Ventes d'œuvres le 1819.12.28

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  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Cascades. Une rivière coule par cascades au fond d'une étroite vallée, et s'y grossit des eaux d'un torrent ; sur une de ses rives s'élèvent de hautes montagnes ; l'autre est bordée de collines, et l'on voit au sommet de l'une d'elles une ancienne fortification ; dans un chemin longeant le cours de la rivière, s'avancent deux villageois qui conduisent des bestiaux. Il nous est impossible de quitter ce tableau sans dire qu'il nous a fait éprouver les plus délicieuses sensations. (Watelet (Mr.))|Les Cascades. Une rivière coule par cascades au fond d'une étroite vallée, et s'y grossit des eaux d'un torrent ; sur une de ses rives s'élèvent de hautes montagnes ; l'autre est bordée de collines, et l'on voit au sommet de l'une d'elles une ancienne fortification ; dans un chemin longeant le cours de la rivière, s'avancent deux villageois qui conduisent des bestiaux. Il nous est impossible de quitter ce tableau sans dire qu'il nous a fait éprouver les plus délicieuses sensations.]] réalisée par Watelet (Mr.), vendue par Didot, achetée par Varroc au prix de 505 fl. [158]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Malade aux prises avec ses médecins. Scène comique représentée dans un cimetière. Wateau sic lui-même, sous la figure du malade, fuit, enveloppé d'une ample robe de chambre, les poursuites de deux garçons apothicaires qui le menacent chacun d'un lavement. Derrière les deux assaillans marchent avec gravité cinq de leurs camarades, deux ayant aussi des seringnes à la main, le troisième portant un étendard ; les deux autres chargés de la chaise percée du malade, et d'un bassin où le chef de la faculté trempe le bout du doigt. A cette plaisante cérémonie assiste un autre médecin. Ce tableau a été gravé du vivant de l'auteur. (Watteau (Antoine))|Le Malade aux prises avec ses médecins. Scène comique représentée dans un cimetière. Wateau sic lui-même, sous la figure du malade, fuit, enveloppé d'une ample robe de chambre, les poursuites de deux garçons apothicaires qui le menacent chacun d'un lavement. Derrière les deux assaillans marchent avec gravité cinq de leurs camarades, deux ayant aussi des seringnes à la main, le troisième portant un étendard ; les deux autres chargés de la chaise percée du malade, et d'un bassin où le chef de la faculté trempe le bout du doigt. A cette plaisante cérémonie assiste un autre médecin. Ce tableau a été gravé du vivant de l'auteur.]] réalisée par Watteau (Antoine), vendue par Didot, achetée par Simon crieur au prix de 125 fl. [159]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Départ pour la Course. Déjà l'un des cavaliers fait avancer le cheval blanc sur lequel il est monté ; ses deux compagnons, l'un sur un cheval bai, l'autre sur un alezan, se préparent à le suivre, tandis que le quatrième personnage se dispose à monter sur un cheval bai dont un laquais, en selle sur un cheval gris pommelé, tient la bride. Derrière le groupe principal est une butte couronnée d'arbrisseaux ; et plus loin, dans une échappée de vue sont deux autres cavaliers. Ce peintre habile, qui a fait si peu de tableaux qu'on n'en connaît aucun dans le commerce, se soutient avec succès entre deux générations de gloire. (Vernet (Mr. C.) français)|Le Départ pour la Course. Déjà l'un des cavaliers fait avancer le cheval blanc sur lequel il est monté ; ses deux compagnons, l'un sur un cheval bai, l'autre sur un alezan, se préparent à le suivre, tandis que le quatrième personnage se dispose à monter sur un cheval bai dont un laquais, en selle sur un cheval gris pommelé, tient la bride. Derrière le groupe principal est une butte couronnée d'arbrisseaux ; et plus loin, dans une échappée de vue sont deux autres cavaliers. Ce peintre habile, qui a fait si peu de tableaux qu'on n'en connaît aucun