Ventes d'œuvres le 1819.07.14

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  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux. Dans l'un sont représentés des monumens remarquables de l'architecture romaine, restes des plus beaux temples et édifices publics, parmi lesquels se voit la colonne Trajane: le terrain est rempli de décombres et débris d'architecture. Le peintre, pour animer la scène, a choisi un trait de l'histoire romaine qui rappelle un grand souvenir ; on voit l'intrépide Curtius à cheval et tout armé s'élancer dans un gouffre brulant, pour sauver sa patrie ; plusieurs assistans effrayés de sa témérité, admirent son noble dévouement. Dans l'autre sont également représentés les restes des temples et palais magnifiques dont Rome autrefois avait droit de s'enorgeuillir ; on y voit aussi la pyramide qui servait de tombeau à Cajus Cestius, et le temple de la Sybille Tyburtine ; le terrain est rempli de tombeaux et fragmens d'architecture et de sculpture. Pour animer la scène, le peintre y rappelle un sujet historique qu fait voir que les hommes finissent de détruire ce que le tems a respecté ; on y voit un général ordonner d'ouvrir les tombeaux pour y découvrir des trésors, il est entouré de plusieurs guerriers et autres personnages. Les monumens d'architecture sont rendus avec élégance, d'une couleur agréable et fraîche, les figures sont bien dessinées et bien drapées, la touche est moelleuse et ferme, l'effet brillant. Tout annonce que J. Paul Panini était dans sa plus grande force. Toile. haut. 99, larg. 133. Ces deux tableaux seront présentés séparement et ensuite accumulés pour être adjugés aux plus offrants (Jean-Paul Panini)|Deux tableaux. Dans l'un sont représentés des monumens remarquables de l'architecture romaine, restes des plus beaux temples et édifices publics, parmi lesquels se voit la colonne Trajane: le terrain est rempli de décombres et débris d'architecture. Le peintre, pour animer la scène, a choisi un trait de l'histoire romaine qui rappelle un grand souvenir ; on voit l'intrépide Curtius à cheval et tout armé s'élancer dans un gouffre brulant, pour sauver sa patrie ; plusieurs assistans effrayés de sa témérité, admirent son noble dévouement. Dans l'autre sont également représentés les restes des temples et palais magnifiques dont Rome autrefois avait droit de s'enorgeuillir ; on y voit aussi la pyramide qui servait de tombeau à Cajus Cestius, et le temple de la Sybille Tyburtine ; le terrain est rempli de tombeaux et fragmens d'architecture et de sculpture. Pour animer la scène, le peintre y rappelle un sujet historique qu fait voir que les hommes finissent de détruire ce que le tems a respecté ; on y voit un général ordonner d'ouvrir les tombeaux pour y découvrir des trésors, il est entouré de plusieurs guerriers et autres personnages. Les monumens d'architecture sont rendus avec élégance, d'une couleur agréable et fraîche, les figures sont bien dessinées et bien drapées, la touche est moelleuse et ferme, l'effet brillant. Tout annonce que J. Paul Panini était dans sa plus grande force. Toile. haut. 99, larg. 133. Ces deux tableaux seront présentés séparement et ensuite accumulés pour être adjugés aux plus offrants]] réalisée par Jean-Paul Panini, vendue par François Huyttens, achetée par Moyson au prix de 604 fl. [1]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Copie du tableau précédent Paysage montagneux et boisé, avec figures et animaux ; dans le milieu coule une belle rivière, qui en serpentant se perd dans le lointain ; sur le devant est un groupe de trois peupliers très-élevés sous lesquels broutent trois chèvres dont le conducteur est assis sur une motte de terre pour se délasser ; à la droite au pied de hauts rochers taillés à pic, descend un troupeau de trois vaches dont une est montée par une femme, un conducteur en avant et un autre derrière ; plus loin un homme accompagne un âne chargé ; le lointain au-delà de la rivière, est d'une grande étendue et très-varié. Ce tableau est traité dans un ton clair et argentin, d'un pinceau délicat et d'une touche ferme, le coloris est brillant et très-agréable, l'effet naturel (Laerebeke)|Copie du tableau précédent Paysage montagneux et boisé, avec figures et animaux ; dans le milieu coule une belle rivière, qui en serpentant se perd dans le lointain ; sur le devant est un groupe de trois peupliers très-élevés sous lesquels broutent trois chèvres dont le conducteur est assis sur une motte de terre pour se délasser ; à la droite au pied de hauts rochers taillés à pic, descend un troupeau de trois vaches dont une est montée par une femme, un conducteur en avant et un autre derrière ; plus loin un homme accompagne un âne chargé ; le lointain au-delà de la rivière, est d'une grande étendue et très-varié. Ce tableau est traité dans un ton clair et argentin, d'un pinceau délicat et d'une touche ferme, le coloris est brillant et très-agréable, l'effet naturel]] réalisée par Laerebeke, vendue par François Huyttens, achetée par Rob vanden Berghe au prix de 46 fl. [2]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage montagneux et boisé, avec figures et animaux ; dans le milieu coule une belle rivière, qui en serpentant se perd dans le lointain ; sur le devant est un groupe de trois peupliers très-élevés sous lesquels broutent trois chèvres dont le conducteur est assis sur une motte de terre pour se délasser ; à la droite au pied de hauts rochers taillés à pic, descend un troupeau de trois vaches dont une est montée par une femme, un conducteur en avant et un autre derrière ; plus loin un homme accompagne un âne chargé ; le lointain au-delà de la rivière, est d'une grande étendue et très-varié. Ce tableau est traité dans un ton clair et argentin, d'un pinceau délicat et d'une touche ferme, le coloris est brillant et très-agréable, l'effet naturel (Nic. Berchem)|Paysage montagneux et boisé, avec figures et animaux ; dans le milieu coule une belle rivière, qui en serpentant se perd dans le lointain ; sur le devant est un groupe de trois peupliers très-élevés sous lesquels broutent trois chèvres dont le conducteur est assis sur une motte de terre pour se délasser ; à la droite au pied de hauts rochers taillés à pic, descend un troupeau de trois vaches dont une est montée par une femme, un conducteur en avant et un autre derrière ; plus loin un homme accompagne un âne chargé ; le lointain au-delà de la rivière, est d'une grande étendue et très-varié. Ce tableau est traité dans un ton clair et argentin, d'un pinceau délicat et d'une touche ferme, le coloris est brillant et très-agréable, l'effet naturel]] réalisée par Nic. Berchem, vendue par François Huyttens, achetée par Van Rotterdam au prix de 600 fl. [3]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage montagneux et boisé avec figures: un pont de pierres, construit sur une rivière, qui est glacée, et qui coule dans une vallée, sépare un grand village en deux parties ; la campagne et les montagnes qui terminent l'horison, sont couvertes de neige. Touche ferme, effet naturel (Lucas Van Uden)|Paysage montagneux et boisé avec figures: un pont de pierres, construit sur une rivière, qui est glacée, et qui coule dans une vallée, sépare un grand village en deux parties ; la campagne et les montagnes qui terminent l'horison, sont couvertes de neige. Touche ferme, effet naturel]] réalisée par Lucas Van Uden, vendue par François Huyttens, achetée par Krayter au prix de 41 fl. [4]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage boisé et montagneux: sur le devant des deux côtés d'un chemin de terre est un berger accompagné de son chien gardant un troupeau de moutons, de chèvres et de boucs dont une partie repose, l'autre partie broute près d'une habitation ruinée adossée contre une montagne ; dans un plan éloigné sur la même route est une femme conduisant deux ânes chargés de panniers et de sacs. Les animaux au nombre de 23 sont bien dessinés et la variété de leurs attitudes très-naturelle, la laine des moutons et les poils des boucs imitent si parfaitement la belle nature qu'on est tenté d'y mettre la main ; le coloris est frais, brillant et vigoureux, et rempli de chaleur ; la touche légère des arbres, arbrisseaux et plantes est vraie et ferme, et le ton très poreux règne dans les lointains, l'ensemble est très-harmonieux, et l'effet grâcieux: c'est une des belles productions de cet artiste admirable. Ce tableau est conservé dans une caisse qui ferme à clef (B.P. Ommeganck, 1797)|Paysage boisé et montagneux: sur le devant des deux côtés d'un chemin de terre est un berger accompagné de son chien gardant un troupeau de moutons, de chèvres et de boucs dont une partie repose, l'autre partie broute près d'une habitation ruinée adossée contre une montagne ; dans un plan éloigné sur la même route est une femme conduisant deux ânes chargés de panniers et de sacs. Les animaux au nombre de 23 sont bien dessinés et la variété de leurs attitudes très-naturelle, la laine des moutons et les poils des boucs imitent si parfaitement la belle nature qu'on est tenté d'y mettre la main ; le coloris est frais, brillant et vigoureux, et rempli de chaleur ; la touche légère des arbres, arbrisseaux et plantes est vraie et ferme, et le ton très poreux règne dans les lointains, l'ensemble est très-harmonieux, et l'effet grâcieux: c'est une des belles productions de cet artiste admirable. Ce tableau est conservé dans une caisse qui ferme à clef]] réalisée par B.P. Ommeganck, 1797, vendue par François Huyttens, achetée par Huyttens Sonnestraet au prix de 1710 fl. [5]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau représentant toutes sortes de jeux, de divertissemens et d'amusemens parmi les gens de campagne pendant les kermesses, les foires publiques, processions, et autres fêtes semblables ; le tout traité dans le style le plus grotesque et le plus gai ; peint d'ailleurs d'une manière très-agréable, bien colorié et parfaitement conservé (P. Breughel)|Tableau représentant toutes sortes de jeux, de divertissemens et d'amusemens parmi les gens de campagne pendant les kermesses, les foires publiques, processions, et autres fêtes semblables ; le tout traité dans le style le plus grotesque et le plus gai ; peint d'ailleurs d'une manière très-agréable, bien colorié et parfaitement conservé]] réalisée par P. Breughel, vendue par François Huyttens au prix de 106 