« La suisse pendant la 2nd guerre mondiale » : différence entre les versions
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Notre datafication biographique sur ces personnages nous a permis tout de même de répondre et d'éclaircir certains des différentes enjeux qui nous avions posés au début de notre travail : | |||
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Nous avons pu voir à travers des personnages comme [[Hans Hausamann]] qu'une certaine forme de résistance s'est bien développée en Suisse, en effet ce dernier à créé un service de renseignement indépendant qui fournissait les alliés en informations. Plus tard, le [[Général Henri Guisan]] se rendit compte de l'efficacitéde ce service et lui apporte son soutien en prenant [[Hans Hausamann]] dans le service de renseignement officiel dirigé par [[Roger Masson]]. | |||
Concernant la collaboration, de nombreux événements et personnages qui nous avons analysés ont été ambiguë dans leurs contacts avec l'Allemagne : [[Roger Masson]], [[Ernst Nobs]], [[Général Henri Guisan]], etc... notamment à travers de rendez-vous avec des officiers SS, en tenant des discours politiquement reprochables (le discours tenu par [[Marcel Pilet-Golaz]], par exemple). | |||
Une certaine forme de résistance et de collaboration sont donc bien apparus en Suisse pendant le conflit. | |||
====<strong>La modification de la vie et le développement de nouveaux emplois, quel impact la guerre a-t-elle eu sur le peuple?</strong>==== | |||
Lorsque que la guerre éclate en Europe, la Suisse commence à élire des dirigeants spécifiques, comme [[Henri Guisan]] qui est nomme Général ou [[Friedrich Traugott Wahlen]] qui est chargé de s'occuper de l'économie de guerre et notamment de l'extension des cultures en 1939. Mais cette évolution commence déjà quelques années plus tôt, avec par exemple la construction d'un service de renseignement national dirigé par [[Roger Masson]]. En parallèle, certains citoyen décident d'eux même de s'y préparer avec par exemple [[Hans Hausamann]] qui crée le Büro Ha à partir de son activité de service de presse, avant d'être nommé conseiller pour la défense nationale puis plus tard de rejoindre les services de renseignement officiels. Pendant la guerre, le [[plan Wahlen]] est aussi mis en place, réquisitionnant tout les espaces verts disponibles pour en faire des terres de cultures, les entreprises sont mises à contribution, au final les apports caloriques moyens diminue mais aucun rationnement ne sera à déplorer. La popularité que gagne Wahlen lui permettra de monter en politique dans l'avenir et mener de grandes réformes par la suite. | |||
====<strong>La militarisation préventive contre le maintien de la neutralité en Suisse, quel a été le plan de défense préventif de la Suisse?</strong>==== | |||
La Suisse met en place un plan défensif en organisant une armée de défense préparée à l'attaque du pays. Une mobilisation général à lieu, 800 000 hommes, et une re-structuration de de l'agriculture avec le plan Wahlen sous l'impulsion [[Friedrich Traugott Wahlen]], et de l'économie, avec la création d'un impôt de guerre, et une nouvelle allocation des dépenses militaire. Les services de renseignements on été fortement développés pour se préparer à toute éventualité, grâce à [[Roger Masson]] et [[Hans Hausamann]] entre autres. On peut aussi citer la stratégie du réduit alpin, initié par le [[Général Henri Guisan]], qui permit à la Suisse de se préparer de manière préventive à une potentielle invasion allemande. A l'opposé, [[Marcel Pilet-Golaz]] était partisant de la bonne entente avec l’Allemagne et du maintien de la neutralité. | |||
====<strong>L’évolution de la politique durant la guerre, quel impact a pu avoir le régime Nazi sur la politique suisse?</strong>==== | |||
La montée du fascisme et du régime nazi en Allemagne et dans le reste de l'Europe a provoqué une adaptation des classes politiques pour capter cette audience. D'une part pour calmer les foules, et apaiser les tensions avec l'ennemi aux frontières, mais aussi pour attirer l'éléctorat. [[Ernst Nobs]] décide de s'éloigner de l'extrême gauche, en se distanciant de son combat dans la lutte des classes. A contrario, l'opposition au régime nazis se développe, avec par exemple la mise en place d'une politique d'asile avec Eduard Von Steiger ou encore [[Hans Hausamann]] qui se bat contre l'extradition des opposants allemands au nazisme. Mais [[Ernst Nobs]] est élu au conseil fédéral comme contrepouvoir par la gauche, se bord politique se manifeste face à la montée du nazisme. Mais l'opposition entre les deux bords politique ne permet pas à [[Ernst Nobs]] de mettre en place un nouveau un nouveau budget, et de réformer l'impôt au niveau fédéral. | |||
==Conclusion== | |||
Pour conclure, la ''datafication biographique'' de nos différentes personnalités nous a grandement aidé à répondre, en partie, à nos différents enjeux. En plus de nous offrir des pistes de réflexion et d'analyse supplémentaires, les différents outils d'analyse que nous avons utilisés (Impresso, N-gram, etc...) permettent aussi de mettre en lumière de nouveaux éléments et évènements méconnus de cette période de l'histoire. |
Dernière version du 26 mai 2023 à 11:10
Présentation du thème
De quoi s’agit-il :
La seconde guerre mondiale a été une période de chamboulement pour la planète entière. Mais qu'en est-il de la Suisse? Nous savons qu'elle est historiquement neutre et qu'elle n'a pas pris parti activement au sein du conflit. Au travers du spectre de différentes personnalités suisses importantes de cette période, nous allons essayer d'éclaircir un peu le mystère autour de cette question. Nous allons utiliser des outils d'analyse modernes (bases de données intelligentes, N-gram, cartes interactives, etc...) pour essayer de dégager des enjeux, des impacts et événements marquants de la vie d'une dizaine de personnalités choisies.
