmes et qui, après avoir été ses admirateurs, deviennent ses lâches accusateurs, ayant constamment refusé leurs honteuses propositions. Ce tableau, d'une grande force de couleur, porte aussi le cachet du faire vigoureux de ce grand maître. Cette production , d'un mérite distingué, conviendrait parfaitement à l'embellissement d'une galerie. (Robusti (Jacques, dit le Tintoret))|Suzanne est dans le bain, où elle étale tous les charmes de la beauté et de la jeunesse, au moment où, se croyant seule, elle est surprise par les deux vieilliards qui se sont épris de tant de charmes et qui, après avoir été ses admirateurs, deviennent ses lâches accusateurs, ayant constamment refusé leurs honteuses propositions. Ce tableau, d'une grande force de couleur, porte aussi le cachet du faire vigoureux de ce grand maître. Cette production , d'un mérite distingué, conviendrait parfaitement à l'embellissement d'une galerie.]] réalisée par Robusti (Jacques, dit le Tintoret), vendue par M.L. Nassolini. [145]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au pied d'un rocher surmonté de grands arbres qui étendent au loin leurs rameaux noirâtres, deux hommes sont occupés à tirer une seine qu'ils avaient jetée dans l'eau. Une femme, assise sur un tertre, semble attendre quel sera le succès de leur pêche. Plusieurs voyageurs montent un ravin. Le ton généralement chaud de ce paysage et la touche ferme avec laquelle il est peint, font connaître le peintre d'histoire et l'artiste qui habita l'Italie pendant plusieurs années. Le plus grand éloge que l'on puisse faire de cet homme à talent, est de dire qu'il osa lutter avec le célèbre Rubens ; c'est assez dire qu'il fallait qu'il eût de la réputation. (Romboutz (Théodore))|Au pied d'un rocher surmonté de grands arbres qui étendent au loin leurs rameaux noirâtres, deux hommes sont occupés à tirer une seine qu'ils avaient jetée dans l'eau. Une femme, assise sur un tertre, semble attendre quel sera le succès de leur pêche. Plusieurs voyageurs montent un ravin. Le ton généralement chaud de ce paysage et la touche ferme avec laquelle il est peint, font connaître le peintre d'histoire et l'artiste qui habita l'Italie pendant plusieurs années. Le plus grand éloge que l'on puisse faire de cet homme à talent, est de dire qu'il osa lutter avec le célèbre Rubens ; c'est assez dire qu'il fallait qu'il eût de la réputation.]] réalisée par Romboutz (Théodore), vendue par M.L. Nassolini. [146]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs voûtes naturelles semblent taillées dans le roc par les accidens de la nature. Près de ces masses inébranlables coule une rivière qui forme cascade en divers endroits. Au travers des pierres, un berger et une bergère font paître leurs paisibles troupeaux dans cette vast solitude. Un ton également vigoureux, une touche ferme et savante caractérisent parfaitement le lieu de la scène, et le rendent non moins précieux que le précédent. (Romboutz (Théodore))|Plusieurs voûtes naturelles semblent taillées dans le roc par les accidens de la nature. Près de ces masses inébranlables coule une rivière qui forme cascade en divers endroits. Au travers des pierres, un berger et une bergère font paître leurs paisibles troupeaux dans cette vast solitude. Un ton également vigoureux, une touche ferme et savante caractérisent parfaitement le lieu de la scène, et le rendent non moins précieux que le précédent.]] réalisée par Romboutz (Théodore), vendue par M.L. Nassolini au prix de 14.1 fl. [147]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une partie du Campo-Vacchino, d'où l'on apperçoit à droite les restes du palais du trésor. Plusieurs jolies figures d'hommes et d'animaux animent ce charmant ouvrage, peint avec toute la facilité et l'enthousiasme qui caractérisent les meilleures productions de ce maître. (Rose de Tivoli)|Vue d'une partie du Campo-Vacchino, d'où l'on apperçoit à droite les restes du palais du trésor. Plusieurs jolies figures d'hommes et d'animaux animent ce charmant ouvrage, peint avec toute la facilité et l'enthousiasme qui caractérisent les meilleures productions de ce maître.]] réalisée par Rose de Tivoli, vendue par M.L. Nassolini au prix de 16 fl. [148]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de Ponte-Molle, près Rome, par l'entrée de la porte du peuple. Plusieurs figures et un groupe de buffles, animaux communs dans cette partie de la haute Italie, occupent le centre de cette riante composition. Une belle perspective alpienne se prolonge à l'horizon. Du même mérite de vérité et d'exécution que le précédent. (Rose de Tivoli)|Vue de Ponte-Molle, près Rome, par l'entrée de la porte du peuple. Plusieurs figures et un groupe de buffles, animaux communs dans cette partie de la haute Italie, occupent le centre de cette riante composition. Une belle perspective alpienne se prolonge à l'horizon. Du même mérite de vérité et d'exécution que le précédent.]] réalisée par Rose de Tivoli, vendue par M.L. Nassolini. [149]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs animaux, pressés par la chaleur, viennent se désaltérer au bord d'un petit ruisseau qui se rencontre sur leur chemin. Il est impossible de ? plus loin le mécanisme de la brosse et la franchise de l'exécution. Ces deux jolies tableaux, de ? dimension, peuvent être placés ? et déplacés ? part. (Rose de Tivoli)|Plusieurs animaux, pressés par la chaleur, viennent se désaltérer au bord d'un petit ruisseau qui se rencontre sur leur chemin. Il est impossible de ? plus loin le mécanisme de la brosse et la franchise de l'exécution. Ces deux jolies tableaux, de ? dimension, peuvent être placés ? et déplacés ? part.]] réalisée par Rose de Tivoli, vendue par M.L. Nassolini au prix de 13.1 fl. [150]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs chèvres et leur chevreaux se reposent sur un tertre rocailleux ; la femme qui les garde est assise au premier plan ; elle donne la sein à son enfant. Près d'elle veille son chien fidèle. De même dimension et même mérite que le précédent. (Rose de Tivoli)|Plusieurs chèvres et leur chevreaux se reposent sur un tertre rocailleux ; la femme qui les garde est assise au premier plan ; elle donne la sein à son enfant. Près d'elle veille son chien fidèle. De même dimension et même mérite que le précédent.]] réalisée par Rose de Tivoli, vendue par M.L. Nassolini au prix de 13.1 fl. [151]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet allégorique. Un jeune enfant, plein des grâces de son âge, est endormi sur une tête de mort, pendant que ses petites jambes sont mollement éntendues sur on coussin de velours cramoisi, bordé d'un galon d'or. Près de sa tête est un sablier. Ce charmant tableau a souvent été répété par des maîtres distingués. Il est difficile d'en posséder un plus incontestablement original que celui que nous annonçons, et d'un faire plus suave et plus léger. (Salso Ferato Ecole Florentine)|Sujet allégorique. Un jeune enfant, plein des grâces de son âge, est endormi sur une tête de mort, pendant que ses petites jambes sont mollement éntendues sur on coussin de velours cramoisi, bordé d'un galon d'or. Près de sa tête est un sablier. Ce charmant tableau a souvent été répété par des maîtres distingués. Il est difficile d'en posséder un plus incontestablement original que celui que nous annonçons, et d'un faire plus suave et plus léger.]] réalisée par Salso Ferato Ecole Florentine, vendue par M.L. Nassolini. [152]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La sainte Vierge, agenouillé, tient assis sur elle l'enfant Jésus ; sainte Anne, sur un second plan, lui présente le jeune saint Jean, qui tient d'une main le signe de la rédemption, et a l'air, de l'autre de lui montrer saint Joseph, qui, derrière la Vierge, semble se livrer à ses réflexions. Ce tableau, dont une répétition fait l'ornement de la galerie royale, ne peut donner aucun doute sur son originalité, qui est incontestable. Tout le monde sait que quand ce grand maître fut mandé en France par François Ier, tous les amateurs et princes de la cour voulurent posséder de ses ouvrages, et qu'il répéta une infinité de sujets qu'il avait exécutés en Italie, et dont il avait conservé les cartons. La grâce infinie qu'il a répandue dans cette production, l'une des mieux composées, égale la finesse du dessin et la fraîcheur de sa couleur, qui n'est nullement tourmentée et de la plus belle conservation. Ce tableau, qui a toujours appertenu à la famille de Duras, pour laquelle il avait été fait, n'est passé que depuis ? d'années dans la collection que nous sommes chargés de ?. (Sarto (André del))|La sainte Vierge, agenouillé, tient assis sur elle l'enfant Jésus ; sainte Anne, sur un second plan, lui présente le jeune saint Jean, qui tient d'une main le signe de la