Ventes d'œuvres le 1828.04.14

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  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Peinture antique trouvée à Herculanum et représentant la Musique et la Poésie. Celle-ci est figurée par un jeune homme portant une espèce de masque sur le sommet de la tête, la Musique, par une jeune fille couronnée de fleurs et pinçant une lyre, (Roman)|Peinture antique trouvée à Herculanum et représentant la Musique et la Poésie. Celle-ci est figurée par un jeune homme portant une espèce de masque sur le sommet de la tête, la Musique, par une jeune fille couronnée de fleurs et pinçant une lyre,]] réalisée par Roman, vendue par M. Francillon. [2]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Couronnement de la Vierge : T., h. 28 p., l. 23 p. Dieu le père et Dieu le fils, entourés d'un choeur de chérubins, posent une couronne sur la tête de Marie, et ládmettent à partager leur éternelle souveraineté. Dans une région inférieure sont des élus de toutes les classes, apôtres, rois, papes, évêques, moines, religieuses et autres. Cette peinture dont, par quelques recherches, on découvrirait l'auteur, est curieuse et d'une originalité certaine. (artiste anonyme)|Le Couronnement de la Vierge : T., h. 28 p., l. 23 p. Dieu le père et Dieu le fils, entourés d'un choeur de chérubins, posent une couronne sur la tête de Marie, et ládmettent à partager leur éternelle souveraineté. Dans une région inférieure sont des élus de toutes les classes, apôtres, rois, papes, évêques, moines, religieuses et autres. Cette peinture dont, par quelques recherches, on découvrirait l'auteur, est curieuse et d'une originalité certaine.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par M. Francillon. [7]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Mariage de Sainte Catherine : B., h. 18 p., l. 13 p. Jésus, assis sur sa mère, présente l'anneau nuptial à Catherine, et ládmet au nombre de ses chastes épouses. Il est manifeste que ce tableau est de láncienne école de Parme. De quel maître? C'est ce que nous ignorons. (ancienne école de Parme)|Le Mariage de Sainte Catherine : B., h. 18 p., l. 13 p. Jésus, assis sur sa mère, présente l'anneau nuptial à Catherine, et ládmet au nombre de ses chastes épouses. Il est manifeste que ce tableau est de láncienne école de Parme. De quel maître? C'est ce que nous ignorons.]] réalisée par ancienne école de Parme, vendue par M. Francillon. [8]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint François en contemplation devant un Chérubin crucifié qui lui apparaît dans les airs, est marqué des cinq stigmates de Jésus-Christ. Cette Figure, vue à mi-corps, nous semble avoir beaucoup de rapport avec les ouvrages d'Alonzo Cano, soit qu'on en considère le coloris, soit qu'on examine la manière dont elle est peinte. (artiste anonyme)|Saint François en contemplation devant un Chérubin crucifié qui lui apparaît dans les airs, est marqué des cinq stigmates de Jésus-Christ. Cette Figure, vue à mi-corps, nous semble avoir beaucoup de rapport avec les ouvrages d'Alonzo Cano, soit qu'on en considère le coloris, soit qu'on examine la manière dont elle est peinte.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par M. Francillon. [10]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Madame de Montespan, par B. Boullongne : T., h. 20 p., l. 17 p. Elle est assise dans un parc et s'accoude sur le piédestal d'un grand vase. A ses pieds est un des aimables enfans de Vénus qui retient deux chiens près de lui, comme pour dire que la fidélité est nécessaire en amour. (B. Boullongne)|Madame de Montespan, par B. Boullongne : T., h. 20 p., l. 17 p. Elle est assise dans un parc et s'accoude sur le piédestal d'un grand vase. A ses pieds est un des aimables enfans de Vénus qui retient deux chiens près de lui, comme pour dire que la fidélité est nécessaire en amour.]] réalisée par B. Boullongne, vendue par M. Francillon au prix de 5 fl. [17]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jean-Louis de Fiesque : T., h. 40 p., l. 36 p. Ce de Fiesque, comte de Lavagne, issu dúne des plus illustres familles de Gènes, est celui qui conspira, en 1547, contre le gouvernement républicain de cette ville. Gravé dans lóuvrage de M. Francillon. (artiste anonyme)|Jean-Louis de Fiesque : T., h. 40 p., l. 36 p. Ce de Fiesque, comte de Lavagne, issu dúne des plus illustres familles de Gènes, est celui qui conspira, en 1547, contre le gouvernement républicain de cette ville. Gravé dans lóuvrage de M. Francillon.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par M. Francillon. [33]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Barneveldt : C., ovale ; h. 9 p. 6 lig., l. 7 p. 3 lig. Cet homme célèbre par sa capacité pour les grandes négociations, et si indignement traité par son ingrate patrie dont il était un des plus puissans soutiens, est représenté à mi-corps, nu-tête et vêtu de noir. D'une main, il tient ses gants ; de l'autre, son chapeau. (artiste anonyme)|Barneveldt : C., ovale ; h. 9 p. 6 lig., l. 7 p. 3 lig. Cet homme célèbre par sa capacité pour les grandes négociations, et si indignement traité par son ingrate patrie dont il était un des plus puissans soutiens, est représenté à mi-corps, nu-tête et vêtu de noir. D'une main, il tient ses gants ; de l'autre, son chapeau.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par M. Francillon. [35]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Cardinal de Fleury, par H. Rigaud : T., h. 68 p., l. 48 p. Le verteux ministre est représenté plus qu'`a mi-corps, assis dans un fauteuil près de son bureau. Le calme de ses traits rend merveilleusement la douceur et l'égalité de sa belle âme. C'est bien là l'homme pacifique qui aimait quón ne troublât ni le repos des autres ni le sien, et qui regardait la tranquillité publique comme le fondement du bonheur. (H. Rigaud)|Le Cardinal de Fleury, par H. Rigaud : T., h. 68 p., l. 48 p. Le verteux ministre est représenté plus qu'`a mi-corps, assis dans un fauteuil près de son bureau. Le calme de ses traits rend merveilleusement la douceur et l'égalité de sa belle âme. C'est bien là l'homme pacifique qui aimait quón ne troublât ni le repos des autres ni le sien, et qui regardait la tranquillité publique comme le fondement du bonheur.]] réalisée par H. Rigaud, vendue par M. Francillon. [40]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Duc de Braciano, peint par Paris Bordone : T., h. 24 p., l. 18 p. Ce portrait, remarquable par une grande vérité de coloris, rappelle en outre à la pensée le souvenir d'un homme cher aux lettres, à cause de la protection quíl leur accorda. (Paris Bordone)|Le Duc de Braciano, peint par Paris Bordone : T., h. 24 p., l. 18 p. Ce portrait, remarquable par une grande vérité de coloris, rappelle en outre à la pensée le souvenir d'un homme cher aux lettres, à cause de la protection quíl leur accorda.]] réalisée par Paris Bordone, vendue par M. Francillon au prix de 70 fl. [45]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'Homme représenté en buste, coiffé dúne toque et vêtu dún habit noir à manches ouvertes : B., h. 20 p., l. 18 p. On lit sur ce tableau, avec la date de 1541 : Van Leyden, roi de Munster. C'est le fameux Jean de Leyde, simple tailleur qui, devenu chef des anabaptistes, et se disant envoyé du Père éternel pour établir une nouvelle Jérusalem, se rendit maître de Munster et s'en fit couronner roi. (artiste anonyme)|Portrait d'Homme représenté en buste, coiffé dúne toque et vêtu dún habit noir à manches ouvertes : B., h. 20 p., l. 18 p. On lit sur ce tableau, avec la date de 1541 : Van Leyden, roi de Munster. C'est le fameux Jean de Leyde, simple tailleur qui, devenu chef des anabaptistes, et se disant envoyé du Père éternel pour établir une nouvelle Jérusalem, se rendit maître de Munster et s'en fit couronner roi.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par M. Francillon. [46]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cosme de Médicis, dit l'Ancien ; Buste peint par Filippo Lippi : B., h. 19 p., l. 15 p. 6 lig. Une toque couvre le haut de sa tête : aux côtés de son visage tombent des cheveux longs et châtains. Une cravate noire est négligemment jetée autour de son cou, pardessus un manteau dont le collet garni de fourrure est agraffé sous le menton. Quelque curieux que soit ce tableau sous le rapport de son ancienneté, il est beaucoup plus intéressant encore par rapport à l'histoire. (Filippo Lippi)|Cosme de Médicis, dit l'Ancien ; Buste peint par Filippo Lippi : B., h. 19 p., l. 15 p. 6 lig. Une toque couvre le haut de sa tête : aux côtés de son visage tombent des cheveux longs et châtains. Une cravate noire est négligemment jetée autour de son cou, pardessus un manteau dont le collet garni de fourrure est agraffé sous le menton. Quelque curieux que soit ce tableau sous le rapport de son ancienneté, il est beaucoup plus intéressant encore par rapport à l'histoire.]] réalisée par Filippo Lippi, vendue par M. Francillon. [52]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Guillaume de Nassau, prince d'Orange, peint par Honthorst  : B., h. 38 p., l. 30 p. Honthorst obtint le titre de peintre de Guillaume de Nassau et s'en montra digne. Pleusieurs souverains voulurent avoir leurs portraits de sa main. Au talent qui le rendit fameux dans cette partie de son art, il joignit le talent plus grand encore de bien peindre l'histoire. Ses effets de lumière lui valurent en Italie le surnom de Gérard delle notte. (Honthorst)|Guillaume de Nassau, prince d'Orange, peint par Honthorst  : B., h. 38 p., l. 30 p. Honthorst obtint le titre de peintre de Guillaume de Nassau et s'en montra digne. Pleusieurs souverains voulurent avoir leurs portraits de sa main. Au talent qui le rendit fameux dans cette partie de son art, il joignit le talent plus grand encore de bien peindre l'histoire. Ses effets de lumière lui valurent en Italie le surnom de Gérard delle notte.]] réalisée par Honthorst, vendue par M. Francillon au prix de 27 fl. [54]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Marie-Henriette, femme de Charles Ier., et deux de ses enfans en bas-âge  : B., h. 11 p., l. 8 p. Ce n'est ici quúne esquisse en Camaïeu ; mais elle est si manifestement de la main de Vandyck, et faite avec tant dáisance et d'esprit, qu'elle cause le même plaisir à la vue qu'un tableau très achevé. Ce sujet, exécuté en grand, est en Espagne dans la galerie des ducs d'Albe. (Vandyck)|Marie-Henriette, femme de Charles Ier., et deux de ses enfans en bas-âge  : B., h. 11 p., l. 8 p. Ce n'est ici quúne esquisse en Camaïeu ; mais elle est si manifestement de la main de Vandyck, et faite avec tant dáisance et d'esprit, qu'elle cause le même plaisir à la vue qu'un tableau très achevé. Ce sujet, exécuté en grand, est en Espagne dans la galerie des ducs d'Albe.]] réalisée par Vandyck, vendue par M. Francillon. [55]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait à mi-corps de Charles Ier., peint par Leli : T., h. 27 p., l. 21 p. Après les portraits de Vandyck viennent ceux de Lely, qui sont aussi d'une grande beauté. Lely fut attaché à Charles Ier, et après la mort tragique de ce prince, à Charles II. (Leli)|Portrait à mi-corps de Charles Ier., peint par Leli : T., h. 27 p., l. 21 p. Après les portraits de Vandyck viennent ceux de Lely, qui sont aussi d'une grande beauté. Lely fut attaché à Charles Ier, et après la mort tragique de ce prince, à Charles II.]] réalisée par Leli, vendue par M. Francillon. [56]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait qu'on présume être celui du célèbre architecte Claude Perrault. T., forme ovale, h. 25 p., l. 18 p. Peint par Nicolas Mignard. Nicolas Mignard était de son temps un des meilleurs peintres de portraits, et lún des plus en faveur. Son pinceau frais et coulant, dit l'Argenville, était particulièrement propre à ce genre de peinture. (Nicolas Mignard)|Portrait qu'on présume être celui du célèbre architecte Claude Perrault. T., forme ovale, h. 25 p., l. 18 p. Peint par Nicolas Mignard. Nicolas Mignard était de son temps un des meilleurs peintres de portraits, et lún des plus en faveur. Son pinceau frais et coulant, dit l'Argenville, était particulièrement propre à ce genre de peinture.]] réalisée par Nicolas Mignard, vendue par M. Francillon au prix de 50 fl. [57]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Coypel (Antoine), peint par lui-même : T., h. 9 p., l. 7 p. Coypel sy est représenté un crayon à la main, et se disposant à dessiner sur un carton qu'il appuie sur ses genoux. Les boucles d'une grande perruque flottent sur ses épaules qu'enveloppe un manteau de velours cramoisi. Ce portrait est gravé. (Coypel (Antoine))|Coypel (Antoine), peint par lui-même : T., h. 9 p., l. 7 p. Coypel sy est représenté un crayon à la main, et se disposant à dessiner sur un carton qu'il appuie sur ses genoux. Les boucles d'une grande perruque flottent sur ses épaules qu'enveloppe un manteau de velours cramoisi. Ce portrait est gravé.]] réalisée par Coypel (Antoine), vendue par M. Francillon. [61]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Werff (Adrien-Vander), peint par lui-même : C. ovale, h. 5 p., l. 4 p. Ce portrait est celui d'après lequel Descamps a fait faire la gravure qui est en tête de sa notice sur Vander Werff, dans l'ouvrage qu'il a donné sous le titre de Vie des peintres flamands, allemands et hollandais. C'est exciter un vif intérêt dans l'esprit des amateurs que de leur annoncer le portrait d'un peintre célèbre exécuté par lui-même. (Werff (Adrien-Vander))|Werff (Adrien-Vander), peint par lui-même : C. ovale, h. 5 p., l. 4 p. Ce portrait est celui d'après lequel Descamps a fait faire la gravure qui est en tête de sa notice sur Vander Werff, dans l'ouvrage qu'il a donné sous le titre de Vie des peintres flamands, allemands et hollandais. C'est exciter un vif intérêt dans l'esprit des amateurs que de leur annoncer le portrait d'un peintre célèbre exécuté par lui-même.]] réalisée par Werff (Adrien-Vander), vendue par M. Francillon au prix de 160 fl. [62]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Corneille Poelenburg, peint par lui-même : C. h. 8 p. 3 lig., l. 6 p. 6 lig. Poelenburg nu-tête, à mi-corps et vêtu de noir, est assis dans un fauteuil, une plume à la main, ce qui fait supposer qu'il va répondre à une lettre qui est sur une table devant lui. Sa main gauche est appuyée sur le bras de son siège> Sur la lettre sont tracées les lettres C.P.F. (Corneille Poelenburg fecit), marque ordinaire de láuteur. Nous offrir l'image fidèle des traits de Poelenburg nést pas le seul mérite de ce portrait. On y admire encore, plus que dans aucun autre de ses ouvrages, cette douceur, cette suavité de pinceau qui leur donne un attrait si particulier. L'auteur en se peignant lui-même dut redoubler d'efforts et de soins et ne s'arretêr que lorsquíl eut épuisé tout son talent. (Corneille Poelenburg)|Corneille Poelenburg, peint par lui-même : C. h. 8 p. 3 lig., l. 6 p. 6 lig. Poelenburg nu-tête, à mi-corps et vêtu de noir, est assis dans un fauteuil, une plume à la main, ce qui fait supposer qu'il va répondre à une lettre qui est sur une table devant lui. Sa main gauche est appuyée sur le bras de son siège> Sur la lettre sont tracées les lettres C.P.F. (Corneille Poelenburg fecit), marque ordinaire de láuteur. Nous offrir l'image fidèle des traits de Poelenburg nést pas le seul mérite de ce portrait. On y admire encore, plus que dans aucun autre de ses ouvrages, cette douceur, cette suavité de pinceau qui leur donne un attrait si particulier. L'auteur en se peignant lui-même dut redoubler d'efforts et de soins et ne s'arretêr que lorsquíl eut épuisé tout son talent.]] réalisée par Corneille Poelenburg, vendue par M. Francillon. [63]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Brauwer (Adrien), peint par lui-même : C., forme ovale, h. 3 p. 6 lig., l. 2 p. 6 lig. Il a la tête nue, des moustaches, et un vêtement noir sur lequel se rabat un grand collet. L'exécution de ce petit portrait est très suave ; on retrouve dans sa couleur quelque ressemblance avec celle de Franc-Hals, maître de Brauwer. (Brauwer (Adrien))|Brauwer (Adrien), peint par lui-même : C., forme ovale, h. 3 p. 6 lig., l. 2 p. 6 lig. Il a la tête nue, des moustaches, et un vêtement noir sur lequel se rabat un grand collet. L'exécution de ce petit portrait est très suave ; on retrouve dans sa couleur quelque ressemblance avec celle de Franc-Hals, maître de Brauwer.]] réalisée par Brauwer (Adrien), vendue par M. Francillon au prix de 30 fl. [67]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Pietro Vannucci, dit Perugino, peint par Lorenzo de Credi : B., h. 16 p., l. 12 p. Ses cheveux noirs et tombans sont couverts d'une toque. Un justaucorps