« Emile Béranger » : différence entre les versions
(→Dates) |
Aucun résumé des modifications |
||
(25 versions intermédiaires par 3 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
=Biographie= | =Biographie= | ||
Emile Béranger (22 juillet 1865 à [[Morges]] - 22 mai 1933 à [[Lausanne]] [https://impresso-project.ch/app/issue/GDL-1933-05-24-a/view?sq=ChkIARACGAcgASoPRW1pbGUgQsOpcmFuZ2Vy&articleId=i0117&p=8]) était un pasteur suisse et un acteur majeur de la vie culturelle de son époque. | |||
===Jeunesse et formation=== | |||
Né à [[Morges]], Emile Béranger était le fils d'[[Auguste Béranger]] [https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/041409/2004-05-11/]. Il étudia la théologie à [[Lausanne]] et à [[Bâle]], avant d'être consacré en [[1891]] [https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/041409/2004-05-11/]. | |||
===Carrière religieuse=== | |||
Après son ordination, Béranger occupa plusieurs postes pastoraux, notamment en tant que suffragant à [[Yverdon]] et pasteur à [[Mézières]] [https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/041409/2004-05-11/], dans le [[Vaud | canton de Vaud]], de 1892 à 1917. Il fut également chapelain de l'[[Hôpital cantonal de Lausanne]] de 1917 jusqu'à sa mort en [[1933]] [https://impresso-project.ch/app/issue/GDL-1933-05-24-a/view?sq=ChkIARACGAcgASoPRW1pbGUgQsOpcmFuZ2Vy&articleId=i0117&p=8][https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/041409/2004-05-11/]. | |||
===Contributions culturelles=== | |||
Emile Béranger joua un rôle crucial dans le développement culturel de la région. En [[1902]], il commanda une pièce historique à [[René Morax]], intitulée "[[La Dîme]]", pour le Centenaire vaudois, ce qui conduisit à la fondation du [[Théâtre du Jorat]] [https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/041409/2004-05-11/]. Béranger fut membre du comité du théâtre jusqu'en 1924. Avec sa femme, il transforma la cure de Mézières en un foyer artistique où furent préparées de nombreuses pièces jouées jusqu'en 1917 [https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/041409/2004-05-11/]. | |||
===Engagement social et politique=== | |||
Béranger fut également impliqué dans des causes sociales et politiques, notamment au [[Le Mouvement des Femmes du 20ème siècle en Suisse]]. Il siégea au comité de l'[https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_suisse_pour_le_suffrage_f%C3%A9minin Association pour le suffrage féminin] et fut un membre actif de la société [[Zofingue]] [https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/041409/2004-05-11/]. | |||
=Dates= | =Dates= | ||
* | *[[1917 | 1917.06.04]], Le pasteur M. Emile Béranger démissionne de la paroisse de Mézières. [https://impresso-project.ch/app/issue/GDL-1917-06-06-a/view?sq=ChkIARACGAcgASoPRW1pbGUgQsOpcmFuZ2Vy&articleId=i0026&p=2]. | ||
*[[1919]], Emile Beranger est nommé à la présidence de l'oeuvre des Colonies de vacances de la ville de Lausanne[https://impresso-project.ch/app/issue/GDL-1933-07-17-a/view?p=5&articleId=i0078]. | |||
* | *[[1921 | 1921.05]], Un comité d'initiative à la tête duquel se trouve le pasteur Emile Beranger, assisté du professeur [[Jules Taillens]] et du professeur [[Gustave Delay]] décide la création d'un secrétariat vaudois pour la protection de l'enfance [https://impresso-project.ch/app/issue/GDL-1951-01-20-a/view?p=3&articleId=i0038]. | ||
* | *[[1921|1921.07.15]], Sous la présidence de Emile Beranger, l'oeuvre des Colonies de vacances de la ville de Lausanne inaugure l'immeuble de Ropraz dont elle a récemment fait l'acquisition [https://impresso-project.ch/app/issue/GDL-1933-07-17-a/view?p=5&articleId=i0078]. | ||
* | *[[1924]], Toujours sous la présidence de Emile Beranger, l'oeuvre des Colonies de vacances de la ville de Lausanne, le vieux collège de Vers-chez-les-Blanc devient la seconde des maisons de vacances [https://impresso-project.ch/app/issue/GDL-1933-07-17-a/view?p=5&articleId=i0078]. | ||
