Ventes d'œuvres le 1826.05.03

De Wikipast
Aller à la navigation Aller à la recherche
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dont le milieu est occupé par une rivière qui mène à des aquéducs, et plus loin à des montagnes qui terminent les fonds. D'un côté, près d'une route où sont divers groupes de figures et d'animaux, on distingue des fabriques et des ruines, et du côté opposé des coteaux couverts d'arbres. (M. Taunay)|Paysage dont le milieu est occupé par une rivière qui mène à des aquéducs, et plus loin à des montagnes qui terminent les fonds. D'un côté, près d'une route où sont divers groupes de figures et d'animaux, on distingue des fabriques et des ruines, et du côté opposé des coteaux couverts d'arbres.]] réalisée par M. Taunay, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 400 fl. [2]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Mameluck mourant de fatique dans le désert: ce tableau est composé d'après le passage suivant tiré du voyage de M. Denon dans la haute et basse Egypte. La caravane a passé; elle n'est dejàsic plus qu'une ligne ondoyante dans l'espace; bientôt elle n'est plus rien dans le silence affreux qui l'environne; il n'entend plus que ses soupirs, et ce qui lui reste d'existence appartient à la mort. (M. Libour)|Mameluck mourant de fatique dans le désert: ce tableau est composé d'après le passage suivant tiré du voyage de M. Denon dans la haute et basse Egypte. La caravane a passé; elle n'est dejàsic plus qu'une ligne ondoyante dans l'espace; bientôt elle n'est plus rien dans le silence affreux qui l'environne; il n'entend plus que ses soupirs, et ce qui lui reste d'existence appartient à la mort.]] réalisée par M. Libour, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 320 fl. [4]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Esquisse presque terminée, représentant l'intérieur de la maison de saint Joseph. On remarque la Vierge assise et s'occupant à un ouvrage de femme; Jésus, dans l'adolescence, exerce la charité envers un vieillard, on aperçoit aussi le jeune saint Jean, et dans la demi-teinte saint Joseph, le compas à la main, traçant des ouvrages de menuiserie. (Gérard (M. le baron))|Esquisse presque terminée, représentant l'intérieur de la maison de saint Joseph. On remarque la Vierge assise et s'occupant à un ouvrage de femme; Jésus, dans l'adolescence, exerce la charité envers un vieillard, on aperçoit aussi le jeune saint Jean, et dans la demi-teinte saint Joseph, le compas à la main, traçant des ouvrages de menuiserie.]] réalisée par Gérard (M. le baron), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 953 fl. [8]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, vue jusqu'aux genoux, tient l'enfant Jésus et le regarde avec ravissement. Tableau le plus précieux que l'on puisse rencontrer de ce peintre, dont le talent de bien peindre les Vierges était soutenu par la suavité du pinceau et la fraîcheur de la couleur. On peut dire de Vouet, que la peintre lui dut, en France, ce que le théâtre dut à Corneille. Il a formé tous les peintres qui se sont distingués dans son siècle: parmi ses élèves ou ceux qui prirent ses consils et s'inspirèrent de ses ouvrages, on compte le Poussin, Le Sueur et Le Brun. (Vouet (Simon))|La Vierge, vue jusqu'aux genoux, tient l'enfant Jésus et le regarde avec ravissement. Tableau le plus précieux que l'on puisse rencontrer de ce peintre, dont le talent de bien peindre les Vierges était soutenu par la suavité du pinceau et la fraîcheur de la couleur. On peut dire de Vouet, que la peintre lui dut, en France, ce que le théâtre dut à Corneille. Il a formé tous les peintres qui se sont distingués dans son siècle: parmi ses élèves ou ceux qui prirent ses consils et s'inspirèrent de ses ouvrages, on compte le Poussin, Le Sueur et Le Brun.]] réalisée par Vouet (Simon), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 331 fl. [12]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site sauvage. Au milieu de rochers couverts de quelques broussailles, on voit une nappe d'eau tombant en cascade sur le premier plan. Plusieurs groupes de pêcheurs sont placés en avant. Dans l'éloignement, on aperçoit des fabriques, des bouquest d'arbres et des aqueducs. Un ciel chaud éclaire ce paysage pittoresque, qui semble avoir été peint en Italie, et qui est rendu d'une manière large et vigoureuse. (Vernet (Claude-Joseph))|Un site sauvage. Au milieu de rochers couverts de quelques broussailles, on