Ventes d'œuvres le 1827.04.18
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- 1827.04.18/ maison de ventes : Foster (Edward). Vente de l'œuvre décrite comme Two Landscapes and Figures réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Harris, achetée par Oldham au prix de 0.12 £. [1]
- 1827.04.18/ maison de ventes : Foster (Edward). Vente de l'œuvre décrite comme Three small paintings réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Harris, achetée par Money au prix de 0.2 [or] 2.6 £. [2]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Ancienne école Flamande.- Banquier Juif, vérifiant, la balance à la main, le poids de diverses pièces d'or. réalisée par Ancienne école Flamande, vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 69 fl. [3]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme La sainte famille.- Bonne copie d'après le petit tableau du Corrège qui faisait partie de la riche galerie que nous fûmes chargés de vendre il y a deux ans. réalisée par Le Corrège, vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 150 fl. [4]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle copie d'après un des tableaux de Raphaël qui font partie du musée Royal de France.- Elle représente l'Enfant-Jésus s'élançant de son berceau dans les bras de sa mère, en présence de deux anges, de saint Joseph, de saint Jean-Baptiste et de saint Elisabeth. Le jeune précurseur adore Jésus; un des anges répand des fleurs sur la Vierge Marie. Cette copie nous parît digne d'éloge en ce qu'elle donne une idée parfaite de l'original. (Raphaël)|Une belle copie d'après un des tableaux de Raphaël qui font partie du musée Royal de France.- Elle représente l'Enfant-Jésus s'élançant de son berceau dans les bras de sa mère, en présence de deux anges, de saint Joseph, de saint Jean-Baptiste et de saint Elisabeth. Le jeune précurseur adore Jésus; un des anges répand des fleurs sur la Vierge Marie. Cette copie nous parît digne d'éloge en ce qu'elle donne une idée parfaite de l'original.]] réalisée par Raphaël, vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 500 fl. [5]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le sujet de la Visitation.- Ce tableau dont les figures sont de grandeur naturelle, est une copie d'après Raphaël, où plusieurs connaisseurs ont cru distinguer le faire de Nicolas Poussin. réalisée par Raphaël, vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 126 fl. [6]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le jugement de Paris. La cour céleste voulant déterminer le différent survenu entre Junon, Pallas et Vénus, aux noces de Thetis et de Pélée, décida, d'après les conseils de Mercure, que les trois Déesses s'en rapporteraient au jugement de Pâris, berger du mont Ida, réputé très-intègre et surtout fin connaisseur en beauté. Ce sont les apprèts de ce jugement qui sont représentés dans le tableau de Stella. Phoebus sur son char matinal, entouré des heures, veint d'annoncer, par ses premiers rayons, l'ouverture des assises du berger. A cet instant, les Dieux de l'Olympe se sont rangés sur des nuages, au-dessus du mont Ida, et suivent des yeux les charmantes plaideuses. Celles-ci comparaissent devant leur juge, sans autre défense que les charmes de la beauté. On admire en elles un maintien noble, une taille élégante, un visage accompli; mais elles diffèrent d'expression. Mercure tenant encore la fatale pomme; remplit l'office de rapporteur et explique la cause à Pâris, qui tourné vers lui, l'écoute avec beaucoup d'attention. La longueur du discours paraît impatienter Junon; son sceptre, la fierté de sont front, son regard imposant impriment le respect. Pallas, le dos tourné vers son juge, se développe avec grâce; le désir de vaincre ne trouble point sa douceur ordinaire. Il serait impossible d' exprimer par quel attrait invincible Cypris a la don de plaire. Placée entre ses deux rivales, elle voudrait retenir le manteau que les grâces détachent de ses épaules, et baisse les yeux en rougissant. L'Amour est à côté de sa mère, et lui assure la victoire par un trait qu'il dirige au coeur de Pâris. Au-dessus des trois Déesses, plane la Renommée, tenant sa trompette d'une main, et de l'autre une couronne jointe à une branche de palmier; au jugement de Pâris assistent encore les Divinités de deux fleuves, une Nayades et trois Satyres. Stella a déployé, dans ce tableau, toutes les richesses de son imagination. (Stella (Jacques).)|Le jugement de Paris. La cour céleste voulant déterminer le différent survenu entre Junon, Pallas et Vénus, aux noces de Thetis et de Pélée, décida, d'après les conseils de Mercure, que les trois Déesses s'en rapporteraient au jugement de Pâris, berger du mont Ida, réputé très-intègre et surtout fin connaisseur en beauté. Ce sont les apprèts de ce jugement qui sont représentés dans le tableau de Stella. Phoebus sur son char matinal, entouré des heures, veint d'annoncer, par ses premiers rayons, l'ouverture des assises du berger. A cet instant, les Dieux de l'Olympe se sont rangés sur des nuages, au-dessus du mont Ida, et suivent des yeux les charmantes plaideuses. Celles-ci comparaissent devant leur juge, sans autre défense que les charmes de la beauté. On admire en elles un maintien noble, une taille élégante, un visage accompli; mais elles diffèrent d'expression. Mercure tenant encore la fatale pomme; remplit l'office de rapporteur et explique la cause à Pâris, qui tourné vers lui, l'écoute avec beaucoup d'attention. La longueur du discours paraît impatienter Junon; son sceptre, la fierté de sont front, son regard imposant impriment le respect. Pallas, le dos tourné vers son juge, se développe avec grâce; le désir de vaincre ne trouble point sa douceur ordinaire. Il serait impossible d' exprimer par quel attrait invincible Cypris a la don de plaire. Placée entre ses deux rivales, elle voudrait retenir le manteau que les grâces détachent de ses épaules, et baisse les yeux en