Ventes d'œuvres le 1838.04.16

De Wikipast
Aller à la navigation Aller à la recherche
  • 1838.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ à la colonne. L'homme-dieu est représenté debout, attaché à une colonne et endurant avec une sublime résignation les souffrances et l'humiliation que lui font endurer ses hourreaux. Peu de peintres ont été plus copiés, plus imités que Moralès; et nombre d'amateurs irréfléchis, dès qu'ils voient un ecce homo bien optu, des mères de douleur bien décharnées, y appliquent aussitôt l'attribution de Moralès, qui est le peintre du sentiment, de l'expression et du fini le plus parfait; dont le mérite, encore, consiste dans l'exactitude du plus austère dessin. Celui-ci, nous le pensons, recevra un accueil plus véridique. Il était regardé, à Badajoz, comme égal en qualité au superbe tableau de la Voie des douleurs. (Moralès, surnommé le Divin (École de Madrid))|Le Christ à la colonne. L'homme-dieu est représenté debout, attaché à une colonne et endurant avec une sublime résignation les souffrances et l'humiliation que lui font endurer ses hourreaux. Peu de peintres ont été plus copiés, plus imités que Moralès; et nombre d'amateurs irréfléchis, dès qu'ils voient un ecce homo bien optu, des mères de douleur bien décharnées, y appliquent aussitôt l'attribution de Moralès, qui est le peintre du sentiment, de l'expression et du fini le plus parfait; dont le mérite, encore, consiste dans l'exactitude du plus austère dessin. Celui-ci, nous le pensons, recevra un accueil plus véridique. Il était regardé, à Badajoz, comme égal en qualité au superbe tableau de la Voie des douleurs.]] réalisée par Moralès, surnommé le Divin (École de Madrid), vendue par Le comte de Rayneval au prix de 2,500 fl. [1]
  • 1838.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Philippe Ier et de la reine Marie-Louise accompagnée de ses enfants: tous deux sont revétus de costumes d'une grande richesse et d'un éclat brillant. On compte, en Espagne, deux professeurs célèbres de ce nom, dont le meilleur est François-Antoine de Menendez; celui-ci serait, au sentiment qui nous en a été communiqué, un des peintres du dix-septième siècle dont la couleur vive et forte aurait une analogie bien prononcée avec Platzer, peintre allemand, que nous croyons néanmoins plus récent, et chez lequel on trouve une grande similitude dans l'exécution. (Menendez (École de Madrid))|Portrait de Philippe Ier et de la reine Marie-Louise accompagnée de ses enfants: tous deux sont revétus de costumes d'une grande richesse et d'un éclat brillant. On compte, en Espagne, deux professeurs célèbres de ce nom, dont le meilleur est François-Antoine de Menendez; celui-ci serait, au sentiment qui nous en a été communiqué, un des peintres du dix-septième siècle dont la couleur vive et forte aurait une analogie bien prononcée avec Platzer, peintre allemand, que nous croyons néanmoins plus récent, et chez lequel on trouve une grande similitude dans l'exécution.]] réalisée par Menendez (École de Madrid), vendue par Le comte de Rayneval au prix de 650 fl. [2]
  • 1838.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'assomption de la Vierge. La bienheureuse mère du Rédempteur est représentée au milieu des airs et soutenue par de légers nuages. Ce sujet, sur lequel l'imagination de Murillo s'est souvent exercée et que les Espagnols ont coutume de désigner sous le titre de conception, est d'un style élevé, d'une création remplie de goût et d'une franchise d'exécution qui classent son auteur parmi les peintres du plus grand mérite dans l'école de Séville. (Alonzo Cano (École de Grenade et de Séville))|L'assomption de la Vierge. La bienheureuse mère du Rédempteur est représentée au milieu des airs et soutenue par de légers nuages. Ce sujet, sur lequel l'imagination de Murillo s'est souvent exercée et que les Espagnols ont coutume de désigner sous le titre de conception, est d'un style élevé, d'une création remplie de goût et d'une franchise d'exécution qui classent son auteur parmi les peintres du plus grand mérite dans l'école de Séville.]] réalisée par Alonzo Cano (École de Grenade et de Séville), vendue par Le comte de Rayneval au prix de 4,500 fl. [3]