voit une nappe d'eau tombant en cascade sur le premier plan. Plusieurs groupes de pêcheurs sont placés en avant. Dans l'éloignement, on aperçoit des fabriques, des bouquest d'arbres et des aqueducs. Un ciel chaud éclaire ce paysage pittoresque, qui semble avoir été peint en Italie, et qui est rendu d'une manière large et vigoureuse.]] réalisée par Vernet (Claude-Joseph), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 371 fl. [13]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un religieux de l'ordre de saint Bruno, agenouillé près d'une croix et les yeux fixés sur ce signe de la rédemption, écrit les pensées que lui inspire sa piété: cette figure, pleine d'expression, se détache sur des rochers qui laissent voir un échappé de paysage. Ce tableau, peint d'une manière légère et délicate, ne laisse rien à désirer du côté du sentiment et de l'effet. (Sueur (Eustache Le))|Un religieux de l'ordre de saint Bruno, agenouillé près d'une croix et les yeux fixés sur ce signe de la rédemption, écrit les pensées que lui inspire sa piété: cette figure, pleine d'expression, se détache sur des rochers qui laissent voir un échappé de paysage. Ce tableau, peint d'une manière légère et délicate, ne laisse rien à désirer du côté du sentiment et de l'effet.]] réalisée par Sueur (Eustache Le), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 100 fl. [14]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau de galerie, représentant le grand Dauphin en pied et le bâton de commandement à la main: derrière lui, on voit un serviteur tenant un cheval, dans le fond, un paysage largement touché, et les dispositions d'une bataille; le fond porte le caractère et la manière des ouvrages de Parocel. L'on n'a pas ici à reprocher à Rigaud le brillant fracas de ses draperies, qui détourne quelquefois de l'attention due à la tête d'un portrait. (Rigaud (Hyacinthe))|Tableau de galerie, représentant le grand Dauphin en pied et le bâton de commandement à la main: derrière lui, on voit un serviteur tenant un cheval, dans le fond, un paysage largement touché, et les dispositions d'une bataille; le fond porte le caractère et la manière des ouvrages de Parocel. L'on n'a pas ici à reprocher à Rigaud le brillant fracas de ses draperies, qui détourne quelquefois de l'attention due à la tête d'un portrait.]] réalisée par Rigaud (Hyacinthe), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 100 fl. [15]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'amour tenant une flèche d'une main, soulève de l'autre le voile d'une jeune femme, qui allume son flambeau au moyen d'un verre convexe. Cette composition allégorique, où le peintre semble avoir mis en jeu la science, l'amour et la beauté, est gravée par Cochin. (Moine (François le))|L'amour tenant une flèche d'une main, soulève de l'autre le voile d'une jeune femme, qui allume son flambeau au moyen d'un verre convexe. Cette composition allégorique, où le peintre semble avoir mis en jeu la science, l'amour et la beauté, est gravée par Cochin.]] réalisée par Moine (François le), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 113 fl. [17]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait de Thomas Corneille, représenté en buste et de trois quarts. L'ajustement noir fait valoir la fraîcheur du coloris. Ce portrait a un caractère de vérité remarquable, qui ne peut laisser de doute sur sa parfaite ressemblance. (Mignard (Nicolas))|Le portrait de Thomas Corneille, représenté en buste et de trois quarts. L'ajustement noir fait valoir la fraîcheur du coloris. Ce portrait a un caractère de vérité remarquable, qui ne peut laisser de doute sur sa parfaite ressemblance.]] réalisée par Mignard (Nicolas), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 170 fl. [18]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site d'Italie, riche par ses plans variés et ses détails; il est éclairé par le soleil, qui descend vers l'horison. En avant, près de l'ombrage d'arbres élevés, on voit des pâtres se livrant au plaisir de la danse, et, plus loin, une villageoise sur son âne, traversant un pont rustique. L'effet et la couleur rappellent les ouvrages de Claude le Lorrain. (Hue (J.-F.))|Un site d'Italie, riche par ses plans variés et ses détails; il est éclairé par le soleil, qui descend vers l'horison. En avant, près de l'ombrage d'arbres élevés, on voit des pâtres se livrant au plaisir de la danse, et, plus loin, une villageoise sur son âne, traversant un pont rustique. L'effet et la couleur rappellent les ouvrages de Claude le Lorrain.]] réalisée par Hue (J.