rougissant. L'Amour est à côté de sa mère, et lui assure la victoire par un trait qu'il dirige au coeur de Pâris. Au-dessus des trois Déesses, plane la Renommée, tenant sa trompette d'une main, et de l'autre une couronne jointe à une branche de palmier; au jugement de Pâris assistent encore les Divinités de deux fleuves, une Nayades et trois Satyres. Stella a déployé, dans ce tableau, toutes les richesses de son imagination.]] réalisée par Stella (Jacques)., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 300 fl. [7]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Portrait de Louis XIV enfant. Le prince, en très-bas âge, est assis sur un coussin, et tient un ruban auquel est attaché un bouvreuil; ses regards sont fixés sur l'oiseau captif, qui voltige et tend à s'échapper. réalisée par Mignard (Pierre)., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 40 fl. [8]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ a Emmaus. Cléophas et Luca, disciples de Notre Seigneur, se sont mis à table avec lui sans le connaître; mais au moment où il rompt le pain et le bénit, en levant les yeux au ciel, ce n'est plus un voyageur inconnu qu'ils voient; c'est Jésus de Nazareth, leur divin maître, dont la présence les pénètre subitement de surprise et de vénération. La scène se passe aux flambeaux; l'effet en est vrai, et chaque personnage nous parît plus animé, plus expressif que dans la plupart des ouvrages de cet auteur. Louis le Nain et ses deux frères, méritent une place parmi les coloristes; mais ils ont souvent manqué de goût dans le choix de leurs sujets. (Le Nain (Louis).)|Jésus-Christ a Emmaus. Cléophas et Luca, disciples de Notre Seigneur, se sont mis à table avec lui sans le connaître; mais au moment où il rompt le pain et le bénit, en levant les yeux au ciel, ce n'est plus un voyageur inconnu qu'ils voient; c'est Jésus de Nazareth, leur divin maître, dont la présence les pénètre subitement de surprise et de vénération. La scène se passe aux flambeaux; l'effet en est vrai, et chaque personnage nous parît plus animé, plus expressif que dans la plupart des ouvrages de cet auteur. Louis le Nain et ses deux frères, méritent une place parmi les coloristes; mais ils ont souvent manqué de goût dans le choix de leurs sujets.]] réalisée par Le Nain (Louis)., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 131 fl. [9]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'ange Raphael et la famille de Tobie. Le nom de Victoor, comme nous l'avons dit quelque fois, n'a pas encore acquis toute la célébrité qu'il mérite, et à laquelle il ne peut manquer de parvenir. Le beau tableau qui s'offre à notre vue est une preuve de la vérité de cette assertion. Il représente l'ange Raphaël s'élevant dans les airs, après avoir révélé l'objet de sa mission à la famille de Tobie : Il est temps, leur a-t-il dit, que je retourne vers celui qui m'a envoyé; pour vous, bénissez Dieu et publiez ses merveilles. A ces mots, le saint vieillard s'est jeté à genoux pour adorer le Seigneur et le remercier de ses bienfaits; à sa reconnaissance se mêle une humilité profonde, il n'ose plus envisager le conducteur de son fils; celui-ci et sa femme sont dans la même posture que leur vénérable père; mais cédant à l'admiration dont ils sont saisis, leurs regards et ceux de leur mère s'attachent à suivre Raphaël dans son vol; Raphaël dont Sara ne peut déjà plus supporter la vue, et devant qui s'ouvre la voûte de l'éternel séjour. Au-dessous de l'ange, dans l'éloignement, on distingue des conducteurs de chameaux. Cet ouvrage d'un mérite éclatant, à beaucoup d'égards, soutiendrait la comparaison avec ceux des premiers artistes hollandais; quel est en effet celui d'entr'eux qui s'est distingué par un plus beau pinceau, par plus d'harmonie, de relief et de vérité? (Victoor (Jean.))|L'ange Raphael et la famille de Tobie. Le nom de Victoor, comme nous l'avons dit quelque fois, n'a pas encore acquis toute la célébrité qu'il mérite, et à laquelle il ne peut manquer de parvenir. Le beau tableau qui s'offre à notre vue est une preuve de la vérité de cette assertion. Il représente l'ange Raphaël s'élevant dans les airs, après avoir révélé l'objet de sa mission à la famille de Tobie : Il est temps, leur a-t-il dit, que je retourne vers celui qui m'a envoyé; pour vous, bénissez Dieu et publiez ses merveilles. A ces mots, le saint vieillard s'est jeté à genoux pour adorer le Seigneur et le remercier de ses bienfaits; à sa reconnaissance se mêle une humilité profonde, il n'ose plus envisager le conducteur de son fils; celui-ci et sa femme sont dans la même posture que leur vénérable père; mais cédant à l'admiration dont ils sont saisis, leurs regards et ceux de leur mère s'attachent à suivre Raphaël dans son vol; Raphaël dont Sara ne peut déjà plus supporter la vue, et devant qui s'ouvre la voûte de l'éternel séjour. Au-dessous de l'ange, dans l'éloignement, on distingue des conducteurs de chameaux. Cet ouvrage d'un mérite éclatant, à beaucoup d'égards, soutiendrait la comparaison avec ceux des premiers artistes hollandais; quel est en effet celui d'entr'eux qui s'est distingué par un plus beau pinceau, par plus d'harmonie, de relief et de vérité?]] réalisée par Victoor (Jean.