Ventes d'œuvres le 1826.05.02

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  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans le réduit d'une vieille diseuse de bonne aventure, que l'on aperçoit assise près d'une table couverte de livres, de bocaux et des divers objets convenables à sa profession, l'on voit une jeune femme debout et fort attentive à ses prédictions; cette jeune femme est vêtue d'une robe de satin blanc, et d'un mantelet noir. (M. Bilcoq)|Dans le réduit d'une vieille diseuse de bonne aventure, que l'on aperçoit assise près d'une table couverte de livres, de bocaux et des divers objets convenables à sa profession, l'on voit une jeune femme debout et fort attentive à ses prédictions; cette jeune femme est vêtue d'une robe de satin blanc, et d'un mantelet noir.]] réalisée par M. Bilcoq, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 140 fl. [5]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Précieux tableau où ce peintre a voulu imiter le Giorgion. Trois jeunes musiciens sont dirigés par un professeur, qui indique la mesure; une jeune et jolie femme, qui les écoute avec attention, complète la composition. Les figures sont vues à mi-corps. Ce tableau soutiendrait la comparaison avec un tableau vénitien. (Watteau (Antoine))|Précieux tableau où ce peintre a voulu imiter le Giorgion. Trois jeunes musiciens sont dirigés par un professeur, qui indique la mesure; une jeune et jolie femme, qui les écoute avec attention, complète la composition. Les figures sont vues à mi-corps. Ce tableau soutiendrait la comparaison avec un tableau vénitien.]] réalisée par Watteau (Antoine), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 180 fl. [7]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet des oeufs cassés. Sur le devant d'une chambre rustique, on voit une jeune fille assise à terre et dans le chagrin. Le désordre de son habillement et de sa chevelure font voir qu'elle a eu à se défendre d'un jeune villageois qui s'enfuit et la regarde en souriant: près d'elle est son panier d'oeufs, dont plusieurs sont cassés. Ce tableau est d'une exécution fine et spirituelle, et d'une couleur harmonieuse. (Théolon (Étienne))|Sujet des oeufs cassés. Sur le devant d'une chambre rustique, on voit une jeune fille assise à terre et dans le chagrin. Le désordre de son habillement et de sa chevelure font voir qu'elle a eu à se défendre d'un jeune villageois qui s'enfuit et la regarde en souriant: près d'elle est son panier d'oeufs, dont plusieurs sont cassés. Ce tableau est d'une exécution fine et spirituelle, et d'une couleur harmonieuse.]] réalisée par Théolon (Étienne), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 254 fl. [8]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Érasme, évêque, souffre la mort pour n'avoir pas voulu sacrifier sur les autels d'Hercule. Cette belle esquisse est celle faite pour un grand tableau de galerie, d'après lequel on a exécuté une mosaïque à l'une des chapelles de Saint-Pierre du Vatican, à Rome. Ce grand tableau faisait partie de la collection du Musée avant 1814. (Poussin (Nicolas))|Saint Érasme, évêque, souffre la mort pour n'avoir pas voulu sacrifier sur les autels d'Hercule. Cette belle esquisse est celle faite pour un grand tableau de galerie, d'après lequel on a exécuté une mosaïque à l'une des chapelles de Saint-Pierre du Vatican, à Rome. Ce grand tableau faisait partie de la collection du Musée avant 1814.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 102 fl. [11]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans une grande chambre basse, on voit, près d'une large cheminée, une femme assise et tenant un enfant sur ses genoux; son mari est à côté d'elle. Au second plan, à gauche, on voit, dans l'embrâsure d'une porte, une jeune fille qui arrive ayant un seau au bras; un chien, un chat, divers ustensiles de ménage et quelques légumes garnissent la composition, dont la simplicité est remarquable, et qui est exécutée d'une manière large. (Nain (Le))|Dans une grande chambre basse, on voit, près d'une large cheminée, une femme assise et tenant un enfant sur ses genoux; son mari est à côté d'elle. Au second plan, à gauche, on voit, dans l'embrâsure d'une porte, une jeune fille qui arrive ayant un seau au bras; un chien, un chat, divers ustensiles de ménage et quelques légumes garnissent la composition, dont la simplicité est remarquable, et qui est exécutée d'une manière large.]] réalisée par Nain (Le), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 181 fl. [12]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait du duc d'Anjou, qui fut roi d'Espagne, sous le nom de Philippe V. Il est représenté, dans sa jeunesse, en buste, et couvert d'une cuirasse. La tête, de trois quarts, est d'une carnation fraîche, que font valoir les ajustements. Ce portrait intéressant brille par la grâce et l'abandon qui font admirer le pinceau séduisant et facile de Pierre Mignard. (Mignard (Pierre))|Portrait du duc d'Anjou, qui fut roi d'Espagne, sous le nom de Philippe V. Il est représenté, dans sa jeunesse, en buste, et couvert d'une cuirasse. La tête, de trois quarts, est d'une carnation fraîche, que font valoir les ajustements. Ce portrait intéressant brille par la grâce et l'abandon qui font admirer le pinceau séduisant et facile de Pierre Mignard.]] réalisée par Mignard (Pierre), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 56 fl. [13]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vue de Naples, prise du côté du port, et éclairée par le soleil, dont la réverbération frappe les vagues de la mer. Vers les plans éloignés, on aperçoit la jetée, le phare et les mâtures des vaisseaux. Des débris de colonnes, plusieurs figures, et quelques barques garnissent les premiers plans. Ce tableau est composé et exécuté dans la manière de Claude le Lorrain. (Hue (J.