noir, que dépasse le haut de sa chemise, un coin de manteau ajusté sur le bras droit, composent son vêtement. Ce portrait passait en Italie pour être un des premiers ouvrages de Raphaël, et c'est sous ce nom qu'il est gravé dans la traduction de M. Francillon ; mais il nous a paru tenir, par la couleur, à l'école de Léonard dont Crédi fut imitateur, quoique lié d'amitié avec le Pérugin. (Lorenzo de Credi)|Pietro Vannucci, dit Perugino, peint par Lorenzo de Credi : B., h. 16 p., l. 12 p. Ses cheveux noirs et tombans sont couverts d'une toque. Un justaucorps noir, que dépasse le haut de sa chemise, un coin de manteau ajusté sur le bras droit, composent son vêtement. Ce portrait passait en Italie pour être un des premiers ouvrages de Raphaël, et c'est sous ce nom qu'il est gravé dans la traduction de M. Francillon ; mais il nous a paru tenir, par la couleur, à l'école de Léonard dont Crédi fut imitateur, quoique lié d'amitié avec le Pérugin.]] réalisée par Lorenzo de Credi, vendue par M. Francillon au prix de 300 fl. [70]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Masaccio, peint par lui-même  ; B., h. 16 p., l. 12 p. Une calotte noire couvre le derrière de sa tête ; des cheveux épais et bouclés couvrent son front et encadrent pour ainsi dire son visage, il a sur le corps une veste boutonnée avec un habit à grandes manches. M. Francillon a placé dans l'ouvrage que nous avons déjà cité tant de fois, une gravure faite d'après ce portrait, et remarque quíl est peint à la colle. Il ajoute : Le dessin en est un peu sec, mais la tête est dúne grande verité, le jeu des plis dún bon goût pour l'époque où florissait Masaccio. (Masaccio)|Masaccio, peint par lui-même  ; B., h. 16 p., l. 12 p. Une calotte noire couvre le derrière de sa tête ; des cheveux épais et bouclés couvrent son front et encadrent pour ainsi dire son visage, il a sur le corps une veste boutonnée avec un habit à grandes manches. M. Francillon a placé dans l'ouvrage que nous avons déjà cité tant de fois, une gravure faite d'après ce portrait, et remarque quíl est peint à la colle. Il ajoute : Le dessin en est un peu sec, mais la tête est dúne grande verité, le jeu des plis dún bon goût pour l'époque où florissait Masaccio.]] réalisée par Masaccio, vendue par M. Francillon au prix de 210 fl. [71]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Fontana (Lavinia), par elle-même : B., h. 11 p., l. 10 p. On cite le nom de Lavinia Fontana parmi ceux des peintres bolonnais qui se sont distingués avant l'école des Carrache. Dans le tableau que nous avons sous les yeux, elle s'est repésentée touchant un clavecin. Derrière elle est une servante qui lui apporte un livre de musique ; dans une seconde chambre, près d'une fenêtre, on voit son chevalet. (Fontana (Lavinia))|Fontana (Lavinia), par elle-même : B., h. 11 p., l. 10 p. On cite le nom de Lavinia Fontana parmi ceux des peintres bolonnais qui se sont distingués avant l'école des Carrache. Dans le tableau que nous avons sous les yeux, elle s'est repésentée touchant un clavecin. Derrière elle est une servante qui lui apporte un livre de musique ; dans une seconde chambre, près d'une fenêtre, on voit son chevalet.]] réalisée par Fontana (Lavinia), vendue par M. Francillon. [74]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Belliniano (Victor), peint par lui-même : Buste, B., h. 21 p., l. 18 p. Il a une toque aplatie sur le tête, et sur le corps un habit garni de fourrure. Une médaille pend à son cou ; sa barbe et ses cheveux sont très épais. On lit sur ce tableau Victor Bellinianus, 1521. M. Francillon, qui en a inséré une gravure dans sa traduction de la Storia pittorica, remarque avec raison que la manière de ce peintre a beaucoup de rapport avec celles des Bellin et des Giorgion. (Belliniano (Victor))|Belliniano (Victor), peint par lui-même : Buste, B., h. 21 p., l. 18 p. Il a une toque aplatie sur le tête, et sur le corps un habit garni de fourrure. Une médaille pend à son cou ; sa barbe et ses cheveux sont très épais. On lit sur ce tableau Victor Bellinianus, 1521. M. Francillon, qui en a inséré une gravure dans sa traduction de la Storia pittorica, remarque avec raison que la manière de ce peintre a beaucoup de rapport avec celles des Bellin et des Giorgion.]] réalisée par Belliniano (Victor), vendue par M. Francillon, achetée par Bercol au prix de 300 fl. [75]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint François stigmatisé  : C., h. 14 p., l. 17 p. Ce sujet est représenté dans un paysage très pittoresque et tout-à-fait dans le goût d'Annibal Carrache. L'Albane employa souvent le pinceau du Mole à remplir les fonds de ces tableaux. (Mola (Jean-Baptiste))|Saint François stigmatisé  : C., h. 14 p., l. 17 p. Ce sujet est représenté dans un paysage très pittoresque et tout-à-fait dans le goût d'Annibal Carrache. L'Albane employa souvent le pinceau du Mole à remplir les fonds de ces tableaux.]] réalisée par Mola (Jean-Baptiste), vendue par M. Francillon. [83]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Sacrifice d'Iphigénie : T., h. 65 p., l. 48 p. Diane enlève la fille d'Agamennon de dessus l'autel où le grand-prêtre se disposait à l'égorger, et fait paraître une biche en sa place. Dans ce tableau le Bourdon paraît s'être inspiré de la manière de Castiglione. (Bourdon (Sébastien))|Le Sacrifice d'Iphigénie : T., h. 65 p., l. 48 p. Diane enlève la fille d'Agamennon de dessus l'autel où le grand-prêtre se disposait à l'égorger, et fait paraître une biche en sa place. Dans ce tableau le Bourdon paraît s'être inspiré de la manière de Castiglione.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par M. Francillon. [87]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte-Famille : T., h. 14 p., l. 12 p. Jésus dort sur les genoux de sa mère qui le regarde avec une douce satisfaction ; saint Joseph, un ange et le jeune précurseur, entourent silencieusement le jeune rédempteur et la bienheureuse Marie. (Bourdon (Sébastien))|La Sainte-Famille : T., h. 14 p., l. 12 p. Jésus dort sur les genoux de sa mère qui le regarde avec une douce satisfaction ; saint Joseph, un ange et le jeune précurseur, entourent silencieusement le jeune rédempteur et la bienheureuse Marie.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par M. Francillon au prix de 62 fl. [89]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Bacchus revenant des Indes  : T., h. 18 p., l. 24 p. Le conquérant et Ariane, l'un près de l'autre, s'appuient sur leurs chars. Ils en sont descendus pour donner à leur troupe quelques momens de repos. Mais une pause, pour cette troupe joyeuse, n'est autre chose qu'un appel au plaisir. Aussi voit-on les satyres former des danses, tandis que leur jeune et pétulante race lutte ou joue avec les boucs et les panthères. Une seule bacchante ivre se laisse aller au sommeil. Cette bacchanale nous rappelle celles de Nicolas Poussin, ce peintre si profond, si sage, si sensible aux beautés de l'antique, et qui, peut-être, est le plus classique de tous. Ce n'est pas que Bourdon ait manqué de génie, mais il aimaitparfois à monter son style sur celui des autres, et n'était jamais au-dessous d'eux dans les imitations. Rien ne prouve mieux l'étendue de son génie et combien il était riche d'observations. Un style noble, un dessin correct, un coloris aérien, le goût de l'antique, sont les qualités du tableau que nos venons de décrire. (Bourdon (Sébastien))|Bacchus revenant des Indes  : T., h. 18 p., l. 24 p. Le conquérant et Ariane, l'un près de l'autre, s'appuient sur leurs chars. Ils en sont descendus pour donner à leur troupe quelques momens de repos. Mais une pause, pour cette troupe joyeuse, n'est autre chose qu'un appel au plaisir. Aussi voit-on les satyres former des danses, tandis que leur jeune et pétulante race lutte ou joue avec les boucs et les panthères. Une seule bacchante ivre se laisse aller au sommeil. Cette bacchanale nous rappelle celles de Nicolas Poussin, ce peintre si profond, si sage, si sensible aux beautés de l'antique, et qui, peut-être, est le plus classique de tous. Ce n'est pas que Bourdon ait manqué de génie, mais il aimaitparfois à monter son style sur celui des autres, et n'était jamais au-dessous d'eux dans les imitations. Rien ne prouve mieux l'étendue de son génie et combien il était riche d'observations. Un style noble, un dessin correct, un coloris aérien, le goût de l'antique, sont les qualités du tableau que nos venons de décrire.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par M. Francillon au prix de 180 fl. [90]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Port de Mer : B., h. 15 p., l. 21 p. Il est placé à l'embouchure d'un fleuve, tout près des restes d'un ancien pont. Sous une arche des négocians s'entretiennent avec des marins, tandis que d'autres prennent livraison de marchandises qui leur sont adressées. A la droite du tableau des barques sont amarrées près du rivage. Ici, comme dans tous ses meilleurs ouvrages, Thomas Wyck rivalise de talent avec Jean Asselyn. (Wyck (Thomas))|Port de Mer : B., h. 15 p., l. 21 p. Il est placé à l'embouchure d'un fleuve, tout près des restes d'un ancien pont. Sous une arche des négocians s'entretiennent avec des marins, tandis que d'autres prennent livraison de marchandises qui leur sont adressées. A la droite du tableau des barques sont amarrées près du rivage. Ici, comme dans tous ses meilleurs ouvrages, Thomas Wyck rivalise de talent avec Jean Asselyn.]] réalisée par Wyck (Thomas), vendue par M. Francillon au prix de 141 fl. [91]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un Vieillard  : T., h. 42 p., l. 30 p. Ce tableau réunit toutes les qualités qu'on peut désirer dans ce genre de peinture, le sentiment de la vie, de la finesse dans les chairs, du naturel dans la pose, du relief, de l'harmonie, cette magie enfin qui produit aux yeaux l'apparence de la vérité. Cette barbe, ces cheveux blancs ne font pas seuls connaître le grand âge de ce personnage ; les ans qui pèsent sur sa tête agissent manifestement sur son maintien. Ajoutons que son ample robe noire décèle moins peut-être que sa physionomie que ce fut un respectable, un bon magistrat. (Vos (Simon de))|Portrait d'un Vieillard  : T., h. 42 p., l. 30 p. Ce tableau réunit toutes les qualités qu'on peut désirer dans ce genre de peinture, le sentiment de la vie, de la finesse dans les chairs, du naturel dans la pose, du relief, de l'harmonie, cette magie enfin qui produit aux yeaux l'apparence de la vérité. Cette barbe, ces cheveux blancs ne font pas seuls connaître le grand âge de ce personnage ; les ans qui pèsent sur sa tête agissent manifestement sur son maintien. Ajoutons que son ample robe noire décèle moins peut-être que sa physionomie que ce fut un respectable, un bon magistrat.]] réalisée par Vos (Simon de), vendue par M. Francillon au prix de 140 fl. [92]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage : B., h. 11 p. 9 lig., l. 9 p. Une femme à cheval, et passant un gué avec un troupeau de vaches et de brebis, se tourne vers un homme qui se déchausse et lui fait un signe de la main. Ce tableau, tout inférieur qu'il est au précédent, est néanmoins un bon échantillon du talent d'Adrien Vanden Velde. (Velde (Adrien Vanden))|Paysage : B., h. 11 p. 9 lig., l. 9 p. Une femme à cheval, et passant un gué avec un troupeau de vaches et de brebis, se tourne vers un homme qui se déchausse et lui fait un signe de la main. Ce tableau, tout inférieur qu'il est au précédent, est néanmoins un bon échantillon du talent d'Adrien Vanden Velde.]] réalisée par Velde (Adrien Vanden), vendue par M. Francillon au prix de 600 fl. [93]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Départ pour la Chasse : T., h. 17 p. 6 lig., l. 23 p. Ce précieux tableau, qui porte la date de 1662, sortit en 1777 de la riche et fameuse collection d'objets curieux en tout genre qu'avait formée M. Randon de Boisset ; depuis il a orné celle d'un prince russe, après la mort duquel il a été rapporté et vendu à Paris il y a un peu plus de trois ans. Rappeler aux amateurs qu'ils ont vu M. Francillon s'en rendre adjudicataire au prix de 16,001 fr., c'est, il nous semble, la meilleure manière d'un faire l'éloge. Sur le devant de la composition, à l'ombre d'un mur d'escalier surmonté d'une statue d'Hercule, se reposent deux pélerins mendians, dont un a le chapeau à la main. Devant eux passe un jeune seigneur donnant la main à une dame qu'il conduit vers un cheval blanc qu'elle va monter. A l'apparition de ces deux personnages, un chasseur en selle fait entendre, au son du cor, le signal du départ. A main drite, à l'entrée d'un bois, sont réunis les fauconniers, les piqueurs et autres valets tenant des cheins en laisse ; dans le fond est un équipage de chasse attelé de six chevaux ; de tous côtés enfin se peignent aux yeaux avec une extrême vérité les apprêts, l'agitation et tout ce qu'ont d'animé les scènes du genre de celles-ci. Un autre prestige nous attache à ce tableau, c'est son coloris ; il est si éclatant, il rend si bien l'effet de la lumière du soleil, que la pensée même n'imagine rien de mieux. Il serait superflu de parler de l'exécution après avoir cité le nom de Vanden Velde, peintre si admirable sous ce rapport. (Velde (Adrien Vanden))|Départ pour la Chasse : T., h. 17 p. 6 lig., l. 23 p. Ce précieux tableau, qui porte la date de 1662, sortit en 1777 de la riche et fameuse collection d'objets curieux en tout genre qu'avait formée M. Randon de Boisset ; depuis il a orné celle d'un prince russe, après la mort duquel il a été rapporté et vendu à Paris il y a un peu plus de trois ans. Rappeler aux amateurs qu'ils ont vu M. Francillon s'en rendre adjudicataire au prix de 16,001 fr., c'est, il nous semble, la meilleure manière d'un faire l'éloge. Sur le devant de la composition, à l'ombre d'un mur d'escalier surmonté d'une statue d'Hercule, se reposent deux pélerins mendians, dont un a le chapeau à la main. Devant eux passe un jeune seigneur donnant la main à une dame qu'il conduit vers un cheval blanc qu'elle va monter. A l'apparition de ces deux personnages, un chasseur en selle fait entendre, au son du cor, le signal du départ. A main drite, à l'entrée d'un bois, sont réunis les fauconniers, les piqueurs et autres valets tenant des cheins en laisse ; dans le fond est un équipage de chasse attelé de six chevaux ; de tous côtés enfin se peignent aux yeaux avec une extrême vérité les apprêts, l'agitation et tout ce qu'ont d'animé les scènes du genre de celles-ci. Un autre prestige nous attache à ce tableau, c'est son coloris ; il est si éclatant, il rend si bien l'effet de la lumière du soleil, que la pensée même n'imagine rien de mieux. Il serait superflu de parler de l'exécution après avoir cité le nom de Vanden Velde, peintre si admirable sous ce rapport.]] réalisée par Velde (Adrien Vanden), vendue par M. Francillon, achetée par Henry au prix de 11540 fl. [94]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de Fiesole. Même dimensions. h. 9 p. 6 lig., l. 18 p. Ces deux tableaux font pendans et sont des meilleurs de Van Vitelli. Dans le dernier on remarque l'ancienne maison de campagne des Médicis, retraite agréable, consacrée au commerce qu'ils se plaisaient à entretenir avec les savans. (Van Vitelli (Gaspar Van Vitel, surnommé en Italie))|Vue de Fiesole. Même dimensions. h. 9 p. 6 lig., l. 18 p. Ces deux tableaux font pendans et sont des meilleurs de Van Vitelli. Dans le dernier on remarque l'ancienne maison de campagne des Médicis, retraite agréable, consacrée au commerce qu'ils se plaisaient à entretenir avec les savans.]] réalisée par Van Vitelli (Gaspar Van Vitel, surnommé en Italie), vendue par M. Francillon au prix de 120 fl. [95]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage : T., h. 39 p., l. 53 p. Aux agrémens d'un paysage exécuté de main de maître, se joint ici l'intérêt d'un sujet tiré de la mythologie. A l'entrée d'une forêt et tout près des bords de la mer, Europe, séduite par la douceur et la beauté d'un taureau blanc qui s'est approché d'elle, s'amuse à l'orner de guirlandes de fleurs que lui préparent ses compagnes. Ce tableau qui est capital par ses dimensions, capital par ses figures, l'est aussi sous le double rapport de la couleur et du pinceau. Il est gravé. (Swanevelt (Herman), dit Hermann d'Italie)|Paysage : T., h. 39 p., l. 53 p. Aux agrémens d'un paysage exécuté de main de maître, se joint ici l'intérêt d'un sujet tiré de la mythologie. A l'entrée d'une forêt et tout près des bords de la mer, Europe, séduite par la douceur et la beauté d'un taureau blanc qui s'est approché d'elle, s'amuse à l'orner de guirlandes de fleurs que lui préparent ses compagnes. Ce tableau qui est capital par ses dimensions, capital par ses figures, l'est aussi sous le