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 1825 fl. [10]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Satyre chez le paysan. Ce tableau a successivement orné les beaux cabinets de MM. Helslenter de Rotterdam, et de Sériville à Paris. Quant au coloris, quant au faire, nous pouvons assurer que c'est un des meilleurs ouvrages de l'auteur. L'idée en est due à la fable du Satyre et du passant, à cette différence près, que ce n'est point l'homme du village qui entre dans la hutte de l'habitant des bois, mais celui-ci qui se présente chez le villageois. Steen a composé son tableau de cette manière. Le villageois, dans l'intérieur de son ménage, est assis avec sa femme, à une petite table servie d'une soupe, d'un pain et d'un plat de poisson. Il souffle sur une cuillerée de potage qu'il approche de sa bouche. Tout près de la table se trouvent une jeune fille, coiffée d'un chapeau de paille, et une jeune servante apportant un plat d'oeufs, qu'un enfant n'apu voir sans envie. Dans le fond de la salle est un valet qui prend son repas à côté du feu. Le satyre est tout près de la porte, sur le devant de la composition; sa tête cornue est couronnée de pampres, un manteau cache une partie de ses épaules; un morceau de bois fourchu lui sert de bâton. Après avoir vu le paysan réchauffer ses doigts avec son haleine, il est censé trouver mauvais que la même bouche qui a soufflé le chaud, souffle aussi le froid; et la remarque qu'il en fait n'étonne pas moins les autres personnages que la singularité même de son individu. Jean Steen n'avait ici qu'un moyen de se faire entendre et d'intéresser, c'était par l'action vive, l'expression parfaitement sentie des principaux personnages qu'il a mis en scène; sur quoi l'on peut dire qu'il a autant réussi qu'il était au pouvoir de la peinture de lui en fournir les moyens. Le Satyre ne peut exciter ainsi les regards et la surprise de ceux qui l'entendent, s'il ne lui échappe quelque réflexion piquante. (Steen (Jean).)|Le Satyre chez le paysan. Ce tableau a successivement orné les beaux cabinets de MM. Helslenter de Rotterdam, et de Sériville à Paris. Quant au coloris, quant au faire, nous pouvons assurer que c'est un des meilleurs ouvrages de l'auteur. L'idée en est due à la fable du Satyre et du passant, à cette différence près, que ce n'est point l'homme du village qui entre dans la hutte de l'habitant des bois, mais celui-ci qui se présente chez le villageois. Steen a composé son tableau de cette manière. Le villageois, dans l'intérieur de son ménage, est assis avec sa femme, à une petite table servie d'une soupe, d'un pain et d'un plat de poisson. Il souffle sur une cuillerée de potage qu'il approche de sa bouche. Tout près de la table se trouvent une jeune fille, coiffée d'un chapeau de paille, et une jeune servante apportant un plat d'oeufs, qu'un enfant n'apu voir sans envie. Dans le fond de la salle est un valet qui prend son repas à côté du feu. Le satyre est tout près de la porte, sur le devant de la composition; sa tête cornue est couronnée de pampres, un manteau cache une partie de ses épaules; un morceau de bois fourchu lui sert de bâton. Après avoir vu le paysan réchauffer ses doigts avec son haleine, il est censé trouver mauvais que la même bouche qui a soufflé le chaud, souffle aussi le froid; et la remarque qu'il en fait n'étonne pas moins les autres personnages que la singularité même de son individu. Jean Steen n'avait ici qu'un moyen de se faire entendre et d'intéresser, c'était par l'action vive, l'expression parfaitement sentie des principaux personnages qu'il a mis en scène; sur quoi l'on peut dire qu'il a autant réussi qu'il était au pouvoir de la peinture de lui en fournir les moyens. Le Satyre ne peut exciter ainsi les regards et la surprise de ceux qui l'entendent, s'il ne lui échappe quelque réflexion piquante.]] réalisée par Steen (Jean)., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 3700 fl. [11]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joseph reconnu par ses frêres. Peu d'ouvrages de Lairesse justifient comme celui-ci les nombreux éloges donnés à ses talens. Plus de vingt figures y sont en scène, sans confusion, et toutes sont variées, expressives et utiles au sujet; elles sont en outre bien peintes, bien groupées et d'un bon choix. Touché jusqu'aux larmes des prières de Judas, Joseph vient de se faire connaître à ses frères, et lève les yeux au ciel, comme pour le prendre à témoin du généreux pardon qu'il daigne leur accorder. A la surprise qu'un événement aussi inattendu leur a causée, au repentir qui s'est élevé dans leur âme, à la crainte dont ils ont été saisis, ont bientôt succédé les douces émotions de la reconnaissance et de la vénération : c'est à qui se jettera le premier aux genoux du bienfaisant ministre, du meilleur des frères; à qui lui donnera la première marque de tendresse et de respect. Benjamin saisit et baise une des mains de Joseph; Judas se précipite à son cou; d'autres se prosternent ou témoignent de diverses manières les sentimens dont ils sont affectés. Un seul n'ose encore regarder le frère qu'il a trahi, et se cache le visage avec un des pans de son manteau. Plusieurs Egyptiens, auxquels Joseph a ordonné de s'éloigner, se promènent à quelques distance, sous les galeries du palais de Pharaon. A cette abondante composition se joint un fond de la plus magnifique architecture; en quoi Lairesse a satisfait aux convenances historiques, dont il était fidèle observateur. (Lairesse (Gérard de .))|Joseph reconnu par ses frêres. Peu d'ouvrages de Lairesse justifient comme celui-ci les nombreux éloges donnés à ses talens. Plus de vingt figures y sont en scène, sans confusion, et toutes sont variées, expressives et utiles au sujet; elles sont en outre bien peintes, bien groupées et d'un bon choix. Touché jusqu'aux larmes des prières de Judas, Joseph vient de se faire connaître à ses frères, et lève les yeux au ciel, comme pour le prendre à témoin du généreux pardon qu'il daigne leur accorder. A la surprise qu'un événement aussi inattendu leur a causée, au repentir qui s'est élevé dans leur âme, à la crainte dont ils ont été saisis, ont bientôt succédé les douces émotions de la reconnaissance et de la vénération : c'est à qui se jettera le premier aux genoux du bienfaisant ministre, du meilleur des frères; à qui lui donnera la première marque de tendresse et de respect. Benjamin saisit et baise une des mains de Joseph; Judas se précipite à son cou; d'autres se prosternent ou témoignent de diverses manières les sentimens dont ils sont affectés. Un seul n'ose encore regarder le frère qu'il a trahi, et se cache le visage avec un des