Ventes d'œuvres le 1819.12.07

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  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Femme chantant et jouant du tambour de basque. Elle est représentée à mi-corps, la gaîté peinte sur la figure et vêtue d'une manière qui sent moins l'aisance que la pauvreté. Ce tableau est, selon nous, du même faire que le mendiant qu'on voit au musée royal sous le no. 1020. (Murillo (Bartholomé) Espagnol)|Femme chantant et jouant du tambour de basque. Elle est représentée à mi-corps, la gaîté peinte sur la figure et vêtue d'une manière qui sent moins l'aisance que la pauvreté. Ce tableau est, selon nous, du même faire que le mendiant qu'on voit au musée royal sous le no. 1020.]] réalisée par Murillo (Bartholomé) Espagnol, vendue par Henry, achetée par Henry au prix de 100 fl. [24]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage éclairé par la lune. Sur le devant est un pêcheur vu par le dos ; un peu plus loin, au-delà d'un canal, est un autre homme arrêté devant un grand feu. Nous avons conservé à ce tableau le nom que lui a donné feu M. Le Brun, qui l'a apporté de la Hollande. Mais, à notre avis, il se rapproche plus de la manière de Devries que de celle de J. Ruysdael. (Ruysdael (Jacques) Hollandais)|Paysage éclairé par la lune. Sur le devant est un pêcheur vu par le dos ; un peu plus loin, au-delà d'un canal, est un autre homme arrêté devant un grand feu. Nous avons conservé à ce tableau le nom que lui a donné feu M. Le Brun, qui l'a apporté de la Hollande. Mais, à notre avis, il se rapproche plus de la manière de Devries que de celle de J. Ruysdael.]] réalisée par Ruysdael (Jacques) Hollandais, vendue par Henry, achetée par Tardieu au prix de 71 fl. [27]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau de famille. Quatre jeunes gens richement vêtue et conduits par deux précepteurs, se présent devant leur aïeul, vieillard infirme, qui est assis sur le gazon dans un parc et appuyé sur les genoux de sa fille. Dans le fond, à droite, on voit un des pavillons d'un château. La beauté du pinceau, la vérité et la naïveté sont le partage des tableaux de Victors. (Victors (Jean) Hollandais)|Tableau de famille. Quatre jeunes gens richement vêtue et conduits par deux précepteurs, se présent devant leur aïeul, vieillard infirme, qui est assis sur le gazon dans un parc et appuyé sur les genoux de sa fille. Dans le fond, à droite, on voit un des pavillons d'un château. La beauté du pinceau, la vérité et la naïveté sont le partage des tableaux de Victors.]] réalisée par Victors (Jean) Hollandais, vendue par Henry au prix de 60 fl. [29]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bouc et une chèvre sur un rocher au bord de la mer. Plusieurs figurines, deux bateaux pêcheurs, une montagne aperçue dans le lointain, enrichissent le fond de ce tableau. Le moment choisi par le peintre est une soirée d'été. Ce petit tableau qu'on a vu au Musée sous le no. 1588. et deux autres encore qui portaient les nos. 7 et 8, nous ont fait découvrir, dans M. Advinent, un nouveau peintre d'animaux auquel il serait injuste de refuser une part dans les éloges que mérite aujourd'hui l'école française. Dans le tableau no. 7, on remarque des chèvres et des moutons d'une étonnante vérité ; dans le n o . 8, il y a une vache qui est peinte en maître ; et ce qui relève encore le mérite de M. Advinent, c'est qu'il a un caractère pittoresque qui est tout-à-fait à lui. (Advinent, de Marseille, (M.) Français)|Un bouc et une chèvre sur un rocher au bord de la mer. Plusieurs figurines, deux bateaux pêcheurs, une montagne aperçue dans le lointain, enrichissent le fond de ce tableau. Le moment choisi par le peintre est une soirée d'été. Ce petit tableau qu'on a vu au Musée sous le no. 1588. et deux autres encore qui portaient les nos. 7 et 8, nous ont fait découvrir, dans M. Advinent, un nouveau peintre d'animaux auquel il serait injuste de refuser une part dans les éloges que mérite aujourd'hui l'école française. Dans le tableau no. 7, on remarque des chèvres et des moutons d'une étonnante vérité ; dans le n o . 