rédemption, et a l'air, de l'autre de lui montrer saint Joseph, qui, derrière la Vierge, semble se livrer à ses réflexions. Ce tableau, dont une répétition fait l'ornement de la galerie royale, ne peut donner aucun doute sur son originalité, qui est incontestable. Tout le monde sait que quand ce grand maître fut mandé en France par François Ier, tous les amateurs et princes de la cour voulurent posséder de ses ouvrages, et qu'il répéta une infinité de sujets qu'il avait exécutés en Italie, et dont il avait conservé les cartons. La grâce infinie qu'il a répandue dans cette production, l'une des mieux composées, égale la finesse du dessin et la fraîcheur de sa couleur, qui n'est nullement tourmentée et de la plus belle conservation. Ce tableau, qui a toujours appertenu à la famille de Duras, pour laquelle il avait été fait, n'est passé que depuis ? d'années dans la collection que nous sommes chargés de ?.]] réalisée par Sarto (André del), vendue par M.L. Nassolini. [153]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Joseph et la Vierge, après avoir long-temps cherché le jeune Jésus, qui les avait laissés furtivement,le trouvèrent enfin montant les marches d'un temple, au moment où les prêtres et les docteurs de la loi, avertis de son arrivée, viennent au-devant de lui. Tel est le sujet qu'André a traité avec tant de naïveté et de naturel. Il est impossible, en voyant cette production, de ne pas la lui attribuer, quand on a vu à Florence les tableaux qu'ils a peints à l'Annonciade ; on retrouve dans celui-ci la finesse, la légèreté et la transparence des couleurs ; enfin tout indique qu'il est sorti de son pinceau, et qu'il est digne de figurer dans toutes les collections de tableaux bien raisonnées, moyennant quelques réparations habilement faites. Ce tableau provient également de la collection ci-dessus désignée. ll est sur un panneau extrêmement épais, et assemblé dans une bordure non moins remarquable par son antiqité. (Sarto (André del))|Saint Joseph et la Vierge, après avoir long-temps cherché le jeune Jésus, qui les avait laissés furtivement,le trouvèrent enfin montant les marches d'un temple, au moment où les prêtres et les docteurs de la loi, avertis de son arrivée, viennent au-devant de lui. Tel est le sujet qu'André a traité avec tant de naïveté et de naturel. Il est impossible, en voyant cette production, de ne pas la lui attribuer, quand on a vu à Florence les tableaux qu'ils a peints à l'Annonciade ; on retrouve dans celui-ci la finesse, la légèreté et la transparence des couleurs ; enfin tout indique qu'il est sorti de son pinceau, et qu'il est digne de figurer dans toutes les collections de tableaux bien raisonnées, moyennant quelques réparations habilement faites. Ce tableau provient également de la collection ci-dessus désignée. ll est sur un panneau extrêmement épais, et assemblé dans une bordure non moins remarquable par son antiqité.]] réalisée par Sarto (André del), vendue par M.L. Nassolini. [154]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme, en costume et coiffure orientale, est assise à son chevalet, peignant un tableau qui représent Danaé séduit par Jupiter, qui tombe en pluie d'or. On sait combien cette femme célèbre s'identifia la manière du Guide, dont elle était élève, et avec lequel on confond souvent ses ouvrages. Ce tableau, d'une excellente couleur et d'un beau fini, ne fait que justifier ici la réputation de cette femme célèbre. (Sirani (Elisabeth))|Une jeune femme, en costume et coiffure orientale, est assise à son chevalet, peignant un tableau qui représent Danaé séduit par Jupiter, qui tombe en pluie d'or. On sait combien cette femme célèbre s'identifia la manière du Guide, dont elle était élève, et avec lequel on confond souvent ses ouvrages. Ce tableau, d'une excellente couleur et d'un beau fini, ne fait que justifier ici la réputation de cette femme célèbre.]] réalisée par Sirani (Elisabeth), vendue par M.L. Nassolini. [155]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Samson est endormi sur les genoux de Dalila ; elle vient de couper les cheveux du héros si redouté Philistins. La perfide princesse fait signe aux gardes de son père de venir s'emparer de lui, et lui couvrir de chaînes. Les production de chevalet de ce maître sont assex rares à rencontrer. Celle-ci, d'une parfaite conservation, donne une idée avantageuse du Paul-Veéronèse de cette école, à la tête de laquelle ses concitoyens n'hésitent point à le placer. On ne peut justement l'apprécier que dans son pays, où sont ses immenses travaux à fresque et à l'huile, dans l'embellissement des voûtes des églises, des coupoles et des palais. Cette production, d'un ton mâle et vigoureux, d'un bon style de dessin, est aussi distingué par une belle entente de lumière. (Solimene (François))|Samson est endormi sur les genoux de Dalila ; elle vient de couper les cheveux du héros si redouté Philistins. La perfide princesse fait signe aux gardes de son père de venir s'emparer de lui, et lui couvrir de chaînes. Les production de chevalet de ce maître sont assex rares à rencontrer. Celle-ci, d'une parfaite conservation, donne une idée avantageuse du Paul-Veéronèse de cette école, à la tête de laquelle ses concitoyens n'hésitent point à le placer. On ne peut justement l'apprécier que dans son pays, où sont ses immenses travaux à fresque et à l'huile, dans l'embellissement des voûtes des églises, des coupoles et des palais. Cette production, d'un ton mâle et vigoureux, d'un bon style de dessin, est aussi distingué par une belle entente de lumière.]] réalisée par Solimene (François), vendue par M.L. Nassolini. [156]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus rencontre la Samaritaine au moment où elle vient puiser de l'eau à un puits avec une cruche. Ce tableau, plein d'intérêt et d'un bon ton de couleur, nous donne une idée avantageuse de ce maître, qui très-estimé des Italiens, a reçu des leçons du célèbre Poussin. (Stella (Jacques))|Jésus rencontre la Samaritaine au moment où elle vient puiser de l'eau à un puits avec une cruche. Ce tableau, plein d'intérêt et d'un bon ton de couleur, nous donne une idée avantageuse de ce maître, qui très-estimé des Italiens, a reçu des leçons du célèbre Poussin.]] réalisée par Stella (Jacques), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Herbé au prix de 4.65 fl. [157]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Charmante copie d'un des chefs-d'oeuvre de Raphaël. La Vierge debout tient d'une main le jeune Jésus, et pose l'autre sur le jeune saint Jean, qui, appuyé sur la croix, se courbe pour l'embrasser. Sur le second plan, saint Joseph qui s'éloigne tourne la tête de leur côté. On doit savoir gré à cet homme estimable d'avoir multiplié, par d'excellentes copies, une infinité de chefs-d'oeuvre. Celle-ci nous transmet une répétition parfaite de cette composition charmante, qui ne peut manquer de trouver place dans un cabinet distingué. (Stella (Jacques))|Charmante copie d'un des chefs-d'oeuvre de Raphaël. La Vierge debout tient d'une main le jeune Jésus, et pose l'autre sur le jeune saint Jean, qui, appuyé sur la croix, se courbe pour l'embrasser. Sur le second plan, saint Joseph qui s'éloigne tourne la tête de leur côté. On doit savoir gré à cet homme estimable d'avoir multiplié, par d'excellentes copies, une infinité de chefs-d'oeuvre. Celle-ci nous transmet une répétition parfaite de cette composition charmante, qui ne peut manquer de trouver place dans un cabinet distingué.]] réalisée par Stella (Jacques), vendue par M.L. Nassolini au prix de 19.5 fl. [158]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs paysans dans un estaminet s'amusent à chanter, à boire et à fumer, pendant que d'autres, sur le troisième plan, se chauffent à une cheminèe. Il est difficile de trouver une plus petite et plus spirituelle production de ce maître ; la couleur en est blonde et transparente. (Téniers fils (David))|Plusieurs paysans dans un estaminet s'amusent à chanter, à boire et à fumer, pendant que d'autres, sur le troisième plan, se chauffent à une cheminèe. Il est difficile de trouver une plus petite et plus spirituelle production de ce maître ; la couleur en est blonde et transparente.]] réalisée par Téniers fils (David), vendue par M.L. Nassolini. [159]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bon Flamand, vêtu de bleu, ayant une toque bleue avec une plume, est assis devant une barrique, tenant un réchaud d'une main et la pipe de l'autre, qu'il va allumer. Sa cruche de bierre est à côtè de lui. Aussi fin et aussi spirituel que le précédent. (Téniers fils (David))|Un bon Flamand, vêtu de bleu, ayant une toque bleue avec une plume, est assis devant une barrique, tenant un réchaud d'une main et la pipe de l'autre, qu'il va