dans le commerce, se soutient avec succès entre deux générations de gloire.]] réalisée par Vernet (Mr. C.) français, vendue par Didot, achetée par Simon au prix de 225 fl. [160]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Halte Militaire. Des cavaliers escortant un convoi, viennent de s'arêter pour se rafraîchir à la porte d'une auberge située en pleine campagne sur le bord d'un grand chemin. Vingt chevaux au moins, et plus de cinquante figures (hommes, femmes et enfans) enrichissent ce tableau ; les fonds évidemment peints d'après nature, offrent à la vue un paysage des plus agréables. Ce tableau du meilleur faire de l'auteur, est un de ses deux plus capitaux, et celui qu'il appelait quelquefois son bouquet. Caché depuis long-tems sous un épais et sale vernis, on l'avait, sinon perdu de vue, du moins mal jugé. Nous aimons à croire que le nettoyage qu'on lui a fait éprouver, lui obtiendra l'avantage d'être mis en parallèle avec les bons ouvrages de Wouwermans. (Swebach, dit Fontaines, (Mr.) français)|Halte Militaire. Des cavaliers escortant un convoi, viennent de s'arêter pour se rafraîchir à la porte d'une auberge située en pleine campagne sur le bord d'un grand chemin. Vingt chevaux au moins, et plus de cinquante figures (hommes, femmes et enfans) enrichissent ce tableau ; les fonds évidemment peints d'après nature, offrent à la vue un paysage des plus agréables. Ce tableau du meilleur faire de l'auteur, est un de ses deux plus capitaux, et celui qu'il appelait quelquefois son bouquet. Caché depuis long-tems sous un épais et sale vernis, on l'avait, sinon perdu de vue, du moins mal jugé. Nous aimons à croire que le nettoyage qu'on lui a fait éprouver, lui obtiendra l'avantage d'être mis en parallèle avec les bons ouvrages de Wouwermans.]] réalisée par Swebach, dit Fontaines, (Mr.) français, vendue par Didot, achetée par Levi pour le duc d'Orléans au prix de 1330 fl. [169]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Malicieuse (gravée par Bartolozzi.) Une jeune fille vue à mi-corps, de face, penchée et appuyée sur une console de pierre, regarde, le spectateur d'un air malicieux. Reynolds, dans ce tableau célèbre, nous rappelle Corrège et Rembrandt. A ce double mérite il a su ajouter encore celui d'un effet de soleil à faire illusion. (Reynolds (Josué) anglais)|La Malicieuse (gravée par Bartolozzi.) Une jeune fille vue à mi-corps, de face, penchée et appuyée sur une console de pierre, regarde, le spectateur d'un air malicieux. Reynolds, dans ce tableau célèbre, nous rappelle Corrège et Rembrandt. A ce double mérite il a su ajouter encore celui d'un effet de soleil à faire illusion.]] réalisée par Reynolds (Josué) anglais, vendue par Didot, achetée par Lévy au prix de 351 fl. [173]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Ménage rustique. Une fermière assise à la porte de sa maison, donne le sein à un enfant, et est entourée de trois autres, dont un tient une cage. Différens ustinsiles de ménage enrichissent la gauche de la composition ; du côté opposé, sont des coqs et des poules. Ce tableau est de la belle qualité du maître. (Lenain, français)|Le Ménage rustique. Une fermière assise à la porte de sa maison, donne le sein à un enfant, et est entourée de trois autres, dont un tient une cage. Différens ustinsiles de ménage enrichissent la gauche de la composition ; du côté opposé, sont des coqs et des poules. Ce tableau est de la belle qualité du maître.]] réalisée par Lenain, français, vendue par Didot, achetée par Durand Duclos au prix de 53.5 fl. [181]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Mascarade. Vue de la place des Innocens. Une carossée de masques est précdée et suivie d'autres masques ; beaucoup d'autres petites figures sont autour de la fontaine. On y compte plus de cinquante personnages. Ce charmant tableau ne laisse rien à désirer. (Leprince (Mr. Xavier) français)|La Mascarade. Vue de la