Ventes d'œuvres le 1820.12.01

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  • 1820.12.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette jeune femme, que l'on présume être la maltresse du Titien, a l'épaule droite entièrement nue et la gauche recouverte d'un manteau d'étoffe noire ; sa tête est coiffée d'un petit chapeau de velours rouge, orné de plumes blanches. Portrait d'une expression vraie et d'un beau pinceau. (Titien (Tiziano-Vecelli))|Cette jeune femme, que l'on présume être la maltresse du Titien, a l'épaule droite entièrement nue et la gauche recouverte d'un manteau d'étoffe noire ; sa tête est coiffée d'un petit chapeau de velours rouge, orné de plumes blanches. Portrait d'une expression vraie et d'un beau pinceau.]] réalisée par Titien (Tiziano-Vecelli), vendue par Quintin Craufurd, achetée par Daval au prix de 500 fl. [155]
  • 1820.12.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sublet de Noyers, Secrétaire d'Etat, en 1636, mort en 1645. Ce personnage est représenté plus qu'à mi-corps, assis, tenant un papier à la mein ; sa tête, d'un caractère sévère, est tournée à droite, et il fixe un objet avec attention. (Champaigne (Philippe de))|Sublet de Noyers, Secrétaire d'Etat, en 1636, mort en 1645. Ce personnage est représenté plus qu'à mi-corps, assis, tenant un papier à la mein ; sa tête, d'un caractère sévère, est tournée à droite, et il fixe un objet avec attention.]] réalisée par Champaigne (Philippe de), vendue par Quintin Craufurd au prix de 49 fl. [161]
  • 1820.12.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Antoine de Bourbon, père de Henri IV, vu jusqu'aux genoux, la main droite appuyée sur le bras d'un fauteuil ; il est ajusté d'un manteau noir brodé en or, sous lequel on aperçoit la garde de son épée, la tête tournée de grand trois quarts, porte petite barbe et moustaches. (Clouet (François) dit Janet)|Antoine de Bourbon, père de Henri IV, vu jusqu'aux genoux, la main droite appuyée sur le bras d'un fauteuil ; il est ajusté d'un manteau noir brodé en or, sous lequel on aperçoit la garde de son épée, la tête tournée de grand trois quarts, porte petite barbe et moustaches.]] réalisée par Clouet (François) dit Janet, vendue par Quintin Craufurd au prix de 109 fl. [162]
  • 1820.12.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre enfans de grandeur naturelle représentés dans un jardin ; une petite fille qui est au milieu tient une corbeille, une autre y prend des fleurs dont elle couronne le plus petit d'entr'eux ; à gauche de la composition, un jeune garçon debout et vêtu d'une tunique, ayant auprès de lui un chien épagneul, cueille des oeillets d'un vase qui est à ses pieds. Ces quatre jolis enfans, d'une carnation fraîche et d'une exécution aussi facile que gracieuse, sont présumés être ceux de Louis XIV avec madame de Montespan. (Mignard (Pierre))|Quatre enfans de grandeur naturelle représentés dans un jardin ; une petite fille qui est au milieu tient une corbeille, une autre y prend des fleurs dont elle couronne le plus petit d'entr'eux ; à gauche de la composition, un jeune garçon debout et vêtu d'une tunique, ayant auprès de lui un chien épagneul, cueille des oeillets d'un vase qui est à ses pieds. Ces quatre jolis enfans, d'une carnation fraîche et d'une exécution aussi facile que gracieuse, sont présumés être ceux de Louis XIV avec madame de Montespan.]] réalisée par Mignard (Pierre), vendue par Quintin Craufurd, achetée par Sinet au prix de 154 fl. [163]
  • 1820.12.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait en pieds de Christine, duchesse de Savoye, fille de Henri IV et de Marie de Médicis, représentée presque de face dans un riche costume, le col orné d'une fraise de dentelle ; de la main gauche elle s'appuye sur le dos d'un fauteuil, et de l'autre elle tient son mouchoir. Cette figure se détache avec force sur un fond d'appartement orné de draperies, d'étoffe cramoisie et or. On remarque dans ce portrait tout ce qui caractérise les ouvrages de ce peintre, une grande vérité de carnation, et une exécution très-recherchée dans les moindres détails. (Porbus (François))|Le portrait en pieds de Christine, duchesse de Savoye, fille de Henri IV et de Marie de Médicis, représentée presque de face dans un riche costume, le col orné d'une fraise de dentelle ; de la main gauche elle s'appuye sur le dos d'un fauteuil, et de l'autre elle tient son mouchoir. Cette figure se détache avec force sur un fond d'appartement orné de draperies, d'étoffe cramoisie et or. On remarque dans ce portrait tout ce qui caractérise les ouvrages de ce peintre, une grande vérité de carnation, et une exécution très-recherchée dans les moindres détails.]] réalisée par Porbus (François), vendue par Quintin Craufurd au prix de 200 fl. [165]
