Ventes d'œuvres le 1835.11.30

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  • 1835.11.30/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de cuisine : tableau hollandais bien peint et dont les principaux accessoires sont d'une grande vérité. Dans le fond on remarque deux femmes près d'une cheminée ; sur le devant, un capucin, les bras croisés sur la poitrine, est en extase devant un canard embroché et prêt à être cuit. Le capucin, ajouté par M. Duval et copié d'après le Guide, est une fantaisie de feu M. Didot de Saint-Marc, qui a ainsi dénaturé plus d'un tableau, et souvent au point d'en changer le sujet. Parmi les travestissemens de ce genre qu'il s'est plu à faire exécuter, il en est un qui mérite d'être cité. C'est une allégorie qu'il attribua au Poussin, sous le titre du coup de massue, et qui était, disait-il, un acte de vengeance exercé par ce grand homme contre ses persécuteurs Fouquières, Simon Vouet et Lemercier. Plusieurs graves écrivains, dupes de l'espièglerie de M. Didot, ont cité cette allégorie et rapporté l'explication qu'il leur en avait donnée. L'un d'eux, à dire vrai, a trouvé que cette vengeance n'était pas digne d'un philosophe tel que le Poussin, ce qui était en quelque sorte convenir qu'il n'y croyait pas. (Hollandais)|Intérieur de cuisine : tableau hollandais bien peint et dont les principaux accessoires sont d'une grande vérité. Dans le fond on remarque deux femmes près d'une cheminée ; sur le devant, un capucin, les bras croisés sur la poitrine, est en extase devant un canard embroché et prêt à être cuit. Le capucin, ajouté par M. Duval et copié d'après le Guide, est une fantaisie de feu M. Didot de Saint-Marc, qui a ainsi dénaturé plus d'un tableau, et souvent au point d'en changer le sujet. Parmi les travestissemens de ce genre qu'il s'est plu à faire exécuter, il en est un qui mérite d'être cité. C'est une allégorie qu'il attribua au Poussin, sous le titre du coup de massue, et qui était, disait-il, un acte de vengeance exercé par ce grand homme contre ses persécuteurs Fouquières, Simon Vouet et Lemercier. Plusieurs graves écrivains, dupes de l'espièglerie de M. Didot, ont cité cette allégorie et rapporté l'explication qu'il leur en avait donnée. L'un d'eux, à dire vrai, a trouvé que cette vengeance n'était pas digne d'un philosophe tel que le Poussin, ce qui était en quelque sorte convenir qu'il n'y croyait pas.]] réalisée par Hollandais, vendue par M. Didot de Saint-Marc. [2]
  • 1835.11.30/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une suite de vingt-quatre petits tableaux peints sur cuivre et représentant des épisodes du roman de Daphnis et Chloé. Nous vendîmes il y a quelques années les mêmes compositions exécutées sur une plus grande échelle ; on sait que l'invention en est attribuée à Philippe d'Orléans, régent de France, qui sut tour à tour faire la guerre et cultiver la littérature et les beaux-arts. (artiste anonyme)|Une suite de vingt-quatre petits tableaux peints sur cuivre et représentant des épisodes du roman de Daphnis et Chloé. Nous vendîmes il y a quelques années les mêmes compositions exécutées sur une plus grande échelle ; on sait que l'invention en est attribuée à Philippe d'Orléans, régent de France, qui sut tour à tour faire la guerre et cultiver la littérature et les beaux-arts.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par M. Didot de Saint-Marc. [10]
  • 1835.11.30/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jeune fille chassant devant elle un âne chargé, des chèvres et des brebis. Il serait difficile de peindre ces animaux avec plus de vérité. Quelques personnes se souviendront peut-être d'avoir vu ce tableau à l'une des expositions du Louvre. (Advinent)|Jeune fille chassant devant elle un âne chargé, des chèvres et des brebis. Il serait difficile de peindre ces animaux avec plus de vérité. Quelques personnes se souviendront peut-être d'avoir vu ce tableau à l'une des expositions du Louvre.]] réalisée par Advinent, vendue par M. Didot de Saint-Marc. [74]
  • 1835.11.30/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Chasse au vol. Voici une nouvelle victime de la manie d'écurer les tableaux ; mais, chose remarquable, les figures ont échappé à la destruction générale qui a fait disparaître toutes les parties du paysage. S'il est impossible de rétablir ce qui manque d'une manière parfaite, au moins y a-t-il lieu d'espérer qu'un bon paysagiste saura le refaire d'une manière satisfaisante. (Wouwerman (Philippe))|Chasse au vol. Voici une nouvelle victime de la manie d'écurer les tableaux ; mais, chose remarquable, les figures ont échappé à la destruction générale qui a fait disparaître toutes les parties du paysage. S'il est impossible de rétablir ce qui manque d'une manière parfaite, au moins y a-t-il lieu d'espérer qu'un bon paysagiste saura le refaire d'une manière satisfaisante.]] réalisée par Wouwerman (Philippe), vendue par M. Didot de Saint-Marc. [76]
  • 1835.11.30/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans une chambre qui annonce l'opulence, un noble personnage et quatre jeunes dames sont près d'une malade, qui est assise sur son séant dans un lit à baldaquin. -- L'auteur aurait-il voulu représenter Jeanne d'Albret sur le point de donner le jour à Henri IV? (Schut (Corneille))|Dans une chambre qui annonce l'opulence, un noble personnage et quatre jeunes dames sont près d'une malade, qui est assise sur son séant dans un lit à baldaquin. -- L'auteur aurait-il voulu représenter Jeanne d'Albret sur le point de donner le jour à Henri IV?]] réalisée par Schut (Corneille), vendue par M. Didot de Saint-Marc. [84]
  • 1835.11.30/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une dame hollandaise se fait apporter de l'eau par une femme de chambre, pour se laver les mains. Ce tableau, autrefois d'une grande beauté et d'un grand prix, est aujourd'hui fort endommagé ; mais un homme de talent pourrait le réparer. (Netscher (Gaspar))|Une dame hollandaise se fait apporter de l'eau par une femme de chambre, pour se laver les mains. Ce tableau, autrefois d'une grande beauté et d'un grand prix, est aujourd'hui fort endommagé ; mais un homme de talent pourrait le réparer.]] réalisée par Netscher (Gaspar), vendue par M. Didot de Saint-Marc. [88]
  • 1835.11.30/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait en buste d'une infante d'Espagne, fille de Philippe IV, par qui le célèbre Velasquez fut comblé de fortune et d'honneurs. On pourrait dire de cet admirable portrait : "Ce n'est pas de la couleur, c'est du sang circulant sous une peau fine et transparente, c'est de la chair palpitante et du plus bel incarnat." (Velasquez)|Portrait en buste d'une infante d'Espagne, fille de Philippe IV, par qui le célèbre Velasquez fut comblé de fortune et d'honneurs. On pourrait dire de cet admirable portrait : "Ce n'est pas de la couleur, c'est du sang circulant sous une peau fine et transparente, c'est de la chair palpitante et du plus bel incarnat."]] réalisée par Velasquez, vendue par M. Didot de Saint-Marc. [103]