fl. [6]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Paix tenant une branche d'olivier dans la main, accompagnée du Tems, terrasse le Dieu de la guerre et foule les monstres de la discorde ; l'Abondance verse les fruits de sa corne et tient une coupe de vin de l'autre main ; Mercure lui montre les progrès du commerce, fruit d'une paix durable (Cleef)|La Paix tenant une branche d'olivier dans la main, accompagnée du Tems, terrasse le Dieu de la guerre et foule les monstres de la discorde ; l'Abondance verse les fruits de sa corne et tient une coupe de vin de l'autre main ; Mercure lui montre les progrès du commerce, fruit d'une paix durable]] réalisée par Cleef, vendue par François Huyttens, achetée par Schits au prix de 17.50 fl. [10]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Rebecca après avoir donné à boire à Eliezer, est reconnue par ce fidèle serviteur d'Abraham, être celle que Dieu avait destinée pour femme à son jeune maître Isaac, et voulant la remercier il lui donne des bracelets et des pendans d'oreilles d'or, en lui demandant l'hospitalité pour lui et sa suite. Figures de grandeur naturelle (Cleef)|Rebecca après avoir donné à boire à Eliezer, est reconnue par ce fidèle serviteur d'Abraham, être celle que Dieu avait destinée pour femme à son jeune maître Isaac, et voulant la remercier il lui donne des bracelets et des pendans d'oreilles d'or, en lui demandant l'hospitalité pour lui et sa suite. Figures de grandeur naturelle]] réalisée par Cleef, vendue par François Huyttens, achetée par Kerkhove au prix de 8 fl. [17]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue du Belvedere, maison de plaisance et jardins de l'évêque Triest, situé hors de la ville sur le bord de la Lys près de l'église d'Ackergem ; on connaît maintenant cet endroit sous le nom de Belle-fidèle (corruption de Belvedere) ; dans le lointain est la ville de Gand: l'évêque Triest en habit violet, promène dans le jardin. Le paysage est de Lucas Van Uden, les figures de P. Hals (Lucas Van Uden)|Vue du Belvedere, maison de plaisance et jardins de l'évêque Triest, situé hors de la ville sur le bord de la Lys près de l'église d'Ackergem ; on connaît maintenant cet endroit sous le nom de Belle-fidèle (corruption de Belvedere) ; dans le lointain est la ville de Gand: l'évêque Triest en habit violet, promène dans le jardin. Le paysage est de Lucas Van Uden, les figures de P. Hals]] réalisée par Lucas Van Uden, vendue par François Huyttens, achetée par J B de Noter au prix de 18 fl. [22]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue du couvent et de l'église des récollets à Gand situés sur le bord de la Lys, entre deux ponts de pierres d'un côté, et de l'autre côté donnant sur la rue des champs ; en face de la chapelle des bateliers et de la rue du soleil (artiste anonyme)|Vue du couvent et de l'église des récollets à Gand situés sur le bord de la Lys, entre deux ponts de pierres d'un côté, et de l'autre côté donnant sur la rue des champs ; en face de la chapelle des bateliers et de la rue du soleil]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par François Huyttens, achetée par Huyttens Charles au prix de 50 fl. [25]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Enée ayant mis ses vaissaux en sûreté, curieux de savoir dans quels lieux les vents l'on jetté, est descendu à terre accompagné seulement d'Achate, et marchant dans une vaste forêt est arrêté par Vénus, cachée sous la figure d'une Nymphe chasseresse munie d'un arc et d'un carquois, qui leur demande d'où ils viennent et où ils ont intention d'aller: c'est ce momnet que le peintre a représenté ; les figures sont demi-grandeur de nature (Joseph Paelink)|Enée ayant mis ses vaissaux en sûreté, curieux de savoir dans quels lieux les vents l'on jetté, est descendu à terre accompagné seulement d'Achate, et marchant dans une vaste forêt est arrêté par Vénus, cachée sous la figure d'une Nymphe chasseresse munie d'un arc et d'un carquois, qui leur demande d'où ils viennent et où ils ont intention d'aller: c'est ce momnet que le peintre a représenté ; les figures sont demi-grandeur de nature]] réalisée par Joseph Paelink, vendue par François Huyttens, achetée par De Cauwer ainé Cammerstraet au prix de 102 fl. [28]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[La grande foire et marché aux bêtes de Tervure, peint d'après nature. On y voit un grand nombre de boeufs, vaches et taureaux, de moutons, agneaux, brebis, chèvres, boucs, cochons, ânes, chevaux, avec leurs conducteurs, et autres figures ; la place est entourée de maisons et de la grande église ; dans le fond on aperçoit l'ancien château du Prince Charles de Lorraine. Les figures, animaux, arbres et le payasage sont peints par M. de Roy ; l'église et autres bâtimens sont de M. Van Assche (J.B. De Roy)|La grande foire et marché aux bêtes de Tervure, peint d'après nature. On y voit un grand nombre de boeufs, vaches et taureaux, de moutons, agneaux, brebis, chèvres, boucs, cochons, ânes, chevaux, avec leurs conducteurs, et autres figures ; la place est entourée de maisons et de la grande église ; dans le fond on aperçoit l'ancien château du Prince Charles de Lorraine. Les figures, animaux, arbres et le payasage sont peints par M. de Roy ; l'église et autres bâtimens sont de M. Van Assche]] réalisée par J.B. De Roy, vendue par François Huyttens, achetée par DeRoy à Bruxelles frere du peintre au prix de 1100 fl. [29]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de la chapelle et de la maison dite haute au village de Boisfort, située sur le bord de la rivière, avec figures et animaux: cette maison servait de logement à Teniers, à Artois, et à d'autres peintres renommés quand ils étudiaient la nature dans ce village pittoresque ; elle sert d'auberge aux habitans de Bruxelles dans leurs parties de plaisir après la promenade. Tableau agréable et d'une belle couleur (H. Van Assche, 1809)|Vue de la chapelle et de la maison dite haute au village de Boisfort, située sur le bord de la rivière, avec figures et animaux: cette maison servait de logement à Teniers, à Artois, et à d'autres peintres renommés quand ils étudiaient la nature dans ce village pittoresque ; elle sert d'auberge aux habitans de Bruxelles dans leurs parties de plaisir après la promenade. Tableau agréable et d'une belle couleur]] réalisée par H. Van Assche, 1809, vendue par François Huyttens, achetée par Leo Huyttens au prix de 422 fl. [30]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur du vestibule souterrain du château St-Ange à Rome peint d'après nature. L'artiste l'a enrichi d'un épisode historique en y plaçant la belle Cenci, condamnée à perdre la tête pour paricide, sous le pontificat de Paul V., qu'on voit marcher lentement au supplice précédée par les confrères de la miséricorde, tenant des cierges allumées ; l'infortunèe en habit fort simple, la tête penchée sur un crucifix, marche entre deux soldats. Tableau très-intéressant et bien exécuté (Ferdinand-Marie Delvaux, 1812)|L'intérieur du vestibule souterrain du château St-Ange à Rome peint d'après nature. L'artiste l'a enrichi d'un épisode historique en y plaçant la belle Cenci, condamnée à perdre la tête pour paricide, sous le pontificat de Paul V., qu'on voit marcher lentement au supplice précédée par les confrères de la miséricorde, tenant des cierges allumées ; l'infortunèe en habit fort simple, la tête penchée sur un crucifix, marche entre deux soldats. Tableau très-intéressant et bien exécuté]] réalisée par Ferdinand-Marie Delvaux, 1812, vendue par François Huyttens, achetée par Huyttens Sonnestraete au prix de 106 fl. [32]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Compagnie choisie de l'un et de l'autre sexe réunie dans un vaste salon pour se divertir au jeu, à faire de la musique, et s'amuser à boire et à manger. Le peintre a mis une grande variété dans les attitudes des figures, ainsi que dans le costume de leur habillement qui est très-remarquable par sa richesse et sa bizarerie (V. Van Delen 1628)|Compagnie choisie de l'un et de l'autre sexe réunie dans un vaste salon pour se divertir au jeu, à faire de la musique, et s'amuser à boire et à manger. Le peintre a mis une grande variété dans les attitudes des figures, ainsi que dans le costume de leur habillement qui est très-remarquable par sa richesse et sa bizarerie]] réalisée par V. Van Delen 1628, vendue par François Huyttens, achetée par Chantrell Brugge au prix de 140 fl. [54]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les sept oeuvres de miséricorde ; composition ingénieuse et touchante, savamment variée ; les figures sont dessinées correctement, les airs des têtes très-expressifs, les accessoires traités avec art: un beau coloris, une touche vigoureuse et une parfaite harmonie, en font une des plus belles productions de ce maître (F. Franck, 1667)|Les sept oeuvres de miséricorde ; composition ingénieuse et touchante, savamment variée ; les figures sont dessinées correctement, les airs des têtes très-expressifs, les accessoires traités avec art: un beau coloris, une touche vigoureuse et une parfaite harmonie, en font une des plus belles productions de ce maître]] réalisée par F. Franck, 1667, vendue par François Huyttens, achetée par vanden Berghe Nieulant au prix de 101 fl. [55]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue du jardin d'une maison de campagne, dans lequel se promènent plusieurs personnages ; on y voit rassemblé une quantité de légumes et plusieurs oiseaux domestiques. Peint d'un touche large et hardie, les deux figures sur le premier plan sont de portraits bien exécutés (P. Ghys)|Vue du jardin d'une maison de campagne, dans lequel se promènent plusieurs personnages ; on y voit rassemblé une quantité de légumes et plusieurs oiseaux domestiques. Peint d'un touche large et hardie, les deux figures sur le premier plan sont de portraits bien exécutés]] réalisée par P. Ghys, vendue par François Huyttens, achetée par Willems au prix de 104 fl. [58]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage montagneux: sur le devant est un homme assis sur un cheval blanc adressant la parole à un paysan assis par terre à côté de sa femme qui tient un enfant endormi entre ses bras, un chien est couché à leurs pieds. Il règne dans ce joli tableau une bonne harmonie, la touche en est délicate et la couleur agréable (P. Wouwermans)|Paysage montagneux: sur le devant est un