  • 1820.12.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le grand prieur Vendôme, représenté en pieds, assis dans un jardin-paysage où le peintre s'est plu à l'environner d'accessoires intéressans et de scènes pastorales. Ce tableau, l'un des plus importans sortis du pinceau de cet habile artiste, fut fait pour honorer le personnage qu'il représente, et qui était son protecteur. Le grand prieur Vendôme était arrière petit-fils de Henri IV et de Gabrielle d'Étrées. Il naquit en 1655 de Louis, duc de Vendôme et de Laure Mancini, nièce du cardinal Mazarin ; il se distingua comme capitaine, et mourut à Paris en 1727. En lui finit la race des ducs de Vendôme, descendans de Henri IV et de Gabrielle d'Étrées. (Raoux (Jean))|Le grand prieur Vendôme, représenté en pieds, assis dans un jardin-paysage où le peintre s'est plu à l'environner d'accessoires intéressans et de scènes pastorales. Ce tableau, l'un des plus importans sortis du pinceau de cet habile artiste, fut fait pour honorer le personnage qu'il représente, et qui était son protecteur. Le grand prieur Vendôme était arrière petit-fils de Henri IV et de Gabrielle d'Étrées. Il naquit en 1655 de Louis, duc de Vendôme et de Laure Mancini, nièce du cardinal Mazarin ; il se distingua comme capitaine, et mourut à Paris en 1727. En lui finit la race des ducs de Vendôme, descendans de Henri IV et de Gabrielle d'Étrées.]] réalisée par Raoux (Jean), vendue par Quintin Craufurd au prix de 195 fl. [169]
  • 1820.12.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre portrait de François Ier., la tête vue de profil : il porte la même coiffure, et le même ajustement dans lequel le Titien l'a représenté dans le beau tableau qui orne la galerie du Musée royal. Celui que nous décrivons a toujours été regardé comme une esquisse de ce grand coloriste. (Titien (Ticiano-Vecelli))|Autre portrait de François Ier., la tête vue de profil : il porte la même coiffure, et le même ajustement dans lequel le Titien l'a représenté dans le beau tableau qui orne la galerie du Musée royal. Celui que nous décrivons a toujours été regardé comme une esquisse de ce grand coloriste.]] réalisée par Titien (Ticiano-Vecelli), vendue par Quintin Craufurd, achetée par Laneuville au prix de 151 fl. [170]
  • 1820.12.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Louis XIII, représenté debout et de grandeur naturelle ; il est couvert d'une riche armure damasquinée en or, rehaussée d'une écharpe blanche qui découvre une grande partie du cordon de l'ordre du Saint-Esprit. La main gauche appuyée sur la hanche, il tient de l'autre le bâton de commandement ; le haut de la figure se détache sur le fond d'une draperie parsemée de fleurs de lys ; on voit à ses pieds son casque surmonté du panache blanc qui sert, ainsi qu'un piédestal, à faire ressortir un lointain de marine. Portrait dont la fermeté d'exécution est soutenue du plus vigoureux coloris. (Valentin (le))|Louis XIII, représenté debout et de grandeur naturelle ; il est couvert d'une riche armure damasquinée en or, rehaussée d'une écharpe blanche qui découvre une grande partie du cordon de l'ordre du Saint-Esprit. La main gauche appuyée sur la hanche, il tient de l'autre le bâton de commandement ; le haut de la figure se détache sur le fond d'une draperie parsemée de fleurs de lys ; on voit à ses pieds son casque surmonté du panache blanc qui sert, ainsi qu'un piédestal, à faire ressortir un lointain de marine. Portrait dont la fermeté d'exécution est soutenue du plus vigoureux coloris.]] réalisée par Valentin (le), vendue par Quintin Craufurd, achetée par Bonemaison au prix de 480 fl. [173]
