Ventes d'œuvres le 1819.12.06

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  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysan, conduisant une charette attelée de deux boeufs et d'un cheval, passe sous une ancienne porte de ville à laquelle est attenant un petit ermitage. Dans la charette est une femme donnant le sein à son enfant. Une autre femme, à pied, porte un vase sur sa tête. Le soleil, à son déclin, dore et embrâse la campagne. (Bent (Jean Vander) Hollandais)|Un paysan, conduisant une charette attelée de deux boeufs et d'un cheval, passe sous une ancienne porte de ville à laquelle est attenant un petit ermitage. Dans la charette est une femme donnant le sein à son enfant. Une autre femme, à pied, porte un vase sur sa tête. Le soleil, à son déclin, dore et embrâse la campagne.]] réalisée par Bent (Jean Vander) Hollandais, vendue par Henry, achetée par Henry au prix de 60 fl. [20]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. A gauche, sur le premier plan, est un bouquet d'arbres, à l'ombre desquels une femme s'amuse à cueillir des fleurs ; à droite est un rocher surmonté d'arbrisseaux ; dans le fond, d'agréables coteaux bordent une rivière qui forme une cascade sur le devant du point de vue. On attribue souvent à Allegrain les ouvrages de Bonnart. Ils en diffèrent cependant en ce qu'ils sont plus largement touchés et sans confusion d'objets. Aucun biographe ne nous a parlé de ce peintre. (Bonnart (R.) Français)|Paysage. A gauche, sur le premier plan, est un bouquet d'arbres, à l'ombre desquels une femme s'amuse à cueillir des fleurs ; à droite est un rocher surmonté d'arbrisseaux ; dans le fond, d'agréables coteaux bordent une rivière qui forme une cascade sur le devant du point de vue. On attribue souvent à Allegrain les ouvrages de Bonnart. Ils en diffèrent cependant en ce qu'ils sont plus largement touchés et sans confusion d'objets. Aucun biographe ne nous a parlé de ce peintre.]] réalisée par Bonnart (R.) Français, vendue par Henry, achetée par Henry au prix de 47 fl. [21]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. On y aperçoit, dans un extrême lointain, des monts dont la cime est couverte de neige. Moins loin, du côté opposé, s'élève une montagne couverte de forêts et surmontée de rocs énormes, les uns percés en arcades, les autres taillés à pic. Au bas de la montagne coule un ruisseau. Sur le premier plan, à côté d'une fontaine, se repose une bergère qui s'entretient avec un berger dont la tête est entourée de rayons. Ce berger est sans doute Apollon gardant les troupeaux d'Admète, roi de Thessalie. (Glauber (Jean) Hollandais)|Paysage. On y aperçoit, dans un extrême lointain, des monts dont la cime est couverte de neige. Moins loin, du côté opposé, s'élève une montagne couverte de forêts et surmontée de rocs énormes, les uns percés en arcades, les autres taillés à pic. Au bas de la montagne coule un ruisseau. Sur le premier plan, à côté d'une fontaine, se repose une bergère qui s'entretient avec un berger dont la tête est entourée de rayons. Ce berger est sans doute Apollon gardant les troupeaux d'Admète, roi de Thessalie.]] réalisée par Glauber (Jean) Hollandais, vendue par Henry. [24]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant du précédent tableau. Sur l'avant-scène, à quelques pas d'un tombeau, se reposent trois jeunes femmes, l'une assise à l'écart et s'appuyant sur un vase, les deux autres faisant la conversation. Deux autres personnages se promènent un peu plus loin, dans un lieu ombragé d'arbres. Au-delà on aperçoit une file de magnifiques édifices placés sur le bord d'une rivière, et plusieurs montagnes dont les cimes escarpées prennent la teinte bleuâtre de l'air. (Glauber (Jean) Hollandais)|Le pendant du précédent tableau. Sur l'avant-scène, à quelques pas d'un tombeau, se reposent trois jeunes femmes, l'une assise à l'écart et s'appuyant sur un vase, les deux autres faisant la conversation. Deux autres personnages se promènent un peu plus loin, dans un lieu ombragé d'arbres. Au-delà on aperçoit une file de magnifiques édifices placés sur le bord d'une rivière, et plusieurs montagnes dont les cimes escarpées prennent la teinte bleuâtre de l'air.]] réalisée par Glauber (Jean) Hollandais, vendue par Henry. [25]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec incendie et coup de vent. Une ville située à mi-côté d'une montagne, est la proie des flammes. Un de ses habitans qui s'est dérobé à leur violance, s'avance, un paquet sous le bras, par un sentier qui conduit au bas de la montagne. D'autres qui y sont déjà parvenus, se reposent au bord d'une rivière. Au pied de la montagne, à main gauche, est un torrent ; au-delà s'étend une plaine terminée par une chaîne d'arides montagnes. C'est surtout par l'imagination et le large de l'exécution que brillent les ouvrages du Guaspre. (Guaspre (Gaspar Dughet, dit le) école italienne)|Paysage avec incendie et coup de vent. Une ville située à mi-côté d'une montagne, est la proie des flammes. Un de ses habitans qui s'est dérobé à leur violance, s'avance, un paquet sous le bras, par un sentier qui conduit au bas de la montagne. D'autres qui y sont déjà parvenus, se reposent au bord d'une rivière. Au pied de la montagne, à main gauche, est un torrent ; au-delà s'étend une plaine terminée par