place des Innocens. Une carossée de masques est précdée et suivie d'autres masques ; beaucoup d'autres petites figures sont autour de la fontaine. On y compte plus de cinquante personnages. Ce charmant tableau ne laisse rien à désirer.]] réalisée par Leprince (Mr. Xavier) français, vendue par Didot, achetée par Lalande au prix de 461 fl. [183]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. -- Une rivière occupe le premier plan. -- Un pâtre y fait boire ses vaches. -- Un autre paysan y pêche à la ligne. -- Derrière eux est une prairie, où l'on fait des meules de soin. -- Viennent ensuite des arbres formant un petit bois. -- Sur la gauche, on découvre un lointain assez étendu. -- Rien n'est plus vrai que ce charmant tableau. Plus on le regarde, et plus on croirait M. Hue, contemporain des Ruisdaël et des Hobbéma, dont heureusement au moins il est le continuateur. (Hue (Mr.) français)|Paysage. -- Une rivière occupe le premier plan. -- Un pâtre y fait boire ses vaches. -- Un autre paysan y pêche à la ligne. -- Derrière eux est une prairie, où l'on fait des meules de soin. -- Viennent ensuite des arbres formant un petit bois. -- Sur la gauche, on découvre un lointain assez étendu. -- Rien n'est plus vrai que ce charmant tableau. Plus on le regarde, et plus on croirait M. Hue, contemporain des Ruisdaël et des Hobbéma, dont heureusement au moins il est le continuateur.]] réalisée par Hue (Mr.) français, vendue par Didot, achetée par Billaudel au prix de 125 fl. [186]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Fierté. Elle est représentée par une femme vue de trois-quarts, ayant la tête haute, le regard fixe, et le costume d'une sultane. C'est le portrait de madame Greuze dans le rôle de Roxane, de Bajazet, qu'elle avait joué en société. Jamais ce peintre n'a porté plus loin la force du coloris et la beauté de l'exécution. (Greuze (J.B.) français)|La Fierté. Elle est représentée par une femme vue de trois-quarts, ayant la tête haute, le regard fixe, et le costume d'une sultane. C'est le portrait de madame Greuze dans le rôle de Roxane, de Bajazet, qu'elle avait joué en société. Jamais ce peintre n'a porté plus loin la force du coloris et la beauté de l'exécution.]] réalisée par Greuze (J.B.) français, vendue par Didot, achetée par Simon rue des vieux Augustins au prix de 560 fl. [191]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Flore et Zéphir, au lever de l'aurore. Flore, charmée du retour de l'aurore, s'apprête à voltiger avec Zéphir, au milieu des fleurs. Elle est couronnée de roses ; et, tous deux, tiennent de ces fleurs ; Zéphir en couronne, et Flore en guirlande. Ils sont au milieu des rosiers, et la tige d'un bouton de rose s'incline amoureusement devant Flore. Greuze, aussi poète que peintre, est fin comme Sckalken, dans l'exécution de ce tableau, qui remonte au tems de sa Cruche cassée, de son Baiser et de plusieurs de ses chefs-d'oeuvres, dont il enrichit la France à cette époque. Flore et Zéphir, les plus aériens des deux, sont ici d'une teinte toute aérienne. De plus, Greuze a parfaitement saisi le moment où il n'est plus nuit, et où il n'est pas encore jour. A lui seul, peut-être, était réservé le talent de vaincre cctte sic difficulté ; et souvent, à ce sujet, il parlait de ce tableau. (Greuze (J.B.) français)|Flore et Zéphir, au lever de l'aurore. Flore, charmée du retour de l'aurore, s'apprête à voltiger avec Zéphir, au milieu des fleurs. Elle est couronnée de roses ; et, tous deux, tiennent de ces fleurs ; Zéphir en couronne, et Flore en guirlande. Ils sont au milieu des rosiers, et la tige d'un bouton de rose s'incline amoureusement devant Flore. Greuze, aussi poète que peintre, est fin comme Sckalken, dans l'exécution de ce tableau, qui remonte au tems de sa Cruche cassée, de son Baiser et de plusieurs de ses chefs-d'oeuvres, dont il enrichit la France à cette époque. Flore et Zéphir, les plus aériens des