Ventes d'œuvres le 1840.09.14

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  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait du chevalier Rokocx. - Le bourgmestre d'Anvers est vu à mi-corps. La tête, d'un beau caractère, est d'un faire suave et puissant. Il est difficile de trouver quelque chose de plus parfait en ce genre. On connaît la gravure de même dimension que Paulus Pontius a exécutée d'après cette jolie grisaille (Rubens (P.P.))|Portrait du chevalier Rokocx. - Le bourgmestre d'Anvers est vu à mi-corps. La tête, d'un beau caractère, est d'un faire suave et puissant. Il est difficile de trouver quelque chose de plus parfait en ce genre. On connaît la gravure de même dimension que Paulus Pontius a exécutée d'après cette jolie grisaille]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Binnois au prix de 210 fl. [11]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Assomption de la Vierge. - Cette légère esquisse est le premier croquis du grand tableau de Rubens, qui porte ce titre. Sa composition est à la fois noble et grâcieuse; la touche est d'une délicatesse extrême. Les petits anges qui entourent leur souveraine, et surtout celui qui regarde avec curiosité dans le tombeau vide, sont d'une charmante exécution (Rubens (P.P.))|L'Assomption de la Vierge. - Cette légère esquisse est le premier croquis du grand tableau de Rubens, qui porte ce titre. Sa composition est à la fois noble et grâcieuse; la touche est d'une délicatesse extrême. Les petits anges qui entourent leur souveraine, et surtout celui qui regarde avec curiosité dans le tombeau vide, sont d'une charmante exécution]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Fumieres au prix de 50 fl. [12]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Philippe IV. - Le roi d'Espagne est représenté dans sa jeunesse. Sa chevelure blonde s'échappe de dessous un petit chapeau. Il porte un col relevé, et un manteau sous les plis duquel on aperçoit une chaine en pierreries. Ce beau portrait, achevé avec le plus grand soin, et peint avec une finesse de touche et une transparence admirables, acquiert un nouveau prix par le nom du personnage qu'il représente (Rubens (P.P.))|Portrait de Philippe IV. - Le roi d'Espagne est représenté dans sa jeunesse. Sa chevelure blonde s'échappe de dessous un petit chapeau. Il porte un col relevé, et un manteau sous les plis duquel on aperçoit une chaine en pierreries. Ce beau portrait, achevé avec le plus grand soin, et peint avec une finesse de touche et une transparence admirables, acquiert un nouveau prix par le nom du personnage qu'il représente]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Thys au prix de 320 fl. [13]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'Isabelle Claire Eugénie, infante d'Espagne, et gouvernante des Pays-Bas. - Isabelle est vue de face, à mi-corps, et de grandeur naturelle. Elle porte le costume des Pauvres-Claires, qu'elle adopta après la mort de l'archiduc Albert. Une corde à noeuds, lui sert de ceinture. Ses mains jointes tiennent l'extrémité d'une espèce de faille qui, remontant sur la tête, porte une ombre sur une partie du front, tandis que le reste de la figure est vivement éclairé. Le fond est brossé largement. Il est difficile d'exprimer la force avec laquelle la figure ressort de la faille noire qui l'entoure. C'est un prodige de naturel et de relief. La beauté d'un coloris frais et empâté; la vérité de ces étoffes à larges plis dont on sent l'épaisseur; l'harmonie douce et parfaite de l'ensemble, placent évidemment ce portrait parmi les chefs-d'oeuvre du maître. Un grand intérêt historique se joint d'ailleurs à ce mérite d'exécution. On connaît la belle gravure faite par Paulus Pontius d'après cet admirable tableau (Rubens (P.P.))|Portrait d'Isabelle Claire Eugénie, infante d'Espagne, et gouvernante des Pays-Bas. - Isabelle est vue de face, à mi-corps, et de grandeur naturelle. Elle porte le costume des Pauvres-Claires, qu'elle adopta après la mort de l'archiduc Albert. Une corde à noeuds, lui sert de ceinture. Ses mains jointes tiennent l'extrémité d'une espèce de faille qui, remontant sur la tête, porte une ombre sur une partie du front, tandis que le reste de la figure est vivement éclairé. Le fond est brossé largement. Il est difficile d'exprimer la force avec laquelle la figure ressort de la faille noire qui l'entoure. C'est un prodige de naturel et de relief. La beauté d'un coloris frais et empâté; la vérité de ces étoffes à larges plis dont on sent l'épaisseur; l'harmonie douce et parfaite de l'ensemble, placent évidemment ce portrait parmi les chefs-d'oeuvre du maître. Un grand intérêt historique se joint d'ailleurs à ce mérite d'exécution. On connaît la belle gravure faite par Paulus Pontius d'après cet admirable tableau]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Me Duré au prix de 1060 [or] 1069 fl. [16]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[L'éducation de la Vierge. - Ste-Anne vêtue d'une tunique jaunâtre, entourée d'une draperie bleue, paraît faire réciter des prières à la jeune Marie qui se trouve devant elle, en robe blanche et joignant les mains. St-Joseph, la figure entourée d'une espèce de capuchon, les regarde. Cette scène charmante, pleine de douceur et de naïveté, est reproduite avec un dessin correct et un beau coloris. Deux colonnes cannelées entre lesquelles une draperie verte est suspendue, et quelques branchages, forment un fond avivé par un jour lumineux (Jordano (L.))|L'éducation de la Vierge. - Ste-Anne vêtue d'une tunique jaunâtre, entourée d'une draperie bleue, paraît faire réciter des prières à la jeune Marie qui se trouve devant elle, en robe blanche et joignant les mains. St-Joseph, la figure entourée d'une espèce de capuchon, les regarde. Cette scène charmante, pleine de douceur et de naïveté, est reproduite avec un dessin correct et un beau coloris. Deux colonnes cannelées entre lesquelles une draperie verte est suspendue, et quelques branchages, forment un fond avivé par un jour lumineux]] réalisée par Jordano (L.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Dupuis Rouen au prix de 1312 [or] 1320 fl. [17]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un docteur de l'Université de Leyde. - Le docteur est vu presque de face. Un col uni est rabattu autour de son cou. Il porte un manteau à collet de velours noir: l'une de ses mains tient des gants, l'autre une lettre décachetée. Ce portrait est l'un des plus remarquables que l'on puisse rencontrer, non-seulement de ce maître, mais de tous les artistes de premier ordre. Son coloris a la fraîcheur de la vie; l'expression de la figure est rendue avec un incroyable sentiment de vérité; les touches sont riches de nuances, fermes et délicates (Helst (Van der))|Portrait d'un docteur de l'Université de Leyde. - Le docteur est vu presque de face. Un col uni est rabattu autour de son cou. Il porte un manteau à collet de velours noir: l'une de ses mains tient des gants, l'autre une lettre décachetée. Ce portrait est l'un des plus remarquables que l'on puisse rencontrer, non-seulement de ce maître, mais de tous les artistes de premier ordre. Son coloris a la fraîcheur de la vie; l'expression de la figure est rendue avec un incroyable sentiment de vérité; les touches sont riches de nuances, fermes et délicates]] réalisée par Helst (Van der), vendue par Schamp d'Aveschoot au prix de 800 fl. [18]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait. - Personnage vu de trois quarts. Cette tête, d'un beau caractère, est peinte avec beaucoup de relief, quoique sans prétention. La touche en est à la fois ferme et gracieuse. Il y a une grande finesse dans l'exécution des détails, surtout dans celle de la fraise, qui porte le cachet irrécusable du maître (Dyck (A. Van))|Portrait. - Personnage vu de trois quarts. Cette tête, d'un beau caractère, est peinte avec beaucoup de relief, quoique sans prétention. La touche en est à la fois ferme et gracieuse. Il y a une grande finesse dans l'exécution des détails, surtout dans celle de la fraise, qui porte le cachet irrécusable du maître]] réalisée par Dyck (A. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Fumieres au prix de 80 fl. [19]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ entre les deux larrons. - Esquisse terminée du célèbre tableau qui orne le Musée d'Anvers. Le sujet est trop connu pour qu'il soit utile de le décrire. Cette esquisse est l'une des plus belles que l'on connaisse. On étudie avec intérêt le premier jet d'une pensée qui vient d'éclore, brûlante d'inspiration et de génie. On remarque les changemens de détail, assez nombreux, que Rubens a introduits dans le grand tableau, et cette comparaison d'un création vierge avec sa reproduction achevée, est féconde en enseignemens. Il serait à regretter dans l'intérêt de l'art, que le Musée d'Anvers n'acquit point cette magnifique esquisse pour la réunir au chef-d'oeuvre dont elle est le germe (Rubens (P.P.))|Le Christ entre les deux larrons. - Esquisse terminée du célèbre tableau qui orne le Musée d'Anvers. Le sujet est trop connu pour qu'il soit utile de le décrire. Cette esquisse est l'une des plus belles que l'on connaisse. On étudie avec intérêt le premier jet d'une pensée qui vient d'éclore, brûlante d'inspiration et de génie. On remarque les changemens de détail, assez nombreux, que Rubens a introduits dans le grand tableau, et cette comparaison d'un création vierge avec sa reproduction achevée, est féconde en enseignemens. Il serait à regretter dans l'intérêt de l'art, que le Musée d'Anvers n'acquit point cette magnifique esquisse pour la réunir au chef-d'oeuvre dont elle est le germe]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Smith Londres au prix de 2330 fl. [20]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le joueur de guitare. - Un jeune homme coiffé d'un bonnet rouge, et portant un vêtement brun, joue de la guitare en suivant des yeux un cahier de musique posé sur une table. Sa pose est aisée et naturelle; l'expression satisfaite et attentive à la fois de sa figure, est spirituellement rendue. Le coloris de ce petit tableau est d'une belle transparence (Ostade (A. Van))|Le joueur de guitare. - Un jeune homme coiffé d'un bonnet rouge, et portant un vêtement brun, joue de la guitare en suivant des yeux un cahier de musique posé sur une table. Sa pose est aisée et naturelle; l'expression satisfaite et attentive à la fois de sa figure, est spirituellement rendue. Le coloris de ce petit tableau est d'une belle transparence]] réalisée par Ostade (A. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Me Duré au prix de 310 fl. [21]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur. - L'artiste a représenté son propre appartement, dont les murs sont décorés par un grand nombre de tableaux. Au fond, se trouve une cheminée avec ses chenêts en cuivre. Une table recouverte d'un tapis rouge, occupe la gauche de la salle. Un personnage, que l'on dit être P. Neefs lui-même, présente une tête sculptée à plusieurs de ses amis, dans lesquels on prétend reconnaître Rubens, Gevaerts et le bourgmestre Rokocx. Les figures qui sont d'une autre main contrastent par leur touche harge et facile, avec le fini précieux et exact que l'on remarque dans le reste du tableau (Neefs (Pieter))|Intérieur. - L'artiste a représenté son propre appartement, dont les murs sont décorés par un grand nombre de tableaux. Au fond, se trouve une cheminée avec ses chenêts en cuivre. Une table recouverte d'un tapis rouge, occupe la gauche de la salle. Un personnage, que l'on dit être P. Neefs lui-même, présente une tête sculptée à plusieurs de ses amis, dans lesquels on prétend reconnaître Rubens, Gevaerts et le bourgmestre Rokocx. Les figures qui sont d'une autre main contrastent par leur touche harge et facile, avec le fini précieux et exact que l'on remarque dans le reste du tableau]] réalisée par Neefs (Pieter), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Flight au prix de 620 [or] 1320 fl. [22]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. - Site boisé, traversé par un chemin sablonneux. Sur le devant se trouvent de grands arbres à travers lesquels on aperçoit des côteaux et des champs. Un chariot à deux chevaux, et quelques paysans accompagnés d'un chien, descendent un chemin tortueux. Ce tableau de premier ordre, est d'une exécution large quoique soignée. Les lumières sont distribuées avec goût, et donnent l'éclat et l'harmonie de la nature à ce beau paysage. Les charmantes figures qui l'animent sont de Rombolds (Kessel (Van))|Paysage. - Site boisé, traversé par un chemin sablonneux. Sur le devant se trouvent de grands arbres à travers lesquels on aperçoit des côteaux et des champs. Un chariot à deux chevaux, et quelques paysans accompagnés d'un chien, descendent un chemin tortueux. Ce tableau de premier ordre, est d'une exécution large quoique soignée. Les lumières sont distribuées avec goût, et donnent l'éclat et l'harmonie de la nature à ce beau paysage. Les charmantes figures qui l'animent sont de Rombolds]] réalisée par Kessel (Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé au prix de 920 fl. [24]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait. - Ce portrait est celui d'un jeune seigneur de la maison de Latour-d'Orchie; il provient de l'un des descendans de cette famille. Ce personnage de grandeur naturelle, est vu de face et à mi-corps. Il porte un élégant costume à manches bouffantes tailladées. Sa physionomie douce et agréable est encadrée dans de longs cheveux blonds qui tombent sur les épaules. L'une de ses mains est posée sur la tête d'un chien; l'autre s'appuye sur la hanche. Cette attitude que Van Dyck reproduisait fréquemment, est pleine de grâce et d'aisance. Le coloris décèle le meilleur temps du maître (Dyck (A. Van))|Portrait. - Ce portrait est celui d'un jeune seigneur de la maison de Latour-d'Orchie; il provient de l'un des descendans de cette famille. Ce personnage de grandeur naturelle, est vu de face et à mi-corps. Il porte un élégant costume à manches bouffantes tailladées. Sa physionomie douce et agréable est encadrée dans de longs cheveux blonds qui tombent sur les épaules. L'une de ses mains est posée sur la tête d'un chien; l'autre s'appuye sur la hanche. Cette attitude que Van Dyck reproduisait fréquemment, est pleine de grâce et d'aisance. Le coloris décèle le meilleur temps du maître]] réalisée par Dyck (A. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Thys au prix de 140 [or] 160 fl. [25]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La partie de musique. - Un homme d'un âge avancé, est assis devant une table, et chante à gorge déployée. Un autre personnage, coiffé d'un chapeau rond, est debout près de lui, et l'accompagne de son violon. Une jeune femme assise du côté opposé, tient sa guitare d'une main, et un verre de l'autre. Cette jolie scène d'un beau fini d'exécution, et d'un ton chaud, est ornée de plusieurs accessoires (Terburg (Attribué a Gérard))|La partie de musique. - Un homme d'un âge avancé, est assis devant une table, et chante à gorge déployée. Un autre personnage, coiffé d'un chapeau rond, est debout près de lui, et l'accompagne de son violon. Une jeune femme assise du côté opposé, tient sa guitare d'une main, et un verre de l'autre. Cette jolie scène d'un beau fini d'exécution, et d'un ton chaud, est ornée de plusieurs accessoires]] réalisée par Terburg (Attribué a Gérard), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Avisse Douai au prix de 110 [or] 210 fl. [27]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Jean Breugel. - L'on voit que Rubens s'est plu à terminer avec soin le portrait de son ami, sans que toutefois la délicatesse de la touche fasse rien perdre de la force habituelle de son coloris. Ce beau portrait, provenant du mausolée de Breugel qui se trouvait dans l'ancienne église de St-George à Anvers, devint la propriété du peintre Ommeganck, qui le conserva jusqu'à sa mort. Il est cité dans le Voyage pittoresque de Descamps, où il est attribué par erreur à Van Dyck (Rubens (P.P.))|Portrait de Jean Breugel. - L'on voit que Rubens s'est plu à terminer avec soin le portrait de son ami, sans que toutefois la délicatesse de la touche fasse rien perdre de la force habituelle de son coloris. Ce beau portrait, provenant du mausolée de Breugel qui se trouvait dans l'ancienne église de St-George à Anvers, devint la propriété du peintre Ommeganck, qui le conserva jusqu'à sa mort. Il est cité dans le Voyage pittoresque de Descamps, où il est attribué par erreur à Van Dyck]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Isaac au prix de 220 [or] 250 fl. [28]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ mort et la Vierge. - Le corps du Christ est étendu sur les genoux de sa mère; trois anges en pleurs portent les attributs de la Passion. Cette esquisse en grisaille avec quelques accessoires colorés, est fort remarquable. Le corps du Christ est savamment dessiné. Les expressions des têtes sont rendues avec une énergique vérité (Dyck (A. Van))|Le Christ mort et la Vierge. - Le corps du Christ est étendu sur les genoux de sa mère; trois anges en pleurs portent les attributs de la Passion. Cette esquisse en grisaille avec quelques accessoires colorés, est fort remarquable. Le corps du Christ est savamment dessiné. Les expressions des têtes sont rendues avec une énergique vérité]] réalisée par Dyck (A. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Me Duré au prix de 730 [or] 780 fl. [29]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait du bourgmestre Van Kessel. - Ce portrait du meilleur temps du maître, produit le plus bel effet. Le bourgmestre d'Anvers est vêtu d'une robe de soie noire doublée de fourrure; il tient un gant dans l'une de ses mains. L'ensemble est d'une harmonie parfaite; la pose pleine de noblesse et de naturel. La transparence et la légèreté des ombres se marie admirablement avec la touche grasse et empâtée des chairs; chaque trait de la physionomie est accusé avec bonheur, et paraît avec relief. On connaît la gravure qui a été faite de ce portrait (Rubens (P.P.))|Portrait du bourgmestre Van Kessel. - Ce portrait du meilleur temps du maître, produit le plus bel effet. Le bourgmestre d'Anvers est vêtu d'une robe de soie noire doublée de fourrure; il tient un gant dans l'une de ses mains. L'ensemble est d'une harmonie parfaite; la pose pleine de noblesse et de naturel. La transparence et la légèreté des ombres se marie admirablement avec la touche grasse et empâtée des chairs; chaque trait de la physionomie est accusé avec bonheur, et paraît avec relief. On connaît la gravure qui a été faite de ce portrait]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé au prix de 810 fl. [30]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait. - Dame hollandaise richement parée, vue jusqu'aux genoux, et de grandeur naturelle. Elle porte une robe de satin mouchetée, serrée par une ceinture brodée. Un col double en dentelle, entoure son cou. Sa main gauche s'appuye sur une table recouverte d'une tenture olivâtre; la droite tient une montre d'or. On retrouve dans ce magnifique portrait les plus belles qualité du pinceau du maître. La tête est d'un fini particulier, et d'une richesse étonnante de teintes suaves et savamment fondues. L'empâtement des couleurs fait ressortir avec bonheur tous les traits de cette physionomie, dont le type essentiellement hollandais, est frappant de vérité (Rembrant (P.))|Portrait. - Dame hollandaise richement parée, vue jusqu'aux genoux, et de grandeur naturelle. Elle porte une robe de satin mouchetée, serrée par une ceinture brodée. Un col double en dentelle, entoure son cou. Sa main gauche s'appuye sur une table recouverte d'une tenture olivâtre; la droite tient une montre d'or. On retrouve dans ce magnifique portrait les plus belles qualité du pinceau du maître. La tête est d'un fini particulier, et d'une richesse étonnante de teintes suaves et savamment fondues. L'empâtement des couleurs fait ressortir avec bonheur tous les traits de cette physionomie, dont le type essentiellement hollandais, est frappant de vérité]] réalisée par Rembrant (P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Vannieuwenhuysse au prix de 2600 fl. [31]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Son portrait en pied. - Rubens s'est représenté dans sa jeunesse, debout, de grandeur naturelle, et vêtu d'un costume de chasseur. Il porte un faucon sur le poing; une toque à plumes couvre sa tête. Un mantelet rouge flottant sur ses épaules; un justaucorps vert rayé de jaune, un sac suspendu à la ceinture, des haut-de-chausses bouffans, et des souliers d'une forme particulière, complètent le costume de fantaisie. On aperçoit dans le lointain, à droite, le château du Steen; plusieurs personnages arrivent en voiture ou à cheval pour prendre part à la chasse qui va s'ouvrir. La tête est colorée avec cette vigueur qui perce déjà dans la première manière de Rubens; les détails sont largement exécutés. Ce tableau, précieux sous tous les rapports, provient du château du Steen, où il se trouvait encadré au-dessus d'une cheminée (Rubens (P.P.))|Son portrait en pied. - Rubens s'est représenté dans sa jeunesse, debout, de grandeur naturelle, et vêtu d'un costume de chasseur. Il porte un faucon sur le poing; une toque à plumes couvre sa tête. Un mantelet rouge flottant sur ses épaules; un justaucorps vert rayé de jaune, un sac suspendu à la ceinture, des haut-de-chausses bouffans, et des souliers d'une forme particulière, complètent le costume de fantaisie. On aperçoit dans le lointain, à droite, le château du Steen; plusieurs personnages arrivent en voiture ou à cheval pour prendre part à la chasse qui va s'ouvrir. La tête est colorée avec cette vigueur qui perce déjà dans la première manière de Rubens; les détails sont largement exécutés. Ce tableau, précieux sous tous les rapports, provient du château du Steen, où il se trouvait encadré au-dessus d'une cheminée]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Binois de l'Epine à Valenciennes au prix de 220 fl. [32]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge et l'enfant Jésus. - La Vierge, vêtue d'une tunique rouge, est assise sur un tertre, au milieu d'un paysage; elle tient dans ses bras le petit enfant Jésus. On remarque dans ce précieux tableau un dessin exact, et un coloris brillant qui a quelque analogie avec celui des Van Eyck. Les deux têtes sont entourées d'auréoles. La physionomie de la Vierge respire une douce sérénité. On remarque dans les plis de la draperie moins de sécheresse que dans la faire habituel du vieux peintre allemand. Le paysage est orné d'épisodes dans le goût de l'époque. Ce tableau, entouré d'un cadre cintré, est connu par la gravure que le maître en a faite (Durer (Albert))|La Vierge et l'enfant Jésus. - La Vierge, vêtue d'une tunique rouge, est assise sur un tertre, au milieu d'un paysage; elle tient dans ses bras le petit enfant Jésus. On remarque dans ce précieux tableau un dessin exact, et un coloris brillant qui a quelque analogie avec celui des Van Eyck. Les deux têtes sont entourées d'auréoles. La physionomie de la Vierge respire une douce sérénité. On remarque dans les plis de la draperie moins de sécheresse que dans la faire habituel du vieux peintre allemand. Le paysage est orné d'épisodes dans le goût de l'époque. Ce tableau, entouré d'un cadre cintré, est connu par la gravure que le maître en a faite]] réalisée par Durer (Albert), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Flight au prix de 1130 fl. [33]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portraits équestres. - Cette grisaille, achevée avec soin, est l'esquisse du grand tableau qui se trouve à la galerie impériale de St-Pétersbourg. Marie de Médicis, Louis XIII et le duc d'Orléans se voyent sur le premier plan, montés sur de superbes chevaux. Derrière eux se trouvent le prince de Condé, le duc de Vendôme et le maréchal d'Ancre. Trois génies planent sur leur tête. Dans le fond, les troupes victorieuses, un clocher, des bastions, etc. La pose des cavaliers est pleine de grâce; leurs montures sont parfaitement dessinées. Cette belle esquisse est d'un ton vigoureux et pur (Dyck (A. Van))|Portraits équestres. - Cette grisaille, achevée avec soin, est l'esquisse du grand tableau qui se trouve à la galerie impériale de St-Pétersbourg. Marie de Médicis, Louis XIII et le duc d'Orléans se voyent sur le premier plan, montés sur de superbes chevaux. Derrière eux se trouvent le prince de Condé, le duc de Vendôme et le maréchal d'Ancre. Trois génies planent sur leur tête. Dans le fond, les troupes victorieuses, un clocher, des bastions, etc. La pose des cavaliers est pleine de grâce; leurs montures sont parfaitement dessinées. Cette belle esquisse est d'un ton vigoureux et pur]] réalisée par Dyck (A. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Me Duré au prix de 180 fl. [34]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le perroquet de Rubens. - Rubens a plusieurs fois, comme on sait, reproduit son perroquet comme accessoire dans ses toiles. Dans cette étude que l'on voit avoir été terminée avec prédilection, l'oiseau est posé sur un socle sculpté qui sort de la droite du tableau. Une touche grasse et assez empâtée, donne aux riches couleurs du perroquet l'éclat le plus brillant (Rubens (P.P.))