Ventes d'œuvres le 1820.03.21

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  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue de la maison de plaisance du Prince d'Orange: elle est entourée de feuillages et ornée de statues; on remarque sur le devant deux personnages de distinction suivis d'un domestique et d'un chien; de l'autre côté est un jardinier tenant une brouette. Ces figures sont de la main d'Adrien Vandevelde. (Vander Heyden)|Le point de vue de la maison de plaisance du Prince d'Orange: elle est entourée de feuillages et ornée de statues; on remarque sur le devant deux personnages de distinction suivis d'un domestique et d'un chien; de l'autre côté est un jardinier tenant une brouette. Ces figures sont de la main d'Adrien Vandevelde.]] réalisée par Vander Heyden, vendue par [[[Laneuville]]], achetée par Durand au prix de 300.5 fl. [1]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau représente un site de l'Italie où l'on voit au milieu une fontaine d'un bon style où des villageoises viennent faire abreuver leurs troupeaux; une d'elles est occupée à traire une chèvre; le fond se termine par des côteaux boisés et des montagnes. Ce morceau, qui paraît être fait dans la jeunesse de Berghem, est d'une touche spirituelle et d'une couleur claire et argentine. (Berghem. (attribué à))|Ce tableau représente un site de l'Italie où l'on voit au milieu une fontaine d'un bon style où des villageoises viennent faire abreuver leurs troupeaux; une d'elles est occupée à traire une chèvre; le fond se termine par des côteaux boisés et des montagnes. Ce morceau, qui paraît être fait dans la jeunesse de Berghem, est d'une touche spirituelle et d'une couleur claire et argentine.]] réalisée par Berghem. (attribué à), vendue par Duc d'Alberg, achetée par D'Ivri au prix de 215 fl. [2]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau de cet habile artiste; il représente aussi un point de vue de la mer agitée par un vent frais et couverte sur le devant d'une flotte nombreuse de vaisseaux de guerre, portant pavillon hollandais, marchant à pleines voiles, et d'autres bâtimens que l'on découvre sur les plans les plus éloignés qui se détachent sur un ciel nuageux, indiquant un temps couvert; les cordages, les agrès et les figures sont rendus avec cette précision qui caractérise les meilleurs ouvrages de ce célèbre imitateur de la nature. (Van Develde. (Villiam))|Un autre tableau de cet habile artiste; il représente aussi un point de vue de la mer agitée par un vent frais et couverte sur le devant d'une flotte nombreuse de vaisseaux de guerre, portant pavillon hollandais, marchant à pleines voiles, et d'autres bâtimens que l'on découvre sur les plans les plus éloignés qui se détachent sur un ciel nuageux, indiquant un temps couvert; les cordages, les agrès et les figures sont rendus avec cette précision qui caractérise les meilleurs ouvrages de ce célèbre imitateur de la nature.]] réalisée par Van Develde. (Villiam), vendue par Duc d'Alberg. [5]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'une vaste étendue de mer couverte de bâtimens de différentes grandeurs, ayant leurs voiles ployées ; sur le devant on remarque un beau vaisseau à trois mâts vu par derrière, ayant quelques voiles dehors, et un autre qui tire un coup de canon; de l'autre côté sont des navires marchands et des bateaux de pêcheurs, ainsi que plusieurs autres barques dans l'éloignement. Ce beau tableau, du meilleure faire de cet habile peintre, mérite par son précieux fini dans tous ses détails, soit dans les agrès ou dans les figures et la perspective aérienne, de tenir le premier rang dans une belle galerie. (Van Develde. (Villiam))|Le point de vue d'une vaste étendue de mer couverte de bâtimens de différentes grandeurs, ayant leurs voiles ployées ; sur le devant on remarque un beau vaisseau à trois mâts vu par derrière, ayant quelques voiles dehors, et un autre qui tire un coup de canon; de l'autre côté sont des navires marchands et des bateaux de pêcheurs, ainsi que plusieurs autres barques dans l'éloignement. Ce beau tableau, du meilleure faire de cet habile peintre, mérite par son précieux fini dans tous ses détails, soit dans les agrès ou dans les figures et la perspective aérienne, de tenir le premier rang dans une belle galerie.]] réalisée par Van Develde. (Villiam), vendue par Duc d'Alberg. [6]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet religieux, représentant Pilate à qui des Juifs viennent présenter l'inscription qui doit être mise au haut de la croix du Christ ; il tient d'une main un livre de loi, et est appuyé sur une table couverte d'un riche tapis, sur laquelle sont posés d'autres livres, une sphère et diversaccessoires. Ce tableau mérite de faire la réputation de son auteur, peu connu dans ce pays-ci, mais très-estimé en Hollande; il paraît qu'il suivait les principes de Reimbrandt. (Vanderhech)|Un sujet religieux, représentant Pilate à qui des Juifs viennent présenter l'inscription qui doit être mise au haut de la croix du Christ ; il tient d'une main un livre de loi, et est appuyé sur une table couverte d'un riche tapis, sur laquelle sont posés d'autres livres, une sphère et diversaccessoires. Ce tableau mérite de faire la réputation de son auteur, peu connu dans ce pays-ci, mais très-estimé en Hollande; il paraît qu'il suivait les principes de Reimbrandt.]] réalisée par Vanderhech, vendue par [[[Laneuville]]], achetée par Delahante au prix de 351 fl. [7]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre portrait paraissant être la femme du bourgmestre ; elle a également une main sur une table couverte d'un tapis violet bordé d'une tresse en or. Un petit chien, un livre, une chauffrette, et divers autres accessoires rendent intéressans ces deux tableaux, d'un fini extraorinaire, de la plus grande vérité et surtout d'une harmonie parfaite. (Vanderhelst)|Un autre portrait paraissant être la femme du bourgmestre ; elle a également une main sur une table couverte d'un tapis violet bordé d'une tresse en or. Un petit chien, un livre, une chauffrette, et divers autres accessoires rendent intéressans ces deux tableaux, d'un fini extraorinaire, de la plus grande vérité et surtout d'une harmonie parfaite.]] réalisée par Vanderhelst, vendue par [[[Laneuville]]], achetée par Durand au prix de 277 fl. [8]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'un bourgmestre Hollandais, ayant un chapeau rond sur la tête et une fraise au col ; il est assis dans un fauteuil, tient d'une main ses gants, et de l'autre est appuyé sur un tapis de velours violet ; son chien est près de lui. (Vanderhelst)|Le portrait d'un bourgmestre Hollandais, ayant un chapeau rond sur la tête et une fraise au col ; il est assis dans un fauteuil, tient d'une main ses gants, et de l'autre est appuyé sur un tapis de velours violet ; son chien est près de lui.]] réalisée par Vanderhelst, vendue par [[[Laneuville]]], achetée par Durand au prix de 277 fl. [9]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau capital de ce maître, offrant l'intérieur d'une taverne où sont rassemblés des gens du peuple, dont les uns boivent et d'autres se battent; sur le devant, on remarque une femme retenant un militaire qui de son sabre menace un homme qui le défie, et veut lui jeter un pot de bière qu'il tient à la main. Une table renversée, des poteries cassées et des cartes par terre, feraient croire que le jeu est la cause du combat. Tous ces détails présentent l'image du plus grand désordre. Le musicien, indifférent à ce qui se passe, joue toujours de son instrument. Cette composition est vraiment comique et originale dans l'expression de ses figures ; le coloris en est brillant et harmonieux, et la touche en est large et facile. (Steen (Jean))|Un tableau capital de ce maître, offrant l'intérieur d'une taverne où sont rassemblés des gens du peuple, dont les uns boivent et d'autres se battent; sur le devant, on remarque une femme retenant un militaire qui de son sabre menace un homme qui le défie, et veut lui jeter un pot de bière qu'il tient à la main. Une table renversée, des poteries cassées et des cartes par terre, feraient croire que le jeu est la cause du combat. Tous ces détails présentent l'image du plus grand désordre. Le musicien, indifférent à ce qui se passe, joue toujours de son instrument. Cette composition est vraiment comique et originale dans l'expression de ses figures ; le coloris en est brillant et harmonieux, et la touche en est large et facile.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par [[[Laneuville]]], achetée par Perignon au prix de 540 fl. [10]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet tiré des Géorgiques de Virgile, représentant Orphée venant chercher Euridice aux enfers. Ce tableau, d'un dessin correct, d'un coloris brillant, et drapé dans le meilleur style, peut être regardé comme une des meilleures productions de l'un des artistes les distingués de nos jours. Les têtes sont pleines d'expression. (M. Le Thiers, membre de l'institut)|Sujet tiré des Géorgiques de Virgile, représentant Orphée venant chercher Euridice aux enfers. Ce tableau, d'un dessin correct, d'un coloris brillant, et drapé dans le meilleur style, peut être regardé comme une des meilleures productions de l'un des artistes les distingués de nos jours. Les têtes sont pleines d'expression.]] réalisée par M. Le Thiers, membre de l'institut, vendue par [[[Laneuville]]], achetée par Laneuville au prix de 80 fl. [11]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune fille demi-nue, prête à se mettre au bain, couverte seulement d'une draperie de velours lilas; sur un plan plus éloigné on voit une suivante qui lui apporte des vêtemens; on distingue dans le fond un parc d'une vaste étendue. Ce tableau, par son précieux fini et sa touche suave et moelleuse, est digne Vanderverf. (Scalken)|Une jeune fille demi-nue, prête à se mettre au bain, couverte seulement d'une draperie de velours lilas; sur un plan plus éloigné on voit une suivante qui lui apporte des vêtemens; on distingue dans le fond un parc d'une vaste étendue. Ce tableau, par son précieux fini et sa touche suave et moelleuse, est digne Vanderverf.]] réalisée par Scalken, vendue par [[[Laneuville]]] au prix de 152 fl. [12]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de l'Histoire de France, représentant François Ier surprenant Jeanne d'Albret auprès de Clément Marot, lisant des vers qu'il vient de faire pour elle. Ce tableau est intéressant par le sujet qu'il représente, et par la vérité des costumes et la noblesse qui règnent dans les ouvrages de cet habile artiste. Ces deux tableaux sont gravés et ont été au Salon. (Vermet)|Un sujet de l'Histoire de France, représentant François Ier surprenant Jeanne d'Albret auprès de Clément Marot, lisant des vers qu'il vient de faire pour elle. Ce tableau est intéressant par le sujet qu'il représente, et par la vérité des costumes et la noblesse qui règnent dans les ouvrages de cet habile artiste. Ces deux tableaux sont gravés et ont été au Salon.]] réalisée par Vermet, vendue par [[[Laneuville]]], achetée par Billaudel au prix de 120 fl. [14]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de Raoul de Coucy ; avant de partir pour les Croisades, il vient faire ses adieux à Gabriel de Vergie; il est à ses genoux et tient une de ses mains qu'il arrose de larmes, en lui jurant amour et fidélité. Sur le second plan on remarque dans l'ombre, le farouche Fayel qui, venant de surprendre les deux amans, met la main sur la bouche d'une suivante en la menaçant de son épée ; à droite, dans l'éloignement, on aperçoit Raoul tué par les gardes de Fayel. Ce tableau de l'un des artistes modernes qui ait traité avec le plus de succès les sujets héroique de l'histoire de France, est remarquable par les expressions nobles des figures et par l'exactitude des costumes. (Vernet)|Le sujet de Raoul de Coucy ; avant de partir pour les Croisades, il vient faire ses adieux à Gabriel de Vergie; il est à ses genoux et tient une de ses mains qu'il arrose de larmes, en lui jurant amour et fidélité. Sur le second plan on remarque dans l'ombre, le farouche Fayel qui, venant