Contexte et période chronologique
Pendant la seconde guerre mondiale, la Suisse décide de conserver sa neutralité et de ne pas s’impliquer dans le conflit, en restant un acteur dans le commerce avec les deux alliances pendant le conflit. L’armée Suisse organise quand même une mobilisation générale et constitue une armée de guerre préventive, afin d'assurer une défense en cas d'attaque. En effet, des abris sont construits, des plans de défense sont constitués et les frontières sont fortifiées. Heureusement, pendant la guerre, la Suisse ne subira finalement aucune attaque. Elle aura donc réussi à conserver sa neutralité et à ne pas prendre part au conflit armé. Mais après la fin de la guerre, l'impact du conflit sur le pays reste tout de même important et au vu de la situation de la Suisse une question se pose : La Suisse est-elle vraiment restée neutre?
Pour analyser cette question nous allons nous intéresser à la période correspondante à la seconde guerre mondiale en suisse, c-à-d. de son émergence en 1938-1939 jusqu’à la disparition de toute menace en Europe occidentale en 1945. Afin d'avoir une marge chronologique plus intéressante et de pouvoir analyser les conséquences à court terme de la guerre, nous allons choisir une période finale légèrement plus étalée: 1930 - 1950
(Plus d'informations sur la Suisse pendant cette période sur cette page)
Présentation des enjeux
Au cours de notre travail et de nos analyses, nous avons réussi à dégager différents enjeux/questions que nous trouvons importants :
- La collaboration et la résistance en Suisse, ont-t-elles existées? Si oui, comment se sont-elles développées?
- La modification de la vie et le développement de nouveaux emplois, quel impact la guerre a-t-elle eu sur le peuple?
- La militarisation préventive contre le maintien de la neutralité en Suisse, quel a été le plan de défense préventif de la Suisse?
- L’évolution de la politique durant la guerre, quel impact a pu avoir le régime Nazi sur la politique suisse?
Présentation des personnalités
Voici les différentes personnalités choisies, suivi d'une très brève présentation.
Général Henri Guisan
- Général de l’armée suisse.
Jakob Labhart
- Militaire, commandant du 4e corps d'armée, chef de l'état-major de l'armée
Marcel Pilet-Golaz
- Conseil fédéral, président de la confédération suisse.
Ernst Nobs
- Conseil fédéral, chef du département finance et douane, président de la confédération.
Friedrich Traugott Wahlen
- Professeur a l’ETHZ en agriculture, agronomie, délégué du Conseil fédéral à l'extension des cultures et donne son nom au Plan Wahlen.
Louis de Montmollin
- Commandant de corps et chef d'état-major général.
Roger Masson
- Militaire, éditeur de revue, professeur, chef des services de renseignements suisses.
Hans Hausamann
- Conseiller politique, militaire, photographe.
Choix des personnalités
Pour faire ce choix nous avons décidé de nous concentrer sur deux domaines principaux pendant la période : Politique et militaire. Nous pensons qu'au travers de ces deux domaines, nous pourrions facilement retrouver des personnalités marquantes et influentes en Suisse pendant cette période.
Nous avons commencé par chercher des noms grâce à différentes pages Wikipedia qui couvre notre période. Après avoir récupéré une vingtaine de noms, nous avons fait un second tri grâce à Impresso et au DHS afin d’éliminer les personnalités trop peux connues ou hors de notre contexte.
Dans nos personnalités nous retrouvons donc :
- Des membres du conseil fédéral
- Des politiciens
- Des généraux et chefs d’armée
Analyse
Notre datafication biographique sur ces personnages nous a permis tout de même de répondre et d'éclaircir certains des différentes enjeux qui nous avions posés au début de notre travail :
La collaboration et la résistance en Suisse, ont-t-elles existées? Si oui, comment se sont-elles développées?
