Ventes d'œuvres le 1826.05.05

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  • 1826.05.05/ maison de ventes : Christie's. Vente de l'œuvre décrite comme [[Christ with the Woman of Samaria at a Well in the centre and foreground of a noble Landscape, with Buildings on the right, where a range of hills beyond them recede in agreeable perspective; an assemblage of six Figures under a grove on the left, are spreading a cloth for a repast beside a Spring. The groups of trees which intersect and embellish the Scene are treated with peculiar lightness and freedom of touch, and with perfect elegance; -- a grand and admirable picture of the master (Albano)|Christ with the Woman of Samaria at a Well in the centre and foreground of a noble Landscape, with Buildings on the right, where a range of hills beyond them recede in agreeable perspective; an assemblage of six Figures under a grove on the left, are spreading a cloth for a repast beside a Spring. The groups of trees which intersect and embellish the Scene are treated with peculiar lightness and freedom of touch, and with perfect elegance; -- a grand and admirable picture of the master]] réalisée par Albano, vendue par William Troward, Esq au prix de 150 gs. [1]
  • 1826.05.05/ maison de ventes : Christie's. Vente de l'œuvre décrite comme [[Hagar seated on the ground, with her exhausted flask in the left hand; the other has for a moment withdrawn a handkerchief from her streaming eyes, while she listens to an Angel standing by her side and pointing to the Spring. -- The youthful Ishmael is fainting beneath a Tree at a little distance; a fine Landscape forms the back ground; an elegant, clear, and lively coloured picture of this great master, whose works are exceedingly rare (Domenichino)|Hagar seated on the ground, with her exhausted flask in the left hand; the other has for a moment withdrawn a handkerchief from her streaming eyes, while she listens to an Angel standing by her side and pointing to the Spring. -- The youthful Ishmael is fainting beneath a Tree at a little distance; a fine Landscape forms the back ground; an elegant, clear, and lively coloured picture of this great master, whose works are exceedingly rare]] réalisée par Domenichino, vendue par William Troward, Esq au prix de 120 gs. [2]
  • 1826.05.05/ maison de ventes : Christie's. Vente de l'œuvre décrite comme [[The Last Supper. The Companion Picture, finely composed, and exhibiting no less variety and strength of character than the preceding, and executed with a deep and rich effect in chiaro scuro. The pair may be considered very precious and perfect Cabinet specimens of this great master (Rubens)|The Last Supper. The Companion Picture, finely composed, and exhibiting no less variety and strength of character than the preceding, and executed with a deep and rich effect in chiaro scuro. The pair may be considered very precious and perfect Cabinet specimens of this great master]] réalisée par Rubens, vendue par William Troward, Esq au prix de 95 gs. [3]
  • 1826.05.05/ maison de ventes : Christie's. Vente de l'œuvre décrite comme [[The Raising of Lazarus; a spirited group of many Figures, in which the great painter has pourtrayed, with fine conception and a ready hand, the eager agitation of a crowd assembled on this awful occasion, -- the drawing of the Figures is marked with that peculiar force and spirit by which the genuine works of his pencil are ever to be surely recognised; and although the whole is executed in a simple chiaro scuro, yet the figure of Lazarus exhibits the richness of touch of his most finished manner (Rubens)|The Raising of Lazarus; a spirited group of many Figures, in which the great painter has pourtrayed, with fine conception and a ready hand, the eager agitation of a crowd assembled on this awful occasion, -- the drawing of the Figures is marked with that peculiar force and spirit by which the genuine works of his pencil are ever to be surely recognised; and although the whole is executed in a simple chiaro scuro, yet the figure of Lazarus exhibits the richness of touch of his most finished manner]] réalisée par Rubens, vendue par William Troward, Esq au prix de 190 gs. [4]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Esquisse terminée du tableau du baptême et de la mort de Clorinde. Tancrède recueille ses forces; étouffant la douleur qui le presse, il se hâte de rendre une vie immortelle, à celle qu'il a privé d'une périssable vie. (Jérusalem délivrée.) Salon de 1817. (M. Mauzaisse)|Esquisse terminée du tableau du baptême et de la mort de Clorinde. Tancrède recueille ses forces; étouffant la douleur qui le presse, il se hâte de rendre une vie immortelle, à celle qu'il a privé d'une périssable vie. (Jérusalem délivrée.) Salon de 1817.]] réalisée par M. Mauzaisse, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 205 fl. [54]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une des chapelles de l'église Saint-Irénée à Lyon, éclairée par une coirsée cintrée, en partie ombragée par des feuillages. On remarque sur un piédestal, une tête de mort, et en avant un religieux à genoux et en prières dans l'embrasure d'une porte qui laisse apercevoir dans une salle contiguë, un monument en marbre blanc. (Forbin (M. le comte de))|Une des chapelles de l'église Saint-Irénée à Lyon, éclairée par une coirsée cintrée, en partie ombragée par des feuillages. On remarque sur un piédestal, une tête de mort, et en avant un religieux à genoux et en prières dans l'embrasure d'une porte qui laisse apercevoir dans une salle contiguë, un monument en marbre blanc.]] réalisée par Forbin (M. le comte de), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 899.95 fl. [56]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Rencontre de deux caravanes, travesant la vallée des tombeaux, à peu de distance des ruines de Palmyre: on remarque de magnifiques tombeaux, et quelques ruines d'une colonnade qui conduisait dans le centre de la ville. Cette étude est la seule de ce genre que M. Cassas ait peinte à l'huile. (M. Cassas)|Rencontre de deux caravanes, travesant la vallée des tombeaux, à peu de distance des ruines de Palmyre: on remarque de magnifiques tombeaux, et quelques ruines d'une colonnade qui conduisait dans le centre de la ville. Cette étude est la seule de ce genre que M. Cassas ait peinte à l'huile.]] réalisée par M. Cassas, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 160 fl. [58]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le tableau le plus important et du caractère le plus original qui soit sorti du pinceau de cet excellent coloriste. On y voit plusieurs personnages en habits de carnaval; ils sont de grandeur naturelle, ce qui est fort rare dans les ouvrages de Watteau. La figure principale est celle d'un Gille, qui est debout et vu de face; derrière, en plan coupé, on aperçoit un Crispin monté sur un âne, et trois autres personnages en habits de caractère. On présume que ce sont les portraits d'acteurs du Vaudeville, avec qui Watteau était fort lié. Des planés bien exécutées, une indication de paysage d'un ton chaud, un ciel clair et harmonieux, font valoir l'ajustement blanc du Gille, où le peintre a montré la finesse de ses teintes et son sentiment heureux dans les efets clairs et harmonieux. Watteau dut ses succès à l'étude qu'il fit du coloris et des compositions de la galerie de Rubens, ainsi qu'à celle qu'il put faire dans la collection de M. Crozat, qui, plein d'amitié pour lui et de goût pour son talent, le legeait dans sa maison. Le célèbre Lafosse, directeur et chancelier de l'Académie de peinture, le fit recevoir dans cette compagnie sous le titre de peintre des fêtes galantes, en lui disant: <<Vous en savez plus que nous, et vous honorerez notre Académie.