deux, sont ici d'une teinte toute aérienne. De plus, Greuze a parfaitement saisi le moment où il n'est plus nuit, et où il n'est pas encore jour. A lui seul, peut-être, était réservé le talent de vaincre cctte sic difficulté ; et souvent, à ce sujet, il parlait de ce tableau.]] réalisée par Greuze (J.B.) français, vendue par Didot, achetée par Levi pour le duc d'Orléans au prix de 501 fl. [192]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une dame grecque, tenant son enfant, reçoit de son époux vainqueur aux jeux olympiques, la couronne et les prix qu'il a remportés. Ce tableau, curieux à cause du rang élevé que tiendra M. Demarne, parmi les peintres de son siècle, est le dernier qu'il ait fait, avant de se livrer au genre. Il peignait d'abord l'histoire. (Demarne (Mr.))|Une dame grecque, tenant son enfant, reçoit de son époux vainqueur aux jeux olympiques, la couronne et les prix qu'il a remportés. Ce tableau, curieux à cause du rang élevé que tiendra M. Demarne, parmi les peintres de son siècle, est le dernier qu'il ait fait, avant de se livrer au genre. Il peignait d'abord l'histoire.]] réalisée par Demarne (Mr.), vendue par Didot, achetée par Couturier au prix de 33.95 fl. [197]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Promenade sur l'eau. Des citadins, après avoir fait une promenade sur l'eau, sont descendus dans une prairie où ils se disposent à faire un petit goûter. Des amis, restés dans la barque, s'amusent à sonner du, cor. Un bouquet d'arbres orne la gauche de la composition ; à la droite est un grand pont au milieu duquel s'élève une tour. Rien de plus riant que ce tableau et le précédent. (Demarne (Mr.))|La Promenade sur l'eau. Des citadins, après avoir fait une promenade sur l'eau, sont descendus dans une prairie où ils se disposent à faire un petit goûter. Des amis, restés dans la barque, s'amusent à sonner du, cor. Un bouquet d'arbres orne la gauche de la composition ; à la droite est un grand pont au milieu duquel s'élève une tour. Rien de plus riant que ce tableau et le précédent.]] réalisée par Demarne (Mr.), vendue par Didot, achetée par Sallé au prix de 301.05 fl. [198]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Pont de bois. Il est soutenu par deux piles de maçonnerie, et placé sur une rivière qui se jette en bouillonnant dans un grand bras de mer. Une charette est prête à passer sur ce pont ; sur l'eau est une chaloupe remplie de gerbes de blé. On voit encore sur le devant de ce paysage, quatre vaches au bord d'une prairie ; plus loin est un moulin à vent. (Demarne (Mr.))|Le Pont de bois. Il est soutenu par deux piles de maçonnerie, et placé sur une rivière qui se jette en bouillonnant dans un grand bras de mer. Une charette est prête à passer sur ce pont ; sur l'eau est une chaloupe remplie de gerbes de blé. On voit encore sur le devant de ce paysage, quatre vaches au bord d'une prairie ; plus loin est un moulin à vent.]] réalisée par Demarne (Mr.), vendue par Didot, achetée par Lalande au prix de 315 fl. [199]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vestale condamnée. Conduite à la fosse où elle va être enterrée vivante, une vestale est entourée d'une foule de personnages ; esquisse terminée, qui pourrait fournir à l'artiste le sujet d'un de ses tableaux les plus heureux, sous le rapport de la composition, de l'expression et de l'effet. (David (Mr.))