Ventes d'œuvres le 1820.11.29

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  • 1820.11.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sommeil de l'Enfant-Jésus ; il est représenté entièrement nu sur son berceau et dans le moment où la Vièrge, le regardant avec intérêt, s'apprêt à le couvrir d'un linge. Ces deux figures, de grandeur naturelle, occupent la partie gauche du tableau, près d'un péristile d'architecture, d'où l'on découvre un fond de paysage. Sasso Ferrato, en peignant ce tableau, a été inspiré des ouvrages de Guide ; il y a mis toute la grâce que l'on remarque dans les productions de ce peintre, en y ajoutant cette exécution précieuse, cachet ordinaire de ses ouvrages. (Sasso Ferrato (Gio Batista Salvi da))|Le sommeil de l'Enfant-Jésus ; il est représenté entièrement nu sur son berceau et dans le moment où la Vièrge, le regardant avec intérêt, s'apprêt à le couvrir d'un linge. Ces deux figures, de grandeur naturelle, occupent la partie gauche du tableau, près d'un péristile d'architecture, d'où l'on découvre un fond de paysage. Sasso Ferrato, en peignant ce tableau, a été inspiré des ouvrages de Guide ; il y a mis toute la grâce que l'on remarque dans les productions de ce peintre, en y ajoutant cette exécution précieuse, cachet ordinaire de ses ouvrages.]] réalisée par Sasso Ferrato (Gio Batista Salvi da), vendue par Quintin Craufurd au prix de 1180 fl. [1]
  • 1820.11.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise tient debout sur ses genoux l'Enfant-Jésus qui la regarde et lui indique du doigt le petit St.-Jean qui lui présente son mouton ; ce groupe ressort avec vigueur sur un fond d'appartement entièrement sacrifié et décoré d'un large rideau d'étoffe d'or. Ce morceau de chevalet, connu par la gravure, est recommandable comme production de l'ancienne Ecole française. (Stella (Jacques))|La Vierge assise tient debout sur ses genoux l'Enfant-Jésus qui la regarde et lui indique du doigt le petit St.-Jean qui lui présente son mouton ; ce groupe ressort avec vigueur sur un fond d'appartement entièrement sacrifié et décoré d'un large rideau d'étoffe d'or. Ce morceau de chevalet, connu par la gravure, est recommandable comme production de l'ancienne Ecole française.]] réalisée par Stella (Jacques), vendue par Quintin Craufurd, achetée par Laneuville au prix de 450 fl. [4]
  • 1820.11.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le comte de Brienne, grand maître des cérémonies sous François I et Henri II ; il est représenté debout, dans le costume de sa charge, la main gauche sur le pommeau de son épée, et tenant de l'autre un bâton de cérémonie. Un gros chien est en repos à ses pieds. L'exécution de ce tableau répond à la beauté du coloris ; plusieurs connaisseurs l'attribuent au Titien. (Mutian (Jérome))|Le comte de Brienne, grand maître des cérémonies sous François I et Henri II ; il est représenté debout, dans le costume de sa charge, la main gauche sur le pommeau de son épée, et tenant de l'autre un bâton de cérémonie. Un gros chien est en repos à ses pieds. L'exécution de ce tableau répond à la beauté du coloris ; plusieurs connaisseurs l'attribuent au Titien.]] réalisée par Mutian (Jérome), vendue par Quintin Craufurd, achetée par Durand au prix de 120 fl. [9]
  • 1820.11.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre portrait de Madame de Maintenon, figure entière, représentée à peu près commee dans celui décrit plus haut, assise près d'une table sur laquelle on remarque des livres, la table et le fauteuil recouverts en velours cramoisi ; elle porte la robe fond or, les manches retenues par des bracelets composés de rubis et émeraudes ; son ample manteau doublé d'hermine, retombe jusqu'à l'extrémité de ses pieds. Elle est dans l'attitude de la méditation. Ce petit portrait, d'un aspect agréable, fut rapporté il y a quelques années, de Bourbon-l'Archambaud. (Mignard (Pierre))|Autre portrait de Madame de Maintenon, figure entière, représentée à peu près commee dans celui décrit plus haut, assise près d'une table sur laquelle on remarque des livres, la table et le fauteuil recouverts en velours cramoisi ; elle porte la robe fond or, les manches retenues par des bracelets composés de rubis et émeraudes ; son ample manteau doublé d'hermine, retombe jusqu'à l'extrémité de ses pieds. Elle est dans l'attitude de la méditation. Ce petit portrait, d'un aspect agréable, fut rapporté il y a quelques années, de Bourbon-l'Archambaud.]] réalisée par Mignard (Pierre), vendue par Quintin Craufurd, achetée par Daval au prix de 436 fl. [10]