pans de son manteau. Plusieurs Egyptiens, auxquels Joseph a ordonné de s'éloigner, se promènent à quelques distance, sous les galeries du palais de Pharaon. A cette abondante composition se joint un fond de la plus magnifique architecture; en quoi Lairesse a satisfait aux convenances historiques, dont il était fidèle observateur.]] réalisée par Lairesse (Gérard de .), vendue par Ch,er Féréol Bonnemaison au prix de 502 fl. [12]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vieillard en méditation. Il est debout, ses bésicles à la main, devant un livre posé sur une table. Son regard élevé, son air pensif, indiquent qu'il médite sur quelque partie de sa lecture, dont il a eu l'esprit frappé. Ses cheveux sont blancs et courts, le vêtement qui le couvre est une espèce de robe de chambre doublée de fourrure. Il n'est point de productions de Denner qui n'etonnent par leur extrême fini; mais, en général, elle ne représentent que des bustes. Dans celle-ci, on a l'avantage de rencontrer, sinon un sujet, du moins un portrait historié. (Denner (Balthasar).)|Vieillard en méditation. Il est debout, ses bésicles à la main, devant un livre posé sur une table. Son regard élevé, son air pensif, indiquent qu'il médite sur quelque partie de sa lecture, dont il a eu l'esprit frappé. Ses cheveux sont blancs et courts, le vêtement qui le couvre est une espèce de robe de chambre doublée de fourrure. Il n'est point de productions de Denner qui n'etonnent par leur extrême fini; mais, en général, elle ne représentent que des bustes. Dans celle-ci, on a l'avantage de rencontrer, sinon un sujet, du moins un portrait historié.]] réalisée par Denner (Balthasar)., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison. [13]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue prise dans les environs de Rome. Des débris de sculpture et d'architecture, ruine Note dans l'Errata: lisez ruines de l'ancienne Rome, sont entassés sur le devant d'une grande place dont le milieu est décoré par une fontaine. Beaucoup de figures animent le ooint de vue; dans le nombre est une jeune fille qui se fait dire la bonne aventure. (Breenberg (Bartholomé.))|Vue prise dans les environs de Rome. Des débris de sculpture et d'architecture, ruine Note dans l'Errata: lisez ruines de l'ancienne Rome, sont entassés sur le devant d'une grande place dont le milieu est décoré par une fontaine. Beaucoup de figures animent le ooint de vue; dans le nombre est une jeune fille qui se fait dire la bonne aventure.]] réalisée par Breenberg (Bartholomé.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 330 fl. [14]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les dangers du cabaret. Une violente querelle s'est élevée entre deux buveurs, et tous deux, la rage dans les yeux et le couteau à la main, se menacent et s'efforcent d'en venir aux coups, malgré les instantes prières de leurs femmes qui les ont saisis au corps pour tâcher de les retenir. On voit peu de tableaux de Brakenburg qui puissent être comparés à ceux-ci, soit du côté du mouvement et de l'expression des personnages. Ils ont fait partie du précieux cabinet Destouches, vendu en 1814, et sont inscrits au no 101 du catalogue de ce cabinet. (Brakenburg (Renier.))|Les dangers du cabaret. Une violente querelle s'est élevée entre deux buveurs, et tous deux, la rage dans les yeux et le couteau à la main, se menacent et s'efforcent d'en venir aux coups, malgré les instantes prières de leurs femmes qui les ont saisis au corps pour tâcher de les retenir. On voit peu de tableaux de Brakenburg qui puissent être comparés à ceux-ci, soit du côté du mouvement et de l'expression des personnages. Ils ont fait partie du précieux cabinet Destouches, vendu en 1814, et sont inscrits au no 101 du catalogue de ce cabinet.]] réalisée par Brakenburg (Renier.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 1150 fl. [15]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les plaisirs du cabaret. Plusieurs personnages, gens de campagne, sont réunis dans un cabaret, où les uns se livrent gaîment au plaisir de la danse, tandis que d'autres s'amusent à boire et à les regarder. On voit peu de tableaux de Brakenburg qui puissent être comparés à ceux-ci, soit du côté du mouvement et de l'expression des personnages. Ils ont fait partie du précieux cabinet Destouches, vendu en 1814, et sont inscrits au no 101 du catalogue de ce cabinet. (Brakenburg (Renier.))|Les plaisirs du cabaret. Plusieurs personnages, gens de campagne, sont réunis dans un cabaret, où les uns se livrent gaîment au plaisir de la danse, tandis que d'autres s'amusent à boire et à les regarder. On voit peu de tableaux de Brakenburg qui puissent être comparés à ceux-ci, soit du côté du mouvement et de l'expression des personnages. Ils ont fait partie du précieux cabinet Destouches, vendu en 1814, et sont inscrits au no 101 du catalogue de ce cabinet.]] réalisée par Brakenburg (Renier.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 1150 fl. [16]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Ce tableau qui provient du charmant cabinet de M. le comte Morel de Vindé, est le septième inscrit dans le catalogue qui fut publié en 1821 à l'occasion de la vente publique de ce cabinet. Jean Both, suivant sa coutume, y a réuni les couleurs dorées de l'automne à l'éclat d'un bel après-midi, et s'y est distingué par cet abandon, ces négligences, cette espèce de désordre de pinceau qui rendent sa touche si vive et si piquante. Une longue chaîne de montagnes s'étend, en s'éloignant, de la droite vers la gauche du point de vue, et aboutit à l'horizon. Du côté opposé est un rivage lointain, où des pêcheurs tirent un filet hors de la mer; au-delà s'aperçoivent les mâtures de plusieurs navires en station dans un port, dont l'entrée est défendue par une grosse tour. En revenant, sur le second plan, l'oeil est récréé par le jeu de la lumière passant d'une manière presque étincelante à travers