Nous avons pu voir à travers des personnages comme Hans Hausamann qu'une certaine forme de résistance s'est bien développée en Suisse, en effet ce dernier à créé un service de renseignement indépendant qui fournissait les alliés en informations. Plus tard, le Général Henri Guisan se rendit compte de l'efficacitéde ce service et lui apporte son soutien en prenant Hans Hausamann dans le service de renseignement officiel dirigé par Roger Masson.
Concernant la collaboration, de nombreux événements et personnages qui nous avons analysés ont été ambiguë dans leurs contacts avec l'Allemagne : Roger Masson, Ernst Nobs, Général Henri Guisan, etc... notamment à travers de rendez-vous avec des officiers SS, en tenant des discours politiquement reprochables (le discours tenu par Marcel Pilet-Golaz, par exemple).
Une certaine forme de résistance et de collaboration sont donc bien apparus en Suisse pendant le conflit.
La modification de la vie et le développement de nouveaux emplois, quel impact la guerre a-t-elle eu sur le peuple?
Lorsque que la guerre éclate en Europe, la Suisse commence à élire des dirigeants spécifiques, comme Henri Guisan qui est nomme Général ou Friedrich Traugott Wahlen qui est chargé de s'occuper de l'économie de guerre et notamment de l'extension des cultures en 1939. Mais cette évolution commence déjà quelques années plus tôt, avec par exemple la construction d'un service de renseignement national dirigé par Roger Masson. En parallèle, certains citoyen décident d'eux même de s'y préparer avec par exemple Hans Hausamann qui crée le Büro Ha à partir de son activité de service de presse, avant d'être nommé conseiller pour la défense nationale puis plus tard de rejoindre les services de renseignement officiels. Pendant la guerre, le plan Wahlen est aussi mis en place, réquisitionnant tout les espaces verts disponibles pour en faire des terres de cultures, les entreprises sont mises à contribution, au final les apports caloriques moyens diminue mais aucun rationnement ne sera à déplorer. La popularité que gagne Wahlen lui permettra de monter en politique dans l'avenir et mener de grandes réformes par la suite.
La militarisation préventive contre le maintien de la neutralité en Suisse, quel a été le plan de défense préventif de la Suisse?
La Suisse met en place un plan défensif en organisant une armée de défense préparée à l'attaque du pays. Une mobilisation général à lieu, 800 000 hommes, et une re-structuration de de l'agriculture avec le plan Wahlen sous l'impulsion Friedrich Traugott Wahlen, et de l'économie, avec la création d'un impôt de guerre, et une nouvelle allocation des dépenses militaire. Les services de renseignements on été fortement développés pour se préparer à toute éventualité, grâce à Roger Masson et Hans Hausamann entre autres. On peut aussi citer la stratégie du réduit alpin, initié par le Général Henri Guisan, qui permit à la Suisse de se préparer de manière préventive à une potentielle invasion allemande. A l'opposé, Marcel Pilet-Golaz était partisant de la bonne entente avec l’Allemagne et du maintien de la neutralité.
L’évolution de la politique durant la guerre, quel impact a pu avoir le régime Nazi sur la politique suisse?
La montée du fascisme et du régime nazi en Allemagne et dans le reste de l'Europe a provoqué une adaptation des classes politiques pour capter cette audience. D'une part pour calmer les foules, et apaiser les tensions avec l'ennemi aux frontières, mais aussi pour attirer l'éléctorat. Ernst Nobs décide de s'éloigner de l'extrême gauche, en se distanciant de son combat dans la lutte des classes. A contrario, l'opposition au régime nazis se développe, avec par exemple la mise en place d'une politique d'asile avec Eduard Von Steiger ou encore Hans Hausamann qui se bat contre l'extradition des opposants allemands au nazisme. Mais Ernst Nobs est élu au conseil fédéral comme contrepouvoir par la gauche, se bord politique se manifeste face à la montée du nazisme. Mais l'opposition entre les deux bords politique ne permet pas à Ernst Nobs de mettre en place un nouveau un nouveau budget, et de réformer l'impôt au niveau fédéral.
Conclusion
Pour conclure, la datafication biographique de nos différentes personnalités nous a grandement aidé à répondre, en partie, à nos différents enjeux. En plus de nous offrir des pistes de réflexion et d'analyse supplémentaires, les différents outils d'analyse que nous avons utilisés (Impresso, N-gram, etc...) permettent aussi de mettre en lumière de nouveaux éléments et évènements méconnus de cette période de l'histoire.