  • 1838.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux enfants décorant un fronton enrichi de vases et de fleurs. Cette desposition de projet devant être exécuté sur une très-grande échelle, indique que l'auteur s'est dédié à l'étude et à l'observation de la nature. (Claudio Coello, élève de Ricci (École de Madrid))|Deux enfants décorant un fronton enrichi de vases et de fleurs. Cette desposition de projet devant être exécuté sur une très-grande échelle, indique que l'auteur s'est dédié à l'étude et à l'observation de la nature.]] réalisée par Claudio Coello, élève de Ricci (École de Madrid), vendue par Le comte de Rayneval au prix de 1,030 fl. [4]
  • 1838.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage d'un effet très-piquant, et qui serait une variété au talent du peintre, exercé dans l'histoire et les portraits. Une figure de moine blanc est ajoutée comme accessoire animant le lieu pittoresque, si largement et si vigoureusement représenté. (Pierre de Villavicencio, élève de Sanchez de Castro (École de Séville))|Paysage d'un effet très-piquant, et qui serait une variété au talent du peintre, exercé dans l'histoire et les portraits. Une figure de moine blanc est ajoutée comme accessoire animant le lieu pittoresque, si largement et si vigoureusement représenté.]] réalisée par Pierre de Villavicencio, élève de Sanchez de Castro (École de Séville), vendue par Le comte de Rayneval au prix de 855 fl. [5]
  • 1838.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La fuite et le repos en Égypte. Deux compositions par celui-là même qui fit des paysages et des sujets tirés de la Bible. Sa couleur n'est pas vraie, mais elle a une harmonie bien entendue; il tient de la manière fausse et séduisante de Diétricy: on le considère comme un excellent maître dans l'école secondaire de Séville. (Antolinez (École de Séville))|La fuite et le repos en Égypte. Deux compositions par celui-là même qui fit des paysages et des sujets tirés de la Bible. Sa couleur n'est pas vraie, mais elle a une harmonie bien entendue; il tient de la manière fausse et séduisante de Diétricy: on le considère comme un excellent maître dans l'école secondaire de Séville.]] réalisée par Antolinez (École de Séville), vendue par Le comte de Rayneval au prix de 790 fl. [7]
  • 1838.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'adoration des mages et la fuite en Égypte: deux excellents tableaux peints dans le style de Véronèse et reproduisant, comme lui, un grand mérite dans la couleur, l'invention, et surtout dans l'extrême facilité du dessin. (Antolinez (École de Séville))|L'adoration des mages et la fuite en Égypte: deux excellents tableaux peints dans le style de Véronèse et reproduisant, comme lui, un grand mérite dans la couleur, l'invention, et surtout dans l'extrême facilité du dessin.]] réalisée par Antolinez (École de Séville), vendue par Le comte de Rayneval. [8]
  • 1838.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge et l'Enfant-Jésus. Au mouvement aisé, modéré et délicat qui règne dans l'attitude de Marie et de son enfant, résulte une grâce vraiment idéale; en y ajoutant une pinceau large, une couleur belle, et un dessin aussi facile que correct, ce sera donner une idée du mérite de ce peintre, de qui Herrera le jeune se fit souvent aider (Matheo Cerezo (École de Madrid))|La Vierge et l'Enfant-Jésus. Au mouvement aisé, modéré et délicat qui règne dans l'attitude de Marie et de son enfant, résulte une grâce vraiment idéale; en y ajoutant une pinceau large, une couleur belle, et un dessin aussi facile que correct, ce sera donner une idée du mérite de ce peintre, de qui Herrera le jeune se fit souvent aider]] réalisée par Matheo Cerezo (École de Madrid), vendue par Le comte de Rayneval. [16]
  • 1838.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages dont les terrains sont accidentés. C'est de lui dont Murillo disait <<qu'il faisait trop bien le paysage, pour ne pas le peindre d'inspiration divine>>. (Iriarte (École de Séville))|Deux paysages dont les terrains sont accidentés. C'est de lui dont Murillo disait <<qu'il faisait trop bien le paysage, pour ne pas le peindre d'inspiration divine>>.]] réalisée par Iriarte (École de Séville), vendue par Le comte de Rayneval au prix de 1,700 fl. [18]
  • 1838.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus au jardin des Oliviers. La manière de ce peintre offre beaucoup de nouveauté et une invention remplie de caprices commes les ouvrages du Bassan, dont on présume qu'il fut élèvé. Il entendait, employait toutes les ressources du clair-obscur, et peignait avec un grande vérité tous les genres. (Orrente, élève du Bassan (École de Valence))|Jésus au jardin des Oliviers. La manière de ce peintre offre beaucoup de nouveauté et une invention remplie de caprices commes les ouvrages du Bassan, dont on présume qu'il fut élèvé. Il entendait, employait toutes les ressources du clair-obscur, et peignait avec un grande vérité tous les genres.]] réalisée par Orrente, élève du Bassan (École de Valence), vendue par Le comte de Rayneval. [20]