-F.), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 248 fl. [19]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un monticule près d'une habitation rustique, un villageois est assis et garde un nombreux troupeau de cochons. Tel est le sujet simple de ce tableau, dont l exécution facile et brillante fait pourtant un objet remarquable et un modèle en peinture; la touche et la transparence des tons rappellent le genre d'exécution de la fête flamande de Rubens, ce qui a fait présumer que les animaux étaient de la main de ce grand maître. (Teniers le jeune (David))|Sur un monticule près d'une habitation rustique, un villageois est assis et garde un nombreux troupeau de cochons. Tel est le sujet simple de ce tableau, dont l exécution facile et brillante fait pourtant un objet remarquable et un modèle en peinture; la touche et la transparence des tons rappellent le genre d'exécution de la fête flamande de Rubens, ce qui a fait présumer que les animaux étaient de la main de ce grand maître.]] réalisée par Teniers le jeune (David), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 220 fl. [26]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait du peintre vu de face et regardant fixement le spectateur: morceau d'un caractère singulier. On voit aussi au Musée royal, un portrait du même artiste, mais il diffère de celui-ci par la pose et l'ajustement. Les productions de Seiboldt, sont fort rares, surtout hors de sa patrie. (Sheiboldt (Chrétien))|Le portrait du peintre vu de face et regardant fixement le spectateur: morceau d'un caractère singulier. On voit aussi au Musée royal, un portrait du même artiste, mais il diffère de celui-ci par la pose et l'ajustement. Les productions de Seiboldt, sont fort rares, surtout hors de sa patrie.]] réalisée par Sheiboldt (Chrétien), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 270 fl. [27]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau très agréable et piquant d'effet: la plus grande partie est occupée par l'entrée d'une forêt et par le chemin tournant qui y conduit; l'autre partie offre un lointain et quelques fabriques. On aperçoit en avant dans la demi-teinte, plusieurs figures et des mares d'eau bordées d'herbes. Des échos de lumière produits par le soleil, et qui brillent au milieu des branches d'arbres, donnent un effet piquant et varié à ce tableau. Il porte la signature d'Hobbema, mais nous y retrouvons plutôt la finesse des productions de J. Ruysaël, que le faire large d'Hobbema. (Ruysdael (Jacques))|Un tableau très agréable et piquant d'effet: la plus grande partie est occupée par l'entrée d'une forêt et par le chemin tournant qui y conduit; l'autre partie offre un lointain et quelques fabriques. On aperçoit en avant dans la demi-teinte, plusieurs figures et des mares d'eau bordées d'herbes. Des échos de lumière produits par le soleil, et qui brillent au milieu des branches d'arbres, donnent un effet piquant et varié à ce tableau. Il porte la signature d'Hobbema, mais nous y retrouvons plutôt la finesse des productions de J. Ruysaël, que le faire large d'Hobbema.]] réalisée par Ruysdael (Jacques), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 801 fl. [28]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Esquisse représentant une chasse aux lions et aux tigres. Trois cavalier, assaillis par deux lions, secourent un des leurs renversé. Cette esquisse, d'une couleur forte et brillante, offre la même composition qu'un des dessins de la collection du Musée royal. (Rubens)|Esquisse représentant une chasse aux lions et aux tigres. Trois cavalier, assaillis par deux lions, secourent un des leurs renversé. Cette esquisse, d'une couleur forte et brillante, offre la même composition qu'un des dessins de la collection du Musée royal.]] réalisée par Rubens, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 165 fl. [29]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un portrait d'homme. La tête est coiffée de cheveux longs et d'une toque; la main, ainsi que tout l'ajustement, est dans une demi-teinte harmonieuse et dégradée qui fait valoir le ton doré et lumineux de la figure. Ce tableau, de la troisième manière du maître, est plein d'harmonie, mais peint avec ces touches larges et fortes, qui parîtraient négligées si on les examinait de près, tandis qu'à la distance convenable elles paraissent fondues comme celle