une chaîne d'arides montagnes. C'est surtout par l'imagination et le large de l'exécution que brillent les ouvrages du Guaspre.]] réalisée par Guaspre (Gaspar Dughet, dit le) école italienne, vendue par Henry. [27]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de couvent. Au bout d'une cour pavée s'offre le portail d'une église où se rendent plusieurs moines bénédictins. Un de leurs frères, à la porte l'église, répond au salut que lui fait un personnage de distinction auquel deux mendians tendent le chapeau. D'autres pauvres se rassemblent dans ce lieu pour y invoquer également la charité des âmes pieuses. Quelques arbres ornent le côté gauche du tableau ; du côté droite est un long édifice qui étend son ombre sur une partie du terrain. On aperçoit dans le fond, par-dessus un mur, plusieurs maisons que domine un clocher. Les figures, au nombre de plus de vingt, et aussi spirituellement peintes que possible, sont de la main d'Adrien Vandevelde. Il n'y a pas long-tems que ce charmant tableau a été vendu publiquement au-delà de 700 francs. C'est une de ces choses dont la valeur est devenue à-peu-près réelle et fixe, et qui ont cours dans tous les pays où l'on aime les productions des beaux arts. (Heyden (Jacques-Vander) Hollandais)|Intérieur de couvent. Au bout d'une cour pavée s'offre le portail d'une église où se rendent plusieurs moines bénédictins. Un de leurs frères, à la porte l'église, répond au salut que lui fait un personnage de distinction auquel deux mendians tendent le chapeau. D'autres pauvres se rassemblent dans ce lieu pour y invoquer également la charité des âmes pieuses. Quelques arbres ornent le côté gauche du tableau ; du côté droite est un long édifice qui étend son ombre sur une partie du terrain. On aperçoit dans le fond, par-dessus un mur, plusieurs maisons que domine un clocher. Les figures, au nombre de plus de vingt, et aussi spirituellement peintes que possible, sont de la main d'Adrien Vandevelde. Il n'y a pas long-tems que ce charmant tableau a été vendu publiquement au-delà de 700 francs. C'est une de ces choses dont la valeur est devenue à-peu-près réelle et fixe, et qui ont cours dans tous les pays où l'on aime les productions des beaux arts.]] réalisée par Heyden (Jacques-Vander) Hollandais, vendue par Henry, achetée par Paillet rue grange Batelière no.24 au prix de 501 fl. [28]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de chapelle. Dans le milieu s'élève un pilier auquel sont attachés trois morceaux de sculpture ; un Christ, une Madone et l'ange Gabriel. Contre les murs sont placés d'autres statues et plusieurs tableaux. Dans le fond est un autel où des fidèles vont recevoir le sacrement de la communition. Les personnages, en grand nombre, sont de Van Thulden. (Neeff (Pierre) Levieux Flamand)|Intérieur de chapelle. Dans le milieu s'élève un pilier auquel sont attachés trois morceaux de sculpture ; un Christ, une Madone et l'ange Gabriel. Contre les murs sont placés d'autres statues et plusieurs tableaux. Dans le fond est un autel où des fidèles vont recevoir le sacrement de la communition. Les personnages, en grand nombre, sont de Van Thulden.]] réalisée par Neeff (Pierre) Levieux Flamand, vendue par Henry, achetée par Dubois au prix de 85 fl. [30]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre figure à mi-corps : le costume de ce personnage, son embonpoint indiquent qu'il vit dans l'aisance ; sa figure est grave et toute holladais. Du reste il est représent6D'e assis, s'accoudant sur le dossier de sa chaise, et tenant une pipe. (Ostade (Adrien Van) Allemand)|Autre figure à mi-corps : le costume de ce personnage, son embonpoint indiquent qu'il vit dans l'aisance ; sa figure est grave et toute holladais. Du reste il est représent6D'e assis, s'accoudant sur le dossier de sa chaise, et tenant une pipe.]] réalisée par Ostade (Adrien Van) Allemand, vendue par Henry, achetée par Berton Jeune au prix de 149.95 fl. [32]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme dépouillée de ses vêtemes est prête à se baigner dans une rivière ; une autre s'ébat déjà sur les eaux, avec deux enfans qui la soutiennent par les bras. A quelque distance est une colline où des pâtres gardent leurs troupeaux. Cet agréable tableau est de la première manière de Poèlenburg. On en voit du même faire et de la même couleur dans la riche collection du Musée royal, sous le no. (Poèlenburg (C.) Hollandais)|Une femme dépouillée de ses vêtemes est prête à se baigner dans une rivière ; une autre s'ébat déjà sur les eaux, avec deux enfans qui la soutiennent par les bras. A quelque distance est une colline où des pâtres gardent leurs troupeaux. Cet agréable tableau est de la première manière de Poèlenburg. On en voit du même faire et de la même couleur dans la riche collection du Musée royal, sous le no.]] réalisée par Poèlenburg (C.) Hollandais, vendue par Henry, achetée par Dubois au prix de 94 fl. [35]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'auteur de ce tableau s'y est représenté à table, à côté de sa femme et chantant avec elle les plaisirs de la bonne chère. Trois enfans dont deux s'amusent à danser, une vieille servante et deux valets, unissent leurs voix ou le son de quelqu'instrument aux chants du joyeux Ryckaert, aux pieds duquel on remarque un pot de grès