8, il y a une vache qui est peinte en maître ; et ce qui relève encore le mérite de M. Advinent, c'est qu'il a un caractère pittoresque qui est tout-à-fait à lui.]] réalisée par Advinent, de Marseille, (M.) Français, vendue par Advinant, achetée par François rue St Dominique d'Enfer no.19 au prix de 33.1 fl. [30]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune et jolie personne debout sur le devant d'une prairie, donne à manger à son chien. Plus loin paissent différens bestiaux. C'est d'après cette charmente étude que l'auteur a fait le tableau qu'on a vu au salon sous le No. 74, et dont Son Altesse Royale Monseigneur le duc de Berry a ordonné l'acquisition. (Berré (M.) Flamand)|Une jeune et jolie personne debout sur le devant d'une prairie, donne à manger à son chien. Plus loin paissent différens bestiaux. C'est d'après cette charmente étude que l'auteur a fait le tableau qu'on a vu au salon sous le No. 74, et dont Son Altesse Royale Monseigneur le duc de Berry a ordonné l'acquisition.]] réalisée par Berré (M.) Flamand, vendue par Henry, achetée par Desrosiers au prix de 325.5 fl. [31]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de l'entrée de l'hôtel de Bouillon. Sur la gauche, à l'un des côtés de la porte, un vieux porte-faix ayant son crocheet près de lui, attend, les bras croisés, qu'on réclame son service. De l'autre côté, un amateur, en redingotte verte et en chapeau gris, considère un petit tableau que lui offre un marchand. Sous la porte un autre personnage dirige ses pas vers la grande salle, où l'appèle une exposition publique. Dans la cour, un élégant, en pantalon blanc et le chapeau à la main, invite une dame, qui mène un enfant, à entrer aussi dans la salle, où sont déjà rassemblés plusieurs curieux, parmi lesquels on en remarque deux qui s'abordent en se saluant. Ce tableau a été exposé au salon sous le no. 153. Non-seulement il est remarquable par ce ton de vérité qui constitue le mérite de tous les ouvrages de l'auteur ; mais il a encore cela de particulier qu'il représente un monument devenu à jamais fameux dans l'histoire des beaux-arts. Les figures sont de M. le Prince. (Bouhot (M.) Français)|Vue de l'entrée de l'hôtel de Bouillon. Sur la gauche, à l'un des côtés de la porte, un vieux porte-faix ayant son crocheet près de lui, attend, les bras croisés, qu'on réclame son service. De l'autre côté, un amateur, en redingotte verte et en chapeau gris, considère un petit tableau que lui offre un marchand. Sous la porte un autre personnage dirige ses pas vers la grande salle, où l'appèle une exposition publique. Dans la cour, un élégant, en pantalon blanc et le chapeau à la main, invite une dame, qui mène un enfant, à entrer aussi dans la salle, où sont déjà rassemblés plusieurs curieux, parmi lesquels on en remarque deux qui s'abordent en se saluant. Ce tableau a été exposé au salon sous le no. 153. Non-seulement il est remarquable par ce ton de vérité qui constitue le mérite de tous les ouvrages de l'auteur ; mais il a encore cela de particulier qu'il représente un monument devenu à jamais fameux dans l'histoire des beaux-arts. Les figures sont de M. le Prince.]] réalisée par Bouhot (M.) Français, vendue par Henry, achetée par Lafontaine au prix de 793 fl. [32]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une grande route bordée d'arbres. A gauche un villageois fait boire son cheval à une fontaine placée sur le bord du chemin ; à droite est la porte d'une ferme d'où sort un troupeau de brebis ; sur le milieu de la chaussée se présentent un cavalier vu par le dos et deux femmes causant ensemble ; l'une d'elles porte un baquet sur sa tête, l'autre est montée sur un âne qui engage aussi la conversation avec un ses pareils dont un valet attache le bât. Enrichir un tableau de beaucoup de figures et de beaucoup d'animaux domestiques, c'est un mérite que M. Demarne partage avec plus d'un peintre ; mais il sait mieux qu'aucun autres rendre leur caractère et toutes leurs habitudes. (Demarne (M.))