les branches de plusieurs bouquets de jeunes arbres, dont les formes sont aussi variées qu'élégantes. Entre ces arbres est un chemin où s'avance un piéton; en deçà est un pâter dormant près de son troupeau. Un chasseur et deux villageois, l'un conduisant deux vaches, l'autre un mulet chargé, animent les devants de ce tableau. Ce plan offre encore beaucoup de détails, tels que broussailles, quartiers de rocher, marres et courant d'eau; le tout exécuté avec cette facilité qui est pour le paysagiste un précieux don de la nature, au moyen duquel il est toujours sûr de plaire. Les figures de ce tableau sont de la main d'André Both, jean, lorsqu'il était en Italie, partageai avec Claude Lorrain même les suffrages des connaisseurs. Aucun peintre de paysage n'a porté plus loin l'entente de la lumière; aucun n'en a mieux rendu les brillans effets. (Both (Jean))|Paysage. Ce tableau qui provient du charmant cabinet de M. le comte Morel de Vindé, est le septième inscrit dans le catalogue qui fut publié en 1821 à l'occasion de la vente publique de ce cabinet. Jean Both, suivant sa coutume, y a réuni les couleurs dorées de l'automne à l'éclat d'un bel après-midi, et s'y est distingué par cet abandon, ces négligences, cette espèce de désordre de pinceau qui rendent sa touche si vive et si piquante. Une longue chaîne de montagnes s'étend, en s'éloignant, de la droite vers la gauche du point de vue, et aboutit à l'horizon. Du côté opposé est un rivage lointain, où des pêcheurs tirent un filet hors de la mer; au-delà s'aperçoivent les mâtures de plusieurs navires en station dans un port, dont l'entrée est défendue par une grosse tour. En revenant, sur le second plan, l'oeil est récréé par le jeu de la lumière passant d'une manière presque étincelante à travers les branches de plusieurs bouquets de jeunes arbres, dont les formes sont aussi variées qu'élégantes. Entre ces arbres est un chemin où s'avance un piéton; en deçà est un pâter dormant près de son troupeau. Un chasseur et deux villageois, l'un conduisant deux vaches, l'autre un mulet chargé, animent les devants de ce tableau. Ce plan offre encore beaucoup de détails, tels que broussailles, quartiers de rocher, marres et courant d'eau; le tout exécuté avec cette facilité qui est pour le paysagiste un précieux don de la nature, au moyen duquel il est toujours sûr de plaire. Les figures de ce tableau sont de la main d'André Both, jean, lorsqu'il était en Italie, partageai avec Claude Lorrain même les suffrages des connaisseurs. Aucun peintre de paysage n'a porté plus loin l'entente de la lumière; aucun n'en a mieux rendu les brillans effets.]] réalisée par Both (Jean), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 7641 fl. [17]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les fiançailles de sainte Catherine d'Alexandrie. Ce tableau est composé de huit figures de grandeur naturelle, placées devant un péristyle, sous une espèce de baldaquin. Aux trois principales se joignent cinq anges, supposés descendus du ciel pour assister au mariage de sainte Catherine. Jésus est assis sur les genoux de sa mère et va sceller son alliance avec Catherine, qui est prosternée devant lui, une couronne sur la tête et les épaules couvertes d'un riche manteau. Tandis que deux des anges adorent le Fils de Dieu, et qu'un troisième relève avec respect le manteau de la jeune épouse, les deux autres unissant leur voix aux accords de leurs instrumens, célèbrent l'auguste alliance dont ils sont témoins. Sous le brillant pinceau de Veronese, la jeunesse et la candeur de tous ces personnages n'ont rien perdu de leurs charmes, et l'éclat de leurs riches vêtemens le cède aux roses de leur teint virginal. (Veronese (Paolo Calari, dit il Veronese.))|Les fiançailles de sainte Catherine d'Alexandrie. Ce tableau est composé de huit figures de grandeur naturelle, placées devant un péristyle, sous une espèce de baldaquin. Aux trois principales se joignent cinq anges, supposés descendus du ciel pour assister au mariage de sainte Catherine. Jésus est assis sur les genoux de sa mère et va sceller son alliance avec Catherine, qui est prosternée devant lui, une couronne sur la tête et les épaules couvertes d'un riche manteau. Tandis que deux des anges adorent le Fils de Dieu, et qu'un troisième relève avec respect le manteau de la jeune épouse, les deux autres unissant leur voix aux accords de leurs instrumens, célèbrent l'auguste alliance dont ils sont témoins. Sous le brillant pinceau de Veronese, la jeunesse et la candeur de tous ces personnages n'ont rien perdu de leurs charmes, et l'éclat de leurs riches vêtemens le cède aux roses de leur teint virginal.]] réalisée par Veronese (Paolo Calari, dit il Veronese.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 190 fl. [18]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La sainte famille. Le Titien avait peint cette Sainte famille sur bois; mais en 1774 ce bois était si vermoulu, si près de tomber en poussière, qu'on jugea nécessaire d'en détacher la couleur et de la transporter sur toile. Cette ingénieuse opération, habilement exécutée par M. Hacquin, père, rendit une nouvelle existence à un tableau, sont le seul effet d'une secousse violente aurait causé d'un moment à l'autre l'entière destruction. Alors ce précieux ouvrage faisait partie des nombreux chefs-d'oeuvre qui composaient la magnifique galerie des ducs d'Orléans. Suivons l'explication que nous en a laissée Dubois de Saint-Gelais, à la page 468 du catalogue qu'il publia en 1720, sous le titre de description des tableaux du Palais-Royal. Jésus est dans les bras de la Vierge, et se penche vers le petit saint Jean qui est caractérisé par son agneau, et couvert d'une peau de mouton. Saint Joseph est assis et présente une espèce de pomme à l'Enfant-Jésus. On voit au haut du tableau des Chérubins dans une nuée. Le fond est un paysage où l'on aperçoit dans le lointain un laboureur qui conduit un boeuf." Ce tableau