des ouvrages les plus soignés. (Rembrandt (Van Ryn))|Un portrait d'homme. La tête est coiffée de cheveux longs et d'une toque; la main, ainsi que tout l'ajustement, est dans une demi-teinte harmonieuse et dégradée qui fait valoir le ton doré et lumineux de la figure. Ce tableau, de la troisième manière du maître, est plein d'harmonie, mais peint avec ces touches larges et fortes, qui parîtraient négligées si on les examinait de près, tandis qu'à la distance convenable elles paraissent fondues comme celle des ouvrages les plus soignés.]] réalisée par Rembrandt (Van Ryn), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 510 fl. [31]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ici c'est la basse-cour d'une ferme. Une paysanne y est occupée à récurer son chaudropn, son enfant la regarde; un coq et ses poules becquetent autour d'elle. Plus loin on remarque un homme près de sa brouette. Les habitations, partie en briques et en bois, partie recouvertes de chaume, produisent des effets heureux et variés. Un fond d'arbres qui se détachent sur un ciel clair terminent la composition. Cette étude a le séduisant d'une chose rendue d'inspiration, d'après nature. (Ostade (Adrien Van))|Ici c'est la basse-cour d'une ferme. Une paysanne y est occupée à récurer son chaudropn, son enfant la regarde; un coq et ses poules becquetent autour d'elle. Plus loin on remarque un homme près de sa brouette. Les habitations, partie en briques et en bois, partie recouvertes de chaume, produisent des effets heureux et variés. Un fond d'arbres qui se détachent sur un ciel clair terminent la composition. Cette étude a le séduisant d'une chose rendue d'inspiration, d'après nature.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 1,120 fl. [32]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux précieux tableaux représentant des intérieurs d'église, l'un pendant le jour, l'autre éclairé par diverses lumières. Dans celui-ci on remarque une femme qui revient de porter un nouveau-né au baptême; elle est accompagnée de deux pages qui tiennent des flambeaux, et d'autres personnages. Dans l'autre on remarque, parmi plusieurs groupes, celui de diverses personnes assistant à la célébration de la messe. (Neefs (Peeter))|Deux précieux tableaux représentant des intérieurs d'église, l'un pendant le jour, l'autre éclairé par diverses lumières. Dans celui-ci on remarque une femme qui revient de porter un nouveau-né au baptême; elle est accompagnée de deux pages qui tiennent des flambeaux, et d'autres personnages. Dans l'autre on remarque, parmi plusieurs groupes, celui de diverses personnes assistant à la célébration de la messe.]] réalisée par Neefs (Peeter), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 620 fl. [33]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages ornés de figures. Dans l'un on voit une grande étendue de pays, coupée par des montagnes couvertes d'arbres et de fabriques; en avant on remarque une charrette et quelques voyageurs. L'autre offre un site du même genre, dont la partie du milieu est occupée par des pâtres qui conduisent leurs troupequx, et par quelques autres figures. (Michaud (Théobald))|Deux paysages ornés de figures. Dans l'un on voit une grande étendue de pays, coupée par des montagnes couvertes d'arbres et de fabriques; en avant on remarque une charrette et quelques voyageurs. L'autre offre un site du même genre, dont la partie du milieu est occupée par des pâtres qui conduisent leurs troupequx, et par quelques autres figures.]] réalisée par Michaud (Théobald), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 150 fl. [35]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Petit portrait d'homme à mi-corps. Son vêtements est noir; il est coiffé d'une toque à grands bords; il tient un cartouche où est représentée une tête de mort; on voit une pensée sur la balustrade auprès de laquelle est placée cette figure qui se détache sur un fond de paysage. la désignation que l'on donne du portrait de ce grand artiste, la tête de mort et la pensée attributs de la mélancolie qui l'affectait peu de temps avant-sa mort, nous portent à croire que ce portrait pourrait être le sien. (Lucas de Leyden)|Petit portrait d'homme à mi-corps. Son vêtements est noir; il est coiffé d'une toque à grands bords; il tient un cartouche où est représentée une tête de mort; on voit une pensée sur la balustrade auprès de laquelle est placée cette figure qui se détache sur un fond de paysage. la