Ventes d'œuvres le 1838.05.17

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  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane, accompagnée d'une nymphe, poursuit un cerf et une bîche. Elle est sur le point de les atteindre; un des chiens de sa meute saisit, en mordant, le cerf par derrière. D'autres, ayant passé un fossé à la nage, s'efforcent de grimper sur un arbre couché à terre le long de ce fossé. Le sujet est rendu d'une manière irréprochable (Snyders)|Diane, accompagnée d'une nymphe, poursuit un cerf et une bîche. Elle est sur le point de les atteindre; un des chiens de sa meute saisit, en mordant, le cerf par derrière. D'autres, ayant passé un fossé à la nage, s'efforcent de grimper sur un arbre couché à terre le long de ce fossé. Le sujet est rendu d'une manière irréprochable]] réalisée par Snyders, vendue par Kervyn-Baut, achetée par James au prix de 400 fl. [15]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Passage au gué d'un ravin. Un cavalier et une dame à cheval prédèdent un équipage sur une route inondée. Au second plan, un berger passant avec son troupeau par une étroite avenue. Ce tableau mérite tous les éloges, tant par sa composition que par son exécution (Sibrechts)|Passage au gué d'un ravin. Un cavalier et une dame à cheval prédèdent un équipage sur une route inondée. Au second plan, un berger passant avec son troupeau par une étroite avenue. Ce tableau mérite tous les éloges, tant par sa composition que par son exécution]] réalisée par Sibrechts, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Felix Leroi au prix de 110 fl. [18]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[La crucification. - L'un des larrons est déjà hissé sur une croix. On dresse celle de Jésus. Le second larron, assis encore sur la sienne, jette un regard, où la douleur se mêle au repentir, sur les tables de Moïse qu'il a violées et qu'un prêtre juif lui présente. Le bourreau vient l'arracher à cette dernière méditation et lui montre du geste que son tour est venu (Sebastien Franck)|La crucification. - L'un des larrons est déjà hissé sur une croix. On dresse celle de Jésus. Le second larron, assis encore sur la sienne, jette un regard, où la douleur se mêle au repentir, sur les tables de Moïse qu'il a violées et qu'un prêtre juif lui présente. Le bourreau vient l'arracher à cette dernière méditation et lui montre du geste que son tour est venu]] réalisée par Sebastien Franck, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Deboey au prix de 130 [or] 135 fl. [20]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portement de la croix. L'artiste à saisi le moment où sainte Véronique présente à Jésus un linge pour essuyer son sang et sa sueur. Le Christ est arrivé avec sa croix au pied du Calvaire. Les deux larrons, conduits dans une charette et exhortés par un rabin juif placé devant eux, gagnent le sommet de la montagne. Les tableaux de Sébastien Franck, qui fut peintre d'Albert et d'Isabelle, perdirent, il y a quelque temps, une grande partie de leur valeur; aujourd'hui, et à juste titre, le choix des bons connaisseurs se déclare de nouveau pour eux (Sebastien Franck)|Le portement de la croix. L'artiste à saisi le moment où sainte Véronique présente à Jésus un linge pour essuyer son sang et sa sueur. Le Christ est arrivé avec sa croix au pied du Calvaire. Les deux larrons, conduits dans une charette et exhortés par un rabin juif placé devant eux, gagnent le sommet de la montagne. Les tableaux de Sébastien Franck, qui fut peintre d'Albert et d'Isabelle, perdirent, il y a quelque temps, une grande partie de leur valeur; aujourd'hui, et à juste titre, le choix des bons connaisseurs se déclare de nouveau pour eux]] réalisée par Sebastien Franck, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Deboey au prix de 155 fl. [21]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ mourant sur la croix. Agonisant à la suite des plus horribles souffrances, sa physionomie reste calme et tranquille et porte l'immortelle empreinte de sa nature divine. Cette composition est une nouvelle preuve que tout ce qui sortait du pinceau de cet homme incomparable était art et génie (Rubens)|Le Christ mourant sur la croix. Agonisant à la suite des plus horribles