de surprendre les deux amans, met la main sur la bouche d'une suivante en la menaçant de son épée ; à droite, dans l'éloignement, on aperçoit Raoul tué par les gardes de Fayel. Ce tableau de l'un des artistes modernes qui ait traité avec le plus de succès les sujets héroique de l'histoire de France, est remarquable par les expressions nobles des figures et par l'exactitude des costumes.]] réalisée par Vernet, vendue par [[[Laneuville]]] au prix de 83 fl. [15]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le premier plan, on voit avec plaisir deux nymphes endormies; elles sont presque nues et couchées sur leurs vêtments : derrière de grands arbres on aperçoit deux faunes qui cherchent à les surprendre. Ce tableau agréable est d'un pinceau moelleux et d'un coloris séduisant ; il est digne de l'auteur auquel il est attribué. (Vanderverf. (Attribué au chevalier))|Sur le premier plan, on voit avec plaisir deux nymphes endormies; elles sont presque nues et couchées sur leurs vêtments : derrière de grands arbres on aperçoit deux faunes qui cherchent à les surprendre. Ce tableau agréable est d'un pinceau moelleux et d'un coloris séduisant ; il est digne de l'auteur auquel il est attribué.]] réalisée par Vanderverf. (Attribué au chevalier), vendue par [[[Laneuville]]]. [16]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'autre représente aussi l'entrée d'un port de mer. Sur le devant on remarque une grande chaloupe remplie de monde, et le terrain est également couvert d'un grand nombre de personnages et d'animaux. Ces deux morceaux sont intéressans par la variété des costumes et par le site ; ils sont aussi d'une couleur claire et touchés avec finesse. (Vander Meer. (De Yout))|L'autre représente aussi l'entrée d'un port de mer. Sur le devant on remarque une grande chaloupe remplie de monde, et le terrain est également couvert d'un grand nombre de personnages et d'animaux. Ces deux morceaux sont intéressans par la variété des costumes et par le site ; ils sont aussi d'une couleur claire et touchés avec finesse.]] réalisée par Vander Meer. (De Yout), vendue par [[[Laneuville]]], achetée par Billaudel au prix de 93 fl. [17]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un port de mer de la Méditerranée où s'arrête une grande caravane composée d'un grand nombre de personnages, chameaux et chevaux ; dans le fond on distingue des monumens et des vaisseaux prêts à mettre à la voile. Ces deux morceaux sont intéressans par la variété des costumes et par le site ; ils sont aussi d'une couleur claire et touchés avec finesse. (Vander Meer. (De Yout))|Le point de vue d'un port de mer de la Méditerranée où s'arrête une grande caravane composée d'un grand nombre de personnages, chameaux et chevaux ; dans le fond on distingue des monumens et des vaisseaux prêts à mettre à la voile. Ces deux morceaux sont intéressans par la variété des costumes et par le site ; ils sont aussi d'une couleur claire et touchés avec finesse.]] réalisée par Vander Meer. (De Yout), vendue par [[[Laneuville]]], achetée par Billaudel au prix de 93 fl. [18]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux vues des bords du Rhin dont les eaux se prolongent en serpentant jusque vers l'horizon ; il sont ornés de beaux côteaux cultivés, de villages, de bois et de prairies, éclairés par des ciels clairs et légers; les devans sont enrichis de moulins, de chaumières et de jolies figures bien touchées. (Schutz)|Deux vues des bords du Rhin dont les eaux se prolongent en serpentant jusque vers l'horizon ; il sont ornés de beaux côteaux cultivés, de villages, de bois et de prairies, éclairés par des ciels clairs et légers; les devans sont enrichis de moulins, de chaumières et de jolies figures bien touchées.]] réalisée par Schutz, vendue par [[[Laneuville]]], achetée par Paillet au prix de 44.5 fl. [19]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'un magistrat vu jusqu'aux genoux ; il est vêtu de noir, ayant une fraise au col ; il est près d'une table couverte d'un tapis, sur laquelle sont posés beaucoup de livres qu'il s'occupe à feuilleter ; de l'autre main, il tient son manteau. Tout ce que l'art de la peinture peut produire se trouve dans ce beau portrait, qui joint à l'exécution la plus hardie l'harmonie la plus parfaite ; la carnation semble être animée ; tous les détails y sont rendus avec cette précision et cette vigueur de pinceau qui caractérisent le premier coloriste de l'école hollandaise. (Reimbrandt)|Le portrait d'un magistrat vu jusqu'aux genoux ; il est vêtu de noir, ayant une fraise au col ; il est près d'une table couverte d'un tapis, sur laquelle sont posés beaucoup de livres qu'il s'occupe à feuilleter ; de l'autre main, il tient son manteau. Tout ce que l'art de la peinture peut produire se trouve dans ce beau portrait, qui joint à l'exécution la plus hardie l'harmonie la plus parfaite ; la carnation semble être animée ; tous les détails y sont rendus avec cette précision et cette vigueur de pinceau qui caractérisent le premier coloriste de l'école hollandaise.]] réalisée par Reimbrandt, vendue par [[[Laneuville]]], achetée par Henri au prix de 225 fl. [21]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition de deux figures de belle proportion de nature, représentant la Vierge et l'Enfant-Jésus dormant ; elle soulève le voile qui le couvre, et le regarde avec un attendrissement mêlé de respect. Ce sujet n'a jamais été traité d'une manière aussi sublime ; il paraît avoir été répété plusieurs fois par ce grand peintre ; le moelleux, la suavité du pinceau, la grâce et l'expression de la tête de la Vierge, tout prouve que cette production est de la main du Guide. (Guido-Reni)|Composition de deux figures de belle proportion de nature, représentant la Vierge et l'Enfant-Jésus dormant ; elle soulève le voile qui le couvre, et le regarde avec un attendrissement mêlé de respect. Ce sujet n'a jamais été traité d'une manière aussi sublime ; il paraît avoir été répété plusieurs fois par ce grand peintre ; le moelleux, la suavité du pinceau, la grâce et l'expression de la tête de la Vierge, tout prouve que cette production est de la main du Guide.]] réalisée par Guido-Reni, vendue par [[[Laneuville]]], achetée par Laneuville au prix de 315 fl. [22]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le mariage de Sainte-Catherine. La Vierge assise sur des nuages tient sur ses genoux l'enfant Jésus et le présente à Sainte-Catherine, qui se prosterne pour recevoir l'anneau divin ; derrière est Saint-Joseph qui regarde cette scène avec attendrissement ; à ses pieds sont trois chérubins. Les tableaux des peintres de l'école espagnole sont fort rare, surtout ceux de Cano ; celui-ci peut être regardé comme un des plus parfaits qui soit sorti du pinceau de cet habile artiste. (Cano. (Alonzo))|Le mariage de Sainte-Catherine. La Vierge assise sur des nuages tient sur ses genoux l'enfant Jésus et le présente à Sainte-Catherine, qui se prosterne pour recevoir l'anneau divin ; derrière est Saint-Joseph qui regarde cette scène avec attendrissement ; à ses pieds sont trois chérubins. Les tableaux des peintres de l'école espagnole sont fort rare, surtout ceux de Cano ; celui-ci peut être regardé comme un des plus parfaits qui soit sorti du pinceau de cet habile artiste.]] réalisée par Cano. (Alonzo), vendue par [[[Laneuville]]], achetée par Laneuville au prix de 320 fl. [23]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage indiquant l'entrée d'une forêt, et paraissant être une étude faite d'après nature par cet habile peintre. Un tronc d'arbre dépouillé en partie de son écorce, est remarquable par son beau faire et par son fini précieux, et peut servir de modèle à tous les artistes modernes qui s'adonnent au genre du paysage. Ce tableau a été gravé par Kobell. (Winants. (Jean))|Un paysage indiquant l'entrée d'une forêt, et paraissant être une étude faite d'après nature par cet habile peintre. Un tronc d'arbre dépouillé en partie de son écorce, est remarquable par son beau faire et par son fini précieux, et peut servir de modèle à tous les artistes modernes qui s'adonnent au genre du paysage. Ce tableau a été gravé par Kobell.]] réalisée par Winants. (Jean), vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 301 fl. [24]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le tableau connu sous le nom du Manège. Dans le milieu on remarque un cavalier monté sur un cheval bai qui caracole, ainsi qu'un palfrenier tenant un cheval qui lance des ruades. Près d'eux est un cavalier remettant sa botte, et un autre monté sur un cheval blanc qui semble disposé à partir. Sur la gauche s'élève un bâtiment en opposition avec un fond de paysage où l'on découvre une vaste étendue de pays. Il est peu de tableaux de Vouvermans qui ne soient connus parmi les amateurs sous une dénomination quelconque. Celui-ci, connu sous le nom du Manège, était dans la collection de M. F. Devinch d'Anvers. Nous abrégerons cette description en assurant qu'il est difficile de rencontrer une plus heureuse production dans son genre, dont les détails, de la plus heureuse exécution, ressortent avec une admirable intelligence et se détachent sur un ciel heureusement nuagé, indiquant l'heure d'un après-midi. (Vouvermans. (Philippe))|Le tableau connu sous le nom du Manège. Dans le milieu on remarque un cavalier monté sur un cheval bai qui caracole, ainsi qu'un palfrenier tenant un cheval qui lance des ruades. Près d'eux est un cavalier remettant sa botte, et un autre monté sur un cheval blanc qui semble disposé à partir. Sur la gauche s'élève un bâtiment en opposition avec un fond de paysage où l'on découvre une vaste étendue de pays. Il est peu de tableaux de Vouvermans qui ne soient connus parmi les amateurs sous une dénomination quelconque. Celui-ci, connu sous le nom du Manège, était dans la collection de M. F. Devinch d'Anvers. Nous abrégerons cette description en assurant qu'il est difficile de rencontrer une plus heureuse production dans son genre, dont les détails, de la plus heureuse exécution, ressortent avec une admirable intelligence et se détachent sur un ciel heureusement nuagé, indiquant l'heure d'un après-midi.]] réalisée par Vouvermans. (Philippe), vendue par [[[Paillet]]], achetée par Paillet au prix de 1810 fl. [26]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus, appuyée sur un tronc d'arbre, montre à son fils le lieu où il doit aller, et de l'autre main tient plusieurs flèches que l'Amour cherche à obtenir en lui montrant son arc et son carquois qui est vide. A droite, sur le second plan, Mercure fait forger d'autres flèches à Vulcain à l'entrée d'un souterrain, indiquant l'approche de l'enfer ; une prairie émaillée de fleurs et de belles plantes d'un fini précieux, ainsi que quelques oiseaux et deux lapins, enrichissent le devant de ce tableau; on découvre de l'autre côté un bras de mer et quelques montagnes dans le fond qui se détachent sur un ciel d'un ton chaud. Ce morceau, peint tout à fait dans le style de ce grand maître, est d'un beau contour et d'un bel empâtement de couleur; la tête de Vénus et celle de l'Amour sont remplies de grâces et d'expression. (de Vinci (Léonard), Ecole de)|Vénus, appuyée sur un tronc d'arbre, montre à son fils le lieu où il doit aller, et de l'autre main tient plusieurs flèches que l'Amour cherche à obtenir en lui montrant son arc et son carquois qui est vide. A droite, sur le second plan, Mercure fait forger d'autres flèches à Vulcain à l'entrée d'un souterrain, indiquant l'approche de l'enfer ; une prairie émaillée de fleurs et de belles plantes d'un fini précieux, ainsi que quelques oiseaux et deux lapins, enrichissent le devant de ce tableau; on découvre de l'autre côté un bras de mer et quelques montagnes dans le fond qui se détachent sur un ciel d'un ton chaud. Ce morceau, peint tout à fait dans le style de ce grand maître, est d'un beau contour et d'un bel empâtement de couleur; la tête de Vénus et celle de l'Amour sont remplies de grâces et d'expression.]] réalisée par de Vinci (Léonard), Ecole de, vendue par Duc d'Alberg. [27]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ mort est placé sur sa tombe, un ange le