Ventes d'œuvres le 1838.08.09
Aller à la navigation
Aller à la recherche
- 1838.08.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau est peint sur bois d'un seul morceau, de deux pieds et demi de haut sur deux pieds de large; il est connu sous la dénomination de Mariage de Ste.-Catherine de Sienne avec l'enfant Jésus; ce fut le rêve de cette Sainte. C'est de là que Rubens tira cette belle composition. Il y a vingt-deux figures, un hydre et un mouton; la difficulté de sa composition, la beauté du dessin, le brillant du coloris, l'intelligence et la pureté d'exécution et du fini en font presque une miniature; on fait donner à ce beau chef-d'oeuvre le surnom de DIAMANT DE RUBENS. Ce tableau dont la petite proportion est fort rare pour une aussi belle et grande composition de Rubens, paraît être le premier feu du génie de son auteur. Ste.-Catherine est représentée à genoux aux pieds de l'enfant Jésus, dont elle reçoit un anneau; la Vierge Marie tient l'enfant dans ses bras, elle est assise sur un trône, autour et au bas duquel sont groupées des figures de Saints et de Saintes dans diverses attitudes et expressions; derrière la Vierge est St.-Joseph; un Ange suit Ste.-Catherine portant une rose dans ses mains élevées; à sa gauche est St.-Jean du désert qui fait conduire son mouton devant lui par deux enfans; à la droite de l'enfant Jésus est St.-Pierre et St.-Paul sortant du temple, plus bas, sur la 3me et 4me marche devant le trône, sont quatre figures de saintes femmes richement parées en perles et en pierreries; l'une, qui tient d'une main ses cheveux épars, exprime le chagrin; une autre, qui a le teint livide, porte une balance dans la main droite, en costume de religieuse, représentant la justice de la mort. Une autre, représentant la souffrance, presse de sa main droite des tenailles sur son sein, et donne la main gauche à une quatrième dont la figure exprime l'admiration en regardant l'enfant Jésus et sa mère; ces saintes femmes sont, d'après les portraits, les deux femmes de Rubens. Du même côté du tableau, au-dessous de Ste.-Catherine, sur le premier plan, est St.-Georges armé de toutes pièces, ayant la tête nue, et tenant un étendard; il marche sur un hydre, qui représente le portrait de Rubens, la main à la hanche, d'un air victorieux et martial; il parle à St.-Sébastien qui est devant lui, la tête tournée de son côté, il est vu de face ayant le corps nu avec une ceinture, tenant d'une main un arc, et s'appuyant de l'autre sur un carquois rempli de flèches, le pied gauche sur la 2me marche; entre le trône et lui est un guerrier que l'on voit par le dos; il a le corps recouvert d'une armure, et le bras nu, appuyant sa main droite sur un bouclier, et tenant de l'autre la palme du martyre; de l'autre côté, au-dessous de St.-Jean, également sur le premier degré du trône et sur le premier plan, sont St.-Augustin en habits pontificaux brodés en or et en perles, enrichis de médaillons peints dans les ornemens, la mître sur la tête, tenant la crosse enrichie de pierreries de la main droite, et portant un coeur enflammé dans la main gauche; St.-Laurent à genoux en habit de diacre richement brodé, la main droite appuyée sur une grille, et levant la main gauche, vers le haut du trône; St.-Antoine l'hermite portant, dans la main gauche, un pain dont il paraît faire l'offrande. Dans le ciel du tableau sont deux anges soutenus sur une draperie, et placés l'un derrière l'autre; le plus avancé tient des deux mains une couronne de fleurs, suspendue au-dessus de la tête de la Ste-Vierge Marie; tous ces groupes sont représentés en amphithéâtre et donnent un jour pur et clair; - ce tableau fut peint en 1629. Cette description a été faite à Paris en 1810, par M. Boscaert, ancien Directeur du Musée de Bruxelles. Ce tableau a servi de modèle à celui de grande dimension qui est dans l'église des Augustins, à Anvers, et qui a été au musée de Paris (Rubens)|Ce tableau est peint sur bois d'un seul morceau, de deux pieds et demi de haut sur deux pieds de large; il est connu sous la dénomination de Mariage de Ste.