|Vue d'une grande route bordée d'arbres. A gauche un villageois fait boire son cheval à une fontaine placée sur le bord du chemin ; à droite est la porte d'une ferme d'où sort un troupeau de brebis ; sur le milieu de la chaussée se présentent un cavalier vu par le dos et deux femmes causant ensemble ; l'une d'elles porte un baquet sur sa tête, l'autre est montée sur un âne qui engage aussi la conversation avec un ses pareils dont un valet attache le bât. Enrichir un tableau de beaucoup de figures et de beaucoup d'animaux domestiques, c'est un mérite que M. Demarne partage avec plus d'un peintre ; mais il sait mieux qu'aucun autres rendre leur caractère et toutes leurs habitudes.]] réalisée par Demarne (M.), vendue par Henry, achetée par Erard rue St Hé au prix de 402 fl. [35]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de ménage rustique. Deux jeunes époux, ayant les regards fixés sur un berceau, font entendre par leur air de satisfaction qu'il renferme le gage chéri de leur mutuel amour. L'homme est debout au-delà d'une table ; la femme, le sein à moitié découvert, est assise en deçà et tout près du berceau. Trois autres personnages causent ensemble devant le feu. Les ouvrages de M. Drolling sont tous marqués au coin de la plus heureuse facilité. A la touche légère de Teniers, au moëlleux de Brauwer, ils joignent la couleur transparente et vraie de ces deux grands maîtres, et nous offrent en génèral des sujets mieux choisis. Les deux dernières productions de cet artiste ont mis le comble à la brillante réputation qu'il s'était acquise depuis long-tems. (Drolling (Martin))|Intérieur de ménage rustique. Deux jeunes époux, ayant les regards fixés sur un berceau, font entendre par leur air de satisfaction qu'il renferme le gage chéri de leur mutuel amour. L'homme est debout au-delà d'une table ; la femme, le sein à moitié découvert, est assise en deçà et tout près du berceau. Trois autres personnages causent ensemble devant le feu. Les ouvrages de M. Drolling sont tous marqués au coin de la plus heureuse facilité. A la touche légère de Teniers, au moëlleux de Brauwer, ils joignent la couleur transparente et vraie de ces deux grands maîtres, et nous offrent en génèral des sujets mieux choisis. Les deux dernières productions de cet artiste ont mis le comble à la brillante réputation qu'il s'était acquise depuis long-tems.]] réalisée par Drolling (Martin), vendue par Henry, achetée par Baréra au prix de 600 fl. [36]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre intérieur de ménage enrichi de sept figures ; on en voit deux au fond de la chambre, une femme assise et chauffant un linge, un homme debout, le dos au feu. Sur le devant, un homme debout, le dos au feu. Sur le devant, un petit garçon s'amuse à traîner une chaise renversée : à gauche un jeune homme, sur le seuil de la porte, entre avec un seau à la main. Près de lui sont deux autres femmes dont une tenant un plat de fruits qui excite l'envie d'un enfant. Ce tableau porte la date de 1808 : il est fâcheux qu'il soit aussi dégradé. (Drolling (Martin))|Autre intérieur de ménage enrichi de sept figures ; on en voit deux au fond de la chambre, une femme assise et chauffant un linge, un homme debout, le dos au feu. Sur le devant, un homme debout, le dos au feu. Sur le devant, un petit garçon s'amuse à traîner une chaise renversée : à gauche un jeune homme, sur le seuil de la porte, entre avec un seau à la main. Près de lui sont deux autres femmes dont une tenant un plat de fruits qui excite l'envie d'un enfant. Ce tableau porte la date de 1808 : il est fâcheux qu'il soit aussi dégradé.]] réalisée par Drolling (Martin), vendue par Henry, achetée par Baréra au prix de 600 fl. [37]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de cour rustique, peinte d'après nature, à Belleville. Au fond on aperçoit l'entrée d'un jardin ; sur le devant on remarque un cheval attaché contre une porte, et un enfant s'appuyant sur