souffrances, sa physionomie reste calme et tranquille et porte l'immortelle empreinte de sa nature divine. Cette composition est une nouvelle preuve que tout ce qui sortait du pinceau de cet homme incomparable était art et génie]] réalisée par Rubens, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Helias d'Huddeghem au prix de 570 fl. [25]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de ville. Sur l'avant-plan, un marché composé d'une multitude de figures réunies en groupes pressés les uns contre les autres. Plusieurs officiers espagnols traversent la foule. Dans le lointain se passe une de ces scènes qui nous retracent le caractère de la tyrannie espagnole dans notre pays: c'est une décapitation. Soit caprice de l'artiste, qui a voulu réunir dans un même tableau plusieurs actes incohérents; soit qu'il ait voulu nous montrer, d'une manière évidente, l'influence que ces fréquentes exécutions avaient exercé sur l'esprit du peuple; toujours est-il, qu'un très petit nombre seulement se donne la peine de regarder l'échafaud et la victime. Ce tableau est tellement supérieur à tous ceux qui ont été peints dans ce genre, que nous ne connaissons aucun auteur à qui nous puissions le comparer (artiste anonyme)|Vue de ville. Sur l'avant-plan, un marché composé d'une multitude de figures réunies en groupes pressés les uns contre les autres. Plusieurs officiers espagnols traversent la foule. Dans le lointain se passe une de ces scènes qui nous retracent le caractère de la tyrannie espagnole dans notre pays: c'est une décapitation. Soit caprice de l'artiste, qui a voulu réunir dans un même tableau plusieurs actes incohérents; soit qu'il ait voulu nous montrer, d'une manière évidente, l'influence que ces fréquentes exécutions avaient exercé sur l'esprit du peuple; toujours est-il, qu'un très petit nombre seulement se donne la peine de regarder l'échafaud et la victime. Ce tableau est tellement supérieur à tous ceux qui ont été peints dans ce genre, que nous ne connaissons aucun auteur à qui nous puissions le comparer]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Cardon au prix de 620 fl. [27]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'ombre d'une riche fontaine, une jeune et belle fruitière espagnole cause en riant avec des hommes assis à ses pieds sur une terrasse. La fatigue est peinte sur leurs traits. Tous paraissent avoir recherché cette ombre pour se dérober aux rayons du soleil brûlant d'Espagne, qui anime et vivifie le coloris de ce tableau. Ce tableau a toujours passé dans la famille comme étant de Murillo. Quoiqu'il en soit, il réunit les plus éminentes qualités (Murillo)|A l'ombre d'une riche fontaine, une jeune et belle fruitière espagnole cause en riant avec des hommes assis à ses pieds sur une terrasse. La fatigue est peinte sur leurs traits. Tous paraissent avoir recherché cette ombre pour se dérober aux rayons du soleil brûlant d'Espagne, qui anime et vivifie le coloris de ce tableau. Ce tableau a toujours passé dans la famille comme étant de Murillo. Quoiqu'il en soit, il réunit les plus éminentes qualités]] réalisée par Murillo, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Benoit de l'Eicier au prix de 220 fl. [28]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'odorat. Une dame respirant l'odeur d'un oeillet. Un vieillard semble lui présenter des fleurs fraîches. Certes il serait difficile de représenter les cinq sens d'une manière plus simple. En outre, ces productions offrent en elles-mêmes tout ce qu'il y a de naïf et de piquant dans le dessin et le coloris de David Teniers (David Teniers)|L'odorat. Une dame respirant l'odeur d'un oeillet. Un vieillard semble lui présenter des fleurs fraîches. Certes il serait difficile de représenter les cinq sens d'une manière plus simple. En outre, ces productions offrent en elles-mêmes tout ce qu'il y a de naïf et de piquant dans le dessin et le coloris de David Teniers]] réalisée par David Teniers, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Devigne au prix de 100 [or] 900 fl. [30]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le toucher. Ce sens est rendu de la manière la plus évidente. Un blessé enlève un emplâtre de sa main: La cicatrice n'étant pas encore par