que les connaisseurs ne pourront revoir dans un cabinet français sans éprouver autant de surprise que de plaisir, fut apporté de Londres il y a quelques années, par le chevalier de Bonnemaison. Puisse la bonne fortune qui nous a rendu une chose si rare, la fixer désormais chez nous, et nous en faire jouir d'une manière durable; ce voeu ne paraîtra point déplacé, pour peu quón soit sensible au mérite qui distingue toutes les productions de l'homme supérieur auquel, depuis trois siècles, personne n'a contesté le titre de prince des coloristes. Le tableau qui fait le sujet de cet article est admirable dans toutes ses parties; chaque personnage a l'expression qui convient à son âge ou à son caractère; l'exécution n'en dénote pas moins le grand maître que le coloris même; le paysage enfin est d'une telle perfection, que fut-il privé des figures dont il est enrichi, ce serait encore un charmant tableau. (Titien (Tiziano Vecellio.))|La sainte famille. Le Titien avait peint cette Sainte famille sur bois; mais en 1774 ce bois était si vermoulu, si près de tomber en poussière, qu'on jugea nécessaire d'en détacher la couleur et de la transporter sur toile. Cette ingénieuse opération, habilement exécutée par M. Hacquin, père, rendit une nouvelle existence à un tableau, sont le seul effet d'une secousse violente aurait causé d'un moment à l'autre l'entière destruction. Alors ce précieux ouvrage faisait partie des nombreux chefs-d'oeuvre qui composaient la magnifique galerie des ducs d'Orléans. Suivons l'explication que nous en a laissée Dubois de Saint-Gelais, à la page 468 du catalogue qu'il publia en 1720, sous le titre de description des tableaux du Palais-Royal. Jésus est dans les bras de la Vierge, et se penche vers le petit saint Jean qui est caractérisé par son agneau, et couvert d'une peau de mouton. Saint Joseph est assis et présente une espèce de pomme à l'Enfant-Jésus. On voit au haut du tableau des Chérubins dans une nuée. Le fond est un paysage où l'on aperçoit dans le lointain un laboureur qui conduit un boeuf." Ce tableau que les connaisseurs ne pourront revoir dans un cabinet français sans éprouver autant de surprise que de plaisir, fut apporté de Londres il y a quelques années, par le chevalier de Bonnemaison. Puisse la bonne fortune qui nous a rendu une chose si rare, la fixer désormais chez nous, et nous en faire jouir d'une manière durable; ce voeu ne paraîtra point déplacé, pour peu quón soit sensible au mérite qui distingue toutes les productions de l'homme supérieur auquel, depuis trois siècles, personne n'a contesté le titre de prince des coloristes. Le tableau qui fait le sujet de cet article est admirable dans toutes ses parties; chaque personnage a l'expression qui convient à son âge ou à son caractère; l'exécution n'en dénote pas moins le grand maître que le coloris même; le paysage enfin est d'une telle perfection, que fut-il privé des figures dont il est enrichi, ce serait encore un charmant tableau.]] réalisée par Titien (Tiziano Vecellio.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 10,001 fl. [19]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait de l'auteur. Si l'on juge à la blancheur des cheveux de ce portrait que le Tintoret était avancé en âge quand il le peignit, on y remarque en même temps une énergie, une vérité de coloris, une fermeté et même une délicatesse de pinceau, une expression dans les traits qui démontre Note dans l'Errata: "lisez démontrent" que ce peintre, d'un génie si vif et si fécond, n'avait encore rien perdu ni de la vigueur de son esprit, ni de son admirable et sublime talent. L'auteur s'est représentéen buste, de face, nu-tête et vêtu de noir. Il est rare de voir des portraits de sa main qui soient aussi soignés que celui-ci, le fini ne s'accordant guère avec l'ardent désir de produire qui animait sans cesse le Tintoret. (Tintoretto (Jacopo Robusti, dit il))|Le portrait de l'auteur. Si l'on juge à la blancheur des cheveux de ce portrait que le Tintoret était avancé en âge quand il le peignit, on y remarque en même temps une énergie, une vérité de coloris, une fermeté et même une délicatesse de pinceau, une expression dans les traits qui démontre Note dans l'Errata: "lisez démontrent" que ce peintre, d'un génie si vif et si fécond, n'avait encore rien perdu ni de la vigueur de son esprit, ni de son admirable et sublime talent. L'auteur s'est représentéen buste, de face, nu-tête et vêtu de noir. Il est rare de voir des portraits de sa main qui soient aussi soignés que celui-ci, le fini ne s'accordant guère avec l'ardent désir de produire qui animait sans cesse le Tintoret.]] réalisée par Tintoretto (Jacopo Robusti, dit il), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 2400 fl. [20]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La naissance de la Sainte Vierge. Sainte Anne assise sur son lit, est l'objet des soins empressés de deux femmes qui sont à côté d'elle, et lui offrent des alimens. Trois autre femmes veillent sur l'enfant nouveau né, dont elles entourent le berceau. Pendant ce temps plusieurs jeunes filles assises autour d'une table, célèbrent, par un concert, la naissance de Marie. Les figures de ce petit tableau sont parmesanesque, et leurs mouvemens pleins d'esprit; le peinceau en est ferme et dévoile une pratique facile, comparable à celle des grands maîtres. (Schiavone (Andrea.))|La naissance de la Sainte Vierge. Sainte Anne assise sur son lit, est l'objet des soins empressés de deux femmes qui sont à côté d'elle, et lui offrent des alimens. Trois autre femmes veillent sur l'enfant nouveau né, dont elles entourent le berceau. Pendant ce temps plusieurs jeunes filles assises autour d'une table, célèbrent, par un concert, la naissance de Marie. Les figures de ce petit tableau sont parmesanesque, et leurs mouvemens pleins d'esprit; le peinceau en est ferme et dévoile une pratique facile, comparable à celle des grands maîtres.]] réalisée par Schiavone (Andrea.