soutient. La Vierge et la Madeleine, tenant une boîte avec des parfums, sont autour de lui; dans le fond, est Saint-Joseph. Le corps du Christ est d'un dessin et d'une exécution savante; l'effet du tableau, très brillant, est digne de ce grand maître. Vandick l'avait emmené avec lui lorsqu'il se rendit en Italie. Malo fit plusieurs tableaux d'autels à Gènes. Voyez sur ce peintre Langi, tom. V, pag. 313. (Vicenzo Malo, élève de Vandick)|Le Christ mort est placé sur sa tombe, un ange le soutient. La Vierge et la Madeleine, tenant une boîte avec des parfums, sont autour de lui; dans le fond, est Saint-Joseph. Le corps du Christ est d'un dessin et d'une exécution savante; l'effet du tableau, très brillant, est digne de ce grand maître. Vandick l'avait emmené avec lui lorsqu'il se rendit en Italie. Malo fit plusieurs tableaux d'autels à Gènes. Voyez sur ce peintre Langi, tom. V, pag. 313.]] réalisée par Vicenzo Malo, élève de Vandick, vendue par Duc d'Alberg. [28]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un point de vue des environs du Texel, représentant une grande étendue de mer par un temps calme et brumeux. On y voit au milieu deux grandes barques ayant quelques voiles dehors ; sur des plans plus éloignés on distingue un grand nombre de navires, chaloupes et autres bâtimens remplis de figures, qui contribuent par leurs différentes positions à la perspective aérienne et à produire plus d'effet dans l'éloignement des objets; sur le devant on remarque un pêcheur portant un panier et un grand bâton. Ce tableau, d'une grande exéction, a fait l'ornement du cabinet Thelusson et autres. (Vandevelde. (Guillaume))|Un point de vue des environs du Texel, représentant une grande étendue de mer par un temps calme et brumeux. On y voit au milieu deux grandes barques ayant quelques voiles dehors ; sur des plans plus éloignés on distingue un grand nombre de navires, chaloupes et autres bâtimens remplis de figures, qui contribuent par leurs différentes positions à la perspective aérienne et à produire plus d'effet dans l'éloignement des objets; sur le devant on remarque un pêcheur portant un panier et un grand bâton. Ce tableau, d'une grande exéction, a fait l'ornement du cabinet Thelusson et autres.]] réalisée par Vandevelde. (Guillaume), vendue par Duc d'Alberg. [29]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'une jeune fille vêtue d'une robe de couleur et d'un tablier blanc qu'elle tient d'une main et de l'autre un éventail. Ce morceau est de la plus grande vérité, et sa belle exécution le rend digne de la réputation de son auteur ; la tête de la jeune fille est d'un pinceau suave et d'un coloris frais et séduisant. (Van Dich (Antoine))|Portrait d'une jeune fille vêtue d'une robe de couleur et d'un tablier blanc qu'elle tient d'une main et de l'autre un éventail. Ce morceau est de la plus grande vérité, et sa belle exécution le rend digne de la réputation de son auteur ; la tête de la jeune fille est d'un pinceau suave et d'un coloris frais et séduisant.]] réalisée par Van Dich (Antoine), vendue par Duc d'Alberg. [31]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près de l'arbre fatal qui a produit tant de maux au genre humain, Adam assis vient de recevoir une pomme des mains d'Eve qui est debout et paraît vouloir en recueillir encore d'autres ; Adam paraît hésiter et semble présager son triste sort ; sur le devant à gauche, des petits lapins sont à manger des plantes ; des coteaux boisés forment le fond de ce tableau. Un dessin correct, une touche précieuse et la plus belle fonte de couleur donnent à cette production le rang le plus distingué parmi les ouvrages de ce peintre qui sont de la plus grande rareté et justement appréciés des amateurs. (Vander Verf)|Près de l'arbre fatal qui a produit tant de maux au genre humain, Adam assis vient de recevoir une pomme des mains d'Eve qui est debout et paraît vouloir en recueillir encore d'autres ; Adam paraît hésiter et semble présager son triste sort ; sur le devant à gauche, des petits lapins sont à manger des plantes ; des coteaux boisés forment le fond de ce tableau. Un dessin correct, une touche précieuse et la plus belle fonte de couleur donnent à cette production le rang le plus distingué parmi les ouvrages de ce peintre qui sont de la plus grande rareté et justement appréciés des amateurs.]] réalisée par Vander Verf, vendue par Duc d'Alberg au prix de 3000 fl. [32]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[David, plein d'effroi, présente la tête de Goliath qu'il vient de vaincre, à des soldats qui l'entourent et le regardent avec étonnement. Ce tableau peut être cité comme un des plus beaux de ce maître ; les attitudes en sont nobles, l'expression des figures admirables, et il est de la plus grande force de coloris ; il ferait honneur aux plus belles galeries ; il vient d'une des premières de l'Italie. (Valentin)|David, plein d'effroi, présente la tête de Goliath qu'il vient de vaincre, à des soldats qui l'entourent et le regardent avec étonnement. Ce tableau peut être cité comme un des plus beaux de ce maître ; les attitudes en sont nobles, l'expression des figures admirables, et il est de la plus grande force de coloris ; il ferait honneur aux plus belles galeries ; il vient d'une des premières de l'Italie.]] réalisée par Valentin, vendue par Duc d'Alberg. [33]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages faisant pendant ; dans l'un on voit sur le premier plan un paysan caressant un chien ; auprès de lui est un troupeau de vaches et de moutons ; le fond est terminé par une chaumière entourée de quelques arbres ; dans l'autre on remarque un villageois endormi en gardant son troupeau ; le site est entrecoupé de rochers et de monticules couronnés de fabriques. Ces deux productions sont du meilleur temps du maître et sont éclairées par des ciels du ton le plus fin et de la touche la plus légère ; il y règne une vapeur aérienne qui fait illusion. (Teniers. (David))|Deux paysages faisant pendant ; dans l'un on voit sur le premier plan un paysan caressant un chien ; auprès de lui est un troupeau de vaches et de moutons ; le fond est terminé par une chaumière entourée de quelques arbres ; dans l'autre on remarque un villageois endormi en gardant son troupeau ; le site est entrecoupé de rochers et de monticules couronnés de fabriques. Ces deux productions sont du meilleur temps du maître et sont éclairées par des ciels du ton le plus fin et de la touche la plus légère ; il y règne une vapeur aérienne qui fait illusion.]] réalisée par Teniers. (David), vendue par Duc d'Alberg au prix de 800 fl. [34]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grand paysage d'un beau site entrecoupé de groupes d'arbres, de rochers et de rivières. Sur le devant on remarque une figure à genoux levant ses mains jointes vers le ciel ; plus loin on distingue un pâtre gardant son troupeau. Ce tableau capital est d'une harmonie parfaite et du meilleur temps de cet habile peintre. (Herman Svanvelt)|Un grand paysage d'un beau site entrecoupé de groupes d'arbres, de rochers et de rivières. Sur le devant on remarque une figure à genoux levant ses mains jointes vers le ciel ; plus loin on distingue un pâtre gardant son troupeau. Ce tableau capital est d'une harmonie parfaite et du meilleur temps de cet habile peintre.]] réalisée par Herman Svanvelt, vendue par Duc d'Alberg, achetée par d'Ivri au prix de 150 fl. [35]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau extraordinaire de cet habile peintre représentant une kermesse à l'entrée du village, la gauche offre une réunion de paysans, dont les uns sont à table sous des tentes, et les autres s'amusent à danser. Sur le premier plan, des paysans se battent pendant qu'un personnage à cheval vide une bouteille ; de l'autre côté on remarque au bord d'un canal, une barque pavoisée où sont les meilleurs artistes du siècle qui paraissent s'être divertis à cette fête et avoir bien dîné. Jean Steen sur le bord du rivage les salue avec amitié et leur souhaite un bon voyage. Le fond représente une église et des habitations de villageois entourées d'arbres qui se détachent sur un ciel clair et argentin. Ce morceau est une des productions les plus rares de cet excellent peintre ; toutes les figures y sont pleines d'enjouement et d'expression ; il joint une touche facile à beaucoup d'harmonie (Il est connu sous le nom de la barque). (Steen (Jean))|Un tableau extraordinaire de cet habile peintre représentant une kermesse à l'entrée du village, la gauche offre une réunion de paysans, dont les uns sont à table sous des tentes, et les autres s'amusent à danser. Sur le premier plan, des paysans se battent pendant qu'un personnage à cheval vide une bouteille ; de l'autre côté on remarque au bord d'un canal, une barque pavoisée où sont les meilleurs artistes du siècle qui paraissent s'être divertis à cette fête et avoir bien dîné. Jean Steen sur le bord du rivage les salue avec amitié et leur souhaite un bon voyage. Le fond représente une église et des habitations de villageois entourées d'arbres qui se détachent sur un ciel clair et argentin. Ce morceau est une des productions les plus rares de cet excellent peintre ; toutes les figures y sont pleines d'enjouement et d'expression ; il joint une touche facile à beaucoup d'harmonie (Il est connu sous le nom de la barque).]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Duc d'Alberg, achetée par Varoque au prix de 1500 fl. [36]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Trois femmes vues à mi-corps, dont l'une est Pomone, préparent et lient un faisceau de flèches. Au bas, est l'amour tenant un coeur enflammé ; derrière, l'envie qui observe et parait méditer son influence sur les événemens qui se disposent. Tableau d'un grand effet de couleur. (Hontor. (Gérard))|Trois femmes vues à mi-corps, dont l'une est Pomone, préparent et lient un faisceau de flèches. Au bas, est l'amour tenant un coeur enflammé ; derrière, l'envie qui observe et parait méditer son influence sur les événemens qui se disposent. Tableau d'un grand effet de couleur.]] réalisée par Hontor. (Gérard), vendue par Duc d'Alberg, achetée par Durand au prix de 60 fl. [37]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le martyre de Ste.-Catherine. Un grand nombre de figures entoure la sainte placée sur une élévation. Dans le haut du tableau, la Vierge tenant l'Enfant-Jésus entouré d'anges, lui apporte la couronne du martyre. Esquisse coloriée qui a servi au grand tableau. (P. P. Rubens)|Le martyre de Ste.