allumer. Sa cruche de bierre est à côtè de lui. Aussi fin et aussi spirituel que le précédent.]] réalisée par Téniers fils (David), vendue par M.L. Nassolini. [160]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près du piédestal d'une colonne, un homme en costume oriental et coiffé d'un turban, semble reculer épouvanté à l'aspect effrayant de ce qu'il voit. Rien de plus bizarre et à la fois de plus séduisant que les compositions capricieuses de cet artiste, qui joignait à la facilité de l'exécution la force et la vigueur du coloris. (Testa (Piétro))|Près du piédestal d'une colonne, un homme en costume oriental et coiffé d'un turban, semble reculer épouvanté à l'aspect effrayant de ce qu'il voit. Rien de plus bizarre et à la fois de plus séduisant que les compositions capricieuses de cet artiste, qui joignait à la facilité de l'exécution la force et la vigueur du coloris.]] réalisée par Testa (Piétro), vendue par M.L. Nassolini au prix de 10 fl. [161]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus, prêt d'expirer de douleur et de fatigue en gravissant à genoux et sur le mains le mont des Oliviers, est secouru par Simon le Cirénéen, qui accourt pour le soulager. À gauche est sainte Véronique, qui tient élevé le mouchoir fortuné qui porte la ressemblance de son divin maître. Il est impossible de ne point attribuer cette charmante production au célèbre Titien. Elle porte la cachet de l'originalité et des qualités du maître, que les ravages du temps semblent avoir épargné. (Titien (Tiziono Vecelli, dit le))|Jésus, prêt d'expirer de douleur et de fatigue en gravissant à genoux et sur le mains le mont des Oliviers, est secouru par Simon le Cirénéen, qui accourt pour le soulager. À gauche est sainte Véronique, qui tient élevé le mouchoir fortuné qui porte la ressemblance de son divin maître. Il est impossible de ne point attribuer cette charmante production au célèbre Titien. Elle porte la cachet de l'originalité et des qualités du maître, que les ravages du temps semblent avoir épargné.]] réalisée par Titien (Tiziono Vecelli, dit le), vendue par M.L. Nassolini. [163]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Esquisse terminée d'un plus grande tableau de ce maître, retraçant un sujet de Bacchanales. Ici le Titien a réprésenté sa maîtresse assise au milieu de jeunes nymphes, tenant une coupe de vin que vient de lui verser un jeune faune, et une flûte de l'autre main. Une de ses compagnes tient également un instrument d'une main, et un cahier de musique de l'autre. Plusieurs groupes de cette bande joyeuse se livrent, à droite et à gauche, au plaisir de la danse. Le Titien s'est réprésenté lui-même en face de celle qu'il aime, costume´comme les autres disciples de Bacchus. Sur les premier plan, une jeune beauté presque nue est livrée au sommeil le plus profound. Tout le mond connaît cette charmante coomposition par la gravure qui en existe. Ce tableau, peint sur une nappe ouvrée sur lesquelles ce grand homme aimait beaucoup à peindre, ne laisse aucun doute sur son originalité. Le beau ton local de ce maître, la fraîcheur de ses teintes, la facilité de la touche, la franchise de l'exécution, qui est des plus savantes, le paysage, qui ne laisse rien à désirer par sa pureté et sa conservation, tout prouve l'excellence de la manière des Vénitiens à peindre sur des tissus sans préparation, et l'on a droit de s'étonner, après plus de trois siècles, de voir des tableaux qui conservent encore le charme de la couleur et la fraîcheur des demi-teintes, pendant que l'on remarque déjà le ravage du temps sur nos meilleures productions modernes. Quelles craintes ne devraient pas avoir les arts de pareils pressentimens, et quel empressement ne devraient pas avoir MM. les artistes de l'école moderne à les faire cesser, en se servant des toiles absorbantes de M. Rey, découverte approuvée par l'Institut et justifiée par trois siècles d'experience : toiles qui laissent aux huiles la facilité de passer derrière le tissu et d'être ainsi absorbées, au lieu que, sur les toiles fines trop fortement préparées de blanc, les huiles qui séjournent trop long-temps et qui ne peuvent pénétrer, font pousser au noir les couleurs, ou les détruisent par l'effet de la carbonisation. Ajoutez à cet inconvénient la malheureuse coutume de vernir les tableaux trop tôt, avant que la carbonisation des huiles soit entièrement faite, ce qui met encore le comble à la destruction des tableaux modernes. Les Flamands, dont la conservation des tableaux est la plus pure, le doivent à leurs panneaux préparés au blanc de craie et à la colle, ce que faisait l'effet des toiles absorbantes des Vénitiens ; ils avoient encore la précaution de ne vernir leurs ouvrages plusieurs années après : aussi nous voyons tous les jours les heureux résultats de leurs soins et de leurs peines, dans les Miéris, les Gérard Dow et autres. Avant de terminer cette digression, beaucoup trop longue pour les personnes indifférentes au mécanisme de l'art, je dois saisir l'occasion de leur recommander de ne point faire vernir trop précipitamment les tableaux qu'ils font restaurer pendant long-temps sans voir pousser les repeints, et en faire jouir ceux qui doivent les posséder après eux. Ce tableau, digne des premières collections, est peint sur toile. (Titien (Tiziono Vecelli, dit le))|Esquisse terminée d'un plus grande tableau de ce maître, retraçant un sujet de Bacchanales. Ici le Titien a réprésenté sa maîtresse assise au milieu de jeunes nymphes, tenant une coupe de vin que vient de lui verser un jeune faune, et une flûte de l'autre main. Une de ses compagnes tient également un instrument d'une main, et un cahier de musique de l'autre. Plusieurs groupes de cette bande joyeuse se livrent, à droite et à gauche, au plaisir de la danse. Le Titien s'est réprésenté lui-même en face de celle qu'il aime, costume´comme les autres disciples de Bacchus. Sur les premier plan, une jeune beauté presque nue est livrée au sommeil le plus profound. Tout le mond connaît cette charmante coomposition par la gravure qui en existe. Ce tableau, peint sur une nappe ouvrée sur lesquelles ce grand homme aimait beaucoup à peindre, ne laisse aucun doute sur son originalité. Le beau ton local de ce maître, la fraîcheur de ses teintes, la facilité de la touche, la franchise de l'exécution, qui est des plus savantes, le paysage, qui ne laisse rien à désirer par sa pureté et sa conservation, tout prouve l'excellence de la manière des Vénitiens à peindre sur des tissus sans préparation, et l'on a droit de s'étonner, après plus de trois siècles, de voir des tableaux qui conservent encore le charme de la couleur et la fraîcheur des demi-teintes, pendant que l'on remarque déjà le ravage du temps sur nos meilleures productions modernes. Quelles craintes ne devraient pas avoir les arts de pareils pressentimens, et quel empressement ne devraient pas avoir MM. les artistes de l'école moderne à les faire cesser, en se servant des toiles absorbantes de M. Rey, découverte approuvée par l'Institut et justifiée par trois siècles d'experience : toiles qui laissent aux huiles la facilité de passer derrière le tissu et d'être ainsi absorbées, au lieu que, sur les toiles fines trop fortement préparées de blanc, les huiles qui séjournent trop long-temps et qui ne peuvent pénétrer, font pousser au noir les couleurs, ou les détruisent par l'effet de la carbonisation. Ajoutez à cet inconvénient la malheureuse coutume de vernir les tableaux trop tôt, avant que la carbonisation des huiles soit entièrement faite, ce qui met encore le comble à la destruction des tableaux modernes. Les Flamands, dont la conservation des tableaux est la plus pure, le doivent à leurs panneaux préparés au blanc de craie et à la colle, ce que faisait l'effet des toiles absorbantes des Vénitiens ; ils avoient encore la précaution de ne vernir leurs ouvrages plusieurs années après : aussi nous voyons tous les jours les heureux résultats de leurs soins et de leurs peines, dans les Miéris, les Gérard Dow et autres. Avant de terminer cette digression, beaucoup trop longue pour les personnes indifférentes au mécanisme de l'art, je dois saisir l'occasion de leur recommander de ne point faire vernir trop précipitamment les tableaux qu'ils font restaurer pendant long-temps sans voir pousser les repeints, et en faire jouir ceux qui doivent les posséder après eux. Ce tableau, digne des premières collections, est peint sur toile.]] réalisée par Titien (Tiziono Vecelli, dit le), vendue par M.L. Nassolini. [164]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus près d'être enseveli, est pleuré par une ange et la Madeleine. Cette esquisse, peinte avec tout l'enthousiasme dont le Tintoretto seul était capable, respire le caractère mâle que le grand