* | *[[1924]], Emile Beranger et [[Alfred Marrel]] remplacent à titre bénévole [[Auguste Archinard]] à la tête de la société vaudoise de patronage des détenus libérés. La société s'occupe de trouver un travail aux déténus lors de la fin de leur peine. Ils viennent en aide aux libérés en leur fournissant vêtements, billets de transport, pensions temporaires, outils, de la marchandise etc. La société vaudoise de patronage se charge aussi de surveiller les libérés conditionnels. L'objectif de la société est, dans la limite du possible, de réduire la criminalité[https://impresso-project.ch/app/issue/GDL-1924-11-30-a/view?p=2&articleId=i0022&text=1]. | ||
* | *[[1926 | 1926.02.07]], M. Emile Beranger préside les “journée éducatives” [https://impresso-project.ch/app/issue/JDG-1926-02-07-a/view?sq=ChkIARACGAcgASoPRW1pbGUgQsOpcmFuZ2Vy&articleId=i0117&p=10]. | ||
*[[1926 | 1926.08.01]], M. Emile Beranger est membre d'une commission qui s'occupe de la répartition de fr 24'000 en faveur des mères nécessiteuses du canton de vaud[https://impresso-project.ch/app/issue/GDL-1927-12-04-a/view?p=2&articleId=i0019]. | |||
* | *[[1933 | 1933.05.22]], M. Emile Béranger-Schranz meurt à l'Hopital cantonal. Un avis mortuaire paru le 23 Mai 1933 sur la Gazette de Lausanne lui rend hommage: “Nous avons appris avec un grand chagrin la mort survenue lundi le 22 Mai 1933 après-midi à 13 h. 30 à l'Hôpital cantonal de M. Emile Béranger-Schranz, chapelain del'Hôpital. M. Béranger a succombé à une péritonite. Bourgeois de Lausanne où il était né en 1865, le défunt fit ses études au Collège classique et à l'Académie. Il fut sacré au Saint Ministère en 1891. Nommé pasteur à Mézières l'année suivante, il y exerça un ministère fécond et bienfaisant pendant plus de 25 années. Il avait été nommé ensuite chapelain de l'Hôpital cantonal et aide-chapelain du Pénitencier, postes dans lesquels il rendit d'inappréciables services, notamment dans la Société de patronage des détenus libérés. Il a succombé, en quelques jours, en pleine activité. Durant son ministère à Mézières, Emile Béranger exerça une influence prépondérante dans la vie locale. H avait conservé avec son ancienne et seule paroisse des liens d'affection cordiale. Emile Béranger fut l'initiateur du Théâtre du Jorat, dans lequel il voyait un puissant moyen d'intéresser les populations rurales à l'art. Il présida longtemps son Comité où ses avis autorisés et compétents étaient fort écoutés. Emile Béranger était un homme de grand cœur, aussi large d'idées que ferme dans ses principes, une personnalité rayonnante, d'une rare bonté et d'une foncière bienveillance. Nous prions Mme Béranger, sa collaboratrice en tout, Mme Dr Brûgger, sa fille, et notre ami Jacques Béranger, directeur du Théâtre Municipal de trouver ici l'expression de notre profonde sympathie.” [https://impresso-project.ch/app/issue/GDL-1933-05-23-a/view?sq=ChkIARACGAcgASoPRW1pbGUgQsOpcmFuZ2Vy&articleId=i0030&p=2]. Le lendemain, le 24 Mai 1933, 4 nouveaux avis mortuaires sont publiés sur la Gazette de Lausanne par différents comités: le comité de l’Oeuvre “LES CLOCHETTES” dont il était membre, le comité des Colonies de vacances dont il était président, la Société du Théatre du Jorat dont il était fondateur et collaborateur, L'Hôpital cantonal dont il était Chapelain-aumônier [https://impresso-project.ch/app/issue/GDL-1933-05-24-a/view?sq=ChkIARACGAcgASoPRW1pbGUgQsOpcmFuZ2Vy&articleId=i0117&p=8]. | ||
=Références= | |||
[https://hls-dhs-dss.ch/ DHS]</br> | |||
[https://impresso-project.ch/ Impresso] |
Dernière version du 25 mai 2024 à 10:18
Biographie
Emile Béranger (22 juillet 1865 à Morges - 22 mai 1933 à Lausanne [1]) était un pasteur suisse et un acteur majeur de la vie culturelle de son époque.