homme assis sur un cheval blanc adressant la parole à un paysan assis par terre à côté de sa femme qui tient un enfant endormi entre ses bras, un chien est couché à leurs pieds. Il règne dans ce joli tableau une bonne harmonie, la touche en est délicate et la couleur agréable]] réalisée par P. Wouwermans, vendue par François Huyttens, achetée par Schryver tot Brugge au prix de 65 fl. [75]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un homme est assis à côté d'une femme mulâtre qu'il caresse sous le menton, un autre homme est à la porte en attitude d'uriner: une image collée sur la muraille représente la Fortune versant à boire dans une coupe que tiennent deux enfans, tous trois sont posés sur un globe, on lit au bas une légende de 33 lettres initiales (artiste anonyme)|Un homme est assis à côté d'une femme mulâtre qu'il caresse sous le menton, un autre homme est à la porte en attitude d'uriner: une image collée sur la muraille représente la Fortune versant à boire dans une coupe que tiennent deux enfans, tous trois sont posés sur un globe, on lit au bas une légende de 33 lettres initiales]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par François Huyttens, achetée par Schryver te Brugge au prix de 12 fl. [82]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ descendu de la croix est porté au tombeau par Joseph d'Arimathie et Nicodeme, accompagnés des Saintes Vierges ; la Mère du Sauveur en soulevant le voile qui couvrait le visage de son fils, exhale sa profonde douleur à la vue d'un si triste spectacle, la Magdelaine fondant en pleurs et S. Jean sont navrés de la même douleur ; figures de grandeur naturelle jusqu'au dessous des genoux. L'expression dans les têtes est touchante, le pinceau hardi, la manière large, le coloris frais et brillant, et l'effet imposant (P. P. Rubens)|Jésus-Christ descendu de la croix est porté au tombeau par Joseph d'Arimathie et Nicodeme, accompagnés des Saintes Vierges ; la Mère du Sauveur en soulevant le voile qui couvrait le visage de son fils, exhale sa profonde douleur à la vue d'un si triste spectacle, la Magdelaine fondant en pleurs et S. Jean sont navrés de la même douleur ; figures de grandeur naturelle jusqu'au dessous des genoux. L'expression dans les têtes est touchante, le pinceau hardi, la manière large, le coloris frais et brillant, et l'effet imposant]] réalisée par P. P. Rubens, vendue par François Huyttens, achetée par Huyttens Sonnestraete au prix de 320 fl. [94]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ arrivé au Calvaire est maltraité et dépouillé de ses habits pour l'attacher à la croix ; une foule de soldats et curieux l'accompagnent, les deux larrons sont du nombre ; dans le fond on aperçoit la ville de Jérusalem. Riche composition et très-variée (D. F. Franck)|Jésus-Christ arrivé au Calvaire est maltraité et dépouillé de ses habits pour l'attacher à la croix ; une foule de soldats et curieux l'accompagnent, les deux larrons sont du nombre ; dans le fond on aperçoit la ville de Jérusalem. Riche composition et très-variée]] réalisée par D. F. Franck, vendue par François Huyttens, achetée par J B de Noter au prix de 34 fl. [98]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le repos de Balthasar environné d'une cour brillante. Le présomptueux monarque se trouble à l'apparition d'une main qui écrit sur la muraille ces mots: MANE, TECHEL, PHARES ; les convives partagent son anxiété et sont remplis d'étonnement. Composition riche, ton chaud, coloris vigoureux: c'est une des bonnes productions de ce maître (D. T. Franck)|Le repos de Balthasar environné d'une cour brillante. Le présomptueux monarque se trouble à l'apparition d'une main qui écrit sur la muraille ces mots: MANE, TECHEL, PHARES ; les convives partagent son anxiété et sont remplis d'étonnement. Composition riche, ton chaud, coloris vigoureux: c'est une des bonnes productions de ce maître]] réalisée par D. T. Franck, vendue par François Huyttens, achetée par Willems au prix de 62 fl. [100]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de l'entrée d'une forêt avec figures ; dans le fond on aperçoit le clocher d'un village et autres maisons. Les arbres sont traités largement, les accessoires ainsi que les figures bien coloriés, le ton vigoureux et l'harmonie parfaite (Adrian Verboom)|Vue de l'entrée d'une forêt avec figures ; dans le fond on aperçoit le clocher d'un village et autres maisons. Les arbres sont traités largement, les accessoires ainsi que les figures bien coloriés, le ton vigoureux et l'harmonie parfaite]] réalisée par Adrian Verboom, vendue par François Huyttens, achetée par Mahy autre au prix de 160 fl. [102]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux représentant une quantité de gibier mort, partie épars par terre, partie suspendu à de branches d'arbres et gardé par des chiens. Le peintre a placé Diane avec ses nymphes près d'une fontaine goutant les douceurs du repos après les fatigues de la chasse (A. D. Grief)|Deux tableaux représentant une quantité de gibier mort, partie épars par terre, partie suspendu à de branches d'arbres et gardé par des chiens. Le peintre a placé Diane avec ses nymphes près d'une fontaine goutant les douceurs du repos après les fatigues de la chasse]] réalisée par A. D. Grief, vendue par François Huyttens, achetée par Mahy autre au prix de 40 fl. [106]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Table de marbre sur laquelle sont placées des raisins blancs et rouges, des abricots, des cerises, des mures, des marrons, une figue, un pain blanc, une huître, un plat d'étain, un gobelet d'or. Le tout fidèlement copié d'après nature, et bien colorié (P. De Heem)|Table de marbre sur laquelle sont placées des raisins blancs et rouges, des abricots, des cerises, des mures, des marrons, une figue, un pain blanc, une huître, un plat d'étain, un gobelet d'or. Le tout fidèlement copié d'après nature, et bien colorié]] réalisée par P. De Heem, vendue par François Huyttens, achetée par J B de Noter au prix de 8.50 fl. [109]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage montagneux et boisé, avec figures ; sur le devant est un orme majestueux éclairé des rayons d'un soleil ardent ; près de-là une mare sur le bord de laquelle se trouve un taureau, éclairé de même, au-delà dans la montagne se voit un chemin qu'une femme assise sur un âne descend, suivie d'un berger conduisant trois moutons, à droite est une plaine couverte d'arbustes ; l'air est rempli de vapeurs brûlantes qui annoncent une belle journée d'été. Ton chaud, couleur vigoureuse, effet frappant (Adam Pynaker)|Paysage montagneux et boisé, avec figures ; sur le devant est un orme majestueux éclairé des rayons d'un soleil ardent ; près de-là une mare sur le bord de laquelle se trouve un taureau, éclairé de même, au-delà dans la montagne se voit un chemin qu'une femme assise sur un âne descend, suivie d'un berger conduisant trois moutons, à droite est une plaine couverte d'arbustes ; l'air est rempli de vapeurs brûlantes qui annoncent une belle journée d'été. Ton chaud, couleur vigoureuse, effet frappant]] réalisée par Adam Pynaker, vendue par François Huyttens, achetée par Leo Huyttens au prix de 242 fl. [113]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un cabinet de tableaux, de statues, d'objets d'histoire naturelle, de raretés et d'une infinité de curiosités. L'artiste pour donner de l'importance à cette espèce de musée y a bizarrement introduit les dames de la cour de Lycomède, parmi lesquelles est Achille caché sous l'habit de fille ; Ulysse qui se trouve aussi dans ce musée à la recherche d'Achille, le reconnait dans le moment qu'il choisit une épée et un bouclier au lieu de bijoux (Franck)|Vue d'un cabinet de tableaux, de statues, d'objets d'histoire naturelle, de raretés et d'une infinité de curiosités. L'artiste pour donner de l'importance à cette espèce de musée y a bizarrement introduit les dames de la cour de Lycomède, parmi lesquelles est Achille caché sous l'habit de fille ; Ulysse qui se trouve aussi dans ce musée à la recherche d'Achille, le reconnait dans le moment qu'il choisit une épée et un bouclier au lieu de bijoux]] réalisée par Franck, vendue par François Huyttens, achetée par de Noter au prix de 21 fl. [123]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une maison rustique dans laquelle, d'un côté on voit suspendu un cochon gras, prêt à être dépécé ; la tête est posée sur un billot ; de l'autre côté, est un groupe de paysans qui se portent mutuellement des toasts en signe de joye du produit qui doit résulter pour le maître de la maison de la vente du cochon, comme aussi des jouissances gastriques qu'ils se promettent de ses débris. Dans le fond, la menagère prépare des saucisses. Deux poules et un chat rodent sur le plancher. Les objets morts imitent parfaitement la nature et sont traités d'une manière large et bien coloriés. L'ensemble en est très-harmonieux (P. Bloot)|L'intérieur d'une maison rustique dans laquelle, d'un côté on voit suspendu un cochon gras, prêt à être dépécé ; la tête est posée sur un billot ; de l'autre côté, est un groupe de paysans qui se portent mutuellement des toasts en signe de joye du produit qui doit résulter pour le maître de la maison de la vente du cochon, comme aussi des jouissances gastriques qu'ils se promettent de ses débris. Dans le fond, la menagère prépare des saucisses. Deux poules et un chat rodent sur le plancher. Les objets morts imitent parfaitement la nature et sont traités d'une manière large et bien coloriés. L'ensemble en est très-harmonieux]] réalisée par P. Bloot, vendue par François Huyttens, achetée par Huyttens au prix de 200 fl. [134]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une habitation rustique où l'on voit sur le devant une quantité d'ustensiles de menage et de légumes, une cornemuse, une brouette, et autres objets, peints d'après nature d'une vérité frappante ; au second plan la menagère est assise auprès du feu accompagnée de deux enfans (Manière de Zorg)|L'intérieur d'une habitation rustique où l'on voit sur le devant une quantité d'ustensiles de menage et de légumes, une cornemuse, une brouette, et autres objets, peints d'après nature d'une vérité frappante ; au second plan la menagère est assise auprès du feu accompagnée de deux enfans]] réalisée par Manière de Zorg, vendue par François Huyttens, achetée par Schryver tot Brugge