d'une grande capacité. Un quatrième enfant est assis sur les genoux de sa mère ; sur la table sont servis un morceau de viande rôtie, des fruits et du fromage. Ce tableau, assez récemment apporté de la Flandres, y passait pour le plus bel ouvrage connu de Ryckaert ; ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il est digne de Jean Steen dans beaucoup de parties. (Ryckaert (David) Flamand)|L'auteur de ce tableau s'y est représenté à table, à côté de sa femme et chantant avec elle les plaisirs de la bonne chère. Trois enfans dont deux s'amusent à danser, une vieille servante et deux valets, unissent leurs voix ou le son de quelqu'instrument aux chants du joyeux Ryckaert, aux pieds duquel on remarque un pot de grès d'une grande capacité. Un quatrième enfant est assis sur les genoux de sa mère ; sur la table sont servis un morceau de viande rôtie, des fruits et du fromage. Ce tableau, assez récemment apporté de la Flandres, y passait pour le plus bel ouvrage connu de Ryckaert ; ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il est digne de Jean Steen dans beaucoup de parties.]] réalisée par Ryckaert (David) Flamand, vendue par Henry. [37]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La drachme perdue et retrouvée : parabole de Jésus-Christ. La femme qui a retrouvé sa drachme, tient d'une main la lampe qui qui lui a servi à la chercher, et de l'autre montre cette pièce à plusieurs personnes qui lui en témoignent leur satisfaction. Dans le coin du tableau, à gauche, est le portrait de Schalken. Il serait difficile de trouver une copie plus approchante de son original. (Schalken (d'après Godefroi) Hollandais)|La drachme perdue et retrouvée : parabole de Jésus-Christ. La femme qui a retrouvé sa drachme, tient d'une main la lampe qui qui lui a servi à la chercher, et de l'autre montre cette pièce à plusieurs personnes qui lui en témoignent leur satisfaction. Dans le coin du tableau, à gauche, est le portrait de Schalken. Il serait difficile de trouver une copie plus approchante de son original.]] réalisée par Schalken (d'après Godefroi) Hollandais, vendue par Henry. [39]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un marchand de mort aux rats, ayant sa boîte à onguent suspendue à sa ceinture, porte de la main gauche un grand bâton surmonté d'une cage, en dedans et en dehors de laquelle se promènent plusieurs de ces animaux. A quelque distance de cet homme, deux paysans flamands se sont arrêtés pour causer ; plus loin est un village. Ce petit tableau est du bon faire de Teniers. (Teniers (David) Flamand)|Un marchand de mort aux rats, ayant sa boîte à onguent suspendue à sa ceinture, porte de la main gauche un grand bâton surmonté d'une cage, en dedans et en dehors de laquelle se promènent plusieurs de ces animaux. A quelque distance de cet homme, deux paysans flamands se sont arrêtés pour causer ; plus loin est un village. Ce petit tableau est du bon faire de Teniers.]] réalisée par Teniers (David) Flamand, vendue par Henry, achetée par Dubos au prix de 102 fl. [40]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue extérieure d'une ferme d'ou sortent différens animaux, chevaux et vaches, conduits par un valet habillé d'une blaude de toile bleue. Ce tableau est la répétition, en petit, de celui qui a été exposé au salon sous le no. 72. On abeaucoup loné et avec raison les derniers ouvrages de M. Berré. M. Gault de Saint-Germain, dans sa critique intitulée : Choix des productions de l'art les plus remarquables, dit de cet artiste, qu'il s'annonce comme un des plus grands peintres d'animaux de l'école française ; qu'il laisse de beaucoup en arrière tous nos artistes qui ont brillé jusqu'à lui dans cette cathégorie de l'art, et enfin qu'il se déclare l'émule de Paul Potter. Notre opinion s'accorde avec celle de M. Gault. Il y a deux ans que, dans notre catalogue des tableaux de M. le chevalier M... nous avançames que M. Berré, s'il ne s'éloignait pas de l'étude de la nature, deviendrait le Paul Potter de nos jours. (Berré (M.) Flamand)|Vue extérieure d'une ferme d'ou sortent différens animaux, chevaux et vaches, conduits par un valet habillé d'une blaude de toile bleue. Ce tableau est la répétition, en petit, de celui qui a été exposé au salon sous le no. 72. On abeaucoup loné et avec raison les derniers ouvrages de M. Berré. M. Gault de Saint-Germain, dans sa critique intitulée : Choix des productions de l'art les plus remarquables, dit de cet artiste, qu'il s'annonce comme un des plus grands peintres d'animaux de l'école française ; qu'il laisse de beaucoup en arrière tous nos artistes qui ont brillé jusqu'à lui dans cette cathégorie de l'art, et enfin qu'il se déclare l'émule de Paul Potter. Notre opinion s'accorde avec celle de M. Gault. Il y a deux ans que, dans notre catalogue des tableaux de M. le chevalier M... nous avançames que M. Berré, s'il ne s'éloignait pas de l'étude de la nature, deviendrait le Paul Potter de nos jours.]] réalisée par Berré (M.) Flamand, vendue par Henry, achetée par Baréra rue de Grétry au prix de 463 fl. [42]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Passage montagneux et baigné, à main gauche, par les eaux d'un grand lac. Tandis qu'un villageois met au joug une paire de boeufs qu'il va atteler à une charrue, son compagnon de travail est déjà