-F.))|Une vue de Naples, prise du côté du port, et éclairée par le soleil, dont la réverbération frappe les vagues de la mer. Vers les plans éloignés, on aperçoit la jetée, le phare et les mâtures des vaisseaux. Des débris de colonnes, plusieurs figures, et quelques barques garnissent les premiers plans. Ce tableau est composé et exécuté dans la manière de Claude le Lorrain.]] réalisée par Hue (J.-F.), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 500 fl. [15]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Morceau très agréable et fin d'exécution, représentant une jeune fille vue en buste, la tête légèrement inclinée vers l'épaule droite; ses cheveux châtains sont noués avec un ruban rose, et sa poitrine est en partie couverte d'un fichu de gaze blanche. (Greuze (Jean-Baptiste))|Morceau très agréable et fin d'exécution, représentant une jeune fille vue en buste, la tête légèrement inclinée vers l'épaule droite; ses cheveux châtains sont noués avec un ruban rose, et sa poitrine est en partie couverte d'un fichu de gaze blanche.]] réalisée par Greuze (Jean-Baptiste), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 800 fl. [16]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau gravé sous le titre du Sacrifice de la rose. L'amour a entraîné près de l'autel de Vénus une jeune fille qui vient d'y faire le sacrifice de sa rose; d'autres amours et des zéphirs entourent le groupe principal et enrichissent la composition. Cette production, des plus terminées de cet artiste, joint dà un dessin agréable, le charme de la couleur et de l'effet. (Fragonard (Jean-Honoré))|Tableau gravé sous le titre du Sacrifice de la rose. L'amour a entraîné près de l'autel de Vénus une jeune fille qui vient d'y faire le sacrifice de sa rose; d'autres amours et des zéphirs entourent le groupe principal et enrichissent la composition. Cette production, des plus terminées de cet artiste, joint dà un dessin agréable, le charme de la couleur et de l'effet.]] réalisée par Fragonard (Jean-Honoré), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 245 fl. [17]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux dont les sujets se suivent. Dans le premier, on voit la marche d'une noce de village, en France. Dans le second, les marés et leurs amis se livrent au plaisir de la walse, sur la place du village, On aime à voir dans ces tableaux, le ton clair et agréable saisi sur la nature, ainsi que le fini et la précision du ceau particuliers à ce peintre. (Drolling (Martin))|Deux tableaux dont les sujets se suivent. Dans le premier, on voit la marche d'une noce de village, en France. Dans le second, les marés et leurs amis se livrent au plaisir de la walse, sur la place du village, On aime à voir dans ces tableaux, le ton clair et agréable saisi sur la nature, ainsi que le fini et la précision du ceau particuliers à ce peintre.]] réalisée par Drolling (Martin), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 245 fl. [18]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Molière, la plume à la main et réfléchissant: au milieu des volumes qui couvrent sa table, on remarque les comédies de Térence; parmi le petit nombre de portraits qui existent de cet homme célèbre, celui-ci se distingue par l'exécution, un excellent coloris, et surtout par une expression vive et prononcée, qui porte à en croire la ressemblance parfaite. (Bourdon, Sébastien)|Molière, la plume à la main et réfléchissant: au milieu des volumes qui couvrent sa table, on remarque les comédies de Térence; parmi le petit nombre de portraits qui existent de cet homme célèbre, celui-ci se distingue par l'exécution, un excellent coloris, et surtout par une expression vive et prononcée, qui porte à en croire la ressemblance parfaite.]] réalisée par Bourdon, Sébastien, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 2,020 fl. [20]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage sur le devant duquel est une masse d'arbres élevés, qui fait valoir le ton vaporeux d'un lointain de montagnes. On remarque plusieurs groupes de figures, et surtout en avant un voyageur donnant la main à une jeune femme accompagnée de sa fille et suivie d'un troupeau de chèvres et de mouton. (Boucher (François))|Un paysage sur le devant duquel est une masse d'arbres élevés, qui fait valoir le ton vaporeux d'un lointain de montagnes. On remarque plusieurs groupes de figures, et surtout en avant un voyageur donnant la main à une jeune femme accompagnée de sa fille et suivie d'un troupeau de chèvres et de mouton.]] réalisée par Boucher (François), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 100 fl. [21]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un village, dont le presbytère s'élève au milieu de la composition. Sur la place de ce village, on remarque des habitants qui, après avoir delibéré, ont député un des leurs au curé qui traverse la place; le paysan l'aborde avec respect, le prêtre