  • 1820.11.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Colbert vu à mi-corps, dans le costume de ministre ; sa tête tournée de trois quarts est ajustée de longs cheveux qui descendent sur ses épaules. Ces deux précieux morceaux, d'une parfaite conservation, sont encadrés dans de riches bordures en cuivre doré, et font pendant. (Mignard (Pierre))|Portrait de Colbert vu à mi-corps, dans le costume de ministre ; sa tête tournée de trois quarts est ajustée de longs cheveux qui descendent sur ses épaules. Ces deux précieux morceaux, d'une parfaite conservation, sont encadrés dans de riches bordures en cuivre doré, et font pendant.]] réalisée par Mignard (Pierre), vendue par Quintin Craufurd, achetée par Paillet au prix de 150 fl. [11]
  • 1820.11.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Marie, épouse de Guillaume III, roi d'Angleterre, debout jusqu'à mi-corps, dans un riche ajustement, composé d'un corset brodé en or, recouvert d'un manteau doublé d'hermine ; elle a la main droite appuyée sur sa couronne. (Netscher le père (Gaspard))|Marie, épouse de Guillaume III, roi d'Angleterre, debout jusqu'à mi-corps, dans un riche ajustement, composé d'un corset brodé en or, recouvert d'un manteau doublé d'hermine ; elle a la main droite appuyée sur sa couronne.]] réalisée par Netscher le père (Gaspard), vendue par Quintin Craufurd au prix de 101 fl. [15]
  • 1820.11.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[François-Henri de Montmorenci, duc de Luxembourg, maréchal de France, mort en 1695, à 67 ans. Il est monté sur un cheval de bataille, bai, richement harnaché, tenant de la main droite son bâton de maréchal, la tête de trois quarts, couverte d'un chapeau à trois cornes. Ce groupe se détache dans l'effet le plus vigoureux sur un fond de ciel et un lointain de pay indiquant le lieu où s'est donnée la bataille de Nerwinde, appelée aussi bataille de Landen. Ce tableau sort du Château de Montmorenci. (Parocel (Joseph))|François-Henri de Montmorenci, duc de Luxembourg, maréchal de France, mort en 1695, à 67 ans. Il est monté sur un cheval de bataille, bai, richement harnaché, tenant de la main droite son bâton de maréchal, la tête de trois quarts, couverte d'un chapeau à trois cornes. Ce groupe se détache dans l'effet le plus vigoureux sur un fond de ciel et un lointain de pay indiquant le lieu où s'est donnée la bataille de Nerwinde, appelée aussi bataille de Landen. Ce tableau sort du Château de Montmorenci.]] réalisée par Parocel (Joseph), vendue par Quintin Craufurd au prix de 499 fl. [17]
  • 1820.11.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jacques-Benigne Bossuet, représenté debout, dans ses habits pontificaux, tenant son bonnet carré de la main droite, et appuyé de l'autre sur un livre. Un bureau richement sculpté et doré sur lequel sont divers livres ainsi que quelques manuscrits, ajoutent à la richesse de ce portrait précieux par la ressemblance ainsi que par la beauté de son exécution. C'est d'après ce portrait que Drevet a fait la gravure si estimée. (Rigaud (Hyacinthe) (1702))|Jacques-Benigne Bossuet, représenté debout, dans ses habits pontificaux, tenant son bonnet carré de la main droite, et appuyé de l'autre sur un livre. Un bureau richement sculpté et doré sur lequel sont divers livres ainsi que quelques manuscrits, ajoutent à la richesse de ce portrait précieux par la ressemblance ainsi que par la beauté de son exécution. C'est d'après ce portrait que Drevet a fait la gravure si estimée.]] réalisée par Rigaud (Hyacinthe) (1702), vendue par Quintin Craufurd au prix de 5000 fl. [18]
  • 1820.11.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Madame Deshoulières, à mi-corps, dans un riche vêtement d'étoffe à fleurs brochées en or, dont le corset est agrafé sur le devant par un noeud de brillans et recouvert d'un large manteau nacara doublé d'hermine ; sa tête, vue de trois quarts, est négligeament coiffée de cheveux, dont plusieurs mèches retombent sur ses épaules. Le caractère gracieux de cette figure et la beauté de son exécution se réunissent pour donner de l'intéret à ce portrait, qui offre mad. Deshoulières dans un âge plus avancé que celui où Mignard l'a représentée. Voir le No. 175. (Rigaud (Hyacinthe))|Madame Deshoulières, à mi-corps, dans un riche vêtement d'étoffe à fleurs brochées en or, dont le corset est agrafé sur le devant par un noeud de brillans et recouvert d'un large manteau nacara doublé d'hermine ; sa tête, vue de trois quarts, est négligeament coiffée de cheveux, dont plusieurs mèches retombent sur ses épaules. Le caractère gracieux de cette figure et la beauté de son exécution se réunissent pour donner de l'intéret à ce portrait, qui offre mad. Deshoulières dans un âge plus avancé que celui où Mignard l'a représentée. Voir le No. 175.]] réalisée par Rigaud (Hyacinthe), vendue par Quintin Craufurd au prix de 111 fl. [20]
