Ventes d'œuvres le 1838.01.11

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  • 1838.01.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une suite de douze tableaux de moyenne grandeur, et représentant la vie de la Vierge, compositions toutes variées, et offrant le plus grand intérêt parmi les oeuvres de ce peintre de l'école de Séville, élève de Murillo, et florissant vers le milieu du XVIIe siècle. L'histoire des peintres espagnols nous apprend qu'il fut continuateur des ouvrages de ce grand maître, et notamment du célèbre tableau du grand maître autel des Capucins de Cadix, qu'il termina à la satisfaction de tous les amateurs, ainsi que de tous les partisants de Murillo, que les arts venaient de perdre. (Ménesès Osorio (François))|Une suite de douze tableaux de moyenne grandeur, et représentant la vie de la Vierge, compositions toutes variées, et offrant le plus grand intérêt parmi les oeuvres de ce peintre de l'école de Séville, élève de Murillo, et florissant vers le milieu du XVIIe siècle. L'histoire des peintres espagnols nous apprend qu'il fut continuateur des ouvrages de ce grand maître, et notamment du célèbre tableau du grand maître autel des Capucins de Cadix, qu'il termina à la satisfaction de tous les amateurs, ainsi que de tous les partisants de Murillo, que les arts venaient de perdre.]] réalisée par Ménesès Osorio (François), achetée par Durand Duclos au prix de 930 fl. [1]
  • 1838.01.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Augustin prêchant. Esquisse de ce grand peintre d'histoire, plus connu parmi les artistes espagnols sous le titre du Clerc Roëlas ; il florissait au commencement du XVIIe siècle, et fut un des plus habiles de l'école de Séville, après avoir étudié les meilleurs élèves de Titien. (Roelas)|Saint Augustin prêchant. Esquisse de ce grand peintre d'histoire, plus connu parmi les artistes espagnols sous le titre du Clerc Roëlas ; il florissait au commencement du XVIIe siècle, et fut un des plus habiles de l'école de Séville, après avoir étudié les meilleurs élèves de Titien.]] réalisée par Roelas au prix de 25 fl. [2]
  • 1838.01.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tancrède et Clorinde. Composition exécutée dans la manière du Tintoret ; son style, sa couleur et son dessin ; l'histoire et le genre lui étaient familiers. On le regarde comme un des bons peintres de l'école de Madrid dans le XVIIe siècle. (Escalante)|Tancrède et Clorinde. Composition exécutée dans la manière du Tintoret ; son style, sa couleur et son dessin ; l'histoire et le genre lui étaient familiers. On le regarde comme un des bons peintres de l'école de Madrid dans le XVIIe siècle.]] réalisée par Escalante au prix de 15 fl. [4]
  • 1838.01.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme, figure entourée d'une guirlande de fleurs. Encore un peintre de l'école de Madrid qui vivait au XVIIe siècle, et qui fut élève de Jean Careno ; ses ouvrages sont remplis de finesse, d'expression et en même temps d'une simplicité entrainante. (Matheo Cerezo)|Saint Jérôme, figure entourée d'une guirlande de fleurs. Encore un peintre de l'école de Madrid qui vivait au XVIIe siècle, et qui fut élève de Jean Careno ; ses ouvrages sont remplis de finesse, d'expression et en même temps d'une simplicité entrainante.]] réalisée par Matheo Cerezo au prix de 46 fl. [6]
  • 1838.01.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Naissance de l'Enfant-Jésus. Esquisse. Quoique né dans une ville de Bohéme, Raphael Mengs peut être classé parmi les maîtres espagnols par les nombreux ouvrages dont il a enrichi les musées et les palais du roi dont il fut nommé premier peintre. (Raphael Mengs)|Naissance de l'Enfant-Jésus. Esquisse. Quoique né dans une ville de Bohéme, Raphael Mengs peut être classé parmi les maîtres espagnols par les nombreux ouvrages dont il a enrichi les musées et les palais du roi dont il fut nommé premier peintre.]] réalisée par Raphael Mengs au prix de 13 fl. [9]