>> Du reste, cet artiste est un exemple frappant des vicissitudes des réputations dans la peinture. Élevé dans son temps au sommet de la vogue, dédaigné plus tard, il semble être replacé, par l'opinion actuelle et la recherche que l'on commence à faire de ses ouvrages, au véritable rang ou son genre de mérite doit le classer. Les tableaux qui font partie de cette collection, tous dans des genres différents, donnerongt une idée de la fertilité de son génie, de la richesse de sa palette et de la facilité de son pinceau. (Watteau (Antoine))|Le tableau le plus important et du caractère le plus original qui soit sorti du pinceau de cet excellent coloriste. On y voit plusieurs personnages en habits de carnaval; ils sont de grandeur naturelle, ce qui est fort rare dans les ouvrages de Watteau. La figure principale est celle d'un Gille, qui est debout et vu de face; derrière, en plan coupé, on aperçoit un Crispin monté sur un âne, et trois autres personnages en habits de caractère. On présume que ce sont les portraits d'acteurs du Vaudeville, avec qui Watteau était fort lié. Des planés bien exécutées, une indication de paysage d'un ton chaud, un ciel clair et harmonieux, font valoir l'ajustement blanc du Gille, où le peintre a montré la finesse de ses teintes et son sentiment heureux dans les efets clairs et harmonieux. Watteau dut ses succès à l'étude qu'il fit du coloris et des compositions de la galerie de Rubens, ainsi qu'à celle qu'il put faire dans la collection de M. Crozat, qui, plein d'amitié pour lui et de goût pour son talent, le legeait dans sa maison. Le célèbre Lafosse, directeur et chancelier de l'Académie de peinture, le fit recevoir dans cette compagnie sous le titre de peintre des fêtes galantes, en lui disant: <<Vous en savez plus que nous, et vous honorerez notre Académie.>> Du reste, cet artiste est un exemple frappant des vicissitudes des réputations dans la peinture. Élevé dans son temps au sommet de la vogue, dédaigné plus tard, il semble être replacé, par l'opinion actuelle et la recherche que l'on commence à faire de ses ouvrages, au véritable rang ou son genre de mérite doit le classer. Les tableaux qui font partie de cette collection, tous dans des genres différents, donnerongt une idée de la fertilité de son génie, de la richesse de sa palette et de la facilité de son pinceau.]] réalisée par Watteau (Antoine), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 650 fl. [60]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jeunes et jolies femmes, groupées près d'un clavecin, chantent un morceau de musique que tient l'une d'elles. Le jour, qui vient d'une croisée en partie cachée par un rideau, les éclaire d'une manière piquante. Les effets produits par les satins, une certaine grâce dans les poses et dans les physionomies, assigneront toujours une place distinguée aux productions de cet artiste dans toutes les collections, malgré sa manière souvent affectée et son manque de correction. (Raoux (Jean))|Deux jeunes et jolies femmes, groupées près d'un clavecin, chantent un morceau de musique que tient l'une d'elles. Le jour, qui vient d'une croisée en partie cachée par un rideau, les éclaire d'une manière piquante. Les effets produits par les satins, une certaine grâce dans les poses et dans les physionomies, assigneront toujours une place distinguée aux productions de cet artiste dans toutes les collections, malgré sa manière souvent affectée et son manque de correction.]] réalisée par Raoux (Jean), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 720 fl. [61]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre jolies esquisses dans un même cadre, figures allégoriques et d'ornements, destinées à décorer des panneaux en hauteur, qui on été exécutés dans l'hôtel de la duchesse de St.-Leu. Ces figurés représentent Minerve et Euterpe, Vénus et Pandore; elles sont sur des piédestaux, où sont placés des génies; au-dessus d'elles sont d'autres génies portant les attributs de leur caractère. Ces esquisses, touchées avec un goût exquis, offrent les teintes séduisantes qui portent les admirateurs de Prud'hon à le surnommer le Corrège français. (Prud'hon (Pierre-Paul))|Quatre jolies esquisses dans un même cadre, figures allégoriques et d'ornements, destinées à décorer des panneaux en hauteur, qui on été exécutés dans l'hôtel de la duchesse de St.-Leu. Ces figurés représentent Minerve et Euterpe, Vénus et Pandore; elles sont sur des piédestaux, où sont placés des génies; au-dessus d'elles sont d'autres génies portant les attributs de leur caractère. Ces esquisses, touchées avec un goût exquis, offrent les teintes séduisantes qui portent les admirateurs de Prud'hon à le surnommer le Corrège français.]] réalisée par Prud'hon (Pierre-Paul), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 3,660 fl. [62]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Italie, où l'on remarque principalement un tombeau en avant d'une habitation, et près d'un groupe d'arbres qui sert de repoussoir à un fond de montagnes. Quelques figures, drapées à l'antique, marchent sur des routes variées qui mènent à une rivière; en avant, l'on voit les restes d'un arc de triomphe. On admire dans ce tableau les belles lignes heureusement cadencées, dont l'idée est tellement attachée au caractère des paysages de ce grand peintre, que les belles lignes du Poussin sont, pour ainsi dire, une expression générique dans les arts d'imitation. (Poussin)|Site d'Italie, où l'on remarque principalement un tombeau en avant d'une habitation, et près d'un groupe d'arbres qui sert de repoussoir à un fond de montagnes. Quelques figures, drapées à l'antique, marchent sur des routes variées qui mènent à une rivière; en avant, l'on voit les restes d'un arc de triomphe. On admire dans ce tableau les belles lignes heureusement cadencées, dont l'idée est tellement attachée au caractère des paysages de ce grand peintre, que les belles lignes du Poussin sont, pour ainsi dire, une expression générique dans les arts d'imitation.]] réalisée par Poussin, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 1,400 fl. [63]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage très pittoresque couvert de neige; on y remarque un pont rustique sur un torrent, et diverses fabriques baties sur des rochers. Des fonds de montagnes blanchies par la neige, qui se détachent sur le ciel nébuleux de la saison, naires du site et les accidents de lumière sont rendus avec infiniment de vérité. (Loo (César van))|Paysage très pittoresque couvert de neige; on y remarque un pont rustique sur un torrent, et diverses fabriques baties sur des rochers. Des fonds de montagnes blanchies par la neige, qui se détachent sur le ciel nébuleux de la saison, naires du site et les accidents de lumière sont rendus avec infiniment de vérité.]] réalisée par Loo (César van), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 205 fl. [64]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre musiciens, parmi lesquels se trouve Labare, excellent joueur de flûte traversière, exécutent les sonates de cet auteur: ils sont groupés sous un vestibule à colonnes; les uns jouent de la flûte, un autre tient une basse. Plus loin, un personnage, que l'on présume être le peintre, les écoute. La qualité du premier peintre de portraits de son temps ne peut être contestée à Largillère que par le seul Rigaud, avec qui il vécut, malgré cette rivalité, dans une union contante. Dans ce tableau, si on ne retrouve pas la vigueur de ton et la force du pinceau de Rigaud, on trouve une simplicité d'exécution et une vérité de couleur qui produisent l'effet de la nature sans oppositions de convention. (Largillère (Nicolas de))|Quatre musiciens, parmi lesquels se trouve Labare, excellent joueur de flûte traversière, exécutent les sonates de cet auteur: ils sont groupés sous un vestibule à colonnes; les uns jouent de la flûte, un autre tient une basse. Plus loin, un personnage, que l'on présume être le peintre, les écoute. La qualité du premier peintre de portraits de son temps ne peut être contestée à Largillère que par le seul Rigaud, avec qui il vécut, malgré cette rivalité, dans une union contante. Dans ce tableau, si on ne retrouve pas la vigueur de ton et la force du pinceau de Rigaud, on trouve une simplicité d'exécution et une vérité de couleur qui produisent l'effet de la nature sans oppositions de convention.]] réalisée par Largillère (Nicolas de), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 400 fl. [65]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un clair de lune. A droite et à gauche d'un port de mer, on voit des fortifications, plusieurs barques, et, dans l'éloignement, la pleine mer couverte de bâtiments. En avant, parmi plusieurs figures, on remarque un groupe de femmes et de pêcheurs près du feu qu'ils viennent d'allumer. (Hue (J.-F.))|Un clair de lune. A droite et à gauche d'un port de mer, on voit des fortifications, plusieurs barques, et, dans l'éloignement, la pleine mer couverte de bâtiments. En avant, parmi plusieurs figures, on remarque un groupe de femmes et de pêcheurs près du feu qu'ils viennent d'allumer.]] réalisée par Hue (J.