l'écoute avec gravité. Dans ce joli tableau, on est attaché par l'expression, que l'on peut voir dans les figures malgré leur petitesse: l'harmonie géne'rale de ses tons argentins, la vérité du ciel, donnent à cette composition un aspect de nature qui fait oublier l'art du peintre. (Teniers le jeune (David))|La vue d'un village, dont le presbytère s'élève au milieu de la composition. Sur la place de ce village, on remarque des habitants qui, après avoir delibéré, ont député un des leurs au curé qui traverse la place; le paysan l'aborde avec respect, le prêtre l'écoute avec gravité. Dans ce joli tableau, on est attaché par l'expression, que l'on peut voir dans les figures malgré leur petitesse: l'harmonie géne'rale de ses tons argentins, la vérité du ciel, donnent à cette composition un aspect de nature qui fait oublier l'art du peintre.]] réalisée par Teniers le jeune (David), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 461 fl. [23]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Précieuse et savante esquisse d'un portrait d'homme, en buste, ajusté d'un manteau noirâtre et d'un large collet blanc, qui accompagne parfaitement les tous brillants de la figure. Ce morceau, où tout décèle le grand maître, est une belle leçon de peinture. (Rubens)|Précieuse et savante esquisse d'un portrait d'homme, en buste, ajusté d'un manteau noirâtre et d'un large collet blanc, qui accompagne parfaitement les tous brillants de la figure. Ce morceau, où tout décèle le grand maître, est une belle leçon de peinture.]] réalisée par Rubens, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 405 fl. [24]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau aussi parfait dans un genre différent: il représente la cour d'une maison de la Hollande. Près de la pompe on voit deux poissons qui viennent d'être préparés sur un grand plat de terre; d'autres poissons, sur une planche placée en travers d'un seau, attendent la même opération. Autour d'une croisée à petits carreaux, ombragée par un auvent en bois, on voit une vigne grimpante, et en dessous une vieille couverture sur un baquet. Les détails que nous venons de décrire, et quelques autres dont la désignation deviendrait fastidieuse, sont exécutés avec une perfection qui leur mérite à chacun une attention particulière. La perfection de l'exécution fait oublier le peu d'intérêt de l'objet représenté. S'il y a peu d'invention dans la composition de ce tableau, il brille du moins par le génie de la couleur et de l'effet. Les tons des terrains et des murailles ont la vigueur des productions de Rembrandt; enfin l'on peut croire que si ce tableau était grand comme nature, il ferait absolument illusion dans toute l'étandue du terme. (Ostade (Adrien Van))|Un tableau aussi parfait dans un genre différent: il représente la cour d'une maison de la Hollande. Près de la pompe on voit deux poissons qui viennent d'être préparés sur un grand plat de terre; d'autres poissons, sur une planche placée en travers d'un seau, attendent la même opération. Autour d'une croisée à petits carreaux, ombragée par un auvent en bois, on voit une vigne grimpante, et en dessous une vieille couverture sur un baquet. Les détails que nous venons de décrire, et quelques autres dont la désignation deviendrait fastidieuse, sont exécutés avec une perfection qui leur mérite à chacun une attention particulière. La perfection de l'exécution fait oublier le peu d'intérêt de l'objet représenté. S'il y a peu d'invention dans la composition de ce tableau, il brille du moins par le génie de la couleur et de l'effet. Les tons des terrains et des murailles ont la vigueur des productions de Rembrandt; enfin l'on peut croire que si ce tableau était grand comme nature, il ferait absolument illusion dans toute l'étandue du terme.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 1,410 fl. [26]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Paul représenté plus qu'à mi-corps, tenant l'épée et le livre; le geste de la main, l'expression de la figure indiquent que le peintre a representé cet apôtre au moment de l'inspiration, quand il va annoncer la parole de Dieu. Raphaël Mengs doit une partie de sa celébrité à des ouvrages très estimés sur la peinture. Il vécut long-temps à Rome, où il est mort; ses productions en peinture sont rares: elles portent un caractère de noblesse où l'on reconnît l'élévation et les belles formes que cet artiste a puisées dans les écoles d'Italie. (Mengs (Antoine Raphël))|Saint Paul représenté plus qu'à mi-corps, tenant l'épée et le livre; le geste de la main, l'expression de la figure indiquent que le peintre a representé cet apôtre au moment de l'inspiration, quand il va annoncer la parole de Dieu. Raphaël Mengs doit une partie de sa celébrité à des ouvrages très estimés sur la peinture. Il vécut long-temps à Rome, où il est mort; ses productions en peinture sont rares: elles portent un caractère de noblesse où l'on reconnît l'élévation et les belles formes que cet artiste a puisées dans les écoles d'Italie.]] réalisée par Mengs (Antoine Raphël), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 83 fl. [28]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des chasseurs s'arrêtent, et semblent disposés à se rafraîchir près d'une espèce de cabaret situé dans des ruines écartées. Les plus marquants de la troupe sont à cheval, on remarque surtout un cavalier tenant