double rapport de la couleur et du pinceau. Il est gravé.]] réalisée par Swanevelt (Herman), dit Hermann d'Italie, vendue par M. Francillon au prix de 431 fl. [98]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte-Famille, sainte Élisabeth et le jeune Jean-Baptiste  : C., h. 9 p., l. 7 p. L'Enfant-Jésus, debout sur les genoux de la Vierge, reçoit les premiers hommages du fils d'Élisabeth, de celui qui plus tard le fit connaître aux juifs en leur disant que c'était l'Agneau de Dieu, la victime par excellence. Saint Joseph est à côté de Marie ; des esprits célestes apparaissent sur des nuages. On vante les grands ouvrages de Rottenhamer ; mais on a dit avec raison que ceux qu'il a peints en petit sont les plus estimés. On y remarque de la grâce, du mouvement dans les figures, de l'accord, de la vivacité dans le coloris et beaucoup de finesse dans l'exécution. (Rottenhamer (Jean))|La Sainte-Famille, sainte Élisabeth et le jeune Jean-Baptiste  : C., h. 9 p., l. 7 p. L'Enfant-Jésus, debout sur les genoux de la Vierge, reçoit les premiers hommages du fils d'Élisabeth, de celui qui plus tard le fit connaître aux juifs en leur disant que c'était l'Agneau de Dieu, la victime par excellence. Saint Joseph est à côté de Marie ; des esprits célestes apparaissent sur des nuages. On vante les grands ouvrages de Rottenhamer ; mais on a dit avec raison que ceux qu'il a peints en petit sont les plus estimés. On y remarque de la grâce, du mouvement dans les figures, de l'accord, de la vivacité dans le coloris et beaucoup de finesse dans l'exécution.]] réalisée par Rottenhamer (Jean), vendue par M. Francillon au prix de 57 fl. [100]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage : T., h. 27 p., l. 35 p. Sur le devant paît un nombreux troupeau de chèvres gardé par un berger. Dans la couleur brillante et franche de ce tableau, et surtout dans les tons aériens de ses lointains, se reconnaît bien le paysagiste que les Italiens ont nommé Orizzonte à cause de ses atmosphères vaporeuses. On y retrouve encore le travail facile d'un pinceau toujours attentif à marcher sur les traces de Poussin. (Orizzonte (François Van Bloemen, dit))|Paysage : T., h. 27 p., l. 35 p. Sur le devant paît un nombreux troupeau de chèvres gardé par un berger. Dans la couleur brillante et franche de ce tableau, et surtout dans les tons aériens de ses lointains, se reconnaît bien le paysagiste que les Italiens ont nommé Orizzonte à cause de ses atmosphères vaporeuses. On y retrouve encore le travail facile d'un pinceau toujours attentif à marcher sur les traces de Poussin.]] réalisée par Orizzonte (François Van Bloemen, dit), vendue par M. Francillon. [102]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Paysages faisant pendans : T., h. 30 p., l. 37 p. Peu de tableaux d'Orizzonte sont d'une aussi belle manière, on pourrait dire aussi Poussinesque, que ceux-ci. L'un est une vue de Tivoli du côté du temple de la Sibylle, l'autre représente les environs d'une villa, ou maison de plaisance des campagnes de Rome. (Orizzonte (François Van Bloemen, dit))|Deux Paysages faisant pendans : T., h. 30 p., l. 37 p. Peu de tableaux d'Orizzonte sont d'une aussi belle manière, on pourrait dire aussi Poussinesque, que ceux-ci. L'un est une vue de Tivoli du côté du temple de la Sibylle, l'autre représente les environs d'une villa, ou maison de plaisance des campagnes de Rome.]] réalisée par Orizzonte (François Van Bloemen, dit), vendue par M. Francillon au prix de 510 fl. [103]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage : T., h. 36 p., l. 48 p. C'est une vue de Gandolfo, près Albani, à dix lieues de Rome. On y remarque sur une colline un château appartenant au chef de l'Eglise. Sur le devant deux Italiens se reposent sur le bord d'un chemin. (Orizzonte (François Van Bloemen, dit))|Paysage : T., h. 36 p., l. 48 p. C'est une vue de Gandolfo, près Albani, à dix lieues de Rome. On y remarque sur une colline un château appartenant au chef de l'Eglise. Sur le devant deux Italiens se reposent sur le bord d'un chemin.]] réalisée par Orizzonte (François Van Bloemen, dit), vendue par M. Francillon au prix de 212 fl. [104]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage : B., h. 14 p., l. 12 p. 6 lig. Jean Lingelbach a orné ce tableau du plusieurs figures si jolies, si moelleusement exécutées, qu'au premier aspect on les croit de la main de Vandevelde. Sur le devant, dans un large chémin ombragé par une haute colline, est un voyageur resserrant la sangle d'une bête de somme, tandis qu'un rustre qui est près de lui frappe son âne à coups de bâton sans parvenir à vaincre son indocilité ; sur un autre plan est un colporteur assis à terre, la hotte sur le dos, et ailleurs une femme menant un enfant par la main. A l'extrémité du chemin, sous un rocher taillé en voûte, se voit encore un autre homme conduisant des bestiaux. Sur la colline enfin s'élève une tour parmi beaucoup d'arbres dont le feuillé est rendu avec autant de goût que de légereté. (Moucheron (Frédéric de))|Paysage : B., h. 14 p., l. 12 p. 6 lig. Jean Lingelbach a orné ce tableau du plusieurs figures si jolies, si moelleusement exécutées, qu'au premier aspect on les croit de la main de Vandevelde. Sur le devant, dans un large chémin ombragé par une haute colline, est un voyageur resserrant la sangle d'une bête de somme, tandis qu'un rustre qui est près de lui frappe son âne à coups de bâton sans parvenir à vaincre son indocilité ; sur un autre plan est un colporteur assis à terre, la hotte sur le dos, et ailleurs une femme menant un enfant par la main. A l'extrémité du chemin, sous un rocher taillé en voûte, se voit encore un autre homme conduisant des bestiaux. Sur la colline enfin s'élève une tour parmi beaucoup d'arbres dont le feuillé est rendu avec autant de goût que de légereté.]] réalisée par Moucheron (Frédéric de), vendue par M. Francillon au prix de 381 fl. [105]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Portraits d'Homme et de Femme  : B., h. 48 p., l. 32 p. Celui d'homme est repésnté nu-tête, la main gauche sur la hanche et vêtu de noir. La femme est aussi vêtue en noir et tient un éventail. Dire que ces deux portraits sont comparables à ceux de Vanderhelst sous le nom duquel ils ont été vendus ci-devant, ce n'est point en exagérer le mérite, mais leur payer bien justement le tribut d'éloges qui leur est du. (Morels (Paul))|Deux Portraits d'Homme et de Femme  : B., h. 48 p., l. 32 p. Celui d'homme est repésnté nu-tête, la main gauche sur la hanche et vêtu de noir. La femme est aussi vêtue en noir et tient un éventail. Dire que ces deux portraits sont comparables à ceux de Vanderhelst sous le nom duquel ils ont été vendus ci-devant, ce n'est point en exagérer le mérite, mais leur payer bien justement le tribut d'éloges qui leur est du.]] réalisée par Morels (Paul), vendue par M. Francillon au prix de 269 fl. [106]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enlèvement de Proserpine  : T., h. 24 p., l. 36 p. Ce trait de la mythologie est représenté en petites figures élégamment dessinées dans un paysage que l'auteur a composé avec ce goût et cette sup'eriorité de talent qu'il a toujours montrée pour ce genre de peinture. L'effroi se répand parmi les compagnes de Proserpine ; en vain celle-ci se débat dans les bras nerveux de Pluton ; les abîmes du Tartare s'ouvrent déjà devant le ravisseur, et ses chevaux fougueux vont s'y précipiter. (Millé (Jean-Francisque))|L'Enlèvement de Proserpine  : T., h. 24 p., l. 36 p. Ce trait de la mythologie est représenté en petites figures élégamment dessinées dans un paysage que l'auteur a composé avec ce goût et cette sup'eriorité de talent qu'il a toujours montrée pour ce genre de peinture. L'effroi se répand parmi les compagnes de Proserpine ; en vain celle-ci se débat dans les bras nerveux de Pluton ; les abîmes du Tartare s'ouvrent déjà devant le ravisseur, et ses chevaux fougueux vont s'y précipiter.]] réalisée par Millé (Jean-Francisque), vendue par M. Francillon. [107]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cléopatre cédant à la résolution qu'elle a prise de se donner la mort  : B., h. 17 p., l. 14 p. Ce tableau ne le cède point en richesse à celui qui précède ; le fini des détails est le même ; partout même charme et même perfection. La reine d'Egypte ne pouvant plus se soustraire que par la mort à la honteuse captivité dont elle est menacée, présente son bras à un aspic qu'elle s'est fait apporter dans une corbeille de fruits. Le valet respectueux et fidèle qu'il n'a pu lui refuser ce triste office, est agenouillé près de la corbeille. A la vue du dangereux reptile, une suivante devine l'intention de Cléopâtre et détourne la tête en jetant un cri d'effroi qui fait accourir une de ses compagnes. Tous les tableaux de François Mieris ne sont pas aussi heureusement composés que celui-ci, et nous serions bien étonnés si les amateurs n'en faisaient pas la remarque. (Mieris (François Van))|Cléopatre cédant à la résolution qu'elle a prise de se donner la mort  : B., h. 17 p., l. 14 p. Ce tableau ne le cède point en richesse à celui qui précède ; le fini des détails est le même ; partout même charme et même perfection. La reine d'Egypte ne pouvant plus se soustraire que par la mort à la honteuse captivité dont elle est menacée, présente son bras à un aspic qu'elle s'est fait apporter dans une corbeille de fruits. Le valet respectueux et fidèle qu'il n'a pu lui refuser ce triste office, est agenouillé près de la corbeille. A la vue du dangereux reptile, une suivante devine l'intention de Cléopâtre et détourne la tête en jetant un cri d'effroi qui fait accourir une de ses compagnes. Tous les tableaux de François Mieris ne sont pas aussi heureusement composés que celui-ci, et nous serions bien étonnés si les amateurs n'en faisaient pas la remarque.]] réalisée par Mieris (François Van), vendue par M. Francillon au prix de 641 fl. [108]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Artémise pleurant la mort de Mausole  : B., forme cintrée, h. 21 p., l. 17 p. Mieris, voulant sans doute que cette composition se ressentît du luxe asiatique, l'a embellie d'accessoires de la plus grande magnificence et rendue avec cette perfection qui fait le charme de tous ses ouvrages. Le visage inondé de pleurs, les yeaux tournés vers le ciel, Artémise conjure les dieux d'abréger les souffrances que lui cause la mort de Mausole. Une estrade, couverte d'un tapis de Perse et couronnée d'un baldaquin soutenu par quatre colonnes de marbre, occupe le milieu du tableau. C'est là qu'est placée debout et richement vêtue l'infortunée reine de Carie. Un jeune garçon est près d'elle, la vue baissée, et attend ses ordres. Au bas de l'estrade, un autre serviteur à genoux tient l'urne où sont rendermées les cendres chéries de l'époux qu'elle pleure et dont elle veut que ses propres entrailles soient désormais l'unique tombeau.Un garde, armé d'une lance, est sur le devant de la scène : dans le fond se voient encore deux femmes attachées au service d'Artémise, et que la compassion excite à observer tous ses mouvemens. On voit, par tous les détails et le nombre de figures dont ce bel ouvrage est composé, qu'on peut avec assurance le ranger parmi les plus capitaux de Mieris. (Mieris (François Van))|Artémise pleurant la mort de Mausole  : B., forme cintrée, h. 21 p., l. 17 p. Mieris, voulant sans doute que cette composition se ressentît du luxe asiatique, l'a embellie d'accessoires de la plus grande magnificence et rendue avec cette perfection qui fait le charme de tous ses ouvrages. Le visage inondé de pleurs, les yeaux tournés vers le ciel, Artémise conjure les dieux d'abréger les souffrances que lui cause la mort de Mausole. Une estrade, couverte d'un tapis de Perse et couronnée d'un baldaquin soutenu par quatre colonnes de marbre, occupe le milieu du tableau. C'est là qu'est placée debout et richement vêtue l'infortunée reine de Carie. Un jeune garçon est près d'elle, la vue baissée, et attend ses ordres. Au bas de l'estrade, un autre serviteur à genoux tient l'urne où sont rendermées les cendres chéries de l'époux qu'elle pleure et dont elle veut que ses propres entrailles soient désormais l'unique tombeau.Un garde, armé d'une lance, est sur le devant de la scène : dans le fond se voient encore deux femmes attachées au service d'Artémise, et que la compassion excite à observer tous ses mouvemens. On voit, par tous les détails et le nombre de figures dont ce bel ouvrage est composé, qu'on peut avec assurance le ranger parmi les plus capitaux de Mieris.]] réalisée par Mieris (François Van), vendue par M. Francillon au prix de 1281 fl. [109]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de vieille Femme  : T., h. 26 p., l. 20 p. Elle a la tête affublée d'une draperie jaune et les épaules couvertes d'une mante doublée de fourrure ; sur son visage sont gravés profondément tous les signes de la décrépitude. Morceau d'une rare vérité. (Maes (Nicolas))|Portrait de vieille Femme  : T., h. 26 p., l. 20 p. Elle a la tête affublée d'une draperie jaune et les épaules couvertes d'une mante doublée de fourrure ; sur son visage sont gravés profondément tous les signes de la décrépitude. Morceau d'une rare vérité.]] réalisée par Maes (Nicolas), vendue par M. Francillon. [111]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage : T., h. 19 p., l. 25 p. Il est traité dans le goût de ceux de Gaspar Dughet et orné d'un sujet tiré de la mythologie (Daphnée poursuivie par Apollon). Pendant long-temps les paysages de Vander Kabel ont passé chez nous pour des ouvrages de la première manière de Gaspar ; mais, si l'on y fait bien attention, il y a quelque chose dans la touche de l'imitateur qui le décèle partout où il veut se cacher. (Kabel (Adrien Vander))|Paysage : T., h. 19 p., l. 25 p. Il est traité dans le goût de ceux de Gaspar Dughet et orné d'un sujet tiré de la mythologie (Daphnée poursuivie par Apollon). Pendant long-temps les paysages de Vander Kabel ont passé chez nous pour des ouvrages de la première manière de Gaspar ; mais, si l'on y fait bien attention, il y a quelque chose dans la touche de l'imitateur qui le décèle partout où il veut se cacher.]] réalisée par Kabel (Adrien Vander), vendue par M. Francillon au prix de 132 fl. [116]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Main-Chaude  : T., h. 24 p., l. 36 p. A ce jeu se récrée une société de personnages des deux sexes et d'un extérieur distingué. Cet amusementa a lieu dans un jardin, à la porte d'une riche habitation. Il y a de la douceur et beaucoup d'harmonie dans ce tableau ; les figures en sont agréables, vives, bien groupées et d'une grande variété. (Janssens (Honoré))|La Main-Chaude  : T., h. 24 p., l. 36 p. A ce jeu se récrée une société de personnages des deux sexes et d'un extérieur distingué. Cet amusementa a lieu dans un jardin, à la porte d'une riche habitation. Il y a de la douceur et beaucoup d'harmonie dans ce tableau ; les figures en sont agréables, vives, bien groupées et d'une grande variété.]] réalisée par Janssens (Honoré), vendue par M. Francillon au prix de 101 fl. [117]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Intérieurs de Tabagie  : B. Peu de tableaux de Heemskerk plaisent autant que ceux-ci ; peu réunissent aussi complètement la transparence de la couleur à l'entente du clair obscur, la touche la plus franche au moelleux le plus parfait. (Heemskerk (Egbert))|Deux Intérieurs de Tabagie  : B. Peu de tableaux de Heemskerk plaisent autant que ceux-ci ; peu réunissent aussi complètement la transparence de la couleur à l'entente du clair obscur, la touche la plus franche au moelleux le plus parfait.]] réalisée par Heemskerk (Egbert), vendue par M. Francillon. [119]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Paysages : C., forme ronde ; diamêtre, 9 p. Le ton argentin de ces deux petits tableaux, les ruines et les petites figures dont ils sont ornés, la manière dont ils sont peints, leur donnent beaucoup de ressemblance avec ceux de Bréenberg dont Waals fut peut-être l'élève, comme le dit d'Argenville. Selon Lanzi, Waals aurait eu le Tassi pour maître. (Goffredi (Geoffroy Waals, surnommé par les Italiens))|Deux Paysages : C., forme ronde ; diamêtre, 9 p. Le ton argentin de ces deux petits tableaux, les ruines et les petites figures dont ils sont ornés, la manière dont ils sont peints, leur donnent beaucoup de ressemblance avec ceux de Bréenberg dont Waals fut peut-être l'élève, comme le dit d'Argenville. Selon Lanzi, Waals aurait eu le Tassi pour maître.]] réalisée par Goffredi (Geoffroy Waals, surnommé par les Italiens), vendue par M. Francillon, achetée par Durant ain au prix de 621 fl. [120]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jean-Baptiste devant Hérode Antipas  : B., h. 6 p. 6 lig., l. 9 p. 6 lig. C'est l'instant sans doute où Jean reproche avec fermeté au prince de Gallilée, son mariage avec la femme de son frère. On sait que cette remontrance à laquelle Hérodias est ici présente, fut la cause de la mort du précurseur. Ce petit tableau est tout-à-fait Rembranesque. (Flinck (Govaert))|Saint Jean-Baptiste devant Hérode Antipas  : B., h. 6 p. 6 lig., l. 9 p. 6 lig. C'est l'instant sans doute où Jean reproche avec fermeté au prince de Gallilée, son mariage avec la femme de son frère. On sait que cette remontrance à laquelle Hérodias est ici présente, fut la cause de la mort du précurseur. Ce petit tableau est tout-à-fait Rembranesque.]] réalisée par Flinck (Govaert), vendue par M. Francillon. [121]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Suzanne surprise au bain par les vieillards : C., h. 20 p., l. 16 p. Debout sur le bord d'un bassin, occupée de sa chevelure, Suzanne tourne le dos aux deux vieillards, sans se douter de leur présence. Ceux-ci, transportés d'admiration à la vue de tant de charmes dévoilés, semblent oublier leur criminel projet. (Dyck (Philippe Van))|Suzanne surprise au bain par les vieillards : C., h. 20 p., l. 16 p. Debout sur le bord d'un bassin, occupée de sa chevelure, Suzanne tourne le dos aux deux vieillards, sans se douter de leur présence. Ceux-ci, transportés d'admiration à la vue de tant de charmes dévoilés, semblent oublier leur criminel projet.]] réalisée par Dyck (Philippe Van), vendue par M. Francillon au prix de 401 fl. [122]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Mercure et Argus : T., h. 27 p., l. 41 p. Chargé par Jupiter de tuer Argus, et de rendre la liberté à la vache Io, Mercure, par les sons de sa flûte charme et endort le vigilant gardien. Ce tableau, qui est gravé sous le nom de Rubens, est d'un coloris si harmonieux et si flatteur, d'un pinceau si franc et si léger, qu'on est tout près de le croire de la main de cet artiste célèbre. (Diepenbeke (Abraham))|Mercure et Argus : T., h. 27 p., l. 41 p. Chargé par Jupiter de tuer Argus, et de rendre la liberté à la vache Io, Mercure, par les sons de sa flûte charme et endort le vigilant gardien. Ce tableau, qui est gravé sous le nom de Rubens, est d'un coloris si harmonieux et si flatteur, d'un pinceau si franc et si léger, qu'on est tout près de le croire de la main de cet artiste célèbre.]] réalisée par Diepenbeke (Abraham), vendue par M. Francillon au prix de 192 fl. [124]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Bergers : B., h. 15 p., l. 19 p. Couché sur un peu de paille au milieu de l'étable où il vient de naître, le Fils de la Vierge est entouré des bergers qui sont accourus à la voix de l'ange pour lui rendre hommage. Calvart commença le grand oeuvre que les Carrache achevèrent si glorieusement ; nous voulons dire que ce fut lui qui fit les premiers efforts pour relever la peinture de l'état d'abaissement où il l'avait trouvée dans Bologne. Vanter pour l'abondance des figures et l'esprit de la composition les petits tableaux dont il enrichit plusieurs villes d'Italie, c'est louer en même temps celui-ci. (Calvart (Denis))|L'Adoration des Bergers : B., h. 15 p., l. 19 p. Couché sur un peu de paille au milieu de l'étable où il vient de naître, le Fils de la Vierge est entouré des bergers qui sont accourus à la voix de l'ange pour lui rendre hommage. Calvart commença le grand oeuvre que les Carrache achevèrent si glorieusement ; nous voulons dire que ce fut lui qui fit les premiers efforts pour relever la peinture de l'état d'abaissement où il l'avait trouvée dans Bologne. Vanter pour l'abondance des figures et l'esprit de la composition les petits tableaux dont il enrichit plusieurs villes d'Italie, c'est louer en même temps celui-ci.]] réalisée par Calvart (Denis), vendue par M. Francillon au prix de 340 fl. [126]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage : C., h. 6 p. 6 lig., l. 5 p. Deux bouquets d'arbres, placés aux deux côtés du tableau, encadrent pour ainsi dire une grande étendue de pays couverte par les eaux de la mer. Sur le devant est repésentée la Sainte-Famille. Les plans de ce petit paysage sont bien dégradés, les arbres bien dessinés et touchés avec autant de finesse que de netteté. (Bril (Paul))|Paysage : C., h. 6 p. 6 lig., l. 5 p. Deux bouquets d'arbres, placés aux deux côtés du tableau, encadrent pour ainsi dire une grande étendue de pays couverte par les eaux de la mer. Sur le devant est repésentée la Sainte-Famille. Les plans de ce petit paysage sont bien dégradés, les arbres bien dessinés et touchés avec autant de finesse que de netteté.]] réalisée par Bril (Paul), vendue par M. Francillon au prix de 67 fl. [127]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Amphion sur les eaux : T., h. 18 p., l. 27 p. Paul Bril a introduit ce sujet dans un paysage où la vue se porte, à main droite, sur une vaste étendue de mer. A main gauche, des arbres ombragent une partie du premier plan. Les figures sont nombreuses et bien groupées, les moindres détails rendus avec beaucoup de soin. Assis sur le dos d'un dauphin et pinçant sa lyre, Amphion s'avance vers le rivage au grand étonnement d'une foule de spectateurs. On distingue dans le lointain un port rempli de vaisseaux et défendu par des tours placées sur le sommet d'un rocher. (Bril (Paul))|Amphion sur les eaux : T., h. 18 p., l. 27 p. Paul Bril a introduit ce sujet dans un paysage où la vue se porte, à main droite, sur une vaste étendue de mer. A main gauche, des arbres ombragent une partie du premier plan. Les figures sont nombreuses et bien groupées, les moindres détails rendus avec beaucoup de soin. Assis sur le dos d'un dauphin et pinçant sa lyre, Amphion s'avance vers le rivage au grand étonnement d'une foule de spectateurs. On distingue dans le lointain un port rempli de vaisseaux et défendu par des tours placées sur le sommet d'un rocher.]] réalisée par Bril (Paul), vendue par M. Francillon. [129]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de environs de Rome : T., h. 36 p., l. 42 p. Sur le premier plan, à main gauche, se présentent les ruines du temple d'Antoine et Faustine ; plus loin celles du temple de la Paix et du Colysée ; dans le fond on aperçoit une partie du Campo Vaccino et les trois colonnes restantes du temple de Jupiter Stator. Plusieurs figures animent l'avant-scène du tableau. (Breenberg (Bartholomée))|Vue de environs de Rome : T., h. 36 p., l. 42 p. Sur le premier plan, à main gauche, se présentent les ruines du temple d'Antoine et Faustine ; plus loin celles du temple de la Paix et du Colysée ; dans le fond on aperçoit une partie du Campo Vaccino et les trois colonnes restantes du temple de Jupiter Stator. Plusieurs figures animent l'avant-scène du tableau.]] réalisée par Breenberg (Bartholomée), vendue par M. Francillon au prix de 80 fl. [130]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec animaux : T., h. 18 p., l. 24 p. Sur le devant d'une plaine un villageois, accompagné d'un enfant, conduit un troupeau de vaches et de brebis ; à une grande distance on aperçoit un post-wage découvert, rempli de voyageurs. Dans ce tableau, qui se rapproche à-la-fois de Van Borsum et de Camphuysen, règne un grand air de vérité. (Borsum (Adam Van))|Paysage avec animaux : T., h. 18 p., l. 24 p. Sur le devant d'une plaine un villageois, accompagné d'un enfant, conduit un troupeau de vaches et de brebis ; à une grande distance on aperçoit un post-wage découvert, rempli de voyageurs. Dans ce tableau, qui se rapproche à-la-fois de Van Borsum et de Camphuysen, règne un grand air de vérité.]] réalisée par Borsum (Adam Van), vendue par M. Francillon au prix de 50 fl. [131]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Repos de Chasseurs : T., h. 24 p., l. 18 p. Deux chasseurs reprennent haleine et respirent tranquillement le frais à l'ombre des voûtes en partie ruinées d'un antique édifice. Leurs chiens se reposent près d'eux sans effrayer ni la timide brebis, ni l'agile chevreau qui paissent çà et là dans leur voisinage. Ce tableau est de la belle manière d'Asselyn et ne se ressent nullement de la couleur rougeâtre des ouvrages de son dernier temps. (Asselyn (Jean))|Repos de Chasseurs : T., h. 24 p., l. 18 p. Deux chasseurs reprennent haleine et respirent tranquillement le frais à l'ombre des voûtes en partie ruinées d'un antique édifice. Leurs chiens se reposent près d'eux sans effrayer ni la timide brebis, ni l'agile chevreau qui paissent çà et là dans leur voisinage. Ce tableau est de la belle manière d'Asselyn et ne se ressent nullement de la couleur rougeâtre des ouvrages de son dernier temps.]] réalisée par Asselyn (Jean), vendue par M. Francillon. [132]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage pastoral : T., h. 23 p., l. 29 p. Deux pâtres, accompagnés d'un chien qui repose à leurs pieds, gardent, au milieu d'une campagne inculte et découverte, un petit troupeau de vaches et de brebis. Tout près du lieu qu'ils ont choisi, quelques oies s'ebattent dans le bord d'un étang qui est censé s'étendre en dehors du point de vue. Cette peinture est d'un coloris aussi vrai, qu'elle est naïve et simple dans sa composition. En général, c'est-là le caractère des paysages de Murillo. Celui-ci provient de la collection de tableaux espagnols M. le comte de la Forêt dont il est parl'e dans l'article precedent. (Murillo (Barthélemi-Étienne))|Paysage pastoral : T., h. 23 p., l. 29 p. Deux pâtres, accompagnés d'un chien qui repose à leurs pieds, gardent, au milieu d'une campagne inculte et découverte, un petit troupeau de vaches et de brebis. Tout près du lieu qu'ils ont choisi, quelques oies s'ebattent dans le bord d'un étang qui est censé s'étendre en dehors du point de vue. Cette peinture est d'un coloris aussi vrai, qu'elle est naïve et simple dans sa composition. En général, c'est-là le caractère des paysages de Murillo. Celui-ci provient de la collection de tableaux espagnols M. le comte de la Forêt dont il est parl'e dans l'article precedent.]] réalisée par Murillo (Barthélemi-Étienne), vendue par M. Francillon au prix de 220 fl. [134]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sant Jean-Baptiste enfant et jouant avec son agneau  : T., h. 37 p., l. 30 p. Les écrivains espagnols nous disent que Escalante fut surnommé le Tintoret de l'Espagne. Mais en examinant bien ce tableau, dont la couleur le dessin semblent emprunt'es de Vandyck, il est manifeste que les ouvrages de ce dernier peintre ne contribuèrent pas moins à l'instruction de Escalante que ceux du Vénitien que nous venons de nommer. Le saint Jean-Baptiste qui fait le sujet de cet article, provient de la riche collection de peintures espagnoles que M. le comte de la Forêt avait formée à Madrid pendant son ambassade, et que nous fûmes chargés de vendre au mois de janvier 1822. (Escalante (Jean-Antoine))|Sant Jean-Baptiste enfant et jouant avec son agneau  : T., h. 37 p., l. 30 p. Les écrivains espagnols nous disent que Escalante fut surnommé le Tintoret de l'Espagne. Mais en examinant bien ce tableau, dont la couleur le dessin semblent emprunt'es de Vandyck, il est manifeste que les ouvrages de ce dernier peintre ne contribuèrent pas moins à l'instruction de Escalante que ceux du Vénitien que nous venons de nommer. Le saint Jean-Baptiste qui fait le sujet de cet article, provient de la riche collection de peintures espagnoles que M. le comte de la Forêt avait formée à Madrid pendant son ambassade, et que nous fûmes chargés de vendre au mois de janvier 1822.]] réalisée par Escalante (Jean-Antoine), vendue par M. Francillon au prix de 95 fl. [135]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant-Jésus dans les bras de sa mère  : B., h. 19 p., l. 15 p. 6 lig. Marie est vue à mi-corps et contemple son fils avec le tendre ravissement d;une heureuse mère. Les regards de Jésus sont dirigés sur le spectateur. Les ouvrages d'Uggione ont beaucoup du style de Léonard. Dans celui-ci on admire surtout un précieux fini joint à beaucoup de grâce et de naïvité. Nous ne saurions trop inviter les amateurs à ne pas le perdre de vue, rien ne devenant plus rare qu'un tableau italien aussi agréable et aussi parfait. (Uggione (Marco))|L'Enfant-Jésus dans les bras de sa mère  : B., h. 19 p., l. 15 p. 6 lig. Marie est vue à mi-corps et contemple son fils avec le tendre ravissement d;une heureuse mère. Les regards de Jésus sont dirigés sur le spectateur. Les ouvrages d'Uggione ont beaucoup du style de Léonard. Dans celui-ci on admire surtout un précieux fini joint à beaucoup de grâce et de naïvité. Nous ne saurions trop inviter les amateurs à ne pas le perdre de vue, rien ne devenant plus rare qu'un tableau italien aussi agréable et aussi parfait.]] réalisée par Uggione (Marco), vendue par M. Francillon au prix de 990 fl. [136]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre Vue d'un Port de mer  : T., h. 27 p., l. 24 p. Ce qui ajoute beaucoup au mérite de ces deux tabeaux, c'est le grand nombre de figures bien dessinées dont Jean Miel c'est plu à les enrichir. Quelques personnes ont donné le nom de Salvious à des tableaux exécutés par la même main que ceux-ci, et ce Salvious est probablement le Silvouch dont parle d'Argenville à l'article de Jean Miel. Mais il est constant pour nous que ce sont des ouvrages de Viviano, grand peintre d'architecture et de perspectives, et qui, faute de savoir dessiner la figure, eut toujours besoin de recourir tantôt à Jean Miel, tantôt au Cerquozzi ou au Gargnioli. (Viviani (Viviano Cadagora, généralement appelé))|Autre Vue d'un Port de mer  : T., h. 27 p., l. 24 p. Ce qui ajoute beaucoup au mérite de ces deux tabeaux, c'est le grand nombre de figures bien dessinées dont Jean Miel c'est plu à les enrichir. Quelques personnes ont donné le nom de Salvious à des tableaux exécutés par la même main que ceux-ci, et ce Salvious est probablement le Silvouch dont parle d'Argenville à l'article de Jean Miel. Mais il est constant pour nous que ce sont des ouvrages de Viviano, grand peintre d'architecture et de perspectives, et qui, faute de savoir dessiner la figure, eut toujours besoin de recourir tantôt à Jean Miel, tantôt au Cerquozzi ou au Gargnioli.]] réalisée par Viviani (Viviano Cadagora, généralement appelé), vendue par M. Francillon au prix de 51 fl. [137]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage historique : T., h. 15 p., l. 18 p.. Le jeune Tobie, accompagné de l'ange Raphaël, porte le poisson dont le fiel doit rendre la vue à son père. Viola, condisciple de Bolognese, s'est, comme celui-ci, fait un nom parmi les paysagistes de l'école des Carrache. (Viola (Giovanni Battista))|Paysage historique : T., h. 15 p., l. 18 p.. Le jeune Tobie, accompagné de l'ange Raphaël, porte le poisson dont le fiel doit rendre la vue à son père. Viola, condisciple de Bolognese, s'est, comme celui-ci, fait un nom parmi les paysagistes de l'école des Carrache.]] réalisée par Viola (Giovanni Battista), vendue par M. Francillon au prix de 80 fl. [139]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Femme peinte à mi-corps  : T., h. 48 p., l. 36 p.. Elle est debout près d'une table où elle pose la main. Sa parure, qui est d'une grande richesse, annonce une femme de qualit'e. Ce portrait est un des plus beaux de la collection. (Veronese (Carletto Cagliari))|Portrait de Femme peinte à mi-corps  : T., h. 48 p., l. 36 p.. Elle est debout près d'une table où elle pose la main. Sa parure, qui est d'une grande richesse, annonce une femme de qualit'e. Ce portrait est un des plus beaux de la collection.]] réalisée par Veronese (Carletto Cagliari), vendue par M. Francillon. [140]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Noces de Cana : T., h. 48 p., l. 48 p.. Il convient de remarquer ici que cette composition n'a aucun rapport avec celle de Paul, ni pour l'ordonnance, ni pour les figures, ni pour les moindres détails. Aux deux côtés de la table qui se dessine en raccourci, se voient des buffets garnis de vaisselle et pleusieurs valets occupes aservir les convives. Nous ajouterions ici quelques mots touchant le coloris de ce tableau, si le nom seul de Véronese n'était beaucoup plus significatif que tout ce qu'on pourrait dire sur ce sujet. (Veronese (Carletto Cagliari))|Les Noces de Cana : T., h. 48 p., l. 48 p.. Il convient de remarquer ici que cette composition n'a aucun rapport avec celle de Paul, ni pour l'ordonnance, ni pour les figures, ni pour les moindres détails. Aux deux côtés de la table qui se dessine en raccourci, se voient des buffets garnis de vaisselle et pleusieurs valets occupes aservir les convives. Nous ajouterions ici quelques mots touchant le coloris de ce tableau, si le nom seul de Véronese n'était beaucoup plus significatif que tout ce qu'on pourrait dire sur