|La Vestale condamnée. Conduite à la fosse où elle va être enterrée vivante, une vestale est entourée d'une foule de personnages ; esquisse terminée, qui pourrait fournir à l'artiste le sujet d'un de ses tableaux les plus heureux, sous le rapport de la composition, de l'expression et de l'effet.]] réalisée par David (Mr.), vendue par Didot, achetée par Simon crieur au prix de 109.95 fl. [201]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Philoctète. Ce héros, nu et à demi couché sur le sommet d'un rocher, porte dans ses traits l'empreinte de l'inquietude. Son arc et ses flèches sont à côté de lui. Ce tableau, terminé avec le plus grand soin, est du tems où le peintre étudiait encore en Italie ; et cependant un artiste habile l'a trouvé assez parfait, pour y puiser des études au crayon et un pinceau, dans l'atelier du peintre. C'est une espèce de phénomène que de rencontrer en vente des tableaux de ce restaurateur de l'Ecole française, qu'il a portée au plus haut point de gloire, et par ses ouvrages et par les élèves qu'il a formés. On pourrait compter facilement les souverains qui possèdent de ses ouvrages ; et le gouvernement français, père des artistes, a droit à leur reconnaissance par l'acquisition qu'il vient de faire (au prix de cent mille francs) de deux chefs-d'oeuvres de David. (David (Mr.) français)|Philoctète. Ce héros, nu et à demi couché sur le sommet d'un rocher, porte dans ses traits l'empreinte de l'inquietude. Son arc et ses flèches sont à côté de lui. Ce tableau, terminé avec le plus grand soin, est du tems où le peintre étudiait encore en Italie ; et cependant un artiste habile l'a trouvé assez parfait, pour y puiser des études au crayon et un pinceau, dans l'atelier du peintre. C'est une espèce de phénomène que de rencontrer en vente des tableaux de ce restaurateur de l'Ecole française, qu'il a portée au plus haut point de gloire, et par ses ouvrages et par les élèves qu'il a formés. On pourrait compter facilement les souverains qui possèdent de ses ouvrages ; et le gouvernement français, père des artistes, a droit à leur reconnaissance par l'acquisition qu'il vient de faire (au prix de cent mille francs) de deux chefs-d'oeuvres de David.]] réalisée par David (Mr.) français, vendue par Didot, achetée par Levi pour le duc d'Orléans au prix de 2001 fl. [202]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La course des Taureaux. Elle a lieu sur une des places de l'ancienne Rome, près des ruines du Temple de la Paix. Ce peintre du plus grand talent, qui, sans intrigue, a vécu ignoré, a peint avec tant de soin ses tableaux, qu'il en a produit très-peu ; et ses ouvrages, qui nous rappellent le Claude Lorrain, sont recherchés aujourd'hui et jouiront par la suite d'une grand célébrité, qu'il n'a pas assez goutée de son vivant. (Dandrillon)|La course des Taureaux. Elle a lieu sur une des places de l'ancienne Rome, près des ruines du Temple de la Paix. Ce peintre du plus grand talent, qui, sans intrigue, a vécu ignoré, a peint avec tant de soin ses tableaux, qu'il en a produit très-peu ; et ses ouvrages, qui nous rappellent le Claude Lorrain, sont recherchés aujourd'hui et jouiront par la suite d'une grand célébrité, qu'il n'a pas assez goutée de son vivant.]] réalisée par Dandrillon, vendue par Didot, achetée par Simon crieur au prix de 161 fl. [203]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'A B C. Une jeune femme apprend l'alphabet à un enfant. Il est malheureux, pour la France, que ce peintre, qui a été surnommé l'inimitable, n'ait fait des tableaux que pour les cours étrangères. Excepté un tableau de nature morte, (morceau de réception à l'académie) on ne rencontre plus de lui, en France, que quelques petits bouts d'étude. Ce tableau et les trois suivans lui madame Geoffrin ont appartenu. (Chardin (J.-B.-S.))|L'A B C. Une jeune femme apprend l'alphabet à un enfant. Il est malheureux, pour la France, que ce peintre, qui a été surnommé l'inimitable, n'ait fait des tableaux que pour les cours étrangères. Excepté un tableau de nature morte, (morceau de réception à l'académie) on ne rencontre plus de lui, en France, que quelques petits bouts d'étude. Ce tableau et les trois suivans lui madame Geoffrin ont appartenu.]] réalisée par Chardin (J.-B.-S.), vendue par Didot, achetée par Dusommerard au prix de 15 fl. [204]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Cuisine. Une cuisinière est occupée à prendre de l'eau à une fontaine de cuivre. Au travers de l'ouverture d'une porte, on aperçoit dans le fond deux autres figures. Ce tableau et les trois suivans lui madame Geoffrin ont appartenu. (Chardin (J.