-F.), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 80 fl. [66]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'un style à la fois noble et pastoral. Les devants et les seconds plans sont garnis de masses d'arbres élevés, qui répandent une demi-teinte large sur une grande partie de la composition; dans l'éloignement, on aperçoit la mer et quelques côtes éclairées par le soleil, qui descend vers l'horizon. En avant, des pâtres et leurs compagnes se reposent en veillant à leurs troupeaux, et écoutent la flûte d'un berger; ces figures osnt groupées près d'une fontaine et de divers débris de monuments; plus loin, un pont et quelques fabriques com;lètent parfaitement la composition. Le ciel, les fonds et les seconds plans ont cette harmonie et cette vapeur que Claude a su rendre si bien, et qui n'ont jamais été imitées qu'imparfaitement; mais les premiers plans tiennent encore de la manière que Claude avait d'abord pris de Tassi, son maître. Les figures, qui peuvent avoir été disposées par Ph. Lauri, ont sûrement été harmonisées et retouchées par Claude. Quand on présente une production du premier paysagiste du monde, et surtout une composition aussi capitale que l'est celle-ci on se croit obligé à l'examen le plus sévère et le plus réfléchi. C'est après avoir pris ce soin que nous avons confirmé l'attribution de ce beau paysage. Comme il arrive souvent que les connoisseurs soient peu d'accord sur les tableaux de ce maître, nous n'avons pas la prétention que notre opinion à cet égard ne trouve aucune oppostion, mais nous avons l'avantage de l'avoir vue partagée par des juges éclairés, et d'être d'accord avec les idées de M. Denon. (Gelée (Claude), dit le Lorrain)|Un Paysage d'un style à la fois noble et pastoral. Les devants et les seconds plans sont garnis de masses d'arbres élevés, qui répandent une demi-teinte large sur une grande partie de la composition; dans l'éloignement, on aperçoit la mer et quelques côtes éclairées par le soleil, qui descend vers l'horizon. En avant, des pâtres et leurs compagnes se reposent en veillant à leurs troupeaux, et écoutent la flûte d'un berger; ces figures osnt groupées près d'une fontaine et de divers débris de monuments; plus loin, un pont et quelques fabriques com;lètent parfaitement la composition. Le ciel, les fonds et les seconds plans ont cette harmonie et cette vapeur que Claude a su rendre si bien, et qui n'ont jamais été imitées qu'imparfaitement; mais les premiers plans tiennent encore de la manière que Claude avait d'abord pris de Tassi, son maître. Les figures, qui peuvent avoir été disposées par Ph. Lauri, ont sûrement été harmonisées et retouchées par Claude. Quand on présente une production du premier paysagiste du monde, et surtout une composition aussi capitale que l'est celle-ci on se croit obligé à l'examen le plus sévère et le plus réfléchi. C'est après avoir pris ce soin que nous avons confirmé l'attribution de ce beau paysage. Comme il arrive souvent que les connoisseurs soient peu d'accord sur les tableaux de ce maître, nous n'avons pas la prétention que notre opinion à cet égard ne trouve aucune oppostion, mais nous avons l'avantage de l'avoir vue partagée par des juges éclairés, et d'être d'accord avec les idées de M. Denon.]] réalisée par Gelée (Claude), dit le Lorrain, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 1,005 fl. [68]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Copie d'après le portrait de N. Rockox, peint par Rubens. Ce portrait, le seul essai de M. Denon dans ce genre, est d'une couleur et d'une exactitude qui prouvent qu'il aurait obtenu des succès brillants dans la peintre à l'huile, si son penchant naturel pour la gravure à l'eau-forte ne l'eût entraîné vers un art où il a montré un rare talent, et oû, malgré les emplois honorables, les voyages et les occupations variées qui ont rempli une grande partie de sa vie, il a produit nombre de pièces très remarquables. (Denon (Dominique Vivant))|Copie d'après le portrait de N. Rockox, peint par Rubens. Ce portrait, le seul essai de M. Denon dans ce genre, est d'une couleur et d'une exactitude qui prouvent qu'il aurait obtenu des succès brillants dans la peintre à l'huile, si son penchant naturel pour la gravure à l'eau-forte ne l'eût entraîné vers un art où il a montré un rare talent, et oû, malgré les emplois honorables, les voyages et les occupations variées qui ont rempli une grande partie de sa vie, il a produit nombre de pièces très remarquables.]] réalisée par Denon (Dominique Vivant), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 405 fl. [69]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux rares et curieux représentant des scènes du Jugement dernier. Dans l'un, on voit le Christ dans sa gloire, entouré des saints, des martyrs et des anges, qui font entendre les trompettes du jugement dernier. Dans le second, le peintre a représenté les réprouvés livrés aux tourments de l'enfer. Jean Cousin, habile peintre et liabile sculpteur, est le premier artiste français qui se soit distingué dans le genre historique. Ses tableaux et ses statues sont fort rares, parce qu'il sacrifia une partie de son temps à des livres de théorie sur les arts, livres fort estimés. (Cousin (Jean))|Deux tableaux rares et curieux représentant des scènes du Jugement dernier. Dans l'un, on voit le Christ dans sa gloire, entouré des saints, des martyrs et des anges, qui font entendre les trompettes du jugement dernier. Dans le second, le peintre a représenté les réprouvés livrés aux tourments de l'enfer. Jean Cousin, habile peintre et liabile sculpteur, est le premier artiste français qui se soit distingué dans le genre historique. Ses tableaux et ses statues sont fort rares, parce qu'il sacrifia une partie de son temps à des livres de théorie sur les arts, livres fort estimés.]] réalisée par Cousin (Jean), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 230 fl. [70]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit portrait, en pied, de Charles IX, roi de France. Une de ses mains est posée sur la garde de son épée, et l'autre sur le dossier d'un fauteuil; sa tête est couvert d'une toque surmontée d'une plume. La finesse du pinceau est poussée au plus haut point dans tous les riches détails qui ornent le costume. La figure se détache sur un fond en partie caché par des rideaux de soie verte. (Clouet (François, dit Janet))|Un petit portrait, en pied, de Charles IX, roi de France. Une de ses mains est posée sur la garde de son épée, et l'autre sur le dossier d'un fauteuil; sa tête est couvert d'une toque surmontée d'une plume. La finesse du pinceau est poussée au plus haut point dans tous les riches détails qui ornent le costume. La figure se détache sur un fond en partie caché par des rideaux de soie verte.]] réalisée par Clouet (François, dit Janet), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 301 fl. [71]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait, présumé celui de Madame Geoffrin, représentée en pied et dans un appartement d'une simplicité élégante. Elle est assise devant son métier à broder; pour se distraire, elle s'amuse à instruire son serin. Ce tableau est gravé et peut passer opur une des meilleurs productions du peintre: il joint à la naïveté de la composition une vérité et une harmonie d'effet dignes des meilleurs coloristes. (Chardin (Jean-Baptiste-Siméon))|Portrait, présumé celui de Madame Geoffrin, représentée en pied et dans un appartement d'une simplicité élégante. Elle est assise devant son métier à broder; pour se distraire, elle s'amuse à instruire son serin. Ce tableau est gravé et peut passer opur une des meilleurs productions du peintre: il joint à la naïveté de la composition une vérité et une harmonie d'effet dignes des meilleurs coloristes.]] réalisée par Chardin (Jean-Baptiste-Siméon), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 600 fl. [72]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ descendu de la croix, entouré des saintes femmes éplorées. On remarque surtout la Sainte-Vierge qui, à genoux et les yeux vers le ciel, exprime sa douleur. Plus loin, on voit saint Jean et Joseph d'Arimathie, et enfin, dans l'éloignement, plusieurs disciples. Un fond mystérieux et du plus grand caractère, où on aperçoit la ville de Jérusalem, fait valoir le groupe du premier plan; on y admire des attitudes nobles et bien contrastées, sans être forcées, et une viguer de coloris convenable au sujet, et qu'on ne trouve pas dans tous les ouvrages de cet artiste justement célèbre, surtout par l'étendue de son génie. (Brun (Charles le))|Le Christ descendu de la croix, entouré des saintes femmes éplorées. On remarque surtout la Sainte-Vierge qui, à genoux et les yeux vers le ciel, exprime sa douleur. Plus loin, on voit saint Jean et Joseph d'Arimathie, et enfin, dans l'éloignement, plusieurs disciples. Un fond mystérieux et du plus grand caractère, où on aperçoit la ville de Jérusalem, fait valoir le groupe du premier plan; on y admire des attitudes nobles et bien contrastées, sans être forcées, et une viguer de coloris convenable