|Le perroquet de Rubens. - Rubens a plusieurs fois, comme on sait, reproduit son perroquet comme accessoire dans ses toiles. Dans cette étude que l'on voit avoir été terminée avec prédilection, l'oiseau est posé sur un socle sculpté qui sort de la droite du tableau. Une touche grasse et assez empâtée, donne aux riches couleurs du perroquet l'éclat le plus brillant]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Me Duré au prix de 600 fl. [35]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La Conception de la Vierge. - La Vierge est assise et vue de profil. Ses cheveux sont entrelacés d'une gaze transparente; elle porte une tunique rosâtre entourée d'une draperie bleue. L'une de ses mains est posée sur sa poitrine, l'autre tient un livre à moitié fermé. Une légère auréole se dessine derrière sa tête. On voit devant elle une table et quelques roses dans un vase. Il est impossible d'exprimer tout ce qu'il y a de pur, de suave et de pénétrant dans l'expression de cette tête divine. Ce regard élevé vers le ciel, cette main posée sur le coeur, ce sentiment de candeur ineffable, d'extase et de reconnaissance qui se révèle dans la physionomie, tout indique l'instant d'une sublimité douce et suprême où Marie comprend que Dieu l'a choisie entre toutes les femmes pour être la mère du Sauveur. C'est de la poésie la plus haute, comme de l'art le plus parfait (Corregio (Antonio Allegri, dit Il))|La Conception de la Vierge. - La Vierge est assise et vue de profil. Ses cheveux sont entrelacés d'une gaze transparente; elle porte une tunique rosâtre entourée d'une draperie bleue. L'une de ses mains est posée sur sa poitrine, l'autre tient un livre à moitié fermé. Une légère auréole se dessine derrière sa tête. On voit devant elle une table et quelques roses dans un vase. Il est impossible d'exprimer tout ce qu'il y a de pur, de suave et de pénétrant dans l'expression de cette tête divine. Ce regard élevé vers le ciel, cette main posée sur le coeur, ce sentiment de candeur ineffable, d'extase et de reconnaissance qui se révèle dans la physionomie, tout indique l'instant d'une sublimité douce et suprême où Marie comprend que Dieu l'a choisie entre toutes les femmes pour être la mère du Sauveur. C'est de la poésie la plus haute, comme de l'art le plus parfait]] réalisée par Corregio (Antonio Allegri, dit Il), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Me Duré au prix de 3010 fl. [36]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[St-Grégoire. - L'évêque apprenant à des enfans de choeur le chant grégorien. Cette esquisse terminée est celle du grand tableau qui se trouve dans l'église de St-Michel à Gand, et à laquelle on la préfère, parce qu'elle est plus brillante d'effet, et qu'elle n'offre pas la même sécheresse et la même lourdeur dans quelques parties. La correction de dessin que présente cette belle composition, est fort remarquable (Champagne (Philippe De))|St-Grégoire. - L'évêque apprenant à des enfans de choeur le chant grégorien. Cette esquisse terminée est celle du grand tableau qui se trouve dans l'église de St-Michel à Gand, et à laquelle on la préfère, parce qu'elle est plus brillante d'effet, et qu'elle n'offre pas la même sécheresse et la même lourdeur dans quelques parties. La correction de dessin que présente cette belle composition, est fort remarquable]] réalisée par Champagne (Philippe De), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Steyaert, Bruges au prix de 60 fl. [38]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Choc de cavalerie. - Voici l'une des scènes que Wouwermans reproduit avec tant de prédilection et de bonheur. Partout du mouvement, des efforts, de la vérité, des épisodes bien caractérisés, des luttes éparses pleines d'acharnement, qui concourent à l'effet de l'ensemble: c'est plein de variété, et plein d'unité. La partie de droite est surtout très-animée; à son deuxième plan, un cavalier et son cheval se détachent magnifiquement sur un ciel clair et léger. Le lointain est montagneux. Dans les plans reculés une troupe de cavaliers combat près d'un pont. Ce beau tableau est du dessin le plus pur; les figures du premier plan sont d'un coloris vigoureux; les chevaux de différens poils sont peints avec toute la supériorité du maître. Il provient du cabinet de M. Knyft, d'Anvers, vendu en 1725 (Wouwermans (Ph.))|Choc de cavalerie. - Voici l'une des scènes que Wouwermans reproduit avec tant de prédilection et de bonheur. Partout du mouvement, des efforts, de la vérité, des épisodes bien caractérisés, des luttes éparses pleines d'acharnement, qui concourent à l'effet de l'ensemble: c'est plein de variété, et plein d'unité. La partie de droite est surtout très-animée; à son deuxième plan, un cavalier et son cheval se détachent magnifiquement sur un ciel clair et léger. Le lointain est montagneux. Dans les plans reculés une troupe de cavaliers combat près d'un pont. Ce beau tableau est du dessin le plus pur; les figures du premier plan sont d'un coloris vigoureux; les chevaux de différens poils sont peints avec toute la supériorité du maître. Il provient du cabinet de M. Knyft, d'Anvers, vendu en 1725]] réalisée par Wouwermans (Ph.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Eckford Londres au prix de 960 fl. [39]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le jeune Philosophe. - De longs cheveux blonds se partagent sur le front d'un jeune homme que l'on voit à mi-corps, posant sa main sur des livres. Un col uni est rabattu autour de son cou, et ajoute à l'effet magique que produit cette belle physionomie. Ce tableau se distingue par une touche hardie et pleine d'animation; la main surtout est parfaite (Velasquez)|Le jeune Philosophe. - De longs cheveux blonds se partagent sur le front d'un jeune homme que l'on voit à mi-corps, posant sa main sur des livres. Un col uni est rabattu autour de son cou, et ajoute à l'effet magique que produit cette belle physionomie. Ce tableau se distingue par une touche hardie et pleine d'animation; la main surtout est parfaite]] réalisée par Velasquez, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Courtin au prix de 140 fl. [40]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La vieille femme endormie. - Dans une chambre d'un aspect assez pauvre, on voit devant la cheminée, une vieille endormie sur sa chaise. De jolis accessoires, bien terminés, sont disposé sur une table. On remarque dans ce joli tableau un pinceau facile et léger, beaucoup de naturel, et une transparence de tons qui sert parfaitement à l'effet vigoureux de l'ensemble (Brekelenkamp (Quirinus))|La vieille femme endormie. - Dans une chambre d'un aspect assez pauvre, on voit devant la cheminée, une vieille endormie sur sa chaise. De jolis accessoires, bien terminés, sont disposé sur une table. On remarque dans ce joli tableau un pinceau facile et léger, beaucoup de naturel, et une transparence de tons qui sert parfaitement à l'effet vigoureux de l'ensemble]] réalisée par Brekelenkamp (Quirinus), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Mad Durey au prix de 1000 fl. [41]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine pénitente. - Madeleine est vue à mi-corps et presque de face. Elle a le regard levé vers le ciel. Un grand livre est posé devant elle sur un tertre appuyé au tronc d'un vieux chêne très-pittoresque, auquel est attaché une lampe allumée. Une tête de mort, et d'autres accessoires, du fini le plus précieux, enrichissent cette composition. La lumière qui se projette sur une scène aussi calme et aussi intime, est d'un prodigieux effet. Chaque détail en reçoit un rayon direct ou un reflet savamment combiné, qui en fait ressortir l'inimitable délicatesse. On reconnaît au milieu de cette reproduction exacte et vivante de la nature, une touche moelleuse et souvent large dans son procédé d'exécution. Cette alliance d'une vérité parfaite et scrupuleuse, à un coloris ferme quoique suave, est une difficulté de l'art, dont la résolution forme le trait le plus saillant des oeuvres de Gérard Dow. Ce précieux tableau a appartenu aux belles collections de MM. Jhoun Schiomphen et Lubeling, de La Haye (Dow (Gérard))|La Madeleine pénitente. - Madeleine est vue à mi-corps et presque de face. Elle a le regard levé vers le ciel. Un grand livre est posé devant elle sur un tertre appuyé au tronc d'un vieux chêne très-pittoresque, auquel est attaché une lampe allumée. Une tête de mort, et d'autres accessoires, du fini le plus précieux, enrichissent cette composition. La lumière qui se projette sur une scène aussi calme et aussi intime, est d'un prodigieux effet. Chaque détail en reçoit un rayon direct ou un reflet savamment combiné, qui en fait ressortir l'inimitable délicatesse. On reconnaît au milieu de cette reproduction exacte et vivante de la nature, une touche moelleuse et souvent large dans son procédé d'exécution. Cette alliance d'une vérité parfaite et scrupuleuse, à un coloris ferme quoique suave, est une difficulté de l'art, dont la résolution forme le trait le plus saillant des oeuvres de Gérard Dow. Ce précieux tableau a appartenu aux belles collections de MM. Jhoun Schiomphen et Lubeling, de La Haye]] réalisée par Dow (Gérard), vendue par Schamp d'Aveschoot au prix de 1000 fl. [42]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine repentante. - La jeune pécheresse, assise à droite, est vêtue d'une robe de satin blanc; un de ses pieds nus est posé sur un coffret renversé, d'où s'échappent divers objets de parure. Sa pose et l'expression de sa charmante figure, indiquent admirablement les regrets vifs et douloureux que lui cause le souvenir de sa vie passée. A gauche, se trouve une de ses compagnes, jeune et jolie fille, qui, la tête ombragée par un long voile noir, la regarde malicieusement, et semble douter un peu de la conversion sincère de Madeleine. Les figures sont de grande nature. Ce tableau, peint dans le meilleur temps de Rubens, provient de l'abbaye de Cambron. Il est connu par le gravure de Lucas Vosterman (Rubens (P.P.))|La Madeleine repentante. - La jeune pécheresse, assise à droite, est vêtue d'une robe de satin blanc; un de ses pieds nus est posé sur un coffret renversé, d'où s'échappent divers objets de parure. Sa pose et l'expression de sa charmante figure, indiquent admirablement les regrets vifs et douloureux que lui cause le souvenir de sa vie passée. A gauche, se trouve une de ses compagnes, jeune et jolie fille, qui, la tête ombragée par un long voile noir, la regarde malicieusement, et semble douter un peu de la conversion sincère de Madeleine. Les figures sont de grande nature. Ce tableau, peint dans le meilleur temps de Rubens, provient de l'abbaye de Cambron. Il est connu par le gravure de Lucas Vosterman]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Farrer au prix de 940 fl. [44]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La tempête. - Jésus est endormi au milieu de ses disciples dans une barque ballotée par la tempête: St-Pierre épouvanté éveille son maître. Cette belle esquisse terminée, est traitée d'une manière large et vigoureuse. Elle provient du cabinet de M. Bramcamp, d'Amsterdam (Rembrant (P.))|La tempête. - Jésus est endormi au milieu de ses disciples dans une barque ballotée par la tempête: St-Pierre épouvanté éveille son maître. Cette belle esquisse terminée, est traitée d'une manière large et vigoureuse. Elle provient du cabinet de M. Bramcamp, d'Amsterdam]] réalisée par Rembrant (P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 152 fl. [45]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le bon Samaritain. - Le Samaritain, coiffé d'une espèce de turban et vêtu d'une tunique à larges manches jaunes, est penché sur le corps du blessé qu'il secourt. Ce beau tableau, de grande proportion, est remarquable par la force de la couleur, la pureté du dessin et des expressions de tête bien caractérisées (Carraci (L.))|Le bon Samaritain. - Le Samaritain, coiffé d'une espèce de turban et vêtu d'une tunique à larges manches jaunes, est penché sur le corps du blessé qu'il secourt. Ce beau tableau, de grande proportion, est remarquable par la force de la couleur, la pureté du dessin et des expressions de tête bien caractérisées]] réalisée par Carraci (L.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 375 fl. [46]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le duo. - Une femme vêtue d'une robe de soie jaune, est assise devant une table, et joue du violon. Un jeune homme debout derrière la table, et coiffé d'une toque noire, l'accompagne en chantant. Ces deux figures sont délicatement touchées. Les expressions sont gracieuses et vraies (Metsu (G.))|Le duo. - Une femme vêtue d'une robe de soie jaune, est assise devant une table, et joue du violon. Un jeune homme debout derrière la table, et coiffé d'une toque noire, l'accompagne en chantant. Ces deux figures sont délicatement touchées. Les expressions sont gracieuses et vraies]] réalisée par Metsu (G.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Soenens au prix de 283 [or] 285 fl. [47]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Gibier, fruits, etc. - Sur une table couverte d'un tapis rouge, se trouvent des fruits et de nombreuses pièces de gibier. A gauche, un singe est accroupi sur un fauteuil. Sur le devant, deux chiens aboyent à la vue d'une couleuvre qui glisse sous la table. Cette esquisse très-terminée est, ainsi que la suivante, un véritable chef-d'oeuvre de vigueur d'exécution et de vérité. Les détails sont rendus avec un sentiment exquis du caractère spécial des genres d'animaux, et amènent sans effort les contrastes les plus piquans (Sneyders (F.))|Gibier, fruits, etc. - Sur une table couverte d'un tapis rouge, se trouvent des fruits et de nombreuses pièces de gibier. A gauche, un singe est accroupi sur un fauteuil. Sur le devant, deux chiens aboyent à la vue d'une couleuvre qui glisse sous la table. Cette esquisse très-terminée est, ainsi que la suivante, un véritable chef-d'oeuvre de vigueur d'exécution et de vérité. Les détails sont rendus avec un sentiment exquis du caractère spécial des genres d'animaux, et amènent sans effort les contrastes les plus piquans]] réalisée par Sneyders (F.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 465 fl. [49]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait. - Jeune et jolie femme à longs cheveux noirs bouclés et tombant sur les épaules. Elle porte un collier de perles. Ce charmant portrait est d'un coloris à la fois délicat et ferme. La physionomie a beaucoup de grâce; l'expression est pleine de naturel (Velasquez)|Portrait. - Jeune et jolie femme à longs cheveux noirs bouclés et tombant sur les épaules. Elle porte un collier de perles. Ce charmant portrait est d'un coloris à la fois délicat et ferme. La physionomie a beaucoup de grâce; l'expression est pleine de naturel]] réalisée par Velasquez, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Rohé au prix de 160 fl. [50]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait équestre de Ferdinand d'Autriche. - Le Prince-Cardinal, monté sur un superbe cheval brun, tient d'une main son bâton de commandement. Un génie qui plane dans les airs tient une couronne suspendue sur sa tête. L'Escaut et la ville d'Anvers sont représentés allégoriquement au bas du tableau. Cette magnifique esquisse, terminée avec le plus grand soin, et peinte d'une couleur légère et transparente, a servi de modèle à la gravure qui orne le commencement de l'ouvrage intitulé: Introïtus Ferdinandi Antverpiam (Rubens (P.P.))|Portrait équestre de Ferdinand d'Autriche. - Le Prince-Cardinal, monté sur un superbe cheval brun, tient d'une main son bâton de commandement. Un génie qui plane dans les airs tient une couronne suspendue sur sa tête. L'Escaut et la ville d'Anvers sont représentés allégoriquement au bas du tableau. Cette magnifique esquisse, terminée avec le plus grand soin, et peinte d'une couleur légère et transparente, a servi de modèle à la gravure qui orne le commencement de l'ouvrage intitulé: Introïtus Ferdinandi Antverpiam]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Gaillard à Gand au prix de 390 fl. [51]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un enfant. - Une petite fille d'une naïve expression de figure, et vêtue d'un costume original, tient un chat sous son bras. Dans le fond se voit une colonne et un commencement de paysage. Ce tableau agréable, frais et délicat de coloris, est reproduit dans l'oeuvre de G. Hout (Rubens (P.P.))|Portrait d'un enfant. - Une petite fille d'une naïve expression de figure, et vêtue d'un costume original, tient un chat sous son bras. Dans le fond se voit une colonne et un commencement de paysage. Ce tableau agréable, frais et délicat de coloris, est reproduit dans l'oeuvre de G. Hout]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Fumieres au prix de 130 fl. [52]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Groupe d'enfans. - Des enfans s'amusent à essayer de la poudre dans une éprouvette. Celui qui tient l'instrument, laisse apercevoir par la pâleur de ses traits, la crainte que lui cause la détonnation. Ses compagnons se retirent prudemment. On remarque dans ce tableau un faire large et un coloris transparent. Les expressions diverses de ces jeunes têtes sont bien senties (Velasquez)|Groupe d'enfans. - Des enfans s'amusent à essayer de la poudre dans une éprouvette. Celui qui tient l'instrument, laisse apercevoir par la pâleur de ses traits, la crainte que lui cause la détonnation. Ses compagnons se retirent prudemment. On remarque dans ce tableau un faire large et un coloris transparent. Les expressions diverses de ces jeunes têtes sont bien senties]] réalisée par Velasquez, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Isaac au prix de 130 fl. [53]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Cornélius Backx. - Le fondateur du collége de Louvain qui prit son nom, est vêtu d'un costume de recteur-magnifique: il appuye une main sur un fauteuil garni de cuir à clous dorés. Ce portrait que l'on reporte à la première manière de Rubens, a été gravé par Voet (Rubens (Attribué a))|Portrait de Cornélius Backx. - Le fondateur du collége de Louvain qui prit son nom, est vêtu d'un costume de recteur-magnifique: il appuye une main sur un fauteuil garni de cuir à clous dorés. Ce portrait que l'on reporte à la première manière de Rubens, a été gravé par Voet]] réalisée par Rubens (Attribué a), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Morren au prix de 110 fl. [54]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Son portrait. - Le peintre espagnol s'est représenté une palette à la main. On retrouve dans ce portrait remarquable et plein d'expression, le coloris particulier des chairs qui caractérise les oeuvres de ce maître. La main surtout est parfaitement traitée (Murillo)|Son portrait. - Le peintre espagnol s'est représenté une palette à la main. On retrouve dans ce portrait remarquable et plein d'expression, le coloris particulier des chairs qui caractérise les oeuvres de ce maître. La main surtout est parfaitement traitée]] réalisée par Murillo, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Gaillard au prix de 110 fl. [55]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait. - Ce personnage, dont le costume indique l'origine suisse, porte un manteau noir doublé de fourrures et un petit chaperon. Il tient à la main droite un papier roulé, et un gant à la gauche. De nombreuses armoiries sont accolées sur le fond. Ce beau portrait, auquel la rareté des oeuvres authentiques de cet ancien maître, ajoute un grand prix, est d'un fini admirable, qui n'est aucunement entaché de sécheresse, et qui n'ôte rien à la vigueur du coloris. Le ton des chairs est d'une exquise vérité (Holbein (Hans))|Portrait. - Ce personnage, dont le costume indique l'origine suisse, porte un manteau noir doublé de fourrures et un petit chaperon. Il tient à la main droite un papier roulé, et un gant à la gauche. De nombreuses armoiries sont accolées sur le fond. Ce beau portrait, auquel la rareté des oeuvres authentiques de cet ancien maître, ajoute un grand prix, est d'un fini admirable, qui n'est aucunement entaché de sécheresse, et qui n'ôte rien à la vigueur du coloris. Le ton des chairs est d'une exquise vérité]] réalisée par Holbein (Hans), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Chapuis Bruxelles au prix de 370 fl. [56]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La circoncision. - On connaît la composition de ce sujet par la gravure du grand tableau que Gênes a longtemps possédé. Son esquisse est traitée avec la légèreté, l'aisance, la largeur de dessin qui caractérisent les premiers jets de la pensée du maître (Rubens (P.P.))|La circoncision. - On connaît la composition de ce sujet par la gravure du grand tableau que Gênes a longtemps possédé. Son esquisse est traitée avec la légèreté, l'aisance, la largeur de dessin qui caractérisent les premiers jets de la pensée du maître]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Benoit au prix de 130 fl. [57]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Têtes d'anges. - De charmantes têtes d'anges, d'une expression variée, se détachent sur un fond rembruni. Ce groupe, on ne peut plus gracieux, offre divers genres de beauté enfantine, dont le contraste est plein d'harmonie. Le fini d'exécution de cette précieuse toile est fort remarquable (Il Guerchino)|Têtes d'anges. - De charmantes têtes d'anges, d'une expression variée, se détachent sur un fond rembruni. Ce groupe, on ne peut plus gracieux, offre divers genres de beauté enfantine, dont le contraste est plein d'harmonie. Le fini d'exécution de cette précieuse toile est fort remarquable]] réalisée par Il Guerchino, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 230 fl. [58]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[L'enfant au chien. - Un jeune enfant agenouillé sur un coussin, s'amuse à agacer la mère d'un petit chien qu'il porte dans ses mains. Ce joli tableau se distingue par une grande pureté de dessin et un coloris vigoureux: la touche, un peu lourde, décèle particulièrement le pinceau de Zampieri. La figure de l'enfant est d'une expression naïve et gracieuse (Domenechino (Zampieri), dit le Dominicain)|L'enfant au chien. - Un jeune enfant agenouillé sur un coussin, s'amuse à agacer la mère d'un petit chien qu'il porte dans ses mains. Ce joli tableau se distingue par une grande pureté de dessin et un coloris vigoureux: la touche, un peu lourde, décèle particulièrement le pinceau de Zampieri. La figure de l'enfant est d'une expression naïve et gracieuse]] réalisée par Domenechino (Zampieri), dit le Dominicain, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 270 fl. [60]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Jugement de Paris. - Sur la gauche de ce brillant tableau, on voit Pâris assis et adossé contre un tertre; il a sur l'épaule une large draperie, tient la pomme dans la main gauche, et regarde les trois déesses parées seulement de leurs charmes. Minerve, la lance à la main, occupe le centre de la scène, et se montre de face. A côté d'elle se trouve la fière Junon, dont le visage est vu de profil, et qui semble jeter un regard dédaigneux et irrité sur Pâris. Celui-ci, en effet, paraît avoir oublié ces deux déesses, pour considérer leur rivale, la blanche Vénus, qui descend du ciel, brillante de grâce et de beauté. Son corps, admirable de forme et de carnation, se détache sur une espèce de draperie légère quoique d'une teinte foncée, qu'elle soutient de la main droite recourbée sur l'épaule. Son fils est à côté d'elle. Les attitudes diverses de ces figures plus grandes que nature; les demi-teintes et la fraîcheur des chairs qui contrastent heureusement avec les nuances d'un ciel chaudement peint; les expressions différentes répandues sur ces types de beauté opposés avec goût, font de ce tableau une oeuvre de premier ordre. Il a été acquis de Rome par Lebrun (Le Tintoret)|Le Jugement de Paris. - Sur la gauche de ce brillant tableau, on voit Pâris assis et adossé contre un tertre; il a sur l'épaule une large draperie, tient la pomme dans la main gauche, et regarde les trois déesses parées seulement de leurs charmes. Minerve, la lance à la main, occupe le centre de la scène, et se montre de face. A côté d'elle se trouve la fière Junon, dont le visage est vu de profil, et qui semble jeter un regard dédaigneux et irrité sur Pâris. Celui-ci, en effet, paraît avoir oublié ces deux déesses, pour considérer leur rivale, la blanche Vénus, qui descend du ciel, brillante de grâce et de beauté. Son corps, admirable de forme et de carnation, se détache sur une espèce de draperie légère quoique d'une teinte foncée, qu'elle soutient de la main droite recourbée sur l'épaule. Son fils est à côté d'elle. Les attitudes diverses de ces figures plus grandes que nature; les demi-teintes et la fraîcheur des chairs qui contrastent heureusement avec les nuances d'un ciel chaudement peint; les expressions différentes répandues sur ces types de beauté opposés avec goût, font de ce tableau une oeuvre de premier ordre. Il a été acquis de Rome par Lebrun]] réalisée par Le Tintoret, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Smart Londres au prix de 330 fl. [62]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La résurrection de Lazare. - Lazare vient de sortir de sa tombe, au grand étonnement des Juifs; sa soeur agenouillée témoigne sa joie à la vue du miracle que vient d'opérer Jésus, placé du côté opposé et entouré de ses disciples. Plusieurs figures accessoires enrichissent cette composition. Le grand tableau fut possédé longtemps par l'abbaye d'Audenarde, d'où cette belle esquisse provient également (Rubens (P.P.))|La résurrection de Lazare. - Lazare vient de sortir de sa tombe, au grand étonnement des Juifs; sa soeur agenouillée témoigne sa joie à la vue du miracle que vient d'opérer Jésus, placé du côté opposé et entouré de ses disciples. Plusieurs figures accessoires enrichissent cette composition. Le grand tableau fut possédé longtemps par l'abbaye d'Audenarde, d'où cette belle esquisse provient également]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé au prix de 190 fl. [63]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Les galettes. - De jeunes mendians font des galettes dans une cabane. Le feu, une lampe et une chandelle, produisent dans ce joli tableau, trois effets de lumière. Les figures sont traitées d'un style large; le jeu des reflets lumineux qui glissent sur elles, est plein d'illusion et de vérité (Honthorst (Gérard), dit Gerardo dalle Notti)|Les galettes. - De jeunes mendians font des galettes dans une cabane. Le feu, une lampe et une chandelle, produisent dans ce joli tableau, trois effets de lumière. Les figures sont traitées d'un style large; le jeu des reflets lumineux qui glissent sur elles, est plein d'illusion et de vérité]] réalisée par Honthorst (Gérard), dit Gerardo dalle Notti, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Flight Londres au prix de 240 fl. [68]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet allégorique. - Un jeune enfant est endormi sur une tête de mort, près de laquelle se trouve un sablier. Ce tableau, dont le but est de rendre sensible cette idée que la vie touche à la mort, est connu par la gravure de F. Pilsen, et plus encore par les copies assez nombreuses qui en ont été faites. Son originalité serait difficile à méconnaître. Il a été rapporté d'Italie par Lebrun (Guido Reni)|Sujet allégorique. - Un jeune enfant est endormi sur une tête de mort, près de laquelle se trouve un sablier. Ce tableau, dont le but est de rendre sensible cette idée que la vie touche à la mort, est connu par la gravure de F. Pilsen, et plus encore par les copies assez nombreuses qui en ont été faites. Son originalité serait difficile à méconnaître. Il a été rapporté d'Italie par Lebrun]] réalisée par Guido Reni, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Moens au prix de 160 fl. [70]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet allégorique. - Dans ces trois enfans nus dont l'un, les yeux bandés, ne marche qu'en tâtonnant et sur la tête duquel plane un aigle portant une tortue; dont le second, placé au milieu, a une étoile au-dessus de lui, et tient en main un caducée; dont le troisième enfin met le pied sur un globe et tient à la main droite une corne d'abondance, on a cru reconnaître une allégorie du commerce, la personnification de ses moyens de réussite et de ses résultats. D'autres, parmi lesquels Lebrun, y ont vu la Vertu entre les Vices. Quoiqu'il en soit, ces petites figures sont touchées très-délicatement (Romanelli (Francesco))|Sujet allégorique. - Dans ces trois enfans nus dont l'un, les yeux bandés, ne marche qu'en tâtonnant et sur la tête duquel plane un aigle portant une tortue; dont le second, placé au milieu, a une étoile au-dessus de lui, et tient en main un caducée; dont le troisième enfin met le pied sur un globe et tient à la main droite une corne d'abondance, on a cru reconnaître une allégorie du commerce, la personnification de ses moyens de réussite et de ses résultats. D'autres, parmi lesquels Lebrun, y ont vu la Vertu entre les Vices. Quoiqu'il en soit, ces petites figures sont touchées très-délicatement]] réalisée par Romanelli (Francesco), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Klouston au prix de 130 fl. [71]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Esquisse. - Au centre de cette étude, se trouve un groupe de femmes, plein d'originalité et de verve: à droite on aperçoit trois figures de lévites. Cette belle esquisse est accusée seulement par des traits rehaussés de blanc, qui laissent apercevoir partout le bois du panneau (Rubens (P.P.))