-B.-S.))|La Cuisine. Une cuisinière est occupée à prendre de l'eau à une fontaine de cuivre. Au travers de l'ouverture d'une porte, on aperçoit dans le fond deux autres figures. Ce tableau et les trois suivans lui madame Geoffrin ont appartenu.]] réalisée par Chardin (J.-B.-S.), vendue par Didot, achetée par Simon au prix de 200 fl. [206]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Salon. Une dame en négligé joue un air de serinette à son oiseau. Beaucoup d'accessoires enrichissent ce tableau ; et ce qui le rend encore plus intéressant, c'est que la figure passe pour être le portrait de madame Geoffrin. Ce tableau et les trois suivans lui ont appartenu. (Chardin (J.-B.-S.))|Le Salon. Une dame en négligé joue un air de serinette à son oiseau. Beaucoup d'accessoires enrichissent ce tableau ; et ce qui le rend encore plus intéressant, c'est que la figure passe pour être le portrait de madame Geoffrin. Ce tableau et les trois suivans lui ont appartenu.]] réalisée par Chardin (J.-B.-S.), vendue par Didot, achetée par Simon au prix de 83 fl. [207]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Bivouac au clair de la lune. Entre autres figures, on remarque des cantiniers. Ce tableau, digne des meilleurs maîtres de l'Ecole flamande, fait regretter que Callot ait employé tant d'années à graver. Aussi, rien n'est rare comme un tableau de ce maître, quoiqu'il y ait des catalogues de tableaux qui en renferment assez souvent le nom. Peint sur pierre de touche. (Callot (J.))|Le Bivouac au clair de la lune. Entre autres figures, on remarque des cantiniers. Ce tableau, digne des meilleurs maîtres de l'Ecole flamande, fait regretter que Callot ait employé tant d'années à graver. Aussi, rien n'est rare comme un tableau de ce maître, quoiqu'il y ait des catalogues de tableaux qui en renferment assez souvent le nom. Peint sur pierre de touche.]] réalisée par Callot (J.), vendue par Didot, achetée par Simon crieur au prix de 49.95 fl. [208]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'entrée d'un Bois. Sur un chemin de traverse, on remarque un paysan et une paysanne conduisant une vache, figures que M. Demarne s'est plu à peindre avec soin. Ce petit tableau est d'une telle qualité, qu'on regrette qu'il ne soit pas d'une plus grande dimension. (Bruandet)|L'entrée d'un Bois. Sur un chemin de traverse, on remarque un paysan et une paysanne conduisant une vache, figures que M. Demarne s'est plu à peindre avec soin. Ce petit tableau est d'une telle qualité, qu'on regrette qu'il ne soit pas d'une plus grande dimension.]] réalisée par Bruandet, vendue par Didot, achetée par Henry au prix de 48 fl. [209]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La fraîche Matinée, paysage. Un voyageur se repose sur l'avant-scène du tableau, à peu de distance d'un grand bassin. Plus loin est une route où l'on aperçoit d'autres personnages. Au-delà, le sol est tout couvert de montagnes. Ce joli tableau fait pendant à la Belle Soirée, par Baltard, no. 1 du catalogue. (Bourgeois (Mr.) français)|La fraîche Matinée, paysage. Un voyageur se repose sur l'avant-scène du tableau, à peu de distance d'un grand bassin. Plus loin est une route où l'on aperçoit d'autres personnages. Au-delà, le sol est tout couvert de montagnes. Ce joli tableau fait pendant à la Belle Soirée, par Baltard, no. 1 du catalogue.]] réalisée par Bourgeois (Mr.) français, vendue par Didot, achetée par Pérignon au prix de 79.95 fl. [211]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Nuit. Site champêtre, à l'effet d'un clair de lune. Une rivière traverse le premier ploan ; de l'autre côté est un village dont on découvre le clocher ; outre deux figures qui sont dans une barque, on en remarque plusieurs autour d'un feu. Ces quatre heures du jour nous paraissent un objet précieux, le célèbre Boissieu n'ayant fait que très-peu de tableaux ; le Musée n'en possède qu'un. (Boissieu (J.