au sujet, et qu'on ne trouve pas dans tous les ouvrages de cet artiste justement célèbre, surtout par l'étendue de son génie.]] réalisée par Brun (Charles le), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 500 fl. [73]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Ascension de la Vierge: largement enveloppée d'une draperie blanche, les regard élevés au ciel, elle est soutenue par les anges: on voit, à quelque chose de divin qui brille en elle, qu'elle quitte la terre pour la vie éternelle. Près de son tombeau, les apôtres expriment les divers sentiments de respect, d'admiration de surprise et de joie qui les transportent. les mouvements, les airs de têtes, les ajustements sont si heureusement variés, que ce tableau, quoique peu terminé, attire et captive l'attention. Dans cette production, Bourdon a prouvé qu'il devoit être placé à côté des plus grands peintres d'histoire de l'École française. (Bourdon (Sébastien))|L'Ascension de la Vierge: largement enveloppée d'une draperie blanche, les regard élevés au ciel, elle est soutenue par les anges: on voit, à quelque chose de divin qui brille en elle, qu'elle quitte la terre pour la vie éternelle. Près de son tombeau, les apôtres expriment les divers sentiments de respect, d'admiration de surprise et de joie qui les transportent. les mouvements, les airs de têtes, les ajustements sont si heureusement variés, que ce tableau, quoique peu terminé, attire et captive l'attention. Dans cette production, Bourdon a prouvé qu'il devoit être placé à côté des plus grands peintres d'histoire de l'École française.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 67 fl. [74]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs traits de la légende de sainte Catherine; on y voit le moment où elle dispute, à l'âge de dix-huit ans, contre les philosophes; elle est mise en prison; elle est décapitée; elle est ensevelie; elle apparaît; enfin elle assiste avec sainte Thérèse au triomphe d'un martyr. (Ancienne École Allemande)|Plusieurs traits de la légende de sainte Catherine; on y voit le moment où elle dispute, à l'âge de dix-huit ans, contre les philosophes; elle est mise en prison; elle est décapitée; elle est ensevelie; elle apparaît; enfin elle assiste avec sainte Thérèse au triomphe d'un martyr.]] réalisée par Ancienne École Allemande, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 60 fl. [75]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau où domine l'effet de l'architecture, quoique les figures y soient composées et exécutées avec soin. Le peintre a représenté la dédicace du temple de Salomon; on y remarque la reine de Saba. Ce tableau, quoique dans un genre tout différent du précédent, semble avoir été destiné à lui servir de pendant; il est aussi d'un pinceau très fin et bien coloré, on y trouve quelques rapports avec la touche et la couleur de Diétrick. (Inconnu)|Un tableau où domine l'effet de l'architecture, quoique les figures y soient composées et exécutées avec soin. Le peintre a représenté la dédicace du temple de Salomon; on y remarque la reine de Saba. Ce tableau, quoique dans un genre tout différent du précédent, semble avoir été destiné à lui servir de pendant; il est aussi d'un pinceau très fin et bien coloré, on y trouve quelques rapports avec la touche et la couleur de Diétrick.]] réalisée par Inconnu, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 80 fl. [76]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau très fin d'exécution, offrant d'un côté le Vésuve, et de l'autre la mer jusqu'à l'horizon; en avant, on voit plusieurs barques à voiles, et sur le rivage, des marins chargeant des marchandises sur une charrette, d'autres vidant les barques, et un douanier les inscrivant. Le mérite de cette production fait regretter de n'en pas connître l'auteur. (Monogramme VE. HP.)|Tableau très fin d'exécution, offrant d'un côté le Vésuve, et de l'autre la mer jusqu'à l'horizon; en avant, on voit plusieurs barques à voiles, et sur le rivage, des marins chargeant des marchandises sur une charrette, d'autres vidant les barques, et un douanier les inscrivant. Le mérite de cette production fait regretter de n'en pas connître l'auteur.]] réalisée par Monogramme VE. HP., vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 121 fl. [77]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux marine: dans l'une et dans l'autre, on voit nombre de bâtiments marchands et des barques, quelques-uns dans les lagunes d'une plage, d'autres à voiles déployées. Les devants sont garnis de marins et de pêcheurs qui donnent de la vie à ces points de vue, et les fonds offrent la pleine mer qui se joint à des ciels bien nuagés. On trouve dans ces deux tableaux, la vérité des reflets dans l'eau, la précision dans les cordages, et les effets piquants qui ont fait regarder Guillaume van den Velde comme un des plus grands peintres de marines. Ses tableaux rares, et toujours recherchés, font l'ornement des cabinets les plus curieux. (Velde (Guillaume van den))|Deux marine: dans l'une et dans l'autre, on voit nombre de bâtiments marchands et des barques, quelques-uns dans les lagunes d'une plage, d'autres à voiles déployées. Les devants sont garnis de marins et de pêcheurs qui donnent de la vie à ces points de vue, et les fonds offrent la pleine mer qui se joint à des ciels bien nuagés. On trouve dans ces deux tableaux, la vérité des reflets dans l'eau, la précision dans les cordages, et les effets piquants qui ont fait regarder Guillaume van den Velde comme un des plus grands peintres de marines. Ses tableaux rares, et toujours recherchés, font l'ornement des cabinets les plus curieux.]] réalisée par Velde (Guillaume van den), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 620 fl. [78]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un monticule, couvert de gazon, audelà duquel, on aperçoit quelques arbres et des fabriques, un paysan mène devant lui un troupeau de cinq ânes. Cette étude qui paraît avoir été peinte d'après nature, se recommande par sa vérité parfaite. (Teniers le jeune (David))|Sur un monticule, couvert de gazon, audelà duquel, on aperçoit quelques arbres et des fabriques, un paysan mène devant lui un troupeau de cinq ânes. Cette étude qui paraît avoir été peinte d'après nature, se recommande par sa vérité parfaite.]] réalisée par Teniers le jeune (David), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 205 fl. [79]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un pâtre ayant près de lui son chien et debout dans un paysage champêtre, garde sa vache et ses moutons que l'on voit à côté de deux saules. Dans l'éloignement on aperçoit, au bord d'une rivière, l'indication du village de Perck, entre Anvers et Malines, où était situé le château de Téniers, habitation qu'il rendit célèbre. Ce grand peintre a dû sa perfection aux études constantes qu'il fit d'après les tablequx d'histoire des grands maîtres d'Italie et de Flandre; on sait à quel point il embarrassait les connaisseurs par ses pastiches dans le goût de Paul Véronèse, Tintoret, Bassan et Rubes; c'est aussi à ces études qu'il dut la variété de ses compositions. Les six tableaux qui ornent cette collection, tous différents de style et de touche, en sont une preuve évidente. Celui-ci est d'une dimension de figures qu'il a rarement dépassée; il brille par une touche ferme et savante, et par le ton blond et argentin qui distingue ses meileures productions. (Teniers le jeune (David))|Un pâtre ayant près de lui son chien et debout dans un paysage champêtre, garde sa vache et ses moutons que l'on voit à côté de deux saules. Dans l'éloignement on aperçoit, au bord d'une rivière, l'indication du village de Perck, entre Anvers et Malines, où était situé le château de Téniers, habitation qu'il rendit célèbre. Ce grand peintre a dû sa perfection aux études constantes qu'il fit d'après les tablequx d'histoire des grands maîtres d'Italie et de Flandre; on sait à quel point il embarrassait les connaisseurs par ses pastiches dans le goût de Paul Véronèse, Tintoret, Bassan et Rubes; c'est aussi à ces études qu'il dut la variété de ses compositions. Les six tableaux qui ornent cette collection, tous différents de style et de touche, en sont une preuve évidente. Celui-ci est d'une dimension de figures qu'il a rarement dépassée; il brille par une touche ferme et savante, et par le ton blond et argentin qui distingue ses meileures productions.]] réalisée par Teniers le jeune (David), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 1,400 fl. [80]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune écolier épuçant son chien. Ce petit tableau, plein de vérité, semble fait à l'inspiration d'un ouvrage de Murillos, tant il est chaud de ton et fort d'effet; la finesse du pinceau l'avait fait considérer come une proudction de Gerard Dow. (Steen (Jean))|Un jeune écolier épuçant son chien. Ce petit tableau, plein de vérité, semble fait à l'inspiration d'un ouvrage de Murillos, tant il est chaud de ton et fort d'effet; la finesse du pinceau l'avait fait considérer come une proudction de Gerard Dow.