faite, il arrache la peau avec l'emplâtre. La douleur le force à crier; ce spectacle paraît n'émouvoir aucunement une vieille femme tenant en main une fiole de baume. Placée à côt'e de lui, elle regarde sa fiole, en attendant qu'elle puisse l'employer pour calmer la douleur du blessé. Certes il serait difficile de représenter les cinq sens d'une manière plus simple. En outre, ces productions offrent en elles-mêmes tout ce qu'il y a de naïf et de piquant dans le dessin et le coloris de David Teniers (David Teniers)|Le toucher. Ce sens est rendu de la manière la plus évidente. Un blessé enlève un emplâtre de sa main: La cicatrice n'étant pas encore par faite, il arrache la peau avec l'emplâtre. La douleur le force à crier; ce spectacle paraît n'émouvoir aucunement une vieille femme tenant en main une fiole de baume. Placée à côt'e de lui, elle regarde sa fiole, en attendant qu'elle puisse l'employer pour calmer la douleur du blessé. Certes il serait difficile de représenter les cinq sens d'une manière plus simple. En outre, ces productions offrent en elles-mêmes tout ce qu'il y a de naïf et de piquant dans le dessin et le coloris de David Teniers]] réalisée par David Teniers, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Devigne au prix de 100 [or] 900 fl. [31]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'ouie. Un joueur de clarinette, accompagné d'une femme qui chante. Certes il serait difficile de représenter les cinq sens d'une manière plus simple. En outre, ces productions offrent en elles-mêmes tout ce qu'il y a de naïf et de piquant dans le dessin et le coloris de David Teniers (David Teniers)|L'ouie. Un joueur de clarinette, accompagné d'une femme qui chante. Certes il serait difficile de représenter les cinq sens d'une manière plus simple. En outre, ces productions offrent en elles-mêmes tout ce qu'il y a de naïf et de piquant dans le dessin et le coloris de David Teniers]] réalisée par David Teniers, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Devigne au prix de 100 [or] 900 fl. [32]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue. Une vieille femme en lunettes lit un écrit qu'elle tient extrêmement rapproché du nez. Un homme, placé à côté d'elle, tient une cruche en main. Certes il serait difficile de représenter les cinq sens d'une manière plus simple. En outre, ces productions offrent en elles-mêmes tout ce qu'il y a de naïf et de piquant dans le dessin et le coloris de David Teniers (David Teniers)|La vue. Une vieille femme en lunettes lit un écrit qu'elle tient extrêmement rapproché du nez. Un homme, placé à côté d'elle, tient une cruche en main. Certes il serait difficile de représenter les cinq sens d'une manière plus simple. En outre, ces productions offrent en elles-mêmes tout ce qu'il y a de naïf et de piquant dans le dessin et le coloris de David Teniers]] réalisée par David Teniers, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Devigne au prix de 100 [or] 900 fl. [33]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le goût. Dans cette composition, comme dans les suivantes, deux figures rendent l'idée du maître. Un homme tenant les yeux fixés sur une cruche qu'il tient en main. Derrière lui, une femme lui parle, mais il paraît ne pas l'entendre, sa cruche l'occupe tout entier. Certes il serait difficile de représenter les cinq sens d'une manière plus simple. En outre, ces productions offrent en elles-mêmes tout ce qu'il y a de naïf et de piquant dans le dessin et le coloris de David Teniers (David Teniers)|Le goût. Dans cette composition, comme dans les suivantes, deux figures rendent l'idée du maître. Un homme tenant les yeux fixés sur une cruche qu'il tient en main. Derrière lui, une femme lui parle, mais il paraît ne pas l'entendre, sa cruche l'occupe tout entier. Certes il serait difficile de représenter les cinq sens d'une manière plus simple. En outre, ces productions offrent en elles-mêmes tout ce qu'il y a de naïf et de piquant dans le dessin et le coloris de David Teniers]] réalisée par David Teniers, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Devigne au prix de 100 [or] 900 fl. [34]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Port de mer. A droite un rocher qui s'avance dans la mer. Un