son héron; les valets s'occupent de la meute. Les costumes pittoresques, contrastant avec le sauvage du site où cette scène est représentée, produisent un effet des plus piquants: on y reconnaît le génie singulier de Pierre de Laar, qui créa pour ainsi dire ce nouveau genre de peinture, genre qui fut depuis suivi avec tant de succès par les Wouwermans, Dujardin, Berghem, etc. Dans notre tableau on retrouve quelque chose de plus élevé pour ainsi dire que le sujet, ce que l'artieste a dû à son long séjour en italie, et à ses liaisons intimes avec le Poussin, et Claude Lorrain. (Laar (Pierre de) Surnommé Bamboche)|Des chasseurs s'arrêtent, et semblent disposés à se rafraîchir près d'une espèce de cabaret situé dans des ruines écartées. Les plus marquants de la troupe sont à cheval, on remarque surtout un cavalier tenant son héron; les valets s'occupent de la meute. Les costumes pittoresques, contrastant avec le sauvage du site où cette scène est représentée, produisent un effet des plus piquants: on y reconnaît le génie singulier de Pierre de Laar, qui créa pour ainsi dire ce nouveau genre de peinture, genre qui fut depuis suivi avec tant de succès par les Wouwermans, Dujardin, Berghem, etc. Dans notre tableau on retrouve quelque chose de plus élevé pour ainsi dire que le sujet, ce que l'artieste a dû à son long séjour en italie, et à ses liaisons intimes avec le Poussin, et Claude Lorrain.]] réalisée par Laar (Pierre de) Surnommé Bamboche, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 816 fl. [29]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vaste pays pris d'un point de vue élevé, et frappé par intervalles des rayons du soleil, où l'on voit des digues, et des prairies bordées de rivières qui serpentent jusqu'à l'horizon; on y remarque aussi plusieurs indications de villes, de villages, et divers groupes de figures. Un ciel bien nuagé ajoute à l'effet de ce tableau, qui fait illusion. Ce peintre habile a joint les inspirations d'effet qu'il avait puisées dans les ouvrages de Rembrand, à l'observation de la nature dans les campagnes de la Hollande; aussi l'aspect de ses tableaux est en même temps original et de la plus parfaite vérité. (Koning (Jacob))|Un vaste pays pris d'un point de vue élevé, et frappé par intervalles des rayons du soleil, où l'on voit des digues, et des prairies bordées de rivières qui serpentent jusqu'à l'horizon; on y remarque aussi plusieurs indications de villes, de villages, et divers groupes de figures. Un ciel bien nuagé ajoute à l'effet de ce tableau, qui fait illusion. Ce peintre habile a joint les inspirations d'effet qu'il avait puisées dans les ouvrages de Rembrand, à l'observation de la nature dans les campagnes de la Hollande; aussi l'aspect de ses tableaux est en même temps original et de la plus parfaite vérité.]] réalisée par Koning (Jacob), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 2,000 fl. [30]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'ascension de la Vierge, développée dans une composition riche et mystique, au milieu de laquelle on voit la mère de Notre Seigneur debout, les mains croisées sur sa poitrine, et soutenue par deux anges. Le Père éternel et Jésus-Christ tiennent la couronne sur sa tête; le Saint-Esprit et une gloire d'anges enrichissent le haut de la composition. Plus bas on voit, à droite et à gauche, saint Jean, David, Moïse, les prophètes et les saints dans des nuages; plus bas encore, des anges font entendre un concert céleste: la partie inférieure de la composition offre les apôtres dans des poses variées, exprimant leur surprise et leur ravissement. Ce tableau, de l'exécution la plus précieuse, et riche en expressions et caractères divers, prouve que ce peintre avait rapporté d'Italie les idées du beau. Albert Durer fit un voyage exprès pour voir une production de cet habile peintre, qui ornait le maître-autel de Middelbourg, et la citait comme un chef-d'oeuvre. (Jean de Mabuse)|L'ascension de la Vierge, développée dans une composition riche et mystique, au milieu de laquelle on voit la mère de Notre Seigneur debout, les mains croisées sur sa poitrine, et soutenue par deux anges. Le Père éternel et Jésus-Christ tiennent la couronne sur sa tête; le Saint-Esprit et une gloire d'anges enrichissent le haut de la composition. Plus bas on voit, à droite et à gauche, saint Jean, David, Moïse, les prophètes et les saints dans des nuages; plus bas encore, des anges font entendre un concert céleste: la partie inférieure de la composition offre les apôtres dans des poses variées, exprimant leur surprise et leur ravissement. Ce tableau, de l'exécution la plus précieuse, et riche en expressions et caractères divers, prouve que ce peintre avait rapporté d'Italie les idées du beau. Albert Durer fit un voyage exprès pour voir une production de cet habile peintre, qui ornait le maître-autel de Middelbourg, et la citait comme un chef-d'oeuvre.]] réalisée par Jean de Mabuse, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 23[?] fl. [31]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Pierre de Hooge est le seul peintre auquel nous puissions attribuer le tableau que nous allons décrire, sans pourtant affirmer cette attribution: cet artiste est sans contredit celui qui a rendu avec le plus de vérité les divers effets de lumière dans les intérieurs; la perfection de notre tableau sous ce rapport, est