|Esquisse. - Au centre de cette étude, se trouve un groupe de femmes, plein d'originalité et de verve: à droite on aperçoit trois figures de lévites. Cette belle esquisse est accusée seulement par des traits rehaussés de blanc, qui laissent apercevoir partout le bois du panneau]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Guillemont au prix de 65 [or] 315 fl. [72]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le baptême de Jésus-Christ. - Ce magnifique tableau, exécuté dans les proportions des grandes toiles de galerie, offre la fusion des qualités éminentes des maîtres italiens, et de celles qui appartiennent exclusivement au génie de Rubens. Ce caractère se retrouve dans la composition de ce vaste ensemble, aussi bien que dans l'exécution des détails. Les figures, d'une dimension colossale, se détachent sur un fond d'arbres, Le Jourdain entoure la scène d'une onde calme et transparente. D'un côté, Jésus debout, et les pieds baignés par le fleuve, incline la tête pour recevoir l'eau baptismale que St-Jean répand sur lui. Deux anges d'une beauté parfaite, se trouvent à côté de Jésus, et trois petits chérubins planent au-dessus de lui. Un grand arbre sépare cette partie du tableau, de plusieurs figures qui s'apprêtent à recevoir le baptême, et dont les corps ressortent dans la teinte la plus sombre qui les enveloppe. Deux de ces figures sont assises au bord du fleuve, sur l'avant-plan. La plus éloignée du centre, fortement courbée, rappelle un épisode du Jugement dernier de Michel-Ange; elles sont peintes toutes deux dans le style de ce grand maître, et sont dignes de son pinceau. L'ensemble de la composition, est empreint du caractère de grandeur et de noblesse qui distingue le tableau de l'Élévation de la croix, que possède la cathédrale d'Anvers. La correction remarquable du dessin, la fraîcheur du coloris, la légèreté de la touche, et la délicate transparence des ombres, achèvent de placer cette toile au rang des plus belles pages de Rubens (Rubens (P.P.))|Le baptême de Jésus-Christ. - Ce magnifique tableau, exécuté dans les proportions des grandes toiles de galerie, offre la fusion des qualités éminentes des maîtres italiens, et de celles qui appartiennent exclusivement au génie de Rubens. Ce caractère se retrouve dans la composition de ce vaste ensemble, aussi bien que dans l'exécution des détails. Les figures, d'une dimension colossale, se détachent sur un fond d'arbres, Le Jourdain entoure la scène d'une onde calme et transparente. D'un côté, Jésus debout, et les pieds baignés par le fleuve, incline la tête pour recevoir l'eau baptismale que St-Jean répand sur lui. Deux anges d'une beauté parfaite, se trouvent à côté de Jésus, et trois petits chérubins planent au-dessus de lui. Un grand arbre sépare cette partie du tableau, de plusieurs figures qui s'apprêtent à recevoir le baptême, et dont les corps ressortent dans la teinte la plus sombre qui les enveloppe. Deux de ces figures sont assises au bord du fleuve, sur l'avant-plan. La plus éloignée du centre, fortement courbée, rappelle un épisode du Jugement dernier de Michel-Ange; elles sont peintes toutes deux dans le style de ce grand maître, et sont dignes de son pinceau. L'ensemble de la composition, est empreint du caractère de grandeur et de noblesse qui distingue le tableau de l'Élévation de la croix, que possède la cathédrale d'Anvers. La correction remarquable du dessin, la fraîcheur du coloris, la légèreté de la touche, et la délicate transparence des ombres, achèvent de placer cette toile au rang des plus belles pages de Rubens]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé au prix de 5100 [or] 5500 fl. [73]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La collation des singes. - Sur la droite de ce délicieux petit tableau, se trouve une table recouverte d'un tapis vert, et d'une corbeille de fruits. Un singe, mangeant des huitres, est placé auprès d'autres singes jouant entre eux sur le premier plan. Deux tonneaux se trouvent à gauche, et un singe vêtu d'une casaque mi-parti de rouge et de jaune, tire du vin de l'un d'eux. Tous les détails de cette petite scène sont reproduits avec la touche la plus fine et la plus spirituelle du maître (Teniers (D.))|La collation des singes. - Sur la droite de ce délicieux petit tableau, se trouve une table recouverte d'un tapis vert, et d'une corbeille de fruits. Un singe, mangeant des huitres, est placé auprès d'autres singes jouant entre eux sur le premier plan. Deux tonneaux se trouvent à gauche, et un singe vêtu d'une casaque mi-parti de rouge et de jaune, tire du vin de l'un d'eux. Tous les détails de cette petite scène sont reproduits avec la touche la plus fine et la plus spirituelle du maître]] réalisée par Teniers (D.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 490 fl. [76]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de sa mère. - La mère de Rembrant est vue à mi-corps. Elle a les mains cachées dans un manchon. Sa tête est encadrée dans un bonnet sur lequel s'avance une espèce de capuchon qui projette une ombre sur le front. Ce magnifique portrait, où se retrouvent les qualités éminentes du grand maître, est connu par la gravure que l'on voit dans son oeuvre (Rembrant (P.))|Portrait de sa mère. - La mère de Rembrant est vue à mi-corps. Elle a les mains cachées dans un manchon. Sa tête est encadrée dans un bonnet sur lequel s'avance une espèce de capuchon qui projette une ombre sur le front. Ce magnifique portrait, où se retrouvent les qualités éminentes du grand maître, est connu par la gravure que l'on voit dans son oeuvre]] réalisée par Rembrant (P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par De Schryver, Bruges au prix de 730 fl. [79]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. - Sur le deuxième plan, vers la droite, se trouve une habitation entourée de différentes espèces d'arbres. De jolies figures du meilleur temps de Lingelbach, sont placées sur un chemin tournant. Un ciel chaud et piquant d'effet éclaire le paysage. Cette toile est digne du beau faire d'Acquart (Verboom)|Paysage. - Sur le deuxième plan, vers la droite, se trouve une habitation entourée de différentes espèces d'arbres. De jolies figures du meilleur temps de Lingelbach, sont placées sur un chemin tournant. Un ciel chaud et piquant d'effet éclaire le paysage. Cette toile est digne du beau faire d'Acquart]] réalisée par Verboom, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tardieu fils au prix de 1310 fl. [80]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Charles-le-Téméraire. - Le duc de Bourgogne est vu à mi-corps, couvert de sa cuirasse, et de grandeur naturelle. L'une de ses mains s'appuye sur l'entablement d'une croisée en marbre veiné de rouge et de blanc, l'autre est posée sur son casque. A droite, s'élève une colonne cannelée. Ce tableau est un précieux monument de l'art à cette époque; il est remarquable par la finesse et la vérité des détails, que les anciens maîtres ont poussées si loin. Les mains surtout sont d'un beau dessin et d'un remarquable coloris. Quant au nom du personnage représenté, et à celui du peintre, nous avouons qu'il nous paraît difficile de les faire concorder chronologiquement. Toutefois si cette oeuvre n'est pas du Giorgion, elle provient évidemment d'un autre maître de l'école vénitienne: la couleur verte des rideaux qui se voyent au haut du portrait, n'appartient qu'à cette école (Giorgion (Giorgio Barbarelli, dit Le))|Portrait de Charles-le-Téméraire. - Le duc de Bourgogne est vu à mi-corps, couvert de sa cuirasse, et de grandeur naturelle. L'une de ses mains s'appuye sur l'entablement d'une croisée en marbre veiné de rouge et de blanc, l'autre est posée sur son casque. A droite, s'élève une colonne cannelée. Ce tableau est un précieux monument de l'art à cette époque; il est remarquable par la finesse et la vérité des détails, que les anciens maîtres ont poussées si loin. Les mains surtout sont d'un beau dessin et d'un remarquable coloris. Quant au nom du personnage représenté, et à celui du peintre, nous avouons qu'il nous paraît difficile de les faire concorder chronologiquement. Toutefois si cette oeuvre n'est pas du Giorgion, elle provient évidemment d'un autre maître de l'école vénitienne: la couleur verte des rideaux qui se voyent au haut du portrait, n'appartient qu'à cette école]] réalisée par Giorgion (Giorgio Barbarelli, dit Le), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 450 fl. [81]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Jason. - Dans un paysage de Wildens, d'un coloris brillant et harmonieux, l'on voit au premier plan Jason couvert d'une armure, et répandant une substance soporifique sur la tête du dragon placé près de lui. La fameuse toison d'or pend aux branches d'un arbre; sur le dernier plan du tableau, Médée et sa suite sortent d'un palais. Le roi de Thessalie est peint de grande nature; la pose est fièrement dessinée; la tête, d'un beau style, rappelle sous quelques rapports la manière du Titien. Cette belle et large peinture est digne en tout point du nom des deux maîtres qui ont uni leurs pinceaux pour la produire (Rubens)|Jason. - Dans un paysage de Wildens, d'un coloris brillant et harmonieux, l'on voit au premier plan Jason couvert d'une armure, et répandant une substance soporifique sur la tête du dragon placé près de lui. La fameuse toison d'or pend aux branches d'un arbre; sur le dernier plan du tableau, Médée et sa suite sortent d'un palais. Le roi de Thessalie est peint de grande nature; la pose est fièrement dessinée; la tête, d'un beau style, rappelle sous quelques rapports la manière du Titien. Cette belle et large peinture est digne en tout point du nom des deux maîtres qui ont uni leurs pinceaux pour la produire]] réalisée par Rubens, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Mozer au prix de 100 fl. [82]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un canal en Hollande. - Les eaux tranquilles d'un canal sont chargées ça et là de quelques barques de pécheurs, et ombragées par les touffes d'arbres qui en garnissent les bords. C'est l'une des productions du ton le plus clair de Salomon Ruysdael. Le ciel est vaporeux, et s'étend avec largeur sur le paysage (Ruysdael (Salomon))|Vue d'un canal en Hollande. - Les eaux tranquilles d'un canal sont chargées ça et là de quelques barques de pécheurs, et ombragées par les touffes d'arbres qui en garnissent les bords. C'est l'une des productions du ton le plus clair de Salomon Ruysdael. Le ciel est vaporeux, et s'étend avec largeur sur le paysage]] réalisée par Ruysdael (Salomon), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Me Duré au prix de 1050 fl. [83]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge et Jésus. - La Vierge tient sur ses genoux le petit enfant Jésus qui l'embrasse. Un gaze légère est entrelacée dans ses cheveux. L'expression de la figure de la Vierge est pleine de grâce et de naïveté. Le naturel, la douceur exquise, l'exécution moelleuse et brillante que l'on remarque dans ce charmant tableau, font vivement regretter de n'en point connaître l'auteur. Il a été successivement attribué à Murillo, au Corrège et à Carlo Marati. Cette dernière version paraît être la plus vraisemblable (Carlo Marati)|La Vierge et Jésus. - La Vierge tient sur ses genoux le petit enfant Jésus qui l'embrasse. Un gaze légère est entrelacée dans ses cheveux. L'expression de la figure de la Vierge est pleine de grâce et de naïveté. Le naturel, la douceur exquise, l'exécution moelleuse et brillante que l'on remarque dans ce charmant tableau, font vivement regretter de n'en point connaître l'auteur. Il a été successivement attribué à Murillo, au Corrège et à Carlo Marati. Cette dernière version paraît être la plus vraisemblable]] réalisée par Carlo Marati, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Me Duré au prix de 600 fl. [84]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Son portrait en pied. - Rembrant avait vingt-six ans lorsqu'il exécuta ce portrait. Il s'est représenté en costume arménien. Il est coiffé d'un turban surmonté d'une aigrette; sa figure, vue de face, est encadrée dans une chevelure brune et frisée qui descend sur ses épaules. Le bras droit, dont le poignet est appuyé sur la hanche, sort de dessous un manteau de velours rattaché par trois agrafes, qui recouvre le bras gauche, soutenu par une canne, et descend brodé à l'intérieur, jusqu'aux pieds. Une ceinture de soie et d'or, après avoir enveloppé le corps, retombe en écharpe sur une espèce de tunique brodée et frangée. L'une de ses mains est couverte d'un gant, dont les plis accusent toutes les phalanges des doigts. A droite et devant son maître, on voit accroupi un chien caniche, brun et tacheté de blanc et de roux, qui semble épier le regard du spectateur. Le fond est un mur uni; à gauche seulement on remarque une table couverte d'un tapis, d'un casque et d'autres accessoires. Ce portrait offre un beau type de cette profondeur de teintes harmonieuses, de cette puissance de relief, de ces surprenans effets de clair-obscur dont l'intelligence semble avoir été innée chez Rembrant. Ce tableau qui joint au mérite d'exécution le plus transcendant, l'intérêt que doit inspirer le portrait de son auteur, provient de la collection du comte du Vaudreuil. Rien de plus parfait en ce genre, n'est sorti du pinceau de Rembrant (Rembrant (P.))|Son portrait en pied. - Rembrant avait vingt-six ans lorsqu'il exécuta ce portrait. Il s'est représenté en costume arménien. Il est coiffé d'un turban surmonté d'une aigrette; sa figure, vue de face, est encadrée dans une chevelure brune et frisée qui descend sur ses épaules. Le bras droit, dont le poignet est appuyé sur la hanche, sort de dessous un manteau de velours rattaché par trois agrafes, qui recouvre le bras gauche, soutenu par une canne, et descend brodé à l'intérieur, jusqu'aux pieds. Une ceinture de soie et d'or, après avoir enveloppé le corps, retombe en écharpe sur une espèce de tunique brodée et frangée. L'une de ses mains est couverte d'un gant, dont les plis accusent toutes les phalanges des doigts. A droite et devant son maître, on voit accroupi un chien caniche, brun et tacheté de blanc et de roux, qui semble épier le regard du spectateur. Le fond est un mur uni; à gauche seulement on remarque une table couverte d'un tapis, d'un casque et d'autres accessoires. Ce portrait offre un beau type de cette profondeur de teintes harmonieuses, de cette puissance de relief, de ces surprenans effets de clair-obscur dont l'intelligence semble avoir été innée chez Rembrant. Ce tableau qui joint au mérite d'exécution le plus transcendant, l'intérêt que doit inspirer le portrait de son auteur, provient de la collection du comte du Vaudreuil. Rien de plus parfait en ce genre, n'est sorti du pinceau de Rembrant]] réalisée par Rembrant (P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Dupuis de Rouen au prix de 15190 fl. [85]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Rubens a table, ou Le petit chaudron. - On sait que la seconde de ces dénominations, données au tableau qui nous occupe, a pour origine le chaudron en cuivre que l'on remarque à gauche. La tradition relative à une scène qui s'éloigne autant que celle-ci des habitudes du génie de Rubens, repose sur un défi qui lui aurait été fait de réussir dans le genre de Teniers. Pour y répondre, Rubens aurait peint ce tableau qui, bien que disposé selon les conditions ordinaires des sujets et des expressions de Teniers, laisse apercevoir dans chaque trait des figures commes des accessoires, une touche d'un autre caractère, plus large et plus vigoureuse. Dans un intérieur de ferme, se trouve à droite une table couverte de pain, de fromage, de beurre, et entourée de quatre personnages. L'un d'eux, assis sur un escabeau, allume sa pipe; près de lui, une femme chante, en suivant des yeux un cahier de musique placé devant elle. Un homme l'accompagne, tout en passant un grand vase à boire, à son voisin. Celui-ci, coiffé d'une espèce de chaperon rouge, orné d'une plume, tient un pot sur son genou droit, et joint sa voix à celle des deux personnages précédens. A gauche se trouvent le chaudron, un pot à lait en cuivre, posé sur une cuve, un soufflet et d'autres ustensiles. Une lanterne est suspendue à une poutre qui avance dans l'intérieur. Au fond, deux enfans sont placés sous le manteau de la cheminée. L'on croit reconnaître dans les figures principales, les portraits de Rubens lui-même, de Brauwer, de Craesbeek et de sa femme. Ce charmant tableau est du plus brillant coloris, et d'une pureté admirable de conservation. La famille de M. Schamp le possède depuis plus d'un siècle: il se trouve cité dans plusieurs ouvrages (Rubens (P.P.))|Rubens a table, ou Le petit chaudron. - On sait que la seconde de ces dénominations, données au tableau qui nous occupe, a pour origine le chaudron en cuivre que l'on remarque à gauche. La tradition relative à une scène qui s'éloigne autant que celle-ci des habitudes du génie de Rubens, repose sur un défi qui lui aurait été fait de réussir dans le genre de Teniers. Pour y répondre, Rubens aurait peint ce tableau qui, bien que disposé selon les conditions ordinaires des sujets et des expressions de Teniers, laisse apercevoir dans chaque trait des figures commes des accessoires, une touche d'un autre caractère, plus large et plus vigoureuse. Dans un intérieur de ferme, se trouve à droite une table couverte de pain, de fromage, de beurre, et entourée de quatre personnages. L'un d'eux, assis sur un escabeau, allume sa pipe; près de lui, une femme chante, en suivant des yeux un cahier de musique placé devant elle. Un homme l'accompagne, tout en passant un grand vase à boire, à son voisin. Celui-ci, coiffé d'une espèce de chaperon rouge, orné d'une plume, tient un pot sur son genou droit, et joint sa voix à celle des deux personnages précédens. A gauche se trouvent le chaudron, un pot à lait en cuivre, posé sur une cuve, un soufflet et d'autres ustensiles. Une lanterne est suspendue à une poutre qui avance dans l'intérieur. Au fond, deux enfans sont placés sous le manteau de la cheminée. L'on croit reconnaître dans les figures principales, les portraits de Rubens lui-même, de Brauwer, de Craesbeek et de sa femme. Ce charmant tableau est du plus brillant coloris, et d'une pureté admirable de conservation. La famille de M. Schamp le possède depuis plus d'un siècle: il se trouve cité dans plusieurs ouvrages]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Me Duré au prix de 3090 fl. [86]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait du conseiller Marcelaer. - Le conseiller vêtu de noir, la tête découverte, est vu de trois quarts. Il porte un col, garni d'une légère dentelle festonnée. Ce beau portrait est de la plus riche exécution de Van Dyck. La tête s'arrondit parfaitement, et se présente avec relief, et presque sans le secours d'aucune ombre. Le coloris est frais et brillant; l'expression pleine de vérité. La conservation de ce tableau est parfaite (Dyck (A. Van))|Portrait du conseiller Marcelaer. - Le conseiller vêtu de noir, la tête découverte, est vu de trois quarts. Il porte un col, garni d'une légère dentelle festonnée. Ce beau portrait est de la plus riche exécution de Van Dyck. La tête s'arrondit parfaitement, et se présente avec relief, et presque sans le secours d'aucune ombre. Le coloris est frais et brillant; l'expression pleine de vérité. La conservation de ce tableau est parfaite]] réalisée par Dyck (A. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé de Lille au prix de 1420 [or] 1430 fl. [87]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La cuisine. - Dans un intérieur de cuisine, rempli de gibier, d'oiseaux de basse-cour, de viandes et de fruits de toute espèce, un pécheur présente un brochet à la cuisinière que l'on voit assise, tandis que deux figures accessoires se remarquent debout dans le fond. Cet admirable tableau se distingue surtout par la richesse de la composition, la perfection des détails et l'expression des deux figures principales (Olis (Jean))|La cuisine. - Dans un intérieur de cuisine, rempli de gibier, d'oiseaux de basse-cour, de viandes et de fruits de toute espèce, un pécheur présente un brochet à la cuisinière que l'on voit assise, tandis que deux figures accessoires se remarquent debout dans le fond. Cet admirable tableau se distingue surtout par la richesse de la composition, la perfection des détails et l'expression des deux figures principales]] réalisée par Olis (Jean), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Thys au prix de 830 fl. [88]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Halte des cavaliers. - Des voyageurs se sont arrêtés devant une hôtellerie placée sur la droite du tableau. L'un d'eux, monté sur un cheval blanc, présente un verre à une dame; près d'eux un second cavalier est descendu de sa monture qu'un page tient par la bride. Un lointain de paysage, d'une touche vaporeuse, enrichit cette charmante composition, digne des belles pages de Philippe Wouwermans (Wouwermans (Pierre))|Halte des cavaliers. - Des voyageurs se sont arrêtés devant une hôtellerie placée sur la droite du tableau. L'un d'eux, monté sur un cheval blanc, présente un verre à une dame; près d'eux un second cavalier est descendu de sa monture qu'un page tient par la bride. Un lointain de paysage, d'une touche vaporeuse, enrichit cette charmante composition, digne des belles pages de Philippe Wouwermans]] réalisée par Wouwermans (Pierre), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Flight au prix de 1010 fl. [92]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le passage du bac. - Nous conservons à ce précieux tableau le titre sous lequel il est connu et gravé. A côté d'une maison placée à droite, on voit un pâtre accompagné de son chien, suivre un groupe de vaches, d'ânes et de chèvres qui occupe le centre du tableau, et va traverser un gué. Une femme est assise sur un âne dont un villageois termine le harnachement. Une rivière serpente à gauche et se perd derrière les montagnes qui dessinent l'horizon. Il serait difficile, sinon impossible, de rendre compte de l'impression que produit la vue de ce paysage. C'est quelque chose de doux et de calme dont on se sent pénétrer avec charme, comme si l'on s'identifiait peu à peu avec l'harmonie grande et paisible de la nature. Chaque détail attire tour à tour sans rien ôter à la puissance et à l'effet de l'ensemble. Le ciel, d'un azur si profond là où quelques nuages légers et brillans ne le couvrent pas; ces montagnes bleuâtres derrière lesquelles on sent que le soleil se cache, et qui projettent leur ombre jusque sur les premiers plan; cette maison d'une teinte rousse et mystérieuse qui sert si merveilleusement à animer les figures; cette paysanne montée sur son âne, et qu'un dernier rayon du jour éclaire vivement; ces détails si riches, si variés et toujours si utiles; ces nuances fermes et empâtées dans les masses solides, et si limpides, si vagues, aëriennes dans les espaces de l'atmosphère, forment une scène ravissante de naturel et de beauté. Ce chef-d'oeuvre qui se recommande d'ailleurs assez de lui-même, a appartenu aux collections du prince de Conti, et de M. de Senave (Berchem (Nicolas))|Le passage du bac. - Nous conservons à ce précieux tableau le titre sous lequel il est connu et gravé. A côté d'une maison placée à droite, on voit un pâtre accompagné de son chien, suivre un groupe de vaches, d'ânes et de chèvres qui occupe le centre du tableau, et va traverser un gué. Une femme est assise sur un âne dont un villageois termine le harnachement. Une rivière serpente à gauche et se perd derrière les montagnes qui dessinent l'horizon. Il serait difficile, sinon impossible, de rendre compte de l'impression que produit la vue de ce paysage. C'est quelque chose de doux et de calme dont on se sent pénétrer avec charme, comme si l'on s'identifiait peu à peu avec l'harmonie grande et paisible de la nature. Chaque détail attire tour à tour sans rien ôter à la puissance et à l'effet de l'ensemble. Le ciel, d'un azur si profond là où quelques nuages légers et brillans ne le couvrent pas; ces montagnes bleuâtres derrière lesquelles on sent que le soleil se cache, et qui projettent leur ombre jusque sur les premiers plan; cette maison d'une teinte rousse et mystérieuse qui sert si merveilleusement à animer les figures; cette paysanne montée sur son âne, et qu'un dernier rayon du jour éclaire vivement; ces détails si riches, si variés et toujours si utiles; ces nuances fermes et empâtées dans les masses solides, et si limpides, si vagues, aëriennes dans les espaces de l'atmosphère, forment une scène ravissante de naturel et de beauté. Ce chef-d'oeuvre qui se recommande d'ailleurs assez de lui-même, a appartenu aux collections du prince de Conti, et de M. de Senave]] réalisée par Berchem (Nicolas), vendue par Schamp d'Aveschoot au prix de 4600 fl. [93]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. - Le centre de ce paysage est occupé par un bouquet d'arbres. Quelques chaumières sont placées à droite. A gauche, se développe un lointain dont les divers plans sont étagés avec art. Une seule figure se voit au second plan. Rien n'est plus simple, moins recherché, moins prétentieux que cette composition, et cette indifférence pour le contraste, au lieu de nuire à l'effet de l'ensemble, donne au paysage une vérité pleine de charme. La teinte du feuillage se marie admirablement avec la transparence de l'atmosphère; l'air circule partout; le jour éclaire les objets d'une lumière suave et tranquille (Hobbema (Minder))|Paysage. - Le centre de ce paysage est occupé par un bouquet d'arbres. Quelques chaumières sont placées à droite. A gauche, se développe un lointain dont les divers plans sont étagés avec art. Une seule figure se voit au second plan. Rien n'est plus simple, moins recherché, moins prétentieux que cette composition, et cette indifférence pour le contraste, au lieu de nuire à l'effet de l'ensemble, donne au paysage une vérité pleine de charme. La teinte du feuillage se marie admirablement avec la transparence de l'atmosphère; l'air circule partout; le jour éclaire les objets d'une lumière suave et tranquille]] réalisée par Hobbema (Minder), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Flight au prix de 630 fl. [95]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane au bain. - Ce tableau surpasse en mérite et en réputation toutes les oeuvres les plus vantées du maître. Il se distingue autant par l'inimitable perfection des détails que par la belle concordance de l'ensemble. C'est la nature réduite à de petites proportions, et conservant dans cette transformation l'unité de ses rapports, l'harmonie du tout et la délicatesse de chaque partie. Diane est assise sur une roche que recouvre une draperie de soie, dont le teinte verdâtre contraste avec la blancheur d'une gaze légère, seul et étroit vêtement qu'ait conservé la déesse. Elle a déjà l'un de ses pieds dans l'eau, tandis qu'une nymphe penchée sur l'onde qui la baigne presque à moitié, défait le brodequin qui recouvre encore le pied gauche de la déesse. Un carquois renversé se trouve près de Diane, dont une main s'appuie sur l'extrêmité de son arc. Une autre de ses nymphes, placée à sa droite, et encore habillée, déroule les tresses de ses cheveux bruns. Une troisième suspend un carquois aux branches d'un arbre qui s'élève au centre. A gauche, on remarque une nymphe assise qui paraît s'entretenir avec une de ses campagnes. Plus loin, et du même côté, trois autres nymphes se détachent sur les teintes vertes d'un fond boisé. Un rideau bleu suspendu entre deux arbres, abrite Diane; et des chiens placés à droite viennent se désaltérer au bord de l'eau. Un lointain chaud et brillant d'effet s'étend derrière cette scène gracieuse que le jour à son déclin éclaire d'une douce lumière (Mieris (Guillaume Van))|Diane au bain. - Ce tableau surpasse en mérite et en réputation toutes les oeuvres les plus vantées du maître. Il se distingue autant par l'inimitable perfection des détails que par la belle concordance de l'ensemble. C'est la nature réduite à de petites proportions, et conservant dans cette transformation l'unité de ses rapports, l'harmonie du tout et la délicatesse de chaque partie. Diane est assise sur une roche que recouvre une draperie de soie, dont le teinte verdâtre contraste avec la blancheur d'une gaze légère, seul et étroit vêtement qu'ait conservé la déesse. Elle a déjà l'un de ses pieds dans l'eau, tandis qu'une nymphe penchée sur l'onde qui la baigne presque à moitié, défait le brodequin qui recouvre encore le pied gauche de la déesse. Un carquois renversé se trouve près de Diane, dont une main s'appuie sur l'extrêmité de son arc. Une autre de ses nymphes, placée à sa droite, et encore habillée, déroule les tresses de ses cheveux bruns. Une troisième suspend un carquois aux branches d'un arbre qui s'élève au centre. A gauche, on remarque une nymphe assise qui paraît s'entretenir avec une de ses campagnes. Plus loin, et du même côté, trois autres nymphes se détachent sur les teintes vertes d'un fond boisé. Un rideau bleu suspendu entre deux arbres, abrite Diane; et des chiens placés à droite viennent se désaltérer au bord de l'eau. Un lointain chaud et brillant d'effet s'étend derrière cette scène gracieuse que le jour à son déclin éclaire d'une douce lumière]] réalisée par Mieris (Guillaume Van), vendue par Schamp d'Aveschoot au prix de 7900 fl. [96]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le trictrac. - Deux joueurs de trictrac sont les figures principales de ce charmant tableau. L'un d'eux, assis à gauche devant une table, montre une pièce d'argent à son adversaire debout devant lui. Deux personnages les regardent, tandis que d'autres occupent le fond de la salle, entre lesquels une femme qui regarde par une lucarne. Au centre, l'on voit en saillie un banc couvert d'une serviette et d'un pot. On retrouve dans cette scène spirituellement retracée, la vérité frappante de pose et d'expression qui distingue le pinceau de Teniers. Tout y est naturel, bien senti, et d'un coloris qui, légèrement agatisé par le temps, semble avoir acquis par cela même plus de légèreté et de finesse. Ce tableau provient du cabinet de M. Lucas Schamp (Teniers (D.))