au prix de 18 fl. [135]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux représentant des chocs de cavalerie en rase campagne et dans un défilé. Le peintre a mis beaucoup d'animosité dans les combattants et varié les groupes avec beaucoup d'art ; la touche en est ferme et la couleur agréable (J. Breda, 1744)|Deux tableaux représentant des chocs de cavalerie en rase campagne et dans un défilé. Le peintre a mis beaucoup d'animosité dans les combattants et varié les groupes avec beaucoup d'art ; la touche en est ferme et la couleur agréable]] réalisée par J. Breda, 1744, vendue par François Huyttens, achetée par Willems au prix de 51 fl. [143]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Guirlande de fleurs autour d'une niche, composée de tout ce que Flore a de plus riche ; la beauté des fleurs est admirable, leur fraîcheur égale celle de la nature. Toile. haut. 112, larg. 87 cent. Ce tableau est conservé dans une caisse à deux battans, et posé sur trois pieds en guise de chevalet (N. V. Veerendael)|Guirlande de fleurs autour d'une niche, composée de tout ce que Flore a de plus riche ; la beauté des fleurs est admirable, leur fraîcheur égale celle de la nature. Toile. haut. 112, larg. 87 cent. Ce tableau est conservé dans une caisse à deux battans, et posé sur trois pieds en guise de chevalet]] réalisée par N. V. Veerendael, vendue par François Huyttens, achetée par Leo Huyttens au prix de 140 fl. [150]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Fête villageoise en plein air et sous des tentes, près de la demeure du seigneur du village ; on y voit des groupes qui dansent, qui boivent, mangent, jouent, tandis que de ménétriers raclent du violon et de la basse. Composition gaie et bien variée, touche ferme, bon effet (G. Tilbourch)|Fête villageoise en plein air et sous des tentes, près de la demeure du seigneur du village ; on y voit des groupes qui dansent, qui boivent, mangent, jouent, tandis que de ménétriers raclent du violon et de la basse. Composition gaie et bien variée, touche ferme, bon effet]] réalisée par G. Tilbourch, vendue par François Huyttens, achetée par Willems au prix de 101 fl. [153]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Compagnie de buveurs à table ; l'hôte tient en main un pot de bierre, de l'autre côté une servante apporte deux poissons frais, dans le fond une autre servante soigne le pot au feu. Grande vérité dans la pose des figures qui ont l'air d'être des portraits ; coloris vigoureux, effet harmonieux (P. Koninck)|Compagnie de buveurs à table ; l'hôte tient en main un pot de bierre, de l'autre côté une servante apporte deux poissons frais, dans le fond une autre servante soigne le pot au feu. Grande vérité dans la pose des figures qui ont l'air d'être des portraits ; coloris vigoureux, effet harmonieux]] réalisée par P. Koninck, vendue par François Huyttens, achetée par Clauter Coupure au prix de 130 fl. [154]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un corps-de-garde où l'on voit d'un côté des militaires jouer et fumer avec des paysans, de l'autre côté un amas de cuirasses, épées, fusils, sabres, tambour, drapeau, piques, etc. Ton doré, touche délicate mais ferme (David Teniers)|L'intérieur d'un corps-de-garde où l'on voit d'un côté des militaires jouer et fumer avec des paysans, de l'autre côté un amas de cuirasses, épées, fusils, sabres, tambour, drapeau, piques, etc. Ton doré, touche délicate mais ferme]] réalisée par David Teniers, vendue par François Huyttens, achetée par Van Huffel au prix de 102 fl. [155]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage coupé d'une rivière, sur le bord de laquelle on voit toutes sortes de poissons qu'on apporte continuellement dans des barques ; un jeune homme paye le poisson qu'il a marchandé ; le lointain présente une ville située de l'autre côté de la rivière. Bon dessin, coloris frais et agréable, grande vérité dans l'imitation des poissons ; c'est une belle production de ce maître (J. Breugel 1641)|Paysage coupé d'une rivière, sur le bord de laquelle on voit toutes sortes de poissons qu'on apporte continuellement dans des barques ; un jeune homme paye le poisson qu'il a marchandé ; le lointain présente une ville située de l'autre côté de la rivière. Bon dessin, coloris frais et agréable, grande vérité dans l'imitation des poissons ; c'est une belle production de ce maître]] réalisée par J. Breugel 1641, vendue par François Huyttens, achetée par R vden Berghe au prix de 28 fl. [156]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux représentant du gibier mort et quelque attirail de chasse, gardés par des chiens, dans un paysage boisé et orné de fragmens d'architecture ; dans le lointain on voit des chasseurs ; l'horison est terminé par des montagnes. Touche ferme, ton doré (A. D. Gryef)|Deux tableaux représentant du gibier mort et quelque attirail de chasse, gardés par des chiens, dans un paysage boisé et orné de fragmens d'architecture ; dans le lointain on voit des chasseurs ; l'horison est terminé par des montagnes. Touche ferme, ton doré]] réalisée par A. D. Gryef, vendue par François Huyttens, achetée par Willems au prix de 101 fl. [170]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme assise avec son enfant sur ses genoux prenant une figue qu'un autre enfant lui présente ; sur le devant est un berceau et deux pigeons ; le fond est un paysage. Les figures sont de grandeur naturelle. C'est une copie d'après un peintre espagnol (artiste anonyme)|Une femme assise avec son enfant sur ses genoux prenant une figue qu'un autre enfant lui présente ; sur le devant est un berceau et deux pigeons ; le fond est un paysage. Les figures sont de grandeur naturelle. C'est une copie d'après un peintre espagnol]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par François Huyttens, achetée par de Noter au prix de 31 fl. [171]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Magdelaine dans une grotte déplorant les égaremens de sa vie passée ; elle appuie la main droite sur une tête de mort ; on voit près d'elle un collier de perles orné d'un médaillon représentant le portrait d'un homme. Demi-figure de grandeur naturelle. Le fond est un paysage (artiste anonyme)|Magdelaine dans une grotte déplorant les égaremens de sa vie passée ; elle appuie la main droite sur une tête de mort ; on voit près d'elle un collier de perles orné d'un médaillon représentant le portrait d'un homme. Demi-figure de grandeur naturelle. Le fond est un paysage]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par François Huyttens, achetée par Willems au prix de 24 fl. [174]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[J. C. descendu de la croix qu'on porte au tombeau accompagné des trois Maries, de S. Jean, de Joseph d'Arimathie et de Nicodeme tenant dans ses mains la couronne d'épines. Vigoureux de couleur et bien dessiné ; les auréoles sont peintes en or (F. Francken)|J. C. descendu de la croix qu'on porte au tombeau accompagné des trois Maries, de S. Jean, de Joseph d'Arimathie et de Nicodeme tenant dans ses mains la couronne d'épines. Vigoureux de couleur et bien dessiné ; les auréoles sont peintes en or]] réalisée par F. Francken, vendue par François Huyttens, achetée par Moyson au prix de 50 fl. [176]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau représente le château St.-Alban sur le chemin conduisant de Bruxelles à l'église de Laecken ; sur le devant est un peintre qui prend le dessin dudit château: ce tableau est en outre orné de quantité de choses agréables (Jacques Van Artois)|Ce tableau représente le château St.-Alban sur le chemin conduisant de Bruxelles à l'église de Laecken ; sur le devant est un peintre qui prend le dessin dudit château: ce tableau est en outre orné de quantité de choses agréables]] réalisée par Jacques Van Artois, vendue par Vicomte Séb. De Sousberghe au prix de 29 fl. [230]
  • 1819.07.14/ maison de ventes : Dinter. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les cinq sens, représenté par autant de figures. Ce tableau capital est incontestablement le plus beau que ce grand peintre a produit: la couleur est vraie et pleine de force ; les expressions des têtes sont justes ; le dessin en est grand et correct ; la composition est animée et naturel, et les accessoires sont d'une vérité illusoire: enfin, d'un commun aveu sic des grands connaisseurs, ce tableau est reconnu pour son chef-d'oeuvre (Théodore Rombout)|Les cinq sens, représenté par autant de figures. Ce tableau capital est incontestablement le plus beau que ce grand peintre a produit: la couleur est vraie et pleine de force ; les expressions des têtes sont justes ; le dessin en est grand et correct ; la composition est animée et naturel, et les accessoires sont d'une vérité illusoire: enfin, d'un commun aveu sic des grands connaisseurs, ce tableau est reconnu pour son chef-d'oeuvre]] réalisée par Théodore Rombout, vendue par Vicomte Séb. De Sousberghe. [234]
  • 1819.07.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau représentant la Charité, attribué à Philippe ou à Antoine Lesueur ; sur toile. Ce Tableau, pour être inférieur aux trois précédens, n'en est pas moins gracieux et bien exécuté. Il a toujours figuré à côté des autres, et nous pensons qu'il n'y pas déplacé. (Philippe Lesueur)|Tableau représentant la Charité, attribué à Philippe ou à Antoine Lesueur ; sur toile. Ce Tableau, pour être inférieur aux trois précédens, n'en est pas moins gracieux et bien exécuté. Il a toujours figuré à côté des autres, et nous pensons qu'il n'y pas déplacé.]] réalisée par Philippe Lesueur, vendue par Louis Ventenati de Pomposi. [292]