comparable à celle de ses productions. La composition est très simple: c'est une jeune fille assise et occupée à coudre devant sa croisée; les rayons du soleil frappent sur une partie de son ajustement, et produisent une lumière vive qui reflette les demi-teintes de sa figure.Cet effet, tout-à-fait neuf et parfaitement senti, a ètè pris sur la nature. Une branche de vigne qui orne la croisée, une cage, d'autres accessoires, et dans le fond une cheminée, complettent la composition. (Hooge (Pierre de))|Pierre de Hooge est le seul peintre auquel nous puissions attribuer le tableau que nous allons décrire, sans pourtant affirmer cette attribution: cet artiste est sans contredit celui qui a rendu avec le plus de vérité les divers effets de lumière dans les intérieurs; la perfection de notre tableau sous ce rapport, est comparable à celle de ses productions. La composition est très simple: c'est une jeune fille assise et occupée à coudre devant sa croisée; les rayons du soleil frappent sur une partie de son ajustement, et produisent une lumière vive qui reflette les demi-teintes de sa figure.Cet effet, tout-à-fait neuf et parfaitement senti, a ètè pris sur la nature. Une branche de vigne qui orne la croisée, une cage, d'autres accessoires, et dans le fond une cheminée, complettent la composition.]] réalisée par Hooge (Pierre de), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 305 fl. [32]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'une femme d'un certain âge; elle est ajustée d'une étoffe blanche singulièrement tournée, et formant une haute coiffure à la moder du temps. Elle est vue en buste, et l'on aperçoit le commencement d'une robe noire. Peu d'artistes on joui d'une plus grande réputation que ce peintre; il fut attaché à Henri VIII, roi d'Angleterre, et vécut long-temps dans ce pays. Ses ouvrages sont rares: Ils ont toujours un caractère frappant de vérité qui leur donne de l'intérêt et attire l'attention. (Holbeen (Jean))|Portrait d'une femme d'un certain âge; elle est ajustée d'une étoffe blanche singulièrement tournée, et formant une haute coiffure à la moder du temps. Elle est vue en buste, et l'on aperçoit le commencement d'une robe noire. Peu d'artistes on joui d'une plus grande réputation que ce peintre; il fut attaché à Henri VIII, roi d'Angleterre, et vécut long-temps dans ce pays. Ses ouvrages sont rares: Ils ont toujours un caractère frappant de vérité qui leur donne de l'intérêt et attire l'attention.]] réalisée par Holbeen (Jean), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 71 fl. [33]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un ancien moulin à eau, entouré d'arbres variés, et situé près d'un chemin montant où l'on voit quelques voyageurs; au-delà de cette fabrique pittoresque, on aperçoit aussi une chaumière et un lointain de paysage. Un ciel nuagé, et d'un effet piquant, en fait ressortir les accidents de lumière et les détails. J. Decker, imitateur de RUysdaël, s'est presque élevé dans cette production à la hauteur de son modèle. (Decker (Jean))|Un ancien moulin à eau, entouré d'arbres variés, et situé près d'un chemin montant où l'on voit quelques voyageurs; au-delà de cette fabrique pittoresque, on aperçoit aussi une chaumière et un lointain de paysage. Un ciel nuagé, et d'un effet piquant, en fait ressortir les accidents de lumière et les détails. J. Decker, imitateur de RUysdaël, s'est presque élevé dans cette production à la hauteur de son modèle.]] réalisée par Decker (Jean), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 1,500 fl. [35]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une campagne d'un aspect riant, représentée par un beau jour d'été; le point de vue offre d'un côté un groupe d'arbres élevés, se détachant en partie sur des rochers couverts de broussailles, et en opposition, un riche lointain, des fabriques au bord d'une rivière, et ciel chaud et vaporeux. Sur les devants de ce site, deux cavaliers sont arrêtés près d'un pâtre; l'un d'eux, descendu de son cheval, rajuste ressortent par opposition avec la masse d'ombre produite par diverses broussailles, et qui couvre tous les devants. Dans l'éloignement on aperçoit deux pâtres gardant leurs troupeaux de vaches et de moutons. Les amateurs des productions de Cuyp trouveront dans celle-ci une composition où le peintre a pu déplover son grand talent de coloriste: nous ajouterons que ce tableau ne laisse rien à désirer sous le rapport du fini et de l'exécution. (Cuyp (Albert))|Une campagne d'un aspect riant, représentée par un beau jour d'été; le point de vue offre d'un côté un groupe d'arbres élevés, se détachant en partie sur des rochers couverts de broussailles, et en opposition, un riche lointain, des fabriques au bord d'une rivière, et ciel chaud et vaporeux. Sur les devants de ce site, deux cavaliers sont arrêtés près d'un pâtre; l'un d'eux, descendu de son cheval, rajuste ressortent par opposition avec la masse d'ombre produite par diverses broussailles, et qui couvre tous les devants. Dans l'éloignement on aperçoit deux pâtres gardant leurs troupeaux de vaches et de moutons. Les amateurs des productions de Cuyp trouveront dans celle-ci une composition où le peintre a pu déplover son grand talent de coloriste: nous ajouterons que ce tableau ne laisse rien à désirer sous le rapport du fini et de l'exécution.]