désignation que l'on donne du portrait de ce grand artiste, la tête de mort et la pensée attributs de la mélancolie qui l'affectait peu de temps avant-sa mort, nous portent à croire que ce portrait pourrait être le sien.]] réalisée par Lucas de Leyden, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 131 fl. [36]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La fidèle représentation d'une prairie de la Hollande, pendant le calme d'un bel après midi. Sur cette prairie, ombragée par des arbres variés, on voit un pâtre endormi et une laitière portant ses seaux; on remarque aussi plusieurs vaches et moutons en repos. Une petite rivière qui va semble donner de la fraîcheur à la verdure. Le peintre a montré la finesse de son exécution dans des plantes diverses qui entourent un arbre couché sur le devant du tableau. Kobel, imitateur passionné du fameux P. Potter, a fait peu d'ouvrages, mais il voulait les pousser à toute la perfection dont il était capable. Ses productions sont très recherchées; celle-ci est une des plus parfaites sorties de son pinceau. (Kobel (J. L.))|La fidèle représentation d'une prairie de la Hollande, pendant le calme d'un bel après midi. Sur cette prairie, ombragée par des arbres variés, on voit un pâtre endormi et une laitière portant ses seaux; on remarque aussi plusieurs vaches et moutons en repos. Une petite rivière qui va semble donner de la fraîcheur à la verdure. Le peintre a montré la finesse de son exécution dans des plantes diverses qui entourent un arbre couché sur le devant du tableau. Kobel, imitateur passionné du fameux P. Potter, a fait peu d'ouvrages, mais il voulait les pousser à toute la perfection dont il était capable. Ses productions sont très recherchées; celle-ci est une des plus parfaites sorties de son pinceau.]] réalisée par Kobel (J. L.), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 1,335 fl. [37]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition de huit figures, représentant le baptême d'Antoine, fils de Philippe-le-Bon, duc de Bourgogne, et d'Isabelle de Portugal. Ces deux personnages sont l'un et l'autre en prière sur le premier plan du tableau. La scène est encore composée des parrains, qui furent le neveu de l'empereru Frédéric, et l'évêque de Cambrai; et des marraines, la duchesse de Clèves, et la comtesse de Namur. Ce tableau, qui fut long-temps dans la ville de Dijon, est autant intéressant par la cérémonie et les personnages qu'il représente que par l'exécution et la vérité des expressions. (Eyck (Hubert van))|Composition de huit figures, représentant le baptême d'Antoine, fils de Philippe-le-Bon, duc de Bourgogne, et d'Isabelle de Portugal. Ces deux personnages sont l'un et l'autre en prière sur le premier plan du tableau. La scène est encore composée des parrains, qui furent le neveu de l'empereru Frédéric, et l'évêque de Cambrai; et des marraines, la duchesse de Clèves, et la comtesse de Namur. Ce tableau, qui fut long-temps dans la ville de Dijon, est autant intéressant par la cérémonie et les personnages qu'il représente que par l'exécution et la vérité des expressions.]] réalisée par Eyck (Hubert van), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 346 fl. [39]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage éclairé par le soleil couchant, et dont les lointains se prolongent jusqu'à perte de vue, au-delà d'une rivière traversée par un pont qui paraît dans l'éloignement; une route qui part des premiers plans borde cette rivière; elle est ombragée par des arbres élevés et des masses de rochers couverts d'arbrisseaux. Un muletier voyage tranquillement sur le chemin. Ce tableau est très fin d'exécution; il brille aussi par un beau ton vaporeux habilement dégradé, et par les échos de lumière ménagés avec le plus grand art. (Both d'Italie (Jean Both, dit))|Paysage éclairé par le soleil couchant, et dont les lointains se prolongent jusqu'à perte de vue, au-delà d'une rivière traversée par un pont qui paraît dans l'éloignement; une route qui part des premiers plans borde cette rivière; elle est ombragée par des arbres élevés et des masses de rochers couverts d'arbrisseaux. Un muletier voyage tranquillement sur le chemin. Ce tableau est très fin d'exécution; il brille aussi par un beau ton vaporeux habilement dégradé, et par les échos de lumière ménagés avec le plus grand art.]] réalisée par Both d'Italie (Jean Both, dit), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 121 