  • 1819.07.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableaux par Eustache Lesueur, représentant la Foi, l'Espérance et l'Eucharistie ; sur toile. Eustache Lesueur, l'un des plus grands peintres dont la France puisse s'honorer, et, le seul, peut-être, qui fit entrer dans ses tableaux la noble simplicité, le sentiment et les grâces majestueuses qui font le principal caractère de Raphaël, Lesueur, disons-nous, nous a laissé dans ces trois morceaux de magnifiques échantillons de son admirable talent. L'excellence du dessin, la franchise et la fraîcheur du pinceau, le bon goût des draperies, la vérité des expressions, tout atteste ici que cet illustre artiste sut atteindre au sublime de l'art. Si les tableaux de religion les plus tristes et les plus austères, plaisent toujours aux connaisseurs quand ils sont exécutés par d'habiles maîtres, quel amour ne doit-on pas avoir pour ceux-ci qui représentent de jeunes et belles vierges remplies de grâces ! Quel est le coeur qui serait insensible à tant de charmes ? Quel est l'idolâtre qui ne se ferait pas chrétien pour adorer tant d'appas ? Mais aussi, comme tout a son mauvais côté, quel est le chrétien que tant d'attraits ne rendraient pas idolâtre. (Eustache Lesueur)|Tableaux par Eustache Lesueur, représentant la Foi, l'Espérance et l'Eucharistie ; sur toile. Eustache Lesueur, l'un des plus grands peintres dont la France puisse s'honorer, et, le seul, peut-être, qui fit entrer dans ses tableaux la noble simplicité, le sentiment et les grâces majestueuses qui font le principal caractère de Raphaël, Lesueur, disons-nous, nous a laissé dans ces trois morceaux de magnifiques échantillons de son admirable talent. L'excellence du dessin, la franchise et la fraîcheur du pinceau, le bon goût des draperies, la vérité des expressions, tout atteste ici que cet illustre artiste sut atteindre au sublime de l'art. Si les tableaux de religion les plus tristes et les plus austères, plaisent toujours aux connaisseurs quand ils sont exécutés par d'habiles maîtres, quel amour ne doit-on pas avoir pour ceux-ci qui représentent de jeunes et belles vierges remplies de grâces ! Quel est le coeur qui serait insensible à tant de charmes ? Quel est l'idolâtre qui ne se ferait pas chrétien pour adorer tant d'appas ? Mais aussi, comme tout a son mauvais côté, quel est le chrétien que tant d'attraits ne rendraient pas idolâtre.]] réalisée par Eustache Lesueur, vendue par Louis Ventenati de Pomposi. [293]
  • 1819.07.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableaux par Eustache Lesueur, représentant la Foi, l'Espérance et l'Eucharistie ; sur toile. Eustache Lesueur, l'un des plus grands peintres dont la France puisse s'honorer, et, le seul, peut-être, qui fit entrer dans ses tableaux la noble simplicité, le sentiment et les grâces majestueuses qui font le principal caractère de Raphaël, Lesueur, disons-nous, nous a laissé dans ces trois morceaux de magnifiques échantillons de son admirable talent. L'excellence du dessin, la franchise et la fraîcheur du pinceau, le bon goût des draperies, la vérité des expressions, tout atteste ici que cet illustre artiste sut atteindre su sublime de l'art. Si les tableaux de religion les plus tristes et les plus austères, plaisent toujours aux connaisseurs quand ils sont exécutés par d'habiles maîtres, quel amour ne doit-on pas avoir pour ceux-ci qui représentent de jeunes et belles vierges remplies de grâces ! Quel est le ceur qui serait insensible à tant de charmes ? Quel est l'idolâtre qui ne se ferait pas chrétien pour adorer tant d'appas ? Mais aussi, comme tout a son mauvais côté, quel est le chrétien que tant d'attraits ne rendraient pas idolâtre. (Eustache Lesueur)|Tableaux par Eustache Lesueur, représentant la Foi, l'Espérance et l'Eucharistie ; sur toile. Eustache Lesueur, l'un des plus grands peintres dont la France puisse s'honorer, et, le seul, peut-être, qui fit entrer dans ses tableaux la noble simplicité, le sentiment et les grâces majestueuses qui font le principal caractère de Raphaël, Lesueur, disons-nous, nous a laissé dans ces trois morceaux de magnifiques échantillons de son admirable talent. L'excellence du dessin, la franchise et la fraîcheur du pinceau, le bon goût des draperies, la vérité des expressions, tout atteste ici que cet illustre artiste sut atteindre su sublime de l'art. Si les tableaux de religion les plus tristes et les plus austères, plaisent toujours aux connaisseurs quand ils sont exécutés par d'habiles maîtres, quel amour ne doit-on pas avoir pour ceux-ci qui représentent de jeunes et belles vierges remplies de grâces ! Quel est le ceur qui serait insensible à tant de charmes ? Quel est l'idolâtre qui ne se ferait pas chrétien pour adorer tant d'appas ? Mais aussi, comme tout a son mauvais côté, quel est le chrétien que tant d'attraits ne rendraient pas idolâtre.]] réalisée par Eustache Lesueur, vendue par Louis Ventenati de Pomposi. [294]
  • 1819.07.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableaux par Eustache Lesueur, représentant la Foi, l'Espérance et l'Eucharistie ; sur toile. Eustache Lesueur, l'un des plus grands peintres dont la France puisse s'honorer, et, le seul, peut-être, qui fit entrer dans ses tableaux la noble simplicité, le sentiment et les grâces majestueuses qui font le principal caractère de Raphaël, Lesueur, disons-nous, nous a laissé dans ces trois morceaux de magnifiques échantillons de son admirable talent. L'excellence du dessin, la franchise et la fraîcheur du pinceau, le bon goût des draperies, la vérité des expressions, tout atteste ici que cet illustre artiste sut atteindre au sublime de l'art. Si les tableaux de religion les plus tristes et les plus austères, plaisent toujours aux connaisseurs quand ils sont exécutés par d'habiles maîtres, quel amour ne doit-on pas avoir pour ceux-ci qui représentent de jeunes et belles vierges remplies de grâces ! Quel est le coeur qui serait insensible à tant de charmes ? Quel est l'idolâtre qui ne se ferait pas chrétien pour adorer tant d'appas ? Mais aussi, comme tout a son mauvais côté, quel est le chrétien que tant d'attraits ne rendraient pas idolâtre. (Eustache Lesueur)|Tableaux par Eustache Lesueur, représentant la Foi, l'Espérance et l'Eucharistie ; sur toile. Eustache Lesueur, l'un des plus grands peintres dont la France puisse s'honorer, et, le seul, peut-être, qui fit entrer dans ses tableaux la noble simplicité, le sentiment et les grâces majestueuses qui font le principal caractère de Raphaël, Lesueur, disons-nous, nous a laissé dans ces trois morceaux de magnifiques échantillons de son admirable talent. L'excellence du dessin, la franchise et la fraîcheur du pinceau, le bon goût des draperies, la vérité des expressions, tout atteste ici que cet illustre artiste sut atteindre au sublime de l'art. Si les tableaux de religion les plus tristes et les plus austères, plaisent toujours aux connaisseurs quand ils sont exécutés par d'habiles maîtres, quel amour ne doit-on pas avoir pour ceux-ci qui représentent de jeunes et belles vierges remplies de grâces ! Quel est le coeur qui serait insensible à tant de charmes ? Quel est l'idolâtre qui ne se ferait pas chrétien pour adorer tant d'appas ? Mais aussi, comme tout a son mauvais côté, quel est le chrétien que tant d'attraits ne rendraient pas idolâtre.]] réalisée par Eustache Lesueur, vendue par Louis Ventenati de Pomposi. [295]
  • 1819.07.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau par Ribera, dit l'Espagnolet ; sur toile. Suivant la gravure de ce Tableau, qui existe dans les oeuvres de l'Espagnolet à la Bibliothèque royale, cet artiste paraît avoir eu l'intention de représenter Diogène tenant sa lanterne. Cependant nous sommes obligés de convenir que l'expression dure et même féroce du personnage, annonce plutôt un brigand de la Siera Morena qui éclaire sa démarche nocturne, que la physionimie que l'imagination se crée du philosophe de Sinope. Au reste, quelle qu'ait été l'intention de l'Espagnolet, son Tableau n'en est pas moins d'une grande beauté. Fermeté de pinceau, vigueur de coloris, expression terrible et pleine d'énergie, tout ce qui caractérise le précieux talent de Ribera, se trouve réuni dans cet ouvrage, vraiment digne de figurer parmi les premiers chefs-d'oeuvre de l'art. (Ribera, dit l'Espagnolet)|Tableau par Ribera, dit l'Espagnolet ; sur toile. Suivant la gravure de ce Tableau, qui existe dans les oeuvres de l'Espagnolet à la Bibliothèque royale, cet artiste paraît avoir eu l'intention de représenter Diogène tenant sa lanterne. Cependant nous sommes obligés de convenir que l'expression dure et même féroce du personnage, annonce plutôt un brigand de la Siera Morena qui éclaire sa démarche nocturne, que la physionimie que l'imagination se crée du philosophe de Sinope. Au reste, quelle qu'ait été l'intention de l'Espagnolet, son Tableau n'en est pas moins d'une grande beauté. Fermeté de pinceau, vigueur de coloris, expression terrible et pleine d'énergie, tout ce qui caractérise le précieux talent de Ribera, se trouve réuni dans cet ouvrage, vraiment digne de figurer parmi les premiers chefs-d'oeuvre de l'art.]] réalisée par Ribera, dit l'Espagnolet, vendue par Louis Ventenati de Pomposi. [296]
  • 1819.07.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau dont le sujet est la Multiplication des Pains ; par Jacques Stella ; sur toile. Ce Tableau, d'un des plus habiles peintres français, est très bien composé et d'un beau ton de couleurs. Le bon goût de dessin que l'on y remarque et l'expression des têtes en général, prouvent que Stella, qui s'appliqua particulièrement à étudier l'antique, sut aussi profiter des conseils que lui donna le célèbre Poussin son ami. Ce précieux Tableau a long-temps fait partie d'une des plus riches galeries de Florence. (Jacques Stella)|Tableau dont le sujet est la Multiplication des Pains ; par Jacques Stella ; sur toile. Ce Tableau, d'un des plus habiles peintres français, est très bien composé et d'un beau ton de couleurs. Le bon goût de dessin que l'on y remarque et l'expression des têtes en général, prouvent que Stella, qui s'appliqua particulièrement à étudier l'antique, sut aussi profiter des conseils que lui donna le célèbre Poussin son ami. Ce précieux Tableau a long-temps fait partie d'une des plus riches galeries de Florence.]] réalisée par Jacques Stella, vendue par Louis Ventenati de Pomposi. [297]