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 11,000 fl. [36]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune fille, dans le costume pittoresque et singulier du quinzième siècle, tend ses deux mains à un homme âgé qui la regarde en souriant et qui va céder à ses sollicitations et vider toute sa bourse. Ce morceau, très piquant par les caractères de tête, est parfaitement fini dans ses moindres détails: il est aussi très conservé, avantage assez rare dans des productions aussi anciennes. (Cranach (Lucas Muller, dit Luc de))|Une jeune fille, dans le costume pittoresque et singulier du quinzième siècle, tend ses deux mains à un homme âgé qui la regarde en souriant et qui va céder à ses sollicitations et vider toute sa bourse. Ce morceau, très piquant par les caractères de tête, est parfaitement fini dans ses moindres détails: il est aussi très conservé, avantage assez rare dans des productions aussi anciennes.]] réalisée par Cranach (Lucas Muller, dit Luc de), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 160 fl. [37]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les réjouissances d'une noce de village en Flandres. C'est sur un plan éloigné que l'on voit, au milieu de différent groupes, la mariée assise, et que l'on reconnaît à la couronne qui orne sa tête. En avant, deux musicients font danser les paysans au son de leur musette; un bois et quelques chaumières terminent les fonds. Ce tableau offre des caractères variés et pleins d'expression; il est aussi remarquable par une ceraine naïveté de style et d'exécution qui tient aux premiers temps de la peinture en Flandres. (Breughel le Vieux (Pierre Breughel, dit))|Les réjouissances d'une noce de village en Flandres. C'est sur un plan éloigné que l'on voit, au milieu de différent groupes, la mariée assise, et que l'on reconnaît à la couronne qui orne sa tête. En avant, deux musicients font danser les paysans au son de leur musette; un bois et quelques chaumières terminent les fonds. Ce tableau offre des caractères variés et pleins d'expression; il est aussi remarquable par une ceraine naïveté de style et d'exécution qui tient aux premiers temps de la peinture en Flandres.]] réalisée par Breughel le Vieux (Pierre Breughel, dit), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 60 fl. [39]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux représentant des intérieurs de maisons hollandaises; dans l'une on voit une vieille disant la bonne aventure à une jeune fille, et plus loin quelques autres personnages. Dans l'autre, un vilageois présente de l'argent à une jeune fille, et semble conclure un marché avec elle. Divers accessoires et deux autres figures complètent la composition. Ces deux tableaux, supérieurs aux ouvrages ordinaires de Brackemblurck, ont la finesse et l'esprit des productions de Jean Steen. (Brackemburck (Reinier))|Deux tableaux représentant des intérieurs de maisons hollandaises; dans l'une on voit une vieille disant la bonne aventure à une jeune fille, et plus loin quelques autres personnages. Dans l'autre, un vilageois présente de l'argent à une jeune fille, et semble conclure un marché avec elle. Divers accessoires et deux autres figures complètent la composition. Ces deux tableaux, supérieurs aux ouvrages ordinaires de Brackemblurck, ont la finesse et l'esprit des productions de Jean Steen.]] réalisée par Brackemburck (Reinier), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 431 fl. [40]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue exacte d'une ville de la Hollande, située au bord d'une rivière, et représentée pendant l'hiver. La riviére est prise et couverte de patineurs; elle conduit en serpentant à des lointains variés. On remarque comme objet principal un clocher entouré de diverses habitations couvertes de naige; des groupes de figures animent les différents plans de ce tableau, dont l'aspect est pittoresque et d'une vérité extraordinaire. Il est surprenant que Berestraten ait été oublié par les auteurs qui ont écrit sur les artistes de son pays: plusieurs de ses ouvrages devraient lui avoir acquis un rang distingué parmi les plus grands paysagistes. Celui-ci-est des plus remarquables qu'il ait produit, et le place sans contredit à côté de Ruysdaël. (Berestraten)|La vue exacte d'une ville de la Hollande, située au bord d'une rivière, et représentée pendant l'hiver. La riviére est prise et couverte de patineurs; elle conduit en serpentant à des lointains variés. On remarque comme objet principal un clocher entouré de diverses habitations couvertes de naige; des groupes de figures animent les différents plans de ce tableau, dont l'aspect est pittoresque et d'une vérité extraordinaire. Il est surprenant que Berestraten ait été oublié par les auteurs qui ont écrit sur les artistes de son pays: plusieurs de ses ouvrages devraient lui avoir acquis un rang distingué parmi les plus grands paysagistes. Celui-ci-est des plus remarquables qu'il ait produit, et le place sans contredit à côté de Ruysdaël.]] réalisée par Berestraten, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 805 fl. [41]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site pittoresque occupé en partie par une rivière qui serpente entre des rochers élevés, et sur laquelle on remarque quelques barques. Sur une route pratiquée au milieu des rochers on voit un muletier précédé de son mulet, une femme montée sur son cheval et accompagnée d'un paysan et