le dos d'un grand chien. Ce tableau est le second que l'auteur, bien jeune encore, ait osé faire d'après nature. Ce n'est donc, à bien dire, qu'un essai qu'il ne faut pas juger avec trop de rigueur. (Henry (M. Jules) Français)|Intérieur de cour rustique, peinte d'après nature, à Belleville. Au fond on aperçoit l'entrée d'un jardin ; sur le devant on remarque un cheval attaché contre une porte, et un enfant s'appuyant sur le dos d'un grand chien. Ce tableau est le second que l'auteur, bien jeune encore, ait osé faire d'après nature. Ce n'est donc, à bien dire, qu'un essai qu'il ne faut pas juger avec trop de rigueur.]] réalisée par Henry (M. Jules) Français, vendue par Henry, achetée par Pérignon au prix de 63 fl. [39]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux copies d'après les deux tableaux de M. Sweback, qui sont décrits au n. 82 et 83. Un jeune paysan, le chapeau à la main, parle à une dame qui est montée sur un beau cheval blanc, et paraît lui indiquer son chemin. Le pendant du précédent tableau. Il représente un maquignon, le dos appuyé contre un pilier de manége, vantant à un bourgeois les qualités d'un cheval qu'il fait essayer par un jokei. Les figures de ces deux tableaux ont environ 6 pouces de proportion. T. h. 17, l. 14. (Henry (Edouard) Français)|Deux copies d'après les deux tableaux de M. Sweback, qui sont décrits au n. 82 et 83. Un jeune paysan, le chapeau à la main, parle à une dame qui est montée sur un beau cheval blanc, et paraît lui indiquer son chemin. Le pendant du précédent tableau. Il représente un maquignon, le dos appuyé contre un pilier de manége, vantant à un bourgeois les qualités d'un cheval qu'il fait essayer par un jokei. Les figures de ces deux tableaux ont environ 6 pouces de proportion. T. h. 17, l. 14.]] réalisée par Henry (Edouard) Français, vendue par Henry, achetée par Lespinasse au prix de 107 fl. [40]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de cour : Tableau fait d'après nature. Il n'y a guères que dix-huit mois que M. Joncherie a quitté le rabot pour la palette. Avec beaucoup d'étude, il obtiendra des succès, son goût pour la peinture s'étant manifesté dès l'enfance. (Joncherie (M. Germain-Gabriel))|Intérieur de cour : Tableau fait d'après nature. Il n'y a guères que dix-huit mois que M. Joncherie a quitté le rabot pour la palette. Avec beaucoup d'étude, il obtiendra des succès, son goût pour la peinture s'étant manifesté dès l'enfance.]] réalisée par Joncherie (M. Germain-Gabriel), vendue par Henry au prix de 35.5 fl. [42]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[De jeunes Arcadiens, à la fin d'un beau jour, se livrent à divers amusemens sur le bord du fleuve Alphée. Les filles forment des danses ou cueillent des fleurs ; parmi les garçons, il y en a qui jouent de la flûte, tandis que d'autres s'exercent à tirer de l'arc. (Langevin (Germain) Français)|De jeunes Arcadiens, à la fin d'un beau jour, se livrent à divers amusemens sur le bord du fleuve Alphée. Les filles forment des danses ou cueillent des fleurs ; parmi les garçons, il y en a qui jouent de la flûte, tandis que d'autres s'exercent à tirer de l'arc.]] réalisée par Langevin (Germain) Français, vendue par Henry, achetée par Durand Duclos au prix de 60 fl. [43]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de l'Auteur. Mme Lebrun s'est représentée à mi-corps et de face, avec un grand chapeau de paille jaune qui ombre légèrement le haut du visage. La palette et les pinceaux qu'elle a eu main expliquent qu'elle est censée travailler ou prête à travailler à quelqu'ouvrage de peinture, et son regard fixe et pensif exprime la tension de son esprit. Du reste, nous retrouvons ici Mme Lebrun telle qu'elle était à vingt-deux ans, c'est-à-dire, réunissant à la fraîcheur du bel âge tous les agrémens d'une figure aussi gracieuse que jolie. On ne peut rien ajouter aux éloges aussi nombreux que flatteurs qui ont suivi Mme . Lebrun dans tous ses triomphes, et consacré sa réputation ; mais on peut dire que ces