Michel-Ange a su lui inspirer, et convient parfaitement aux artistes et aux amateurs qui recherchent ces sortes de productions. (Tintoretto (Jacques-Robusti, dit le))|Jésus près d'être enseveli, est pleuré par une ange et la Madeleine. Cette esquisse, peinte avec tout l'enthousiasme dont le Tintoretto seul était capable, respire le caractère mâle que le grand Michel-Ange a su lui inspirer, et convient parfaitement aux artistes et aux amateurs qui recherchent ces sortes de productions.]] réalisée par Tintoretto (Jacques-Robusti, dit le), vendue par M.L. Nassolini au prix de 9 fl. [165]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs corsaires turcs s'emparent de jeunes filles quiétoient à prendre paisiblement le plaisir du bain sur les bords de la mer. Ce sujet, agréable par les formes qu'il laisse entrevoir, est aussi recommandable par sa couleur et son exécution. (Troy fils. (De))|Plusieurs corsaires turcs s'emparent de jeunes filles quiétoient à prendre paisiblement le plaisir du bain sur les bords de la mer. Ce sujet, agréable par les formes qu'il laisse entrevoir, est aussi recommandable par sa couleur et son exécution.]] réalisée par Troy fils. (De), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Michel au prix de 38 fl. [166]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La reine des Amours vient de descendre du séjour des Immortels dans les forges de l'Etna. Elle caresse Vulcain, pour le presser de terminer le bouclier d'Enée, auquel il travaille. Plusieurs cyclopes sur un second plan sont occupés `a forger le reste des armes, pendant que l'Amour, toujours folâtre, s'amuse à voir dex colombes se becqueter. Ce tableau, d'un bon ton de couleur, est aussi peint avec beaucoup de franchise et de facilité. (Troy fils. (De) portant la date de 1715)|La reine des Amours vient de descendre du séjour des Immortels dans les forges de l'Etna. Elle caresse Vulcain, pour le presser de terminer le bouclier d'Enée, auquel il travaille. Plusieurs cyclopes sur un second plan sont occupés `a forger le reste des armes, pendant que l'Amour, toujours folâtre, s'amuse à voir dex colombes se becqueter. Ce tableau, d'un bon ton de couleur, est aussi peint avec beaucoup de franchise et de facilité.]] réalisée par Troy fils. (De) portant la date de 1715, vendue par M.L. Nassolini. [167]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site verdoyant de la Hollande, représentant au centre du tableau une belle masse d'arbres, qui laissent entrevoir dans le lointain plusieurs habitations villageoises, séparées du premier plan par une rivière. Trois jolies figures d'Abraham Diépinbeke, représentant le repos de la Sainte Famille en Egypte, ornent cette charmante composition, qui est d'une grande finesse de touche et de couleur. (Vanuden (Lucas))|Site verdoyant de la Hollande, représentant au centre du tableau une belle masse d'arbres, qui laissent entrevoir dans le lointain plusieurs habitations villageoises, séparées du premier plan par une rivière. Trois jolies figures d'Abraham Diépinbeke, représentant le repos de la Sainte Famille en Egypte, ornent cette charmante composition, qui est d'une grande finesse de touche et de couleur.]] réalisée par Vanuden (Lucas), vendue par M.L. Nassolini au prix de 24.5 fl. [171]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs jolies femmes sont occupées à entendre un jeune cavalier jouer de la cornemuse ; l'une d'elles, sur le premier plan, a l'air de lui faire signe du doigt et de le regarder en coulisse. Tout le monde connaît la réputation de ce maître dans ces sortes de conversations galantes, qui lui ont acquis la réputation dont il a joui. Celle-ci joint la finesse de la touche à celle de l'exécution et de la couleur. (Watteau (Antoine))|Plusieurs jolies femmes sont occupées à entendre un jeune cavalier jouer de la cornemuse ; l'une d'elles, sur le premier plan, a l'air de lui faire signe du doigt et de le regarder en coulisse. Tout le monde connaît la réputation de ce maître dans ces sortes de conversations galantes, qui lui ont acquis la réputation dont il a joui. Celle-ci joint la finesse de la touche à celle de l'exécution et de la couleur.]] réalisée par Watteau (Antoine), vendue par M.L. Nassolini. [172]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'un parc deux dames sont avec leurs cavaliers. L'un de deux semble lutter avec la sienne pour l'embrasser, pendant que l'autre, vêtu de blanc à la scapin, le regarde faire et se dispose aussi à embrasser la sienne, qui, couchée nonchalament, joue avec son éventail. Non moins précieux d'effet et d'exécution que le précédent. (Watteau (Antoine))|Dans l'intérieur d'un parc deux dames sont avec leurs cavaliers. L'un de deux semble lutter avec la sienne pour l'embrasser, pendant que l'autre, vêtu de blanc à la scapin, le regarde faire et se dispose aussi à embrasser la sienne, qui, couchée nonchalament, joue avec son éventail. Non moins précieux d'effet et d'exécution que le précédent.]] réalisée par Watteau (Antoine), vendue par M.L. Nassolini. [173]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La charité romaine. Tout le monde connâit ce trait historique tant de fois répété par les hommes du premier mérite. Le Vouet, l'un des chefs de notre école étudia long-temps en Italie, et s'adonna particulièrement à l'imitation des tableaux du Guide. On reconnaît le ton local dans presque toutes ses productions, qui sont aussi d'une grande fermeté. (Vouet (Simon))|La charité romaine. Tout le monde connâit ce trait historique tant de fois répété par les hommes du premier mérite. Le Vouet, l'un des chefs de notre école étudia long-temps en Italie, et s'adonna particulièrement à l'imitation des tableaux du Guide. On reconnaît le ton local dans presque toutes ses productions, qui sont aussi d'une grande fermeté.]] réalisée par Vouet (Simon), vendue par M.L. Nassolini au prix de 4.3 fl. [174]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage, site montueux, éclairé d'un coup de tonnerre, d'un effet piquant et d'une savante exécution et d'une couleur vigoureuse. On sait que les productions de ce maître distingué, que l'on confond souvent avec les peintres italiens pour la vigueur, sont assez difficiles à rencontrer dans les cabinets. (Vignon)|Paysage, site montueux, éclairé d'un coup de tonnerre, d'un effet piquant et d'une savante exécution et d'une couleur vigoureuse. On sait que les productions de ce maître distingué, que l'on confond souvent avec les peintres italiens pour la vigueur, sont assez difficiles à rencontrer dans les cabinets.]] réalisée par Vignon, vendue par M.L. Nassolini au prix de 5.5 fl. [175]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un marchand de gauffres est dans sa boutique, près de sa femme ; une bonne vieille est occupée à en faire cuire à un fourneau, pendant que deux personnes en dehors du magasin semblent lui en demander à acheter. D'un effet piquant de lumière et d'un bon ton de couleur. (Witte (Thomas))|Un marchand de gauffres est dans sa boutique, près de sa femme ; une bonne vieille est occupée à en faire cuire à un fourneau, pendant que deux personnes en dehors du magasin semblent lui en demander à acheter. D'un effet piquant de lumière et d'un bon ton de couleur.]] réalisée par Witte (Thomas), vendue par M.L. Nassolini, achetée par Michel au prix de 12 fl. [177]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu de l'immense cité de Rome, on voit plusieurs Romains enlever aux Sabins leurs épouses et leurs filles. D'après cette production incontestable du maître, on voit les savantes études que cet artiste avait faites des ouvrages de Raphaël et de Michel-Ange. Il es à regretter que le fougue du pinceau et du génie lui ait fait négliger la correction du dessin. (Zucchero (Taddée))|Au milieu de l'immense cité de Rome, on voit plusieurs Romains enlever aux Sabins leurs épouses et leurs filles. D'après cette production incontestable du maître, on voit les savantes études que cet artiste avait faites des ouvrages de Raphaël et de Michel-Ange. Il es à regretter que le fougue du pinceau et du génie lui ait fait négliger la correction du dessin.]] réalisée par Zucchero (Taddée), vendue par M.L. Nassolini. [178]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Charmant paysage : site d'Amerique, entrecoupé dans le lointain de forêts et de canaux. Sur la guache est une charmante habitation, et sur le devant sont deux femmes blanches entourées de leurs noirs. Ce tableau, d'une grande finesse d'exécution, est aussi plein de couleur et de jolis détails. (Maître Inconnu)|Charmant paysage : site d'Amerique, entrecoupé dans le lointain de forêts et de canaux. Sur la guache est une charmante habitation, et sur le devant sont deux femmes blanches entourées de leurs