de son fils. Ce tableau est très fin d'exécution. (Asselyn (Jean))|Site pittoresque occupé en partie par une rivière qui serpente entre des rochers élevés, et sur laquelle on remarque quelques barques. Sur une route pratiquée au milieu des rochers on voit un muletier précédé de son mulet, une femme montée sur son cheval et accompagnée d'un paysan et de son fils. Ce tableau est très fin d'exécution.]] réalisée par Asselyn (Jean), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon. [42]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait en pied du cardinal infant d'Espagne (frère de Philippe IV), gouverneur des Pays-Bas. Il est représenté debout près d'une table où est placée une couronne. Une croix d'argent, des armures, et d'autres accessoires sont rendus avec le plus grand soin. Ce tableau avait été attribué à Velasquez; nous y trouvons une manière fine et précieuse, mais différente de celle de ce maître. (Velasquez (Jacques Rodriquez da Silva) École)|Portrait en pied du cardinal infant d'Espagne (frère de Philippe IV), gouverneur des Pays-Bas. Il est représenté debout près d'une table où est placée une couronne. Une croix d'argent, des armures, et d'autres accessoires sont rendus avec le plus grand soin. Ce tableau avait été attribué à Velasquez; nous y trouvons une manière fine et précieuse, mais différente de celle de ce maître.]] réalisée par Velasquez (Jacques Rodriquez da Silva) École, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 120 fl. [44]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise, tient sur ses genoux l'enfant Jésus, qu'elle contemple avec ravissement; elle lui présente un bouquet de roses; dans l'éloignement on voit une fenêtre ouverte. Ce tableau est curieux, on reconnaît dans les caractères de tête que Cesare da Sesto avoit suivi l'école de Léonard de Vinci. (Sesto (Cesare da))|La Vierge assise, tient sur ses genoux l'enfant Jésus, qu'elle contemple avec ravissement; elle lui présente un bouquet de roses; dans l'éloignement on voit une fenêtre ouverte. Ce tableau est curieux, on reconnaît dans les caractères de tête que Cesare da Sesto avoit suivi l'école de Léonard de Vinci.]] réalisée par Sesto (Cesare da), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 40 fl. [46]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bel enfant portant un gros livre; il est vu en buste, une parie de sa figure est frappée par une lumière vive, le reste est dans l'ombre. Ce morceau est d'une couleur douce et harmonieuse, qui font voir combien le Schidone avait étudié les productions du Corrège. (Schidone (Barthelemi))|Un bel enfant portant un gros livre; il est vu en buste, une parie de sa figure est frappée par une lumière vive, le reste est dans l'ombre. Ce morceau est d'une couleur douce et harmonieuse, qui font voir combien le Schidone avait étudié les productions du Corrège.]] réalisée par Schidone (Barthelemi), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 305 fl. [47]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge en buste, les mains jointes, ayant la tête et les yeux baissés. Sasso Ferrato a continuellement répété ce tableau; celui-ci est d'une pâte et d'une couleur qui le classent au rang de ses meilleures productions. (Sasso Ferrato (Batista Salvi da))|La Vierge en buste, les mains jointes, ayant la tête et les yeux baissés. Sasso Ferrato a continuellement répété ce tableau; celui-ci est d'une pâte et d'une couleur qui le classent au rang de ses meilleures productions.]] réalisée par Sasso Ferrato (Batista Salvi da), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 505 fl. [48]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge présente l'enfant Jésus aux embrassements du petit saint Jean. Quoique ce tableau ne soit pas de la force du précédent, il offre encore ces poses gracieuses, et surtout ce ton de couleur séduisant qui n'appartiennent qu'à cette belle école. (Pomponio, fils du Corrège)|La Vierge présente l'enfant Jésus aux embrassements du petit saint Jean. Quoique ce tableau ne soit pas de la force du précédent, il offre encore ces poses gracieuses, et surtout ce ton de couleur séduisant qui n'appartiennent qu'à cette belle école.]] réalisée par Pomponio, fils du Corrège, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 180 fl. [49]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'un monument ruiné on voit la Vierge tenant l'enfant Jésus dans ses bras. Ce groupe, éclairé d'une manière vive et piquante, se detache en partie sur un fond de ciel vigoureux; l'exécution de ce tableau est large et facile. Il est gravé. (Guerchin (Francesco Barbieri, dit le))|Près d'un monument ruiné on voit la Vierge tenant l'enfant Jésus dans ses bras. Ce groupe, éclairé d'une manière vive et piquante, se detache en partie sur un fond de ciel vigoureux; l'exécution de ce tableau est large et facile. Il est gravé.]] réalisée par Guerchin (Francesco Barbieri, dit le), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 206 fl. [50]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près de Jésus crucifié on voit la Vierge et saint Jean dans l'abattement de la plus profonde douleur, et la Magdeleine embrassant le pied de la croix. Plus loin, des cavaliers, des soldats et les habitants de Jérusalem s'acheminent vers cette ville, tandis que Joseph d'Arimatie et Nicodème viennent pour ensevelir leur maître. Du côté opposé on