vaisseau rentre en rade. Le port occupe le second plan: sur le premier, plusieurs figures, dont le groupe principal est composé d'un arabe monté sur un chameau. Un donjon arabe, tel qu'après les expéditions à la Terre Sainte, on en construisit en Europe, se trouve au troisième plan. Ce tableau se distingue sous plusieurs rapports: le ton chaud et doré qui l'anime nous montre un de ces brillants effets du ciel d'orient. Le dessin parfait et la vigueur de touche qui caractérisent l'artiste, sont si bien rendus, qu'il se rapproche entièrement de Salvator Rosa (Adrien Van Der Kaebel)|Port de mer. A droite un rocher qui s'avance dans la mer. Un vaisseau rentre en rade. Le port occupe le second plan: sur le premier, plusieurs figures, dont le groupe principal est composé d'un arabe monté sur un chameau. Un donjon arabe, tel qu'après les expéditions à la Terre Sainte, on en construisit en Europe, se trouve au troisième plan. Ce tableau se distingue sous plusieurs rapports: le ton chaud et doré qui l'anime nous montre un de ces brillants effets du ciel d'orient. Le dessin parfait et la vigueur de touche qui caractérisent l'artiste, sont si bien rendus, qu'il se rapproche entièrement de Salvator Rosa]] réalisée par Adrien Van Der Kaebel, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Benoit de l'Epicer au prix de 270 fl. [36]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'adoration de la Vierge et de l'endant Jésus par Thomas à Kempis. Voici la traduction d'une inscription placée au bas du tableau et conçue en ces termes: (B. Thomas à Kempis in effigie P. Henrici à Flandria in Rubea Valle, rectoris confessarii sancti monialium Facontinarum Antverpiae) Saint Thomas à Kempis, sous l'effigie du révérend père Henri de Flandres, chanoine régulier du Val Rouge, recteur du prieuré des Faucons, à Anvers. Il serait à désirer, autant pour la beauté du tableau même que pour le souvenir historique qui s'y rattache, qu'il ne quittât point le pays (Thomas Willebors)|L'adoration de la Vierge et de l'endant Jésus par Thomas à Kempis. Voici la traduction d'une inscription placée au bas du tableau et conçue en ces termes: (B. Thomas à Kempis in effigie P. Henrici à Flandria in Rubea Valle, rectoris confessarii sancti monialium Facontinarum Antverpiae) Saint Thomas à Kempis, sous l'effigie du révérend père Henri de Flandres, chanoine régulier du Val Rouge, recteur du prieuré des Faucons, à Anvers. Il serait à désirer, autant pour la beauté du tableau même que pour le souvenir historique qui s'y rattache, qu'il ne quittât point le pays]] réalisée par Thomas Willebors, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Vanlerberge au prix de 235 fl. [37]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Apollon et Diane exterminant à coups de flèches les enfants de Niobé. La mythologie nous apprend, que Niobé, fille de Tantale, et femme d'Amphyon, ayant eu quatorze enfants, osa se préférer à Latone; ce qui irrita tellement cette déesse, qu'elle fit tuer par Apollon et par Diane, ses sept fils et cinq de ses filles. Vers la droite du tableau, les deux divinités outragées, portées sur un nuage, lancent des traits vengeurs sur cette malheureuse famille. Elle fuit; mais en vain. La mort, plus rapide que sa course, frappe ses membres dans leur fuite. Sur l'avant-plan, deux fils, victimes de la vengeance de Latone, sont atteints du trait fatal et succombent. Sur le second plan se trouve un temple. Quelques uns y sont déjà arrivés, tandis qu'un troisième fils, monté sur un cheval et dirigeant sa fuite d'un autre côté, est blessé dans le dos par une flèche qui le traverse de part en part. Ces deux superbes tableaux proviennt de la belle collection de feu M. Lucas Schamp, et sont cités dans Descamps (Van Bronckhorst (dit Lange Jan))|Apollon et Diane exterminant à coups de flèches les enfants de Niobé. La mythologie nous apprend, que Niobé, fille de Tantale, et femme d'Amphyon, ayant eu quatorze enfants, osa se préférer à Latone; ce qui irrita tellement cette déesse, qu'elle fit tuer par Apollon et par Diane, ses sept fils et cinq de ses filles. Vers la droite du tableau, les deux divinités outragées, portées sur un nuage, lancent des traits vengeurs sur cette malheureuse famille. Elle fuit; mais en