  • 1820.12.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Agnès Sorel, maîtresse de Charles VII, est représentée jusqu'aux genoux, dans un vêtement noir recouvert d'un manteau d'hermine ; la tête ajustée d'un voile de gaze qui descend sur ses épaules ; elle a le sein gauche découvert. Ce portrait, annoncé comme étant celui original d'Agnès Sorel, est précieux sous plusieurs rapports. (artiste anonyme)|Agnès Sorel, maîtresse de Charles VII, est représentée jusqu'aux genoux, dans un vêtement noir recouvert d'un manteau d'hermine ; la tête ajustée d'un voile de gaze qui descend sur ses épaules ; elle a le sein gauche découvert. Ce portrait, annoncé comme étant celui original d'Agnès Sorel, est précieux sous plusieurs rapports.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Quintin Craufurd au prix de 221 fl. [178]
  • 1820.12.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jacques III, fils de Jacques II, roi de la Grande-Bretagne, mort à Rome le 2 janvier 1766. Ce petit portrait, précieusement exécuté dans tous ses détails, est remarquable par le costume ; la tête est ajustée d'une longue perruque dont les cheveux tombent sur les épaules ; son habillement bleu est recouvert d'une cuirasse par dessus laquelle on voit le grand cordon de l'ordre de Saint-Georges. (artiste anonyme)|Jacques III, fils de Jacques II, roi de la Grande-Bretagne, mort à Rome le 2 janvier 1766. Ce petit portrait, précieusement exécuté dans tous ses détails, est remarquable par le costume ; la tête est ajustée d'une longue perruque dont les cheveux tombent sur les épaules ; son habillement bleu est recouvert d'une cuirasse par dessus laquelle on voit le grand cordon de l'ordre de Saint-Georges.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Quintin Craufurd, achetée par Paillet au prix de 100 fl. [184]
  • 1820.12.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Philippe IV, roi d'Espagne, dans sa jeunesse ; il est habillé d'une etoffe noire et décoré de colliers en riches pierreries ; de la main gauche il touche une table recouverte d'un riche tapis sur lequel sont posés le sceptre et la couronne. (artiste anonyme)|Philippe IV, roi d'Espagne, dans sa jeunesse ; il est habillé d'une etoffe noire et décoré de colliers en riches pierreries ; de la main gauche il touche une table recouverte d'un riche tapis sur lequel sont posés le sceptre et la couronne.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Quintin Craufurd au prix de 43 fl. [185]
  • 1820.12.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Frédéric Auguste Ier, électeur de Saxe, Roi de Pologne, mort en 1733 ; il est représenté cuirassé et recouvert du manteau royal. Sa tête, d'un beau caractère, est découverte et son regard est tourné vers le spectateur. Ce portrait est d'une exécution large et d'un pinceau plein de franchise. (artiste anonyme)|Frédéric Auguste Ier, électeur de Saxe, Roi de Pologne, mort en 1733 ; il est représenté cuirassé et recouvert du manteau royal. Sa tête, d'un beau caractère, est découverte et son regard est tourné vers le spectateur. Ce portrait est d'une exécution large et d'un pinceau plein de franchise.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Quintin Craufurd, achetée par Montet au prix de 30 fl. [186]
  • 1820.12.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Hugues Grotius, mort en 1645, à 62 ans, représenté jusqu'aux genoux, la tête presque de face, recouverte d'un chapeau à haute forme, et portant petites moustaches et barbe grise ; il est près d'une table couverte d'un riche tapis de Turquie, et tient ses gants de la main gauche. Tableau dont la douceur de l'exécution répond à la beauté du coloris. (artiste anonyme)|Hugues Grotius, mort en 1645, à 62 ans, représenté jusqu'aux genoux, la tête presque de face, recouverte d'un chapeau à haute forme, et portant petites moustaches et barbe grise ; il est près d'une table couverte d'un riche tapis de Turquie, et tient ses gants de la main gauche. Tableau dont la douceur de l'exécution répond à la beauté du coloris.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Quintin Craufurd, achetée par Paillet au prix de 265 fl. [190]