occupé à labourer. Avec eux est une femme qui étend du linge sur le gazon pour y poser son enfant. Un couvent est situé en deçà du lac ; au delà d'étend un log cordon d'arrides montagnes. La teinte pure et bleuâtre de ce joli tableau est celle d'une fraîche matinée de printems. Il est d'ailleurs d'une agréable simplicité, et ne dément en rien la grande réputation que M. Bidauld s'est acquise. (Bidauld (M.) Français)|Passage montagneux et baigné, à main gauche, par les eaux d'un grand lac. Tandis qu'un villageois met au joug une paire de boeufs qu'il va atteler à une charrue, son compagnon de travail est déjà occupé à labourer. Avec eux est une femme qui étend du linge sur le gazon pour y poser son enfant. Un couvent est situé en deçà du lac ; au delà d'étend un log cordon d'arrides montagnes. La teinte pure et bleuâtre de ce joli tableau est celle d'une fraîche matinée de printems. Il est d'ailleurs d'une agréable simplicité, et ne dément en rien la grande réputation que M. Bidauld s'est acquise.]] réalisée par Bidauld (M.) Français, vendue par Henry, achetée par Dévèze au prix de 202 fl. [43]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune fille en promenade dans un parc s'arrête près d'un banc de pierre, sur lequel est un petit chien qu'elle fait jouer. On remarque dans cette bleuette du pinceau de M. Boilly, cette touche sûre et spirituelle, et cette franchise de couleur qui caractérisent essentiellement tous ses ouvrages. (Boilly (Mr.) Français)|Une jeune fille en promenade dans un parc s'arrête près d'un banc de pierre, sur lequel est un petit chien qu'elle fait jouer. On remarque dans cette bleuette du pinceau de M. Boilly, cette touche sûre et spirituelle, et cette franchise de couleur qui caractérisent essentiellement tous ses ouvrages.]] réalisée par Boilly (Mr.) Français, vendue par Henry, achetée par Henry au prix de 23 fl. [44]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ruines d'un cloître d'architecture gothique. On y voit à genoux, près d'une tombe, un moine qui élève ses regards vers le ciel, et lui adresse une fervente prière. M. Bouton, après s'être distingué dans plusieurs de ses ouvrages, par un étonnant fini, vient de nous prouver, en peignant son Charles Edouard, qu'il était capable d'enthoussiasme et qu'il savait, quand il le voulait, agrandir sa manière. Le petit tableau que nous venons de décrire, est une nouvelle preuve de la facilité de cet artiste ; la touche en est pleine d'esprit, de goût et de vivacité. Heureux le peintre qui jouit ainsi de la race faculté varier son exécution ! (Bouton (M.) Français)|Ruines d'un cloître d'architecture gothique. On y voit à genoux, près d'une tombe, un moine qui élève ses regards vers le ciel, et lui adresse une fervente prière. M. Bouton, après s'être distingué dans plusieurs de ses ouvrages, par un étonnant fini, vient de nous prouver, en peignant son Charles Edouard, qu'il était capable d'enthoussiasme et qu'il savait, quand il le voulait, agrandir sa manière. Le petit tableau que nous venons de décrire, est une nouvelle preuve de la facilité de cet artiste ; la touche en est pleine d'esprit, de goût et de vivacité. Heureux le peintre qui jouit ainsi de la race faculté varier son exécution !]] réalisée par Bouton (M.) Français, vendue par Henry, achetée par Lafontaine au prix de 491 fl. [45]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage représentant la lisière d'un bois épais. A main gauche, de grands chênes mêlant et confondant leurs branches les unes avec les autres, réjouissent la vue par leur riante verdure, et semblent inviter le voyageur à se reposer sous leur ombrage. A main droite s'ouvre une plaine qui s'étend jusqu'à l'horizon. Sur le devant du tableau des moutons se désaltèrent dans une marre. Plus loin une fermiêre, à cheval, est accompagnée d'un valet qui marche derrière elle. Depuis quelques années on attache du prix aux ouvrages de Bruandet ; mais on ne les a pas encore payes suivant leur mérite ; dans quels autres paysage trouve-t-on plus l'empreinte de la nature que dans ceux de cet artiste ? Quel autre que lui a manié le pinceau avec plus de facilité ? (Bruandet (Léasar) Français)|Paysage représentant la lisière d'un bois épais. A main gauche, de grands chênes mêlant et confondant leurs branches les unes avec les autres, réjouissent la vue par leur riante verdure, et semblent inviter le voyageur à se reposer sous leur ombrage. A main droite s'ouvre une plaine qui s'étend jusqu'à l'horizon. Sur le devant du tableau des moutons se désaltèrent dans une marre. Plus loin une fermiêre, à cheval, est accompagnée d'un valet qui marche derrière elle. Depuis quelques années on attache du prix aux ouvrages de Bruandet ; mais on ne les a pas encore payes suivant leur mérite ; dans quels autres paysage trouve-t-on plus l'empreinte de la nature que dans ceux de cet artiste ? Quel autre que lui a manié le pinceau avec plus de facilité ?]] réalisée par Bruandet (Léasar) Français, vendue par Henry, achetée par Montigneul au prix de 150 fl. [46]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Une rivière baignant la partie gauche du point de vue y forme une cascade au pied d'une haute colline surmontée de fortifications. Au-delà un sol riche s'élève par degrés et se lie a des montagnes lointaines qui s'étendent devant l'horizon ; du côté opposé se présente la lisière d'un bois épais, où l'on entre par un large sentier, dans lequel on remarque trois personnes faisant la conversation. Les plans de ce tableau sont bien dégradés ; sa couleur est harmonieuse et naturelle, et son aspect très-agréable. (Budelot (M.))