louanges étaient bien méritées. En effet, quel autre peintre, du tems de cette femme célébre, entendait mieux qu'elle les effets pittoresques ? Qui a de son tems montré plus de goût, de légèreté dans la conduite du pinceau, et fait des portraits plus expressifs et plus ressemblans ? Celui-ci, où elle a fait passer toute son amabilité, exerce un charme puissant sur nos yeux et nous attache à lui ; on dirait que c'est la peinture même en personne sous les habits d'une séduisante française. (Lebrun (Madame Elisabeth) née Vigée Française)|Portrait de l'Auteur. Mme Lebrun s'est représentée à mi-corps et de face, avec un grand chapeau de paille jaune qui ombre légèrement le haut du visage. La palette et les pinceaux qu'elle a eu main expliquent qu'elle est censée travailler ou prête à travailler à quelqu'ouvrage de peinture, et son regard fixe et pensif exprime la tension de son esprit. Du reste, nous retrouvons ici Mme Lebrun telle qu'elle était à vingt-deux ans, c'est-à-dire, réunissant à la fraîcheur du bel âge tous les agrémens d'une figure aussi gracieuse que jolie. On ne peut rien ajouter aux éloges aussi nombreux que flatteurs qui ont suivi Mme . Lebrun dans tous ses triomphes, et consacré sa réputation ; mais on peut dire que ces louanges étaient bien méritées. En effet, quel autre peintre, du tems de cette femme célébre, entendait mieux qu'elle les effets pittoresques ? Qui a de son tems montré plus de goût, de légèreté dans la conduite du pinceau, et fait des portraits plus expressifs et plus ressemblans ? Celui-ci, où elle a fait passer toute son amabilité, exerce un charme puissant sur nos yeux et nous attache à lui ; on dirait que c'est la peinture même en personne sous les habits d'une séduisante française.]] réalisée par Lebrun (Madame Elisabeth) née Vigée Française, vendue par Henry, achetée par Laneuville au prix de 500 fl. [44]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Extérieur de ferme. Sous un hangar et tout à côte d'une puits, un petit enfant, assis sur ses talons, écoute et regarde un jeune garçon qui joue d'une espèce de pipeau. En avant du puits sont groupés ensemble différens légumes et plusieurs ustensiles de ménage, les uns posés sur une table, les autres à terre. Une vache, un coq et quelques poules, enrichissent, en outre, le devant du tableau ; une vaste prairie en occupe le fond. Cette jolie peinture a été vue à l'un des précédens salons ; on en aime la naïveté, la douceur, l'harmonie et par-dessus tout la vérité. Il n'est pas hors de propos de dire ici que parmi les tableaux que Mlle. Jenny Le Grand a exposé au salon, il y en a un (no. 731) dont S.A.R. Monseigneur le duc de Berry a ordonné l'acquisition. (Le Grand (Mlle. Jenni) Française)|Extérieur de ferme. Sous un hangar et tout à côte d'une puits, un petit enfant, assis sur ses talons, écoute et regarde un jeune garçon qui joue d'une espèce de pipeau. En avant du puits sont groupés ensemble différens légumes et plusieurs ustensiles de ménage, les uns posés sur une table, les autres à terre. Une vache, un coq et quelques poules, enrichissent, en outre, le devant du tableau ; une vaste prairie en occupe le fond. Cette jolie peinture a été vue à l'un des précédens salons ; on en aime la naïveté, la douceur, l'harmonie et par-dessus tout la vérité. Il n'est pas hors de propos de dire ici que parmi les tableaux que Mlle. Jenny Le Grand a exposé au salon, il y en a un (no. 731) dont S.A.R. Monseigneur le duc de Berry a ordonné l'acquisition.]] réalisée par Le Grand (Mlle. Jenni) Française, vendue par Henry, achetée par Desrosiers au prix de 142.5 fl. [45]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Herminie emportée par son cheval dans un bois épais, arrive à une cabane habitée par des bergers, et les rassure, en ôtant son casque, de la frayeur que son apparition soudaine leur a causée. Le fond du tableau est de la main de M. Bidauld. (Lethiers (M.) Français)|Herminie emportée par son cheval dans un bois épais, arrive à une cabane habitée par des bergers, et