fl. [42]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, assise dans un paysage, tient l'enfant Jésus sur ses genoux; saint François, saint Augustin, et d'autres personnages, sont représentés en adoration. Ce tableau, quoiqu'il ait souffert dans quelques parties, offre encore une grâce de dessin et de pinceau, et une fonte de couleur qui rappellent la belle école du Corrège. (Soiaro (Bernardo))|La Vierge, assise dans un paysage, tient l'enfant Jésus sur ses genoux; saint François, saint Augustin, et d'autres personnages, sont représentés en adoration. Ce tableau, quoiqu'il ait souffert dans quelques parties, offre encore une grâce de dessin et de pinceau, et une fonte de couleur qui rappellent la belle école du Corrège.]] réalisée par Soiaro (Bernardo), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 64 fl. [45]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux précieux tableaux composant le sujet de la Visitation, les figures à mi-corps. La grâce du pinceau y est admirable, et les têtes ont cette expression angélique et de candeur qui faisait dire qu'il fallait que ce peintre religieux eût vu ses modèles dans le Paradis. (Santi Tosini (dit Fra Giovanni Angelico da Fiesole))|Deux précieux tableaux composant le sujet de la Visitation, les figures à mi-corps. La grâce du pinceau y est admirable, et les têtes ont cette expression angélique et de candeur qui faisait dire qu'il fallait que ce peintre religieux eût vu ses modèles dans le Paradis.]] réalisée par Santi Tosini (dit Fra Giovanni Angelico da Fiesole), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 1,210 fl. [47]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des amours groupés près de l'autel qui leur est consacré, forgent et essayent leurs traits. Ce tableau gracieux est d'un effet convenable pour les hauts de cabinet. On a cru aussi retrouver dans ce morceau la manière de Valerio Castelli. (Procaccini (Jules César))|Des amours groupés près de l'autel qui leur est consacré, forgent et essayent leurs traits. Ce tableau gracieux est d'un effet convenable pour les hauts de cabinet. On a cru aussi retrouver dans ce morceau la manière de Valerio Castelli.]] réalisée par Procaccini (Jules César), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 160 fl. [48]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de femme de grandeur naturelle, en buste et de profil. Elle est coiffée de long cheveux blonds, retroussés par derrière, et retenus par une gaze; son col est entouré d'une chaîne de jais: elle se détache sur un fond de paysage. Ce tableau rare et curieux est d'une vérité singulière et d'une exactitude de contour remarquable. C'est Masaccio qui, par ses compositions, a ouvert la carrière à ceux qui l'ont suivi, et qui leur a indique les ressources de leur art. (Massaccio)|Portrait de femme de grandeur naturelle, en buste et de profil. Elle est coiffée de long cheveux blonds, retroussés par derrière, et retenus par une gaze; son col est entouré d'une chaîne de jais: elle se détache sur un fond de paysage. Ce tableau rare et curieux est d'une vérité singulière et d'une exactitude de contour remarquable. C'est Masaccio qui, par ses compositions, a ouvert la carrière à ceux qui l'ont suivi, et qui leur a indique les ressources de leur art.]] réalisée par Massaccio, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 13 fl. [50]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau, aussi très remarquable; il représente le Christ descendu de la coix et pleuré par deux anges. Dans ce morceau on remarque un effet ferme et décidé, un pinceau large et moelleux; la figure du Christ, surtout, offre des beautés du premier ordre. (Guerchin (Francesco Barbieri, dit le))|Un autre tableau, aussi très remarquable; il représente le Christ descendu de la coix et pleuré par deux anges. Dans ce morceau on remarque un effet ferme et décidé, un pinceau large et moelleux; la figure du Christ, surtout, offre des beautés du premier ordre.]] réalisée par Guerchin (Francesco Barbieri, dit le), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 425 fl. [52]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau tableau de galerie, représentant un Évangéliste assis et prêt à écrire. La tête est d'un ton riche que fait ressortir sa barbe blanche, et d'une vérité parfaite dans les détails de sa physionomie imposante. Cette production présente une fierté d'execution où l'on reconnaît un des artistes les plus originaux de l'Italie, qui eut