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 330 fl. [81]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage agreste dont l'aspect mélancolique porte à la rêverie. L'effet indique la fin de la journée; une large nappe d'eau vient tomber en cascade, en se brisant au milieu de rochers couverts de broussailles; sur de monticules, on aperçoit un pâtre et quelques moutons qui se détachent sur le massif d'un bois; on remarque aussi une cabane rustique et qulques fabriques. Plus loin, et du côté opposé, on distiungue, derrière des bouquets d'arbres, les monuments les plus élevés d'une ville, des moulins, et enfin vers l'horizon, des montagnes qui se joignent à un ciel nuageux. Ruysdaël est du petit nombre des paysagistes qui n'ont pas perdu à ne pas savoir faire les figures; ici on n'en désire pas d'autres que celles qui sont indiquées dans l'éloignement, elles troubleraient le recueillement qu'inspire le site et qui en est un des charmes. Joseph Vernet, qui eut occasion d'admirer ce chef-d'oeuvre, disait qu'il lui semblait entendre le murmure des eaux. Ce paysage était le tableau de prédileetion de M. Denon. Les offres considérables qu'on lui faisait souvent pour l'engager à s'en détacher, ne purent jamais le tenter. Amateur parfait et passionné, rien n'aurait pu remplacer pour lui la jouissance de l'ensemble de son cabinet. (Ruysdael (Jacques))|Un paysage agreste dont l'aspect mélancolique porte à la rêverie. L'effet indique la fin de la journée; une large nappe d'eau vient tomber en cascade, en se brisant au milieu de rochers couverts de broussailles; sur de monticules, on aperçoit un pâtre et quelques moutons qui se détachent sur le massif d'un bois; on remarque aussi une cabane rustique et qulques fabriques. Plus loin, et du côté opposé, on distiungue, derrière des bouquets d'arbres, les monuments les plus élevés d'une ville, des moulins, et enfin vers l'horizon, des montagnes qui se joignent à un ciel nuageux. Ruysdaël est du petit nombre des paysagistes qui n'ont pas perdu à ne pas savoir faire les figures; ici on n'en désire pas d'autres que celles qui sont indiquées dans l'éloignement, elles troubleraient le recueillement qu'inspire le site et qui en est un des charmes. Joseph Vernet, qui eut occasion d'admirer ce chef-d'oeuvre, disait qu'il lui semblait entendre le murmure des eaux. Ce paysage était le tableau de prédileetion de M. Denon. Les offres considérables qu'on lui faisait souvent pour l'engager à s'en détacher, ne purent jamais le tenter. Amateur parfait et passionné, rien n'aurait pu remplacer pour lui la jouissance de l'ensemble de son cabinet.]] réalisée par Ruysdael (Jacques), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 18,700 fl. [82]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait du duc Albert d'Autriche, gouverneur des Pays-Bas. Sa tête, coiffée de chveux blonds, et couverte d'une chapeau à larges bords, est d'une grande graîcheur de carnation; l'ajustement est une cuirasse avec une écharpe rouge. Ce prince, protecteur des arts et des artiestes, et particulièrement de Rubens et de Téniers, est le premier qui ait réuni un grand cabinet de tableaux où chaque école ait été classée avec ordre. On voit à la perfection de ce portrait, que Rubens y avait mis tous ses soins, et quelle importance il avait attaché à sa réussite. (Rubens (Pierre-Paul))|Le portrait du duc Albert d'Autriche, gouverneur des Pays-Bas. Sa tête, coiffée de chveux blonds, et couverte d'une chapeau à larges bords, est d'une grande graîcheur de carnation; l'ajustement est une cuirasse avec une écharpe rouge. Ce prince, protecteur des arts et des artiestes, et particulièrement de Rubens et de Téniers, est le premier qui ait réuni un grand cabinet de tableaux où chaque école ait été classée avec ordre. On voit à la perfection de ce portrait, que Rubens y avait mis tous ses soins, et quelle importance il avait attaché à sa réussite.]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 700 fl. [83]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un missel renfermant huit tableaux représentant des sujets de l'ancien et du nouveau Testament. Les sujets son: Adam et Ève séduits par le serpent; le Père éternel leur reprochant leur faute; la crêche; Jésus baptisé par saint Jean; la Cène; le Christ en croix; la résurrection; Jésus dans sa gloire, foulant aux pieds le serpent. Ce morceau précieux a fait partie de l'oratoire d'un Pape; on a présumé qu'il avait été peint par un élève de Raphaël: nous y avons retrouvé plutôt le pinceau et le goût de dessin de Rottenhamer. Ce peintre passa une grande partie de sa vie en Italie, et fut plus élégant et plus gracieux que la plupart des peintres allemands; mais il conserva toujours un reste du gût de sa nation. Ce missel doit être considéré comme un morceau non-seulement curieux par son origine, mais aussi très remarquable par la perfection des peintures. (Rottenhamer (Jean))|Un missel renfermant huit tableaux représentant des sujets de l'ancien et du nouveau Testament. Les sujets son: Adam et Ève séduits par le serpent; le Père éternel leur reprochant leur faute; la crêche; Jésus baptisé par saint Jean; la Cène; le Christ en croix; la résurrection; Jésus dans sa gloire, foulant aux pieds le serpent. Ce morceau précieux a fait partie de l'oratoire d'un Pape; on a présumé qu'il avait été peint par un élève de Raphaël: nous y avons retrouvé plutôt le pinceau et le goût de dessin de Rottenhamer. Ce peintre passa une grande partie de sa vie en Italie, et fut plus élégant et plus gracieux que la plupart des peintres allemands; mais il conserva toujours un reste du gût de sa nation. Ce missel doit être considéré comme un morceau non-seulement curieux par son origine, mais aussi très remarquable par la perfection des peintures.]] réalisée par Rottenhamer (Jean), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 3,005 fl. [84]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus au jardin des Oliviers, lorsqu'il retourne pour la troisième fois à la prière, et qu'il vient un ange pour le fortifier, tandis que ses disciples se sont endormis de nouveau. Le groupe principal de Jésus et de l'ange est seul frappé d'une lumière qui lui laisse pourtant le vague et la légèreté d'une apparition; la pose du Christ rend parfaitement l'agonie où il était. Le groupe des disciples, et tout le reste du tableau est dans une demi-teinte dégradée qui ne laisse qu'entrevoir les objets, et fait valoir la lumière répandue sur le groupe principal. Ce tableau, extraordinaire dans sa conception et dans osn effet, appartient tout entier au génie de Rembrandt. On peut dire qu'il a porté au plus haut point dans cette production la magie du coloris et de l'effet. Le pinceau, qui est fin et snave, est entièrement d'accord avec la manière dont le sujet a été conçu. (Rembrandt (Van Ryn))|Jésus au jardin des Oliviers, lorsqu'il retourne pour la troisième fois à la prière, et qu'il vient un ange pour le fortifier, tandis que ses disciples se sont endormis de nouveau. Le groupe principal de Jésus et de l'ange est seul frappé d'une lumière qui lui laisse pourtant le vague et la légèreté d'une apparition; la pose du Christ rend parfaitement l'agonie où il était. Le groupe des disciples, et tout le reste du tableau est dans une demi-teinte dégradée qui ne laisse qu'entrevoir les objets, et fait valoir la lumière répandue sur le groupe principal. Ce tableau, extraordinaire dans sa conception et dans osn effet, appartient tout entier au génie de Rembrandt. On peut dire qu'il a porté au plus haut point dans cette production la magie du coloris et de l'effet. Le pinceau, qui est fin et snave, est entièrement d'accord avec la manière dont le sujet a été conçu.]] réalisée par Rembrandt (Van Ryn), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 2,251 fl. [85]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une basse-cour hollandaise. Dans la demi-teinte, et dans le fond, on aperçoit une femme occupée près d'un baquet aux soins de son ménage, et entourée de poules, de coqs et des divers ustensiles et accessoires de basse-cour. On remarque aussi un jeune garçon qui sort de la maison, et s'apprête à descendre un escalier rustique. Un coup de soleil habilement ménagé sur un