-Catherine. Un grand nombre de figures entoure la sainte placée sur une élévation. Dans le haut du tableau, la Vierge tenant l'Enfant-Jésus entouré d'anges, lui apporte la couronne du martyre. Esquisse coloriée qui a servi au grand tableau.]] réalisée par P. P. Rubens, vendue par Duc d'Alberg au prix de 120 fl. [39]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Belle étude de vieillard faite d'après nature. Ce morceau paraît avoir été fait pour être placé dans une des belles productions de ce grand maître. Il peut servir à faire connaitre la manière dont cet habile peintre préparait ses ouvrages. Il est sorti de la galerie de Murcie, par un don de l'électeur de Bavière. (P. P. Rubens)|Belle étude de vieillard faite d'après nature. Ce morceau paraît avoir été fait pour être placé dans une des belles productions de ce grand maître. Il peut servir à faire connaitre la manière dont cet habile peintre préparait ses ouvrages. Il est sorti de la galerie de Murcie, par un don de l'électeur de Bavière.]] réalisée par P. P. Rubens, vendue par Duc d'Alberg. [40]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un paysage d'un site agreste, dont les premiers plans sont entrecoupés de rochers, de masses d'arbres, de rivières et de chutes d'eau; plus loin sont des côteaux couronnés de fabriques et d'arbrisseaux qui se détachent sur un ciel chaud et légèrement nuagé, et terminent cette riche composition dont la fermeté de touche répond à la chaleur du coloris; il est orné de plusieurs figures et animaux. Ce tableau, qui est gravé sous le nom de Reimbrand, s'est vendu en différentes ventes, comme étant de ce maître ; il offre une belle étude à tous les paysagistes. (Roogmans)|Le point de vue d'un paysage d'un site agreste, dont les premiers plans sont entrecoupés de rochers, de masses d'arbres, de rivières et de chutes d'eau; plus loin sont des côteaux couronnés de fabriques et d'arbrisseaux qui se détachent sur un ciel chaud et légèrement nuagé, et terminent cette riche composition dont la fermeté de touche répond à la chaleur du coloris; il est orné de plusieurs figures et animaux. Ce tableau, qui est gravé sous le nom de Reimbrand, s'est vendu en différentes ventes, comme étant de ce maître ; il offre une belle étude à tous les paysagistes.]] réalisée par Roogmans, vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 200 fl. [41]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de l'Annonciation, composition de beaucoup de figures. L'ange apparaît à la Sainte-Vierge, qui se prosterne devant lui. Des groupes d'anges et de chérubins, entourés d'une gloire céleste, sont dans le haut de ce joli tableau qui est de la touche la plus délicate et d'un riche coloris ; les têtes ont une expression fine. (Polemburg (Corneille))|Le sujet de l'Annonciation, composition de beaucoup de figures. L'ange apparaît à la Sainte-Vierge, qui se prosterne devant lui. Des groupes d'anges et de chérubins, entourés d'une gloire céleste, sont dans le haut de ce joli tableau qui est de la touche la plus délicate et d'un riche coloris ; les têtes ont une expression fine.]] réalisée par Polemburg (Corneille), vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 201 fl. [42]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un beau paysage, dont toute la partie droite est occupée par de belles ruines d'architecture grecque. On distingue un pont sur une rivière qui coule en serpentant et va se perdre dans le lointain, et vient former sur le devant une cascade d'une eau limpide. Ces deux tableaux sont d'une couleur fraiche et argentine. Les productions de ce peintre faisaient autrefois l'ornement des plus beaux cabinets, et rivalisaient avec les ouvrages de Claude le Lorrain. On ne sait pourquoi on n'y attache plus une aussi grande valeur ; leur mérite cependant est toujours le même, et ceux-ci sont du meilleur temps de cet habile peintre. (Patel. (Pierre) dit le bon Patel)|Le point de vue d'un beau paysage, dont toute la partie droite est occupée par de belles ruines d'architecture grecque. On distingue un pont sur une rivière qui coule en serpentant et va se perdre dans le lointain, et vient former sur le devant une cascade d'une eau limpide. Ces deux tableaux sont d'une couleur fraiche et argentine. Les productions de ce peintre faisaient autrefois l'ornement des plus beaux cabinets, et rivalisaient avec les ouvrages de Claude le Lorrain. On ne sait pourquoi on n'y attache plus une aussi grande valeur ; leur mérite cependant est toujours le même, et ceux-ci sont du meilleur temps de cet habile peintre.]] réalisée par Patel. (Pierre) dit le bon Patel, vendue par Duc d'Alberg au prix de 160 fl. [43]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage d'un beau site enrichi de ruines d'anciens monumens d'une belle architecture. On remarque sur la droite, des figures par Lahyre, indiquant le sujet de la fuite en Egypte ; plusieurs pâtres sont sur la gauche. Ces deux tableaux sont d'une couleur fraiche et argentine. Les productions de ce peintre faisaient autrefois l'ornement des plus beaux cabinets, et rivalisaient avec les ouvrages de Claude le Lorrain. On ne sait pourquoi on n'y attache plus une aussi grande valeur ; leur mérite cependant est toujours le même, et ceux-ci sont du meilleur temps de cet habile peintre. (Patel. (Pierre) dit le bon Patel)|Un paysage d'un beau site enrichi de ruines d'anciens monumens d'une belle architecture. On remarque sur la droite, des figures par Lahyre, indiquant le sujet de la fuite en Egypte ; plusieurs pâtres sont sur la gauche. Ces deux tableaux sont d'une couleur fraiche et argentine. Les productions de ce peintre faisaient autrefois l'ornement des plus beaux cabinets, et rivalisaient avec les ouvrages de Claude le Lorrain. On ne sait pourquoi on n'y attache plus une aussi grande valeur ; leur mérite cependant est toujours le même, et ceux-ci sont du meilleur temps de cet habile peintre.]] réalisée par Patel. (Pierre) dit le bon Patel, vendue par Duc d'Alberg au prix de 126 fl. [44]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un chemin où l'on voit près de la porte d'une auberge entourée d'arbres, plusieurs paysans rassemblés, dont les uns sont à table, à boire et à fumer, et les autres conversent ensemble; à gauche, on découvre, dans le lointain, le clocher du village. Ce tableau, d'un ton chaud et transparent, est de l'effet le plus piquant, les figures sont touchées avec esprit. (Ostade (Isaac))|Le point de vue d'un chemin où l'on voit près de la porte d'une auberge entourée d'arbres, plusieurs paysans rassemblés, dont les uns sont à table, à boire et à fumer, et les autres conversent ensemble; à gauche, on découvre, dans le lointain, le clocher du village. Ce tableau, d'un ton chaud et transparent, est de l'effet le plus piquant, les figures sont touchées avec esprit.]] réalisée par Ostade (Isaac), vendue par Duc d'Alberg, achetée par Chariot au prix de 155 fl. [46]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un canal glacé, tableau capital et de la plus grande beauté, dont la partie droite offre un homme qui fend du bois près d'une chaumière et d'un gros arbre dépouillé de ses feuilles. Du même côté, on remarque plusieurs personnages (qui sont Adrien Ostade et sa famille) dans un chariot tiré par un cheval blanc. A droite, sur le premier plan, un villageois remet son patin, et plusieurs enfans s'amusent sur la glace ; sur des plans plus éloignés on distingue un village qui borde le canal qui se perd dans le lointain, sur lequel on voit plusieurs traineaux et nombre de patineurs, et dont le ton clair s'allie parfaitement avec un ciel bleu et argentin. Des plantes aquatiques, des broussailles et des troncs d'arbres, peints d'une touche ferme et précieuse, forment richesse sur le devant de ce tableau de premier ordre. (Ostade (Isaac))|La vue d'un canal glacé, tableau capital et de la plus grande beauté, dont la partie droite offre un homme qui fend du bois près d'une chaumière et d'un gros arbre dépouillé de ses feuilles. Du même côté, on remarque plusieurs personnages (qui sont Adrien Ostade et sa famille) dans un chariot tiré par un cheval blanc. A droite, sur le premier plan, un villageois remet son patin, et plusieurs enfans s'amusent sur la glace ; sur des plans plus éloignés on distingue un village qui borde le canal qui se perd dans le lointain, sur lequel on voit plusieurs traineaux et nombre de patineurs, et dont le ton clair s'allie parfaitement avec un ciel bleu et argentin. Des plantes aquatiques, des broussailles et des troncs d'arbres, peints d'une touche ferme et précieuse, forment richesse sur le devant de ce tableau de premier ordre.]] réalisée par Ostade (Isaac), vendue par Duc d'Alberg au prix de 3510 fl. [47]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'une grande maison rustique, des villageois s'amusent à danser au son d'un violon, pendant que d'autres les regardent et sont à boire, A gauche, dans l'éloignement, où l'on voit le clocher du village avec plusieurs chaumières, des arbres et un grand nombre de figures placées sur différens plans qui forment le plus riche lointain. Nous ne pouvons offrir aux amateurs un meilleur tableau de maître ; tout y est clair et transparent, les figures ont de l'esprit et du caractère. Le ton solide et vigoureux de cette composition, joint à la plus belle entente de clair obscur, cette magie d'harmonie qui caractérise l'un des premiers peintres de l'école hollandaise. (Ostade (Adrien))|Près d'une grande maison rustique, des villageois s'amusent à danser au son d'un violon, pendant que d'autres les regardent et sont à boire, A gauche, dans l'éloignement, où l'on voit le clocher du village avec plusieurs chaumières, des arbres et un grand nombre de figures placées sur différens plans qui forment le plus riche lointain. Nous ne pouvons offrir aux amateurs un meilleur tableau de maître ; tout y est clair et transparent, les figures ont de l'esprit et du caractère. Le ton solide et vigoureux de cette composition, joint à la plus belle entente de clair obscur, cette magie d'harmonie qui caractérise l'un des premiers peintres de l'école hollandaise.]] réalisée par Ostade (Adrien), vendue par Duc d'Alberg. [48]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage éclairé par la lune. La partie droite est coupée par un grand canal où l'on distingue des pêcheurs dans un bateau ; il est bordé de chaumières et de moulins. La gauche est traversée par un chemin planté de grands arbres, où l'on remarque des paysans conversant ensemble. Ce tableau est très-harmonieux et de l'effet le plus piquant. (Vander Neer)|Un paysage éclairé par la lune. La partie droite est coupée par un grand canal où l'on distingue des pêcheurs dans un bateau ; il est bordé de chaumières et de moulins. La gauche est traversée par un chemin planté de grands arbres, où l'on remarque des paysans conversant ensemble. Ce tableau est très-harmonieux et de l'effet le plus piquant.]] réalisée par Vander Neer, vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 106 fl. [50]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ descendu de la croix et prêt à être enseveli. Près de lui, la Vierge et la Madeleine ayant les mains jointes, sont dans l'affliction ; à côté d'eux est Saint-Jean. Ce tableau d'une grande force de couleur, est digne des grands maîtres de l'école italienne. (Le Nain)|Jésus-Christ descendu de la croix et prêt à être enseveli. Près de lui, la Vierge et la Madeleine ayant les mains jointes, sont dans l'affliction ; à côté d'eux est Saint-Jean. Ce tableau d'une grande force de couleur, est digne des grands maîtres de l'école italienne.]] réalisée par Le Nain, vendue par Duc d'Alberg au prix de 144 fl. [51]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur du cabinet d'un médecin occupé à observer le contenu d'un pot de nuit d'étain; le docteur ayant des lunettes sur le nez, semble répondre en grimaçant à une femme qui s'appuie sur son épaule et le regarde en riant : devant lui, sur une tableau couverte d'un tapis vert, on remarque des livres et une chandelle allumée, et autres accessoires du fini le plus précieux. Ce tableau, par ses détails, l'expression et la vérité, est digne de Vanderwerff. (Vander Myn)|Intérieur du cabinet d'un médecin occupé à observer le contenu d'un pot de nuit d'étain; le docteur ayant des lunettes sur le nez, semble répondre en grimaçant à une femme qui s'appuie sur son épaule et le regarde en riant : devant lui, sur une tableau couverte d'un tapis vert, on remarque des livres et une chandelle allumée, et autres accessoires du fini le plus précieux. Ce tableau, par ses détails, l'expression et la vérité, est digne de Vanderwerff.]] réalisée par Vander Myn, vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 220 ]ou] 280 fl. [52]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau représente la vue inférieur d'un des beaux jardins d'Italie. Sur le devant, à gauche, s'offre une grande fontaine ornée de belles statues en marbre; elle est entourée de beaux arbres du feuiller le plus léger qui porte une ombre sur une allée sablonneuse où sont plusieurs personnages qui jouent entr'eux à se jeter de l'eau. Sur un plan plus éloigné, des bois couronnés par des montagnes se détachent sur un ciel léger et argentin.. Ce morceau, du meilleur temps de cet habile peintre, est enrichi de vingt-deux figures de la main d'Adrien Vandevelde. (Moucheron Frédéric)|Ce tableau représente la vue inférieur d'un des beaux jardins d'Italie. Sur le devant, à gauche, s'offre une grande fontaine ornée de belles statues en marbre; elle est entourée de beaux arbres du feuiller le plus léger qui porte une ombre sur une allée sablonneuse où sont plusieurs personnages qui jouent entr'eux à se jeter de l'eau. Sur un plan plus éloigné, des bois couronnés par