|Le trictrac. - Deux joueurs de trictrac sont les figures principales de ce charmant tableau. L'un d'eux, assis à gauche devant une table, montre une pièce d'argent à son adversaire debout devant lui. Deux personnages les regardent, tandis que d'autres occupent le fond de la salle, entre lesquels une femme qui regarde par une lucarne. Au centre, l'on voit en saillie un banc couvert d'une serviette et d'un pot. On retrouve dans cette scène spirituellement retracée, la vérité frappante de pose et d'expression qui distingue le pinceau de Teniers. Tout y est naturel, bien senti, et d'un coloris qui, légèrement agatisé par le temps, semble avoir acquis par cela même plus de légèreté et de finesse. Ce tableau provient du cabinet de M. Lucas Schamp]] réalisée par Teniers (D.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Fligt Londres au prix de 1940 fl. [97]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ montant au Ciel. - Le Christ est en proportion de grande nature, et se trouve vu plus qu'à mi-corps. Il entoure de son bras gauche la croix sur laquelle sa main droite vient s'appuyer. Le corps est d'une exécution admirable. La tête respire cet amour sublime de l'humanité, cette douceur ineffable que le génie de Rubens a souvent devinés et reproduits. Nous avons vu dans le Christ mourant (Nø 130), l'alliance d'une nature divine et des douleurs terrestres: ici, c'est cette même nature triomphante après la résurrection, et conservant au milieu de sa gloire, les caractères de simplicité et de dévouement qui font comprendre que le Dieu s'est fait homme. Ce magnifique tableau, de l'exécution la plus finie de Rubens, ne peut être comparé sous ce rapport, qu'au monument de Rocockx, du Musée d'Anvers. Il a été gravé par Ryckmans (Rubens (P.P.))|Le Christ montant au Ciel. - Le Christ est en proportion de grande nature, et se trouve vu plus qu'à mi-corps. Il entoure de son bras gauche la croix sur laquelle sa main droite vient s'appuyer. Le corps est d'une exécution admirable. La tête respire cet amour sublime de l'humanité, cette douceur ineffable que le génie de Rubens a souvent devinés et reproduits. Nous avons vu dans le Christ mourant (Nø 130), l'alliance d'une nature divine et des douleurs terrestres: ici, c'est cette même nature triomphante après la résurrection, et conservant au milieu de sa gloire, les caractères de simplicité et de dévouement qui font comprendre que le Dieu s'est fait homme. Ce magnifique tableau, de l'exécution la plus finie de Rubens, ne peut être comparé sous ce rapport, qu'au monument de Rocockx, du Musée d'Anvers. Il a été gravé par Ryckmans]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot au prix de 750 fl. [98]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un grand d'Espagne. - La blancheur d'un col brodé fait ressortir cette tête d'une expression vraie et d'un caractère prononcé. Le faire que l'on observe dans cette remarquable production, l'a fait passer pendant longtemps pour être de Rembrant (Lievens (Jean))|Portrait d'un grand d'Espagne. - La blancheur d'un col brodé fait ressortir cette tête d'une expression vraie et d'un caractère prononcé. Le faire que l'on observe dans cette remarquable production, l'a fait passer pendant longtemps pour être de Rembrant]] réalisée par Lievens (Jean), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 105 fl. [99]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'Italie. - Sur le devant du tableau, se trouve un vieillard assis sur une pierre, et qui présente un verre à un homme montant un cheval, sur la crinière duquel il est nonchalamment accoudé. Une femme assise donne un morceau de pain à un chien. Près d'elle, un homme, ayant les jambes nues, est assis par terre et regarde la scène qui se passe devant lui. Ce groupe de lazaroni se détache sur le mur d'une casa. Les rayons du soleil levant éclairent un lointain montagneux. On remarque dans ce charmant tableau que l'on peut nommer le chef-d'oeuvre de Lingelbach, des détails piquans, des poses pleines de naturel; une touche délicate, argentine et vaporeuse (Lingelbach (Jean))|Vue d'Italie. - Sur le devant du tableau, se trouve un vieillard assis sur une pierre, et qui présente un verre à un homme montant un cheval, sur la crinière duquel il est nonchalamment accoudé. Une femme assise donne un morceau de pain à un chien. Près d'elle, un homme, ayant les jambes nues, est assis par terre et regarde la scène qui se passe devant lui. Ce groupe de lazaroni se détache sur le mur d'une casa. Les rayons du soleil levant éclairent un lointain montagneux. On remarque dans ce charmant tableau que l'on peut nommer le chef-d'oeuvre de Lingelbach, des détails piquans, des poses pleines de naturel; une touche délicate, argentine et vaporeuse]] réalisée par Lingelbach (Jean), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé de Lille au prix de 1610 fl. [100]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. - Site italien éclairé par un ciel un peu orageux. Dans la partie de droite, se remarquent ces ruines d'habitation tant recherchées dans les oeuvres de ce maître. Des bouleaux à l'écorce brillante, des ronces et de vieux troncs d'arbres, peints avec une rare perfection, garnissent les premiers plans. Une rivière se déroule sous le feuillage des arbres, dans les derniers plans de gauche. Le lointain est richement accidenté de montagnes et de touffes d'arbres. Des vaches et d'autres animaux sont gardés par deux pâtres placés près des ruines. On admire l'harmonie et la variété des tons qui distinguent ce paysage. Les vapeurs de l'atmosphère sont rendues avec toute la supériorité qui caractérise les chefs-d'oeuvre de Pynaker. Ce qui ajoute un grand prix à cette magnifique composition, c'est que les figures qui l'animent sont dues au pinceau de Berchem (Pynaker (Adam))|Paysage. - Site italien éclairé par un ciel un peu orageux. Dans la partie de droite, se remarquent ces ruines d'habitation tant recherchées dans les oeuvres de ce maître. Des bouleaux à l'écorce brillante, des ronces et de vieux troncs d'arbres, peints avec une rare perfection, garnissent les premiers plans. Une rivière se déroule sous le feuillage des arbres, dans les derniers plans de gauche. Le lointain est richement accidenté de montagnes et de touffes d'arbres. Des vaches et d'autres animaux sont gardés par deux pâtres placés près des ruines. On admire l'harmonie et la variété des tons qui distinguent ce paysage. Les vapeurs de l'atmosphère sont rendues avec toute la supériorité qui caractérise les chefs-d'oeuvre de Pynaker. Ce qui ajoute un grand prix à cette magnifique composition, c'est que les figures qui l'animent sont dues au pinceau de Berchem]] réalisée par Pynaker (Adam), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Cornelissen au prix de 2900 fl. [101]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ mort et la Vierge. - Le corps du Christ est étendu devant sa tombe sur laquelle on voit les attributs de la Passion. Sa tête repose sur les genoux de la Vierge évanouie que deux anges essayent de ranimer. Ce tableau est d'un dessin comme d'un coloris admirable. On comprend en regardant la figure de la Vierge, sous quelle douleur immense ses forces se sont brisées. La tête du Christ est d'une sublimité que rien ne peut traduire. Un jour pâle et mélancolique est répandu sur toute cette scène (Carraci (Annibal))|Le Christ mort et la Vierge. - Le corps du Christ est étendu devant sa tombe sur laquelle on voit les attributs de la Passion. Sa tête repose sur les genoux de la Vierge évanouie que deux anges essayent de ranimer. Ce tableau est d'un dessin comme d'un coloris admirable. On comprend en regardant la figure de la Vierge, sous quelle douleur immense ses forces se sont brisées. La tête du Christ est d'une sublimité que rien ne peut traduire. Un jour pâle et mélancolique est répandu sur toute cette scène]] réalisée par Carraci (Annibal), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Mad. Durey au prix de 1460 fl. [102]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Fruits. - Une table de marbre est couverte de plusieurs fruits, tels qu'abricots, prunes, châtaignes, poires, etc., sur lesquels des insectes se sont posés. Cette composition, plus harmonieuse que ne le sont souvent les oeuvres de ce peintre, est d'un beau fini, et du coloris le plus brillant (Mignon (Abraham))|Fruits. - Une table de marbre est couverte de plusieurs fruits, tels qu'abricots, prunes, châtaignes, poires, etc., sur lesquels des insectes se sont posés. Cette composition, plus harmonieuse que ne le sont souvent les oeuvres de ce peintre, est d'un beau fini, et du coloris le plus brillant]] réalisée par Mignon (Abraham), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Mad. Durey au prix de 350 fl. [104]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. - Des rochers, de la verdure, un château à gauche, une rivière, un lointain montagneux, tels sont les élémens mis en oeuvre dans ce charmant petit tableau. Les teintes transparentes, répandues sur les divers plans, annoncent une belle matinée. Tous les objets semblent baignés par une vapeur qui en adoucit les contours et en harmonise les couleurs (Gelée (C., dit le Lorrain))|Paysage. - Des rochers, de la verdure, un château à gauche, une rivière, un lointain montagneux, tels sont les élémens mis en oeuvre dans ce charmant petit tableau. Les teintes transparentes, répandues sur les divers plans, annoncent une belle matinée. Tous les objets semblent baignés par une vapeur qui en adoucit les contours et en harmonise les couleurs]] réalisée par Gelée (C., dit le Lorrain), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Mad. Durey au prix de 180 fl. [105]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec bestiaux. - Sur un fond d'arbres parfaitement disposé, se détachent deux vaches dont l'une, rousse et tachetée de blanc, se voit debout au centre du tableau, tandis que l'autre est couchée près d'elle. Ces deux vaches sont traitées avec cette étude consciencieuse et profonde du port, de l'allure, de la physionomie des animaux, qui se révèlent dans les chefs-d'oeuvre du maître. Une lumière suave et sereine éclaire cette scène dans laquelle on retrouve tout le charme d'une nature belle de son harmonieuse simplicité (Potter (Paul))|Paysage avec bestiaux. - Sur un fond d'arbres parfaitement disposé, se détachent deux vaches dont l'une, rousse et tachetée de blanc, se voit debout au centre du tableau, tandis que l'autre est couchée près d'elle. Ces deux vaches sont traitées avec cette étude consciencieuse et profonde du port, de l'allure, de la physionomie des animaux, qui se révèlent dans les chefs-d'oeuvre du maître. Une lumière suave et sereine éclaire cette scène dans laquelle on retrouve tout le charme d'une nature belle de son harmonieuse simplicité]] réalisée par Potter (Paul), vendue par Schamp d'Aveschoot au prix de 240 [or] 2400 fl. [106]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. - Devant une maison rustique sur laquelle s'étend une vigne, se trouve un paysan accompagné d'un âne chargé de légumes. Il cause avec des enfans assis sur un banc devant la porte. A gauche, s'étage un lointain d'arbres avec un clocher et quelques figures. Ce tableau dont on connaît la gravure, est du meilleur faire du maître. Il est du ton le plus pur et le plus argentin (Dussart (C.))|Paysage. - Devant une maison rustique sur laquelle s'étend une vigne, se trouve un paysan accompagné d'un âne chargé de légumes. Il cause avec des enfans assis sur un banc devant la porte. A gauche, s'étage un lointain d'arbres avec un clocher et quelques figures. Ce tableau dont on connaît la gravure, est du meilleur faire du maître. Il est du ton le plus pur et le plus argentin]] réalisée par Dussart (C.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Dupuis à Rouen au prix de 2400 [or] 2410 fl. [109]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Hiver. - Dans un paysage d'hiver, un lourd paysan conduit deux pourceaux d'une allure qui ne paraît être guère moins leste que celle de leur maître. Ce charmant petit tableau, du ton le plus clair, est l'un de ceux que l'on a nommés les après-dîners de Teniers (Teniers (David))|Hiver. - Dans un paysage d'hiver, un lourd paysan conduit deux pourceaux d'une allure qui ne paraît être guère moins leste que celle de leur maître. Ce charmant petit tableau, du ton le plus clair, est l'un de ceux que l'on a nommés les après-dîners de Teniers]] réalisée par Teniers (David), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Favart au prix de 140 fl. [110]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ mort et la Vierge. - Le corps du Christ est étendu aux pieds de sa mère qui lève douloureusement les yeux au ciel. Des anges portent les attributs de la Passion. Cette petite esquisse au bistre et rehaussée de blanc, est digne du pinceau de Van Dyck. Une inscription flamande, en vieux caractères, se lit au bas (Crayer (Gérard De))|Le Christ mort et la Vierge. - Le corps du Christ est étendu aux pieds de sa mère qui lève douloureusement les yeux au ciel. Des anges portent les attributs de la Passion. Cette petite esquisse au bistre et rehaussée de blanc, est digne du pinceau de Van Dyck. Une inscription flamande, en vieux caractères, se lit au bas]] réalisée par Crayer (Gérard De), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 100 fl. [111]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La duchesse de Veren et son fils. - Ces portraits sont d'un beau fini et d'une grande puissance de couleur. Les broderies sont particulièrement remarquables. Ce tableau qui rappelle sous quelques rapports l'une des écoles d'Italie, provient de la collection du duc de Choiseul-Praslin (Maubeuge (Jean De))|La duchesse de Veren et son fils. - Ces portraits sont d'un beau fini et d'une grande puissance de couleur. Les broderies sont particulièrement remarquables. Ce tableau qui rappelle sous quelques rapports l'une des écoles d'Italie, provient de la collection du duc de Choiseul-Praslin]] réalisée par Maubeuge (Jean De), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Isaac au prix de 220 fl. [112]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Tabagie. - Paysans placés autour d'une table. L'un d'eux, assis devant une cheminée, lit une gazette à ses voisins, en profitant de la lueur d'une chandelle que porte une femme. L'effet de lumière est finement rendu. Les détails sont charmans de vérité. Les expressions des figures sont empreintes de ce caractère particulier de trivialité énergique à l'égard duquel Craesbeek semble avoir renchéri sur son maître Brauwer (Craesbeek (Joseph Van))|Tabagie. - Paysans placés autour d'une table. L'un d'eux, assis devant une cheminée, lit une gazette à ses voisins, en profitant de la lueur d'une chandelle que porte une femme. L'effet de lumière est finement rendu. Les détails sont charmans de vérité. Les expressions des figures sont empreintes de ce caractère particulier de trivialité énergique à l'égard duquel Craesbeek semble avoir renchéri sur son maître Brauwer]] réalisée par Craesbeek (Joseph Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Thys au prix de 190 fl. [115]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait des deux fils du maître. - Le tableau de Rubens qui se trouve à Dresde, représentant ses fils Albert et Jean, est connu par la gravure de Dullé. La copie qui nous occupe, est de la même époque que l'original: on l'a attribuée à Van Dyck (Rubens (École de))|Portrait des deux fils du maître. - Le tableau de Rubens qui se trouve à Dresde, représentant ses fils Albert et Jean, est connu par la gravure de Dullé. La copie qui nous occupe, est de la même époque que l'original: on l'a attribuée à Van Dyck]] réalisée par Rubens (École de), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 510 fl. [116]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus tenté par le démon. - Cette esquisse colorée a servi à Rubens pour peindre l'un des compartimens qui décoraient le plafond de l'ancienne église des Jésuites à Anvers. L'on sait qu'il ne reste de ce plafond, détruit dans l'incendie de 1717, d'autres souvenirs que les gravures de Dewil, et quelques esquisses éparses. Celle-ci, des plus remarquables, provient du cabinet du comte de Cuypers (Rubens (P.P.))|Jésus tenté par le démon. - Cette esquisse colorée a servi à Rubens pour peindre l'un des compartimens qui décoraient le plafond de l'ancienne église des Jésuites à Anvers. L'on sait qu'il ne reste de ce plafond, détruit dans l'incendie de 1717, d'autres souvenirs que les gravures de Dewil, et quelques esquisses éparses. Celle-ci, des plus remarquables, provient du cabinet du comte de Cuypers]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot au prix de 100 fl. [118]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Gibier mort. - Un lièvre est suspendu à une ancre, au-dessus d'une table de marbre couverte d'oiseaux: un fusil, un cor et divers autres attributs de chasse, enrichissent cette composition. Tous ces détails sont exécutés avec un fini précieux et une souplesse de pinceau admirable. Le rideau qui sert de repoussoir s'harmonise parfaitement avec le coloris pur et délicat de l'ensemble (Weenix (Jean))|Gibier mort. - Un lièvre est suspendu à une ancre, au-dessus d'une table de marbre couverte d'oiseaux: un fusil, un cor et divers autres attributs de chasse, enrichissent cette composition. Tous ces détails sont exécutés avec un fini précieux et une souplesse de pinceau admirable. Le rideau qui sert de repoussoir s'harmonise parfaitement avec le coloris pur et délicat de l'ensemble]] réalisée par Weenix (Jean), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Fligt au prix de 460 fl. [119]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Fruits et fleurs. - Des grappes de raisins, des cerises, des figues, des grenades et de nombreuses fleurs forment de gracieux festons sur lesquels plusieurs insectes se posent. Une tête de mort, et un crucifix entouré d'une vipère, se voyent au bas du tableau sur un socle de marbre. Rien de plus parfait, de plus vrai, de plus harmonieux en ce genre, n'est sorti du pinceau d'un artiste. On y admire surtout une belle intelligence du clair-obscur, un coloris frais et suave, un arrangement plein de goût, une grande délicatesse dans les divers degrés de végétation, et des reflets savamment combinés. Cette belle toile est citée dans la Vie des Peintres de Descamps, comme le chef-d'oeuvre du maître (Heem (Jean-David De))|Fruits et fleurs. - Des grappes de raisins, des cerises, des figues, des grenades et de nombreuses fleurs forment de gracieux festons sur lesquels plusieurs insectes se posent. Une tête de mort, et un crucifix entouré d'une vipère, se voyent au bas du tableau sur un socle de marbre. Rien de plus parfait, de plus vrai, de plus harmonieux en ce genre, n'est sorti du pinceau d'un artiste. On y admire surtout une belle intelligence du clair-obscur, un coloris frais et suave, un arrangement plein de goût, une grande délicatesse dans les divers degrés de végétation, et des reflets savamment combinés. Cette belle toile est citée dans la Vie des Peintres de Descamps, comme le chef-d'oeuvre du maître]] réalisée par Heem (Jean-David De), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Smith de Londres au prix de 2310 fl. [121]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait. - Ce beau portrait que l'on a nommé celui du cardinal Granvelle, est de la manière la plus large comme du meilleur temps de Rubens. La tête, vue de trois quarts, ressort vivement du fond; elle est d'un aspect frappant, autant par le caractère de la physionomie, que par la touche ferme et brûlante qui distingue l'exécution (Rubens (P.P.))|Portrait. - Ce beau portrait que l'on a nommé celui du cardinal Granvelle, est de la manière la plus large comme du meilleur temps de Rubens. La tête, vue de trois quarts, ressort vivement du fond; elle est d'un aspect frappant, autant par le caractère de la physionomie, que par la touche ferme et brûlante qui distingue l'exécution]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot au prix de 65 fl. [122]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Jugement de Paris. - Gracieuse et agréable composition, qui se détache sur un fond de prairies ombragées d'arbres et couvertes de moutons. Les figures sont du meilleur faire de Henri Van Baelen. Ce tableau, frais et bien conservé, est cité par Descamps (Breugel)|Le Jugement de Paris. - Gracieuse et agréable composition, qui se détache sur un fond de prairies ombragées d'arbres et couvertes de moutons. Les figures sont du meilleur faire de Henri Van Baelen. Ce tableau, frais et bien conservé, est cité par Descamps]] réalisée par Breugel, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Fligt au prix de 650 fl. [123]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ mourant. - Le corps du Christ, empreint du calme qui doit caractériser une mort comme la sienne, se détache magnifiquement sur un ciel obscurci par l'effet terne et rougeâtre d'une éclipse de soleil, et par le désordre de toute la nature. Un lointain obscur qui se développe au bas de la croix, laisse apercevoir Jérusalem. Les profondes études anatomiques de Rubens se révèlent avec éclat dans le torse du Christ; l'ensemble d'ailleurs est aussi remarquable par la sévérité et la noblesse du dessin que par l'effet magique du coloris. Trois clous seulement attachent le corps à la croix; et au lieu de placer au centre de la main ceux qui soutiennent les bras, Rubens les a fixés presque sous le poignet, et a obtenu ainsi un effet neuf et plein de force. Les muscles des mains et des pieds semblent frémir encore d'une contraction qui s'éteint, tandis que le corps est tranquille, et que l'expression souffrante et résignée de la figure levée vers le ciel, fait comprendre toute la grandeur du moment suprême où le Christ va mourir. C'est ainsi que le génie de Rubens a su faire ressortir dans ce chef-d'oeuvre le double caractère de l'Homme-Dieu; et la sublimité de l'exécution est digne de celle de la pensée (Rubens (P.P.))