les rassure, en ôtant son casque, de la frayeur que son apparition soudaine leur a causée. Le fond du tableau est de la main de M. Bidauld.]] réalisée par Lethiers (M.) Français, vendue par Henry, achetée par Couturier au prix de 80 fl. [47]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de chapelle. L'auteur y a représenté un grave ecclésiastique administrant le baptême à un nouveau né, que ses parens tiennent sur les fonds. Ce tableau, qui est un des bons ouvrages de son auteur, plaît beaucoup par la magie de son effet. (Senave (M. Jacques-Albert) Flamand)|Intérieur de chapelle. L'auteur y a représenté un grave ecclésiastique administrant le baptême à un nouveau né, que ses parens tiennent sur les fonds. Ce tableau, qui est un des bons ouvrages de son auteur, plaît beaucoup par la magie de son effet.]] réalisée par Senave (M. Jacques-Albert) Flamand, vendue par Henry, achetée par Mme Bruno au prix de 100 fl. [52]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sept cavaliers, deux femmes et cinq hommes, parmi lesquels est un hussard, devancent ou attendent le passage de plusieurs coureurs à cheval qui exécutent un défi. La course se fait sur un grand chemin bordé d'arbres, et en présence d'un grand concours de spectateurs. Ce petit tableau étant un de ceux auxquels l'auteur a donné tous ses soins, les connaisseurs ne l'admireront pas moins sous le rapport de son exécution que sous celui de la riche variété d'objets qui y sont représentés. (Swebach (M. Jacques-Louis))|Sept cavaliers, deux femmes et cinq hommes, parmi lesquels est un hussard, devancent ou attendent le passage de plusieurs coureurs à cheval qui exécutent un défi. La course se fait sur un grand chemin bordé d'arbres, et en présence d'un grand concours de spectateurs. Ce petit tableau étant un de ceux auxquels l'auteur a donné tous ses soins, les connaisseurs ne l'admireront pas moins sous le rapport de son exécution que sous celui de la riche variété d'objets qui y sont représentés.]] réalisée par Swebach (M. Jacques-Louis), vendue par Henry, achetée par Erard au prix de 494 fl. [53]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau peint d'après nature et représentant l'intérieur d'une cour. L'artiste y a introduit deux personnages ; une femme montée sur un âne, et un homme qui lui arrange dans ses hottes les provisions qu'elle va porter au marché. (Truchot (M.) Français)|Tableau peint d'après nature et représentant l'intérieur d'une cour. L'artiste y a introduit deux personnages ; une femme montée sur un âne, et un homme qui lui arrange dans ses hottes les provisions qu'elle va porter au marché.]] réalisée par Truchot (M.) Français, vendue par Henry, achetée par Lespinasse au prix de 36.1 fl. [55]
  • 1819.12.07/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Deux grands arbres touffus ornent, à main gauche, le devant du tableau. A droite, vers le second plan, d'autres arbres forment plusieurs bouquets derrière lesquels on voit une tour fortifiée, et dominant sur quelques édifices. Dans les fonds s'élèvent d'arides et hautes montagnes, dont la base est arrosée par une rivière en partie bordée de peupliers. Ce paysage respire la fraîcheur du matin ; la composition en est grande, et les figures dont M. Leprince l'a enrichi, sont d'un grand style qui s'accorde parfaitement avec celui du tableau. (Vanderburg Français)|Paysage. Deux grands arbres touffus ornent, à main gauche, le devant du tableau. A droite, vers le second plan, d'autres arbres forment plusieurs bouquets derrière lesquels on voit une tour fortifiée, et dominant sur quelques édifices. Dans les fonds s'élèvent d'arides et hautes montagnes, dont la base est arrosée par une rivière en partie bordée de peupliers. Ce paysage respire la fraîcheur du matin ; la composition en est grande, et les figures dont M. Leprince l'a enrichi, sont d'un grand style qui s'accorde parfaitement avec celui du tableau.]] réalisée par Vanderburg Français, vendue par Henry, achetée par Sallé au prix de 170 fl. [56]