ce sujet.]] réalisée par Veronese (Carletto Cagliari), vendue par M. Francillon au prix de 305 fl. [141]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre Portrait d'un noble Vénitien : T., mêmes dimensions que le précédent h. 44 p., l. 30 p.. Ces deux figures sont habillées de noir, vues à mi-corps et de grandeur naturelle. Les têtes sont pleines de vie et d'un relief étonnant ; l'exécution en est rendue avec tant d'art, qu'on n'y distingue ni les couleurs de la palette, ni le travail du pinceau. (Veronese (Paolo Cagliari, dit Il))|Autre Portrait d'un noble Vénitien : T., mêmes dimensions que le précédent h. 44 p., l. 30 p.. Ces deux figures sont habillées de noir, vues à mi-corps et de grandeur naturelle. Les têtes sont pleines de vie et d'un relief étonnant ; l'exécution en est rendue avec tant d'art, qu'on n'y distingue ni les couleurs de la palette, ni le travail du pinceau.]] réalisée par Veronese (Paolo Cagliari, dit Il), vendue par M. Francillon. [142]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte-Famille : T., h. 25 p., l. 19 p. Un ange présente à la Vierge des fruits pour l'Enfant-Jésus qu'elle tient à son cou. La même composition, en petit, se voit parmi les tableaux du Musée royal de France. Gravé dans l'ouvrage de M. Francillon. (Vanni (Francesco))|La Sainte-Famille : T., h. 25 p., l. 19 p. Un ange présente à la Vierge des fruits pour l'Enfant-Jésus qu'elle tient à son cou. La même composition, en petit, se voit parmi les tableaux du Musée royal de France. Gravé dans l'ouvrage de M. Francillon.]] réalisée par Vanni (Francesco), vendue par M. Francillon au prix de 84 fl. [144]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Couronnement depines : B., h. 27 p., l. 20 p. C'est le moment où les soldats exposent Jésus à la porte du prétoire, où ils le couvrent d'ignominie, le frappent et lui enfoncent une couronne d'épines sur la tête. Généralement regardé comme la première pensée de celui qu'on voit au Musée royal de France, et qui est compté parmi les chefs-d'oeuvre du Titien, l'exécution en est pleine d'énergie et la couleur telle qu'on peut la désirer dans une peinture de cet ordre éminent. (Tiziano (Le chevalier Tiziano Vecellio))|Le Couronnement depines : B., h. 27 p., l. 20 p. C'est le moment où les soldats exposent Jésus à la porte du prétoire, où ils le couvrent d'ignominie, le frappent et lui enfoncent une couronne d'épines sur la tête. Généralement regardé comme la première pensée de celui qu'on voit au Musée royal de France, et qui est compté parmi les chefs-d'oeuvre du Titien, l'exécution en est pleine d'énergie et la couleur telle qu'on peut la désirer dans une peinture de cet ordre éminent.]] réalisée par Tiziano (Le chevalier Tiziano Vecellio), vendue par M. Francillon au prix de 300 fl. [146]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus guérissant les malades à la Piscine ; riche composition : T., h. 38 p., l. 66 p. Un destin et des tours de figures qui tiennent de ceux de Michel-Ange, un coloris plein de fraîcheur et de vivacité, sont les deux caractères qui distinguent le Tintoret entre tous les autres peintres vénitiens, et le font reconnaître dans ce tableau. (Tintoretto (Jacop Robusti, dit Il))|Jésus guérissant les malades à la Piscine ; riche composition : T., h. 38 p., l. 66 p. Un destin et des tours de figures qui tiennent de ceux de Michel-Ange, un coloris plein de fraîcheur et de vivacité, sont les deux caractères qui distinguent le Tintoret entre tous les autres peintres vénitiens, et le font reconnaître dans ce tableau.]] réalisée par Tintoretto (Jacop Robusti, dit Il), vendue par M. Francillon au prix de 120 fl. [148]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage : T., h. 24 p., l. 18 p. Jean Miel y a placé deux belles figures. Ce sont des pêcheurs dont l'un retire son filet de l'eau d'un torrent pour suivre son camarade qui lui conseille de venir chercher fortune ailleurs. (Tassi (Agostino Buonamici, surnommé))|Paysage : T., h. 24 p., l. 18 p. Jean Miel y a placé deux belles figures. Ce sont des pêcheurs dont l'un retire son filet de l'eau d'un torrent pour suivre son camarade qui lui conseille de venir chercher fortune ailleurs.]] réalisée par Tassi (Agostino Buonamici, surnommé), vendue par M. Francillon. [151]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Nymphes de Diane s'exerçant à tirer de l'arc : T., h. 35 p., l. 48 p. Ces figures sont de la main de Gentileschi, excellent peintre d'histoire ; le paysage seul est du Tassi. L'exécution en est grande, la couleur chaude, vraie, riche en nuances et savamment dégradée ; en un mot, on voit que ce paysage a été crée par un practicien habile, un homme vivement pénetré de la nature. Aussi heureux, le Gentileschi en a doublé l'intérêt par le nombre, l'élégance, la vie, la souplesse de ses figures. Diane présidant à l'exercise de ses nymphes et leur apprenant elle-même à manier l'arc, montre à celles qui atteindront le but les prix destinés à leur adress. Plus loin, d'autres nymphes s'amusent à se baigner, et plus loin encore deux de leurs compagnes avancent chargées d'un chevreau qu'elles viennent de tuer. (Tassi (Agostino Buonamici, surnommé))|Les Nymphes de Diane s'exerçant à tirer de l'arc : T., h. 35 p., l. 48 p. Ces figures sont de la main de Gentileschi, excellent peintre d'histoire ; le paysage seul est du Tassi. L'exécution en est grande, la couleur chaude, vraie, riche en nuances et savamment dégradée ; en un mot, on voit que ce paysage a été crée par un practicien habile, un homme vivement pénetré de la nature. Aussi heureux, le Gentileschi en a doublé l'intérêt par le nombre, l'élégance, la vie, la souplesse de ses figures. Diane présidant à l'exercise de ses nymphes et leur apprenant elle-même à manier l'arc, montre à celles qui atteindront le but les prix destinés à leur adress. Plus loin, d'autres nymphes s'amusent à se baigner, et plus loin encore deux de leurs compagnes avancent chargées d'un chevreau qu'elles viennent de tuer.]] réalisée par Tassi (Agostino Buonamici, surnommé), vendue par M. Francillon au prix de 363 fl. [152]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Cécile  : T., h. 36 p., l. 26 p. Elle est représentée à mi-corps, une viole à la main et chantant les louanges du Seigneur. Cette figure a tant de charme et d'expression, le faire en est d'un si bel empâtement, la touche si ferme, l'effet si vigoureux, qu'elle nous paraît incontestablement originale, quoiqu'elle ne soit pas unique. M. Francillon la tenait pour être du Dominiquin, mais nous avons cru y reconnaître la brosse énergique du Spada, jointe à cette couleur forte qu'il avait puisée dans l'école du Caravage, à dessein de l'opposer à celle du Guide, de la main duquel on connaît une sainte Cécile à-peu-près semblable à celle-ci. (Spada (Lionello))|Sainte Cécile  : T., h. 36 p., l. 26 p. Elle est représentée à mi-corps, une viole à la main et chantant les louanges du Seigneur. Cette figure a tant de charme et d'expression, le faire en est d'un si bel empâtement, la touche si ferme, l'effet si vigoureux, qu'elle nous paraît incontestablement originale, quoiqu'elle ne soit pas unique. M. Francillon la tenait pour être du Dominiquin, mais nous avons cru y reconnaître la brosse énergique du Spada, jointe à cette couleur forte qu'il avait puisée dans l'école du Caravage, à dessein de l'opposer à celle du Guide, de la main duquel on connaît une sainte Cécile à-peu-près semblable à celle-ci.]] réalisée par Spada (Lionello), vendue par M. Francillon au prix de 300 fl. [153]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Copie faite d'après le fameux tableau qu'on nomme vulgairement le saint Jérôme du Corrège ; outre que le nom du Schedone la rend précieuse, il faut convenir qu'elle donne une très juste idée de l'original  : B., h. 17 p., l. 12 p. (Schedone (Bartolommeo))|Copie faite d'après le fameux tableau qu'on nomme vulgairement le saint Jérôme du Corrège ; outre que le nom du Schedone la rend précieuse, il faut convenir qu'elle donne une très juste idée de l'original  : B., h. 17 p., l. 12 p.]] réalisée par Schedone (Bartolommeo), vendue par M. Francillon. [155]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Décollation de saint Jean-Baptiste : T., h. 27 p., l. 20 p. Salomé, fille d'Hérodias, tient en main la tête du précurseur ; derrière elle est le bourreau qui vient lui prêter son cruel ministère. La manière du Schedone est ici de toute évidence. (Schedone (Bartolommeo))|La Décollation de saint Jean-Baptiste : T., h. 27 p., l. 20 p. Salomé, fille d'Hérodias, tient en main la tête du précurseur ; derrière elle est le bourreau qui vient lui prêter son cruel ministère. La manière du Schedone est ici de toute évidence.]] réalisée par Schedone (Bartolommeo), vendue par M. Francillon au prix de 110 fl. [156]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ecce Homo : B., h. 9 p., l. 7 p. Pour sentir toute la sublimité du caractère de cette tête, il ne faut pas oublier qu'ici le Verbe incarné, le fils de Dieu est représenté comme étant en butte à la dérision, aux outrages d'un peuple grossier ; qu'à cet odieux traitement se mêlent les douleurs aiguës que lui cause sa couronne d'épines, et qu'enfin, malgré tant de souffrances physiques et morales, son front ne doit respirer que la douceur, le calme et l'humilité. On conçoit la difficulté d'atteindre à l'idéal d'une pareille figure, et de quel sentiment exquis de l'expression il faut être doué pour allier sur un même visage l'effet d'une douleur profonde, à la plus héroique tranquillité ; le Schedone a complétement vaincu cette difficulté dans le pétit tableau dont nous parlons ; aussi, un de nos plus excellens peintres, le gracieux Prudhon, qui le possédait avant M. Francillon, en faisait-il ses délices. (Schedone (Bartolommeo))|Ecce Homo : B., h. 9 p., l. 7 p. Pour sentir toute la sublimité du caractère de cette tête, il ne faut pas oublier qu'ici le Verbe incarné, le fils de Dieu est représenté comme étant en butte à la dérision, aux outrages d'un peuple grossier ; qu'à cet odieux traitement se mêlent les douleurs aiguës que lui cause sa couronne d'épines, et qu'enfin, malgré tant de souffrances physiques et morales, son front ne doit respirer que la douceur, le calme et l'humilité. On conçoit la difficulté d'atteindre à l'idéal d'une pareille figure, et de quel sentiment exquis de l'expression il faut être doué pour allier sur un même visage l'effet d'une douleur profonde, à la plus héroique tranquillité ; le Schedone a complétement vaincu cette difficulté dans le pétit tableau dont nous parlons ; aussi, un de nos plus excellens peintres, le gracieux Prudhon, qui le possédait avant M. Francillon, en faisait-il ses délices.]] réalisée par Schedone (Bartolommeo), vendue par M. Francillon au prix de 195 fl. [157]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge et l'Enfant-Jésus : T., forme ronde ; diamètre 25 p. Ce tableau, quoique plus librement peint que ne le sont en général ceux de Sasso Ferrato, porte évidemment et dans toutes ces parties le cachet de ce maître. La figure de Marie est belle, pleine de grâce et d'une expression qui rend bien ce que le tendre coeur d'une mère éprouve de ravissement et de bonheur en contemplant un fils nouveau-né. Deux chérubins, par le mouvement de leurs ailes, rafraîchissent l'air que respire Jésus, qui est aussi pour eux un objet d'admiration. (Sasso Ferrato (Giovanni Battista Salvi, dit))|La Vierge et l'Enfant-Jésus : T., forme ronde ; diamètre 25 p. Ce tableau, quoique plus librement peint que ne le sont en général ceux de Sasso Ferrato, porte évidemment et dans toutes ces parties le cachet de ce maître. La figure de Marie est belle, pleine de grâce et d'une expression qui rend bien ce que le tendre coeur d'une mère éprouve de ravissement et de bonheur en contemplant un fils nouveau-né. Deux chérubins, par le mouvement de leurs ailes, rafraîchissent l'air que respire Jésus, qui est aussi pour eux un objet d'admiration.]] réalisée par Sasso Ferrato (Giovanni Battista Salvi, dit), vendue par M. Francillon au prix de 350 fl. [158]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus dormant sur les bras de sa mère  : B., h. 14 p. 6 lig., l. 12 p. 6 lig. Marie presse contre son sein ce fils qui lui est si cher, et paraît distraite par le vol d'un chérubin. Ce tableau est encore un de ceux dont M. Francillon nous a donné les gravures dans son ouvrage. (Salmacchini (Orazzio))|Jésus dormant sur les bras de sa mère  : B., h. 14 p. 6 lig., l. 12 p. 6 lig. Marie presse contre son sein ce fils qui lui est si cher, et paraît distraite par le vol d'un chérubin. Ce tableau est encore un de ceux dont M. Francillon nous a donné les gravures dans son ouvrage.]] réalisée par Salmacchini (Orazzio), vendue par M. Francillon au prix de 142 fl. [159]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage  : T., h. 14 p., l. 9 p. Le point de vue se compose d'un port, d'une rivière et de rochers. Plusieurs figures ornent le premier plan. Ce petit tableau est d'une couleur claire et parfaitement dégradée ; les autres sont d'une teinte vigoureuse, variés, animés pour ainsi dire, et pleins de feu. Quant au faire, il est, dans les trois morceaux que nous venons d'inscrire, de cette franchise, de cette solidité qu'on distingue dans les différens genres de peinture que Salvatore cultiva, et qu'il traita tous avec autant de réussite que d'originalité. (Salvatore Rosa)|Paysage  : T., h. 14 p., l. 9 p. Le point de vue se compose d'un port, d'une rivière et de rochers. Plusieurs figures ornent le premier plan. Ce petit tableau est d'une couleur claire et parfaitement dégradée ; les autres sont d'une teinte vigoureuse, variés, animés pour ainsi dire, et pleins de feu. Quant au faire, il est, dans les trois morceaux que nous venons d'inscrire, de cette franchise, de cette solidité qu'on distingue dans les différens genres de peinture que Salvatore cultiva, et qu'il traita tous avec autant de réussite que d'originalité.]] réalisée par Salvatore Rosa, vendue par M. Francillon au prix de 120 fl. [160]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, son Fils et le jeune saint Jean-Baptiste : B., h. 22 p., l. 17 p. Disciple et ami d'Andrea del Sarte, Puligo emprunta beaucoup du style aimable de son maître, beaucoup de la fraîcheur et de la transparence de son coloris. Ce tableau et bien d'autres en font foi ; il y a même de ses Madones qu'on croit avoir été dessinees par André, tant elles ont de la grâce de ce dernier. (Puligo (Domenico))|La Vierge, son Fils et le jeune saint Jean-Baptiste : B., h. 22 p., l. 17 p. Disciple et ami d'Andrea del Sarte, Puligo emprunta beaucoup du style aimable de son maître, beaucoup de la fraîcheur et de la transparence de son coloris. Ce tableau et bien d'autres en font foi ; il y a même de ses Madones qu'on croit avoir été dessinees par André, tant elles ont de la grâce de ce dernier.]] réalisée par Puligo (Domenico), vendue par M. Francillon au prix de 120 fl. [164]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet mystique : B., h. 16 p., l. 10 p. 6 lig. Trois saints personnages, parmi lesquels est saint Jean, sont réunis dans la partie inferieure du tableau. Dans le haut, sur les nuages et au milieu d'anges qui forment un concert, ets la sainte Vierge tenant l'Enfant-Jésus sur ses genoux. La composition de ce tableau se ressent de l'ancien goût ; mais il y a dans le coloris le brillant du Vénitien, et quelque chose dans l'ordonnance de la partie supérieure, qui n'est pas étranger au style des Carrache qu'il précéda d'un demi-siècle. (Previtoli (Andrea))|Sujet mystique : B., h. 16 p., l. 10 p. 6 lig. Trois saints personnages, parmi lesquels est saint Jean, sont réunis dans la partie inferieure du tableau. Dans le haut, sur les nuages et au milieu d'anges qui forment un concert, ets la sainte Vierge tenant l'Enfant-Jésus sur ses genoux. La composition de ce tableau se ressent de l'ancien goût ; mais il y a dans le coloris le brillant du Vénitien, et quelque chose dans l'ordonnance de la partie supérieure, qui n'est pas étranger au style des Carrache qu'il précéda d'un demi-siècle.]] réalisée par Previtoli (Andrea), vendue par M. Francillon au prix de 65 fl. [165]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Repos de la Sainte-Famille pendant sa fuite en Egypte  : T., h. 30 p., l. 25 p. La Vierge est assise au pied d'un arbre et tient son fils dans ses bras ; à quelques pas d'elle est un ruisseau où son époux lave complaisamment les langes de Jésus. Gravé dans l'ouvrage de M. Francillon. (Pesarese (Simone Cantarini, dit Il))|Repos de la Sainte-Famille pendant sa fuite en Egypte  : T., h. 30 p., l. 25 p. La Vierge est assise au pied d'un arbre et tient son fils dans ses bras ; à quelques pas d'elle