vain. La mort, plus rapide que sa course, frappe ses membres dans leur fuite. Sur l'avant-plan, deux fils, victimes de la vengeance de Latone, sont atteints du trait fatal et succombent. Sur le second plan se trouve un temple. Quelques uns y sont déjà arrivés, tandis qu'un troisième fils, monté sur un cheval et dirigeant sa fuite d'un autre côté, est blessé dans le dos par une flèche qui le traverse de part en part. Ces deux superbes tableaux proviennt de la belle collection de feu M. Lucas Schamp, et sont cités dans Descamps]] réalisée par Van Bronckhorst (dit Lange Jan), vendue par Kervyn-Baut, achetée par Favar au prix de 280 fl. [39]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le lever de l'aurore. Phébus, assis sur un char, tient d'une main les rènes de quatre chevaux blancs fougeux qui l'emportent dans la voûte céleste. Des Nymphes entourent le quadrige en dansant. Devant eux fuient l'Amour emportant son flambeau, Diane, dont la tête est surmontée d'un croissant; l'Etoile du matin, représentée par une jeune fille, tenant d'une main un bouquet et indiquant de l'autre la route à Apollon; et plus bas, la constellation du Chien, accompagnée de deux Zéphyres qui versent la rosée d'une urne d'or. Cette composition rappelle les plus beaux épisodes des poètes anciens: tout y respire la fraîcheur et l'ineffable sérénité du matin, au printemps. L'exactitude du dessin et le ton transparent et argentin de ce tableau ne permettent de le comparer qu'aux belles productions de Van Dyck. Ces deux superbes tableaux proviennent de la belle collection de feu M. Lucas Schamp, et sont cités dans Descamps (Van Bronckhorst (dit Lange Jan))|Le lever de l'aurore. Phébus, assis sur un char, tient d'une main les rènes de quatre chevaux blancs fougeux qui l'emportent dans la voûte céleste. Des Nymphes entourent le quadrige en dansant. Devant eux fuient l'Amour emportant son flambeau, Diane, dont la tête est surmontée d'un croissant; l'Etoile du matin, représentée par une jeune fille, tenant d'une main un bouquet et indiquant de l'autre la route à Apollon; et plus bas, la constellation du Chien, accompagnée de deux Zéphyres qui versent la rosée d'une urne d'or. Cette composition rappelle les plus beaux épisodes des poètes anciens: tout y respire la fraîcheur et l'ineffable sérénité du matin, au printemps. L'exactitude du dessin et le ton transparent et argentin de ce tableau ne permettent de le comparer qu'aux belles productions de Van Dyck. Ces deux superbes tableaux proviennent de la belle collection de feu M. Lucas Schamp, et sont cités dans Descamps]] réalisée par Van Bronckhorst (dit Lange Jan), vendue par Kervyn-Baut, achetée par Favart au prix de 270 fl. [40]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage boisé et montagneux. Deux figures et quelques moutons relèvent cette belle composition. Sur le devant, un tronc d'arbre. Dans ce tableau, comme dans le précédent, dont il est le pendant, la touche est nette et précise, et le clair-obscur est menagé d'une manière admirable (Van Der Does)|Paysage boisé et montagneux. Deux figures et quelques moutons relèvent cette belle composition. Sur le devant, un tronc d'arbre. Dans ce tableau, comme dans le précédent, dont il est le pendant, la touche est nette et précise, et le clair-obscur est menagé d'une manière admirable]] réalisée par Van Der Does, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Rooseboom au prix de 370 fl. [41]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage boisé et montagneux, enrichi de figures et d'animaux. Sur l'avant plan des moutons. Chacun sait que cet artiste les peignait d'une manière inimitable. Les arbres peuvent être comparés au beau faire de Pynacker. C'est sans doute l'une des plus belles productions de ce maître (Van Der Does)|Paysage boisé et montagneux, enrichi de figures et d'animaux. Sur l'avant plan des moutons. Chacun sait que cet artiste les peignait d'une manière inimitable. Les arbres peuvent être comparés au beau faire de Pynacker. C'est sans doute l'une des plus belles productions de ce maître]] réalisée par Van Der Does, vendue par Kervyn-Baut, achetée par de Gruyter au prix de 450 fl. [42]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Charmante allégorie des