noirs. Ce tableau, d'une grande finesse d'exécution, est aussi plein de couleur et de jolis détails.]] réalisée par Maître Inconnu, vendue par M.L. Nassolini, achetée par Pueche au prix de 8.15 fl. [179]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Son pendant. Dans un paysage montagneux, un jeune homme et une jeune fille sont au bord de l'eau et s'amusent à regarder un jeune enfant assis sur le dos d'un boeuf, qui joue de la flûte pendant qu'un autre jeune homme s'occupe à donner à manger à une poule qui est entourée de ses poussins. Non moins précieux que le précédent et d'une finesse extrême. (Tableau Chinois)|Son pendant. Dans un paysage montagneux, un jeune homme et une jeune fille sont au bord de l'eau et s'amusent à regarder un jeune enfant assis sur le dos d'un boeuf, qui joue de la flûte pendant qu'un autre jeune homme s'occupe à donner à manger à une poule qui est entourée de ses poussins. Non moins précieux que le précédent et d'une finesse extrême.]] réalisée par Tableau Chinois, vendue par M.L. Nassolini. [181]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'estaminet. Plusieurs habitués, la pipe ou la cruche à la main et placés autour d'un tonneau, écoutent attentivement un de leurs camarades qui fait la lecture d'une gazette. Sur le tonneau est posé le réchaud si souvent nécessaire aux fumeurs. Un autre habitué, le dos au feu, cause dans le fond de la salle avec la servante du cabaret, tandis que la maîtresses, appuyée sur la chaise du lecteur, est toute aux nouvelles qu'elle lui entend débiter. Ce tableau, d'un ton clair, d'une touche assurée, se rapproche beaucoup du faire et de l'esprit de Téniers. (Abshoven)|Intérieur d'estaminet. Plusieurs habitués, la pipe ou la cruche à la main et placés autour d'un tonneau, écoutent attentivement un de leurs camarades qui fait la lecture d'une gazette. Sur le tonneau est posé le réchaud si souvent nécessaire aux fumeurs. Un autre habitué, le dos au feu, cause dans le fond de la salle avec la servante du cabaret, tandis que la maîtresses, appuyée sur la chaise du lecteur, est toute aux nouvelles qu'elle lui entend débiter. Ce tableau, d'un ton clair, d'une touche assurée, se rapproche beaucoup du faire et de l'esprit de Téniers.]] réalisée par Abshoven, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Montigneul au prix de 75 fl. [182]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous un rocher creux où des villageois ont mis bouchon, un jeune homme, la cruche et le verre en main, chante gaîment ou le vin ou sa maîtresse, et charme les oreilles d'un vieillard qui lui prête toute son attention. Un jeune garçon, plus disposé au sommeil qu'au plaisir, dort profondément à côté du joyeux chanteur. Dans un autre endroit de la grotte, deux hommes et un enfant se chauffant à un petit feu. Une porte ouverte et practiquée dans un cloison, en avant du rocher, laisse apercevoir un voyageur. T. h. 16, l. 24. - Bourdon, grand peintre d'histoire, a de plus excellé dans les bambouchades, et souvent il y rivalise avec A. Both, Brauvver et les Ostade. (Bourdon (Sébastien))|Sous un rocher creux où des villageois ont mis bouchon, un jeune homme, la cruche et le verre en main, chante gaîment ou le vin ou sa maîtresse, et charme les oreilles d'un vieillard qui lui prête toute son attention. Un jeune garçon, plus disposé au sommeil qu'au plaisir, dort profondément à côté du joyeux chanteur. Dans un autre endroit de la grotte, deux hommes et un enfant se chauffant à un petit feu. Une porte ouverte et practiquée dans un cloison, en avant du rocher, laisse apercevoir un voyageur. T. h. 16, l. 24. - Bourdon, grand peintre d'histoire, a de plus excellé dans les bambouchades, et souvent il y rivalise avec A. Both, Brauvver et les Ostade.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Billaudel au prix de 99 fl. [188]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage représentant un site de Flandres. Un canal, bordé de maisons, et sur lequel flottent plusieurs barques, occupe une partie du point de vue. Sur le premier plan sont arrêtés des charriots, dont les conducteurs sont diversement occupés ; ailleurs des charrons raccommodent une roue de voiture. (Breughel (Jean))|Paysage représentant un site de Flandres. Un canal, bordé de maisons, et sur lequel flottent plusieurs barques, occupe une partie du point de vue. Sur le premier plan sont arrêtés des charriots, dont les conducteurs sont diversement occupés ; ailleurs des charrons raccommodent une roue de voiture.]] réalisée par Breughel (Jean), vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Escher rue de la ville Leveque no.4 au prix de 30.05 fl. [189]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de cour. On y remarque un pauvre demandant l'aumône à une jeune femme qui tire de l'eau d'un puits. Une porte ouverte au fond de cette cour laisse voir, au bout d'un petit corridor, deux personnes se promenant dans un jardin. Le propre des tableaux de M. Bouhot est de représenter la nature telle qu'on la verrait dans la chambre noire, c'est à-dire de manière à faire illusion. (M. Bouhot)|Intérieur de cour. On y remarque un pauvre demandant l'aumône à une jeune femme qui tire de l'eau d'un puits. Une porte ouverte au fond de cette cour laisse voir, au bout d'un petit corridor, deux personnes se promenant dans un jardin. Le propre des tableaux de M. Bouhot est de représenter la nature telle qu'on la verrait dans la chambre noire, c'est à-dire de manière à faire illusion.]] réalisée par M. Bouhot, vendue par [[B[oulanger]]] au prix de 600 fl. [190]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un grand chemin pratiqué au milieu d'un bois de haute futaie. A main gauche est un reste de tronc d'arbre, et tout à côté un beau hêtre dont les rameaux semblent flexibles et prêts à s'agiter au moindre vent. A quelque distance, d'autres arbres s'étendent devant l'horizon et forment une échappée qui laisse apercevoir deux collines dans le lointain. On peut dire de ce tableau qu'il est simple comme la nature, et séduisant comme elle. Les figures sont de M. Sweback. (Bruandet (Leazar))|Vue d'un grand chemin pratiqué au milieu d'un bois de haute futaie. A main gauche est un reste de tronc d'arbre, et tout à côté un beau hêtre dont les rameaux semblent flexibles et prêts à s'agiter au moindre vent. A quelque distance, d'autres arbres s'étendent devant l'horizon et forment une échappée qui laisse apercevoir deux collines dans le lointain. On peut dire de ce tableau qu'il est simple comme la nature, et séduisant comme elle. Les figures sont de M. Sweback.]] réalisée par Bruandet (Leazar), vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Boulanger au prix de 224 fl. [191]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme, montée sur un âne, conduit deux vaches, une chèvre et un mouton, Un peu plus loin, à côté d'un chalet, une seconde femme chasse devnt elle un troupeau de même bétail. T. h. 9, l. 12. Nous croyons inutile de donner aucun éloge à ces tableaux qui en mériteraient à tous égards, si les ouvrages de M. Demarne ne se recommandaient pas d'eux-mêmes. (M. Demarne)|Une femme, montée sur un âne, conduit deux vaches, une chèvre et un mouton, Un peu plus loin, à côté d'un chalet, une seconde femme chasse devnt elle un troupeau de même bétail. T. h. 9, l. 12. Nous croyons inutile de donner aucun éloge à ces tableaux qui en mériteraient à tous égards, si les ouvrages de M. Demarne ne se recommandaient pas d'eux-mêmes.]] réalisée par M. Demarne, vendue par [[B[oulanger]]]. [196]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La lecture. Un homme assis à une table, la main sur un livre, paraît en expliquer un passage à deux femmes qui l'écoutent avec beaucoup d'attention. L'exécution de ce tableau et le caractère des personnes qu'il représente nous ont porté à le regarder comme un ouvrage du premier tems de Drolling. (Drolling)|La lecture. Un homme assis à une table, la main sur un livre, paraît en expliquer un passage à deux femmes qui l'écoutent avec beaucoup d'attention. L'exécution de ce tableau et le caractère des personnes qu'il représente nous ont porté à le regarder comme un ouvrage du premier tems de Drolling.]] réalisée par Drolling, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Tardieu au prix de 21.05 fl. [199]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Scène pastorale représentée sur le devant d'un paysage qui rappèle les beaux sites de la Suisse et des Alpes. Un berger assis au frais, chante sur sa lyre les délices de la vie champêtre. Vis-à-vis de lui sont deux autres bergers qui l'écoutent avec une douce émotion. L'un deux, encore imberbe, est debout et appuyé sur son bâton ; l'autre, père de famille, est assis entre un jeune garçon et une jeune fille