|Le Christ mourant. - Le corps du Christ, empreint du calme qui doit caractériser une mort comme la sienne, se détache magnifiquement sur un ciel obscurci par l'effet terne et rougeâtre d'une éclipse de soleil, et par le désordre de toute la nature. Un lointain obscur qui se développe au bas de la croix, laisse apercevoir Jérusalem. Les profondes études anatomiques de Rubens se révèlent avec éclat dans le torse du Christ; l'ensemble d'ailleurs est aussi remarquable par la sévérité et la noblesse du dessin que par l'effet magique du coloris. Trois clous seulement attachent le corps à la croix; et au lieu de placer au centre de la main ceux qui soutiennent les bras, Rubens les a fixés presque sous le poignet, et a obtenu ainsi un effet neuf et plein de force. Les muscles des mains et des pieds semblent frémir encore d'une contraction qui s'éteint, tandis que le corps est tranquille, et que l'expression souffrante et résignée de la figure levée vers le ciel, fait comprendre toute la grandeur du moment suprême où le Christ va mourir. C'est ainsi que le génie de Rubens a su faire ressortir dans ce chef-d'oeuvre le double caractère de l'Homme-Dieu; et la sublimité de l'exécution est digne de celle de la pensée]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot au prix de 2100 fl. [124]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La Ste-Trinité. - Dieu le Père, ouvrant les bras, est vu de face dans la partie supérieure du tableau; à ses pieds est la croix appuyée sur un globe et portant le Christ mort. Le St-Esprit plane au-dessus de la croix que deux petits anges soutiennent. Deux anges plus grands sont agenouillés dans l'attitude de la prière de chaque côté du Christ. Ce beau tableau, d'un dessin sévère et d'un coloris suave, respire toute la majesté de l'idée religieuse qu'il reproduit. C'est la répétition en petit du grand tableau peint par le maître à Rome pour l'église de la Ste-Trinité (Guido Reni)|La Ste-Trinité. - Dieu le Père, ouvrant les bras, est vu de face dans la partie supérieure du tableau; à ses pieds est la croix appuyée sur un globe et portant le Christ mort. Le St-Esprit plane au-dessus de la croix que deux petits anges soutiennent. Deux anges plus grands sont agenouillés dans l'attitude de la prière de chaque côté du Christ. Ce beau tableau, d'un dessin sévère et d'un coloris suave, respire toute la majesté de l'idée religieuse qu'il reproduit. C'est la répétition en petit du grand tableau peint par le maître à Rome pour l'église de la Ste-Trinité]] réalisée par Guido Reni, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Smith Londres au prix de 450 fl. [125]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[VIe Vue de Flandre. - Nous conservons à ce tableau le titre qu'il porte dans la gravure de Lebas. Devant un cabaret sont assis ou debout autour d'un tonneau, des hommes qui boivent et fument. Un vieux paysan sans veste, au dos voûté par le travail et l'âge, est sur le devant du tableau, et a pour vis-à-vis un autre paysan qui tient une cannette posée sur son genou. Deux personnages se trouvent derrière eux et les regardent. L'hôtesse est sur le seuil de la porte. Un paysan coiffé d'une casquette et habillé d'une veste grise, est debout devant les buveurs, et lâche nonchalamment une bouffée de tabac. Un petit épagneul est à ses côtés. Une rivière qui part du premier plan de droite, remonte dans le fond du tableau, en séparant la scène précédente d'un admirable paysage placé sur un plan inférieur et composé de rochers et de bois qui entourent un château. De lointaines montagnes accusent l'horizon. Le ciel, d'un ton clair et argentin, est illuminé par les derniers feux du jour. Tout a été dit sur Teniers, et le seul éloge convenable que nous puissions faire du tableau dont nous venons d'indiquer la composition, est de dire qu'il mérite sous tous les rapports la réputation européenne dont il jouit, et qui lui assigne une des premières places parmi les chefs-d'oeuvre de ce grand interprète de la nature. Il provient de la collection La Bouexière: sa fraîcheur et sa conservation sont parfaites (Teniers (David))|VIe Vue de Flandre. - Nous conservons à ce tableau le titre qu'il porte dans la gravure de Lebas. Devant un cabaret sont assis ou debout autour d'un tonneau, des hommes qui boivent et fument. Un vieux paysan sans veste, au dos voûté par le travail et l'âge, est sur le devant du tableau, et a pour vis-à-vis un autre paysan qui tient une cannette posée sur son genou. Deux personnages se trouvent derrière eux et les regardent. L'hôtesse est sur le seuil de la porte. Un paysan coiffé d'une casquette et habillé d'une veste grise, est debout devant les buveurs, et lâche nonchalamment une bouffée de tabac. Un petit épagneul est à ses côtés. Une rivière qui part du premier plan de droite, remonte dans le fond du tableau, en séparant la scène précédente d'un admirable paysage placé sur un plan inférieur et composé de rochers et de bois qui entourent un château. De lointaines montagnes accusent l'horizon. Le ciel, d'un ton clair et argentin, est illuminé par les derniers feux du jour. Tout a été dit sur Teniers, et le seul éloge convenable que nous puissions faire du tableau dont nous venons d'indiquer la composition, est de dire qu'il mérite sous tous les rapports la réputation européenne dont il jouit, et qui lui assigne une des premières places parmi les chefs-d'oeuvre de ce grand interprète de la nature. Il provient de la collection La Bouexière: sa fraîcheur et sa conservation sont parfaites]] réalisée par Teniers (David), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Muse d'Anvers au prix de 14600 fl. [126]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[S-Pierre. - L'apôtre est dans une grotte où il s'est réfugié après avoir renié son maître. Il est assis et joint les mains. Une tunique grise le couvre, ainsi que les plis d'une draperie rouge. Cette belle figure se détache sur les pans d'une espèce de grotte ouverte, placée dans un riche paysage de Breugel (Rubens (P.P.))|S-Pierre. - L'apôtre est dans une grotte où il s'est réfugié après avoir renié son maître. Il est assis et joint les mains. Une tunique grise le couvre, ainsi que les plis d'une draperie rouge. Cette belle figure se détache sur les pans d'une espèce de grotte ouverte, placée dans un riche paysage de Breugel]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Rolé au prix de 420 fl. [127]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Marie de Médicis. - La reine est représentée sous la forme de Bellone, entourée des attributs de la guerre. Cette belle esquisse, éclatante de coloris, a servi à l'exécution de l'un des grands tableaux de la galerie du Luxembourg. Rubens l'a conservée jusqu'à sa mort: elle provient de la vente qui fut faite à cette époque (Rubens (P.P.))|Marie de Médicis. - La reine est représentée sous la forme de Bellone, entourée des attributs de la guerre. Cette belle esquisse, éclatante de coloris, a servi à l'exécution de l'un des grands tableaux de la galerie du Luxembourg. Rubens l'a conservée jusqu'à sa mort: elle provient de la vente qui fut faite à cette époque]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé au prix de 425 fl. [128]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le miracle de Ste-Walburge. - Au milieu d'une mer en fureur, flotte une barque qui, soulevée du côté de la proue par une vague, laisse voir son intérieur rempli de personnes différemment groupées et agitées par la terreur. Au milieu d'eux, Ste-Walburge calme et confiante, invoque le secours céleste qui doit arracher ses compagnons à une morte imminente. Cette toile peu terminée, comme le sont ordinairement les tableaux de chevalet de Rubens, est empreinte de toute la fougue de composition et de la force de coloris qui décèlent le génie du grand maître. La présence d'un danger terrible; le bouleversement des flots, la lutte de l'homme et d'une mer en courroux, tout y respire un sentiment porté à un haut degré d'énergie (Rubens (P.P.))|Le miracle de Ste-Walburge. - Au milieu d'une mer en fureur, flotte une barque qui, soulevée du côté de la proue par une vague, laisse voir son intérieur rempli de personnes différemment groupées et agitées par la terreur. Au milieu d'eux, Ste-Walburge calme et confiante, invoque le secours céleste qui doit arracher ses compagnons à une morte imminente. Cette toile peu terminée, comme le sont ordinairement les tableaux de chevalet de Rubens, est empreinte de toute la fougue de composition et de la force de coloris qui décèlent le génie du grand maître. La présence d'un danger terrible; le bouleversement des flots, la lutte de l'homme et d'une mer en courroux, tout y respire un sentiment porté à un haut degré d'énergie]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Fumière au prix de 230 fl. [129]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Charles V en prières. - Charles V est vu de profil: il tient un rosaire à la main, son regard est dirigé vers le ciel; la couronne impériale repose à ses pieds sur un coussin de velours. Cette esquisse, bien terminée et pleine d'effet, peut servir de pendant à celle qui porte le nø 126 (Rubens (P.P.))|Charles V en prières. - Charles V est vu de profil: il tient un rosaire à la main, son regard est dirigé vers le ciel; la couronne impériale repose à ses pieds sur un coussin de velours. Cette esquisse, bien terminée et pleine d'effet, peut servir de pendant à celle qui porte le nø 126]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Quinson au prix de 340 fl. [130]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Tabagie. - Dans un intérieur rustique, trois paysans riant et buvant, sont assis autour d'un tonneau: un autre paysan est debout à droite, tenant son verre en main. Cette scène est brillante de couleur; les fonds et les ombres sont de la transparence la plus délicate. Les figures ont cette expression trivale sans être repoussante qu'Ostade a saisie avec tant de bonheur dans les moeurs populaires. C'est une gaîté vulgaire, mais traduite avec franchise; c'est une nature commune, mais représentée avec ce cachet d'originalité qui donne à Ostade une place à part parmi les peintres de ce genre. Ce joli tableau a été gravé par le maître (Ostade (Adrien Van))|Tabagie. - Dans un intérieur rustique, trois paysans riant et buvant, sont assis autour d'un tonneau: un autre paysan est debout à droite, tenant son verre en main. Cette scène est brillante de couleur; les fonds et les ombres sont de la transparence la plus délicate. Les figures ont cette expression trivale sans être repoussante qu'Ostade a saisie avec tant de bonheur dans les moeurs populaires. C'est une gaîté vulgaire, mais traduite avec franchise; c'est une nature commune, mais représentée avec ce cachet d'originalité qui donne à Ostade une place à part parmi les peintres de ce genre. Ce joli tableau a été gravé par le maître]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Flight Londres au prix de 950 fl. [131]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. - A gauche, un terrain sablonneux entouré de bruyères; à droite, un cavalier passant une barrière. Ce sont là les seuls frais de composition de ce charmant tableau. Mais cette scène si simple est rendue avec un sentiment exquis des harmonies de la nature; la touche en est légère et soignée; le terrain est chaud de ton, et le ciel présente ces nuances vaporeuses et fugitives que Wouwermans reproduit si bien (Wouwermans (Philippe))|Paysage. - A gauche, un terrain sablonneux entouré de bruyères; à droite, un cavalier passant une barrière. Ce sont là les seuls frais de composition de ce charmant tableau. Mais cette scène si simple est rendue avec un sentiment exquis des harmonies de la nature; la touche en est légère et soignée; le terrain est chaud de ton, et le ciel présente ces nuances vaporeuses et fugitives que Wouwermans reproduit si bien]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé à Lille au prix de 1000 fl. [132]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait. - Cette toile largement peinte, représente un magistrat enveloppé d'un manteau noir. Il porte une fraise espagnole et des manchettes. L'une de ses mains est appuyée sur la garde de son épée. Ce portrait vient du baron de Meulenaer (Dyck (A. Van))|Portrait. - Cette toile largement peinte, représente un magistrat enveloppé d'un manteau noir. Il porte une fraise espagnole et des manchettes. L'une de ses mains est appuyée sur la garde de son épée. Ce portrait vient du baron de Meulenaer]] réalisée par Dyck (A. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Smart au prix de 60 fl. [133]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Son portrait. - Mieris s'est représenté dans une embrasure de croisée, vu de face et à mi-corps. Il est vêtu d'un habit noir à petits boutons dorés, et porte un chapeau noir à larges bords légèrement relevés. Son bras droit s'appuye sur l'entablement de la fenêtre, où se remarquent une statuette en ivoire et une palette. Ses cheveux sont bruns; de légères moustaches recouvrent ses lèvres. Le haut de la croisée est garni de feuillage de vigne. On ne saurait exprimer l'observation scrupuleuse de la nature, le soin étonnant, la perfection du fini, qui frappent dans ce petit portrait digne des meilleures pages de Gérard Dow, qu'il surpasse peut-être par la vigueur du coloris et la spirituelle légèreté de la touche. Il a été acquis autrefois par Lebrun, à la vente du cabinet du marquis de Menars (Mieris (François Van))|Son portrait. - Mieris s'est représenté dans une embrasure de croisée, vu de face et à mi-corps. Il est vêtu d'un habit noir à petits boutons dorés, et porte un chapeau noir à larges bords légèrement relevés. Son bras droit s'appuye sur l'entablement de la fenêtre, où se remarquent une statuette en ivoire et une palette. Ses cheveux sont bruns; de légères moustaches recouvrent ses lèvres. Le haut de la croisée est garni de feuillage de vigne. On ne saurait exprimer l'observation scrupuleuse de la nature, le soin étonnant, la perfection du fini, qui frappent dans ce petit portrait digne des meilleures pages de Gérard Dow, qu'il surpasse peut-être par la vigueur du coloris et la spirituelle légèreté de la touche. Il a été acquis autrefois par Lebrun, à la vente du cabinet du marquis de Menars]] réalisée par Mieris (François Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé à Lille au prix de 2300 fl. [134]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. - Un chemin sablonneux tourne sur la droite du tableau et monte vers le fond, bordé de hayes et de paillassons. Un chêne pittoresque, d'un admirable effet, est placé au centre sur l'avant-plan; celui-ci reçoit une ombre bien répandue, qui, servant de repoussoir aux plans qui suivent, donnent à l'ensemble un aspect frappant de vérité et de relief. Au second plan, à gauche, on découvre un fraiset riant paysage. Les figures sont de Lingelbach. Ce tableau est un chef-d'oeuvre. On y trouve réunies les qualités que l'on recherche le plus dans Wynants. Rien de plus vrai, de plus spirituellement rendu, de plus brillant, de plus achevé que ce charmant paysage. L'air et la lumière circulent partout. C'est la nature avec son pittoresque sans recherche, ses contrastes sans efforts, ses harmonies que l'on sent mieux qu'on ne peut les décrire (Wynants (Jean))|Paysage. - Un chemin sablonneux tourne sur la droite du tableau et monte vers le fond, bordé de hayes et de paillassons. Un chêne pittoresque, d'un admirable effet, est placé au centre sur l'avant-plan; celui-ci reçoit une ombre bien répandue, qui, servant de repoussoir aux plans qui suivent, donnent à l'ensemble un aspect frappant de vérité et de relief. Au second plan, à gauche, on découvre un fraiset riant paysage. Les figures sont de Lingelbach. Ce tableau est un chef-d'oeuvre. On y trouve réunies les qualités que l'on recherche le plus dans Wynants. Rien de plus vrai, de plus spirituellement rendu, de plus brillant, de plus achevé que ce charmant paysage. L'air et la lumière circulent partout. C'est la nature avec son pittoresque sans recherche, ses contrastes sans efforts, ses harmonies que l'on sent mieux qu'on ne peut les décrire]] réalisée par Wynants (Jean), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Bordeau à Gand au prix de 2600 fl. [135]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Madeleine en prière. - Madeleine est agenouillée devant une table recouverte de parchemins, et au pied de laquelle on voit une tête de mort. Elle a les mains jointes sur sa poitrine nue; le reste de son corps est enveloppé d'une draperie bleue disposée avec grâce et largeur. Le fond du paysage est montagneux. On reconnaît du premier coup-d'oeil, à la finesse des détails et au ton d'ivoire des chairs, le pinceau de Van der Werff. Ce joli tableau, bien conservé, provient de la collection de M. Ingelbert (Werff (Adrien Van der), dit le Chevalier)|Madeleine en prière. - Madeleine est agenouillée devant une table recouverte de parchemins, et au pied de laquelle on voit une tête de mort. Elle a les mains jointes sur sa poitrine nue; le reste de son corps est enveloppé d'une draperie bleue disposée avec grâce et largeur. Le fond du paysage est montagneux. On reconnaît du premier coup-d'oeil, à la finesse des détails et au ton d'ivoire des chairs, le pinceau de Van der Werff. Ce joli tableau, bien conservé, provient de la collection de M. Ingelbert]] réalisée par Werff (Adrien Van der), dit le Chevalier, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Flight Londres au prix de 410 fl. [136]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La toilette. - Une jolie Hollandaise, assise sur une chaise à dos sculpté, semble se regarder avec complaisance dans un miroir qu'elle tient de ses deux mains et qu'elle appuye sur une table recouverte d'un tapis, d'une boîte et d'autres accessoires. Ses cheveux blonds sont cachés en partie par un petit bonnet qui recouvre le derrière de la tête. Elle porte une jaquette d'un ton violet, terminée par une bordure en duvet de cygne. Un goût exquis de composition fait valoir dans cet admirable tableau, la touche ferme, large et délicate en même temps qui donne tant de fraîcheur et de beauté au coloris du maître. Rien n'y est maniéré; rien n'y sent la sécheresse et la raideur que l'étude minutieuse des détails produit souvent. Une savante opposition d'ombres et de lumières complète l'illusion qu'il produit, et révèle dans Metsu cette haute intelligence du clair-obscur que les maîtres de cette école semblent avoir dérobée à Rembrant pour l'assujétir à un mode différent d'exécution. Ce précieux tableau a conservé son cadre primitif (Metsu (Gabriel))|La toilette. - Une jolie Hollandaise, assise sur une chaise à dos sculpté, semble se regarder avec complaisance dans un miroir qu'elle tient de ses deux mains et qu'elle appuye sur une table recouverte d'un tapis, d'une boîte et d'autres accessoires. Ses cheveux blonds sont cachés en partie par un petit bonnet qui recouvre le derrière de la tête. Elle porte une jaquette d'un ton violet, terminée par une bordure en duvet de cygne. Un goût exquis de composition fait valoir dans cet admirable tableau, la touche ferme, large et délicate en même temps qui donne tant de fraîcheur et de beauté au coloris du maître. Rien n'y est maniéré; rien n'y sent la sécheresse et la raideur que l'étude minutieuse des détails produit souvent. Une savante opposition d'ombres et de lumières complète l'illusion qu'il produit, et révèle dans Metsu cette haute intelligence du clair-obscur que les maîtres de cette école semblent avoir dérobée à Rembrant pour l'assujétir à un mode différent d'exécution. Ce précieux tableau a conservé son cadre primitif]] réalisée par Metsu (Gabriel), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par [[Dupuis Rouen [or] Paris]] au prix de 5100 fl. [137]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Enfans jouant au cerf-volant. - Quatre enfans groupés sur un terrain garni de verdure, s'amusent avec des cerfs-volans. Ce sont de véritables portraits d'une incroyable vérité d'expression. Le coloris en est ferme et brillant. Tout est terminé avec un soin infini dans ce charmant petit chef-d'oeuvre (Maes (Dierck))|Enfans jouant au cerf-volant. - Quatre enfans groupés sur un terrain garni de verdure, s'amusent avec des cerfs-volans. Ce sont de véritables portraits d'une incroyable vérité d'expression. Le coloris en est ferme et brillant. Tout est terminé avec un soin infini dans ce charmant petit chef-d'oeuvre]] réalisée par Maes (Dierck), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Duré au prix de 630 fl. [138]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de sa fille. - Un petit chapeau orné d'une plume bleue couvre les cheveux blonds de cette gracieuse enfant. Elle porte un collier en corail auquel pend une croix d'or: un autre collier à double rang de perles, est passé en écharpe sur sa robe gris de fer. Une sonnette en argent est attachée à sa ceinture. Elle tient dans la main gauche un bâtonnet, et dans la droite, le fil du chardonneret avec lequel elle joue. Le fond du tableau représente le jardin de Rubens à son château du Steen. Une touche à la fois délicate et ferme distingue ce précieux tableau; la naïve jeune fille est peinte avec un relief plein de puissance (Rubens (P.P.))|Portrait de sa fille. - Un petit chapeau orné d'une plume bleue couvre les cheveux blonds de cette gracieuse enfant. Elle porte un collier en corail auquel pend une croix d'or: un autre collier à double rang de perles, est passé en écharpe sur sa robe gris de fer. Une sonnette en argent est attachée à sa ceinture. Elle tient dans la main gauche un bâtonnet, et dans la droite, le fil du chardonneret avec lequel elle joue. Le fond du tableau représente le jardin de Rubens à son château du Steen. Une touche à la fois délicate et ferme distingue ce précieux tableau; la naïve jeune fille est peinte avec un relief plein de puissance]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Oldi à Gand au prix de 520 fl. [139]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La partie de cartes. - Des paysans jouent aux cartes et fument dans un intérieur villageois. D'autres les regardent. Les diverses expressions de ces figures sont parfaitement senties; elles sont vraies sans recherche, et originales sans prétention. Ce tableau fait le pendant du précédent (Ryckaert (David))|La partie de cartes. - Des paysans jouent aux cartes et fument dans un intérieur villageois. D'autres les regardent. Les diverses expressions de ces figures sont parfaitement senties; elles sont vraies sans recherche, et originales sans prétention. Ce tableau fait le pendant du précédent]] réalisée par Ryckaert (David), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Favard au prix de 800 fl. [140]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Dîner a la ferme. - Dans un intérieur de ferme, de bonnes gens s'occupent à traiter de leur mieux un jeune seigneur qui les visite au retour de la chasse. Celui-ci est placé à droite, et rejette avec insouciance le vin qu'il a dans la bouche, sur l'un de ses chiens. Un vieux paysan à barbe grise, placé de l'autre côté de la table, découpe un jambon avec une attention profonde. Derrière eux s'avance une femme portant un plat. Dans le fond, à gauche, l'on voit deux enfans placer une marmite sur le feu. Ce tableau enrichi de charmans accessoires, et peint avec une chaleur de coloris surprenante, est sans contredit le chef-d'oeuvre du peintre. Le contraste de la pose, de l'expression, des manières du jeune seigneur avec celles de ses hôtes, est rendu avec une vérité et un esprit parfaits. La couleur est de toute beauté (Ryckaert (David))|Le Dîner a la ferme. - Dans un intérieur de ferme, de bonnes gens s'occupent à traiter de leur mieux un jeune seigneur qui les visite au retour de la chasse. Celui-ci est placé à droite, et rejette avec insouciance le vin qu'il a dans la bouche, sur l'un de ses chiens. Un vieux paysan à barbe grise, placé de l'autre côté de la table, découpe un jambon avec une attention profonde. Derrière eux s'avance une femme portant un plat. Dans le fond, à gauche, l'on voit deux enfans placer une marmite sur le feu. Ce tableau enrichi de charmans accessoires, et peint avec une chaleur de coloris surprenante, est sans contredit le chef-d'oeuvre du peintre. Le contraste de la pose, de l'expression, des manières du jeune seigneur avec celles de ses hôtes, est rendu avec une vérité et un esprit parfaits. La couleur est de toute beauté]] réalisée par Ryckaert (David), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Robert Clouston au prix de 1200 fl. [141]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait. - Un seigneur vêtu d'un pourpoint noir, portant un mantelet et une large fraise, est vu de face. Sa main gauche s'appuye sur la poignée d'une épée. Ce beau portrait se fait distinguer par l'animation de la physionomie, ainsi que par l'extrême delicatesse des détails (Porbus (François))|Portrait. - Un seigneur vêtu d'un pourpoint noir, portant un mantelet et une large fraise, est vu de face. Sa main gauche s'appuye sur la poignée d'une épée. Ce beau portrait se fait distinguer par l'animation de la physionomie, ainsi que par l'extrême delicatesse des détails]] réalisée par Porbus (François), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Flight au prix de 370 fl. [142]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vocation de St-Matthieu. - Jésus accompagné de St-Pierre et de St-Jean, vient trouver Matthieu qui travaille dans le bureau des impôts, et lui dit: Levez-vous et suivez-moi. Ce sujet est traité avec énergie et noblesse. La figure de Jésus exprime parfaitement cette conviction d'une volonté persuasive et irrésistible à laquelle Matthieu va obéir (Herp (G. Van))|La Vocation de St-Matthieu. - Jésus accompagné de St-Pierre et de St-Jean, vient trouver Matthieu qui travaille dans le bureau des impôts, et lui dit: Levez-vous et suivez-moi. Ce sujet est traité avec énergie et noblesse. La figure de Jésus exprime parfaitement cette conviction d'une volonté persuasive et irrésistible à laquelle Matthieu va obéir]] réalisée par Herp (G. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 200 fl. [143]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[St-Jérôme. - Dans un paysage, on voit St-Jérôme méditant. Il se détache sur une touffe d'arbres; son lion est à ses pieds. On connaît la gravure faite d'après ce tableau dont on remarque le dessin large et correct. La tête du saint est du plus beau caractère (Polidori (Lanzani da Caravagio))|St-Jérôme. - Dans un paysage, on voit St-Jérôme méditant. Il se détache sur une touffe d'arbres; son lion est à ses pieds. On connaît la gravure faite d'après ce tableau dont on remarque le dessin large et correct. La tête du saint est du plus beau caractère]] réalisée par Polidori (Lanzani da Caravagio), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Favart au prix de 40 [or] 120 fl. [144]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Port de mer turc. - A gauche, un château-fort; à droite la pleine mer: un navire très-haut de bord et de la facture habituelle du maître, occupe le centre de la toile; d'autres vaisseaux en garnissent le fond. Un lever du soleil, peint d'une touche vaporeuse qui reproduit les teintes variées, diaphanes et harmonieuses de l'atmosphère, éclaire cette jolie scène (Gelée (Claude), dit Le Lorrain)|Port de mer turc. - A gauche, un château-fort; à droite la pleine mer: un navire très-haut de bord et de la facture habituelle du maître, occupe le centre de la toile; d'autres vaisseaux en garnissent le fond. Un lever du soleil, peint d'une touche vaporeuse qui reproduit les teintes variées, diaphanes et harmonieuses de l'atmosphère, éclaire cette jolie scène]] réalisée par Gelée (Claude), dit Le Lorrain, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 100 fl. [145]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage boisé. - Une forêt épaisse s'étend sur la droite de ce magnifique tableau. Au premier plan, un homme vient de descendre de son cheval blanc. A gauche sur un plan plus reculé, se voyent quelques baigneurs. Lointain montagneux. On est frappé de la manière vigoureuse dont ce paysage est traité. Les masses sont puissantes d'effet, et rendues avec une harmonie sombre et saisissante. On remarque le feuillage frisé propre au pinceau du maître. Cette toile de premier ordre, provient de la vente du célèbre cabinet du comte de Vence: elle a été gravée par Mercenay (Rembrant (P.))