des montagnes se détachent sur un ciel léger et argentin.. Ce morceau, du meilleur temps de cet habile peintre, est enrichi de vingt-deux figures de la main d'Adrien Vandevelde.]] réalisée par Moucheron Frédéric, vendue par Duc d'Alberg, achetée par Varoque au prix de 901 fl. [53]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ au tombeau soutenu par la Sainte-Vierge et entouré d'anges. Ce tableau est d'un coloris plein de vérité ; les figures sont bien dessinées ; la tête de la Vierge est remplie d'expression. Ce tableau est un des plus capitaux de ce maître, et peut se comparer aux plus belles productions de Vandick. (Van Moll)|Le Christ au tombeau soutenu par la Sainte-Vierge et entouré d'anges. Ce tableau est d'un coloris plein de vérité ; les figures sont bien dessinées ; la tête de la Vierge est remplie d'expression. Ce tableau est un des plus capitaux de ce maître, et peut se comparer aux plus belles productions de Vandick.]] réalisée par Van Moll, vendue par Duc d'Alberg. [54]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un appartement hollandais où l'on remarque, près l'appui d'une croisée, un vieillard coiffé d'une toque bordée de poil, offrant un verre de vin à une jeune fille qui tient une cruche à la main; un réchaud, une boîte à tabac, des poissons, une cage et divers autres accessoires contribuent à enrichir ce joli tableau du pinceau le plus moelleux et de la touche la plus fine. On remarque avec plaisir, sur le devant de la fenêtre, un bas-relief représentant des jeux d'enfans du plus précieux fini. (William Mieris)|L'intérieur d'un appartement hollandais où l'on remarque, près l'appui d'une croisée, un vieillard coiffé d'une toque bordée de poil, offrant un verre de vin à une jeune fille qui tient une cruche à la main; un réchaud, une boîte à tabac, des poissons, une cage et divers autres accessoires contribuent à enrichir ce joli tableau du pinceau le plus moelleux et de la touche la plus fine. On remarque avec plaisir, sur le devant de la fenêtre, un bas-relief représentant des jeux d'enfans du plus précieux fini.]] réalisée par William Mieris, vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 731 [ou] 791 fl. [55]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage avec chaumières. Près d'une maison rustique, on remarque deux femmes, dont l'une porte une cruche, et l'autre s'occupe à laver du linge à une fontaine ; sur un plan plus éloigné, des villageois conversent ensemble. Ce tableau est d'un effet vrai et touché largement. (Miel (Jean))|Un paysage avec chaumières. Près d'une maison rustique, on remarque deux femmes, dont l'une porte une cruche, et l'autre s'occupe à laver du linge à une fontaine ; sur un plan plus éloigné, des villageois conversent ensemble. Ce tableau est d'un effet vrai et touché largement.]] réalisée par Miel (Jean), vendue par Duc d'Alberg, achetée par Simon au prix de 55.50 [ou] 58 fl. [56]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un philosophe dans son cabinet, assis devant une table couverte d'un tapis rouge, sur laquelle sont des livres, une sphère et des cartes. Nicolas Maas, élève de Reimbrand, obtint une grande réputation comme peintre de portraits. C'est au sortir de cette école qu'il fit quelques tableaux de genre et d'histoire qui sont très-rares. Celui que nous offrons dans cette collection est d'un très beau choix. (Maas (Nicolas))|Un philosophe dans son cabinet, assis devant une table couverte d'un tapis rouge, sur laquelle sont des livres, une sphère et des cartes. Nicolas Maas, élève de Reimbrand, obtint une grande réputation comme peintre de portraits. C'est au sortir de cette école qu'il fit quelques tableaux de genre et d'histoire qui sont très-rares. Celui que nous offrons dans cette collection est d'un très beau choix.]] réalisée par Maas (Nicolas), vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 316 fl. [58]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux beaux paysages, d'un site élevé, enrichi de ruines, de belles fabriques et de grands arbres; on sait que cet habile artiste peignait le paysage avant de se destiner à peindre les fleurs. Ces deux tableaux sont d'une exécution légère et spirituelle et méritent une place dans le cabinet d'un amateur. (Van Huysum. (Jean))|Deux beaux paysages, d'un site élevé, enrichi de ruines, de belles fabriques et de grands arbres; on sait que cet habile artiste peignait le paysage avant de se destiner à peindre les fleurs. Ces deux tableaux sont d'une exécution légère et spirituelle et méritent une place dans le cabinet d'un amateur.]] réalisée par Van Huysum. (Jean), vendue par Duc d'Alberg au prix de 220 fl. [61]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage traversé par un chemin garni de bois et broussailles ; on y distingue un paysan chargeant un mulet et des bestiaux conduits par des bergers ; ces petites figures, dues au pinceau de Corneille Polembourg, ajoutent à l'intérèt de ce site pittoresque éclairé par un jour indiquant le déclin du soleil. (Heuss. (Guillaume))|Paysage traversé par un chemin garni de bois et broussailles ; on y distingue un paysan chargeant un mulet et des bestiaux conduits par des bergers ; ces petites figures, dues au pinceau de Corneille Polembourg, ajoutent à l'intérèt de ce site pittoresque éclairé par un jour indiquant le déclin du soleil.]] réalisée par Heuss. (Guillaume), vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 210 fl. [62]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet admirable tableau que l'on peut mettre au nombre des plus extraordinaires de ce maître, offre un point de vue d'un ancien château fort aux bords de la Meuse dont les eaux et les barques sont du pinceau de Guillaume Vandevelde; ce bâtiment dont les détails sont rendus avec la plus grande précision, est entouré d'un paysage, du site le plus pitoresque sur lequel sont dispersés sur différens plans, des figures et des animaux de la main d'Adrien Vandevelde. Ce tableau d'une intelligence admirable de clair obscur et d'une exécution au-dessus de tout eloge, est d'autant plus intéressant qu'il réunit le pinceau de ces trois grands maîtres. (Heyden. (Jean Vander))|Cet admirable tableau que l'on peut mettre au nombre des plus extraordinaires de ce maître, offre un point de vue d'un ancien château fort aux bords de la Meuse dont les eaux et les barques sont du pinceau de Guillaume Vandevelde; ce bâtiment dont les détails sont rendus avec la plus grande précision, est entouré d'un paysage, du site le plus pitoresque sur lequel sont dispersés sur différens plans, des figures et des animaux de la main d'Adrien Vandevelde. Ce tableau d'une intelligence admirable de clair obscur et d'une exécution au-dessus de tout eloge, est d'autant plus intéressant qu'il réunit le pinceau de ces trois grands maîtres.]] réalisée par Heyden. (Jean Vander), vendue par Duc d'Alberg au prix de 3000 fl. [63]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'un magistrat debout vu à mi-corps, près l'appui d'une croisée; son vêtement se compose d'une large robe noire dont les manches sont ouvertes; une barbe rousse et des moustaches contribuent à donner du caractère à ce personnage ; il a la main droite élevée et l'autre posée sur une lettre. Ce portrait est un des plus beaux de cet habile artiste qui n'a été surpassé dans son genre par aucun peintre. (Vander Helst)|Le portrait d'un magistrat debout vu à mi-corps, près l'appui d'une croisée; son vêtement se compose d'une large robe noire dont les manches sont ouvertes; une barbe rousse et des moustaches contribuent à donner du caractère à ce personnage ; il a la main droite élevée et l'autre posée sur une lettre. Ce portrait est un des plus beaux de cet habile artiste qui n'a été surpassé dans son genre par aucun peintre.]] réalisée par Vander Helst, vendue par Duc d'Alberg, achetée par Chariot au prix de 131 fl. [64]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un paysage d'un site élevé, dont la partie droite offre des rochers couronnés d'arbrisseaux, aux pieds desquels coule une rivière avec cascades, sur laquelle est un pont, et bordée de fabriques du meilleur style ; de l'autre côté s'élèvent de grands arbres d'un feuiller léger et précieux, qui bordent un chemin enrichi de figures, par Philippe Lauri, qui représentent une fuite en Egypte. L'effet de ce précieux morceau, pris à l'heure du soleil couchant, est rendu avec cette admirable intelligence de clair obscur et de perspective aérienne, qui ont assignés à Claude Lorrain ce talent supérieur qui lui donne la suprématie sur tous les peintres de paysages. (Claude (Gelée) dit le Lorrain)|Le point de vue d'un paysage d'un site élevé, dont la partie droite offre des rochers couronnés d'arbrisseaux, aux pieds desquels coule une rivière avec cascades, sur laquelle est un pont, et bordée de fabriques du meilleur style ; de l'autre côté s'élèvent de grands arbres d'un feuiller léger et précieux, qui bordent un chemin enrichi de figures, par Philippe Lauri, qui représentent une fuite en Egypte. L'effet de ce précieux morceau, pris à l'heure du soleil couchant, est rendu avec cette admirable intelligence de clair obscur et de perspective aérienne, qui ont assignés à Claude Lorrain ce talent supérieur qui lui donne la suprématie sur tous les peintres de paysages.]] réalisée par Claude (Gelée) dit le Lorrain, vendue par Duc d'Alberg au prix de 1800 fl. [65]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une église de Paris, ornée de figures, par M. Duboucourt. Ce morceau, d'une perspective savante, est digne de Peterneeefs, que cet habile artiste a pris pour modèle, et les figures sont touchées très-spirituellement. (M. La Fontaine, expert du Musée Royal)|Intérieur d'une église de Paris, ornée de figures, par M. Duboucourt. Ce morceau, d'une perspective savante, est digne de Peterneeefs, que cet habile artiste a pris pour modèle, et les figures sont touchées très-spirituellement.]] réalisée par M. La Fontaine, expert du Musée Royal, vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 101 fl. [66]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'un gentilhomme Hollandais vu jusqu'au genoux ; il a la main droite appuyée sur une canne, son chien de chasse est à côté de lui, le fond représente un paysage. Ce tableau peut se placer à côté d'un de Reimbrand par la vérité et la richesse de son coloris. (Cowaert Flinch, élève de Rimbrand)|Le portrait d'un gentilhomme Hollandais vu jusqu'au genoux ; il a la main droite appuyée sur une canne, son chien de chasse est à côté de lui, le fond représente un paysage. Ce tableau peut se placer à côté d'un de Reimbrand par la vérité et la richesse de son coloris.]] réalisée par Cowaert Flinch, élève de Rimbrand, vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 60 fl. [67]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux des plus beaux paysages de cet habile peintre dont l'un offre un site le plus agréable, traversé par un chemin où sont plusieurs voyageurs tant à pied qu'à cheval ; il est bordé par une belle prairie où l'on voit un pâtre gardant un troupeau de vaches ; à gauche, sur un terrain montueux, s'élèvent des masses d'arbres d'un fini précieux et du feuiller le plus léger; de l'autre côté sont des chaumières entourées d'arbrisseaux, le fond se termine par de vastes lointains qui se détachent sur un ciel clair et argentin. L'autre, éclairé à l'effet du soleil couchant, offre sur le premier plan un grand point sur lequel est une statue de la Vierge, et sur le devant au bas du pont, sont plusieurs muletiers avec leurs bagages. On distingue dans la partie gauche des fabriques couronnées par des côteaux boisés; les devans sont enrichis de plantes, de broussailles de la touche la plus spirituelle : c'est avec raison que ces deux tableaux passent pour être les chefs-d'oeuvres de Diétrici, par la finesse de la touche, la transparence de la couleur et la distribution de lumières et d'ombres qui y produisent un effet doux et harmonieux ; ils peuvent rivaliser d'effets avec les plus beaux ouvrages de Berghem et Karel du Jardin. (Dietrici. (Ernest))|Deux des plus beaux paysages de cet habile peintre dont l'un offre un site le