|Paysage. Une rivière baignant la partie gauche du point de vue y forme une cascade au pied d'une haute colline surmontée de fortifications. Au-delà un sol riche s'élève par degrés et se lie a des montagnes lointaines qui s'étendent devant l'horizon ; du côté opposé se présente la lisière d'un bois épais, où l'on entre par un large sentier, dans lequel on remarque trois personnes faisant la conversation. Les plans de ce tableau sont bien dégradés ; sa couleur est harmonieuse et naturelle, et son aspect très-agréable.]] réalisée par Budelot (M.), vendue par Henry, achetée par Budelot au prix de 300 fl. [47]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Etude de paysage faite d'après nature. Elle représente une double montagne couverte en partie de bois, en partie de champs en herbe ou labourés. De Boissieu, grand dessinateur, n'ayant fait que très-peu de tableaux, ses simples études deviennent précieuses. Celle-ci est d'une grande vérité. (De Boissieu (J.J.) Français)|Etude de paysage faite d'après nature. Elle représente une double montagne couverte en partie de bois, en partie de champs en herbe ou labourés. De Boissieu, grand dessinateur, n'ayant fait que très-peu de tableaux, ses simples études deviennent précieuses. Celle-ci est d'une grande vérité.]] réalisée par De Boissieu (J.J.) Français, vendue par Henry. [48]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dont l'avant-scène, enrichie de figures, se trouve séparée des autres plans par une rivière. Le site en est très-montagneux, et peut-être est-ce un souvenir des Vosges. Quoique depuis longues années tous les ouvrages de M. Demarne attestent l'éminence de son talent, il n'en est pas moins vrai de dire qu'il y en a quelques-uns de plus satisfaisance que les autres, soit qu'ils aient été plus soignés, soit qu'en les peignant l'auteur ait été mieux inspiré, soit enfin qu'ils remontent à son meilleur tems ; tel est ce tableau : on y remarque tout à-la-fois des figures bien groupées et assez correctement dessinées, des plans bien liés, de la simplicité dans la couleur, du repos dans la composition ; en un mot, de l'unité et de la vérité. (Demarne (M.) Français)|Paysage dont l'avant-scène, enrichie de figures, se trouve séparée des autres plans par une rivière. Le site en est très-montagneux, et peut-être est-ce un souvenir des Vosges. Quoique depuis longues années tous les ouvrages de M. Demarne attestent l'éminence de son talent, il n'en est pas moins vrai de dire qu'il y en a quelques-uns de plus satisfaisance que les autres, soit qu'ils aient été plus soignés, soit qu'en les peignant l'auteur ait été mieux inspiré, soit enfin qu'ils remontent à son meilleur tems ; tel est ce tableau : on y remarque tout à-la-fois des figures bien groupées et assez correctement dessinées, des plans bien liés, de la simplicité dans la couleur, du repos dans la composition ; en un mot, de l'unité et de la vérité.]] réalisée par Demarne (M.) Français, vendue par Henry, achetée par Desrosiers au prix de 551 fl. [49]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune paysanne, accompagnée d'un petit garçon, est assise à la porte d'une étable et coupe un morceau de pain qu'elle partage entre une chèvre et un chien. Derrière elle se reposent sur le gazon une autre chèvre et une brebis. Ce tableau est de la seconde manière de M. Demarne, et l'on y remarque un genre d'exécution qui a tout le moëlleux de celle d'Adrien Vandevelde. (Demarne (M.))|Une jeune paysanne, accompagnée d'un petit garçon, est assise à la porte d'une étable et coupe un morceau de pain qu'elle partage entre une chèvre et un chien. Derrière elle se reposent sur le gazon une autre chèvre et une brebis. Ce tableau est de la seconde manière de M. Demarne, et l'on y remarque un genre d'exécution qui a tout le moëlleux de celle d'Adrien Vandevelde.]] réalisée par Demarne (M.), vendue par Henry. [50]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un homme à table entre deux jeunes filles ravit un baiser à celle qui est à sa gauche, tandis que l'autre se dispose à lui verser à boire. Ce sujet est un de ceux qu'Anacréon aurait choisis, s'il eût été peintre ; et l'on ne peut nier que la manière dont il est rendu n'ai quelque chose de cette aimable facilité, de cette négligence heureuse, qui caractérisent les ouvrages de ce voluptueux poëte. (Drolling (Martin) Français)|Un homme à table entre deux jeunes filles ravit un baiser à celle qui est à sa gauche, tandis que l'autre se dispose à lui verser à boire. Ce sujet est un de ceux qu'Anacréon aurait choisis, s'il eût été peintre ; et l'on ne peut nier que la manière dont il est rendu n'ai quelque chose de cette aimable facilité, de cette négligence heureuse, qui caractérisent les ouvrages de ce voluptueux poëte.]] réalisée par Drolling (Martin) Français, vendue par Henry, achetée par Bouché au prix de 302 fl. [51]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme assise sur la tablette d'une fenêtre donnant sur un jardin, tient de la