  • 1838.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Thérèse en exaltation et préservée de l'attaque d'un dragon. Cette turbulente composition est peinte avec énergie, d'un style serré, d'une grande fécondité dans l'invention, dans le dessin et surtout dans la couleur. (Valdès (École de Séville))|Sainte Thérèse en exaltation et préservée de l'attaque d'un dragon. Cette turbulente composition est peinte avec énergie, d'un style serré, d'une grande fécondité dans l'invention, dans le dessin et surtout dans la couleur.]] réalisée par Valdès (École de Séville), vendue par Le comte de Rayneval au prix de 800 fl. [24]
  • 1838.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Baptême du prince Balthazar, infant d'Espagne, fils de Philippe IV; cet immense cortége se compose des voitures de seigneurs de première classe, d'une nombreuse suite, de troupes, infanterie et cavalerie. (Jean de La Corte, élève de Vélasquez (École de Madrid))|Baptême du prince Balthazar, infant d'Espagne, fils de Philippe IV; cet immense cortége se compose des voitures de seigneurs de première classe, d'une nombreuse suite, de troupes, infanterie et cavalerie.]] réalisée par Jean de La Corte, élève de Vélasquez (École de Madrid), vendue par Le comte de Rayneval. [27]
  • 1838.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La nativité de Jésus. Étendu par terre sur un peu de linge, le nouveau-né dort paisiblement. Marie, les yeux fixés sur son divin fils, le contemple, l'adore et fait céder les mouvements de son coeur à la vénération dont son âme est pénétrée. (Barroche (Esquisse du))|La nativité de Jésus. Étendu par terre sur un peu de linge, le nouveau-né dort paisiblement. Marie, les yeux fixés sur son divin fils, le contemple, l'adore et fait céder les mouvements de son coeur à la vénération dont son âme est pénétrée.]] réalisée par Barroche (Esquisse du), vendue par Le comte de Rayneval au prix de 690 fl. [41]
  • 1838.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[On attribuait ce portrait de femme à Véronèse, en raison de la franche manière avec laquelle il est peint; la femme qui tient la tête d'Hérodias est du plus beau caractère des têtes vénitiennes, posée comme les portraits du Titien et savamment ajustée. (Paul Veronese)|On attribuait ce portrait de femme à Véronèse, en raison de la franche manière avec laquelle il est peint; la femme qui tient la tête d'Hérodias est du plus beau caractère des têtes vénitiennes, posée comme les portraits du Titien et savamment ajustée.]] réalisée par Paul Veronese, vendue par Le comte de Rayneval au prix de 405 fl. [43]
  • 1838.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'adoration des bergers. Deux compositions dans lesquelles l'hommage est rendu au fils de Dieu, par des bergers rangés à genoux autour de lui. Une grande richess de détails, une exécution toute d'enthousiasme, sont les qualités les plus remarquables de ces deux tableaux. (S. D. Vos (Portant la signature))|L'adoration des bergers. Deux compositions dans lesquelles l'hommage est rendu au fils de Dieu, par des bergers rangés à genoux autour de lui. Une grande richess de détails, une exécution toute d'enthousiasme, sont les qualités les plus remarquables de ces deux tableaux.]] réalisée par S. D. Vos (Portant la signature), vendue par Le comte de Rayneval au prix de 350 fl. [50]
  • 1838.04.16/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le combat d'un oiseau de proie contre des animaux domestiques, et réunion de poules et autres animaux de basse-cour. Encore deux tableaux de placé du plus grand effet, et prouvant qu'il importe peu par quel talent un homme se distingue, pourvu qu'il excelle. (P. P. Vos, élève de Sneyders)|Le combat d'un oiseau de proie contre des animaux domestiques, et réunion de poules et autres animaux de basse-cour. Encore deux tableaux de placé du plus grand effet, et prouvant qu'il importe peu par quel talent un homme se distingue, pourvu qu'il excelle.]] réalisée par P. P. Vos, élève de Sneyders, vendue par Le comte de Rayneval au prix de 670 fl. [55]