  • 1819.07.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableaux des têtes colossales de chérubins, sur toile. Par le Dominiquin ; larg. 74 pouc. haut. 60 pouc. Indépendamment du pinceau frais et gracieux de l'Albane, du coloris enchanteur du Corrège, et du grand goût de dessin du Dominiquin, on distingue encore dans ces six chefs-d'oeuvre quelque chose de plus rare, de plus étonnant : c'est le sublime du grandiose allié à la grâce la plus séduisante. Ce ne sont point des productions étudiées et travaillées avec plus ou moins de peine, ce sont des éclairs rapides du génie enflammé par son sujet ; c'est le fruit d'un instant d'inspiration divine, exécuté avec une hardiesse et une perfection au-dessus de tout éloge. En effet, que de vérité ! que de charme ! que d'expression ! Peut-on se lasser de voir et d'admirer ces têtes vraiment angéliques ? Et ne semble-t-il pas qu'elles vont se détacher de la toile pour aller rejoindre leur céleste demeure ? Ce que nous avons surtout remarqué de plus savant dans ces belles peintures, c'est que, placées à une certaine distance, ainsi qu'elles doivent être vues, elles acquièrent, par l'effet de leur coloris et de la perspective, une plus grande douceur d'expression et un charme vraiment inexprimable. Enfin, ces peintures, uniques dans leur genre, ont été exécutées en mosaïque dans l'église de Saint-Pierre de Rome, et ont, depuis leur existence, constamment servi de modèles aux artistes de toutes les nations qui sont allés se perfectionner dans cette Métropole des arts. Un grand nombre de graveurs ont également été jaloux d'exercer leur burin à les représenter. Nous n'avons pas cru qu'il fût nécessaire de nous procurer quelques-unes de ces gravures, parce que des productions d'un aussi grand mérite et aussi généralement connue, portent avec elles leur acte de maissance et parlent suffisamment en leur faveur. Nous possédons seulement deux petites de ces gravures, et si nous les exposons à la vente c'est sans aucune prétention. Tels sont les magnifiques Tableaux des têtes colossales de Chérubins qui, pendant plus de deux siècles, ont fait l'ornement des Palais de Monte Cavallo et du Vatican, et qui, par suite de circonstances extraordinaires, ont quittée l'ancienne capitale du monde pour aller probablement enrichir l'habitation ou le Musée de quelque Souverain ami et juste appréciateur des arts*. *renvoi : Nous devons faire remarquer que le Tableau, no 23, par le Dominiquin, a été restauré avec le plus grand soin par un artiste français. (Dominiquin)|Tableaux des têtes colossales de chérubins, sur toile. Par le Dominiquin ; larg. 74 pouc. haut. 60 pouc. Indépendamment du pinceau frais et gracieux de l'Albane, du coloris enchanteur du Corrège, et du grand goût de dessin du Dominiquin, on distingue encore dans ces six chefs-d'oeuvre quelque chose de plus rare, de plus étonnant : c'est le sublime du grandiose allié à la grâce la plus séduisante. Ce ne sont point des productions étudiées et travaillées avec plus ou moins de peine, ce sont des éclairs rapides du génie enflammé par son sujet ; c'est le fruit d'un instant d'inspiration divine, exécuté avec une hardiesse et une perfection au-dessus de tout éloge. En effet, que de vérité ! que de charme ! que d'expression ! Peut-on se lasser de voir et d'admirer ces têtes vraiment angéliques ? Et ne semble-t-il pas qu'elles vont se détacher de la toile pour aller rejoindre leur céleste demeure ? Ce que nous avons surtout remarqué de plus savant dans ces belles peintures, c'est que, placées à une certaine distance, ainsi qu'elles doivent être vues, elles acquièrent, par l'effet de leur coloris et de la perspective, une plus grande douceur d'expression et un charme vraiment inexprimable. Enfin, ces peintures, uniques dans leur genre, ont été exécutées en mosaïque dans l'église de Saint-Pierre de Rome, et ont, depuis leur existence, constamment servi de modèles aux artistes de toutes les nations qui sont allés se perfectionner dans cette Métropole des arts. Un grand nombre de graveurs ont également été jaloux d'exercer leur burin à les représenter. Nous n'avons pas cru qu'il fût nécessaire de nous procurer quelques-unes de ces gravures, parce que des productions d'un aussi grand mérite et aussi généralement connue, portent avec elles leur acte de maissance et parlent suffisamment en leur faveur. Nous possédons seulement deux petites de ces gravures, et si nous les exposons à la vente c'est sans aucune prétention. Tels sont les magnifiques Tableaux des têtes colossales de Chérubins qui, pendant plus de deux siècles, ont fait l'ornement des Palais de Monte Cavallo et du Vatican, et qui, par suite de circonstances extraordinaires, ont quittée l'ancienne capitale du monde pour aller probablement enrichir l'habitation ou le Musée de quelque Souverain ami et juste appréciateur des arts*. *renvoi : Nous devons faire remarquer que le Tableau, no 23, par le Dominiquin, a été restauré avec le plus grand soin par un artiste français.]] réalisée par Dominiquin, vendue par Louis Ventenati de Pomposi. [298]
  • 1819.07.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableaux des têtes colossales de chérubins, sur toile. Par le Corrège ; larg. 64 pouces, hauteur 40 pouces. Indépendamment du pinceau frais et gracieux de l'Albane, du coloris enchanteur du Corrège, et du grand goût de dessin du Dominiquin, on distingue encore dans ces six chefs-d'oeuvre quelque chose de plus rare, de plus étonnant : c'est le sublime du grandiose allié à la grâce la plus séduisante. Ce ne sont point des productions étudiées et travaillées avec plus ou moins de peine, ce sont des éclairs rapides du génie enflammé par son sujet ; c'est le fruit d'un instant d'inspiration divine, exécuté avec une hardiesse et une perfection au-dessus de tout éloge. En effet, que de vérité ! que de charme ! que d'expression ! Peut-on se lasser de voir et d'admirer ces têtes vraiment angéliques ? Et ne semble-t-il pas qu'elles vont se détacher de la toile pour aller rejoindre leur céleste demeure ? Ce que nous avons surtout remarqué de plus savant dans ces belles peintures, c'est que, placées à une certaine distance, ainsi qu'elles doivent être vues, elles acquièrent, par l'effet de leur coloris et de la perspectivive, une plus grande douceur d'expression et un charme vraiment inexprimable. Enfin, ces peintures, uniques dans genre, ont été exécutées en mosaïque dans l'église de Saint-Pierre de Rome, et ont, depuis leur existence, constamment servi de modèles aux artistes de toutes les nations qui sont allés se perfectionner dans cette Métropole des arts. Un grand nombre des graveurs ont également été jaloux d'exercer leur burin à les représenter. Nous n'avons pas cru qu'il fût nécessaire de nous procurer quelques-unes de ces gravures, parce que des productions d'un aussi grand mérite et aussi généralement connues, portent avec elles leur acte de naissance et parlent suffisamment en leur faveur. Nous possédons seulement deux petites de ces gravures, et si nous les exposons à la vente c'est sans aucune prétention. Tels sont les magnifiques Tableaux des têtes colossales de Chérubins qui, pendant plus de deux siècles, ont fait l'ornement des Palais de Monte Cavallo et du Vatican, et qui, par suite de circonstances extraordinaires, ont quitté l'ancienne capitale du monde pour aller probablement enrichir l'habitation ou le Musée de quelque Souverain ami et juste appréciateur des arts. (Corrège)|Tableaux des têtes colossales de chérubins, sur toile. Par le Corrège ; larg. 64 pouces, hauteur 40 pouces. Indépendamment du pinceau frais et gracieux de l'Albane, du coloris enchanteur du Corrège, et du grand goût de dessin du Dominiquin, on distingue encore dans ces six chefs-d'oeuvre quelque chose de plus rare, de plus étonnant : c'est le sublime du grandiose allié à la grâce la plus séduisante. Ce ne sont point des productions étudiées et travaillées avec plus ou moins de peine, ce sont des éclairs rapides du génie enflammé par son sujet ; c'est le fruit d'un instant d'inspiration divine, exécuté avec une hardiesse et une perfection au-dessus de tout éloge. En effet, que de vérité ! que de charme ! que d'expression ! Peut-on se lasser de voir et d'admirer ces têtes vraiment angéliques ? Et ne semble-t-il pas qu'elles vont se détacher de la toile pour aller rejoindre leur céleste demeure ? Ce que nous avons surtout remarqué de plus savant dans ces belles peintures, c'est que, placées à une certaine distance, ainsi qu'elles doivent être vues, elles acquièrent, par l'effet de leur coloris et de la perspectivive, une plus grande douceur d'expression et un charme vraiment inexprimable. Enfin, ces peintures, uniques dans genre, ont été exécutées en mosaïque dans l'église de Saint-Pierre de Rome, et ont, depuis leur existence, constamment servi de modèles aux artistes de toutes les nations qui sont allés se perfectionner dans cette Métropole des arts. Un grand nombre des graveurs ont également été jaloux d'exercer leur burin à les représenter. Nous n'avons pas cru qu'il fût nécessaire de nous procurer quelques-unes de ces gravures, parce que des productions d'un aussi grand mérite et aussi généralement connues, portent avec elles leur acte de naissance et parlent suffisamment en leur faveur. Nous possédons seulement deux petites de ces gravures, et si nous les exposons à la vente c'est sans aucune prétention. Tels sont les magnifiques Tableaux des têtes colossales de Chérubins qui, pendant plus de deux siècles, ont fait l'ornement des Palais de Monte Cavallo et du Vatican, et qui, par suite de circonstances extraordinaires, ont quitté l'ancienne capitale du monde pour aller probablement enrichir l'habitation ou le Musée de quelque Souverain ami et juste appréciateur des arts.]] réalisée par Corrège, vendue par Louis Ventenati de Pomposi. [299]