main gauche une lettre qui fixe toute son attention et s'appuie familièrement de la main droite sur l'épaule d'un jeune homme avec qui elle partage sa lecture. Dans la salle que cette fenêtre éclaire, un homme plus âgé est assis, le verre à la main, près d'une table sur laquelle une domestique va disposer les choses nécessaires à un repas. Des Cariatides ornent les deux côtés de la fenêtre ; une vigne en ombrage la partie supérieure. (Dufrenne (M. Jean) Français)|Une jeune femme assise sur la tablette d'une fenêtre donnant sur un jardin, tient de la main gauche une lettre qui fixe toute son attention et s'appuie familièrement de la main droite sur l'épaule d'un jeune homme avec qui elle partage sa lecture. Dans la salle que cette fenêtre éclaire, un homme plus âgé est assis, le verre à la main, près d'une table sur laquelle une domestique va disposer les choses nécessaires à un repas. Des Cariatides ornent les deux côtés de la fenêtre ; une vigne en ombrage la partie supérieure.]] réalisée par Dufrenne (M. Jean) Français, vendue par Henry, achetée par Dévèze Pavillon marsan no.85 aux thuyleri au prix de 93 fl. [52]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jeune fille représentée un peu plus qu'en buste, la tête de trois quarts et penchée, les épaules couvertes d'un mouchoir de gaze noire, et le coude gauche appuyé sur un piédestal. Greuse s'attacha surtout à la couleur et à l'expression. C'est en cela qu'il plaît à tous les amateurs : les artistes admirent encore son exécution. (Greuze (J.B.) Français)|Jeune fille représentée un peu plus qu'en buste, la tête de trois quarts et penchée, les épaules couvertes d'un mouchoir de gaze noire, et le coude gauche appuyé sur un piédestal. Greuse s'attacha surtout à la couleur et à l'expression. C'est en cela qu'il plaît à tous les amateurs : les artistes admirent encore son exécution.]] réalisée par Greuze (J.B.) Français, vendue par Henry. [53]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Port de la mer vu au soleil couchant. Sur le premier plan, composé de rochers, une femme s'entretient familièrement avec un pêcher. A gauche, sur une jetée située au pied d'un phare, des matelots embarquent des marchandises dans une chaloupe. Sur la droite, à quelque distance, est une autre jetée où des marins se préparent à gagner le bord d'un vaisseau mouillé en rade. Dans le lointain, on aperçoit des montagnes couvertes de fortifications. Les marines de Henry de Marseille ont long-tems passé pour avoir été peintes par J. Vernet, lorsqu'il était en Italie. On y remarque en effet, avec le style de ce grand maître, ce qui caractérise l'originalité d'un tableau. (Henry de Marseille (Henry Arelat ordinairement appelé) Français)|Port de la mer vu au soleil couchant. Sur le premier plan, composé de rochers, une femme s'entretient familièrement avec un pêcher. A gauche, sur une jetée située au pied d'un phare, des matelots embarquent des marchandises dans une chaloupe. Sur la droite, à quelque distance, est une autre jetée où des marins se préparent à gagner le bord d'un vaisseau mouillé en rade. Dans le lointain, on aperçoit des montagnes couvertes de fortifications. Les marines de Henry de Marseille ont long-tems passé pour avoir été peintes par J. Vernet, lorsqu'il était en Italie. On y remarque en effet, avec le style de ce grand maître, ce qui caractérise l'originalité d'un tableau.]] réalisée par Henry de Marseille (Henry Arelat ordinairement appelé) Français, vendue par Henry, achetée par Montigneul au prix de 80.05 fl. [54]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux femmes turques se reposant dans un bosquet ; l'une est assise et tient sur ses genoux un enfant à qui elle donne le sein, l'autre plus jeune debout et appuyée contre un débris d'architecture, tient de la main droite une rose, de l'autres sa pipe à parfums ; près d'elle est le berceau de l'enfant. (Hilaire Français)|Deux femmes turques se reposant dans un bosquet ; l'une est assise et tient sur ses genoux un enfant à qui elle donne le sein, l'autre plus jeune debout et appuyée contre un débris d'architecture, tient de la main droite une rose, de l'autres sa pipe à parfums ; près d'elle est le berceau de l'enfant.]] réalisée par Hilaire Français, vendue par Henry, achetée par Henry au prix de 117.95 fl. [55]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Maison rustique, située près d'une rivière, à l'ombre d'un bouquet de grands arbres. Quatrefigurines, une femme et trois hommes, animent ce petit tableau. Il y a eu quatre peintres du nom de Kobell, deux en Hollande, deux en Allemagne. Les premiers sont, H. Kobell, qui a fait des marines dans le genre de celles de W. Vandevelde ; et J. Kobell, son fils, qui a marché sur les traces de Paul Potter, Les deux autres sont Ferdinand Kobell, né à Manheim en 1740, et son fils Guillaume, né dans la même ville, vers 1766. Ferdinand était peintre de paysages de l'électeur Palatin-Bavière. Les auteurs du Manuel des Curieux n'ont donc point été fondés à présumer que H. Kobell füt un frère de Ferdinand. (Kobell (Signé Ferdinand) Allemand)|Maison rustique, située près d'une rivière, à l'ombre d'un bouquet de grands arbres. Quatrefigurines, une femme et trois hommes, animent ce petit tableau. Il y a eu quatre peintres du nom de Kobell, deux en