-J. de) français)|La Nuit. Site champêtre, à l'effet d'un clair de lune. Une rivière traverse le premier ploan ; de l'autre côté est un village dont on découvre le clocher ; outre deux figures qui sont dans une barque, on en remarque plusieurs autour d'un feu. Ces quatre heures du jour nous paraissent un objet précieux, le célèbre Boissieu n'ayant fait que très-peu de tableaux ; le Musée n'en possède qu'un.]] réalisée par Boissieu (J.-J. de) français, vendue par Didot, achetée par Simon crieur, rue des vieux Augustins au prix de 101 fl. [213]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Soir. Paysage au soleil couchant. Ce site pittoresque est enrichi de quelques ruines. Au pied d'un arbre est un pâtre avec deux chèvres. Ces quatre heures du jour nous paraissent un objet précieux, le célèbre Boissieu n'ayant fait que très-peu de tableaux ; le Musée n'en possède qu'un (Boissieu (J.-J. de) français)|Le Soir. Paysage au soleil couchant. Ce site pittoresque est enrichi de quelques ruines. Au pied d'un arbre est un pâtre avec deux chèvres. Ces quatre heures du jour nous paraissent un objet précieux, le célèbre Boissieu n'ayant fait que très-peu de tableaux ; le Musée n'en possède qu'un]] réalisée par Boissieu (J.-J. de) français, vendue par Didot, achetée par Tardieu au prix de 149 fl. [214]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Midi. Des côteaux et des montagnes se détachent sur un viel couvert. Sur le premier plan, est une petite chapelle en ruine, où s'arrêtent deux paysans. Ces quatre heures du jour nous paraissent un objet précieux, le célèbre Boissieu n'ayant fait que très-peu de tableaux ; le Musée n'en possède qu'un. (Boissieu (J.-J. de) français)|Le Midi. Des côteaux et des montagnes se détachent sur un viel couvert. Sur le premier plan, est une petite chapelle en ruine, où s'arrêtent deux paysans. Ces quatre heures du jour nous paraissent un objet précieux, le célèbre Boissieu n'ayant fait que très-peu de tableaux ; le Musée n'en possède qu'un.]] réalisée par Boissieu (J.-J. de) français, vendue par Didot, achetée par Simon crieur au prix de 91 fl. [215]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Matin. Vue d'un côteau très-étendu. A l'horizon, on découvre le lever du soleil, et dans le coin du tableau, on aperçoit des paysans conduisant un troupeau de vaches. Ces quatre heures du jour nous paraissent un objet précieux, le célèbre Boissieu n'ayant fait que très-peu de tableaux ; le Musée n'en possède qu'un. (Boissieu (J.-J. de) français)|Le Matin. Vue d'un côteau très-étendu. A l'horizon, on découvre le lever du soleil, et dans le coin du tableau, on aperçoit des paysans conduisant un troupeau de vaches. Ces quatre heures du jour nous paraissent un objet précieux, le célèbre Boissieu n'ayant fait que très-peu de tableaux ; le Musée n'en possède qu'un.]] réalisée par Boissieu (J.-J. de) français, vendue par Didot, achetée par Simon crieur au prix de 80.5 fl. [216]
  • 1819.12.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La belle Soirée. Nous donnons ce titre à un paysage représente en automne et un moment avant le coucher du soleil. Une rivière en divise les derniers plans ; le premiers sont enrichis de beaucoup de figures peintes par M. Swébach. Ce tableau fait pendant à la fraiche matinée, par M. Bourgeois, no. 15 du catalogue. (Baltard)|La belle Soirée. Nous donnons ce titre à un paysage représente en automne et un moment avant le coucher du soleil. Une rivière en divise les derniers plans ; le premiers sont enrichis de beaucoup de figures peintes par M. Swébach. Ce tableau fait pendant à la fraiche matinée, par M. Bourgeois, no. 15 du catalogue.]] réalisée par Baltard, vendue par Didot, achetée par Simon au prix de 81 fl. [218]