mur blanc et sur les devants fait ressortir l'harmonie de lademi-teinte génerale du tableau. Il est piquant d'effet, et des meilleurs du maître. (Poel (Van der))|L'intérieur d'une basse-cour hollandaise. Dans la demi-teinte, et dans le fond, on aperçoit une femme occupée près d'un baquet aux soins de son ménage, et entourée de poules, de coqs et des divers ustensiles et accessoires de basse-cour. On remarque aussi un jeune garçon qui sort de la maison, et s'apprête à descendre un escalier rustique. Un coup de soleil habilement ménagé sur un mur blanc et sur les devants fait ressortir l'harmonie de lademi-teinte génerale du tableau. Il est piquant d'effet, et des meilleurs du maître.]] réalisée par Poel (Van der), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 140 fl. [86]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage de la Hollande à l'effet du clair de lune. La partie principale du site est un village situé au bord d'une large rivière qui se prolonge jusqu'à l'horizon, où l'on voit la lune se lever. Des arbres qui garnissent la droite et la gauche forment un effet d'optique qui, secondé par la perspective aérienne, ajoute à l'illusion parfaite de ce point de vue. Quelques figures et animaux que l'on aperçoit près des habitations, des pécheurs dans leurs barques, donnent du mouvement à ce tableau, dont le mérite remarquable justifie les grands prix auxquels on a vu porter certains ouvrages du même artiste. Sans être absolument en première ligne, Van der Neer est inimitable dans son genre particulier. (Neer (Art van der))|Paysage de la Hollande à l'effet du clair de lune. La partie principale du site est un village situé au bord d'une large rivière qui se prolonge jusqu'à l'horizon, où l'on voit la lune se lever. Des arbres qui garnissent la droite et la gauche forment un effet d'optique qui, secondé par la perspective aérienne, ajoute à l'illusion parfaite de ce point de vue. Quelques figures et animaux que l'on aperçoit près des habitations, des pécheurs dans leurs barques, donnent du mouvement à ce tableau, dont le mérite remarquable justifie les grands prix auxquels on a vu porter certains ouvrages du même artiste. Sans être absolument en première ligne, Van der Neer est inimitable dans son genre particulier.]] réalisée par Neer (Art van der), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 120 fl. [87]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Petit portrait d'homme. Il tient un papier, mais semble distrait de sa lecture, et tourne la tête vers le spectateur. Une vérité frappante et un fini précieux sont les qulités qui élevèrent à un si haut degré cet artiste célèbre; il se vit protégé et recherché d'abord par le cardinal Granvelle, ensuite par Charles V, le roi Jean de Portugal, la reine Marie d'Angleterre, et enfin le roi d'Espagne, dont la familiarité pensa lui devenir fatale. (Moro (Antoine))|Petit portrait d'homme. Il tient un papier, mais semble distrait de sa lecture, et tourne la tête vers le spectateur. Une vérité frappante et un fini précieux sont les qulités qui élevèrent à un si haut degré cet artiste célèbre; il se vit protégé et recherché d'abord par le cardinal Granvelle, ensuite par Charles V, le roi Jean de Portugal, la reine Marie d'Angleterre, et enfin le roi d'Espagne, dont la familiarité pensa lui devenir fatale.]] réalisée par Moro (Antoine), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 50 fl. [88]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage de la Hollande, représenté pendant l'hiver: au bord d'un canal glacé, où sont beaucoup de patineurs, on voit une hôtellèrie de village en partie couverte de neige, près de laquelle sont réunis des paysans et des voyageurs. (Molenaert (Corneille))|Paysage de la Hollande, représenté pendant l'hiver: au bord d'un canal glacé, où sont beaucoup de patineurs, on voit une hôtellèrie de village en partie couverte de neige, près de laquelle sont réunis des paysans et des voyageurs.]] réalisée par Molenaert (Corneille), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 134 fl. [89]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Combat de cavalerie dont les mouvements s'étendent jusqu'aux plans éloignés, mais dont l'action principale se passe près d'un bois et en avant. La confusion d'une pareille scène est si parfaitement rendue, que l'on croit entendre le bruit des armes et les cris des mourants et des blessés. Les riches costumes à la Louis XIV ont donné l'occasion à l'artiste de développer son coloris brillant; il a su, sans refroidir son peinceau, en soigner les moindres détails; on voit enfin qu il a voulu montrer dans cette production, toutes les ressources de son savoir et de son talent. (Meulen (Van der))|Combat de cavalerie dont les mouvements s'étendent jusqu'aux plans éloignés, mais dont l'action principale se passe près d'un bois et en avant. La confusion d'une pareille scène est si parfaitement rendue, que l'on croit entendre le bruit des armes et les cris des mourants et des blessés. Les riches costumes à la Louis XIV ont donné l'occasion à l'artiste de développer son coloris brillant; il a su, sans refroidir son peinceau, en soigner les moindres détails; on voit enfin qu il a voulu montrer dans cette production, toutes les ressources de son savoir et de son talent.]] réalisée par Meulen (Van der), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 325 fl. [90]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau remarquable par l'effet, et traité dans la manière de Rembrandt, offrant le sujet de l'Adoration des bergers: c'est pendant la nuit qu'ils se sont rendus à la crêche; les lumières qui les éclairent, la lune que l'on aperçoit dans le fond par une ouverture de porte, produisent un effet extraordinaire et parfaitement contrasté. L'invention particulière au génie de cet artiste fait regretter que l'intérêt l'ait porté à abandonner la composition pour se livrer à peindre le portrait. C'est à cette circonstance que l'on doit attribuer la rareté de ses tableaux. (Maas (Nicolas))|Tableau remarquable par l'effet, et traité dans la manière de Rembrandt, offrant le sujet de l'Adoration des bergers: c'est pendant la nuit qu'ils se sont rendus à la crêche; les lumières qui les éclairent, la lune que l'on aperçoit dans le fond par une ouverture de porte, produisent un effet extraordinaire et parfaitement contrasté. L'invention particulière au génie de cet artiste fait regretter que l'intérêt l'ait porté à abandonner la composition pour se livrer à peindre le portrait. C'est à cette circonstance que l'on doit attribuer la rareté de ses tableaux.]] réalisée par Maas (Nicolas), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 515 fl. [91]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage de la Hollande, offrant un chemin tournant, bordé à droite et à gauche d'arbres variés. Dans la demi-teinte, et sous des bouquets d'arbres, on aperçoit une chaumière: on remarque aussi quelques voyageurs. Ce paysage représentation fidèle de la nature, est touché avec esprit dans toutes ses parties, et brille par ces effets larges et décidés qui sont le caractère distinctif des productions d'Hobbema. *Il est singulier que la vie d'un aussi grand peintre soit ignorée. Il n'en est pas question dans l'ouvrage de Descamps, le plus complet qui ait été écrit sur les peintres alleands, flamands et hollandais: on le considère généralement comme le maîgre de Ruysdaël. (Hobbema (Minder)*)|Un paysage de la Hollande, offrant un chemin tournant, bordé à droite et à gauche d'arbres variés. Dans la demi-teinte, et sous des bouquets d'arbres, on aperçoit une chaumière: on remarque aussi quelques voyageurs. Ce paysage représentation fidèle de la nature, est touché avec esprit dans toutes ses parties, et brille par ces effets larges et décidés qui sont le caractère distinctif des productions d'Hobbema. *Il est singulier que la vie d'un aussi grand peintre soit ignorée. Il n'en est pas question dans l'ouvrage de Descamps, le plus complet qui ait été écrit sur les peintres alleands, flamands et hollandais: on le considère généralement comme le maîgre de Ruysdaël.]] réalisée par Hobbema (Minder)*, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 750 fl. [92]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site pittoresque où l'on voit d'abord une masse de rochers ombragée par des arbres élevés et des brousailles. Près de là, un pont rustique est jeté sur un petit ruisseau provenant d'une baie que l'on aperçoit, bordée de plusieurs fabriques, et des côtes qui vont en se dégradant jusqu'aux montagnes qui terminent l'horizon. Ce pont sert de communication entre le chemin pratiqué dans les rochers et une