quatre éléments connus des anciens. Le lieu choisi par l'artiste, est un magnifique salon, ayant vue sur la campagne et soutenu de ce côté par des colonnes. L'eau est représentée, à droite, par un enfant tenant en main une branche de corail, et appuyé sur une urne, d'où découlent à foison les plus riches productions maritimes. A gauche, un enfant appuyé contre un immense globe céleste, recouvert à moitié d'un tapis de Turquie, et tenant en main une couronne de laurier, représente la terre. La couronne de laurier, emblême de la paix, semble protéger les trésors de l'industrie et du commerce, jonchés aux pieds de l'enfant. Une armure complète de chevalier, des drapeaux et un lion environnent ce groupe. Un enfant, emporté sur les nuages, appuyé d'un côté sur un paon et tenant sur le doigt un Colibri, représente l'air. Les principaux oiseaux des quatre parties du monde voltigent autour. Enfin, le quatrième élément, le feu, est figuré par un enfant emporté sur un aigle. D'une main il tient la foudre, et de l'autre il s'attache au messager de Jupiter. Ces représentations sont toutes aussi vraies et aussi ingénieuses l'une que l'autre: tout y est du fini le plus parfait; et l'on serait bien embarrassé de dire à qui l'on doit décerner la palme, à l'art ou au génie du peintre (Vankessel)|Charmante allégorie des quatre éléments connus des anciens. Le lieu choisi par l'artiste, est un magnifique salon, ayant vue sur la campagne et soutenu de ce côté par des colonnes. L'eau est représentée, à droite, par un enfant tenant en main une branche de corail, et appuyé sur une urne, d'où découlent à foison les plus riches productions maritimes. A gauche, un enfant appuyé contre un immense globe céleste, recouvert à moitié d'un tapis de Turquie, et tenant en main une couronne de laurier, représente la terre. La couronne de laurier, emblême de la paix, semble protéger les trésors de l'industrie et du commerce, jonchés aux pieds de l'enfant. Une armure complète de chevalier, des drapeaux et un lion environnent ce groupe. Un enfant, emporté sur les nuages, appuyé d'un côté sur un paon et tenant sur le doigt un Colibri, représente l'air. Les principaux oiseaux des quatre parties du monde voltigent autour. Enfin, le quatrième élément, le feu, est figuré par un enfant emporté sur un aigle. D'une main il tient la foudre, et de l'autre il s'attache au messager de Jupiter. Ces représentations sont toutes aussi vraies et aussi ingénieuses l'une que l'autre: tout y est du fini le plus parfait; et l'on serait bien embarrassé de dire à qui l'on doit décerner la palme, à l'art ou au génie du peintre]] réalisée par Vankessel, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Rooseboom au prix de 360 fl. [43]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de vieillard. Il porte une toque de velours noir et une houppelande de drap de la même couleur. Une chaîne d'or pend sur sa poitrine à moitié cachée par une barbe blanche. Le dessin de la tête et de chacune de ses parties est d'une correction extraordinaire. Les mains sont beaucoup mieux dessinées et soignées que de coutume. Dans la barbe, les ombres sont si transparentes et si bien dégradées, les clairs sont traités avec tant de délicatesse, le mélange des couleurs est si indéfinissable, tout en un mot est fondu avec tant d'intelligence, qu'il en résulte une illusion complète (Rembrandt)|Portrait de vieillard. Il porte une toque de velours noir et une houppelande de drap de la même couleur. Une chaîne d'or pend sur sa poitrine à moitié cachée par une barbe blanche. Le dessin de la tête et de chacune de ses parties est d'une correction extraordinaire. Les mains sont beaucoup mieux dessinées et soignées que de coutume. Dans la barbe, les ombres sont si transparentes et si bien dégradées, les clairs sont traités avec tant de délicatesse, le mélange des couleurs est si indéfinissable, tout en un mot est fondu avec tant d'intelligence, qu'il en résulte une illusion complète]] réalisée par Rembrandt, vendue par Kervyn-Baut, achetée par James au prix de 740 fl. [44]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une église gothique à trois nefs, qu'on voit dans toute sa longueur, jusqu'aux trois autels du fond. Un prêtre y célèbre la messe. Ce tableau