-Catherine de Sienne avec l'enfant Jésus; ce fut le rêve de cette Sainte. C'est de là que Rubens tira cette belle composition. Il y a vingt-deux figures, un hydre et un mouton; la difficulté de sa composition, la beauté du dessin, le brillant du coloris, l'intelligence et la pureté d'exécution et du fini en font presque une miniature; on fait donner à ce beau chef-d'oeuvre le surnom de DIAMANT DE RUBENS. Ce tableau dont la petite proportion est fort rare pour une aussi belle et grande composition de Rubens, paraît être le premier feu du génie de son auteur. Ste.-Catherine est représentée à genoux aux pieds de l'enfant Jésus, dont elle reçoit un anneau; la Vierge Marie tient l'enfant dans ses bras, elle est assise sur un trône, autour et au bas duquel sont groupées des figures de Saints et de Saintes dans diverses attitudes et expressions; derrière la Vierge est St.-Joseph; un Ange suit Ste.-Catherine portant une rose dans ses mains élevées; à sa gauche est St.-Jean du désert qui fait conduire son mouton devant lui par deux enfans; à la droite de l'enfant Jésus est St.-Pierre et St.-Paul sortant du temple, plus bas, sur la 3me et 4me marche devant le trône, sont quatre figures de saintes femmes richement parées en perles et en pierreries; l'une, qui tient d'une main ses cheveux épars, exprime le chagrin; une autre, qui a le teint livide, porte une balance dans la main droite, en costume de religieuse, représentant la justice de la mort. Une autre, représentant la souffrance, presse de sa main droite des tenailles sur son sein, et donne la main gauche à une quatrième dont la figure exprime l'admiration en regardant l'enfant Jésus et sa mère; ces saintes femmes sont, d'après les portraits, les deux femmes de Rubens. Du même côté du tableau, au-dessous de Ste.-Catherine, sur le premier plan, est St.-Georges armé de toutes pièces, ayant la tête nue, et tenant un étendard; il marche sur un hydre, qui représente le portrait de Rubens, la main à la hanche, d'un air victorieux et martial; il parle à St.-Sébastien qui est devant lui, la tête tournée de son côté, il est vu de face ayant le corps nu avec une ceinture, tenant d'une main un arc, et s'appuyant de l'autre sur un carquois rempli de flèches, le pied gauche sur la 2me marche; entre le trône et lui est un guerrier que l'on voit par le dos; il a le corps recouvert d'une armure, et le bras nu, appuyant sa main droite sur un bouclier, et tenant de l'autre la palme du martyre; de l'autre côté, au-dessous de St.-Jean, également sur le premier degré du trône et sur le premier plan, sont St.-Augustin en habits pontificaux brodés en or et en perles, enrichis de médaillons peints dans les ornemens, la mître sur la tête, tenant la crosse enrichie de pierreries de la main droite, et portant un coeur enflammé dans la main gauche; St.-Laurent à genoux en habit de diacre richement brodé, la main droite appuyée sur une grille, et levant la main gauche, vers le haut du trône; St.-Antoine l'hermite portant, dans la main gauche, un pain dont il paraît faire l'offrande. Dans le ciel du tableau sont deux anges soutenus sur une draperie, et placés l'un derrière l'autre; le plus avancé tient des deux mains une couronne de fleurs, suspendue au-dessus de la tête de la Ste-Vierge Marie; tous ces groupes sont représentés en amphithéâtre et donnent un jour pur et clair; - ce tableau fut peint en 1629. Cette description a été faite à Paris en 1810, par M. Boscaert, ancien Directeur du Musée de Bruxelles. Ce tableau a servi de modèle à celui de grande dimension qui est dans l'église des Augustins, à Anvers, et qui a été au musée de Paris]] réalisée par Rubens, vendue par Jean Huygh. [1]