route où l'on voit un muletier. Les détails de plantes et de broussailles, et les accidents de lumière que Both d'Italie rendait avec perfection, enrichissent ce précieux tableau; il est du ton chaud et doré qui était inspiré à ce grand paysagiste par les beaux sites d'Italie, inspiration à laquelle il a dû son surnom. (Both dÍtalie (Jean Both, dit))|Un site pittoresque où l'on voit d'abord une masse de rochers ombragée par des arbres élevés et des brousailles. Près de là, un pont rustique est jeté sur un petit ruisseau provenant d'une baie que l'on aperçoit, bordée de plusieurs fabriques, et des côtes qui vont en se dégradant jusqu'aux montagnes qui terminent l'horizon. Ce pont sert de communication entre le chemin pratiqué dans les rochers et une route où l'on voit un muletier. Les détails de plantes et de broussailles, et les accidents de lumière que Both d'Italie rendait avec perfection, enrichissent ce précieux tableau; il est du ton chaud et doré qui était inspiré à ce grand paysagiste par les beaux sites d'Italie, inspiration à laquelle il a dû son surnom.]] réalisée par Both dÍtalie (Jean Both, dit), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 1,220 fl. [93]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Précieux tableau dont le premier plan est occupé par une plage sur laquelle on voit eu avant- un pêcheur chargé de ses filets, et plus loin divers autres groupes; au-delà, sur toute l'étendue du tableau, la mer calme se développe à la vue jusqu'à l'horizon; elle est couverte de diverses barques et bâtiments, la plupart avec leurs voiles déployées, et quelques-uns en marche. Un beau ciel parfaitement nuagé, et d'un aspect riant, couronne cette composition, qui est simple, mais agréable. On voit dans cette production parfaite et achevée dans ses moindres détails, avec quel soin le peintre l'a terminée; elle peut, sans contredit, être considérée comme une des plus précieuses qui soient sorties de son pinceau. (Backuisen (Ludolph))|Précieux tableau dont le premier plan est occupé par une plage sur laquelle on voit eu avant- un pêcheur chargé de ses filets, et plus loin divers autres groupes; au-delà, sur toute l'étendue du tableau, la mer calme se développe à la vue jusqu'à l'horizon; elle est couverte de diverses barques et bâtiments, la plupart avec leurs voiles déployées, et quelques-uns en marche. Un beau ciel parfaitement nuagé, et d'un aspect riant, couronne cette composition, qui est simple, mais agréable. On voit dans cette production parfaite et achevée dans ses moindres détails, avec quel soin le peintre l'a terminée; elle peut, sans contredit, être considérée comme une des plus précieuses qui soient sorties de son pinceau.]] réalisée par Backuisen (Ludolph), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon. [94]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de galerie, représentant des portraits dans les poses et les mouvements que l'on donne ordinairement à la Sainte Famille. Les personnages, de grandeur de nature, sont éclairés avec beaucoup d'art, et se détachent sur un fond de paysage d'un effet vigoureux. Ce beau tableau est l'un des plus importants dont M. Denon ait fait choix pour le publier par la lithographie; il présente une manière moins fondue que celle des ouvrages de Velasquez que l'on voit habituellement; il pourrait avoir été produit à son retour d'Italie. M. Denon, dans ses voyages en Espagne, a pu apprécier les diverses manières de cet artiste; c'est son opinion qui nous a guidé à cet égard. Le monogramme que l'on voit à la droite du tableau confirme cette opinion. (Velasquez (Jacques Rodriquez da Silva))|Un tableau de galerie, représentant des portraits dans les poses et les mouvements que l'on donne ordinairement à la Sainte Famille. Les personnages, de grandeur de nature, sont éclairés avec beaucoup d'art, et se détachent sur un fond de paysage d'un effet vigoureux. Ce beau tableau est l'un des plus importants dont M. Denon ait fait choix pour le publier par la lithographie; il présente une manière moins fondue que celle des ouvrages de Velasquez que l'on voit habituellement; il pourrait avoir été produit à son retour d'Italie. M. Denon, dans ses voyages en Espagne, a pu apprécier les diverses manières de cet artiste; c'est son opinion qui nous a guidé à cet égard. Le monogramme que l'on voit à la droite du tableau confirme cette opinion.]] réalisée par Velasquez (Jacques Rodriquez da Silva), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 570 fl. [95]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableux d'une touche savante et hardie; compositions très originales, qui semblent des critiques sur quelque histoire du temps, ou sur des disputes des religion. Dans l'un on voit des religieux, brûlant au feu d'une vaste cheminée des livres et divers écrits; d'un côté, sur la porte, ets écrit silentium, de l'autre côté sont les instruments de la Passion. Dans l'autre on voit une nombreuse assistance, écoutant avec attention un personnage dans le costume d'un héros de théâtre, le bàton de commandant à la main, et monté sur une table. (Tiepolo (Jean-Baptiste))|Deux tableux d'une touche savante et hardie; compositions très originales, qui semblent des critiques sur quelque histoire du temps, ou sur des disputes des religion. Dans l'un on voit des religieux, brûlant au feu d'une vaste cheminée des livres et divers écrits; d'un côté, sur la porte, ets écrit silentium, de l'autre côté sont les instruments de la Passion. Dans l'autre on voit une nombreuse assistance, écoutant avec attention un personnage dans le costume d'un héros de théâtre, le bàton de commandant à la main, et monté sur une table.]] réalisée par Tiepolo (Jean-Baptiste), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 260 fl. [96]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, représentée à mi-corps, tient l'enfant Jésus qui embrasse le petit saint Jean; saint Joseph les contemple avec ravissement. Le jeu et l'effet des lumières et des ombres, la grâce des mouvements et des airs de tête que l'on admire dans ce tablea, donnent l'idée des qualités qui ont valu au Schidone sa grande célébrité, et qui ont toujours fait rechercher ses ouvrages avec empressement. (Schidone (Barthelemi))|La Vierge, représentée à mi-corps, tient l'enfant Jésus qui embrasse le petit saint Jean; saint Joseph les contemple avec ravissement. Le jeu et l'effet des lumières et des ombres, la grâce des mouvements et des airs de tête que l'on admire dans ce tablea, donnent l'idée des qualités qui ont valu au Schidone sa grande célébrité, et qui ont toujours fait rechercher ses ouvrages avec empressement.]] réalisée par Schidone (Barthelemi), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 375 fl. [97]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Trois tableaux agréables, représentant des sujets de la Fable, et qui semblent faire suite; celui du milieu, d'une composition riche, offre Diane entourée de ses nymphes, et découvrant la grossesse de Calisto. Ce maître, admirateur des productions du Giorgion et du Parmesan, réunit souvent les qualités des écoles de Parme et de Venise. (Schiavone (Audré))|Trois tableaux agréables, représentant des sujets de la Fable, et qui semblent faire suite; celui du milieu, d'une composition riche, offre Diane entourée de ses nymphes, et découvrant la grossesse de Calisto. Ce maître, admirateur des productions du Giorgion et du Parmesan, réunit souvent les qualités des écoles de Parme et de Venise.]] réalisée par Schiavone (Audré), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 860 fl. [98]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Assise sur un trône, la Vierge soutient legèrément l'enfant Jésus qui, debout près d'elle, reçoit les adorations de sainte Catherine, du petit saint Jean et de deux anges. On voit dans cette production de Rondani, imitateur du Corrège et contemporain du Parmesan, le gracieux des poses, la belle couleur que l'on devait puiser dans les chefs-d'oeuvre de ces deux grands maîtres. Les ouvrages de ce peintre sont très recherchés. (Rondani)|Assise sur un trône, la Vierge soutient legèrément l'enfant Jésus qui, debout près d'elle, reçoit les adorations de sainte Catherine, du petit saint Jean et de deux anges. On voit dans cette production de Rondani, imitateur du Corrège et contemporain du Parmesan, le gracieux des poses, la belle couleur que l'on devait puiser dans les chefs-d'oeuvre de ces deux grands maîtres. Les ouvrages de ce peintre sont très recherchés.]] réalisée par Rondani, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 290 fl. [99]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Henri II, vu en