Hollande, deux en Allemagne. Les premiers sont, H. Kobell, qui a fait des marines dans le genre de celles de W. Vandevelde ; et J. Kobell, son fils, qui a marché sur les traces de Paul Potter, Les deux autres sont Ferdinand Kobell, né à Manheim en 1740, et son fils Guillaume, né dans la même ville, vers 1766. Ferdinand était peintre de paysages de l'électeur Palatin-Bavière. Les auteurs du Manuel des Curieux n'ont donc point été fondés à présumer que H. Kobell füt un frère de Ferdinand.]] réalisée par Kobell (Signé Ferdinand) Allemand, vendue par Henry, achetée par Devailly au prix de 40.05 fl. [57]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'atelier des élèves de M. Bouton. Dans le fond est un jeune artiste dessinant devant une fenêtre à moitié ouverte et donnant sur un jardin. Près d'une autre fenêtre dont le grand jour est tempéré par un chassis de papier, est un peintre debout devant son chevalet. Çà et là sont placés à terre et sur un ais, des cartons, des boîtes et des bosses en plâtre. Les murs sont couverts de papier de tenture. Ce tableau répété par l'auteur d'après celui qu'il a exposé au salon, sous le no. 762, est d'un effet qui approche de l'illusion, et nous promet, dans M. Lesaint, un artiste dont le nom se classera avec ceux qui honorent l'école française. (Lesaint (M.) Français)|L'atelier des élèves de M. Bouton. Dans le fond est un jeune artiste dessinant devant une fenêtre à moitié ouverte et donnant sur un jardin. Près d'une autre fenêtre dont le grand jour est tempéré par un chassis de papier, est un peintre debout devant son chevalet. Çà et là sont placés à terre et sur un ais, des cartons, des boîtes et des bosses en plâtre. Les murs sont couverts de papier de tenture. Ce tableau répété par l'auteur d'après celui qu'il a exposé au salon, sous le no. 762, est d'un effet qui approche de l'illusion, et nous promet, dans M. Lesaint, un artiste dont le nom se classera avec ceux qui honorent l'école française.]] réalisée par Lesaint (M.) Français, vendue par Henry, achetée par Desrosiers au prix de 291 fl. [63]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages que M. Demarne a ornés de jolies figures. Dans l'un villageois conduisnt un âne, passe sur un pont de bois ; dans l'autre, une paysanne portant une corbeille sur sa tête, est précédée d'une vache contre laquelle aboie un petit chien. (Naudou (M. Daniel) Français)|Deux paysages que M. Demarne a ornés de jolies figures. Dans l'un villageois conduisnt un âne, passe sur un pont de bois ; dans l'autre, une paysanne portant une corbeille sur sa tête, est précédée d'une vache contre laquelle aboie un petit chien.]] réalisée par Naudou (M. Daniel) Français, vendue par Henry au prix de 72 fl. [68]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Trois cavaliers sur le devant d'un paysage ; deux ont mis pied à terre, l'un pour relever ses bottines, l'autre pour raccommoder la selle de son cheval. Les plans de ce petit tableau sont d'une dégradation bien entendue ; il y a de l'unité dans l'effet et du moëlleux dans le pinceau. (Pochou (M.))|Trois cavaliers sur le devant d'un paysage ; deux ont mis pied à terre, l'un pour relever ses bottines, l'autre pour raccommoder la selle de son cheval. Les plans de ce petit tableau sont d'une dégradation bien entendue ; il y a de l'unité dans l'effet et du moëlleux dans le pinceau.]] réalisée par Pochou (M.), vendue par Henry, achetée par Simon rue des vieux Augustins au prix de 32.05 fl. [72]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant du précédent tableau. Il représente un maquignon, le dos appuyé contre un pilier de manége, vantant à un bourgeois les qualités d'un cheval qu'il fait essayer par un jokei. Les figures de ces deux tableaux ont environ 6 pouces de proportion. (Swebach (M. Jacques-Louis))|Le pendant du précédent tableau. Il représente un maquignon, le dos appuyé contre un pilier de manége, vantant à un bourgeois les qualités d'un cheval qu'il fait essayer par un jokei. Les figures de ces deux tableaux ont environ 6 pouces de proportion.]] réalisée par Swebach (M. Jacques-Louis), vendue par Henry, achetée par Advinant de Marseille au prix de 358 fl. [77]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Convoi militaire défilant sur le penchant d'une colline. En queue est un charriot rempli de bagages, à côté duquel marche une vivandière conduisant un petit garçon par la main. Une autre vivandière, ayant son panier à provisions à côté d'elle, se repose au bord du chemin avec un soldat. Devant eux passe un officier monté sur un cheval blanc et courant au galop. (Swebach (M. Jacques-Louis))|Convoi militaire défilant sur le penchant d'une colline. En queue est un charriot rempli de bagages, à côté duquel marche une vivandière conduisant un petit garçon par la main. Une autre vivandière, ayant son panier à provisions à côté d'elle, se repose au bord du chemin avec un soldat. Devant eux passe un officier monté sur un cheval blanc et courant au galop.]] réalisée par Swebach (M. Jacques-Louis), vendue par Henry, achetée par Henry au prix de 172 fl. [78]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une princesse, debout sur un des perrons de son palais, avec deux de ses dames d'honneur, lit un message que vient de lui apporter un courrier extraordinaire. L'air