qui s'accoudent familièrement sur ses genoux. A quelques pas, une bergère cueille des fleurs pour en couronner l'heureux favori d'Apollon. Ce joli tableau est une espèce d'églogue ; et l'on ne peut le voir sans intérêt. (M. Dunant)|Scène pastorale représentée sur le devant d'un paysage qui rappèle les beaux sites de la Suisse et des Alpes. Un berger assis au frais, chante sur sa lyre les délices de la vie champêtre. Vis-à-vis de lui sont deux autres bergers qui l'écoutent avec une douce émotion. L'un deux, encore imberbe, est debout et appuyé sur son bâton ; l'autre, père de famille, est assis entre un jeune garçon et une jeune fille qui s'accoudent familièrement sur ses genoux. A quelques pas, une bergère cueille des fleurs pour en couronner l'heureux favori d'Apollon. Ce joli tableau est une espèce d'églogue ; et l'on ne peut le voir sans intérêt.]] réalisée par M. Dunant, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par George au prix de 44 fl. [201]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jeunes époux ont franchi des monts escarpés et traversé des pays déserts, pour venir recevoir la bénédiction d'un ermite. Nous les voyons agenouillés aux pieds du saint homme qui leur impose les mains et appèle sur eux les bontés du ciel. Derrière le solitaire est la cabane qu'il habite. (M. Dunant)|Deux jeunes époux ont franchi des monts escarpés et traversé des pays déserts, pour venir recevoir la bénédiction d'un ermite. Nous les voyons agenouillés aux pieds du saint homme qui leur impose les mains et appèle sur eux les bontés du ciel. Derrière le solitaire est la cabane qu'il habite.]] réalisée par M. Dunant, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Montigneul au prix de 41 fl. [202]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de maison rustique. Dans le fond, trois hommes près d'une table s'amusent à boire et à fumer. Sur le devant un quatrième, la pipe et le verre en main, est assis près d'un tonneau où sont posés une poulet et un grand pot de terre. Des légumes et plusieurs ustensiles de ménage enrichissent les diverses parties de ce tableau. (Gryf (Abraham))|Intérieur de maison rustique. Dans le fond, trois hommes près d'une table s'amusent à boire et à fumer. Sur le devant un quatrième, la pipe et le verre en main, est assis près d'un tonneau où sont posés une poulet et un grand pot de terre. Des légumes et plusieurs ustensiles de ménage enrichissent les diverses parties de ce tableau.]] réalisée par Gryf (Abraham), vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Montigneul au prix de 66 fl. [206]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Soleil couchant. Cet astre, près de son déclin, échauffe et dore de ses rayons toutes les parties d'un paysage où l'on aperçoit çà et là des bergers, s'amusant à différens jeux. Langevin, habile dans la restauration des tableaux, avait aussi le talent de les bien copier. Dans celui-ci il a montré de la hardiesse et le sentiment d'un coloriste. (Langevin (Germain))|Soleil couchant. Cet astre, près de son déclin, échauffe et dore de ses rayons toutes les parties d'un paysage où l'on aperçoit çà et là des bergers, s'amusant à différens jeux. Langevin, habile dans la restauration des tableaux, avait aussi le talent de les bien copier. Dans celui-ci il a montré de la hardiesse et le sentiment d'un coloriste.]] réalisée par Langevin (Germain), vendue par [[B[oulanger]]]. [209]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La tempête. Sur une côte toute hérissée d'écueils, deux matelots s'efforcent de dérober à la fureur des flots quelques débris d'un navire qui vient de s'engloutir. Un de leurs compagnons jeté contre une roche, le saisit et y trouve son salut ; un autre, moins heureux et balotté par les vagues, se tient cramponné à un morceau de bois et manifeste l'effroi que lui cause le danger dont il est menacé. Au large, un vaiseau de guerre en partie démâte, et courant sous sa misaine, tâche d'éviter la côte et de s'élever en pleine mer. Ce tableau, d'une exécution facile et ferme, n'est plas inférieur à quelques ouvrages de J. Vernet. (Lacroix)|La tempête. Sur une côte toute hérissée d'écueils, deux matelots s'efforcent de dérober à la fureur des flots quelques débris d'un navire qui vient de s'engloutir. Un de leurs compagnons jeté contre une roche, le saisit et y trouve son salut ; un autre, moins heureux et balotté par les vagues, se tient cramponné à un morceau de bois et manifeste l'effroi que lui cause le danger dont il est menacé. Au large, un vaiseau de guerre en partie démâte, et courant sous sa misaine, tâche d'éviter la côte et de s'élever en pleine mer. Ce tableau, d'une exécution facile et ferme, n'est plas inférieur à quelques ouvrages de J. Vernet.]] réalisée par Lacroix, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Marchand au prix de 112 fl. [214]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le second plan d'un paysage dont la couleur indique un beau jour d'été, un voyageur à cheval cause avec un pâtre qui garde un troupeau de vaches et de brebis, M. le Prince, quoique fort jeune, touche de près à un beau talent. Son pinceau est large et moëlleux, sa couleur pleine de fraîcheur et de vérite. (Le Prince (M A. X.))|Sur le second plan d'un paysage dont la couleur indique un beau jour d'été, un voyageur à cheval cause avec un pâtre qui garde un troupeau de vaches et de brebis, M. le Prince, quoique fort jeune, touche de près à un beau talent. Son pinceau est large et moëlleux, sa couleur pleine de fraîcheur et de vérite.]] réalisée par Le Prince (M A. X.), vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Montigneul au prix de 81 fl. [216]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un large chemin dont le milieu et les côtes sont ombragés d'arbres. A l'extrémité est une espèce de chapelle, et à gauche le mur d'un enclos renfermant de grandes fabriques. Deux villageoises qui sont au milieu de chemin se tournent vers le conducteur de deux mulets chargés. Ce paysage, d'une grande fraîcheur de teinte, rivaliserait avec un bon tableau du Guaspre. (Locatelli (Pierre))|Vue d'un large chemin dont le milieu et les côtes sont ombragés d'arbres. A l'extrémité est une espèce de chapelle, et à gauche le mur d'un enclos renfermant de grandes fabriques. Deux villageoises qui sont au milieu de chemin se tournent vers le conducteur de deux mulets chargés. Ce paysage, d'une grande fraîcheur de teinte, rivaliserait avec un bon tableau du Guaspre.]] réalisée par Locatelli (Pierre), vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Tardieu au prix de 32.95 fl. [217]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une partie de la colonnade du Louvre. Des maisons en démolition contrastent avec ce grand monument et en font sentir plus vivement toute la beauté. De Machy a mis beaucoup de soin dans l'exécution de ce tableau, et l'a enrichi de personnages, ouvriers et promeneurs. Des manoeuvres travaillant à la démolition d'une église d'architecture gothique. (Machy (de))|Vue d'une partie de la colonnade du Louvre. Des maisons en démolition contrastent avec ce grand monument et en font sentir plus vivement toute la beauté. De Machy a mis beaucoup de soin dans l'exécution de ce tableau, et l'a enrichi de personnages, ouvriers et promeneurs. Des manoeuvres travaillant à la démolition d'une église d'architecture gothique.]] réalisée par Machy (de), vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Boulanger au prix de 99.95 fl. [219]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Parques filant d'bereux jours à l'hyménée. Un enfant de l'aimable troupe des jeux, des ris et des amours, apporte des fleurs à un de ses frères qui en garnit la quenonile de Clothon. Celle-ci les roule légerement dans ses doigts et les mêle au fil dont Lachésis grossit son fuseau. A côté de Lachésis est un autre enfant qui écarte ce fil précieux du ciseau d'Atropos. A cette prudente ruse se joignent les caresses et les solicitations de deux amours qui, la bouche étroitement collée sur les deux joues de l'inexorable déesse, la conjurent de retarder le coup fatal. Un autre petit amour, pincant de la lyre, est à genoux devant Atropos, et d'un regard suppliant tâche aussi de l'adoucir. Hymen, debout, sa torche en main et couronné de roses, jouit avec délices des beaux jours qui lui sont destinés, et Junon même, du haut-de l'empyrée, se plaît à les contempler. M. Mallet a donné une nouvelle preuve de son goût en représentant les Parques sous la figure de jeunes femmes. (M. Mallet)|Les Parques filant d'bereux jours à l'hyménée. Un enfant de l'aimable troupe des jeux, des ris et des amours, apporte des fleurs à un de ses frères qui en garnit la quenonile de Clothon. Celle-ci les roule légerement dans ses