|Paysage boisé. - Une forêt épaisse s'étend sur la droite de ce magnifique tableau. Au premier plan, un homme vient de descendre de son cheval blanc. A gauche sur un plan plus reculé, se voyent quelques baigneurs. Lointain montagneux. On est frappé de la manière vigoureuse dont ce paysage est traité. Les masses sont puissantes d'effet, et rendues avec une harmonie sombre et saisissante. On remarque le feuillage frisé propre au pinceau du maître. Cette toile de premier ordre, provient de la vente du célèbre cabinet du comte de Vence: elle a été gravée par Mercenay]] réalisée par Rembrant (P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Et Leroy au prix de 800 fl. [148]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. - Au pied d'une ruine très-élevée, se trouvent divers personnages jouant aux cartes. Sur l'avant-plan de droite, s'avance un paysan sur son âne. Dans le lointain, un port varie la paysage. Ce tableau est remarquable par l'harmonie qui y règne, et la beauté de ses tons chauds et transparens (Both (Jean))|Paysage. - Au pied d'une ruine très-élevée, se trouvent divers personnages jouant aux cartes. Sur l'avant-plan de droite, s'avance un paysan sur son âne. Dans le lointain, un port varie la paysage. Ce tableau est remarquable par l'harmonie qui y règne, et la beauté de ses tons chauds et transparens]] réalisée par Both (Jean), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Nieuwenhuys au prix de 400 fl. [149]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec animaux. - Dans un site montagneux d'Italie, peint chaudement, se voyent quelques vaches, et sur le premier plan un pâtre endormi. Ce tableau est digne des meilleures compositions de Dujardin. Il accuse dans l'artiste une science profonde, quoique sans prétention et sans recherche. Une vache rousse et noire que l'on voit debout, et qui fait le principal ornement du paysage, est d'un admirable effet (Sibrecht (Jean))|Paysage avec animaux. - Dans un site montagneux d'Italie, peint chaudement, se voyent quelques vaches, et sur le premier plan un pâtre endormi. Ce tableau est digne des meilleures compositions de Dujardin. Il accuse dans l'artiste une science profonde, quoique sans prétention et sans recherche. Une vache rousse et noire que l'on voit debout, et qui fait le principal ornement du paysage, est d'un admirable effet]] réalisée par Sibrecht (Jean), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Soenens au prix de 510 fl. [151]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait. - Une dame âgée coiffée d'une cornette en dentelle, et portant une fraise à la Médicis, est assise dans un large fauteuil rouge. Elle tient un livre dans l'une de ses mains. On la voit jusqu'aux genoux, et de grandeur naturelle. Ce beau portrait, d'une vérité prodigieuse d'expression, a été souvent attribué à Van der Helst: il a le mérite des oeuvres de ce dernier (Moreels (Paul))|Portrait. - Une dame âgée coiffée d'une cornette en dentelle, et portant une fraise à la Médicis, est assise dans un large fauteuil rouge. Elle tient un livre dans l'une de ses mains. On la voit jusqu'aux genoux, et de grandeur naturelle. Ce beau portrait, d'une vérité prodigieuse d'expression, a été souvent attribué à Van der Helst: il a le mérite des oeuvres de ce dernier]] réalisée par Moreels (Paul), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Isaac au prix de 120 fl. [152]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Rencontre d'ennemis. - La mêlée s'étend dans une plaine coupée de marécages. Au premier plan, un cavalier monté sur un cheval blanc, lève en le tenant par le canon, le long pistolet dont il est armé, et va en frapper son adversaire qui décharge le sien contre lui. De nombreuses figures forment des groupes animés qui se développent des deux côtés. Cette toile est pleine de mouvement; les chevaux sont supérieurement traités, et le paysage clair et argentin, rappelle la manière de Teniers dont il est digne (Snayers (Pierre))|Rencontre d'ennemis. - La mêlée s'étend dans une plaine coupée de marécages. Au premier plan, un cavalier monté sur un cheval blanc, lève en le tenant par le canon, le long pistolet dont il est armé, et va en frapper son adversaire qui décharge le sien contre lui. De nombreuses figures forment des groupes animés qui se développent des deux côtés. Cette toile est pleine de mouvement; les chevaux sont supérieurement traités, et le paysage clair et argentin, rappelle la manière de Teniers dont il est digne]] réalisée par Snayers (Pierre), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Durey au prix de 1500 fl. [153]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le repas des villageois, ou le Satyre à table. - Nous conservons à ce tableau le titre qu'il porte dans la gravure qui en a été faite: la fable de La Fontaine: le Satyre et le Passant, en explique d'ailleurs le sujet. Le Satyre est à droite, et se trouve séparé par sa femme et son enfant du malencontreux voyageur. Derrière celui-ci, se remarque une vieille femme sur laquelle une jeune fille s'appuye en souriant. Cette belle composition est traitée avec une rare vigueur de coloris (Jordaens (Jacques))|Le repas des villageois, ou le Satyre à table. - Nous conservons à ce tableau le titre qu'il porte dans la gravure qui en a été faite: la fable de La Fontaine: le Satyre et le Passant, en explique d'ailleurs le sujet. Le Satyre est à droite, et se trouve séparé par sa femme et son enfant du malencontreux voyageur. Derrière celui-ci, se remarque une vieille femme sur laquelle une jeune fille s'appuye en souriant. Cette belle composition est traitée avec une rare vigueur de coloris]] réalisée par Jordaens (Jacques), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Thys au prix de 210 fl. [154]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Biche attaquée par des chiens. - Dans un paysage très-vigoureux de couleur, on voit une biche vivement attaquée par une meute de chiens. L'animosité de ceux-ci, et l'anxiété de leur proie, sont retracées avec énergie et une vérité parfaite. La chaleureuse exécution de cette scène n'ôte rien au beau fini des détails. Ce précieux tableau produit le plus grand effet (Sneyders (F.))|Biche attaquée par des chiens. - Dans un paysage très-vigoureux de couleur, on voit une biche vivement attaquée par une meute de chiens. L'animosité de ceux-ci, et l'anxiété de leur proie, sont retracées avec énergie et une vérité parfaite. La chaleureuse exécution de cette scène n'ôte rien au beau fini des détails. Ce précieux tableau produit le plus grand effet]] réalisée par Sneyders (F.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Soenens au prix de 520 fl. [159]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Tête d'étude. - Cette tête de femme, de grandeur colossale, a été peinte, dit-on, pour servir de modèle à une tapisserie des Gobelins. On a cru y reconnaître les traits d'Hélène Fourment. Elle est traitée dans le style des Carrache (Rubens (P.P.))|Tête d'étude. - Cette tête de femme, de grandeur colossale, a été peinte, dit-on, pour servir de modèle à une tapisserie des Gobelins. On a cru y reconnaître les traits d'Hélène Fourment. Elle est traitée dans le style des Carrache]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Rohé au prix de 85 fl. [161]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La mort d'Abel pleurée par Adam et Éve. - Le corps d'Abel est étendu entre ses parens. Éve à droite, et à moitié agenouillée, soutient de la main gauche le bras de son fils dont la tête livide contraste avec la fraîcheur de la vie qui l'entoure. La tête d'Abel repose près de son père qui joint les mains. Ces personnages de grande nature, n'ont d'autre vêtement que quelques draperies, que l'anachronisme toutefois n'empêche pas d'être fort belles et savamment étudiées. Cette composition est d'un beau style; la douleur est admirablement exprimée; une haute intelligence du clair-obscur met en relief la largeur et la correction remarquables du dessin (Guerchino (Giovanni Barbieri, dit Il))|La mort d'Abel pleurée par Adam et Éve. - Le corps d'Abel est étendu entre ses parens. Éve à droite, et à moitié agenouillée, soutient de la main gauche le bras de son fils dont la tête livide contraste avec la fraîcheur de la vie qui l'entoure. La tête d'Abel repose près de son père qui joint les mains. Ces personnages de grande nature, n'ont d'autre vêtement que quelques draperies, que l'anachronisme toutefois n'empêche pas d'être fort belles et savamment étudiées. Cette composition est d'un beau style; la douleur est admirablement exprimée; une haute intelligence du clair-obscur met en relief la largeur et la correction remarquables du dessin]] réalisée par Guerchino (Giovanni Barbieri, dit Il), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé de Lille au prix de 90 [or] 190 fl. [165]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[St-Jean Chrisosthôme. - Le saint porte la thiare grecque; sa main droite tient un calice; la gauche est appuyée sur un évangile. Le St-Esprit, sous la forme de la colombe, plane sur l'épaule du patriarche et semble l'inspirer. Deux anges sont à sa gauche. La tête est d'un grand caractère; les mains sont belles et savamment traitées; l'ensemble est d'une harmonie parfaite. Ce précieux tableau provient de l'abbaye d'Eenam (Rubens (P.P.))|St-Jean Chrisosthôme. - Le saint porte la thiare grecque; sa main droite tient un calice; la gauche est appuyée sur un évangile. Le St-Esprit, sous la forme de la colombe, plane sur l'épaule du patriarche et semble l'inspirer. Deux anges sont à sa gauche. La tête est d'un grand caractère; les mains sont belles et savamment traitées; l'ensemble est d'une harmonie parfaite. Ce précieux tableau provient de l'abbaye d'Eenam]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 270 fl. [167]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. - Un terrain très-accidenté est traversé par un canal. A gauche, sur le premier plan, l'on remarque deux soldats près d'une touffe d'arbres. Ce beau paysage, brossé dans la manière large et heurtée du maître, est plein de poésie (Rubens (P.P.))|Paysage. - Un terrain très-accidenté est traversé par un canal. A gauche, sur le premier plan, l'on remarque deux soldats près d'une touffe d'arbres. Ce beau paysage, brossé dans la manière large et heurtée du maître, est plein de poésie]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Fumiere au prix de 105 fl. [169]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Ste-Thérèse intercédant auprès du Christ pour les ames du purgatoire. - Cette esquisse, plus belle peut-être que le grand tableau qu'elle a servi à exécuter, est peinte en grisaille colorée ça et là. On remarque les changemens que Rubens a introduits dans le tableau, surtout dans sa partie inférieure, où les figures représentant les âmes du purgatoire, et celles de quelques anges, ne sont pas aussi parfaites que dans l'esquisse. On aime à rencontrer des compositions comme celles-là, où l'on peut saisir l'inspiration vierge d'un peintre de génie, dans les traces hardies de son pinceau (Rubens (P.P.))|Ste-Thérèse intercédant auprès du Christ pour les ames du purgatoire. - Cette esquisse, plus belle peut-être que le grand tableau qu'elle a servi à exécuter, est peinte en grisaille colorée ça et là. On remarque les changemens que Rubens a introduits dans le tableau, surtout dans sa partie inférieure, où les figures représentant les âmes du purgatoire, et celles de quelques anges, ne sont pas aussi parfaites que dans l'esquisse. On aime à rencontrer des compositions comme celles-là, où l'on peut saisir l'inspiration vierge d'un peintre de génie, dans les traces hardies de son pinceau]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par [[Wuyts, Londres [or] Anvers]] au prix de 900 fl. [170]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Esther et Assuérus. - Assuérus tend son sceptre vers la reine, en signe d'un consentement accordé d'avance à la demande qu'elle va lui faire. Cette belle composition comprend un grand nombre de figures gracieusement groupées. Leurs poses sont bien étudiées, le coloris est plein de puissance. Le pendant de ce tableau se trouve décrit sous le nø 111 (Herp (Gérard Van))|Esther et Assuérus. - Assuérus tend son sceptre vers la reine, en signe d'un consentement accordé d'avance à la demande qu'elle va lui faire. Cette belle composition comprend un grand nombre de figures gracieusement groupées. Leurs poses sont bien étudiées, le coloris est plein de puissance. Le pendant de ce tableau se trouve décrit sous le nø 111]] réalisée par Herp (Gérard Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 400 fl. [171]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait en petit du conseiller Marcelaer. - Ce portrait provient de la famille du conseiller Marcelaer. Il porte le caractère de finesse et de relief que l'on remarque dans le portrait du même personnage décrit sous le nø 167. La tête est remarquable d'expression, et fait vivement saillie sur le fond (Dyck (A. Van))|Portrait en petit du conseiller Marcelaer. - Ce portrait provient de la famille du conseiller Marcelaer. Il porte le caractère de finesse et de relief que l'on remarque dans le portrait du même personnage décrit sous le nø 167. La tête est remarquable d'expression, et fait vivement saillie sur le fond]] réalisée par Dyck (A. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Godineau Gand au prix de 110 fl. [175]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge et l'enfant Jésus. - La Vierge posant le pied sur un serpent, semble placer en même temps une couronne sur la tête de Jésus. Une partie des anges nombreux qui forment une espèce de guirlande autour d'eux, déposent à leurs pieds des fleurs et des fruits. Cette scène gracieuse est placée dans un brillant paysage. Elle est du meilleur temps du maître; la touche à la fois large, facile et légère qu'on y remarque, fait ressortir admirablement le charme de sa composition (Rubens (P.P.))|La Vierge et l'enfant Jésus. - La Vierge posant le pied sur un serpent, semble placer en même temps une couronne sur la tête de Jésus. Une partie des anges nombreux qui forment une espèce de guirlande autour d'eux, déposent à leurs pieds des fleurs et des fruits. Cette scène gracieuse est placée dans un brillant paysage. Elle est du meilleur temps du maître; la touche à la fois large, facile et légère qu'on y remarque, fait ressortir admirablement le charme de sa composition]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 580 fl. [177]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Port de mer. - Le port est dominé par une forteresse placée au second plan de gauche. Au premier plan, un chenal va aboutir à la mer. A droite, s'élève la poupe d'un grand vaisseau. Lointain montagneux. Ce tableau est d'une belle couleur. Les lumières sont distribuées avec art, et font parfaitement ressortir des détails piquans de vérité. Le ciel, chaud et vaporeux, est traité dans le style de Both (Wyck (Thomas))|Port de mer. - Le port est dominé par une forteresse placée au second plan de gauche. Au premier plan, un chenal va aboutir à la mer. A droite, s'élève la poupe d'un grand vaisseau. Lointain montagneux. Ce tableau est d'une belle couleur. Les lumières sont distribuées avec art, et font parfaitement ressortir des détails piquans de vérité. Le ciel, chaud et vaporeux, est traité dans le style de Both]] réalisée par Wyck (Thomas), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 320 fl. [178]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La marchande de poissons. - Une marchande de poissons, d'un type bien caractérisé, présente sa marchandise à une jeune et jolie femme en négligé blanc rayé de rouge et de bleu, que l'on voit sur le seuil de sa porte. Un poissonnier, le dos chargé d'une hotte, accompagne la marchande; une servante agenouillée examine les poissons qui se trouvent dans un panier posé à terre. Sur l'avant-plan de droite, un savetier dans son échoppe, regarde la scène qui se passe devant lui. Ces différentes figures sont encadrées dans une vue de La Haye, peinte dans le goût de Van der Heyden. Ce tableau précieux a été reproduit par le burin de Beauvarht (Carré (Henri))|La marchande de poissons. - Une marchande de poissons, d'un type bien caractérisé, présente sa marchandise à une jeune et jolie femme en négligé blanc rayé de rouge et de bleu, que l'on voit sur le seuil de sa porte. Un poissonnier, le dos chargé d'une hotte, accompagne la marchande; une servante agenouillée examine les poissons qui se trouvent dans un panier posé à terre. Sur l'avant-plan de droite, un savetier dans son échoppe, regarde la scène qui se passe devant lui. Ces différentes figures sont encadrées dans une vue de La Haye, peinte dans le goût de Van der Heyden. Ce tableau précieux a été reproduit par le burin de Beauvarht]] réalisée par Carré (Henri), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Flight Londres au prix de 1020 fl. [179]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait. - Magistrat vu de trois quarts et à mi-corps. Il a la barbe courte, et porte sur son vêtement noir, un col rabattu garni de dentelle. Ce portrait peint dans le genre des têtes qui se voyent dans le célèbre tableau du maître, Une fête de la bourgeoisie, est d'une étonnante vérité, d'un fini délicat et de la conservation la plus belle (Helst (Bartholomée Van der))|Portrait. - Magistrat vu de trois quarts et à mi-corps. Il a la barbe courte, et porte sur son vêtement noir, un col rabattu garni de dentelle. Ce portrait peint dans le genre des têtes qui se voyent dans le célèbre tableau du maître, Une fête de la bourgeoisie, est d'une étonnante vérité, d'un fini délicat et de la conservation la plus belle]] réalisée par Helst (Bartholomée Van der), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par De Schryver au prix de 370 fl. [180]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Tête de vieillard. - Un vieillard à barbe grise est vu de face jusqu'à mi-corps: il penche en avant sa tête recouverte d'un petit bonnet noir. Ce tableau vigoureux et plein d'effet, a été attribué à Rembrant par Van Vliet, qui l'a gravé sous ce nom (Guelder (Arnold De))|Tête de vieillard. - Un vieillard à barbe grise est vu de face jusqu'à mi-corps: il penche en avant sa tête recouverte d'un petit bonnet noir. Ce tableau vigoureux et plein d'effet, a été attribué à Rembrant par Van Vliet, qui l'a gravé sous ce nom]] réalisée par Guelder (Arnold De), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par De Schryver au prix de 210 fl. [183]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait en pied de l'ambassadeur Alexandre Scaglia. - On sait que ce portrait se trouve répété, entre autre, dans le muse d'Anvers. Celui qui nous occupe et que distinguent quelques différences de détail, est évidemment supérieur de beaucoup à celui que possède ce musée. Scaglia porte un costume d'abbé, dont la couleur noire fait ressortir son col rabattu et ses manchettes. La pose est pleine d'aisance et de naturel; sa physionomie semble refleter les habitudes de la pensée et les tendances du caractère. Il est impossible d'allier plus de calme à autant d'énergie dans l'expression, et plus de chaleur à autant de délicatesse dans le coloris (Dyck (A. Van))|Portrait en pied de l'ambassadeur Alexandre Scaglia. - On sait que ce portrait se trouve répété, entre autre, dans le muse d'Anvers. Celui qui nous occupe et que distinguent quelques différences de détail, est évidemment supérieur de beaucoup à celui que possède ce musée. Scaglia porte un costume d'abbé, dont la couleur noire fait ressortir son col rabattu et ses manchettes. La pose est pleine d'aisance et de naturel; sa physionomie semble refleter les habitudes de la pensée et les tendances du caractère. Il est impossible d'allier plus de calme à autant d'énergie dans l'expression, et plus de chaleur à autant de délicatesse dans le coloris]] réalisée par Dyck (A. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Flight Londres au prix de 4000 fl. [184]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Allégorie. - Venise représentée par une femme assise sur la terre et appuyée sur le lion de St-Marc, regarde Junon descendant du ciel et répandant divers insignes de puissance et de richesse. Cette esquisse fortement colorée, a été apportée à Bruxelles lors des conquêtes de Napoléon, ainsi que le grand tableau peint par Veronèse pour la salle des Dix du palais ducal de Venise (Veronese (Paolo Calliari, dit))|Allégorie. - Venise représentée par une femme assise sur la terre et appuyée sur le lion de St-Marc, regarde Junon descendant du ciel et répandant divers insignes de puissance et de richesse. Cette esquisse fortement colorée, a été apportée à Bruxelles lors des conquêtes de Napoléon, ainsi que le grand tableau peint par Veronèse pour la salle des Dix du palais ducal de Venise]] réalisée par Veronese (Paolo Calliari, dit), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Binois de l'Epine au prix de 41 [or] 45 [or] 500 fl. [185]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Antoine et Cléopatre. - Antoine blessé est étendu près de Cléopâtre en proie au plus violent désespoir. Deux suivantes se trouvent derrière eux. Ce beau tableau est exécuté avec une énergie d'expression et de coloris peu commune, et qui n'ôte en rien à la délicatesse de la touche. Les draperies bien jetées, sont largement peintes (Moor (Carel De))|Antoine et Cléopatre. - Antoine blessé est étendu près de Cléopâtre en proie au plus violent désespoir. Deux suivantes se trouvent derrière eux. Ce beau tableau est exécuté avec une énergie d'expression et de coloris peu commune, et qui n'ôte en rien à la délicatesse de la touche. Les draperies bien jetées, sont largement peintes]] réalisée par Moor (Carel De), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Favard au prix de 300 fl. [190]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Les anges rebelles foudroyés par St-Michel. - Cette grande et magnifique composition semble un rêve du Dante ou de Milton, deviné par le génie de Rubens et réalisé sur la toile par son brûlant pinceau. Cette chute effrayante de corps, est d'une haute et puissante poésie; on a en quelque sorte le sentiment et l'effroi de la rapidité avec laquelle les anges déchus sont précipités dans l'abyme qui s'ouvre sous eux. C'est une confusion dont l'ensemble frappe longtemps par sa hardiesse et sa grandeur, avant que l'on puisse s'arrêter aux épisodes énergiques qui le composent. A gauche, les corps plus dissiminés que dans le centre, se détachent sur une atmosphère bleuâtre; à droite, le ciel lourd et ténébreux semble rempli de formes vagues qui descendent vers les flammes dont le reflet illumine le bas du tableau. Ça et là se montrent de hideuses têtes de démons. Au-dessus de tout, apparaît St-Michel armé d'une espèce de foudre, et entouré d'une atmosphère lumineuse. Il semble faire peser tout le poids de la colère divine sur les anges révoltés, dont elle précipite la chute profonde et irrésistible. Cette magnifique esquisse existe depuis plus d'un siècle dans la famille de M. Schamp (Rubens (P.P.))|Les anges rebelles foudroyés par St-Michel. - Cette grande et magnifique composition semble un rêve du Dante ou de Milton, deviné par le génie de Rubens et réalisé sur la toile par son brûlant pinceau. Cette chute effrayante de corps, est d'une haute et puissante poésie; on a en quelque sorte le sentiment et l'effroi de la rapidité avec laquelle les anges déchus sont précipités dans l'abyme qui s'ouvre sous eux. C'est une confusion dont l'ensemble frappe longtemps par sa hardiesse et sa grandeur, avant que l'on puisse s'arrêter aux épisodes énergiques qui le composent. A gauche, les corps plus dissiminés que dans le centre, se détachent sur une atmosphère bleuâtre; à droite, le ciel lourd et ténébreux semble rempli de formes vagues qui descendent vers les flammes dont le reflet illumine le bas du tableau. Ça et là se montrent de hideuses têtes de démons. Au-dessus de tout, apparaît St-Michel armé d'une espèce de foudre, et entouré d'une atmosphère lumineuse. Il semble faire peser tout le poids de la colère divine sur les anges révoltés, dont elle précipite la chute profonde et irrésistible. Cette magnifique esquisse existe depuis plus d'un siècle dans la famille de M. Schamp]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Flingt Londres au prix de 2000 fl. [191]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Tête de Nègre. - Cette tête, dont un col blanc rabattu autour du cou, fait ressortir la teinte noirâtre, est animée par un rire plein de naïveté et de naturel. Van Dyck a montré dans cette savante étude, jusqu'à quel point il était possible de reproduire des nuances délicates et des ombres légères, en se pliant à des conditions de coloris qui semblent les repousser (Dyck (A. Van))|Tête de Nègre. - Cette tête, dont un col blanc rabattu autour du cou, fait ressortir la teinte noirâtre, est animée par un rire plein de naïveté et de naturel. Van Dyck a montré dans cette savante étude, jusqu'à quel point il était possible de reproduire des nuances délicates et des ombres légères, en se pliant à des conditions de coloris qui semblent les repousser]] réalisée par Dyck (A. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Netscher Amsterdam au prix de 760 fl. [194]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de De Coninck, d'Anvers. - Ce personnage est vu à mi-corps; il porte une fraise et des manchettes en dentelle: l'une de ses mains s'appuye sur une chaise. On remarque dans ce beau portrait une grande finesse de tons, et cette vérité d'expression que le maître a, du reste, toujours fait briller sur ses toiles (Dyck (A. Van))|Portrait de De Coninck, d'Anvers. - Ce personnage est vu à mi-corps; il porte une fraise et des manchettes en dentelle: l'une de ses mains s'appuye sur une chaise. On remarque dans ce beau portrait une grande finesse de tons, et cette vérité d'expression que le maître a, du reste, toujours fait briller sur ses toiles]] réalisée par Dyck (A. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Et Leroy Bruxelles au prix de 680 fl. [195]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Scène d'intérieur. - Dans un intérieur de ferme, enrichi de nombreux accessoires, deux hommes et une femme sont assis autour d'une table. A gauche, un paysan coiffé d'une casquette rouge, se penche en riant entre l'homme et la femme près desquels il se trouve. Du côté opposé, l'un des buveurs, vêtu d'un gilet brun rouge, cause avec un individu debout près de lui, qui tient un verre en main, et semble vanter les hautes qualités de la bière qu'il va boire. On voit, également à droite, un enfant coiffé d'un chapeau à larges bords, et qui aide une petite fille à porter une cannette à ses lèvres. Rien n'est plus vrai et plus original, plus simple et plus spirituel à la fois que cette joyeuse scène. Des expressions bien caractérisées se font jour à travers la grossière écorce des physionomies qui l'animent. Toutes les habitudes d'une nature vulgaire, se devinent à la vue de cet épisode. C'est un tableau de moeurs, un peu trivial sans doute, mais empreint de ce sentiment profond du vrai, de ce caractère franc et original, de cette touche d'une finesse exquise, de cette belle intelligence du clair-obscur, qui élèvent Ostade au premier rang des peintres observateurs qui ont illustré ce genre. On connaît l'eau forte du maître, représentant ce charmant tableau (Ostade (Adrien Van))|Scène d'intérieur. - Dans un intérieur de ferme, enrichi de nombreux accessoires, deux hommes et une femme sont assis autour d'une table. A gauche, un paysan coiffé d'une casquette rouge, se penche en riant entre l'homme et la femme près desquels il se trouve. Du côté opposé, l'un des buveurs, vêtu d'un gilet brun rouge, cause avec un individu debout près de lui, qui tient un verre en main, et semble vanter les hautes qualités de la bière qu'il va boire. On voit, également à droite, un enfant coiffé d'un chapeau à larges bords, et qui aide une petite fille à porter une cannette à ses lèvres. Rien n'est plus vrai et plus original, plus simple et plus spirituel à la fois que cette joyeuse scène. Des expressions bien caractérisées se font jour à travers la grossière écorce des physionomies qui l'animent. Toutes les habitudes d'une nature vulgaire, se devinent à la vue de cet épisode. C'est un tableau de moeurs, un peu trivial sans doute, mais empreint de ce sentiment profond du vrai, de ce caractère franc et original, de cette touche d'une finesse exquise, de cette belle intelligence du clair-obscur, qui élèvent Ostade au premier rang des peintres observateurs qui ont illustré ce genre. On connaît l'eau forte du maître, représentant ce charmant tableau]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé à Lille au prix de 6700 fl. [196]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Marine. - Une grève unie s'étend sur l'avant-plan, et laisse le regard parcourir l'étendue immense d'une mer calme qui se développe au-delà. Du côté gauche se trouve un groupe de trois bateaux pécheurs dont l'un porte au vent sa grande voile quadrangulaire. A droite on aperçoit quelques barques; dans le fond se dessinent deux vaisseaux; et plus loin encore, quelques voiles grises et blanches surgissent à l'horizon. Les teintes vaporeuses du ciel se reflètent sur le miroir uni de la mer avec laquelle elles se confondent dans le lointain. On éprouve à la vue de cette toile, ce sentiment de l'immensité que la nature seule semble pouvoir faire naître. La couleur générale est admirable de transparence, comme les détails le sont de vérité. Ce tableau est d'une pureté irréprochable (Velde (Wilhelm Van de))|Marine. - Une grève unie s'étend sur l'avant-plan, et laisse le regard parcourir l'étendue immense d'une mer calme qui se développe au-delà. Du côté gauche se trouve un groupe de trois bateaux pécheurs dont l'un porte au vent sa grande voile quadrangulaire. A droite on aperçoit quelques barques; dans le fond se dessinent deux vaisseaux; et plus loin encore, quelques voiles grises et blanches surgissent à l'horizon. Les teintes vaporeuses du ciel se reflètent sur le miroir uni de la mer avec laquelle elles se confondent dans le lointain. On éprouve à la vue de cette toile, ce sentiment de l'immensité que la nature seule semble pouvoir faire naître. La couleur générale est admirable de transparence, comme les détails le sont de vérité. Ce tableau est d'une pureté irréprochable]] réalisée par Velde (Wilhelm Van de), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Nieuwenhuys au prix de 3330 fl. [197]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[St-Pierre dans la prison. - L'apôtre est à genoux, joignant les mains et paraissant prier avec une sainte résignation. Une barbe descend sur sa poitrine, et ajoute à la majesté simple et recueillie de sa figure. La tête est vigoureusement traitée, et l'ensemble est d'un grand effet. On a longtemps attribué ce tableau à Gérard Dow, sous le nom duquel il a été gravé, et ce n'est que la découverte récente du monogramme de Van Staveren qui l'a fait restituer à son véritable auteur (Staveren (Jean Van))|St-Pierre dans la prison. - L'apôtre est à genoux, joignant les mains et paraissant prier avec une sainte résignation. Une barbe descend sur sa poitrine, et ajoute à la majesté simple et recueillie de sa figure. La tête est vigoureusement traitée, et l'ensemble est d'un grand effet. On a longtemps attribué ce tableau à Gérard Dow, sous le nom duquel il a été gravé, et ce n'est que la découverte récente du monogramme de Van Staveren qui l'a fait restituer à son véritable auteur]] réalisée par Staveren (Jean Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé au prix de 510 fl. [198]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de l'architecte Faiderbe. - Faiderbe est représenté vêtu d'un justaucorps en buffle à manches tailladées. Il porte un baudrier. Une collerette festonnée en dentelle, fait ressortir sa tête d'un beau caractère et parfaitement modelée. Les détails de costume qu'on remarque dans ce portrait, sont terminés avec un soin infini (Coques (G.))|Portrait de l'architecte Faiderbe. - Faiderbe est représenté vêtu d'un justaucorps en buffle à manches tailladées. Il porte un baudrier. Une collerette festonnée en dentelle, fait ressortir sa tête d'un beau caractère et parfaitement modelée. Les détails de costume qu'on remarque dans ce portrait, sont terminés avec un soin infini]] réalisée par Coques (G.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Binois de l'Epine au prix de 220 fl. [200]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Tabagie. - Un paysan vu de face, habillé en vert, et tenant dans ses mains une pipe et un pot à charbons, interrompt dans la lecture d'une gazette, un sien compère qui tourne le dos et dont on voit de profil la tête coiffée d'un chapeau. Table avec pipes, tabac, pots, etc. On retrouve dans ce petit tableau l'exécution la plus franche du maître; il résume les qualités éminentes qu'Ostade a montrées dans la reproduction de ces physionomies populaires dont il a saisi le type avec tant de profondeur d'observation. On ne peut se montrer plus original, plus naïf et plus vrai. Ostade a gravé ce tableau dans son oeuvre (Ostade (Adrien Van))|Tabagie. - Un paysan vu de face, habillé en vert, et tenant dans ses mains une pipe et un pot à charbons, interrompt dans la lecture d'une gazette, un sien compère qui tourne le dos et dont on voit de profil la tête coiffée d'un chapeau. Table avec pipes, tabac, pots, etc. On retrouve dans ce petit tableau l'exécution la plus franche du maître; il résume les qualités éminentes qu'Ostade a montrées dans la reproduction de ces physionomies populaires dont il a saisi le type avec tant de profondeur d'observation. On ne peut se montrer plus original, plus naïf et plus vrai. Ostade a gravé ce tableau dans son oeuvre]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Nieuwenhuys au prix de 1600 fl. [202]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait. - Un jeune magistrat vêtu d'un justaucorps garni d'une collerette et de manchettes à larges dentelles, est vu à mi-corps dans son cabinet de travail. Ses longs cheveux bruns tombent sur ses épaules; sa main droite, tenant une plume, est posée sur un livre, la gauche est appuyée sur le dos d'un fauteuil. Une bibliothèque et un rideau composent le fond. Ce charmant petit portrait est du faire le plus délicat de Coques. Il se distingue par une grande fraîcheur de coloris, une finesse extrême dans le ton des chairs, une distribution intelligente des lumières, et une charmante expression de figures (Coques (Gonzales))|Portrait. - Un jeune magistrat vêtu d'un justaucorps garni d'une collerette et de manchettes à larges dentelles, est vu à mi-corps dans son cabinet de travail. Ses longs cheveux bruns tombent sur ses épaules; sa main droite, tenant une plume, est posée sur un livre, la gauche est appuyée sur le dos d'un fauteuil. Une bibliothèque et un rideau composent le fond. Ce charmant petit portrait est du faire le plus délicat de Coques. Il se distingue par une grande fraîcheur de coloris, une finesse extrême dans le ton des chairs, une distribution intelligente des lumières, et une charmante expression de figures]] réalisée par Coques (Gonzales), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Et Leroy au prix de 790 fl. [203]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La laitière renversée. - Une vache rousse vient de renverser une laitière dont le corps se reflète sur la surface d'une eau dormante qui ceint le terrain où cette scène a lieu. Une autre vache, brune et tachetée de blanc, soutient le groupe principal par l'opposition des lignes et de la couleur. A droite, deux moutons sont placés au pied d'un arbre. Un chien s'attache à l'oreille de la vache emportée. La teinte sombre du paysage fait ressortir heureusement ce petit drame. Un lointain montagneux qu'éclairent les teintes chaudes et vaporeuses d'un soleil couchant, accidente l'horizon. Ce charmant petit tableau est parfaitement conservé. La fraîcheur du coloris, le sentiment profond des harmonies de la nature, le sujet plein de vérité, de mouvement et de vie, qu'on y remarque, en font une des meilleures oeuvres de ce maître (Velde (Adrien Van de))|La laitière renversée. - Une vache rousse vient de renverser une laitière dont le corps se reflète sur la surface d'une eau dormante qui ceint le terrain où cette scène a lieu. Une autre vache, brune et tachetée de blanc, soutient le groupe principal par l'opposition des lignes et de la couleur. A droite, deux moutons sont placés au pied d'un arbre. Un chien s'attache à l'oreille de la vache emportée. La teinte sombre du paysage fait ressortir heureusement ce petit drame. Un lointain montagneux qu'éclairent les teintes chaudes et vaporeuses d'un soleil couchant, accidente l'horizon. Ce charmant petit tableau est parfaitement conservé. La fraîcheur du coloris, le sentiment profond des harmonies de la nature, le sujet plein de vérité, de mouvement et de vie, qu'on y remarque, en font une des meilleures oeuvres de ce maître]] réalisée par Velde (Adrien Van de), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Vanderlow au prix de 3000 fl. [204]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La cuisine maigre. - Dans une pièce de l'ameublement le plus pauvre, on voit Jean Steen assis à gauche sur un tonneau, et distribuant d'une main décharnée des moules placées sur une petite table. Sa femme, aussi maigre que lui, les reçoit sur une assiette. A droite, deux enfans agenouillés se disputent quelques bribes à terre. Près de Jean Steen, trois personnages d'une teinte livide, dévorent des yeux les moules dont il fait le partage. Un autre montre avec triomphe, comme une dépouille opime, le hareng qu'il tient à la main. Il y a dans cette composition d'une douzaine de figures, un sentiment intime de misère, qui se révèle en tout. Jamais contraste ne fut plus frappant que celui que présentent cette scène et la précédente. Il n'y a pas dans elles un seul détail où l'intention du peintre ne se manifeste avec esprit et bonheur. Les deux groupes d'enfans, par exemple, ne sont-ils pas destinés à indiquer, d'un côté, que l'abondance produit la générosité et la bienveillance, ce qui toutefois n'est pas toujours vrai, et de l'autre, que la misère engendre les querelles domestiques, ce qui l'est beaucoup plus. Ces deux tableaux proviennent du cabinet de M. De Gueldemeester, d'Amsterdam (Steen (Jean))|La cuisine maigre. - Dans une pièce de l'ameublement le plus pauvre, on voit Jean Steen assis à gauche sur un tonneau, et distribuant d'une main décharnée des moules placées sur une petite table. Sa femme, aussi maigre que lui, les reçoit sur une assiette. A droite, deux enfans agenouillés se disputent quelques bribes à terre. Près de Jean Steen, trois personnages d'une teinte livide, dévorent des yeux les moules dont il fait le partage. Un autre montre avec triomphe, comme une dépouille opime, le hareng qu'il tient à la main. Il y a dans cette composition d'une douzaine de figures, un sentiment intime de misère, qui se révèle en tout. Jamais contraste ne fut plus frappant que celui que présentent cette scène et la précédente. Il n'y a pas dans elles un seul détail où l'intention du peintre ne se manifeste avec esprit et bonheur. Les deux groupes d'enfans, par exemple, ne sont-ils pas destinés à indiquer, d'un côté, que l'abondance produit la générosité et la bienveillance, ce qui toutefois n'est pas toujours vrai, et de l'autre, que la misère engendre les querelles domestiques, ce qui l'est beaucoup plus. Ces deux tableaux proviennent du cabinet de M. De Gueldemeester, d'Amsterdam]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé de Lille au prix de 1425 fl. [205]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La cuisine grasse. - Ce tableau et le suivant sont deux petits chefs-d'oeuvre que leur sujet et le piquant contraste qu'ils offrent, ne permettent pas de séparer. Dans celui-ci nous trouvons un intérieur de cuisine, richement garni de viandes, de volailles, etc. Autour d'une table bien servie, et qui occupe le centre du tableau, se trouvent réunies cinq personnes assises dans diverses attitudes de gloutonnerie. Jean Steen lui-même, représenté en menétrier, est placé derrière eux, à gauche, et joue du violon tout en riant à gorge déployée. Un homme chauve, d'une corpulence énorme, est debout au milieu de la scène, et vide son verre. La femme de Jean Steen est à table, hâtant l'absorption des alimens au moyen des cinq doigts qui disparaissent dans sa bouche, tandis que son autre main plonge dans les entrailles d'un pâté. Au premier plan de gauche, se voyent deux enfans qui distribuent le contenu d'un petit tonneau à un chien et à un chat. Dans le fond, qui est du ton le plus clair ainsi que tout le tableau, on remarque une cheminée et du feu sur lequel une femme retourne des broches pesamment chargées. Une grande quantité de détails parfaitement peints enrichissent cette joyeuse composition. L'on sait à quel genre d'épisodes Jean Steen demandait ses inspirations ordinaires. Si la nature des sujets qu'il aimait à retracer, ne satisfait pas toute la délicatesse du goût, du moins leus exécution est-elle pleine de vérité, de franchise, d'intentions bien senties. Il est impossible de reproduire avec plus de verve et d'originalité les expressions d'une nature abrutie par la bonne chère, ou animée par la satisfaction qu'elle cause, qu'il ne l'a fait dans ce tableau. Le sujet est trivial si l'on veut, mais le pinceau est admirable. Ces deux tableaux proviennent du cabinet de M. De Gueldemeester, d'Amsterdam (Steen (Jean))|La cuisine grasse. - Ce tableau et le suivant sont deux petits chefs-d'oeuvre que leur sujet et le piquant contraste qu'ils offrent, ne permettent pas de séparer. Dans celui-ci nous trouvons un intérieur de cuisine, richement garni de viandes, de volailles, etc. Autour d'une table bien servie, et qui occupe le centre du tableau, se trouvent réunies cinq personnes assises dans diverses attitudes de gloutonnerie. Jean Steen lui-même, représenté en menétrier, est placé derrière eux, à gauche, et joue du violon tout en riant à gorge déployée. Un homme chauve, d'une corpulence énorme, est debout au milieu de la scène, et vide son verre. La femme de Jean Steen est à table, hâtant l'absorption des alimens au moyen des cinq doigts qui disparaissent dans sa bouche, tandis que son autre main plonge dans les entrailles d'un pâté. Au premier plan de gauche, se voyent deux enfans qui distribuent le contenu d'un petit tonneau à un chien et à un chat. Dans le fond, qui est du ton le plus clair ainsi que tout le tableau, on remarque une cheminée et du feu sur lequel une femme retourne des broches pesamment chargées. Une grande quantité de détails parfaitement peints enrichissent cette joyeuse composition. L'on sait à quel genre d'épisodes Jean Steen demandait ses inspirations ordinaires. Si la nature des sujets qu'il aimait à retracer, ne satisfait pas toute la délicatesse du goût, du moins leus exécution est-elle pleine de vérité, de franchise, d'intentions bien senties. Il est impossible de reproduire avec plus de verve et d'originalité les expressions d'une nature abrutie par la bonne chère, ou animée par la satisfaction qu'elle cause, qu'il ne l'a fait dans ce tableau. Le sujet est trivial si l'on veut, mais le pinceau est admirable. Ces deux tableaux proviennent du cabinet de M. De Gueldemeester, d'Amsterdam]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé de Lille au prix de 3050 fl. [206]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus assis entre Marthe et Marie. - Marie est assise à droite, le menton appuyé sur la main. Elle porte une robe jaunâtre, et un voile attaché à sa chevelure. Jésus est vêtu d'une tunique noire entourée d'une draperie rouge. Un tablier blanc recouvre en partie la robe d'un vert foncé que porte Marthe. De chaque côté se trouve une table avec des fruits et du gibier peints par Breugel. Sous les pans du tapis qui recouvre la table placée à droite, l'on voit sortir un chat dont l'exécution indique le pinceau de Sneyers. Cette gracieuse composition, de grande nature, respire le calme et la sérénité qui conviennent au sujet. Les poses sont naturelles, les expressions douces et pleines de vérité. Ce tableau peint dans la première manière du maître, provient de l'abbaye de Florval pour laquelle il a été exécuté. La quittance écrite par Rubens à son occasion, existe encore (Rubens (P.P.))|Jésus assis entre Marthe et Marie. - Marie est assise à droite, le menton appuyé sur la main. Elle porte une robe jaunâtre, et un voile attaché à sa chevelure. Jésus est vêtu d'une tunique noire entourée d'une draperie rouge. Un tablier blanc recouvre en partie la robe d'un vert foncé que porte Marthe. De chaque côté se trouve une table avec des fruits et du gibier peints par Breugel. Sous les pans du tapis qui recouvre la table placée à droite, l'on voit sortir un chat dont l'exécution indique le pinceau de Sneyers. Cette gracieuse composition, de grande nature, respire le calme et la sérénité qui conviennent au sujet. Les poses sont naturelles, les expressions douces et pleines de vérité. Ce tableau peint dans la première manière du maître, provient de l'abbaye de Florval pour laquelle il a été exécuté. La quittance écrite par Rubens à son occasion, existe encore]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Thys au prix de 800 fl. [212]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Cavalier persan. - Un beau cheval bai, d'un dessin pur et correct, est monté par un officier persan: il se détache parfaitement sur les teintes lumineuses du ciel. Cette esquisse dans le goût du Titien, provient de la galerie de Dusseldorff (Dyck (A. Van))|Cavalier persan. - Un beau cheval bai, d'un dessin pur et correct, est monté par un officier persan: il se détache parfaitement sur les teintes lumineuses du ciel. Cette esquisse dans le goût du Titien, provient de la galerie de Dusseldorff]] réalisée par Dyck (A. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Thys au prix de 320 fl. [213]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue prise à vol d'oiseau. - Au milieu d'un pays légèrement accidenté, se déroule une rivière qui part de la droite du tableau pour se perdre vers le côté opposé. Un vieux château-fort domine une montagne placée sur la droite. Le premier plan est étoffé de figures et d'animaux que l'on pourrait attribuer à Paul Potter. Ce magnifique tableau présente un mérite d'exécution qu'on trouve rarement dans les oeuvres du maître (Borsum (Adam Van))|Vue prise à vol d'oiseau. - Au milieu d'un pays légèrement accidenté, se déroule une rivière qui part de la droite du tableau pour se perdre vers le côté opposé. Un vieux château-fort domine une montagne placée sur la droite. Le premier plan est étoffé de figures et d'animaux que l'on pourrait attribuer à Paul Potter. Ce magnifique tableau présente un mérite d'exécution qu'on trouve rarement dans les oeuvres du maître]] réalisée par Borsum (Adam Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Mad. Duré au prix de 510 fl. [214]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de la princesse Salm-Salm. - La princesse est vue de trois quarts et à mi-corps. Elle porte une robe verdâtre. De beaux cheveux bruns tombent sur ses épaules, et encadrent sa charmante figure à laquelle de grands yeux pleins d'expression donnent un irrésistible attrait. Sa pose est fort gracieuse et pleine d'aisance. Il n'est guère de portraits dont le type de physionomie et d'exécution puissent plaire davantage (Dyck (A. Van))|Portrait de la princesse Salm-Salm. - La princesse est vue de trois quarts et à mi-corps. Elle porte une robe verdâtre. De beaux cheveux bruns tombent sur ses épaules, et encadrent sa charmante figure à laquelle de grands yeux pleins d'expression donnent un irrésistible attrait. Sa pose est fort gracieuse et pleine d'aisance. Il n'est guère de portraits dont le type de physionomie et d'exécution puissent plaire davantage]] réalisée par Dyck (A. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Rohé Londres au prix de 650 fl. [215]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. - Un chêne magnifique, un terrain raboteux garni de mousse et de verdure; à gauche, une ligne de chaumes et d'arbres; sur l'avant-plan, un ruisseau qui descend blanchi d'écume; une petite figure sur un chemin; tels sont à peu près les seuls élémens qui composent ce chef-d'oeuvre. Mais cette simplicité est d'une harmonie exquise et d'une vérité pleine de charme. Rien de forcé ni de prétentieux ne se fait sentir dans ces légers contrastes, qui, pour être naturels, n'en sont pas moins piquans. Il est difficile d'imaginer un site à la fois plus simple d'ordonnance et plus parfait d'exécution (Ruysdael (Jacques))|Paysage. - Un chêne magnifique, un terrain raboteux garni de mousse et de verdure; à gauche, une ligne de chaumes et d'arbres; sur l'avant-plan, un ruisseau qui descend blanchi d'écume; une petite figure sur un chemin; tels sont à peu près les seuls élémens qui composent ce chef-d'oeuvre. Mais cette simplicité est d'une harmonie exquise et d'une vérité pleine de charme. Rien de forcé ni de prétentieux ne se fait sentir dans ces légers contrastes, qui, pour être naturels, n'en sont pas moins piquans. Il est difficile d'imaginer un site à la fois plus simple d'ordonnance et plus parfait d'exécution]] réalisée par Ruysdael (Jacques), vendue par Schamp d'Aveschoot au prix de 3000 fl. [217]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Grand paysage avec ruines. Dans le lointain on aperçoit le château Sancto-Elmo près de Naples. Ce tableau se distingue surtout par la transparence des tons, qui lui donne une grande profondeur, la fermeté du coloris dans le terrain et le feuillage, et les touches légères et vaporeuses qui déterminent le lointain (Bloemen (Jean Van), dit Horisonti)|Grand paysage avec ruines. Dans le lointain on aperçoit le château Sancto-Elmo près de Naples. Ce tableau se distingue surtout par la transparence des tons, qui lui donne une grande profondeur, la fermeté du coloris dans le terrain et le feuillage, et les touches légères et vaporeuses qui déterminent le lointain]] réalisée par Bloemen (Jean Van), dit Horisonti, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Soenens à Gand au prix de 420 fl. [218]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Marine. - Une mer furieuse se brise sur des rochers. Un nuage sombre et menaçant plane sur les écueils. Plusieurs navires sont ballotés par les vagues. Cette belle toile est d'un effet remarquable: son coloris est plein de puissance et de vérité (Vlieger (Simon De))|Marine. - Une mer furieuse se brise sur des rochers. Un nuage sombre et menaçant plane sur les écueils. Plusieurs navires sont ballotés par les vagues. Cette belle toile est d'un effet remarquable: son coloris est plein de puissance et de vérité]] réalisée par Vlieger (Simon De), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Godineau au prix de 100 fl. [219]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La Marchande de volailles. - Une marchande placée près de différens gibiers, repousse les caresses d'un berger. Les figures sont de grandeur naturelle. Le gibier a été peint par Sneyders. On a voulu voir dans cette composition les portraits de la femme de Rubens, et celui de Sneyders, ainsi qu'une allusion à l'amour que ce dernier éprouva, dit-on, pour la première. Ce tableau a fait partie du Muséum belgicum de Gand, et il était porté au catalogue sous les noms de Rubens et Sneyders (Rubens (École de))|La Marchande de volailles. - Une marchande placée près de différens gibiers, repousse les caresses d'un berger. Les figures sont de grandeur naturelle. Le gibier a été peint par Sneyders. On a voulu voir dans cette composition les portraits de la femme de Rubens, et celui de Sneyders, ainsi qu'une allusion à l'amour que ce dernier éprouva, dit-on, pour la première. Ce tableau a fait partie du Muséum belgicum de Gand, et il était porté au catalogue sous les noms de Rubens et Sneyders]] réalisée par Rubens (École de), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Isaac Londres au prix de 210 fl. [221]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La belle Hollandaise. - Une jeune femme à la figure riante, est éclairée par la lumière d'une chandelle qu'elle tient à la main. Les sujets de ce genre sont ceux qu'on recherche le plus dans les oeuvres de l'élève de Dow; et il est rare d'en rencontrer de cette dimension. Ce tableau, d'un piquant effet, provient de la vente de Lebrun, de Paris (Schalken (Godefroid))|La belle Hollandaise. - Une jeune femme à la figure riante, est éclairée par la lumière d'une chandelle qu'elle tient à la main. Les sujets de ce genre sont ceux qu'on recherche le plus dans les oeuvres de l'élève de Dow; et il est rare d'en rencontrer de cette dimension. Ce tableau, d'un piquant effet, provient de la vente de Lebrun, de Paris]] réalisée par Schalken (Godefroid), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé de Lille au prix de 210 fl. [223]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Retour de la chasse. - Des chasseurs accompagnés de leurs chiens se reposent devant la porte d'un cabaret, ombragé par un treillis chargé de verdure. Celui qui paraît être leur chef est assis près du seuil; une servante lui apporte un verre de vin. A gauche, une arche ruinée laisse apercevoir dans le lointain des forts bâtis au bord de la mer. Ce charmant tableau est plein de fraîcheur. Le paysage est vigoureusement touché; les figures sont d'un pinceau spirituel et élégant (Hont (De))|Le Retour de la chasse. - Des chasseurs accompagnés de leurs chiens se reposent devant la porte d'un cabaret, ombragé par un treillis chargé de verdure. Celui qui paraît être leur chef est assis près du seuil; une servante lui apporte un verre de vin. A gauche, une arche ruinée laisse apercevoir dans le lointain des forts bâtis au bord de la mer. Ce charmant tableau est plein de fraîcheur. Le paysage est vigoureusement touché; les figures sont d'un pinceau spirituel et élégant]] réalisée par Hont (De), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Bourdeau à Gand au prix de 2030 fl. [224]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La fraude des prêtres de Bel. - A gauche, et posée sur un piédestal élevé, se voit la statue du dieu qui, dans l'une de ses mains, tient une torche allumée. A droite, le roi, sa suite et le prophète considèrent les pas accusateurs marqués sur le sable, et dont la présence indique le chemin que prennent les offrandes déposées aux pieds du dieu. Eeckhout a développé cette scène dans les teintes douteuses d'un clair-obscur digne du pinceau de son maître (Eeckhout (Gerbrant Van den))|La fraude des prêtres de Bel. - A gauche, et posée sur un piédestal élevé, se voit la statue du dieu qui, dans l'une de ses mains, tient une torche allumée. A droite, le roi, sa suite et le prophète considèrent les pas accusateurs marqués sur le sable, et dont la présence indique le chemin que prennent les offrandes déposées aux pieds du dieu. Eeckhout a développé cette scène dans les teintes douteuses d'un clair-obscur digne du pinceau de son maître]] réalisée par Eeckhout (Gerbrant Van den), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé de Lille au prix de 360 fl. [226]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune arbalétrier, vu de trois quarts et à mi-corps, tient son arme à la main; il a la tête couverte d'une toque de velours noir. Ce beau portrait, d'une singulière expression de vérité, rappelle par son grand effet, la vigueur de coloris et les savantes demi-teintes de Rembrant (Flinck (Govaert))|Un jeune arbalétrier, vu de trois quarts et à mi-corps, tient son arme à la main; il a la tête couverte d'une toque de velours noir. Ce beau portrait, d'une singulière expression de vérité, rappelle par son grand effet, la vigueur de coloris et les savantes demi-teintes de Rembrant]] réalisée par Flinck (Govaert), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Chev. Roe de Londres au prix de 270 fl. [228]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de l'ambassadeur Gonsalvi. - Ce portrait est l'un des plus remarquables qui soient sortis du pinceau de Van Dyck. Il est traité de sa belle manière, à la fois hardie et achevée. L'ambassadeur du roi d'Espagne à Venise, est représenté en pied et de grandeur naturelle. Il est vêtu d'un costume noir; il porte un col rabattu, des manchettes, et tient ses gants de la main gauche. Une fenêtre à balcon placée à droite, laisse apercevoir un charmant paysage. La tête est d'un beau caractère et produit un grand effet; les mains surtout sont d'un modelé admirable. Ce magnifique portrait a été rapporté d'Italie par Lebrun, en 1808: il est gravé dans l'oeuvre qu'il publia à cette époque (Dyck (A. Van))|Portrait de l'ambassadeur Gonsalvi. - Ce portrait est l'un des plus remarquables qui soient sortis du pinceau de Van Dyck. Il est traité de sa belle manière, à la fois hardie et achevée. L'ambassadeur du roi d'Espagne à Venise, est représenté en pied et de grandeur naturelle. Il est vêtu d'un costume noir; il porte un col rabattu, des manchettes, et tient ses gants de la main gauche. Une fenêtre à balcon placée à droite, laisse apercevoir un charmant paysage. La tête est d'un beau caractère et produit un grand effet; les mains surtout sont d'un modelé admirable. Ce magnifique portrait a été rapporté d'Italie par Lebrun, en 1808: il est gravé dans l'oeuvre qu'il publia à cette époque]] réalisée par Dyck (A. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Schryver au prix de 10000 fl. [232]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[La Flagellation de Jésus. - Ce tableau se compose de trois figures vues jusqu'aux genoux. Jésus, inondé de lumière, se trouve entre les deux bourreaux. Composition d'un beau style, et relevée par de larges plans de lumière et d'ombre savamment opposés (Titien (Tiziano Vecellio))|La Flagellation de Jésus. - Ce tableau se compose de trois figures vues jusqu'aux genoux. Jésus, inondé de lumière, se trouve entre les deux bourreaux. Composition d'un beau style, et relevée par de larges plans de lumière et d'ombre savamment opposés]] réalisée par Titien (Tiziano Vecellio), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Furmier de Londres au prix de 230 fl. [233]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Fleurs. - Un feston de fleurs parfaitement choisies, orne une cartouche au milieu de laquelle se voyent la Vierge et l'enfant Jésus, peints en grisaille par E. Quillin ou Diepenbeeck. On remarque dans ce tableau une grande fraîcheur de coloris. Les fleurs sont d'une conservation bien rare dans les oeuvres de ce maître (Seghers (Daniel))|Fleurs. - Un feston de fleurs parfaitement choisies, orne une cartouche au milieu de laquelle se voyent la Vierge et l'enfant Jésus, peints en grisaille par E. Quillin ou Diepenbeeck. On remarque dans ce tableau une grande fraîcheur de coloris. Les fleurs sont d'une conservation bien rare dans les oeuvres de ce maître]] réalisée par Seghers (Daniel), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Mde Duré au prix de 360 [or] 410 fl. [234]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. - Une rivière traverse de gauche à droite un superbe paysage. Après avoir passé sous un large pont, elle s'encaisse entre de hautes montagnes, et serpente vers l'horizon. De charmantes figures du plus beau faire de Lingelbach, se croisent à l'entrée du pont. Sur le premier plan, à droite, se trouvent deux ânes chargés. Cette vue est prise en Piémont (Heus (Jacques De))|Paysage. - Une rivière traverse de gauche à droite un superbe paysage. Après avoir passé sous un large pont, elle s'encaisse entre de hautes montagnes, et serpente vers l'horizon. De charmantes figures du plus beau faire de Lingelbach, se croisent à l'entrée du pont. Sur le premier plan, à droite, se trouvent deux ânes chargés. Cette vue est prise en Piémont]] réalisée par Heus (Jacques De), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Soenens de Gand au prix de 380 fl. [235]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint-Sébastien martyr. - Une femme ôte une flèche du côté de St-Sébastien que l'on voit couché et lié: une de ses compagnes apporte une fiole pour secourir le martyr. Cette grande toile, peinte dans la première manière de Murillo, est remarquable surtout par la vérité d'expression qu'il savait donner à ses figures, relevées puissamment par le contraste du fond. Il a été rapporté de Cadix par M. Lucas Schamp (Murillo (Don Esteban Barthlemy))|Saint-Sébastien martyr. - Une femme ôte une flèche du côté de St-Sébastien que l'on voit couché et lié: une de ses compagnes apporte une fiole pour secourir le martyr. Cette grande toile, peinte dans la première manière de Murillo, est remarquable surtout par la vérité d'expression qu'il savait donner à ses figures, relevées puissamment par le contraste du fond. Il a été rapporté de Cadix par M. Lucas Schamp]] réalisée par Murillo (Don Esteban Barthlemy), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Laneuville à Paris au prix de 300 fl. [236]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[David vainqueur. - Le berger prédestiné tient la tête de Goliath posée sur un socle. Sa pose est noble sans être théâtrale; c'est celle du vainqueur qui sait à qui il doit son triomphe. Il y a dans cette toile un dessin élégant et un beau coloris (Guido Reni, ou sa manière)|David vainqueur. - Le berger prédestiné tient la tête de Goliath posée sur un socle. Sa pose est noble sans être théâtrale; c'est celle du vainqueur qui sait à qui il doit son triomphe. Il y a dans cette toile un dessin élégant et un beau coloris]] réalisée par Guido Reni, ou sa manière, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Avisse à Douai au prix de 250 fl. [237]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec un troupeau de moutons. - Cette toile est remarquable, comme la plupart des oeuvres du maître, par une couleur hardie et empâtée, qui, sous quelques rapports, rappelle celle de Rembrant. Le tableau décrit sous le nø 90 fait son pendant (Rosa da Tivoli)|Paysage avec un troupeau de moutons. - Cette toile est remarquable, comme la plupart des oeuvres du maître, par une couleur hardie et empâtée, qui, sous quelques rapports, rappelle celle de Rembrant. Le tableau décrit sous le nø 90 fait son pendant]] réalisée par Rosa da Tivoli, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Chevalier Soenens de Gand au prix de 290 [or] 292 fl. [238]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Hercule délivrant Prométhée. - Prométhée, dont la position de corps détermine un bel effet, est délivré par Hercule qui brise violemment ses chaînes. Ces figures, de grande nature, sont éclairées par un jour distribué avec art, et qui fait ressortir la science de dessin qu'elles révèlent. Ce beau tableau, de la première manière de Guido, provient du cabinet de M. Ingelbert (Guido Reni)|Hercule délivrant Prométhée. - Prométhée, dont la position de corps détermine un bel effet, est délivré par Hercule qui brise violemment ses chaînes. Ces figures, de grande nature, sont éclairées par un jour distribué avec art, et qui fait ressortir la science de dessin qu'elles révèlent. Ce beau tableau, de la première manière de Guido, provient du cabinet de M. Ingelbert]] réalisée par Guido Reni, vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par [[Favart de Paris [or] Gand]] au prix de 180 fl. [239]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Son portrait. - Rembrant s'est représenté vu de face, à mi-corps, et écrivant son nom sur une table. Il est coiffé d'une toque et porte au cou la médaille de St-Michel. Ce portrait est l'un des plus achevés et des plus vigoureux que l'on connaisse de ce maître: on est frappé, au premier coup-d'oeil, de la magie d'effet qu'il a su obtenir par une étude profonde de la lumière et du coloris (Rembrant (P.))|Son portrait. - Rembrant s'est représenté vu de face, à mi-corps, et écrivant son nom sur une table. Il est coiffé d'une toque et porte au cou la médaille de St-Michel. Ce portrait est l'un des plus achevés et des plus vigoureux que l'on connaisse de ce maître: on est frappé, au premier coup-d'oeil, de la magie d'effet qu'il a su obtenir par une étude profonde de la lumière et du coloris]] réalisée par Rembrant (P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé de Lille au prix de 3030 fl. [240]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. - Ce paysage, orné de divers monumens de la campagne de Rome, est peint dans le style du Poussin. On sait que les oeuvres de ce dernier furent les guides de Millé qui, pour les imiter, se sépara de la manière de l'école flamande à laquelle il appartient par la naissance (Millé (Francisque))|Paysage. - Ce paysage, orné de divers monumens de la campagne de Rome, est peint dans le style du Poussin. On sait que les oeuvres de ce dernier furent les guides de Millé qui, pour les imiter, se sépara de la manière de l'école flamande à laquelle il appartient par la naissance]] réalisée par Millé (Francisque), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Smart de Londres au prix de 80 fl. [242]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de sa mère. - La mère de Rembrant est représentée dans un âge très-avancé. Elle est vue de profil, coiffée d'un bonnet, et portant un vêtement garni de fourrure. Ce beau portrait, où l'on retrouve à un degré éminent le coloris chaud et vigoureux du maître, est connu par la gravure qu'il en a faite. Il provient du cabinet de M. Lucas Schamp, grand-père du dernier possesseur (Rembrant Van Ryn (Paul))|Portrait de sa mère. - La mère de Rembrant est représentée dans un âge très-avancé. Elle est vue de profil, coiffée d'un bonnet, et portant un vêtement garni de fourrure. Ce beau portrait, où l'on retrouve à un degré éminent le coloris chaud et vigoureux du maître, est connu par la gravure qu'il en a faite. Il provient du cabinet de M. Lucas Schamp, grand-père du dernier possesseur]] réalisée par Rembrant Van Ryn (Paul), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Isaac au prix de 250 fl. [244]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Philippe Rubens. - Ce portrait du frère du grand maître, complète dignement cette galerie de famille. Il a souvent été attribué à Rubens, quoique la finesse de ses contours, son modelé parfait, le soin avec lequel est traitée la main qui tient un gant, et jusqu'à l'ovale qui entoure la tête, dénotent évidemment qu'il appartient au plus beau faire de Van Dyck (Dyck (Antoine Van))|Portrait de Philippe Rubens. - Ce portrait du frère du grand maître, complète dignement cette galerie de famille. Il a souvent été attribué à Rubens, quoique la finesse de ses contours, son modelé parfait, le soin avec lequel est traitée la main qui tient un gant, et jusqu'à l'ovale qui entoure la tête, dénotent évidemment qu'il appartient au plus beau faire de Van Dyck]] réalisée par Dyck (Antoine Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Mme Duré, à Londres au prix de 610 fl. [245]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'Hélène Fourment. - Un costume de bergère dont Rubens s'est plu à revêtir sa seconde femme dans ce portrait, ajoute singulièrement à l'effet de cette gracieuse et spirituelle figure. Un petit chapeau de paille, orné de quelques fleurs, et coquettement relevé d'un côté, projette une ombre en demi-teinte sur le front, et rend plus vive l'expression un peu maligne du regard. Hélène tient en main une houlette; une longue chevelure d'un blond châtain descend sur ses épaules; des manches bouffantes et largement plissées se détachent parfaitement sur son corset. Elle est vue de grandeur naturelle, en buste et de trois quarts. Ce beau portrait se distingue essentiellement par la légèreté de la touche et la douceur du coloris. Il a une apparence de fini délicat qui résulte de tons fondus avec bonheur, bien plus que d'une exécution travaillée et patiente. Les chairs semblent n'avoir eu besoin pour être reproduites avec tant de fraîcheur et d'éclat, que d'un souffle de couleur; et l'on sent dans cette composition les procédés du génie sûr de lui-même, qui atteint son but du premier coup et sans effort (Rubens (Pierre-Paul))|Portrait d'Hélène Fourment. - Un costume de bergère dont Rubens s'est plu à revêtir sa seconde femme dans ce portrait, ajoute singulièrement à l'effet de cette gracieuse et spirituelle figure. Un petit chapeau de paille, orné de quelques fleurs, et coquettement relevé d'un côté, projette une ombre en demi-teinte sur le front, et rend plus vive l'expression un peu maligne du regard. Hélène tient en main une houlette; une longue chevelure d'un blond châtain descend sur ses épaules; des manches bouffantes et largement plissées se détachent parfaitement sur son corset. Elle est vue de grandeur naturelle, en buste et de trois quarts. Ce beau portrait se distingue essentiellement par la légèreté de la touche et la douceur du coloris. Il a une apparence de fini délicat qui résulte de tons fondus avec bonheur, bien plus que d'une exécution travaillée et patiente. Les chairs semblent n'avoir eu besoin pour être reproduites avec tant de fraîcheur et d'éclat, que d'un souffle de couleur; et l'on sent dans cette composition les procédés du génie sûr de lui-même, qui atteint son but du premier coup et sans effort]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Schamp d'Aveschoot au prix de 1000 fl. [246]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'Élisabeth Brants. - La première femme de Rubens est représentée en buste, presque de face, et de grandeur naturelle. Son vêtement est noir; de beaux cheveux blonds négligemment bouclés encadrent sa figure, et sont retenus sur le derrière de la tête par une tresse que traverse une petite branche de verdure. Ce portrait est peut-être le chef-d'oeuvre de Rubens en ce genre, et nous croyons pouvoir dire que sa perfection sous le rapport technique, compense même ce qui peut s'attacher d'intérêt historique plus vivace au portrait précédent. Jamais beauté flamande ne fut rendue par le pinceau avec une vérité aussi complète: ce ne sont point des contours pliés aux conventions du type idéal rêvé par les maîtres italiens, mais c'est la magie de l'art qui atteint la nature et la reproduit avec une fraîcheur inconcevable de coloris, une délicatesse de touche, une pureté de teinte dans les ombres, et une animation qui a tout l'éclat de la vie (Rubens (Pierre-Paul))|Portrait d'Élisabeth Brants. - La première femme de Rubens est représentée en buste, presque de face, et de grandeur naturelle. Son vêtement est noir; de beaux cheveux blonds négligemment bouclés encadrent sa figure, et sont retenus sur le derrière de la tête par une tresse que traverse une petite branche de verdure. Ce portrait est peut-être le chef-d'oeuvre de Rubens en ce genre, et nous croyons pouvoir dire que sa perfection sous le rapport technique, compense même ce qui peut s'attacher d'intérêt historique plus vivace au portrait précédent. Jamais beauté flamande ne fut rendue par le pinceau avec une vérité aussi complète: ce ne sont point des contours pliés aux conventions du type idéal rêvé par les maîtres italiens, mais c'est la magie de l'art qui atteint la nature et la reproduit avec une fraîcheur inconcevable de coloris, une délicatesse de touche, une pureté de teinte dans les ombres, et une animation qui a tout l'éclat de la vie]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Thys au prix de 5510 [or] 9750 fl. [247]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Son portrait. - L'on sait que Rubens a plusieurs fois reproduit ses traits, et que divers musées royaux possèdent ces magnifiques portraits du grand homme; mais tous, de l'avis de nombreux connaisseurs, sont surpassés par celui que nous allons décrire. Rubens s'est représenté en buste, de grandeur naturelle, et vu de trois quarts. Il porte un grand chapeau noir à la mode du temps, et un habit de velours noir coupé de quelques liserets de satin blanc et rouge. Un col uni de batiste est rabattu autour du cou. Au premier aspect de cette tête puissante, on est frappé de l'effet magique qu'elle produit, et l'on sent à la fois la présence du génie dans la physionomie elle-même, et dans l'art plein de force, d'éclat et de profondeur, qui l'a retracée. Ce front large, ce regard pénétrant auquel un arc sourcilier proéminent ajoute tant d'expression, ce nez romain, cette bouche spirituelle, tous ces traits empreints en même temps de grandeur et de franchise, reflètent le caractère et l'intelligence du peintre. Rubens a allié dans ce portrait la vigueur de coloris qui lui est propre, à la pureté de dessin de l'école romaine, à la touche fine et transparente des maîtres vénitiens. Une force admirable de relief, produite sans recherche et sans effort; une vérité frappante d'expression; un coup de pinceau à la fois ferme, large et moelleux; des demi-teintes variées à l'infini; de savans constrastes d'ombres et de tons clairs et suaves, telles sont les principales qualités d'exécution qui nous semblent caractériser ce portrait (Rubens (Pierre-Paul))|Son portrait. - L'on sait que Rubens a plusieurs fois reproduit ses traits, et que divers musées royaux possèdent ces magnifiques portraits du grand homme; mais tous, de l'avis de nombreux connaisseurs, sont surpassés par celui que nous allons décrire. Rubens s'est représenté en buste, de grandeur naturelle, et vu de trois quarts. Il porte un grand chapeau noir à la mode du temps, et un habit de velours noir coupé de quelques liserets de satin blanc et rouge. Un col uni de batiste est rabattu autour du cou. Au premier aspect de cette tête puissante, on est frappé de l'effet magique qu'elle produit, et l'on sent à la fois la présence du génie dans la physionomie elle-même, et dans l'art plein de force, d'éclat et de profondeur, qui l'a retracée. Ce front large, ce regard pénétrant auquel un arc sourcilier proéminent ajoute tant d'expression, ce nez romain, cette bouche spirituelle, tous ces traits empreints en même temps de grandeur et de franchise, reflètent le caractère et l'intelligence du peintre. Rubens a allié dans ce portrait la vigueur de coloris qui lui est propre, à la pureté de dessin de l'école romaine, à la touche fine et transparente des maîtres vénitiens. Une force admirable de relief, produite sans recherche et sans effort; une vérité frappante d'expression; un coup de pinceau à la fois ferme, large et moelleux; des demi-teintes variées à l'infini; de savans constrastes d'ombres et de tons clairs et suaves, telles sont les principales qualités d'exécution qui nous semblent caractériser ce portrait]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Thys au prix de 5500 [or] 5510 fl. [248]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait du Père Butzola. - Le confesseur d'Albert et d'Isabelle est représenté avec un manteau et un capuchon blanc qui ajoutent à l'expression sévève de sa figure. Il tient un crucifix dans ses mains. Ce portrait, plein de vigueur et de vérité, a été peint par Rubens après son retour d'Italie, de sa manière la plus large, et avec quelques traits du style fier de Carrache. Il provient de la maison Latour-Taxis. On en trouve la gravure dans l'oeuvre intitulé: "De straelen van den heyligen vader Elias." (Rubens (P.P.))|Portrait du Père Butzola. - Le confesseur d'Albert et d'Isabelle est représenté avec un manteau et un capuchon blanc qui ajoutent à l'expression sévève de sa figure. Il tient un crucifix dans ses mains. Ce portrait, plein de vigueur et de vérité, a été peint par Rubens après son retour d'Italie, de sa manière la plus large, et avec quelques traits du style fier de Carrache. Il provient de la maison Latour-Taxis. On en trouve la gravure dans l'oeuvre intitulé: "De straelen van den heyligen vader Elias."]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Smits Londres au prix de 3150 [or] 3350 fl. [249]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. - Un chemin sablonneux, partant de la gauche, tourne un arbre qui abrite une chaumière; une eau dormante se voit à droite. Cette agréable composition, dans le goût de Ruysdael, est animée par de jolies petites figures peintes par Pierre Van Regemorter (Vries (Regnier De))|Paysage. - Un chemin sablonneux, partant de la gauche, tourne un arbre qui abrite une chaumière; une eau dormante se voit à droite. Cette agréable composition, dans le goût de Ruysdael, est animée par de jolies petites figures peintes par Pierre Van Regemorter]] réalisée par Vries (Regnier De), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Flight à Londres au prix de 400 [or] 440 fl. [251]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de l'électeur Palatin Guillaume Wolfganck. - Van Dyck a plusieurs fois reproduit les traits de ce prince auquel le liaient des sentimens de reconnaissance; mais dans aucun de ces divers portraits, on ne trouve l'électeur vu à mi-corps, et dans l'attitude particulière que l'on remarque en celui-ci. C'est l'une des oeuvres les plus achevées du maître. Un costume noir, orné de la Toison-d'or, fait vivement ressortir une tête du plus beau caractère, et des mains touchées avec une délicatesse surprenante. Ce magnifique portrait, parfaitement conservé, est depuis un siècle dans la famille de M. Scamp (Dyck (A. Van))|Portrait de l'électeur Palatin Guillaume Wolfganck. - Van Dyck a plusieurs fois reproduit les traits de ce prince auquel le liaient des sentimens de reconnaissance; mais dans aucun de ces divers portraits, on ne trouve l'électeur vu à mi-corps, et dans l'attitude particulière que l'on remarque en celui-ci. C'est l'une des oeuvres les plus achevées du maître. Un costume noir, orné de la Toison-d'or, fait vivement ressortir une tête du plus beau caractère, et des mains touchées avec une délicatesse surprenante. Ce magnifique portrait, parfaitement conservé, est depuis un siècle dans la famille de M. Scamp]] réalisée par Dyck (A. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot au prix de 400 fl. [252]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Miracle de St-Benoît. - La composition connue sous ce titre, est sans contredit l'esquisse la plus remarquable qui existe de Rubens. Les beautés qu'on y remarque au premier aspect, justifient complètement la réputation universelle qui lui est acquise. L'on sait que le peintre n'a point exécuté le tableau qui devait la remplacer dans l'église de l'abbaye d'Afflighem, où elle demeura jusqu'au jour où le cabinet de M. Schamp s'en est enrichi. Il serait impossible de décrire tous les détails de cette fougueuse composition, qui ne contient pas moins de cinquante figures groupées avec un art infini, et éclairées par les divers tons d'une lumière magnifiquement distribuée. Le premier plan est d'une vivacité de coloris et d'un mouvement pleins de vigueur. L'expression de rage forcenée de l'homme placé à la gauche de ce torse d'un raccourci étonnant; ces moines portant des torches; ces personnages qui semblent glorifier la puissance du saint que l'on voit sortir du monastère; ces cavaliers; cette foule qui se presse des deux côtés, et dont les masses sont disposées avec tant d'effet; ces anges dans les hauteurs du ciel; ce Christ que la Vierge implore, en un mot, chaque partie de cette composition puissante, est empreinte de toute la splendeur de création, de toute l'énergie de touche, qui appartiennent au génie de Rubens. Du reste, la manière dont cette toile est terminée, en fait plutôt un admirable tableau, qu'une simple esquisse (Rubens (P.P.))|Miracle de St-Benoît. - La composition connue sous ce titre, est sans contredit l'esquisse la plus remarquable qui existe de Rubens. Les beautés qu'on y remarque au premier aspect, justifient complètement la réputation universelle qui lui est acquise. L'on sait que le peintre n'a point exécuté le tableau qui devait la remplacer dans l'église de l'abbaye d'Afflighem, où elle demeura jusqu'au jour où le cabinet de M. Schamp s'en est enrichi. Il serait impossible de décrire tous les détails de cette fougueuse composition, qui ne contient pas moins de cinquante figures groupées avec un art infini, et éclairées par les divers tons d'une lumière magnifiquement distribuée. Le premier plan est d'une vivacité de coloris et d'un mouvement pleins de vigueur. L'expression de rage forcenée de l'homme placé à la gauche de ce torse d'un raccourci étonnant; ces moines portant des torches; ces personnages qui semblent glorifier la puissance du saint que l'on voit sortir du monastère; ces cavaliers; cette foule qui se presse des deux côtés, et dont les masses sont disposées avec tant d'effet; ces anges dans les hauteurs du ciel; ce Christ que la Vierge implore, en un mot, chaque partie de cette composition puissante, est empreinte de toute la splendeur de création, de toute l'énergie de touche, qui appartiennent au génie de Rubens. Du reste, la manière dont cette toile est terminée, en fait plutôt un admirable tableau, qu'une simple esquisse]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Tencé à Lille au prix de 25.700 [or] 27.500 fl. [253]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue prise derrière le Campo Vaccino. - Plusieurs monumens accidentent un beau paysage d'un style riche et poétique. De charmantes figures de la Vierge, du petit St-Jean et de plusieurs anges qui les entourent, animent cette composition, et sont traitées avec un soin et une fraîcheur de ton que l'on ne rencontre pas toujours dans les oeuvres du Poussin (Poussin (Nicolas))|Vue prise derrière le Campo Vaccino. - Plusieurs monumens accidentent un beau paysage d'un style riche et poétique. De charmantes figures de la Vierge, du petit St-Jean et de plusieurs anges qui les entourent, animent cette composition, et sont traitées avec un soin et une fraîcheur de ton que l'on ne rencontre pas toujours dans les oeuvres du Poussin]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Thys de Bruxelles au prix de 700 fl. [254]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait. - Un jeune seigneur, vêtu à l'espagnole, est debout; un levrier se voit à ses côtés. Il tient un chapeau de la main droite. Un rideau rouge placé dans le fond, fait ressortir sa tête gracieuse et pleine d'expression. Ce charmant tableau, d'un ton généralement argentin, est de la meilleure manière du maître (Dyck (A. Van))|Portrait. - Un jeune seigneur, vêtu à l'espagnole, est debout; un levrier se voit à ses côtés. Il tient un chapeau de la main droite. Un rideau rouge placé dans le fond, fait ressortir sa tête gracieuse et pleine d'expression. Ce charmant tableau, d'un ton généralement argentin, est de la meilleure manière du maître]] réalisée par Dyck (A. Van), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Isaac Londres au prix de 400 fl. [255]
  • 1840.09.14/ maison de ventes : Regemorter (Ignatius Jozef Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Gibier mort. - Le gibier est étalé sur une table derrière laquelle se voit une figure de grandeur naturelle. Une touche très-vigoureuse qui ne nuit pas à l'élégance du dessin, distingue cette toile, et rappelle les qualités supérieures du Benetto en ce genre (Castiglione (Il Benetto))|Gibier mort. - Le gibier est étalé sur une table derrière laquelle se voit une figure de grandeur naturelle. Une touche très-vigoureuse qui ne nuit pas à l'élégance du dessin, distingue cette toile, et rappelle les qualités supérieures du Benetto en ce genre]] réalisée par Castiglione (Il Benetto), vendue par Schamp d'Aveschoot, achetée par Ecford à Londres au prix de 100 fl. [257]