aperçoit un pays immense qui se prolonge jusque vers l'horizon. Une production aussi remarquable d'un élève du Giotto est de la plus grande curiosité; elle réunit la force des expressions et un style déjà prononcé dans les draperies, à l'extrême fini du pinceau. Rubens a pris la plus grande partie de la composition de ce tableau pour représenter le même sujet, que l'on voit au Musée royal. (Gaddi (Taddeo))|Près de Jésus crucifié on voit la Vierge et saint Jean dans l'abattement de la plus profonde douleur, et la Magdeleine embrassant le pied de la croix. Plus loin, des cavaliers, des soldats et les habitants de Jérusalem s'acheminent vers cette ville, tandis que Joseph d'Arimatie et Nicodème viennent pour ensevelir leur maître. Du côté opposé on aperçoit un pays immense qui se prolonge jusque vers l'horizon. Une production aussi remarquable d'un élève du Giotto est de la plus grande curiosité; elle réunit la force des expressions et un style déjà prononcé dans les draperies, à l'extrême fini du pinceau. Rubens a pris la plus grande partie de la composition de ce tableau pour représenter le même sujet, que l'on voit au Musée royal.]] réalisée par Gaddi (Taddeo), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon. [51]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Petit échantillon largement touché, représentant la Vierge portée sur des nuages, et tenant son divin fils sur ses genoux. La force des tons, la grâce et la fermeté du pinceau agrandissent, pour ainsi dire, ce petit tableau, où tout dénote le grand maître, et où l'on retrouve un goût d'ajustement et de dessin dignes du Carrache. (Dosso (Dossi))|Petit échantillon largement touché, représentant la Vierge portée sur des nuages, et tenant son divin fils sur ses genoux. La force des tons, la grâce et la fermeté du pinceau agrandissent, pour ainsi dire, ce petit tableau, où tout dénote le grand maître, et où l'on retrouve un goût d'ajustement et de dessin dignes du Carrache.]] réalisée par Dosso (Dossi), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 84 fl. [52]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise près de son prie-dieu, tient l'enfant Jésus embrassé. Près d'elle le jeune saint Jean est en prière. Les ajustements sons rendus avec soin et d'un goût excellent: on voit déjà dans ce tableau rare et curieux, qui date de l'origine des arts en Italie, un sentiment de formes élevé, joint à l'exacte observation de la nature. (Boticelli (Sandro Filippi))|La Vierge assise près de son prie-dieu, tient l'enfant Jésus embrassé. Près d'elle le jeune saint Jean est en prière. Les ajustements sons rendus avec soin et d'un goût excellent: on voit déjà dans ce tableau rare et curieux, qui date de l'origine des arts en Italie, un sentiment de formes élevé, joint à l'exacte observation de la nature.]] réalisée par Boticelli (Sandro Filippi), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 265 fl. [53]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet mystique. Près du Christ en croix, la Vierge portée sur des nuages, récueille le sang préciux qui coule de ses plaies, tandis que le Père éternel indique la place que son divin fils va occuper dans le ciel. Divers groupes d'anges terminent la composition. Dans cette production, pleine de mérite, on voit à quel degré le Bernin a porté son talent en peinture, talent qu'il joignait à la sculpture, qui était sa passion dominante, à l'architecture, où il a déployé un génie vaste, et enfin à des connaissances variées et profondes dans la mécanique et la littérature, qui étaient ses délassements habituels. (Bernin (Gio Lorenzo))|Sujet mystique. Près du Christ en croix, la Vierge portée sur des nuages, récueille le sang préciux qui coule de ses plaies, tandis que le Père éternel indique la place que son divin fils va occuper dans le ciel. Divers groupes d'anges terminent la composition. Dans cette production, pleine de mérite, on voit à quel degré le Bernin a porté son talent en peinture, talent qu'il joignait à la sculpture, qui était sa passion dominante, à l'architecture, où il a déployé un génie vaste, et enfin à des connaissances variées et profondes dans la mécanique et la littérature, qui étaient ses délassements habituels.]] réalisée par Bernin (Gio Lorenzo), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon. [54]
  • 1826.05.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près de l'enfant Jésus, saint Joseph lit les pirères que répètent la Vierge et sainte Catherine, que l'on voit debout et les mains jointes. Les figures, de grandeur naturelle, se détachent sur un fond de paysage montagneux. Ce tableau, des plus parfaits du maître, est d'un pinceau délicat et préciux, il offre des caractères de têtes pleins de naïveté et de finesse. L'ajustement des draperies est d'un goût excellent dans sa simplicité primitive. (Bellin (Jean))|Près de l'enfant Jésus, saint Joseph lit les pirères que répètent la Vierge et sainte Catherine, que l'on voit debout et les mains jointes. Les figures, de grandeur naturelle, se détachent sur un fond de paysage montagneux. Ce tableau, des plus parfaits du maître, est d'un pinceau délicat et préciux, il offre des caractères de têtes pleins de naïveté et de finesse. L'ajustement des draperies est d'un goût excellent dans sa simplicité primitive.]] réalisée par Bellin (Jean), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon. [55]