plus agréable, traversé par un chemin où sont plusieurs voyageurs tant à pied qu'à cheval ; il est bordé par une belle prairie où l'on voit un pâtre gardant un troupeau de vaches ; à gauche, sur un terrain montueux, s'élèvent des masses d'arbres d'un fini précieux et du feuiller le plus léger; de l'autre côté sont des chaumières entourées d'arbrisseaux, le fond se termine par de vastes lointains qui se détachent sur un ciel clair et argentin. L'autre, éclairé à l'effet du soleil couchant, offre sur le premier plan un grand point sur lequel est une statue de la Vierge, et sur le devant au bas du pont, sont plusieurs muletiers avec leurs bagages. On distingue dans la partie gauche des fabriques couronnées par des côteaux boisés; les devans sont enrichis de plantes, de broussailles de la touche la plus spirituelle : c'est avec raison que ces deux tableaux passent pour être les chefs-d'oeuvres de Diétrici, par la finesse de la touche, la transparence de la couleur et la distribution de lumières et d'ombres qui y produisent un effet doux et harmonieux ; ils peuvent rivaliser d'effets avec les plus beaux ouvrages de Berghem et Karel du Jardin.]] réalisée par Dietrici. (Ernest), vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 751 fl. [68]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux des plus beaux paysages de cet habile peintre dont l'un offre le site le plus agréable, traversé par un chemin où sont plusieurs voyageurs tant à pied qu'à cheval; il est bordé par une belle prairie où l'on voit un pâtre gardant un troupeau de vaches ; à gauche, sur un terrain montueux, s'élèvent des masses d'arbres d'un fini précieux et du feuiller le plus léger ; de l'autre côté sont des chaumières entourées d'arbrisseaux, le fond se termine par de vastes lointains qui se dëtachent sur un ciel clair et argentin. L'autre, éclairé à l'effet du soleil couchant, offre sur le premier plan un grand pont sur lequel est une statue de la Vierge, et sur le devant au bas du pont, sont plusieurs muletiers avec leurs bagages. On distingue dans la partie gauche, des fabriques couronnées par des côteaux boisés; les devans sont enrichis de plantes, de broussailles de la touche la plus spirituelle : c'est avec raison que ces deux tableaux passent pour être les chefs-d'oeuvres de Diétrici, par la finesse de la touche, la transparence de la couleur et la distribution de lumières et d'ombres qui y produisent un effet doux et harmonieux ; ils peuvent rivaliser d'effets avec les plus beaux ouvrages de Berghem et Karel du Jardin. (Dietrici. (Ernest))|Deux des plus beaux paysages de cet habile peintre dont l'un offre le site le plus agréable, traversé par un chemin où sont plusieurs voyageurs tant à pied qu'à cheval; il est bordé par une belle prairie où l'on voit un pâtre gardant un troupeau de vaches ; à gauche, sur un terrain montueux, s'élèvent des masses d'arbres d'un fini précieux et du feuiller le plus léger ; de l'autre côté sont des chaumières entourées d'arbrisseaux, le fond se termine par de vastes lointains qui se dëtachent sur un ciel clair et argentin. L'autre, éclairé à l'effet du soleil couchant, offre sur le premier plan un grand pont sur lequel est une statue de la Vierge, et sur le devant au bas du pont, sont plusieurs muletiers avec leurs bagages. On distingue dans la partie gauche, des fabriques couronnées par des côteaux boisés; les devans sont enrichis de plantes, de broussailles de la touche la plus spirituelle : c'est avec raison que ces deux tableaux passent pour être les chefs-d'oeuvres de Diétrici, par la finesse de la touche, la transparence de la couleur et la distribution de lumières et d'ombres qui y produisent un effet doux et harmonieux ; ils peuvent rivaliser d'effets avec les plus beaux ouvrages de Berghem et Karel du Jardin.]] réalisée par Dietrici. (Ernest), vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 400 fl. [69]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'homme vu à mi-corps, vêtu de noir, cheveux plats, calotte en tête. Il tient sa main droite sur sa poitrine, de l'autre une orange. Dans le fond un paysage. Tableau capital de ce maître. Feu le Brun, dans la description qu'il fait de ce tableau dans la vente du mois d'avril 1810, regarde ce personnage comme un naturaliste. Il me semble que l'individu représenté dans ce portrait, appartenait au parti orangiste en Hollande, et que l'attitude de tenir une main sur son coeur et portant de l'autre l'emblème du parti auquel ses sentimens l'attachaient, voulait montrer à ses concitoyens l'opinion qu'il professait et son attachement à la famille d'Orange. (Champagne. (Philippe de))|Portrait d'homme vu à mi-corps, vêtu de noir, cheveux plats, calotte en tête. Il tient sa main droite sur sa poitrine, de l'autre une orange. Dans le fond un paysage. Tableau capital de ce maître. Feu le Brun, dans la description qu'il fait de ce tableau dans la vente du mois d'avril 1810, regarde ce personnage comme un naturaliste. Il me semble que l'individu représenté dans ce portrait, appartenait au parti orangiste en Hollande, et que l'attitude de tenir une main sur son coeur et portant de l'autre l'emblème du parti auquel ses sentimens l'attachaient, voulait montrer à ses concitoyens l'opinion qu'il professait et son attachement à la famille d'Orange.]] réalisée par Champagne. (Philippe de), vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 800 fl. [72]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de l'annonciation, sur la droite la Vierge vêtue d'une tunique blanche et recouverte d'une grande draperie bleue, est debout et dans une attitude respectueuse ; elle regarde avec un attendrissement mêlé de respect ; l'ange Gabriel qui lui annonce qu'elle sera la mère du divin Sauveur ; dans le haut du tableau, le Saint-Esprit au milieu d'une gloire céleste, est entouré d'anges et de chérubins. Ce sujet a été répété souvent, mais n'a jamais été traité avec autant de grâce. Ce tableau doit être mis au rang des plus belles productions de cet habile peintre, par la correction du dessin, le beau style des draperies, la noblesse des caractères, le précieux de l'exécution et le brillant du coloris. (Champagne. (Philippe de))|Le sujet de l'annonciation, sur la droite la Vierge vêtue d'une tunique blanche et recouverte d'une grande draperie bleue, est debout et dans une attitude respectueuse ; elle regarde avec un attendrissement mêlé de respect ; l'ange Gabriel qui lui annonce qu'elle sera la mère du divin Sauveur ; dans le haut du tableau, le Saint-Esprit au milieu d'une gloire céleste, est entouré d'anges et de chérubins. Ce sujet a été répété souvent, mais n'a jamais été traité avec autant de grâce. Ce tableau doit être mis au rang des plus belles productions de cet habile peintre, par la correction du dessin, le beau style des draperies, la noblesse des caractères, le précieux de l'exécution et le brillant du coloris.]] réalisée par Champagne. (Philippe de), vendue par Duc d'Alberg. [73]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un paysage, où l'on voit dans le milieu, trois arbres qui s'élèvent hors du cadre ; à leurs pieds, diverses plantes et broussailles enrichissent tout le devant. Au second plan, un chemin traverse de droite à gauche ; l'on y remarque trois personnages assis, dont un chargé ; plus loin, un paysan et une paysanne, suivis de leur âne, et vers la gauche, un pâtre conduisant ses boeufs ; sur la droite, s'élève une haute montagne couverte d'arbustes, la gauche est enrichie de lointains, de diverses montagnes traversées de deux jeunes arbres. Ce précieux tableau, d'un ton chaud et doré, est d'une couleur harmonieuse et d'une touche spirituelle et facile. (Both. (Jean))|Le point de vue d'un paysage, où l'on voit dans le milieu, trois arbres qui s'élèvent hors du cadre ; à leurs pieds, diverses plantes et broussailles enrichissent tout le devant. Au second plan, un chemin traverse de droite à gauche ; l'on y remarque trois personnages assis, dont un chargé ; plus loin, un paysan et une paysanne, suivis de leur âne, et vers la gauche, un pâtre conduisant ses boeufs ; sur la droite, s'élève une haute montagne couverte d'arbustes, la gauche est enrichie de lointains, de diverses montagnes traversées de deux jeunes arbres. Ce précieux tableau, d'un ton chaud et doré, est d'une couleur harmonieuse et d'une touche spirituelle et facile.]] réalisée par Both. (Jean), vendue par Duc d'Alberg. [74]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'une hôtellerie des paysans sont réunis autour d'une table, occupés à boire et à fumer. Les tableaux de ce peintre sont rares et faits dans le genre de Téniers, celui-ci est parfaitement conservé et d'une touche brillante et spirituelle. De forme ovale. (Blot. (Pierre))|Près d'une hôtellerie des paysans sont réunis autour d'une table, occupés à boire et à fumer. Les tableaux de ce peintre sont rares et faits dans le genre de Téniers, celui-ci est parfaitement conservé et d'une touche brillante et spirituelle. De forme ovale.]] réalisée par Blot. (Pierre), vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 70 fl. [75]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage d'un site agreste, entrecoupé de rochers couverts d'arbrisseaux et de chûtes d'eau, où sont dispersés sur différents plans, des pâtres avec des troupeaux d'animaux ; les devants sont ornés de buissons, de broussailles et de plantes. Ce tableau est d'une grande vérité de ton et d'une touche fine et spirituelle. (Asselin. (Jean))|Un paysage d'un site agreste, entrecoupé de rochers couverts d'arbrisseaux et de chûtes d'eau, où sont dispersés sur différents plans, des pâtres avec des troupeaux d'animaux ; les devants sont ornés de buissons, de broussailles et de plantes. Ce tableau est d'une grande vérité de ton et d'une touche fine et spirituelle.]] réalisée par Asselin. (Jean), vendue par Duc d'Alberg, achetée par Lefevre au prix de 25.5 fl. [78]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les trois Marie allant visiter le saint sépulcre; un ange leur apparait et leur annonce que Jésus est réssuscité. Ce petit tableau d'un précieux fini, parait être la première pensée d'un plus grand, et est traité dans un effet aussi piquant qu'énergique: la couleur en est chaude et transparente et l'exécution facile. (Veronèse. (Paul))|Les trois Marie allant visiter le saint sépulcre; un ange leur apparait et leur annonce que Jésus est réssuscité. Ce petit tableau d'un précieux fini, parait être la première pensée d'un plus grand, et est traité dans un effet aussi piquant qu'énergique: la couleur en est chaude et transparente et l'exécution facile.]] réalisée par Veronèse. (Paul), vendue par Duc d'Alberg. [81]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la scène; Jésus est au milieu des apôtres. Ce sujet fréquemment répété, est traité, dans cette production, d'un style original par cet habile peintre. Les figures ont de belles attitudes et sont bien drapées; le ton de la couleur est brillant, et l'exécution de la plus grande fermeté. (Solimene)|Le sujet de la scène; Jésus est au milieu des apôtres. Ce sujet fréquemment répété, est traité, dans cette production, d'un style original par cet habile peintre. Les figures ont de belles attitudes et sont bien drapées; le ton de la couleur est brillant, et l'exécution de la plus grande fermeté.]] réalisée par Solimene, vendue par Duc d'Alberg. [83]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'adoration des bergers ; au milieu de bâtimens rustiques et de ruines, on remarque la Sainte-Vierge et l'Enfant-Jésus à qui les bergers et des femmes viennent apporter des offrandes ; dans le haut du tableau des anges répandent des fleurs. Ce tableau, de la plus belle ordonnance, est d'une couleur vigoureuse et transparente, et touché en grand maître. Il sort de la galerie Cambiaso, à Gênes. (Solimene)|L'adoration des bergers ; au milieu de bâtimens rustiques et de ruines, on remarque la Sainte-Vierge et l'Enfant-Jésus à qui les bergers et des femmes viennent apporter des offrandes ; dans le haut du tableau des anges répandent des fleurs. Ce tableau, de la plus belle ordonnance, est d'une couleur vigoureuse