est de tous ceux que nous avons vus de ce maître, le plus clair et le plus fini, et ce qui d'ailleurs contribue à en augmenter la valeur, c'est que Gonsales Cocques l'a enrichi de charmantes figures (Pieter Neefs)|Intérieur d'une église gothique à trois nefs, qu'on voit dans toute sa longueur, jusqu'aux trois autels du fond. Un prêtre y célèbre la messe. Ce tableau est de tous ceux que nous avons vus de ce maître, le plus clair et le plus fini, et ce qui d'ailleurs contribue à en augmenter la valeur, c'est que Gonsales Cocques l'a enrichi de charmantes figures]] réalisée par Pieter Neefs, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Bourdeau au prix de 720 fl. [45]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tabagie. Autour d'une table sont groupés un joueur de vielle et trois chanteurs, dont l'un, assis, tient un verre de bierre à la main; le second, placé derrière la table, regarde un papier de musique, et le troisième, un enfant, qui pour se faire entendre au-dessus des autres, crie de toute la force de ses poumons. La musique est sans doute bruyante; car un homme qui rentre par la porte du fond, et pour lequel la sensation est trop forte, porte la main à l'oreille. Ce qu'il faut surtout admirer dans cette agréable production, c'est le ton transparent et argentin qui y règne (Adrien Brouwer)|Tabagie. Autour d'une table sont groupés un joueur de vielle et trois chanteurs, dont l'un, assis, tient un verre de bierre à la main; le second, placé derrière la table, regarde un papier de musique, et le troisième, un enfant, qui pour se faire entendre au-dessus des autres, crie de toute la force de ses poumons. La musique est sans doute bruyante; car un homme qui rentre par la porte du fond, et pour lequel la sensation est trop forte, porte la main à l'oreille. Ce qu'il faut surtout admirer dans cette agréable production, c'est le ton transparent et argentin qui y règne]] réalisée par Adrien Brouwer, vendue par Kervyn-Baut, achetée par James R au prix de 520 fl. [47]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysan appuyé sur une croisée. Il remplit une pipe de tabac, tandis qu'il regarde attentivement un objet placé hors du tableau. Nous pouvons dire pour ce tableau, comme pour le précédent, que quelle que soit la simplicité de sa composition, elle n'en offre pas moins le choix le plus agréable de couleurs; la magie du clair-obscur et l'effet ravissant de la touche délicate et spirituelle, qui distingue si avantageusement les ouvrages de ce merveilleux coloriste (Adrien Van Ostade)|Un paysan appuyé sur une croisée. Il remplit une pipe de tabac, tandis qu'il regarde attentivement un objet placé hors du tableau. Nous pouvons dire pour ce tableau, comme pour le précédent, que quelle que soit la simplicité de sa composition, elle n'en offre pas moins le choix le plus agréable de couleurs; la magie du clair-obscur et l'effet ravissant de la touche délicate et spirituelle, qui distingue si avantageusement les ouvrages de ce merveilleux coloriste]] réalisée par Adrien Van Ostade, vendue par Kervyn-Baut, achetée par De Cauwer au prix de 1625 fl. [48]
  • 1838.05.17/ maison de ventes : Citerne. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'embrasure d'une fenêtre, entourée de vignes, un homme, à mi-corps, vu de face: sa physionomie est pleine de caractère et d'expression. Déjà un peu égayé par la boisson, il regarde encore avec délices une cruche qu'il tient serrée contre sa poitrine. La fraîcheur du coloris et la belle conservation de ce tableau feraient croire qu'il n'est sorti que depuis hier du pinceau du maître. Ce tableau et le suivant sont tous deux cités dans Descamps (Adrien Van Ostade)|Dans l'embrasure d'une fenêtre, entourée de vignes, un homme, à mi-corps, vu de face: sa physionomie est pleine de caractère et d'expression. Déjà un peu égayé par la boisson, il regarde encore avec délices une cruche qu'il tient serrée contre sa poitrine. La fraîcheur du coloris et la belle conservation de ce tableau feraient croire qu'il n'est sorti que depuis hier du pinceau du maître. Ce tableau et le suivant sont tous deux cités dans Descamps]] réalisée par Adrien Van Ostade, vendue par Kervyn-Baut, achetée par Felix Leroi, Brussel au prix de 2250 fl. [49]