  • 1820.11.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Madame de Noailles, duchesse de la Vallière, mère du dernier duc de ce nom, morte en 1782, à 99 ans et 9 mois ; elle est représentée assise dans un fauteuil à dossier élevé, en velours cramoisi ; appuyée sur une table, elle tient de la main gauche une tasse et de la main droite une cuiller ; elle paraît dans un moment de réflexion. (Santerre (Jean-Baptiste))|Madame de Noailles, duchesse de la Vallière, mère du dernier duc de ce nom, morte en 1782, à 99 ans et 9 mois ; elle est représentée assise dans un fauteuil à dossier élevé, en velours cramoisi ; appuyée sur une table, elle tient de la main gauche une tasse et de la main droite une cuiller ; elle paraît dans un moment de réflexion.]] réalisée par Santerre (Jean-Baptiste), vendue par Quintin Craufurd, achetée par Laneuville au prix de 40 fl. [23]
  • 1820.11.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le père La Chaise, confesseur de Louis XIV, mort en 1709, à 85 ans, représenté debout et à mi-corps, dans le costume de son ordre ; sa tête vue de trois quarts est couverte d'une calotte qui laisse à découvert une partie de ses cheveux gris. Portrait d'une grande vérité et d'une exécution très-soignée. (Schappe (Jean))|Le père La Chaise, confesseur de Louis XIV, mort en 1709, à 85 ans, représenté debout et à mi-corps, dans le costume de son ordre ; sa tête vue de trois quarts est couverte d'une calotte qui laisse à découvert une partie de ses cheveux gris. Portrait d'une grande vérité et d'une exécution très-soignée.]] réalisée par Schappe (Jean), vendue par Quintin Craufurd au prix de 112 fl. [25]
  • 1820.11.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cosme III de Médicis et sa femme Marguerite-Louise, fille de Gaston, duc d'Orléans. Ces deux personnages sont représentés à mi-corps ; Cosme en habit de guerre, la main droite appuyée sur son casque et tenant de l'autre un rouleau de papiers ; et son épouse avec une robe de velours garnie de perles. Ces deux figures se détachent avec vigueur sur un fond sacrifié. Ce tableau appartenait avant la révolution au prince de Condé. (Vélasquez (Don Diego Rodrigues de Silva))|Cosme III de Médicis et sa femme Marguerite-Louise, fille de Gaston, duc d'Orléans. Ces deux personnages sont représentés à mi-corps ; Cosme en habit de guerre, la main droite appuyée sur son casque et tenant de l'autre un rouleau de papiers ; et son épouse avec une robe de velours garnie de perles. Ces deux figures se détachent avec vigueur sur un fond sacrifié. Ce tableau appartenait avant la révolution au prince de Condé.]] réalisée par Vélasquez (Don Diego Rodrigues de Silva), vendue par Quintin Craufurd au prix de 601 fl. [26]
  • 1820.11.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux petits portraits à mi-corps, faisant pendans ; le premier représente un personnage de distinction, dans un costume d'étoffe noire, la tête de trois quarts et couverte d'une toque ornée de plumes ; le secod, une jeune dame dans le costume du temps. (artiste anonyme)|Deux petits portraits à mi-corps, faisant pendans ; le premier représente un personnage de distinction, dans un costume d'étoffe noire, la tête de trois quarts et couverte d'une toque ornée de plumes ; le secod, une jeune dame dans le costume du temps.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Quintin Craufurd, achetée par Vial au prix de 100 fl. [31]
  • 1820.11.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Marie-Stuart représentée debout, vêtue d'une robe de velours, enrichie de perles et ajustée d'un large manteau de soie jaunâtre ; la tête, vue presque de face, est couverte d'un petit bonnet de baptiste, en forme de béguin, qui découvre sa chevelure. Cette figure se détache sur un fond de muraille, décoré de ridaux, formés par une draperie verte ornée de ftanges d'or. Tableau remarquable par la beauté des draperies, la grande ressemblance et la finesse des tons ; il provient d'une des maisons royales et a été vendu à l'hôtel de Nesle. (artiste anonyme)|Marie-Stuart représentée debout, vêtue d'une robe de velours, enrichie de perles et ajustée d'un large manteau de soie jaunâtre ; la tête, vue presque de face, est couverte d'un petit bonnet de baptiste, en forme de béguin, qui découvre sa chevelure. Cette figure se détache sur un fond de muraille, décoré de ridaux, formés par une draperie verte ornée de ftanges d'or. Tableau remarquable par la beauté des draperies, la grande ressemblance et la finesse des tons ; il provient d'une des maisons royales et a été vendu à l'hôtel de Nesle.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Quintin Craufurd au prix de 850 fl. [33]
  • 1820.11.29/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Maximilien Emmanuel, électeur de Bavière, mort en 1726, à 64 ans, s'est rendu célébre à la tête des armées de l'empereur Léopold Ier. dans les guerres contre les Turcs. On le voit ici à mi-corps, revêtu d'une cuirasse, portant l'ordre de la Toison d'Or. (artiste anonyme)|Maximilien Emmanuel, électeur de Bavière, mort en 1726, à 64 ans, s'est rendu célébre à la tête des armées de l'empereur Léopold Ier. dans les guerres contre les Turcs. On le voit ici à mi-corps, revêtu d'une cuirasse, portant l'ordre de la Toison d'Or.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Quintin Craufurd au prix de 30 fl. [35]