doigts et les mêle au fil dont Lachésis grossit son fuseau. A côté de Lachésis est un autre enfant qui écarte ce fil précieux du ciseau d'Atropos. A cette prudente ruse se joignent les caresses et les solicitations de deux amours qui, la bouche étroitement collée sur les deux joues de l'inexorable déesse, la conjurent de retarder le coup fatal. Un autre petit amour, pincant de la lyre, est à genoux devant Atropos, et d'un regard suppliant tâche aussi de l'adoucir. Hymen, debout, sa torche en main et couronné de roses, jouit avec délices des beaux jours qui lui sont destinés, et Junon même, du haut-de l'empyrée, se plaît à les contempler. M. Mallet a donné une nouvelle preuve de son goût en représentant les Parques sous la figure de jeunes femmes.]] réalisée par M. Mallet, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Bouché au prix de 191 fl. [223]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux époux attelés avec l'amour au char de l'hymen, viennent, sous ses auspices, invoquer la fecondité. Une bourse et une clef pendent à la ceinture de la jeune femme, pour exprimer qu'elles est dépositaire de la fortune et des secrets de son époux. La fécondité, entourée d'une éclatante lumière, est assise sur un trône et tient de la main gauche une corne d'abondance, de la droite un caducée. Ce tableau est de la même grandeur que le précédent. (M. Mallet)|Deux époux attelés avec l'amour au char de l'hymen, viennent, sous ses auspices, invoquer la fecondité. Une bourse et une clef pendent à la ceinture de la jeune femme, pour exprimer qu'elles est dépositaire de la fortune et des secrets de son époux. La fécondité, entourée d'une éclatante lumière, est assise sur un trône et tient de la main gauche une corne d'abondance, de la droite un caducée. Ce tableau est de la même grandeur que le précédent.]] réalisée par M. Mallet, vendue par [[B[oulanger]]]. [224]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Au premier plan est un grand chemin qui divise le point de vue en deux parties. A gauche est une haie, et de l'autre côté une pelouse où des bestiaux paissent à l'ombre de deux grands arbres. Dans le lointain on aperçoit une ville et au-delà des montagnes. Ce tableau est un des plus soignés de M. Michel. (M. Michel)|Paysage. Au premier plan est un grand chemin qui divise le point de vue en deux parties. A gauche est une haie, et de l'autre côté une pelouse où des bestiaux paissent à l'ombre de deux grands arbres. Dans le lointain on aperçoit une ville et au-delà des montagnes. Ce tableau est un des plus soignés de M. Michel.]] réalisée par M. Michel, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Pascalis au prix de 15.05 fl. [226]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue prise dans l'intérieur de la ville d'Amsterdam. Elle représente un large canal bordé de maisons, dont quelques-unes sont en partie masquées par une rangée d'arbres. Ouwater a suivi la manière de Vanderheyden, et s'y est rendu remarquable par un extrême fini. (Ouwater)|Vue prise dans l'intérieur de la ville d'Amsterdam. Elle représente un large canal bordé de maisons, dont quelques-unes sont en partie masquées par une rangée d'arbres. Ouwater a suivi la manière de Vanderheyden, et s'y est rendu remarquable par un extrême fini.]] réalisée par Ouwater, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Dagué rue de la planche no. 7 au prix de 255 fl. [227]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un pâturage. A droite, sur le devant, une servante de ferme, accompagnée d'un chien, est occupée à traire une vache. Deux autres vaches sont près d'elle et attendent qu'elle les débarrasse aussi de leur lait. sur le second plan, à gauche, on aperçoit deux villageois conduisant des bestiaux. (Roy, de Bruxelles (M. de))|Vue d'un pâturage. A droite, sur le devant, une servante de ferme, accompagnée d'un chien, est occupée à traire une vache. Deux autres vaches sont près d'elle et attendent qu'elle les débarrasse aussi de leur lait. sur le second plan, à gauche, on aperçoit deux villageois conduisant des bestiaux.]] réalisée par Roy, de Bruxelles (M. de), vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Henry au prix de 58 fl. [231]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Combat de cavaliers. Le même courage les anime tous, tous bravent la mort. L'un d'eux, un pistolet à la main, ajuste un de ses ennemis qui s'apprête à lui donner un coup de sabre ; un autre blessé, et tombant de son cheval, va éprouver le sort d'un de ses camarades qui mord déjà la poussière. (Stoop)|Combat de cavaliers. Le même courage les anime tous, tous bravent la mort. L'un d'eux, un pistolet à la main, ajuste un de ses ennemis qui s'apprête à lui donner un coup de sabre ; un autre blessé, et tombant de son cheval, va éprouver le sort d'un de ses camarades qui mord déjà la poussière.]] réalisée par Stoop, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Henry au prix de 41 fl. [233]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux bateleurs montés sue des tréteaux et vêtus, l'un en arlequin, l'autre en pierrot, amusent, par leurs grimaces et leurs discours, une societé de personnes rassemblées dans un parc. Ce tableau, d'une composition amusante, nous paraît être de la première manière de M. Taunay. (M. Taunay)|Deux bateleurs montés sue des tréteaux et vêtus, l'un en arlequin, l'autre en pierrot, amusent, par leurs grimaces et leurs discours, une societé de personnes rassemblées dans un parc. Ce tableau, d'une composition amusante, nous paraît être de la première manière de M. Taunay.]] réalisée par M. Taunay, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Tardieu au prix de 92.05 fl. [237]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des voleurs rassemblés dans leur repaire, examinent, à la clarté d'une tourche, les effets que refermait un coffre dont ilsviennent de se saisir. Pendant ce tems, deux hommes et leur bande, armés du fusils, sont en sentinelle sur le haut d'un mur. Ailleurs est une femme qui prépare à souper. Ce tableau, d'une touche spirituelle et d'un grand effet, a quelque chose de la manière de Diétrick. (Trautmann)|Des voleurs rassemblés dans leur repaire, examinent, à la clarté d'une tourche, les effets que refermait un coffre dont ilsviennent de se saisir. Pendant ce tems, deux hommes et leur bande, armés du fusils, sont en sentinelle sur le haut d'un mur. Ailleurs est une femme qui prépare à souper. Ce tableau, d'une touche spirituelle et d'un grand effet, a quelque chose de la manière de Diétrick.]] réalisée par Trautmann, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Billaudel rue de Morivaux au prix de 96 fl. [238]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un boccage aussi frais que solitaire, une bacchante, ivre de vin et de plaisirs, dort appuyée sur le vase qu'elle vient sans doute de vider. Une de ses compagnes, les cheveux ornés de pampres, est assise près d'elle, et orésent à un petit faune une grappe de raisin. M. Vallin, dans ses volupteux tableaux, réunit toujours aux agrémens du sujet les charmes du coloris, l'esprit et la légèretéd'un heureux pinceau. (M. Vallin)|Dans un boccage aussi frais que solitaire, une bacchante, ivre de vin et de plaisirs, dort appuyée sur le vase qu'elle vient sans doute de vider. Une de ses compagnes, les cheveux ornés de pampres, est assise près d'elle, et orésent à un petit faune une grappe de raisin. M. Vallin, dans ses volupteux tableaux, réunit toujours aux agrémens du sujet les charmes du coloris, l'esprit et la légèretéd'un heureux pinceau.]] réalisée par M. Vallin, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par George. [240]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue des bords de la mer au coucher du soleil. Dans le lointain est une ville dominée par de hautes montagnes, et vers le second plan, un rocher surmonté d'un château. Le premier plan se compose de rochers, et l'on y voit un matelot assis, la pipe à la bouche, à côté d'un pêcheur qui tire son filet de l'eau. Un autre pêcheur, tenant une ligne, attend avec patience qu'une sole ou un turbot vienne mordre à ses hameçons. (M. Vallin)|Vue des bords de la mer au coucher du soleil. Dans le lointain est une ville dominée par de hautes montagnes, et vers le second plan, un rocher surmonté d'un château. Le premier plan se compose de rochers, et l'on y voit un matelot assis, la pipe à la bouche, à côté d'un pêcheur qui tire son filet de l'eau. Un autre pêcheur, tenant une ligne, attend avec patience qu'une sole ou un turbot vienne mordre à ses hameçons.]] réalisée par M. Vallin, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Fabre rue de Cléry au prix de 17.05 fl. [242]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Italie vu par un