et transparente, et touché en grand maître. Il sort de la galerie Cambiaso, à Gênes.]] réalisée par Solimene, vendue par Duc d'Alberg au prix de 65 ]ou] 68 fl. [84]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint-Jérôme est représenté dans une situation où il adore le Crucifix, qu'il tient de la main gauche; dans la droite est une pierre dont il se frappe la proitine ; le fond est un paysage, une tête de mort est, devant lui ; sa figure exprime le plus profond recueillement, une larme coule de ses yeux ; l'exaltation est dans ses regards. Le dessin de ce magnifique tableau est plus correct que ne l'est ordinairement celui du Corrège ; la tête et les bras sont du plus beau coloris et d'une exécution qui ne laisse rien à désirer; il est d'une parfaite conservation. Ce tableau doit faire le charme des amateurs et des artistes ; il provient d'une des plus belles collections de l'Italie. (Rondani. (Franc Maria), élève du Corrège)|Saint-Jérôme est représenté dans une situation où il adore le Crucifix, qu'il tient de la main gauche; dans la droite est une pierre dont il se frappe la proitine ; le fond est un paysage, une tête de mort est, devant lui ; sa figure exprime le plus profond recueillement, une larme coule de ses yeux ; l'exaltation est dans ses regards. Le dessin de ce magnifique tableau est plus correct que ne l'est ordinairement celui du Corrège ; la tête et les bras sont du plus beau coloris et d'une exécution qui ne laisse rien à désirer; il est d'une parfaite conservation. Ce tableau doit faire le charme des amateurs et des artistes ; il provient d'une des plus belles collections de l'Italie.]] réalisée par Rondani. (Franc Maria), élève du Corrège, vendue par Duc d'Alberg. [87]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un beau paysage et sous des rochers, se trouve St.-Jérôme, un lion à ses pieds. Dieu lui apparaît. Il est à genoux, plein d'émotion et de saisissement; il se frappe la poitrine avec une pierre qu'il tient de la main droite, et de l'autre un crucifix; il le fixe de ses regards. Le lion même, sentant l'approche de la Divinité, est couché par terre, n'osant se lever. Une lampe éclaire une partie du rocher. Ce tableau est d'une exécution savante, d'une couleur très-forte et d'un brillant effet. (Mutiano)|Au milieu d'un beau paysage et sous des rochers, se trouve St.-Jérôme, un lion à ses pieds. Dieu lui apparaît. Il est à genoux, plein d'émotion et de saisissement; il se frappe la poitrine avec une pierre qu'il tient de la main droite, et de l'autre un crucifix; il le fixe de ses regards. Le lion même, sentant l'approche de la Divinité, est couché par terre, n'osant se lever. Une lampe éclaire une partie du rocher. Ce tableau est d'une exécution savante, d'une couleur très-forte et d'un brillant effet.]] réalisée par Mutiano, vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 120.5 fl. [95]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[St.-Jérôme à genoux dans un beau paysage; à ses pieds est un livre de l'écriture sainte. Cette composition, simple en elle-même, est intéressante par la vérité de sa couleur, son dessin correct et la fermeté du pinceau. Le paysage est bien touché. Ce tableau est gravé par Rousseau. (Mola (Francesco))|St.-Jérôme à genoux dans un beau paysage; à ses pieds est un livre de l'écriture sainte. Cette composition, simple en elle-même, est intéressante par la vérité de sa couleur, son dessin correct et la fermeté du pinceau. Le paysage est bien touché. Ce tableau est gravé par Rousseau.]] réalisée par Mola (Francesco), vendue par Duc d'Alberg, achetée par D'harcourt au prix de 43 [ou] 73 fl. [96]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit tableau intéressant représentant la Vierge tenant dans ses bras l'Enfant-Jésus qui porte ses regards vers un groupe d'anges qui sont sur des nuages, et entourés de la gloire céleste. La grâce et la candeur sont peintes sur la figure de la Vierge, son ajustement est rempli de goût; la couleur en est claire et transparente. (Mazzuoli. (Francesco) dit le Parmesan)|Un petit tableau intéressant représentant la Vierge tenant dans ses bras l'Enfant-Jésus qui porte ses regards vers un groupe d'anges qui sont sur des nuages, et entourés de la gloire céleste. La grâce et la candeur sont peintes sur la figure de la Vierge, son ajustement est rempli de goût; la couleur en est claire et transparente.]] réalisée par Mazzuoli. (Francesco) dit le Parmesan, vendue par Duc d'Alberg. [97]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce charmant et précieux tableau est une étude terminée que cet habile peintre a faite d'après le beau tableau du Corrège, connu sous le nom de la Vierge aux lapins et qui était en Espagne. Ce morceau, digne de l'original, sort de la galerie de Turin. (Mazzuoli. (Francesco) dit le Parmesan)|Ce charmant et précieux tableau est une étude terminée que cet habile peintre a faite d'après le beau tableau du Corrège, connu sous le nom de la Vierge aux lapins et qui était en Espagne. Ce morceau, digne de l'original, sort de la galerie de Turin.]] réalisée par Mazzuoli. (Francesco) dit le Parmesan, vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 600 fl. [98]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte-Vierge est assise au milieu d'un paysage sous des palmiers dont les branches sont garnies d'anges cherchant à amuser l'Enfant-Jésus qui est au près de sa mère ; dans le lointain on voit St-Joseph tenant un âne qui broute. Ce morceau est du premier ordre ; la tête de la Vierge est pleine de noblesse. C'est avec raison que Mengs disait de ce grand peintre, que l'âme de Raphael était passée dans sa personne. (Mazzuoli. (Francesco) dit le Parmesan)|La Sainte-Vierge est assise au milieu d'un paysage sous des palmiers dont les branches sont garnies d'anges cherchant à amuser l'Enfant-Jésus qui est au près de sa mère ; dans le lointain on voit St-Joseph tenant un âne qui broute. Ce morceau est du premier ordre ; la tête de la Vierge est pleine de noblesse. C'est avec raison que Mengs disait de ce grand peintre, que l'âme de Raphael était passée dans sa personne.]] réalisée par Mazzuoli. (Francesco) dit le Parmesan, vendue par Duc d'Alberg. [99]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge tient l'Enfant-Jésus sur ses genoux; près d'elle est Ste-Anne qui lui fait des caresses. Ce tableau, qui est d'une conservation parfaite, ne laisse rien à désirer sous le rapport du dessin, de la grâce et de la belle expression des têtes. Il sort d'une des premières galeries de l'Italie; la belle manière dont la tête de la vieille femme est peinte, offre une étude à tous les artistes. (Maratti. (Carlo))|La Vierge tient l'Enfant-Jésus sur ses genoux; près d'elle est Ste-Anne qui lui fait des caresses. Ce tableau, qui est d'une conservation parfaite, ne laisse rien à désirer sous le rapport du dessin, de la grâce et de la belle expression des têtes. Il sort d'une des premières galeries de l'Italie; la belle manière dont la tête de la vieille femme est peinte, offre une étude à tous les artistes.]] réalisée par Maratti. (Carlo), vendue par Duc d'Alberg. [101]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'esclave de Cléopâtre tenant dans sa main la perle qu'elle doit dissoudre. Le beau caractère de cette figure, le dessin correct, le beau jet des draperies et la vérité du coloris, rendent ce tableau infiniment précieux. Il est du meilleur temps de ce maître. (Guido Reni)|L'esclave de Cléopâtre tenant dans sa main la perle qu'elle doit dissoudre. Le beau caractère de cette figure, le dessin correct, le beau jet des draperies et la vérité du coloris, rendent ce tableau infiniment précieux. Il est du meilleur temps de ce maître.]] réalisée par Guido Reni, vendue par Duc d'Alberg. [103]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux très-beaux tableaux de ce maître dont le sujet de l'un est tiré de la vie de Job, et l'autre représente la mère de Jacob offrant son fils à Isaac pour recevoir la bénédiction. Ils peuvent être placées à côté des plus grands coloristes. Ils sont de forme ovale. (Giordano. (Lucas))|Deux très-beaux tableaux de ce maître dont le sujet de l'un est tiré de la vie de Job, et l'autre représente la mère de Jacob offrant son fils à Isaac pour recevoir la bénédiction. Ils peuvent être placées à côté des plus grands coloristes. Ils sont de forme ovale.]] réalisée par Giordano. (Lucas), vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 101 fl. [107]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet mystique représentant une Sainte vêtue d'une tunique blanche, tenant une palme d'une main et de l'autre une croix, où est attachée une banderole; elle est accompagnée de plusieurs Vierges tenant aussi des palmes et ayant chacune une auréole rehaussée en or ; elles sont au bord de l'eau et paraissent prêtes à s'embarquer ; le fond se termine par un paysage où sont plusieurs figures dispersées sur divers plans. Cette production rappelle les premiers ouvrages de l'école florentine par le beau style des draperies et le beau caractère des figures. (Garofalo. (Ben Venutto) attribué à)|Un sujet mystique représentant une Sainte vêtue d'une tunique blanche, tenant une palme d'une main et de l'autre une croix, où est attachée une banderole; elle est accompagnée de plusieurs Vierges tenant aussi des palmes et ayant chacune une auréole rehaussée en or ; elles sont au bord de l'eau et paraissent prêtes à s'embarquer ; le fond se termine par un paysage où sont plusieurs figures dispersées sur divers plans. Cette production rappelle les premiers ouvrages de l'école florentine par le beau style des draperies et le beau caractère des figures.]] réalisée par Garofalo. (Ben Venutto) attribué à, vendue par Duc d'Alberg, achetée par Laneuville au prix de 60 fl. [108]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'une étable où l'on voit un boeuf et un âne, on remarque sur le devant, la Sainte Vierge vêtue d'une tunique rouge entourée d'une draperie bleue, et St.-Joseph à genoux près de l'Enfant-Jésus ; un paysage d'un grand style et d'une couleur fraîche forment le fond de ce tableau de la jeunesse de ce maître et qui peut orner les plus beaux cabinets. (Garofalo. (Ben Venutto))|Près d'une étable où l'on voit un boeuf et un âne, on remarque sur le devant, la Sainte Vierge vêtue d'une tunique rouge entourée d'une draperie bleue, et St.-Joseph à genoux près de l'Enfant-Jésus ; un paysage d'un grand style et d'une couleur fraîche forment le fond de ce tableau de la jeunesse de ce maître et qui peut orner les plus beaux cabinets.]] réalisée par Garofalo. (Ben Venutto), vendue par Duc d'Alberg. [109]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de la plus belle ordonnance composé de six figures ; près d'un monument d'architecture la Sainte Vierge assise tient l'Enfant-Jésus et lui montre le petit St.-Jean qui tient un petit lapin ; au près d'elle est Ste.-Anne, derrière un pieddestal, Saint-Joseph tient un livre et montre un passage de l'Ecriture Sainte à un personnage qui est sur le devant du tableau ; on découvre dans le fond une ville au milieu d'un beau paysage. Ce morceau est du plus grand caractère ; les airs de tête sont de la plus grande noblesse et les draperies du meilleur choix. (Garofalo. (Ben Venutto))|Un tableau de la plus belle ordonnance composé de six figures ; près d'un monument d'architecture la Sainte Vierge assise tient l'Enfant-Jésus et lui montre le petit St.-Jean qui tient un petit lapin ; au près d'elle est Ste.-Anne, derrière un pieddestal, Saint-Joseph tient un livre et montre un passage de l'Ecriture Sainte à un personnage qui est sur le devant du tableau ; on découvre dans le fond une ville au milieu d'un beau paysage. Ce morceau est du plus grand caractère ; les airs de tête sont de la plus grande noblesse et les draperies du meilleur choix.]] réalisée par Garofalo. (Ben Venutto), vendue par Duc d'Alberg. [110]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Sainte Famille, composition de cinq figures ; la Sainte Vierge tient dans ses bras l'Enfant-Jésus assis sur son berceau, auprès d'elle est Ste.-Anne caressant le petit St.-Jean ; derrière la Vierge est St.