est un ruisseau où son époux lave complaisamment les langes de Jésus. Gravé dans l'ouvrage de M. Francillon.]] réalisée par Pesarese (Simone Cantarini, dit Il), vendue par M. Francillon au prix de 85 fl. [166]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Prophète et une Sibylle  : B., h. 24 p., l. 16 p. Ces deux tableaux nous ont trop frappés pour oublier d'appeler sur eux l'attention des connaisseurs. On y remarque un style plein de dignité, un grand goût de dessin, un pinceau plus large et plus d'empâtement de couleur que dans la plupart des ouvrages de ce maître. Cette dernière qualité il la tenait de l'imitation du Corrège ; mais ce fut après avoir vu Raphaël et Jules Romain qu'il acquit cette noblesse et cette élévation qu'on ne peut se défendre d'admirer dans les deux figures désignées ci-dessus. (Parmigianino (Francesco Mazzuoli, dit Il))|Un Prophète et une Sibylle  : B., h. 24 p., l. 16 p. Ces deux tableaux nous ont trop frappés pour oublier d'appeler sur eux l'attention des connaisseurs. On y remarque un style plein de dignité, un grand goût de dessin, un pinceau plus large et plus d'empâtement de couleur que dans la plupart des ouvrages de ce maître. Cette dernière qualité il la tenait de l'imitation du Corrège ; mais ce fut après avoir vu Raphaël et Jules Romain qu'il acquit cette noblesse et cette élévation qu'on ne peut se défendre d'admirer dans les deux figures désignées ci-dessus.]] réalisée par Parmigianino (Francesco Mazzuoli, dit Il), vendue par M. Francillon. [168]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte-Famille accompagnée de sainte Catherine. Ce tableau, dont on voit une estampe dans l'ouvrage de M. Francillon, mèrite la double qualification de morceau capital et rare. Son ordonnance symétrique conserve beaucoup du style ancien, c'est-à-dire du style des maîtres qui ont précédé Léonard, Michel-Ange et Raphaël. La Vierge est assise au milieu de la composition ; aux deux côtés sont placés debout sainte Catherine et saint Joseph, celui-ci à la droite de son épouse, sainte Catherine du côté opposé. Jésus, assis sur les genoux de sa mère, a le bras droit levé et bénit les fidèles qui sont supposés l'adorer. Il n'est pas d'amateurs qui ignorent combien les ouvrages de Palma-le-Vieux ont été loués sous le rapport de l'union des teintes, de la transparence et de la vivacité du coloris. (Palma le Vieux (Jacopo))|La Sainte-Famille accompagnée de sainte Catherine. Ce tableau, dont on voit une estampe dans l'ouvrage de M. Francillon, mèrite la double qualification de morceau capital et rare. Son ordonnance symétrique conserve beaucoup du style ancien, c'est-à-dire du style des maîtres qui ont précédé Léonard, Michel-Ange et Raphaël. La Vierge est assise au milieu de la composition ; aux deux côtés sont placés debout sainte Catherine et saint Joseph, celui-ci à la droite de son épouse, sainte Catherine du côté opposé. Jésus, assis sur les genoux de sa mère, a le bras droit levé et bénit les fidèles qui sont supposés l'adorer. Il n'est pas d'amateurs qui ignorent combien les ouvrages de Palma-le-Vieux ont été loués sous le rapport de l'union des teintes, de la transparence et de la vivacité du coloris.]] réalisée par Palma le Vieux (Jacopo), vendue par M. Francillon, achetée par Laneuville au prix de 1200 fl. [172]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Buste de Jésus : T., h. 19 p., l. 16 p. Il a été fait une gravure d'après ce tableau. La tête de Jésus est belle autant qu'expressive, et respire éminemment cette bonté, cette clarité infinie qui sont la base éternelle des saints préceptes de l'Homme-Dieu. (Orsi (Lelio, autrement Lelio de Novellaro))|Buste de Jésus : T., h. 19 p., l. 16 p. Il a été fait une gravure d'après ce tableau. La tête de Jésus est belle autant qu'expressive, et respire éminemment cette bonté, cette clarité infinie qui sont la base éternelle des saints préceptes de l'Homme-Dieu.]] réalisée par Orsi (Lelio, autrement Lelio de Novellaro), vendue par M. Francillon au prix de 96 fl. [173]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'Homme  : T., h. 38 p., l. 29 p. C'est sans doute celui d'un noble Vénitien. Il est représenté nu-tête, à mi-corps, vêtu de noir, la main gauche sur la hanche et montrant de la droite une espèce de joyau. Près de lui est une table sur laquelle on remarque un écrin. (Moroni)|Portrait d'Homme  : T., h. 38 p., l. 29 p. C'est sans doute celui d'un noble Vénitien. Il est représenté nu-tête, à mi-corps, vêtu de noir, la main gauche sur la hanche et montrant de la droite une espèce de joyau. Près de lui est une table sur laquelle on remarque un écrin.]] réalisée par Moroni, vendue par M. Francillon au prix de 36 fl. [174]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le même Sujet Madeleine pénitente : T., h. 18 p., l. 21 p. Les cheveux épars sur sa poitrine à moitié nue, les yeux remplis de larmes et tournés vers le ciel, la triste pénitente implore de la miséricorde infinie la rémission des fautes qui souillerent sa trop ardente jeunesse. Deux chérubins voltigent près de Madeleine et sont témoins de ses repentirs. (Mola (Francesco))|Le même Sujet Madeleine pénitente : T., h. 18 p., l. 21 p. Les cheveux épars sur sa poitrine à moitié nue, les yeux remplis de larmes et tournés vers le ciel, la triste pénitente implore de la miséricorde infinie la rémission des fautes qui souillerent sa trop ardente jeunesse. Deux chérubins voltigent près de Madeleine et sont témoins de ses repentirs.]] réalisée par Mola (Francesco), vendue par M. Francillon. [176]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Madeleine pénitente : T., h. 12 p., l. 9 p. La célèbre pécheresse est à genoux, les yeux fixés sur une tête de mort ; au-dessus d'elle planent deux esprits célestes tenant une couronne étoilée, symbole de l'éternelle gloire dont elle s'est rendue digne par sa contrition. Ce tableau est gravé. (Mola (Francesco))|Madeleine pénitente : T., h. 12 p., l. 9 p. La célèbre pécheresse est à genoux, les yeux fixés sur une tête de mort ; au-dessus d'elle planent deux esprits célestes tenant une couronne étoilée, symbole de l'éternelle gloire dont elle s'est rendue digne par sa contrition. Ce tableau est gravé.]] réalisée par Mola (Francesco), vendue par M. Francillon. [177]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Mort d'une sainte Femme : B., fond doré, h. 8 p., l. 13 p. La mourante est étendue sur un lit qu'entourent neuf clercs en habit de céremonie, les uns portant des cierges, d'autres une croix et un bénitier. Le plus âgé, l'aspersoir à la main, répand l'eau sainte sur la mourante et invoque les grâces du ciel en sa faveur. (Memmi de Sienne)|La Mort d'une sainte Femme : B., fond doré, h. 8 p., l. 13 p. La mourante est étendue sur un lit qu'entourent neuf clercs en habit de céremonie, les uns portant des cierges, d'autres une croix et un bénitier. Le plus âgé, l'aspersoir à la main, répand l'eau sainte sur la mourante et invoque les grâces du ciel en sa faveur.]] réalisée par Memmi de Sienne, vendue par M. Francillon au prix de 50 fl. [178]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte-Famille : T., h. 50 p., l. 38 p. Jésus, assis sur les genoux de sa mère, tient un chardonneret à sa main ; saint Joseph est debout à la droite de Marie. Une restauration mal faite a singulièrement dénaturé ce tableau. (Mazzuoli (Girolamo))|La Sainte-Famille : T., h. 50 p., l. 38 p. Jésus, assis sur les genoux de sa mère, tient un chardonneret à sa main ; saint Joseph est debout à la droite de Marie. Une restauration mal faite a singulièrement dénaturé ce tableau.]] réalisée par Mazzuoli (Girolamo), vendue par M. Francillon au prix de 90 fl. [179]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane et Actéon : T., h. 19 p., l. 25 p. Assise dans une grotte, au pied d'un rocher d'où s'échappe une abondante source, la déesse tourne le dos au chasseur qu'elle vient d'apercevoir, et commande à ses nymphes de se cacher. A sa voix, une d'elles s'enfuit en étendant une draperie au moyen de laquelle elle se dérobe à la vue d'Actéon ; une autre se tient blottie sur le bord d'un ruisseau et envie le sort de celles de ses compagnes qui ont déjà gagné les endroits les plus obscurs de la grotte. Quelques productions de Maratte sont plus caressées que celle-ci ; mais aucune n'atteste mieux sou savoir et la grâcieuse facilité de son pinceau. (Maratti (Carlo))|Diane et Actéon : T., h. 19 p., l. 25 p. Assise dans une grotte, au pied d'un rocher d'où s'échappe une abondante source, la déesse tourne le dos au chasseur qu'elle vient d'apercevoir, et commande à ses nymphes de se cacher. A sa voix, une d'elles s'enfuit en étendant une draperie au moyen de laquelle elle se dérobe à la vue d'Actéon ; une autre se tient blottie sur le bord d'un ruisseau et envie le sort de celles de ses compagnes qui ont déjà gagné les endroits les plus obscurs de la grotte. Quelques productions de Maratte sont plus caressées que celle-ci ; mais aucune n'atteste mieux sou savoir et la grâcieuse facilité de son pinceau.]] réalisée par Maratti (Carlo), vendue par M. Francillon au prix de 120 fl. [180]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre Tableaux qui ont besoin d'être restaurés, et qui le méritent à cause de leur extrême rareté. Ils représent à mi-corps saint Pierre, saint Marc, sainte Catherine et une autre Sainte  : B., h. 25 p., l. 16 p. (Giovanni Angelico (B. Giovanni da Fiesole, dit))|Quatre Tableaux qui ont besoin d'être restaurés, et qui le méritent à cause de leur extrême rareté. Ils représent à mi-corps saint Pierre, saint Marc, sainte Catherine et une autre Sainte  : B., h. 25 p., l. 16 p.]] réalisée par Giovanni Angelico (B. Giovanni da Fiesole, dit), vendue par M. Francillon. [182]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Jugement de Pàris : T., h. 16 p., l. 20 p. Vénus, aidée du puissant secours de Cupidon, obteint de Pàris le prix de la beauté. M. Francillon a placé, à la page 140 de sa traduction de Lanzi, une gravure au trait de cet intéressant et rare tableau. (Giorgione (Giorgio Barbarelli, dit))|Le Jugement de Pàris : T., h. 16 p., l. 20 p. Vénus, aidée du puissant secours de Cupidon, obteint de Pàris le prix de la beauté. M. Francillon a placé, à la page 140 de sa traduction de Lanzi, une gravure au trait de cet intéressant et rare tableau.]] réalisée par Giorgione (Giorgio Barbarelli, dit), vendue par M. Francillon au prix de 84 fl. [183]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte-Famille, accompagnée de deux autres personnages  : B., h. 15 p. 6 lig., l. 15 p. Plusieurs choses concourent à donner aux productions de Benvenuto Tisio une physionomie toute particulière, d'abord le goût de dessin qu'il puisa dans l'école de Raphaël, joint à ce qu'il conserva de la force et de la vivacité du coloris vénitien ; en second lieu, ses airs de têtes, sa manière de former les plis des draperies et l'exquise suavité de son pinceau. La Vierge, assise sur un trône, tend les bras a son fils que lui ramène une parente aux soins de laquelle elle a bien voulu le confier un moment. On sait ce qu'est une mère aux yeux de son enfant, avec quelle inquiétude il s'en separe, avec quelle joie il s'en rapproche. Garofilo a parfaitement exprimé l'effet de ce charme maternel. On sent bien par le mouvement amuié de Jésus l'effort qu'il fait pour échapper à la main qui le retient et se précipiter dans celles de la tendre Marie. Une autre parente de la Vierge est debout à côté d'elle ; du côté opposese tient gravement saint Joseph. Un rideau est attaché au-dessus du trône de la Vierge ; des ruines, un paysage, composent le fond du tableau. (Garofilo (Benvenuto Tisio, dit))|La Sainte-Famille, accompagnée de deux autres personnages  : B., h. 15 p. 6 lig., l. 15 p. Plusieurs choses concourent à donner aux productions de Benvenuto Tisio une physionomie toute particulière, d'abord le goût de dessin qu'il puisa dans l'école de Raphaël, joint à ce qu'il conserva de la force et de la vivacité du coloris vénitien ; en second lieu, ses airs de têtes, sa manière de former les plis des draperies et l'exquise suavité de son pinceau. La Vierge, assise sur un trône, tend les bras a son fils que lui ramène une parente aux soins de laquelle elle a bien voulu le confier un moment. On sait ce qu'est une mère aux yeux de son enfant, avec quelle inquiétude il s'en separe, avec quelle joie il s'en rapproche. Garofilo a parfaitement exprimé l'effet de ce charme maternel. On sent bien par le mouvement amuié de Jésus l'effort qu'il fait pour échapper à la main qui le retient et se précipiter dans celles de la tendre Marie. Une autre parente de la Vierge est debout à côté d'elle ; du côté opposese tient gravement saint Joseph. Un rideau est attaché au-dessus du trône de la Vierge ; des ruines, un paysage, composent le fond du tableau.]] réalisée par Garofilo (Benvenuto Tisio, dit), vendue par M. Francillon au prix de 381 fl. [186]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Michel-Archange et saint Jean-Baptiste : B., h. 10 p., l. 21 p. Saint Michel, armé d'une épee et soulevant une balance, foule aux pieds un monstre qu'il a terrassé. Saint Jean, une croix à la main et censé prêchant, indique, par l'action de sa main droite tournée vers le ciel, qu'il instruit ses auditeurs des voies qu'ils doivent suivre pour y parvenir. (Fra Bartolomeo (Baccio della Porta, surnommé))|Saint Michel-Archange et saint Jean-Baptiste : B., h. 10 p., l. 21 p. Saint Michel, armé d'une épee et soulevant une balance, foule aux pieds un monstre qu'il a terrassé. Saint Jean, une croix à la main et censé prêchant, indique, par l'action de sa main droite tournée vers le ciel, qu'il instruit ses auditeurs des voies qu'ils doivent suivre pour y parvenir.]] réalisée par Fra Bartolomeo (Baccio della Porta, surnommé), vendue par M. Francillon au prix de 86 fl. [187]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge et l'Enfant-Jésus invoqués par saint Pierre, saint Paul, saint Jean-Baptiste et autres saints personnages  : B., h. 54 p., l. 72 p. Exhaussée sur un trône, la main droite appuyée sur l'épaule de son divin fils, la bienheureuse Marie regarde avec une touchante bonté trois saints personnages placés à la gauche de son trône, et qui sont censés implorer sa protection ; à sa droite, se voient saint Pierre et saint Paul, apôtres, accompagnes de saint Jean-Baptiste auquel Jésus donne sa bénédiction. L'originalite de ce tableau est pour nous de toute evidence ; il en est de meme de la denomination sous laquelle il est inscrit. Pourquoi faut-il qu'une peinture aussi rare, aussi capitale, aussi belle, due au talent d'un aussi grand peintre, ne soit pas en meme temps d'une parfaite conservation. Telle qu'elle est, nous la regardons encore comme d'autant plus precieuse que son dommage n'est pas irreparable. (Fra Bartolomeo (Baccio della Porta, surnommé))|La Vierge et l'Enfant-Jésus invoqués par saint Pierre, saint Paul, saint Jean-Baptiste et autres saints personnages  : B., h. 54 p., l. 72 p. Exhaussée sur un trône, la main droite appuyée sur l'épaule de son divin fils, la bienheureuse Marie regarde avec une touchante bonté trois saints personnages placés à la gauche de son trône, et qui sont censés implorer sa protection ; à sa droite, se voient saint Pierre et saint Paul, apôtres, accompagnes de saint Jean-Baptiste auquel Jésus donne sa bénédiction. L'originalite de ce tableau est pour nous de toute evidence ; il en est de meme de la denomination sous laquelle il est inscrit. Pourquoi faut-il qu'une peinture aussi rare, aussi capitale, aussi belle, due au talent d'un aussi grand peintre, ne soit pas en meme temps d'une parfaite conservation. Telle qu'elle est, nous la regardons encore comme d'autant plus precieuse que son dommage n'est pas irreparable.]] réalisée par Fra Bartolomeo (Baccio della Porta, surnommé), vendue par M. Francillon au prix de 1290 fl. [188]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jean l'évangeliste, demi-figure  : T., h. 24 p., l. 30 p. Le Dolce, dont la plupart des ouvrages sont d'un fini si parfait qu'on pourrait en cela les comparer à ceux des plus excellens miniaturistes, a fait aussi de grands Tableaux où la touche, plus coulante et plus sentie, sans être moins suave, décèle un pinceau libre qui s'affranchissait parfaois de la contrainte qu'il s'était volontairement imposée. Le saint Jean que nous annonçons est peint de cette dernière manière. Le coloris, par sa sagesse, affecte agréablement la vue : la tête est expressive et d'un beau caractère. Le disciple cheri de Jésus, la main appuyée sur un livre, est supposé s'élever par la pensée jusqu'aux régions éternelles. (Dolci (Carlo))|Saint Jean l'évangeliste, demi-figure  : T., h. 24 p., l. 30 p. Le Dolce, dont la plupart