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 431 fl. [21]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus détaché de la croix. Trois anges donnant des marques de la plus vive douleur et d'une profonde vénération, veillent sur les restes inanimés du Sauveur, tandis que ses disciples sont allés préparer sa sépulture. (Proccaccini (Giulio Cesare).)|Jésus détaché de la croix. Trois anges donnant des marques de la plus vive douleur et d'une profonde vénération, veillent sur les restes inanimés du Sauveur, tandis que ses disciples sont allés préparer sa sépulture.]] réalisée par Proccaccini (Giulio Cesare)., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 115 fl. [22]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Actéon puni de sa curiosité. Le petit fils de Cadmus, errant au hazard, et séparé de ses compagnons de chasse dans une forêt qu'il ne connaît pas, arrive à l'entrée de la grotte où Diane a coutume de se baigner. La déesse est assise sur le bord de l'onde où elle rafraîchit ses membres délicats; heureux s'il se hâtait de fuir! mais non, il s'arrête et porte témérairement ses regards sur des charmes qu'il était réservé au seul Endymoin de contempler plus tard sans danger. Diane qui le voit à son tour, est offensée de son indiscrète curiosité, et l'en punit cruellement en le changeant en cerf. Deux nymphes accompagnent la déesse; l'une d'elle tient un vêtement au moyen duquel elle paraît vouloir se dérober à la vue du chasseur. La décence était la première des convenances à observer dans la composition de ces deux tableaux; Carle Maratte l'a bien senti, et sous ce rapport on lui doit de nouveaux éloges. (Maratte (Carlo Maratti.))|Actéon puni de sa curiosité. Le petit fils de Cadmus, errant au hazard, et séparé de ses compagnons de chasse dans une forêt qu'il ne connaît pas, arrive à l'entrée de la grotte où Diane a coutume de se baigner. La déesse est assise sur le bord de l'onde où elle rafraîchit ses membres délicats; heureux s'il se hâtait de fuir! mais non, il s'arrête et porte témérairement ses regards sur des charmes qu'il était réservé au seul Endymoin de contempler plus tard sans danger. Diane qui le voit à son tour, est offensée de son indiscrète curiosité, et l'en punit cruellement en le changeant en cerf. Deux nymphes accompagnent la déesse; l'une d'elle tient un vêtement au moyen duquel elle paraît vouloir se dérober à la vue du chasseur. La décence était la première des convenances à observer dans la composition de ces deux tableaux; Carle Maratte l'a bien senti, et sous ce rapport on lui doit de nouveaux éloges.]] réalisée par Maratte (Carlo Maratti.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 1200 fl. [23]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane au bain, et la punition d'Actéon. Ces deux tableaux sont connus pour avoir appartenu à la galerie du prince de Monaco, et plus tard au riche cabinet de M. de Sérévelle. Ils réunissent le style gracieux de l'Albane aux savans contours des Carraches, que Maratte, ne perdit, dit-on, jamais de vue; et si l'on en juge d'après la manière facile et délicate dont ils sont peints, ils doivent être du temps où l'auteur avait tellement perfectionné son faire, que le judicieux Lanzi ne craint pas de le proposer pour mode d'exécution (I) Note en bas de page: Tale pèro che nell'accuratezza è degno di esser proposto in essempio. Lanzi, Storia pittorica della Italia. Au surplus, le pinceau qui a su répandre une amabilité si modeste, si noble sur ses Madones, n'a pu que donner à la chaste Diane l'expression convenable à son caractère. La chaleur du jour, la fraîcheur d'un bocage dont le silence n'est interrompu que par le murmure d'un ruisseau, l'assurance d'y être seule et à l'abri de tous les regards, ont inspiré à la déesse de la chasse le désir de se baigner. Ceinture, tunique, sandales, elle a tout ôté en un moment, et déjà ses pieds légers ne se voyent plus qu'à travers le cristal de l'eau. Mais, ô surprise! à peine les y a-t-elle plongés qu'elle entend ou croit entendre quelque bruit. Inquiète, elle écoute, regarde et se tient assise sur le bord du ruisseau, dans une posture qui n'exprime pas moins bien que l'agitation même de sa figure, les craintes que lui inspire la pudeur. A gauche, sous des arbres et dans un extrême lointain, on aperçoit un temple où des nymphes offrent un sacrifice à la déesse des forêts. (Maratte (Carlo Maratti.))|Diane au bain, et la punition d'Actéon. Ces deux tableaux sont connus pour avoir appartenu à la galerie du prince de Monaco, et plus tard au riche cabinet de M. de Sérévelle. Ils réunissent le style gracieux de l'Albane aux savans contours des Carraches, que Maratte, ne perdit, dit-on, jamais de vue; et si l'on en juge d'après la manière facile et délicate dont ils sont peints, ils doivent être du temps où l'auteur avait tellement perfectionné son faire, que le judicieux Lanzi ne craint pas de le proposer pour mode d'exécution (I) Note en bas de page: Tale pèro che nell'accuratezza è degno di esser proposto in essempio. Lanzi, Storia pittorica della Italia. Au surplus, le pinceau qui a su répandre une amabilité si modeste, si noble sur ses Madones, n'a pu que donner à la chaste Diane l'expression convenable à son caractère. La chaleur du jour, la fraîcheur d'un bocage dont le silence n'est interrompu que par le murmure d'un ruisseau, l'assurance d'y être seule et à l'abri de tous les regards, ont inspiré à la déesse de la chasse le désir de se baigner. Ceinture, tunique, sandales, elle a tout ôté en un moment, et déjà ses pieds légers ne se voyent plus qu'à travers le cristal de l'eau. Mais, ô surprise! à peine les y a-t-elle plongés qu'elle entend ou croit entendre quelque bruit. Inquiète, elle écoute, regarde et se tient assise sur le bord du ruisseau, dans une posture qui n'exprime pas moins bien que l'agitation même de sa figure, les craintes que lui inspire la pudeur. A gauche, sous des arbres et dans un extrême lointain, on aperçoit un temple où des nymphes offrent un sacrifice à la déesse des forêts.]] réalisée par Maratte (Carlo Maratti.