  • 1838.01.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge et l'Enfant-Jésus. Cespedes fut un grand peintre d'histoire, sculpteur, et aussi architecte ; cette trinité de talens lui fit adopter avec enthousiasme les conseils d'un des élèves de Michel-Ange ; on le reconnaîtra dans les parties les plus hardies de ce tableau. (Paolo de Cespedes)|La Vierge et l'Enfant-Jésus. Cespedes fut un grand peintre d'histoire, sculpteur, et aussi architecte ; cette trinité de talens lui fit adopter avec enthousiasme les conseils d'un des élèves de Michel-Ange ; on le reconnaîtra dans les parties les plus hardies de ce tableau.]] réalisée par Paolo de Cespedes au prix de 46 fl. [13]
  • 1838.01.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La flagellation du Christ ; ouvrage distingué de ce peintre, dont les productions ont long temps passé pour être celles du célèbre Pierre de Campagna. Il possédait toutes les parties de l'art, de manière à mériter d'être classé parmi les plus grands artistes de'l'Andalousie. (Pedro Villegas Mazmolejo)|La flagellation du Christ ; ouvrage distingué de ce peintre, dont les productions ont long temps passé pour être celles du célèbre Pierre de Campagna. Il possédait toutes les parties de l'art, de manière à mériter d'être classé parmi les plus grands artistes de'l'Andalousie.]] réalisée par Pedro Villegas Mazmolejo au prix de 50 fl. [16]
  • 1838.01.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Joseph et l'Enfant-Jésus. Deux choses du plus grand intérêt font le charme de ce délicieux tableau ; il montre ce que l'art, sous ce pinceau presque divin, a de plus aimable et de plus attachant ; le doux épanchement de la tendresse d'un père pour son mystérieux fils, dans lequel on trouve l'expression naïve d'une ame encore vierge, et le sentiment intime d'un bonheur pur ; de cette expression merveilleuse de tendresse résulte une grâce sublime, une grâce vraiment idéale, qui commande une profonde admiration. Ce tableau est légèrement ébauché ; il est fait d'un souffle de pinceau, il y manque quelques heures de travail par Murillo, mais il est un example de sa manière de faire ; et si son procédé est une énigme, il en donne le mot dans cet ouvrage, qui ne peut manquer d'être apprecié des hommes de goût. (Esteban Murillo)|Saint Joseph et l'Enfant-Jésus. Deux choses du plus grand intérêt font le charme de ce délicieux tableau ; il montre ce que l'art, sous ce pinceau presque divin, a de plus aimable et de plus attachant ; le doux épanchement de la tendresse d'un père pour son mystérieux fils, dans lequel on trouve l'expression naïve d'une ame encore vierge, et le sentiment intime d'un bonheur pur ; de cette expression merveilleuse de tendresse résulte une grâce sublime, une grâce vraiment idéale, qui commande une profonde admiration. Ce tableau est légèrement ébauché ; il est fait d'un souffle de pinceau, il y manque quelques heures de travail par Murillo, mais il est un example de sa manière de faire ; et si son procédé est une énigme, il en donne le mot dans cet ouvrage, qui ne peut manquer d'être apprecié des hommes de goût.]] réalisée par Esteban Murillo au prix de 699 fl. [22]
  • 1838.01.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Mer orageuse. Le tableau porte le nom en toutes lettres, et la date 1670, avec le mot Paris. Quod scripsit, scripsit ; si le nom était couvert, on en ferait un Bonaventure Peters, avec un billet de garantie que le peintre réparateur pourrait, avec bon droit, garantir à son tour en montrant le nom du véritable auteur. (Scalberg (Fréderic))|Mer orageuse. Le tableau porte le nom en toutes lettres, et la date 1670, avec le mot Paris. Quod scripsit, scripsit ; si le nom était couvert, on en ferait un Bonaventure Peters, avec un billet de garantie que le peintre réparateur pourrait, avec bon droit, garantir à son tour en montrant le nom du véritable auteur.]] réalisée par Scalberg (Fréderic). [79]
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