des ouvrages sont d'un fini si parfait qu'on pourrait en cela les comparer à ceux des plus excellens miniaturistes, a fait aussi de grands Tableaux où la touche, plus coulante et plus sentie, sans être moins suave, décèle un pinceau libre qui s'affranchissait parfaois de la contrainte qu'il s'était volontairement imposée. Le saint Jean que nous annonçons est peint de cette dernière manière. Le coloris, par sa sagesse, affecte agréablement la vue : la tête est expressive et d'un beau caractère. Le disciple cheri de Jésus, la main appuyée sur un livre, est supposé s'élever par la pensée jusqu'aux régions éternelles.]] réalisée par Dolci (Carlo), vendue par M. Francillon au prix de 332 fl. [191]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ au Jardin des Oliviers : T., h. 35 p., l. 27 p. S'il est des peintures dont la dénomination et l'originalité, de quelqu'évidence qu'elles soient, aient avec cela besoin de titres ou de l'appui de traditions historiques, ce sont particulièrement celles du Corrège et de Raphaël. Nous dirons donc, au sujet du tableau dont il s'agit ici, qu'il a été découvert et acquis à Parme, où il jouissait d'une grande réputation, y étant regardé de temps immemorial comme un ouvrage bien authentique de la main d'Antonio, de cette main divine qui a créé des prodiges que l'art même a encore de la peine à comprendre et dont il s'enorgueillit comme de ses plus beaux titres de gloire. C'est à Parme, nous ne nous le dissimulons pas, qu'il faut aller apprendre à connaître le Corrège : c'est-là qu'il doit avoir ses juges les plus compétens. Arrêtons-nous donc sur une opinion qu'il serait téméraire de notre part de vouloir réviser, et convenons qu'on analysant le tableau qui en est l'objet, nous n'avons pu y méconnaître des caractèrs qui sont tout-à fait en faveur de sa dénomination. Point de doute sur son originalité : assez de repentirs en sont une preuve irrécusable. M. Francillon a fait placer une gravure de ce Corrège dans sa traduction de Lanzi. Voici en peu de mots comment il est composé : Jésus, à genoux au pied d'un rocher, lève avec tristesse ses regards vers le ciel, et on voit descendre l'ange qui est chargé de lui présenter la coupe d'amertume à laquelle il vient de se résigner en se soumettant à la volonté de son père. Sur un plan inférieur à celui qu'occupe Jésus, et tout-à-fait sur le devant du tableau, sont representés les apôtres Pierre, Jacques et Jean, tous trois plongés dans le sommeil. Une lumière douce, emanant de l'esprit céleste, éclaire le rédempteur, se répand sur tout ce qui l'environne et dissipe en partie les ombres de la nuit. Dans le lointain on aperçoit, à la lueur de leurs torches, les gens armés auxquels Judas a vendu son maître. Nous le répétons, ce tableau, d'une suavité de pinceau parfaite, d'un riche empâtement de couleurs, n'est point une copie. (Corregio (Antonio Allegri ou Lieti, dit Il))|Le Christ au Jardin des Oliviers : T., h. 35 p., l. 27 p. S'il est des peintures dont la dénomination et l'originalité, de quelqu'évidence qu'elles soient, aient avec cela besoin de titres ou de l'appui de traditions historiques, ce sont particulièrement celles du Corrège et de Raphaël. Nous dirons donc, au sujet du tableau dont il s'agit ici, qu'il a été découvert et acquis à Parme, où il jouissait d'une grande réputation, y étant regardé de temps immemorial comme un ouvrage bien authentique de la main d'Antonio, de cette main divine qui a créé des prodiges que l'art même a encore de la peine à comprendre et dont il s'enorgueillit comme de ses plus beaux titres de gloire. C'est à Parme, nous ne nous le dissimulons pas, qu'il faut aller apprendre à connaître le Corrège : c'est-là qu'il doit avoir ses juges les plus compétens. Arrêtons-nous donc sur une opinion qu'il serait téméraire de notre part de vouloir réviser, et convenons qu'on analysant le tableau qui en est l'objet, nous n'avons pu y méconnaître des caractèrs qui sont tout-à fait en faveur de sa dénomination. Point de doute sur son originalité : assez de repentirs en sont une preuve irrécusable. M. Francillon a fait placer une gravure de ce Corrège dans sa traduction de Lanzi. Voici en peu de mots comment il est composé : Jésus, à genoux au pied d'un rocher, lève avec tristesse ses regards vers le ciel, et on voit descendre l'ange qui est chargé de lui présenter la coupe d'amertume à laquelle il vient de se résigner en se soumettant à la volonté de son père. Sur un plan inférieur à celui qu'occupe Jésus, et tout-à-fait sur le devant du tableau, sont representés les apôtres Pierre, Jacques et Jean, tous trois plongés dans le sommeil. Une lumière douce, emanant de l'esprit céleste, éclaire le rédempteur, se répand sur tout ce qui l'environne et dissipe en partie les ombres de la nuit. Dans le lointain on aperçoit, à la lueur de leurs torches, les gens armés auxquels Judas a vendu son maître. Nous le répétons, ce tableau, d'une suavité de pinceau parfaite, d'un riche empâtement de couleurs, n'est point une copie.]] réalisée par Corregio (Antonio Allegri ou Lieti, dit Il), vendue par M. Francillon, achetée par Perignon au prix de 1980 fl. [192]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Bacchanale : T., h. 27 p., l. 34 p. Une Bacchante presse une grappe de raisin et en fait couler le jus dans une coupe que lui tend un satyre. A leurs pieds est un second satyre qui succombe à son ivresse. Plus loin, d'autres bacchantes accompagnent en dansant le vieux Silène, dont les jambes affaiblies par le vin sont suppléés par deux faunes vigoureux. Que signifient ces deux enfans ailés qui s'amusent avec un miroir? Nous l'ignorons ; mais il est évident qu'ils forment une agréable variété dans la composition de Cigniani. Ce maître, dans plusieurs de ses inventions, s'est rapproché de l'Albane, son maître. Dans celle-ci on retrouve beaucoup du style des Carrache, et peut-être Annibal ne s'y fut-il montré ni praticien plus habile, ni meilleur dessinateur. Cela toutefois ne doit point étonner quand on songe que Cigniani fut un des quatre premiers peintres de son temps. (Cigniani (Le chevalier Carlo))|Bacchanale : T., h. 27 p., l. 34 p. Une Bacchante presse une grappe de raisin et en fait couler le jus dans une coupe que lui tend un satyre. A leurs pieds est un second satyre qui succombe à son ivresse. Plus loin, d'autres bacchantes accompagnent en dansant le vieux Silène, dont les jambes affaiblies par le vin sont suppléés par deux faunes vigoureux. Que signifient ces deux enfans ailés qui s'amusent avec un miroir? Nous l'ignorons ; mais il est évident qu'ils forment une agréable variété dans la composition de Cigniani. Ce maître, dans plusieurs de ses inventions, s'est rapproché de l'Albane, son maître. Dans celle-ci on retrouve beaucoup du style des Carrache, et peut-être Annibal ne s'y fut-il montré ni praticien plus habile, ni meilleur dessinateur. Cela toutefois ne doit point étonner quand on songe que Cigniani fut un des quatre premiers peintres de son temps.]] réalisée par Cigniani (Le chevalier Carlo), vendue par M. Francillon au prix de 240 fl. [193]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Georges terrassant un Dragon : B., h. 16 p., l. 13 p. Saint Georges est monté sur un cheval blanc. Sa lance s'étant brisée dans le corps du monstre, il se dispose à le frapper de son épée. Pendant ce temps, une jeune femme, réfugiée à l'entrée d'un bois, invoque le ciel pour son libérateur. On a supposé que cette jeune fille désigne le Cappadoce que les soins de saint Georges arrachèrent à l'idolâtrie. (Castagno (Andrea del))|Saint Georges terrassant un Dragon : B., h. 16 p., l. 13 p. Saint Georges est monté sur un cheval blanc. Sa lance s'étant brisée dans le corps du monstre, il se dispose à le frapper de son épée. Pendant ce temps, une jeune femme, réfugiée à l'entrée d'un bois, invoque le ciel pour son libérateur. On a supposé que cette jeune fille désigne le Cappadoce que les soins de saint Georges arrachèrent à l'idolâtrie.]] réalisée par Castagno (Andrea del), vendue par M. Francillon au prix de 70 fl. [194]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Augustin : C., h. 10 p., l. 7 p. Ce père de l'Église est représenté à genoux, et en adoration devant la Vierge qui lui apparaît avec son fils, au milieu d'un cortège d'anges. Ce petit tableau réunit à un dessin correct une grande délicatesse d'exécution. (Carracci (Agostino))|Saint Augustin : C., h. 10 p., l. 7 p. Ce père de l'Église est représenté à genoux, et en adoration devant la Vierge qui lui apparaît avec son fils, au milieu d'un cortège d'anges. Ce petit tableau réunit à un dessin correct une grande délicatesse d'exécution.]] réalisée par Carracci (Agostino), vendue par M. Francillon au prix de 120 fl. [197]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage : T., h. 17 p., l. 21 p. Des voyageurs se découvrent la tête en passant devant une image sainte attachée sur le tronc d'un arbre, au pied duquel est assis un pauvre mendiant ; un autre homme à cheval cause avec un piéton. On voit à-peu-près le même sujet dans un petit tableau du Musée royal de France, où il est inscrit sous le nom du Carrache. (Carracci (Annibale))|Paysage : T., h. 17 p., l. 21 p. Des voyageurs se découvrent la tête en passant devant une image sainte attachée sur le tronc d'un arbre, au pied duquel est assis un pauvre mendiant ; un autre homme à cheval cause avec un piéton. On voit à-peu-près le même sujet dans un petit tableau du Musée royal de France, où il est inscrit sous le nom du Carrache.]] réalisée par Carracci (Annibale), vendue par M. Francillon au prix de 100 fl. [198]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage : T., h. 21 p., l. 16 p. Sur le premier plan, la femme d'un pecheur fait remarquer à deux élégans personnages qui s'approchent d'elle, un enfant dont un crabe pince la main de manière à lui faire jeter des cris. Ailleurs, un palfrenier va abreuver son cheval à une rivière. Nous conservons à ce bon tableau la dénomination sous laquelle il a toujours été vendu, et qu'on nous assure n'avoir fait naître aucun doute dans l'esprit de connaisseurs. Telle est cependant la ressemblance qu'ont entre eux certains paysages du Carrache, du Dominiquin et même de Bolognese, qu'on serait excusable en ne leur assignant pas leur véritable nom. (Carracci (Annibale))|Paysage : T., h. 21 p., l. 16 p. Sur le premier plan, la femme d'un pecheur fait remarquer à deux élégans personnages qui s'approchent d'elle, un enfant dont un crabe pince la main de manière à lui faire jeter des cris. Ailleurs, un palfrenier va abreuver son cheval à une rivière. Nous conservons à ce bon tableau la dénomination sous laquelle il a toujours été vendu, et qu'on nous assure n'avoir fait naître aucun doute dans l'esprit de connaisseurs. Telle est cependant la ressemblance qu'ont entre eux certains paysages du Carrache, du Dominiquin et même de Bolognese, qu'on serait excusable en ne leur assignant pas leur véritable nom.]] réalisée par Carracci (Annibale), vendue par M. Francillon au prix de 321 fl. [199]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Bacchus, figure à mi-corps : B., octogone ; h. 10 p., l. 6 p. Le dieu des vendanges, buvant à pleine tasse, a le front ceint d'une branche de vigne chargée de ses fruits. Le style d'Annibal perce trop évidemment dans ce tableau, pour qu'on puisse douter de l'exactitude de la dénomination sous laquelle nous venons de l'inscrire ; la tête de Bacchus, par son extreme naturel, confirme bien ce qu'on a ecrit des Carrache touchant la regle qu'ils avaient etablie dans leur ecole, de toujours prendre la nature pour leur premier modele. (Carracci (Annibale))|Bacchus, figure à mi-corps : B., octogone ; h. 10 p., l. 6 p. Le dieu des vendanges, buvant à pleine tasse, a le front ceint d'une branche de vigne chargée de ses fruits. Le style d'Annibal perce trop évidemment dans ce tableau, pour qu'on puisse douter de l'exactitude de la dénomination sous laquelle nous venons de l'inscrire ; la tête de Bacchus, par son extreme naturel, confirme bien ce qu'on a ecrit des Carrache touchant la regle qu'ils avaient etablie dans leur ecole, de toujours prendre la nature pour leur premier modele.]] réalisée par Carracci (Annibale), vendue par M. Francillon au prix de 120 fl. [200]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Femme, B., h. 21 p., l. 16 p. On croit que c'est celui de l'épouse de l'auteur ; si cela est vrai, la navette qu'elle tient en main peut aussi faire supposer qu'elle s'était rendue fameuse dans l'art de la tapisserie. Quoi qu'il en soît, on remarque dans ce portrait une touche large et pleine de force, de l'originalité dans le costume, et plus d'agrement dans le coloris que n'en ont ordinairement les ouvrages du chevalier Calabrois. (Calabrese (Le chevalier Mattia Preti, dit Il))|Portrait de Femme, B., h. 21 p., l. 16 p. On croit que c'est celui de l'épouse de l'auteur ; si cela est vrai, la navette qu'elle tient en main peut aussi faire supposer qu'elle s'était rendue fameuse dans l'art de la tapisserie. Quoi qu'il en soît, on remarque dans ce portrait une touche large et pleine de force, de l'originalité dans le costume, et plus d'agrement dans le coloris que n'en ont ordinairement les ouvrages du chevalier Calabrois.]] réalisée par Calabrese (Le chevalier Mattia Preti, dit Il), vendue par M. Francillon. [201]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le corps de Jésus détaché de la croix : B., h. 12 p., l. 8 p. 6 lig. Le corps du Christ est soutenu par deux anges qui mêlent leurs larmes à celles de sa mère. Ce tableau parâit bien être un de ceux que les élèves de Michel-Ange peignaient d'aprés ses dessins. (Buonarotti (École de Michel-Ange))|Le corps de Jésus détaché de la croix : B., h. 12 p., l. 8 p. 6 lig. Le corps du Christ est soutenu par deux anges qui mêlent leurs larmes à celles de sa mère. Ce tableau parâit bien être un de ceux que les élèves de Michel-Ange peignaient d'aprés ses dessins.]] réalisée par Buonarotti (École de Michel-Ange), vendue par M. Francillon. [202]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Femme, à mi-corps et de grandeur naturelle : B., 37 p., l. 29 p. Son riche vêtement, entr'ouvert par le haut, laisse voir une partie de son sein ; une de ses mains est pendante et sans action ; de l'autre, elle tient son mouchoir. On voit à sa droite un vase de fleurs placé sur une table ; à sa gauche, sur un autre meuble, est un petit chien. (Bronzino (Alessandro Allori, dit))|Portrait de Femme, à mi-corps et de grandeur naturelle : B., 37 p., l. 29 p. Son riche vêtement, entr'ouvert par le haut, laisse voir une partie de son sein ; une de ses mains est pendante et sans action ; de l'autre, elle tient son mouchoir. On voit à sa droite un vase de fleurs placé sur une table ; à sa gauche, sur un autre meuble, est un petit chien.]] réalisée par Bronzino (Alessandro Allori, dit), vendue par M. Francillon au prix de 90 fl. [204]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Buste de Femme : B., 16 p., l. 12 p. Une qualité particulière aux portraits de Bronzin, c'est cet émail, cette couleur agatisée que nous remarquons dans celui-ci, et qui résulte de la fonte parfaite de toutes les teintes, ou si l'on veut d'un grand fini ; une seconde qualité qui distingue encore cette tête, c'est l'imitation scrupuleuse du naturel. (Bronzino (Angiolo))|Buste de Femme : B., 16 p., l. 12 p. Une qualité particulière aux portraits de Bronzin, c'est cet émail, cette couleur agatisée que nous remarquons dans celui-ci, et qui résulte de la fonte parfaite de toutes les teintes, ou si l'on veut d'un grand fini ; une seconde qualité qui distingue encore cette tête, c'est l'imitation scrupuleuse du naturel.]] réalisée par Bronzino (Angiolo), vendue par M. Francillon. [205]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait à mi-corps d'une jeune Dame portant la main à son collier : B., h. 37 p., l. 29 p. Un aspect agréable, une conservation parfaite, le mérite d'une belle exécution, nous font une loi d'inviter les amateurs à ne point passer indifféremment devant ce tableau. Si le personnage n'en est pas connu, du moins y admire-t-on l'ouvrage d'un maître généralement estimé (Bronzino (Angiolo))|Portrait à mi-corps d'une jeune Dame portant la main à son collier : B., h. 37 p., l. 29 p. Un aspect agréable, une conservation parfaite, le mérite d'une belle exécution, nous font une loi d'inviter les amateurs à ne point passer indifféremment devant ce tableau. Si le personnage n'en est pas connu, du moins y admire-t-on l'ouvrage d'un maître généralement estimé]] réalisée par Bronzino (Angiolo), vendue par M. Francillon au prix de 132 fl. [206]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'Homme : B., h. 30 p., l. 21 p. Ce visage mâle, dont