buste, et ajusté à l'imitation des médailles des empereurs romains. Sa barbe et ses cheveux noirs, couverts de la couronne de lauriers, font valoir la noblesse de sa physionomie. Ce portrait est intéressant, en ce qu'il a été peint d'après nature, et par l'artiste qui appelé en France, y a fondé les premières écoles de peinture. (Primaticcio (Francesco))|Portrait de Henri II, vu en buste, et ajusté à l'imitation des médailles des empereurs romains. Sa barbe et ses cheveux noirs, couverts de la couronne de lauriers, font valoir la noblesse de sa physionomie. Ce portrait est intéressant, en ce qu'il a été peint d'après nature, et par l'artiste qui appelé en France, y a fondé les premières écoles de peinture.]] réalisée par Primaticcio (Francesco), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 60 fl. [100]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de saint Louis, d'après une des images les plus ressemblantes du temps. Il est vu plusqu'à mi-corps et de grandeur de nature. Il tient la main de justice et son sceptre; sa cuirasse est en partie recouverte d'un manteau rouge; un page lui présente son casque. (Paul Veronèse (Caliari, dit))|Portrait de saint Louis, d'après une des images les plus ressemblantes du temps. Il est vu plusqu'à mi-corps et de grandeur de nature. Il tient la main de justice et son sceptre; sa cuirasse est en partie recouverte d'un manteau rouge; un page lui présente son casque.]] réalisée par Paul Veronèse (Caliari, dit), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 55 fl. [101]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait de ce peintre, par lui-même. Il est de profil, seulement en buste. L'exécution en est préciuse; la couleur et le pinceau ont une suavité digne du Corrège. On disait à Rome de cet artiste gracieux et fécond, que l'esprit de Raphaël était passé dans sa personne: son portrait appartient à l'histoire de la peinture; le caractère de parfaite ressemblance, la perfection que l'on admire dans ce morceau, le classent parmi les ouvrages remarquables des grands peintres de l'école d'Italie. (Parmesan (Francesco Mazzuola, dit le))|Le portrait de ce peintre, par lui-même. Il est de profil, seulement en buste. L'exécution en est préciuse; la couleur et le pinceau ont une suavité digne du Corrège. On disait à Rome de cet artiste gracieux et fécond, que l'esprit de Raphaël était passé dans sa personne: son portrait appartient à l'histoire de la peinture; le caractère de parfaite ressemblance, la perfection que l'on admire dans ce morceau, le classent parmi les ouvrages remarquables des grands peintres de l'école d'Italie.]] réalisée par Parmesan (Francesco Mazzuola, dit le), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 428 fl. [102]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près du village de Nanterre, sainte Geneviève accompagnée de ses parents, est rencontrée par saint Germain, qui lui donne sa bénédiction, et lui conseille de suivre sa vocation et de se consacrer à Dieu. Tableau remarquable surtout par un ton clair et harmonieux, qui donne à toute la composition un aspect doux et agréable, parfaitement convenable au sujet et au lieu. (Murillo (Esteban))|Près du village de Nanterre, sainte Geneviève accompagnée de ses parents, est rencontrée par saint Germain, qui lui donne sa bénédiction, et lui conseille de suivre sa vocation et de se consacrer à Dieu. Tableau remarquable surtout par un ton clair et harmonieux, qui donne à toute la composition un aspect doux et agréable, parfaitement convenable au sujet et au lieu.]] réalisée par Murillo (Esteban), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 341 fl. [103]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux des plus curieux, qui datent de la première époque de la peinture en Italie. Ils représentent deux apôtres, saint Paul et son disciple saint Mare. Ces figures sont eu pied, et se détachent sur des fonds dorés. On est surpris de la beauté des caractères de tête et de la finesse du pinceau que présentent des productions si anciennes. Elles confirment tout ce qu'il y eut d'extraordinaire dans le fameux Giotto qui, le premier, fit abandonner la manière sèche et grossière des peintres de ce temps. (Giotto)|Deux tableaux des plus curieux, qui datent de la première époque de la peinture en Italie. Ils représentent deux apôtres, saint Paul et son disciple saint Mare. Ces figures sont eu pied, et se détachent sur des fonds dorés. On est surpris de la beauté des caractères de tête et de la finesse du pinceau que présentent des productions si anciennes. Elles confirment tout ce qu'il y eut d'extraordinaire dans le fameux Giotto qui, le premier, fit abandonner la manière sèche et grossière des peintres de ce temps.]] réalisée par Giotto, vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 405 fl. [105]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La présentation au Temple. Le pontife vient de recevoir l'enfant Jésus des mains de la Vierge. Placé en face de Marie, saint Joseph tient une colombe et un cierge. Cette composition, d'une simplicité noble et d'un style élevé, est encore embellie par la grâce de l'exécution et l'harmonie de la couleur. Une pareille production du peintre qui contribua par ses conseils au développement du talent de Raphaël, doit attirer l'attention des amis du grand style. Elle est aussi de la plus grande rareté. Les exercices spirituels du couvent qui occupèrent une grande partie de la vie de cet illustre peintre, ne lui ont permis de produire que peu d'ouvrages. (Fra Bartolommeo della Porta ou Di San Marco (Bartolommeo Baccio dit))|La présentation au Temple. Le pontife vient de recevoir l'enfant Jésus des mains de la Vierge. Placé en face de Marie, saint Joseph tient une colombe et un cierge. Cette composition, d'une simplicité noble et d'un style élevé, est encore embellie par la grâce de l'exécution et l'harmonie de la couleur. Une pareille production du peintre qui contribua par ses conseils au développement du talent de Raphaël, doit attirer l'attention des amis du grand style. Elle est aussi de la plus grande rareté. Les exercices spirituels du couvent qui occupèrent une grande partie de la vie de cet illustre peintre, ne lui ont permis de produire que peu d'ouvrages.]] réalisée par Fra Bartolommeo della Porta ou Di San Marco (Bartolommeo Baccio dit), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon. [106]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Sébastien attaché à un arbre par deux bourreaux, et prêt à souffrir le martyre. Sur le devant on voit sa cuirasse et se vêtements, et dans le fond les archers. Un paysage très soigné fait valoir l'effet prononcé, et la couleur des figures. On retrouve dans l'expression du saint la douceur et la résignation que Carlo Dolci savait imprimer aux têtes de Christ et de Vierge qu'il peignait ordinairement, et la fonte de couleur qui a porté si haut sa réputation. Les tableux composés de cet artiste sont fort rares. Les connaisseurs qui ont vu le peu qui en existe à Florence, n'ont point hésité à reconnître ici une de ses productions. (Dolci (Carlo))|Saint Sébastien attaché à un arbre par deux bourreaux, et prêt à souffrir le martyre. Sur le devant on voit sa cuirasse et se vêtements, et dans le fond les archers. Un paysage très soigné fait valoir l'effet prononcé, et la couleur des figures. On retrouve dans l'expression du saint la douceur et la résignation que Carlo Dolci savait imprimer aux têtes de Christ et de Vierge qu'il peignait ordinairement, et la fonte de couleur qui a porté si haut sa réputation. Les tableux composés de cet artiste sont fort rares. Les connaisseurs qui ont vu le peu qui en existe à Florence, n'ont point hésité à reconnître ici une de ses productions.]] réalisée par Dolci (Carlo), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 561 fl. [107]
  • 1826.05.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux petites êtres d'anges, du ton séduisant, et du pinceau enchanteur qui faisaient dire à Jules Romain que les carnations du Corège ont étouné tous les peintres de son temps comme ceux qui l'ont suivi; ses moindres productions présentent toujours un grand intérêt et un charme qui n'est qu'à lui. (Corrège (Antonio Allegri, ou Lieto, dit le))|Deux petites êtres d'anges, du ton séduisant, et du pinceau enchanteur qui faisaient dire à Jules Romain que les carnations du Corège ont étouné tous les peintres de son temps comme ceux qui l'ont suivi; ses moindres productions présentent toujours un grand intérêt et un charme qui n'est qu'à lui.]] réalisée par Corrège (Antonio Allegri, ou Lieto, dit le), vendue par Feu M. Le Baron V. Denon au prix de 510 fl. [108]