tems de neige. L'auteur a su donner à cette sort d'effets un air de vérité qui fait illusion. Ses tableaux sont d'ailleurs bien composés ; les fabriques en sont du meilleur goût ; et les lumières ainsi que les ombres y sont grandement massées. Et un mot, M. Vanloo, dans un genre de peinture tout différent de celui de ses ancêtres, a dignement soutenu leur nom. (Vanloo (M. César))|Site d'Italie vu par un tems de neige. L'auteur a su donner à cette sort d'effets un air de vérité qui fait illusion. Ses tableaux sont d'ailleurs bien composés ; les fabriques en sont du meilleur goût ; et les lumières ainsi que les ombres y sont grandement massées. Et un mot, M. Vanloo, dans un genre de peinture tout différent de celui de ses ancêtres, a dignement soutenu leur nom.]] réalisée par Vanloo (M. César), vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Henry au prix de 142 fl. [243]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau peint en Italie, représente un port de mer : on y remarque, sur le premier plan, un homme causant avec deux femmes, et deux pêcheurs embarquant un filet ; sur le second plan, à la main gauche, le mur d'un jardin, et à main droite, des navires en carène. Dans le fond on distingue à travers une vapeur dorée, plusieurs hautes montagnes. (Vernet (Joseph))|Ce tableau peint en Italie, représente un port de mer : on y remarque, sur le premier plan, un homme causant avec deux femmes, et deux pêcheurs embarquant un filet ; sur le second plan, à la main gauche, le mur d'un jardin, et à main droite, des navires en carène. Dans le fond on distingue à travers une vapeur dorée, plusieurs hautes montagnes.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Bousquin qual de l'Ecole no. 18 au prix de 50 fl. [244]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Des monts arides, variés de formes et d'un aspect tout à fait majestueux, composent d'une grande manière les fonds de ce tableau. A la base de ces monts s'élèvent des collines que surmontent et défendent des châteaux ceints de fortifications. En deçà, dans un frais vallon, des peupliers bordent une rivière qui réfléchit leur vert feuillage. Sur le devant, à gauche, des arbres forment une grande masse qui ajoute auc richesses de la composition en même tems qu'elle sert à en faire fuir les autres parties. (Vander Burg)|Paysage. Des monts arides, variés de formes et d'un aspect tout à fait majestueux, composent d'une grande manière les fonds de ce tableau. A la base de ces monts s'élèvent des collines que surmontent et défendent des châteaux ceints de fortifications. En deçà, dans un frais vallon, des peupliers bordent une rivière qui réfléchit leur vert feuillage. Sur le devant, à gauche, des arbres forment une grande masse qui ajoute auc richesses de la composition en même tems qu'elle sert à en faire fuir les autres parties.]] réalisée par Vander Burg, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Henry au prix de 150 fl. [247]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'auteur de ce tableau y a représenté plusieurs monumens de l'ancienne Rome, et notamment les restes du temple de la paix. La couleur chaude et vaporeuse de ce paysage, l'effet piquant et vrai qu'y produit la lumière du soleil, le pittoresque de sa composition, nous paraissent lui mériter l'attention des connaisseurs. Disons de plus, à la louange de Dandrillon, que ses tableaux, trop peu nombreux, sont en général d'une finesse de ton, d'une vérité, d'une harmonie, qui les rapprochent singulièrement de ceux des grands coloristes. (Dandrillon)|L'auteur de ce tableau y a représenté plusieurs monumens de l'ancienne Rome, et notamment les restes du temple de la paix. La couleur chaude et vaporeuse de ce paysage, l'effet piquant et vrai qu'y produit la lumière du soleil, le pittoresque de sa composition, nous paraissent lui mériter l'attention des connaisseurs. Disons de plus, à la louange de Dandrillon, que ses tableaux, trop peu nombreux, sont en général d'une finesse de ton, d'une vérité, d'une harmonie, qui les rapprochent singulièrement de ceux des grands coloristes.]] réalisée par Dandrillon, vendue par [[B[oulanger]]]. [248]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage exécuté avec beaucoup de soin. A quelque distance du premier plan, est un pont d'une seule arche par dessous laquelle on aperçoit la campagne lointaine. Sur les devant coule un rivière formant cascade et dont les bords paisibles sont ornés d'arbres et de verdure. Un homme à cheval et conduisant deux vaches, dirige sa marche vers le pont. (artiste anonyme)|Paysage exécuté avec beaucoup de soin. A quelque distance du premier plan, est un pont d'une seule arche par dessous laquelle on aperçoit la campagne lointaine. Sur les devant coule un rivière formant cascade et dont les bords paisibles sont ornés d'arbres et de verdure. Un homme à cheval et conduisant deux vaches, dirige sa marche vers le pont.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Montigneul au prix de 26.5 fl. [257]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage représentant un d'etroit et profond vallon. Un torrent s'y précipite avec fracas de haut d'une montagne, et mêle ses eaux écumantes avec celles d'une rivière qui arrose et rafraîchait le devant du point de vue. Ce joli tableau est traité dans la maniere de M. Bidault. (Signé J. M)|Paysage représentant un d'etroit et profond vallon. Un torrent s'y précipite avec fracas de haut d'une montagne, et mêle ses eaux écumantes avec celles d'une rivière qui arrose et rafraîchait le devant du point de vue. Ce joli tableau est traité dans la maniere de M. Bidault.]] réalisée par Signé J. M, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par St Martin rue de l'Echequier. [264]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Seigneurs Italiens, entourés d'ouvriers qu'ils viennent d'occuper à la vendange, dirigent le travail des uns, et paient aux autres le salaire qui leur est dû. Ce tableau est à la fois riche de composition, clair, bien conservé et du meilleur faire de son auteur. (Miel (Jean))|Deux Seigneurs Italiens, entourés d'ouvriers qu'ils viennent d'occuper à la vendange, dirigent le travail des uns, et paient aux autres le salaire qui leur est dû. Ce tableau est à la fois riche de composition, clair, bien conservé et du meilleur faire de son auteur.]] réalisée par Miel (Jean), vendue par [[B[oulanger]]], achetée par George au prix de 50.05 fl. [269]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Une rivière en baigne le premier plan. A gauche est un pont, et de l'autre côté une ferme qu'entourent et ombragent de grands ormes. Des bestiaux sont au bord de l'eau ; au milieu est un petit bac chargé de gens qui passent d'une rive à la'utre. Cette copie, faite en maître. est de M. Saint-Martin fils. (Demarne (M.) D'après)|Paysage. Une rivière en baigne le premier plan. A gauche est un pont, et de l'autre côté une ferme qu'entourent et ombragent de grands ormes. Des bestiaux sont au bord de l'eau ; au milieu est un petit bac chargé de gens qui passent d'une rive à la'utre. Cette copie, faite en maître. est de M. Saint-Martin fils.]] réalisée par Demarne (M.) D'après, vendue par [[B[oulanger]]], achetée par Montigneul au prix de 99 fl. [277]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des villageois attendent le retour d'un bac qui, chargé de gens et des bêtes, traverse une rivière coulant dans un vallon dont elle baigne les côteaux. Nous croyons inutile de donner aucun éloge à ces tableaux qui en mériteraient à tous égards, si les ouvrages de M. Demarne ne se recommandaient pas d'eux-mêmes. (M. Demarne)|Des villageois attendent le retour d'un bac qui, chargé de gens et des bêtes, traverse une rivière coulant dans un vallon dont elle baigne les côteaux. Nous croyons inutile de donner aucun éloge à ces tableaux qui en mériteraient à tous égards, si les ouvrages de M. Demarne ne se recommandaient pas d'eux-mêmes.]] réalisée par M. Demarne, vendue par [[B[oulanger]]]. [310]
  • 1818.11.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme, assise à une table, prend le thé avec son époux. Sur une galerie qui laisse entrevoir la vue d'un riant paysage, une jeune fille s'amuse avec un chien. Ce tableau, sur laque de la Chine, est monté avec une bordure de même matière, peint et doré avec des bas-reliefs, ce qui le rend rare et curieux. (Tableau Chinois)|Une jeune femme, assise à une table, prend le thé avec son époux. Sur une galerie qui laisse entrevoir la vue d'un riant paysage, une jeune fille s'amuse avec un chien. Ce tableau, sur laque de la Chine, est monté avec une bordure de même matière, peint et doré avec des bas-reliefs, ce qui le rend rare et curieux.]] réalisée par Tableau Chinois, vendue par M.L. Nassolini. [311]