  • 1819.07.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableaux des têtes colossales de chérubins, sur toile. Par le Corrège ; larg. 64 po. hauteur 49 pouc. Indépendamment du pinceau frais et gracieux de l'Albane, du coloris enchanteur du Corrège, et du grand goût de dessin du Dominiquin, on distingue encore dans ces six chefs-d'oeuvre quelque chose de plus rare, de plus étonnant : c'est le sublime du grandiose allié à la grâce la plus séduisante. Ce ne sont point des productions étudiées et travaillées avec plus ou moins de peine, ce sont des éclairs rapides du génie enflammé par son sujet ; c'est le fruit d'un instant d'inspiration divine, exécuté avec une hardiesse et une perfection au-dessus de tout éloge. En effet, que de vérité ! que de charme ! que d'expression ! Peut-on se lasser de voir et d'admirer ces têtes vraiment angéliques ? Et ne semble-t-il pas qu'elles vont se détacher de la toile pour aller rejoindre leur céleste demeure ? Ce que nous avons surtout remarqué de plus savant dans ces belles peintures, c'est que, placées à une certaine distance, ainsi qu'elles doivent être vues, elles acquièrent, par l'effet de leur coloris et de la perspective, une plus grande douceur d'expression et un charme vraiment inexprimable. Enfin, ces peintures, uniques dans leur genre, ont été exécutées en mosaïque dans l'église de Saint-Pierre de Rome, et ont, depuis leur existence, constamment servi de modèles aux artistes de toutes les nations qui sont allés se perfectionner dans cette Métropole des arts. Un grand nombre de graveurs ont également été jaloux d'exercer leur burin à les représenter. Nous n'avons pas cru qu'il fût nécessaire de nous procurer quelques-unes de ces gravures, parce que des productions d'un aussi grand mérite et aussi généralement connues, portent avec elles leur acte de naissance et parlent suffisamment en leur faveur. Nous possédons seulement deux petites de ces gravures, et si nous les exposons à la vente c'est sans aucune prétention. Tels sont les magnifiques Tableaux des têtes colossales de Chérubins qui, pendant plus de deux siècles, ont fait l'ornement des Palais de Monte Cavallo et du Vatican, et qui, par suite de circonstances extraordinaires, ont quitté l'ancienne capitale du monde pour aller probablement enrichir l'habitation ou le Musée de quelque Souverain ami et juste appréciateur des arts. (Corrège)|Tableaux des têtes colossales de chérubins, sur toile. Par le Corrège ; larg. 64 po. hauteur 49 pouc. Indépendamment du pinceau frais et gracieux de l'Albane, du coloris enchanteur du Corrège, et du grand goût de dessin du Dominiquin, on distingue encore dans ces six chefs-d'oeuvre quelque chose de plus rare, de plus étonnant : c'est le sublime du grandiose allié à la grâce la plus séduisante. Ce ne sont point des productions étudiées et travaillées avec plus ou moins de peine, ce sont des éclairs rapides du génie enflammé par son sujet ; c'est le fruit d'un instant d'inspiration divine, exécuté avec une hardiesse et une perfection au-dessus de tout éloge. En effet, que de vérité ! que de charme ! que d'expression ! Peut-on se lasser de voir et d'admirer ces têtes vraiment angéliques ? Et ne semble-t-il pas qu'elles vont se détacher de la toile pour aller rejoindre leur céleste demeure ? Ce que nous avons surtout remarqué de plus savant dans ces belles peintures, c'est que, placées à une certaine distance, ainsi qu'elles doivent être vues, elles acquièrent, par l'effet de leur coloris et de la perspective, une plus grande douceur d'expression et un charme vraiment inexprimable. Enfin, ces peintures, uniques dans leur genre, ont été exécutées en mosaïque dans l'église de Saint-Pierre de Rome, et ont, depuis leur existence, constamment servi de modèles aux artistes de toutes les nations qui sont allés se perfectionner dans cette Métropole des arts. Un grand nombre de graveurs ont également été jaloux d'exercer leur burin à les représenter. Nous n'avons pas cru qu'il fût nécessaire de nous procurer quelques-unes de ces gravures, parce que des productions d'un aussi grand mérite et aussi généralement connues, portent avec elles leur acte de naissance et parlent suffisamment en leur faveur. Nous possédons seulement deux petites de ces gravures, et si nous les exposons à la vente c'est sans aucune prétention. Tels sont les magnifiques Tableaux des têtes colossales de Chérubins qui, pendant plus de deux siècles, ont fait l'ornement des Palais de Monte Cavallo et du Vatican, et qui, par suite de circonstances extraordinaires, ont quitté l'ancienne capitale du monde pour aller probablement enrichir l'habitation ou le Musée de quelque Souverain ami et juste appréciateur des arts.]] réalisée par Corrège, vendue par Louis Ventenati de Pomposi. [300]
  • 1819.07.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableaux des têtes colossales de chérubins, sur toile. Par Corrège ; larg. 64 po. hauteur 49 pouc. Indépendamment du pinceau frais et gracieux de l'Albane, du coloris enchanteur du Corrège, et du grand goût de dessin du Dominiquin, on distingue encore dans ces six chefs-d'oeuvre quelque chose de plus rare, de plus étonnant : c'est le sublime du grandiose allié à la grâce la plus séduisante. Ce ne sont point des productions étudiées et travaillées avec plus ou moins de peine, ce sont des éclairs rapides du génie enflammé par son sujet ; c'est le fruit d'un instant d'inspiration divine, exécuté avec une hardiesse et une perfection au-dessus de tout éloge. En effet, que de vérité ! que de charme ! que d'expression ! Peut-on se lasser de voir et d'admirer ces têtes vraiment angéliques ? Et ne semble-t-il pas qu'elles vont se détacher de la toile pour aller rejoindre leur céleste demeure ? Ce que nous avons surtout remarqué de plus savant dans ces belles peintures, c'est que, placées à une certaine distance, ainsi qu'elles doivent être vues, elles acquièrent, par l'effet de leur coloris et de la perspective, une plus grande douceur d'expression et un charme vraiment inexprimable. Enfin, ces peintures, uniques dans leur genre, ont été exécutées en mosaïque dans l'église de Saint-Pierre de Rome, et ont, depuis leur existence, constamment servi de modèles aux artistes de toutes les nations qui sont allés se perfectionner dans cette métropole des arts. Un grand nombre de graveurs ont également été jaloux d'exercer leur burin à les représenter. Nous n'avons pas cru qu'il fût nécessaire de nous procurer quelques-unes de ces gravures, parce que des productions d'un aussi grand mérite et aussi généralement connues, portent avec elles leur acte de naissance et parlent suffisamment en leur faveur. Nous possédons seulement deux petites de ces gravures, et si nous les exposons à la vente c'est sans aucune prétention. Tels sont les magnifiques Tableaux des têtes colossales de Chérubins qui, pendant plus de deux siècles, on fait l'ornement des Palais de Monte Cavallo et du Vatican, et qui, par suite de circonstances extraordinaires, ont quitté l'ancienne capitale du monde pour aller probablement enrichir l'habitation ou le Musée de quelque Souverain ami et juste appréciateur des arts. (Corrège)|Tableaux des têtes colossales de chérubins, sur toile. Par Corrège ; larg. 64 po. hauteur 49 pouc. Indépendamment du pinceau frais et gracieux de l'Albane, du coloris enchanteur du Corrège, et du grand goût de dessin du Dominiquin, on distingue encore dans ces six chefs-d'oeuvre quelque chose de plus rare, de plus étonnant : c'est le sublime du grandiose allié à la grâce la plus séduisante. Ce ne sont point des productions étudiées et travaillées avec plus ou moins de peine, ce sont des éclairs rapides du génie enflammé par son sujet ; c'est le fruit d'un instant d'inspiration divine, exécuté avec une hardiesse et une perfection au-dessus de tout éloge. En effet, que de vérité ! que de charme ! que d'expression ! Peut-on se lasser de voir et d'admirer ces têtes vraiment angéliques ? Et ne semble-t-il pas qu'elles vont se détacher de la toile pour aller rejoindre leur céleste demeure ? Ce que nous avons surtout remarqué de plus savant dans ces belles peintures, c'est que, placées à une certaine distance, ainsi qu'elles doivent être vues, elles acquièrent, par l'effet de leur coloris et de la perspective, une plus grande douceur d'expression et un charme vraiment inexprimable. Enfin, ces peintures, uniques dans leur genre, ont été exécutées en mosaïque dans l'église de Saint-Pierre de Rome, et ont, depuis leur existence, constamment servi de modèles aux artistes de toutes les nations qui sont allés se perfectionner dans cette métropole des arts. Un grand nombre de graveurs ont également été jaloux d'exercer leur burin à les représenter. Nous n'avons pas cru qu'il fût nécessaire de nous procurer quelques-unes de ces gravures, parce que des productions d'un aussi grand mérite et aussi généralement connues, portent avec elles leur acte de naissance et parlent suffisamment en leur faveur. Nous possédons seulement deux petites de ces gravures, et si nous les exposons à la vente c'est sans aucune prétention. Tels sont les magnifiques Tableaux des têtes colossales de Chérubins qui, pendant plus de deux siècles, on fait l'ornement des Palais de Monte Cavallo et du Vatican, et qui, par suite de circonstances extraordinaires, ont quitté l'ancienne capitale du monde pour aller probablement enrichir l'habitation ou le Musée de quelque Souverain ami et juste appréciateur des arts.]] réalisée par Corrège, vendue par Louis Ventenati de Pomposi. [301]
  • 1819.07.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableaux des têtes colossales de chérubins, sur toile. Par l'Albane ; larg. 57 pouc. haut. 28 pouc. Indépendamment du pinceau frais et gracieux de l'Albane, du coloris enchanteur du Corrège, et du grand goût de dessin du Dominiquin, on distingue encore dans ces six chefs-d'oeuvre quelque chose de plus rare, de plus étonnant : c'est le sublime du grandiose allié à la grâce la plus séduisante. Ce ne sont point des productions étudiées avec plus ou moins de peine, ce sont des éclairs rapides du génie enflammée par son sujet ; c'est le fruit d'un instant d'inspiration divine, éxécuté avec une hardiesse et une perfection au-dessus de tout éloge. En effet, que de vérité ! que de charme ! que d'expression ! Peut-on se lasser de voir et d'admirer ces têtes vraiment angéliques ? Et ne semble-t-il pas qu'elles vont se détacher de la toile pour aller rejoindre leur céleste demeure ? Ce que nous avons surtout remarqué de plus savant dans ces belles peintures, c'est que, placées à une certaine distance, ainsi qu'elles doivent être vues, elles acquièrent, par l'effet de leur coloris et de la perspective, une plus grande douceur d'expression et un charme vraiment inexprimable. Enfin, ces peintures, uniques dans leur genre, ont été exécutées en mosaïque dans l'eglise de Saint-Pierre de Rome, et ont, depuis leur existence, constamment servi de modèles aux artistes de toutes les nations qui sont allés se perfectionner dans cette Métropole des arts. Un grand nombre des graveurs ont également été jaloux d'exercer leur burin à les représenter. Nous n'avons pas cru qu'il fût nécessaire de nous procurer quelques-unes de ces gravures, parcque les productions d'un aussi grand mérite et aussi généralement connues, portent avec elles leur acte de naissance et parlent suffisamment en leur faveur. Nous possédons seulement deux petites de ces gravures, et si nous les exposons à la vente c'est sans aucune prétention. Tels sont les magnifiques Tableaux des têtes colossales de Chérubins qui, pendant plus de deux siècles, ont fait l'ornement des Palais de Monte Cavallo et du Vatican, et qui, par suite de circonstances