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 1000 fl. [24]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de la Mère de cet artiste. Ce tableau est un de ceux que Pierre Le Brun recueillit dans son voyage d'Italie. Voici comment il le décrit et comment il le loue dans un de ses catalogues : "Le mère d'André del Sarte est peinte à mi-corps, le sommet de la tête couvert d'un léger voile de mousseline tombant en forme de fichu sur ses épaules. Elle est vêtue de noir, les mains croisées au-dessous de sa poitrine, et tient de la droite un livre à demi-ouvert. Ce tableau authentiqueoffre des détails de première beauté, et le célèbre Del Sarte l'a exécuté dans le temps de sa plus grande force. Il sort de la collection du palais Ricardi à Florence." Une note écrite par Pierre Le Brun, sera long-temps une autorité à laquelle nous ne devons nous permettre de rien ajouter. (Del Sarte (Andrea Vannucci, dit del Sarte.))|Portrait de la Mère de cet artiste. Ce tableau est un de ceux que Pierre Le Brun recueillit dans son voyage d'Italie. Voici comment il le décrit et comment il le loue dans un de ses catalogues : "Le mère d'André del Sarte est peinte à mi-corps, le sommet de la tête couvert d'un léger voile de mousseline tombant en forme de fichu sur ses épaules. Elle est vêtue de noir, les mains croisées au-dessous de sa poitrine, et tient de la droite un livre à demi-ouvert. Ce tableau authentiqueoffre des détails de première beauté, et le célèbre Del Sarte l'a exécuté dans le temps de sa plus grande force. Il sort de la collection du palais Ricardi à Florence." Une note écrite par Pierre Le Brun, sera long-temps une autorité à laquelle nous ne devons nous permettre de rien ajouter.]] réalisée par Del Sarte (Andrea Vannucci, dit del Sarte.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 1015 fl. [25]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les saintes femmes gardant le corps de Jésus-Christ détaché de la croix. Les disciples de Jésus-Christ, après l'avoir détaché de la croix, l'ont laissé sous la garde de Marie et des saintes femmes, pendant qu'ils sont allé préparer sa sépulture. Dépôt précieux! affreux moment! la tendresse de Marie a trompé son triste coeur : elle a voulu que le corps inanimé de son fils reposât contre ses genoux; elle a cru pouvoir le contempler encore, et peut-être le serrer une dernière fois dans ses bras; mais un tel adieu est au-dessus des forces d'une mère : Marie s'évanouit et tombe dans les bras de deux des saintes femmes. La Madeleine, à genoux aux pieds de son divin maître, voudrait suivre jusque dans la tombe celui dont la douce éloquence a si souvent tempéré l'amertume de ses regrets. Disons-le en un mot : que d'expression dans cette peinture toutes heurtée qu'elle est! et comme tout y rend d'une manière pathétique les attristans effets de la douleur et de la mort! Nous appèlerons avec d'autant plus de confiance l'attention des amateurs sur ce tableau, qu'ils verront rarement des peintures à fresques qui présentent, dans un aussi petit cadre, tout l'intérêt et toutes les richesses d'une grande composition. (Carrache (Antonio Carracci).)|Les saintes femmes gardant le corps de Jésus-Christ détaché de la croix. Les disciples de Jésus-Christ, après l'avoir détaché de la croix, l'ont laissé sous la garde de Marie et des saintes femmes, pendant qu'ils sont allé préparer sa sépulture. Dépôt précieux! affreux moment! la tendresse de Marie a trompé son triste coeur : elle a voulu que le corps inanimé de son fils reposât contre ses genoux; elle a cru pouvoir le contempler encore, et peut-être le serrer une dernière fois dans ses bras; mais un tel adieu est au-dessus des forces d'une mère : Marie s'évanouit et tombe dans les bras de deux des saintes femmes. La Madeleine, à genoux aux pieds de son divin maître, voudrait suivre jusque dans la tombe celui dont la douce éloquence a si souvent tempéré l'amertume de ses regrets. Disons-le en un mot : que d'expression dans cette peinture toutes heurtée qu'elle est! et comme tout y rend d'une manière pathétique les attristans effets de la douleur et de la mort! Nous appèlerons avec d'autant plus de confiance l'attention des amateurs sur ce tableau, qu'ils verront rarement des peintures à fresques qui présentent, dans un aussi petit cadre, tout l'intérêt et toutes les richesses d'une grande composition.]] réalisée par Carrache (Antonio Carracci)., vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 500 fl. [26]
- 1827.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Bruno prosterné aux genoux de la Vierge et son Fils. Assise sur un nuage, au milieu d'une gloire, la sainte Vierge soutient de la main gauche l'Enfant Jésus qui est assis sur elle, et de sa droite fait jaillir du lait de son sein vers la bouche de saint Bruno. Cette nourriture divine que le pieux moine reçoit avec tous les signes de la plus profonde humilité, et sans doute le mystérieux symbole de la bienveillance maternelle que la Vierge daigne étendre sur tous les enfans de Dieu, qui ont en elle une dévotion particulière. (Bacicce (Giovanni-Battista Gaulli, dit Baciccio.))|Saint Bruno prosterné aux genoux de la Vierge et son Fils. Assise sur un nuage, au milieu d'une gloire, la sainte Vierge soutient de la main gauche l'Enfant Jésus qui est assis sur elle, et de sa droite fait jaillir du lait de son sein vers la bouche de saint Bruno. Cette nourriture divine que le pieux moine reçoit avec tous les signes de la plus profonde humilité, et sans doute le mystérieux symbole de la bienveillance maternelle que la Vierge daigne étendre sur tous les enfans de Dieu, qui ont en elle une dévotion particulière.]] réalisée par Bacicce (Giovanni-Battista Gaulli, dit Baciccio.), vendue par Ch.er Féréol Bonnemaison au prix de 100 fl. [27]