une barbe épaisse ombrage le menton, cette grande physionomie, cet air de dignité, annoncent un homme supérieur. Admirons-y la nature qui en a fourni le modèle ; donnons des éloges à l'art qui l'a rendu avec tant de vérité. Ce noble personnage est représenté à mi-corps, coiffé d'une espèce de toque ou bonnet à quatre pointes, et vêtu d'une ample robe noire à grandes manches ; ses mains, posées l'une dans l'autre devant sa poitrine, tiennent une paire de gants. Ce portrait, qui est vraisemblablement celui d'un magistrat, à en juger par la robe dont il est couvert, est gravé dans la traduction que nous a donnée M. Francillon, de la Storia Pittorica de l'abbé Lanzi (Bronzino (Angiolo))|Portrait d'Homme : B., h. 30 p., l. 21 p. Ce visage mâle, dont une barbe épaisse ombrage le menton, cette grande physionomie, cet air de dignité, annoncent un homme supérieur. Admirons-y la nature qui en a fourni le modèle ; donnons des éloges à l'art qui l'a rendu avec tant de vérité. Ce noble personnage est représenté à mi-corps, coiffé d'une espèce de toque ou bonnet à quatre pointes, et vêtu d'une ample robe noire à grandes manches ; ses mains, posées l'une dans l'autre devant sa poitrine, tiennent une paire de gants. Ce portrait, qui est vraisemblablement celui d'un magistrat, à en juger par la robe dont il est couvert, est gravé dans la traduction que nous a donnée M. Francillon, de la Storia Pittorica de l'abbé Lanzi]] réalisée par Bronzino (Angiolo), vendue par M. Francillon au prix de 120 fl. [207]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus et l'Amour : B., h. 19 p., l. 21 p. Tandis que Cupidon, les ailes déployées, le carquois sur le dos, donne un baiser à sa mère et prend congé d'elle, la déesse, ayant aussi quelque coeur à blesser, prend une des flèches de son fils. Le lit de repos sur lequel elle est si nonchalamment étendue indique que la mollesse est la compagne ordinaire de la volupté. Les masques, groupés avec les armes de l'Amour, expliquent l'astucieuse facilité avec laquelle il sait changer de visage quand il veut accomplir quelche perfide ou malicieux dessein. Aux formes un peu mâles de ces deux figures, on devine aisement quel fut le mâitre de Bronzin (Bronzino (Angiolo))|Vénus et l'Amour : B., h. 19 p., l. 21 p. Tandis que Cupidon, les ailes déployées, le carquois sur le dos, donne un baiser à sa mère et prend congé d'elle, la déesse, ayant aussi quelque coeur à blesser, prend une des flèches de son fils. Le lit de repos sur lequel elle est si nonchalamment étendue indique que la mollesse est la compagne ordinaire de la volupté. Les masques, groupés avec les armes de l'Amour, expliquent l'astucieuse facilité avec laquelle il sait changer de visage quand il veut accomplir quelche perfide ou malicieux dessein. Aux formes un peu mâles de ces deux figures, on devine aisement quel fut le mâitre de Bronzin]] réalisée par Bronzino (Angiolo), vendue par M. Francillon au prix de 270 fl. [208]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Lucie et sainte Agathe : B., forme octogone ; h. 12 p., l. 9 p. Ces deux figures, peintes en buste seulement, ont fait partie des ornemens de l'église des Capucins de Parme. On voit au Musée royal de France quatre tableaux de la même forme, de la même grandeur, de la même main que ceyx-ci, et provenant de la même "eglise. Boselli, que Lanzi appelle Bosello, florissait dès le commencement du XVIe siècle (Boselli (Antonio))|Sainte Lucie et sainte Agathe : B., forme octogone ; h. 12 p., l. 9 p. Ces deux figures, peintes en buste seulement, ont fait partie des ornemens de l'église des Capucins de Parme. On voit au Musée royal de France quatre tableaux de la même forme, de la même grandeur, de la même main que ceyx-ci, et provenant de la même "eglise. Boselli, que Lanzi appelle Bosello, florissait dès le commencement du XVIe siècle]] réalisée par Boselli (Antonio), vendue par M. Francillon au prix de 95 fl. [209]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Pierre et saint Paul invoquant la Vierge et son Fils : B., h. 30 p., l. 37 p. La bienheureuse Marie, tenant Jésus sur elle, est au milieu du tableau. A sa droite est le chef des apôtres qui se prosterne devant le jeune Sauveur ; à sa gauche est saint Paul. Jamais épithète ne fut plus juste que celle que nous venons de donner à la couleur de Bonifazio, par rapport aux trois tableaux précédens. Dans celui-ci cette couleur est plus que riche, elle est titienesque au plus haut degré (Bonifazio)|Saint Pierre et saint Paul invoquant la Vierge et son Fils : B., h. 30 p., l. 37 p. La bienheureuse Marie, tenant Jésus sur elle, est au milieu du tableau. A sa droite est le chef des apôtres qui se prosterne devant le jeune Sauveur ; à sa gauche est saint Paul. Jamais épithète ne fut plus juste que celle que nous venons de donner à la couleur de Bonifazio, par rapport aux trois tableaux précédens. Dans celui-ci cette couleur est plus que riche, elle est titienesque au plus haut degré]] réalisée par Bonifazio, vendue par M. Francillon au prix de 151 fl. [211]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joseph faisant chercher la coupe qui a été cachée par son ordre dans un des sacs de blé délivrés à ses frères : T., h. 7 p., l. 13 p. 6 lig Ces trois frises sont d'un riche coloris ; les petites figures en sont sveltes, pleines d'esprit et bien mises en action (Bonifazio)|Joseph faisant chercher la coupe qui a été cachée par son ordre dans un des sacs de blé délivrés à ses frères : T., h. 7 p., l. 13 p. 6 lig Ces trois frises sont d'un riche coloris ; les petites figures en sont sveltes, pleines d'esprit et bien mises en action]] réalisée par Bonifazio, vendue par M. Francillon au prix de 65 fl. [212]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joseph expliquant les songes d'un roi d'Égypte : B., h. 7 p., l. 13 p. Ce Pharaon, ou roi dont le nom s'est perdu dans l'abîme des siècles, est assis sur son trône et prête l'oreille aux explications de Joseph. A ses côtés, au pied du trône, sontplacés ses ministres et plusieurs officiers de sa cour (Bonifazio)|Joseph expliquant les songes d'un roi d'Égypte : B., h. 7 p., l. 13 p. Ce Pharaon, ou roi dont le nom s'est perdu dans l'abîme des siècles, est assis sur son trône et prête l'oreille aux explications de Joseph. A ses côtés, au pied du trône, sontplacés ses ministres et plusieurs officiers de sa cour]] réalisée par Bonifazio, vendue par M. Francillon au prix de 140 fl. [213]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage ; T., forme ronde, diamètre, 21 p. Il est aussi grandement composé que parfaitement rendu dans toutes ses parties. Aux deux côtés, sur différens plans, s'élèvent des bouquets d'arbres ; dans les fonds, une montagne escarpée masque, de ses énormes flanes, les deux tiers de l'horizon. A l'avant-scène sont représentés saint Joseph et la Vierge fuyant en Égypte pour soustraire Jésus aux poursuites d'Hérode (Bolognese (François Grimaldi, dit Il))|Paysage ; T., forme ronde, diamètre, 21 p. Il est aussi grandement composé que parfaitement rendu dans toutes ses parties. Aux deux côtés, sur différens plans, s'élèvent des bouquets d'arbres ; dans les fonds, une montagne escarpée masque, de ses énormes flanes, les deux tiers de l'horizon. A l'avant-scène sont représentés saint Joseph et la Vierge fuyant en Égypte pour soustraire Jésus aux poursuites d'Hérode]] réalisée par Bolognese (François Grimaldi, dit Il), vendue par M. Francillon au prix de 75 fl. [217]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Lucie adorant l'Enfant-Jésus ; B., h. 18 p., l. 22 p. Marie, placée sous une espèce de baldaquin, tient sur elle l'Enfant-Jésus, auquel sainte Lucie montre les signes de son martyre. Saint Joseph, présent à cette scène qui se passe sur le devant d'un paysage, est accoudé sur un tronçon de colonne à la droite de son épouse. L'Ortolano est souvent confondu avec Garafolo, comme le dit Lanzi, à cause de la double ressemblance de leur nom et de leur manière de peindre (Benvenuto (Giovanni Battista), surnommé l'Ortolano)|Sainte Lucie adorant l'Enfant-Jésus ; B., h. 18 p., l. 22 p. Marie, placée sous une espèce de baldaquin, tient sur elle l'Enfant-Jésus, auquel sainte Lucie montre les signes de son martyre. Saint Joseph, présent à cette scène qui se passe sur le devant d'un paysage, est accoudé sur un tronçon de colonne à la droite de son épouse. L'Ortolano est souvent confondu avec Garafolo, comme le dit Lanzi, à cause de la double ressemblance de leur nom et de leur manière de peindre]] réalisée par Benvenuto (Giovanni Battista), surnommé l'Ortolano, vendue par M. Francillon au prix de 80 fl. [218]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte-Famille et saint Jean-Baptiste enfant : B., h. 50 p., l. 38 p. Le jeune précurseur, tenant un globe surmonté d'une croix, le présente au fils de Marie. Une imitation aussi belle que celle-ci doit suffire au plus grand nombre des amateurs. Où trouver un tableau d'Andrea del Sarte, un peu capital? et si on le trouve, combien faut-il le payer? (Andrea del Sarte (Andrea Vannucchi, dit))|La Sainte-Famille et saint Jean-Baptiste enfant : B., h. 50 p., l. 38 p. Le jeune précurseur, tenant un globe surmonté d'une croix, le présente au fils de Marie. Une imitation aussi belle que celle-ci doit suffire au plus grand nombre des amateurs. Où trouver un tableau d'Andrea del Sarte, un peu capital? et si on le trouve, combien faut-il le payer?]] réalisée par Andrea del Sarte (Andrea Vannucchi, dit), vendue par M. Francillon au prix de 75 fl. [220]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de femme : Bois, h. 34 p., l. 26 p. Cette figure, vue à mi-corps et vêtue de rouge, se dëtache, mais avec beaucoup d'accord, sur un rideau vert. Des traits réguliers, un air grave, un maintien noble lui donnent un attrait qui fixe les regards sur elle ; son costume est celui des dames florentines du commencement du quinzième siècle ; une toque couvre sa tête ; alors, comme qujourd'hui, ce genre de coiffure était fort à la mode. Ce beau portrait, apporté de Florence par M. Francillon, était très estimé dans cette ville. Les grandes qualités pittoresques qu'on y admire, le nom plus grand encore d'Andrea del Sarte, doivent appeler sur lui de la part des connaisseurs, une attention réfléchie, qui, beaucoup mieux que nos éloges, les mettra dans le cas de l'apprécier à sa juste valeur (Andrea del Sarte (Andrea Vannucchi, dit))|Portrait de femme : Bois, h. 34 p., l. 26 p. Cette figure, vue à mi-corps et vêtue de rouge, se dëtache, mais avec beaucoup d'accord, sur un rideau vert. Des traits réguliers, un air grave, un maintien noble lui donnent un attrait qui fixe les regards sur elle ; son costume est celui des dames florentines du commencement du quinzième siècle ; une toque couvre sa tête ; alors, comme qujourd'hui, ce genre de coiffure était fort à la mode. Ce beau portrait, apporté de Florence par M. Francillon, était très estimé dans cette ville. Les grandes qualités pittoresques qu'on y admire, le nom plus grand encore d'Andrea del Sarte, doivent appeler sur lui de la part des connaisseurs, une attention réfléchie, qui, beaucoup mieux que nos éloges, les mettra dans le cas de l'apprécier à sa juste valeur]] réalisée par Andrea del Sarte (Andrea Vannucchi, dit), vendue par M. Francillon au prix de 445 fl. [221]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Apôtre saint Paul, une lance à la main : T., forme ovale ; h. 30 p., l. 23 p. Cette demi-figure est belle, d'une vigueur de coloris qui étonne, et d'un fini qui prouve, comme le dit Lanzi, que l'auteur ne quittait jamais le pinceau que sa main n'eût fidèlement obéi à ses inspirations (Allori (Cristofano))|L'Apôtre saint Paul, une lance à la main : T., forme ovale ; h. 30 p., l. 23 p. Cette demi-figure est belle, d'une vigueur de coloris qui étonne, et d'un fini qui prouve, comme le dit Lanzi, que l'auteur ne quittait jamais le pinceau que sa main n'eût fidèlement obéi à ses inspirations]] réalisée par Allori (Cristofano), vendue par M. Francillon au prix de 90 fl. [224]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Paysages : C., h. 15 p., l. 20 p. Dans l'un, est représenté le fameux jugement de Pâris. L'auteur y a personnifié une fontaine et un fleuve. On voit dans l'autre paysage, Vénus pleurant Adonis tué par un sanglier qui fuit à travers la campagne. Les ouvrages de Cristofano Allori sont fort rares, ses paysages surtout. Les petites figures qui animent ceux-ci sont d'une grâce exquise (Allori (Cristofano))|Deux Paysages : C., h. 15 p., l. 20 p. Dans l'un, est représenté le fameux jugement de Pâris. L'auteur y a personnifié une fontaine et un fleuve. On voit dans l'autre paysage, Vénus pleurant Adonis tué par un sanglier qui fuit à travers la campagne. Les ouvrages de Cristofano Allori sont fort rares, ses paysages surtout. Les petites figures qui animent ceux-ci sont d'une grâce exquise]] réalisée par Allori (Cristofano), vendue par M. Francillon au prix de 275 fl. [225]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Pêche : cuivre ; h. 12 p., l. 16 p. Deux pêcheurs, dans una barque, tendent leur filet au milieu d'une rivière. Pendant ce temps, un jeune garçon, assis au pied d'un arbre, garde le poisson qu'ils ont dëjà pris. Près de lui est un autre homme qui attache les hottes d'un mulet. Dans le lointain, on aperçoit des villageois conduisant des bestiaux. Cette légère production de l'Albani a cela de remarquable que le paysage en fait la partie principale, tandis que ce n'est que l'accessoire des ses compositions ordinaires (Albani (Francesco))|La Pêche : cuivre ; h. 12 p., l. 16 p. Deux pêcheurs, dans una barque, tendent leur filet au milieu d'une rivière. Pendant ce temps, un jeune garçon, assis au pied d'un arbre, garde le poisson qu'ils ont dëjà pris. Près de lui est un autre homme qui attache les hottes d'un mulet. Dans le lointain, on aperçoit des villageois conduisant des bestiaux. Cette légère production de l'Albani a cela de remarquable que le paysage en fait la partie principale, tandis que ce n'est que l'accessoire des ses compositions ordinaires]] réalisée par Albani (Francesco), vendue par M. Francillon au prix de 150 fl. [226]
  • 1828.04.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jeux d'Enfans : Deux tableaux peints sur toile ; hauteur, 25 pouces, largeur, 44 pouces. Ces enfans ailés sont de ceux qui marchent sans cesse sur les pas de Vénus, et lui préparent des triomphes. Cupidon est à leur tëte et leur enseigne la malice et la ruse, en méme temps qu'il leur apprend à se servir d'armes semblables aux siennes. C'est à l'aide de cette cernière idée que nous croyons pouvoir expliquer le suject des deux charmans tableaux d'Albani, auxquels nous avons donné le titre de Jeux d'Enfans. Dans l'un, on voit Cupidon montrant des flèches à de ses frères, qui se précipitent vers lui pour les recevoir; mais il a destiné ces armes au plus fort. Dans l'autre tableau, les deux petits rivaux se tiennent à bras-le-corps pour se terrasser l'un l'autre. L'Amour attend l'issue de la lutte pour donner le prix au vainqueur. Les paysages qui accompagnent ces scènes anacréontiques sont supposés représenter des bosquets de l'île de Cythère. L"Albani consacra ses pinceaux aux grâces: aucun peintre, de l'aveu de Mengs, n'a rendu comme lui les femmes avec tout ce qu'elles ont de charme; les jeunes filles et les enfans avec tout ce que la nature leur a donné d'innocence et d'aimable naïvité (Albani (Francesco))|Jeux d'Enfans : Deux tableaux peints sur toile ; hauteur, 25 pouces, largeur, 44 pouces. Ces enfans ailés sont de ceux qui marchent sans cesse sur les pas de Vénus, et lui préparent des triomphes. Cupidon est à leur tëte et leur enseigne la malice et la ruse, en méme temps qu'il leur apprend à se servir d'armes semblables aux siennes. C'est à l'aide de cette cernière idée que nous croyons pouvoir expliquer le suject des deux charmans tableaux d'Albani, auxquels nous avons donné le titre de Jeux d'Enfans. Dans l'un, on voit Cupidon montrant des flèches à de ses frères, qui se précipitent vers lui pour les recevoir; mais il a destiné ces armes au plus fort. Dans l'autre tableau, les deux petits rivaux se tiennent à bras-le-corps pour se terrasser l'un l'autre. L'Amour attend l'issue de la lutte pour donner le prix au vainqueur. Les paysages qui accompagnent ces scènes anacréontiques sont supposés représenter des bosquets de l'île de Cythère. L"Albani consacra ses pinceaux aux grâces: aucun peintre, de l'aveu de Mengs, n'a rendu comme lui les femmes avec tout ce qu'elles ont de charme; les jeunes filles et les enfans avec tout ce que la nature leur a donné d'innocence et d'aimable naïvité]] réalisée par Albani (Francesco), vendue par M. Francillon au prix de 390 fl. [227]