de satisfaction avec lequel elle parcourt cet écrit, et la branche de laurier qui lui a été remise en même tems, dénotent clairement qu'on lui annonce une victoire remportée sur les ennemis de son royaume. Derrière elle, sur les degrés du perron, se tiennent, chapeau bas, plusieurs officiers ou pages de sa cour ; une foule de personnes attirées par la vue du courrier, et d'autres qui accourent encore, fixent leurs regards sur la princesse, et attendent en silence qu'on les instruise de l'heureux événement dont elle reçoit la nouvelle. Devant le perron où se tient le courrier, est un valet de roulage déchargeant des malles de dessus un traineau. Une galerie à jour, sous laquelle des ouvriers sont occupés à entasser des ballots ferme en partie le fond du tableau. Au bout de cette galerie, à gauche, on voit un carrosse attelé et plusieurs domestiques, dont un à cheval, est prêt à suivre la voiture. Ce bel ouvrage de M. Taunnay parut à un salon, il y a quelques annés, et y fut géneralement admiré. La composition en est riche et pleine de goût, la couleur harmonieuse, l'effet bien entendu : les figures y sont parfaitement en scène, et propre à sa condition, exprime bien, par son attitude, le sentiment particulier qui l'anime ou la fait agir. (Taunay (M. Nicolas-Antoine) Français)|Une princesse, debout sur un des perrons de son palais, avec deux de ses dames d'honneur, lit un message que vient de lui apporter un courrier extraordinaire. L'air de satisfaction avec lequel elle parcourt cet écrit, et la branche de laurier qui lui a été remise en même tems, dénotent clairement qu'on lui annonce une victoire remportée sur les ennemis de son royaume. Derrière elle, sur les degrés du perron, se tiennent, chapeau bas, plusieurs officiers ou pages de sa cour ; une foule de personnes attirées par la vue du courrier, et d'autres qui accourent encore, fixent leurs regards sur la princesse, et attendent en silence qu'on les instruise de l'heureux événement dont elle reçoit la nouvelle. Devant le perron où se tient le courrier, est un valet de roulage déchargeant des malles de dessus un traineau. Une galerie à jour, sous laquelle des ouvriers sont occupés à entasser des ballots ferme en partie le fond du tableau. Au bout de cette galerie, à gauche, on voit un carrosse attelé et plusieurs domestiques, dont un à cheval, est prêt à suivre la voiture. Ce bel ouvrage de M. Taunnay parut à un salon, il y a quelques annés, et y fut géneralement admiré. La composition en est riche et pleine de goût, la couleur harmonieuse, l'effet bien entendu : les figures y sont parfaitement en scène, et propre à sa condition, exprime bien, par son attitude, le sentiment particulier qui l'anime ou la fait agir.]] réalisée par Taunay (M. Nicolas-Antoine) Français, vendue par Henry au prix de 1200 fl. [79]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Dans le fond s'élève une chaîne de monts incultes au pied de l'un desquels on aperçoit les ruines d'une ancienne ville. A la base de ces monts coule une rivière dont les eaux, long-tems paisibles, viennent se précipiter au fond d'un abîme creusé sur le devant du point de vue. Un terme placé sur le bord d'une route, indique aux voyageurs les lieux où elle aboutit. (Valenciennes (Pierre-Henri) Français)|Paysage. Dans le fond s'élève une chaîne de monts incultes au pied de l'un desquels on aperçoit les ruines d'une ancienne ville. A la base de ces monts coule une rivière dont les eaux, long-tems paisibles, viennent se précipiter au fond d'un abîme creusé sur le devant du point de vue. Un terme placé sur le bord d'une route, indique aux voyageurs les lieux où elle aboutit.]] réalisée par Valenciennes (Pierre-Henri) Français, vendue par Henry. [80]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Bacchanale. Trois jeunes femmes, prêtresses de Bacchus, se reposent avec plusieurs enfans sur le devant d'un paysage, à peu de distance d'une chûte d'eau. Une d'entre elles frappant sur un tambour de basque, en accompagne une autre qui joue de la flûte. Deux des enfans dansent au son des cymbales qu'ils font résonner. (Vallin (M.) Français)|Bacchanale. Trois jeunes femmes, prêtresses de Bacchus, se reposent avec plusieurs enfans sur le devant d'un paysage, à peu de distance d'une chûte d'eau. Une d'entre elles frappant sur un tambour de basque, en accompagne une autre qui joue de la flûte. Deux des enfans dansent au son des cymbales qu'ils font résonner.]] réalisée par Vallin (M.) Français, vendue par Henry, achetée par Mme Hazard rue de Cléry au prix de 111 fl. [81]
  • 1819.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de cour en partie éclairée par le soleil. Au milieu est un puits d'où une jeune femme tire de l'eau par le moyen d'une pompe. Ce tableau, aussi rempli de verité que d'effet, est ouvrage d'un peintre de Zwol, qui est mort depuis peu d'années, et qui n'avait eu pour maître que la nature. (Vander Laanen Hollandais)|Intérieur de cour en partie éclairée par le soleil. Au milieu est un puits d'où une jeune femme tire de l'eau par le moyen d'une pompe. Ce tableau, aussi rempli de verité que d'effet, est ouvrage d'un peintre de Zwol, qui est mort depuis peu d'années, et qui n'avait eu pour maître que la nature.]] réalisée par Vander Laanen Hollandais, vendue par Henry au prix de 68 fl. [82]