long-temps une vogue prodigiuse, et dont la manière extraordinaire a créé une nouvelle école. (Caravage (Michel-Ange Amerighi, dit le))|Un beau tableau de galerie, représentant un Évangéliste assis et prêt à écrire. La tête est d'un ton riche que fait ressortir sa barbe blanche, et d'une vérité parfaite dans les détails de sa physionomie imposante. Cette production présente une fierté d'execution où l'on reconnaît un des artistes les plus originaux de l'Italie, qui eut long-temps une vogue prodigiuse, et dont la manière extraordinaire a créé une nouvelle école.]] réalisée par Caravage (Michel-Ange Amerighi, dit le), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 301 fl. [53]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux faisant pendant, don l'un représente le sujet de la continence de Scipion, et l'autre paraît être Romulus faisant bâtir la ville de Rome. Ces deux morceaux sont peints avec facilité, et son de cette belle couleur qui caractérise l'école vénitienne. On ne peut mieux faire connaître le mérite des productions de Bonifazio, qu'en rappelant qu'ou les attribue quelquefois au Titien, son maître. (Bonifazio)|Deux tableaux faisant pendant, don l'un représente le sujet de la continence de Scipion, et l'autre paraît être Romulus faisant bâtir la ville de Rome. Ces deux morceaux sont peints avec facilité, et son de cette belle couleur qui caractérise l'école vénitienne. On ne peut mieux faire connaître le mérite des productions de Bonifazio, qu'en rappelant qu'ou les attribue quelquefois au Titien, son maître.]] réalisée par Bonifazio, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 128 fl. [54]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'une femme d'une physionomie noble et gracieuse. Elle est assise et presque de face; la tête et les mains sont du plus précieux fini, et d'une couleur suave, que fait ressortir une robe d'un rouge harmonieux. Un vase à parfums placé dans la main de cette dame, et l'auréole qui est au-dessus de sa tête, semblent d'abord désigner sainte Magdeleine, mais l'ajustement et la pose indiquent parfaitement un portrait qui pourrait être celui de l'épouse du pentre, qu'il peignait souvent. On admire dans ce morceau remarquable, une perfection qui justifie le surnom qu'on donnait à son auteur (Andrea senza errori), et qui le rend digne de décorer la plus belle galerie. (Andre del Sarto (Andrea Vannuchi))|Portrait d'une femme d'une physionomie noble et gracieuse. Elle est assise et presque de face; la tête et les mains sont du plus précieux fini, et d'une couleur suave, que fait ressortir une robe d'un rouge harmonieux. Un vase à parfums placé dans la main de cette dame, et l'auréole qui est au-dessus de sa tête, semblent d'abord désigner sainte Magdeleine, mais l'ajustement et la pose indiquent parfaitement un portrait qui pourrait être celui de l'épouse du pentre, qu'il peignait souvent. On admire dans ce morceau remarquable, une perfection qui justifie le surnom qu'on donnait à son auteur (Andrea senza errori), et qui le rend digne de décorer la plus belle galerie.]] réalisée par Andre del Sarto (Andrea Vannuchi), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon. [55]
  • 1826.05.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, assise sur un trône, présente l'enfant Jésus à saint Jérôme, qui est à genoux en face de sainte Catherine, que l'on voit aussi au pied du trône, tenant un livre et la palme du martyre. Derrère ces deux figures on remarque, près d'une balustrade, saint Georges et un pape. Cette composition mystique est groupée dans un paysage; elle offre cette symétrie que l'on cherchait dans les premières époques de la peinture en Italie. La précieux fini de l'exécution répond parfaitement à la naïveté de la composition et des caractères de têtes. (Albertinelli (Marioto))|La Vierge, assise sur un trône, présente l'enfant Jésus à saint Jérôme, qui est à genoux en face de sainte Catherine, que l'on voit aussi au pied du trône, tenant un livre et la palme du martyre. Derrère ces deux figures on remarque, près d'une balustrade, saint Georges et un pape. Cette composition mystique est groupée dans un paysage; elle offre cette symétrie que l'on cherchait dans les premières époques de la peinture en Italie. La précieux fini de l'exécution répond parfaitement à la naïveté de la composition et des caractères de têtes.]] réalisée par Albertinelli (Marioto), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon. [56]