extraordinaires, ont quitté l'ancienne capitale du monde pour aller probablement enrichir l'habitation ou le Musée de quelque Souverain ami et juste appréciateur des arts. (Albane)|Tableaux des têtes colossales de chérubins, sur toile. Par l'Albane ; larg. 57 pouc. haut. 28 pouc. Indépendamment du pinceau frais et gracieux de l'Albane, du coloris enchanteur du Corrège, et du grand goût de dessin du Dominiquin, on distingue encore dans ces six chefs-d'oeuvre quelque chose de plus rare, de plus étonnant : c'est le sublime du grandiose allié à la grâce la plus séduisante. Ce ne sont point des productions étudiées avec plus ou moins de peine, ce sont des éclairs rapides du génie enflammée par son sujet ; c'est le fruit d'un instant d'inspiration divine, éxécuté avec une hardiesse et une perfection au-dessus de tout éloge. En effet, que de vérité ! que de charme ! que d'expression ! Peut-on se lasser de voir et d'admirer ces têtes vraiment angéliques ? Et ne semble-t-il pas qu'elles vont se détacher de la toile pour aller rejoindre leur céleste demeure ? Ce que nous avons surtout remarqué de plus savant dans ces belles peintures, c'est que, placées à une certaine distance, ainsi qu'elles doivent être vues, elles acquièrent, par l'effet de leur coloris et de la perspective, une plus grande douceur d'expression et un charme vraiment inexprimable. Enfin, ces peintures, uniques dans leur genre, ont été exécutées en mosaïque dans l'eglise de Saint-Pierre de Rome, et ont, depuis leur existence, constamment servi de modèles aux artistes de toutes les nations qui sont allés se perfectionner dans cette Métropole des arts. Un grand nombre des graveurs ont également été jaloux d'exercer leur burin à les représenter. Nous n'avons pas cru qu'il fût nécessaire de nous procurer quelques-unes de ces gravures, parcque les productions d'un aussi grand mérite et aussi généralement connues, portent avec elles leur acte de naissance et parlent suffisamment en leur faveur. Nous possédons seulement deux petites de ces gravures, et si nous les exposons à la vente c'est sans aucune prétention. Tels sont les magnifiques Tableaux des têtes colossales de Chérubins qui, pendant plus de deux siècles, ont fait l'ornement des Palais de Monte Cavallo et du Vatican, et qui, par suite de circonstances extraordinaires, ont quitté l'ancienne capitale du monde pour aller probablement enrichir l'habitation ou le Musée de quelque Souverain ami et juste appréciateur des arts.]] réalisée par Albane, vendue par Louis Ventenati de Pomposi. [302]
  • 1819.07.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableaux des têtes colossales de chérubins, sur toile. Nos 18 et 19. Par l'Albane ; larg. 57 pouc. haut. 28 pouc. Indépendamment du pinceau frais et gracieux de l'Albane, du coloris enchanteur du Corrège, et du grand doût de dessin du Dominiquin, on distingue encore dans ces six chefs-d'oeuvre quelque chose de plus séduisante. Ce ne sont point des productions étudiées et travaillées avec plus ou moins de peine, ce sont des éclairs rapides du génie enflammé par son sujet ; c'est le fruit d'un instant d'inspiration divine, exécuté avec une hardieusse et une perfection au-dessus de tout éloge. En effet, que de vérité ! que de charme ! que d'expression ! Peut-on se lasser de voir et d'admirer ces têtes vraiment angéliques ? Et ne semble-t-il pas qu'elles vont se détacher de la toile pour aller rejoindre leur céleste demeure ? Ce que nous avons surtout remarqué de plus savant dans ces belles peintures, c'est que, placées à une certaine distance, ainsi qu'elles doivent être vues, elles acquièrent, par l'effet de leur coloris et de la perspective, une plus grande douceur d'expression et un charme vraiment inexprimable. Enfin, ces peintures, uniques dans leur genre, ont été exécutées en mosaïque dans l'eglise de Saint-Pierre de Rome, en ont, depuis leur existence, constamment servi de modêles aux artistes de toutes les nations qui sont allés se perfectionner dans cette Métropole des arts. Un grand nombre des graveurs ont également été jaloux d'exercer leur burin à les représenter. Nous n'avons pas cru qu'il fût nécessaire de nous procurer quelques-unes de ces gravures, parce que des productions d'un aussi grand mérite et aussi généralement connues, portent avec elles leur acte de naissance et parlent suffisamment en leur faveur. Nous possédons seulement deux petites de ces gravures, et si nous les exposons à la vente c'est sans aucune prétention. Tels sont les magnifiques Tableaux des têtes colossales de Chérubins qui, pendant plus de deux siècles, ont fait l'ornement des Palais de Monte Cavallo et du Vatican, et qui, par suite de circonstances extraordinaires, ont quitté l'ancienne capitale du monde pour aller probablement enrichir l'habitation ou le Musée de quelque Souverain ami et juste appréciateur des arts. (Albane)|Tableaux des têtes colossales de chérubins, sur toile. Nos 18 et 19. Par l'Albane ; larg. 57 pouc. haut. 28 pouc. Indépendamment du pinceau frais et gracieux de l'Albane, du coloris enchanteur du Corrège, et du grand doût de dessin du Dominiquin, on distingue encore dans ces six chefs-d'oeuvre quelque chose de plus séduisante. Ce ne sont point des productions étudiées et travaillées avec plus ou moins de peine, ce sont des éclairs rapides du génie enflammé par son sujet ; c'est le fruit d'un instant d'inspiration divine, exécuté avec une hardieusse et une perfection au-dessus de tout éloge. En effet, que de vérité ! que de charme ! que d'expression ! Peut-on se lasser de voir et d'admirer ces têtes vraiment angéliques ? Et ne semble-t-il pas qu'elles vont se détacher de la toile pour aller rejoindre leur céleste demeure ? Ce que nous avons surtout remarqué de plus savant dans ces belles peintures, c'est que, placées à une certaine distance, ainsi qu'elles doivent être vues, elles acquièrent, par l'effet de leur coloris et de la perspective, une plus grande douceur d'expression et un charme vraiment inexprimable. Enfin, ces peintures, uniques dans leur genre, ont été exécutées en mosaïque dans l'eglise de Saint-Pierre de Rome, en ont, depuis leur existence, constamment servi de modêles aux artistes de toutes les nations qui sont allés se perfectionner dans cette Métropole des arts. Un grand nombre des graveurs ont également été jaloux d'exercer leur burin à les représenter. Nous n'avons pas cru qu'il fût nécessaire de nous procurer quelques-unes de ces gravures, parce que des productions d'un aussi grand mérite et aussi généralement connues, portent avec elles leur acte de naissance et parlent suffisamment en leur faveur. Nous possédons seulement deux petites de ces gravures, et si nous les exposons à la vente c'est sans aucune prétention. Tels sont les magnifiques Tableaux des têtes colossales de Chérubins qui, pendant plus de deux siècles, ont fait l'ornement des Palais de Monte Cavallo et du Vatican, et qui, par suite de circonstances extraordinaires, ont quitté l'ancienne capitale du monde pour aller probablement enrichir l'habitation ou le Musée de quelque Souverain ami et juste appréciateur des arts.]] réalisée par Albane, vendue par Louis Ventenati de Pomposi. [303]
  • 1819.07.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux de forme ronde, de 42 pouces de diamètre, peints à fresque. L'un représente la Charité composée de quatre figures, l'autre la Sainte-Famille, savoir : la Sainte-Vierge, Saint-Joseph, l'Enfant Jésus et le Petit Saint-Jean. L'extrême difficulté, ou, pour mieux dire, l'impossibilité de trouver dans le commerce des productions de ce genre, fait ici le moindre mérite de ces fresques : c'est la composition, la correction du dessin, leur belle exécution et leur conservation, qui font leur mérite réel, et qui les rendent vraiment dignes d'être comptées parmi les plus étonnantes productions des arts. Les Artistes sont partagés sur le nom de l'auteur de ces fresques : les uns les attribuent au Corrège, et les autres veulent qu'elles soient du Guide. Cette alternative, également honorable pour ces deux grands peintres, fait aussi l'éloge des morceaux que nous examinons. Cependant, s'il nous était permis, dans cette incertitude, de dire notre avis, nous balancerions plutôt à croire qu'ils sont l'ouvrage du Guide. Au surplus, nous laissons aux Amateurs éclairés à décider la question. Mais, ce que nous pouvons affirmer, c'est que nous ne connaissons en Europe aucun Musée, aucun Cabinet qui possédent des fresques qui soient, comme celles-ci, détachées de toute l'épaisseur de l'enduit, aussi bien conservées, et sans aucune espèce de restauration. Il est essentiel de faire remarquer que ces fresques, qui ont été appliquées avec beaucoup de soin sur des paneaux d'osier, peuvent être transportées partout sans inconvénient. (le Guide)|Deux Tableaux de forme ronde, de 42 pouces de diamètre, peints à fresque. L'un représente la Charité composée de quatre figures, l'autre la Sainte-Famille, savoir : la Sainte-Vierge, Saint-Joseph, l'Enfant Jésus et le Petit Saint-Jean. L'extrême difficulté, ou, pour mieux dire, l'impossibilité de trouver dans le commerce des productions de ce genre, fait ici le moindre mérite de ces fresques : c'est la composition, la correction du dessin, leur belle exécution et leur conservation, qui font leur mérite réel, et qui les rendent vraiment dignes d'être comptées parmi les plus étonnantes productions des arts. Les Artistes sont partagés sur le nom de l'auteur de ces fresques : les uns les attribuent au Corrège, et les autres veulent qu'elles soient du Guide. Cette alternative, également honorable pour ces deux grands peintres, fait aussi l'éloge des morceaux que nous examinons. Cependant, s'il nous était permis, dans cette incertitude, de dire notre avis, nous balancerions plutôt à croire qu'ils sont l'ouvrage du Guide. Au surplus, nous laissons aux Amateurs éclairés à décider la question. Mais, ce que nous pouvons affirmer, c'est que nous ne connaissons en Europe aucun Musée, aucun Cabinet qui possédent des fresques qui soient, comme celles-ci, détachées de toute l'épaisseur de l'enduit, aussi bien conservées, et sans aucune espèce de restauration. Il est essentiel de faire remarquer que ces fresques, qui ont été appliquées avec beaucoup de soin sur des paneaux d'osier, peuvent être transportées partout sans inconvénient.]] réalisée par le Guide, vendue par Louis Ventenati de Pomposi. [304]