-Joseph qui regarde cette scène intéressante avec un sentiment mêlé d'admiration ; ces figures se détachent sur un fond d'appartement et sont éclairées par une fenêtre ouverte qui laisse apercevoir un ciel pur, avec un joli fonds de paysage ; la plus heureuse disposition dans les figures et les draperies, l'expression noble des têtes, une couleur aussi vigoureuse que suave et claire rapellent dans cette production la belle manière de l'Ecole romaine et le goût des ouvrages de Raphael. (Garofalo. (Ben Venutto))|Une Sainte Famille, composition de cinq figures ; la Sainte Vierge tient dans ses bras l'Enfant-Jésus assis sur son berceau, auprès d'elle est Ste.-Anne caressant le petit St.-Jean ; derrière la Vierge est St.-Joseph qui regarde cette scène intéressante avec un sentiment mêlé d'admiration ; ces figures se détachent sur un fond d'appartement et sont éclairées par une fenêtre ouverte qui laisse apercevoir un ciel pur, avec un joli fonds de paysage ; la plus heureuse disposition dans les figures et les draperies, l'expression noble des têtes, une couleur aussi vigoureuse que suave et claire rapellent dans cette production la belle manière de l'Ecole romaine et le goût des ouvrages de Raphael.]] réalisée par Garofalo. (Ben Venutto), vendue par Duc d'Alberg au prix de 1500 fl. [111]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'homme ; il est assis et drapé d'un manteau rouge ; il tient un mouchoir dans sa main droite, qu'il repose sur le dos de sa chaise. Dans le fond on distingue une femme occupée à coudre. L'exécution de ce tableau est d'un grand effet de couleur et d'une touche pleine d'esprit. (Crespi Maria)|Portrait d'homme ; il est assis et drapé d'un manteau rouge ; il tient un mouchoir dans sa main droite, qu'il repose sur le dos de sa chaise. Dans le fond on distingue une femme occupée à coudre. L'exécution de ce tableau est d'un grand effet de couleur et d'une touche pleine d'esprit.]] réalisée par Crespi Maria, vendue par Duc d'Alberg, achetée par Constantin au prix de 61 fl. [113]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de l'adoration des bergers ; composition de la plus belle ordonnance. Le mérite de cet habile peintre était beaucoup plus apprécié autrefois ; il est des tableaux de ce maître qui ne sont pas meilleurs que celui-ci et qui ont été payés dans les ventes jusqu'à 30,000 fr., nous espérons cependant que l'on fera honneur à celui-ci qui est de son meilleur temps. (Cortonna. (Pietro di))|Le sujet de l'adoration des bergers ; composition de la plus belle ordonnance. Le mérite de cet habile peintre était beaucoup plus apprécié autrefois ; il est des tableaux de ce maître qui ne sont pas meilleurs que celui-ci et qui ont été payés dans les ventes jusqu'à 30,000 fr., nous espérons cependant que l'on fera honneur à celui-ci qui est de son meilleur temps.]] réalisée par Cortonna. (Pietro di), vendue par Duc d'Alberg. [114]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Persée délivrant Andromède. Quoique Cesari appartienne à la troisième époque de l'école romaine, où l'art de la peinture n'était plus exécuté d'après les principes sages qui distinguèrent les premiers temps, cependant Guiseppe Cesari, est cité parmi les plus habiles peintres. L'éclat de sa couleur, le brillant de son pinceau et la vivacité de son génie donnent à ses ouvrages un mérite fort distingué. Le petit tableau offert ici, est infiniment précieux, sous les différens rapports qui caractérisent le talent de Guiseppé Césari, dit le Josepin. (Cesari, dit Il cavalieri d'Aspino)|Persée délivrant Andromède. Quoique Cesari appartienne à la troisième époque de l'école romaine, où l'art de la peinture n'était plus exécuté d'après les principes sages qui distinguèrent les premiers temps, cependant Guiseppe Cesari, est cité parmi les plus habiles peintres. L'éclat de sa couleur, le brillant de son pinceau et la vivacité de son génie donnent à ses ouvrages un mérite fort distingué. Le petit tableau offert ici, est infiniment précieux, sous les différens rapports qui caractérisent le talent de Guiseppé Césari, dit le Josepin.]] réalisée par Cesari, dit Il cavalieri d'Aspino, vendue par Duc d'Alberg. [116]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Repos en Egypte, composition de six figures ; la Vierge tient l'Enfant-Jésus sur ses genoux, et regarde avec attendrissement St.-Joseph qui présente des cerises à l'Enfant-Jésus ; des Anges, portés sur des nuages, sont dans le haut du tableau, et un autre s'appuie sur l'âne ; ce tableau, brillant de couleur, est peint avec beaucoup de goût ; la tête de la Vierge est d'une expression admirable. (Castelli. (Valerio))|Le Repos en Egypte, composition de six figures ; la Vierge tient l'Enfant-Jésus sur ses genoux, et regarde avec attendrissement St.-Joseph qui présente des cerises à l'Enfant-Jésus ; des Anges, portés sur des nuages, sont dans le haut du tableau, et un autre s'appuie sur l'âne ; ce tableau, brillant de couleur, est peint avec beaucoup de goût ; la tête de la Vierge est d'une expression admirable.]] réalisée par Castelli. (Valerio), vendue par Duc d'Alberg au prix de 15 fl. [117]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un charmant tableau de chevalet, offrant le sujet d'Abraham recevant les trois Anges ; morceau du meilleur goût, touché avec précision et d'une couleur légère et aimable, il est peint dans le style de S. Ricci. Les petits tableaux de l'Ecole de Gênes sont fort rares ; les peintre génois travaillaient la plupart pour les grands hôtels à fresque. (Castelli. (Valerio))|Un charmant tableau de chevalet, offrant le sujet d'Abraham recevant les trois Anges ; morceau du meilleur goût, touché avec précision et d'une couleur légère et aimable, il est peint dans le style de S. Ricci. Les petits tableaux de l'Ecole de Gênes sont fort rares ; les peintre génois travaillaient la plupart pour les grands hôtels à fresque.]] réalisée par Castelli. (Valerio), vendue par Duc d'Alberg au prix de 150 fl. [118]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Sainte-Famille ; la Vierge tient l'enfant-Jésus sur ses genoux, elle est tournée de profil et vètue d'une tunique rouge, elle porte ses regards sur le petit Saint-Jean qui est derrière l'enfant Jésus. Ce sujet, rempli de graces et dont les figures sont pleines de charme et de la plus grande noblesse, rappelle le style grandiose et le pinceau sublime de Raphael que cet habile peintre a cherché à imiter ; il a tellement réussi, que ce tableau a été vendu anciennement et plusieurs fois, comme étant de ce grand peintre. Nous invitons les vrais connaisseurs à le bien examiner. (Barrocio)|Une Sainte-Famille ; la Vierge tient l'enfant-Jésus sur ses genoux, elle est tournée de profil et vètue d'une tunique rouge, elle porte ses regards sur le petit Saint-Jean qui est derrière l'enfant Jésus. Ce sujet, rempli de graces et dont les figures sont pleines de charme et de la plus grande noblesse, rappelle le style grandiose et le pinceau sublime de Raphael que cet habile peintre a cherché à imiter ; il a tellement réussi, que ce tableau a été vendu anciennement et plusieurs fois, comme étant de ce grand peintre. Nous invitons les vrais connaisseurs à le bien examiner.]] réalisée par Barrocio, vendue par Duc d'Alberg. [124]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la Nativité. Au milieu d'une étable on remarque dans un berceau l'Enfant-Jésus d'où part une lumière qui éclaire tout le tableau ; près de la Sainte-Vierge sont plusieurs bergers qui viennent rendre hommage au divin Sauveur; des Anges voltigent au-dessus de ce groupe. Ce tableau est d'un effet très-piquant et de la plus belle exécution. (Barbieri (G. F.) dit le Guerchin)|Le sujet de la Nativité. Au milieu d'une étable on remarque dans un berceau l'Enfant-Jésus d'où part une lumière qui éclaire tout le tableau ; près de la Sainte-Vierge sont plusieurs bergers qui viennent rendre hommage au divin Sauveur; des Anges voltigent au-dessus de ce groupe. Ce tableau est d'un effet très-piquant et de la plus belle exécution.]] réalisée par Barbieri (G. F.) dit le Guerchin, vendue par Duc d'Alberg. [125]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Apollon et le satyre Marsyas. Si ce sujet inspire des sensations pénibles, la manière dont il est traité, l'expression noble, la douleur que souffre Marsyas, l'ironie peinte sur la figure d'Apollon qui se venge par amour propre, la correction du dessin des deux figures, donnent à ce tableau un rang distingué parmi les productions de ce grand artiste. Ce tableau est de la seconde manière de ce maître, où, lorsqu'il vint à Bologne, il fit usage de teintes plus claires. (Barbieri (G. F.) dit le Guerchin)|Apollon et le satyre Marsyas. Si ce sujet inspire des sensations pénibles, la manière dont il est traité, l'expression noble, la douleur que souffre Marsyas, l'ironie peinte sur la figure d'Apollon qui se venge par amour propre, la correction du dessin des deux figures, donnent à ce tableau un rang distingué parmi les productions de ce grand artiste. Ce tableau est de la seconde manière de ce maître, où, lorsqu'il vint à Bologne, il fit usage de teintes plus claires.]] réalisée par Barbieri (G. F.) dit le Guerchin, vendue par Duc d'Alberg. [126]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Noli me tangere. Sainte-Madeleine touchant la plaie de Jésus-Christ. Rien n'égale la beauté, la force et le grand caractère de ce tableau, qui sort de la Galerie Cambiaso de Gênes. Cette production est du premier temps de ce maître, où il colorait fortement, et où il sacrifiait tout au grand effet du clair obscur. (Barbieri (G. F.) dit le Guerchin)|Noli me tangere. Sainte-Madeleine touchant la plaie de Jésus-Christ. Rien n'égale la beauté, la force et le grand caractère de ce tableau, qui sort de la Galerie Cambiaso de Gênes. Cette production est du premier temps de ce maître, où il colorait fortement, et où il sacrifiait tout au grand effet du clair obscur.]] réalisée par Barbieri (G. F.) dit le Guerchin, vendue par Duc d'Alberg. [127]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la mort de St.-Joseph ; auprès de lui sont la Vierge et ST.-Jean qui lui prodiguent tous les soins officieux. On a vu rarement en France des tableaux de ce maître qui ne sont presque jamais sortis de Gênes ; celui-ci est du plus grand mérite et peut rivaliser avec tous les grands maîtres italiens ; la tête de St.-Joseph est un chef-d'oeuvre de couleur et d'expression. (Asteretto, peintre gênois)|Le sujet de la mort de St.-Joseph ; auprès de lui sont la Vierge et ST.-Jean qui lui prodiguent tous les soins officieux. On a vu rarement en France des tableaux de ce maître qui ne sont presque jamais sortis de Gênes ; celui-ci est du plus grand mérite et peut rivaliser avec tous les grands maîtres italiens ; la tête de St.-Joseph est un chef-d'oeuvre de couleur et d'expression.]] réalisée par Asteretto, peintre gênois, vendue par Duc d'Alberg au prix de 47 fl. [128]
  • 1820.03.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Amour, un bandeau sur les yeux, dort sur un lit couvert de riches draperies de velours vert; il a le bras gauche élevé, la tête penchée sur l'épaule gauche; ses cheveux en désordre retombent sur une de ses ailes; son arc qu'il tient dans la main droite, un carquois et plusieurs flèches forment les seuls accessoires de ce tableau, qui présente dans la figure de l'Amour une pose gracieuse, des raccourcis agréables, un effet large de lumière et d'ombre, et une grande force de coloris. (Amerigi (Michel-Ange), dit Michel-Ange de Caravage)|L'Amour, un bandeau sur les yeux, dort sur un lit couvert de riches draperies de velours vert; il a le bras gauche élevé, la tête penchée sur l'épaule gauche; ses cheveux en désordre retombent sur une de ses ailes; son arc qu'il tient dans la main droite, un carquois et plusieurs flèches forment les seuls accessoires de ce tableau, qui présente dans la figure de l'Amour une pose gracieuse, des raccourcis agréables, un effet large de lumière et d'ombre, et une grande force de coloris.]] réalisée par Amerigi (Michel-Ange), dit Michel-Ange de Caravage, vendue par Duc d'Alberg. [130]