Jeunesse et formation
Né à Morges, Emile Béranger était le fils d'Auguste Béranger [2]. Il étudia la théologie à Lausanne et à Bâle, avant d'être consacré en 1891 [3].
Carrière religieuse
Après son ordination, Béranger occupa plusieurs postes pastoraux, notamment en tant que suffragant à Yverdon et pasteur à Mézières [4], dans le canton de Vaud, de 1892 à 1917. Il fut également chapelain de l'Hôpital cantonal de Lausanne de 1917 jusqu'à sa mort en 1933 [5][6].
Contributions culturelles
Emile Béranger joua un rôle crucial dans le développement culturel de la région. En 1902, il commanda une pièce historique à René Morax, intitulée "La Dîme", pour le Centenaire vaudois, ce qui conduisit à la fondation du Théâtre du Jorat [7]. Béranger fut membre du comité du théâtre jusqu'en 1924. Avec sa femme, il transforma la cure de Mézières en un foyer artistique où furent préparées de nombreuses pièces jouées jusqu'en 1917 [8].
Engagement social et politique
Béranger fut également impliqué dans des causes sociales et politiques, notamment au Le Mouvement des Femmes du 20ème siècle en Suisse. Il siégea au comité de l'Association pour le suffrage féminin et fut un membre actif de la société Zofingue [9].
Dates
- 1917.06.04, Le pasteur M. Emile Béranger démissionne de la paroisse de Mézières. [10].
- 1919, Emile Beranger est nommé à la présidence de l'oeuvre des Colonies de vacances de la ville de Lausanne[11].
- 1921.05, Un comité d'initiative à la tête duquel se trouve le pasteur Emile Beranger, assisté du professeur Jules Taillens et du professeur Gustave Delay décide la création d'un secrétariat vaudois pour la protection de l'enfance [12].
- 1921.07.15, Sous la présidence de Emile Beranger, l'oeuvre des Colonies de vacances de la ville de Lausanne inaugure l'immeuble de Ropraz dont elle a récemment fait l'acquisition [13].
- 1924, Toujours sous la présidence de Emile Beranger, l'oeuvre des Colonies de vacances de la ville de Lausanne, le vieux collège de Vers-chez-les-Blanc devient la seconde des maisons de vacances [14].
- 1924, Emile Beranger et Alfred Marrel remplacent à titre bénévole Auguste Archinard à la tête de la société vaudoise de patronage des détenus libérés. La société s'occupe de trouver un travail aux déténus lors de la fin de leur peine. Ils viennent en aide aux libérés en leur fournissant vêtements, billets de transport, pensions temporaires, outils, de la marchandise etc. La société vaudoise de patronage se charge aussi de surveiller les libérés conditionnels. L'objectif de la société est, dans la limite du possible, de réduire la criminalité[15].
- 1926.02.07, M. Emile Beranger préside les “journée éducatives” [16].
- 1926.08.01, M. Emile Beranger est membre d'une commission qui s'occupe de la répartition de fr 24'000 en faveur des mères nécessiteuses du canton de vaud[17].
- 1933.05.22, M. Emile Béranger-Schranz meurt à l'Hopital cantonal. Un avis mortuaire paru le 23 Mai 1933 sur la Gazette de Lausanne lui rend hommage: “Nous avons appris avec un grand chagrin la mort survenue lundi le 22 Mai 1933 après-midi à 13 h. 30 à l'Hôpital cantonal de M. Emile Béranger-Schranz, chapelain del'Hôpital. M. Béranger a succombé à une péritonite. Bourgeois de Lausanne où il était né en 1865, le défunt fit ses études au Collège classique et à l'Académie. Il fut sacré au Saint Ministère en 1891. Nommé pasteur à Mézières l'année suivante, il y exerça un ministère fécond et bienfaisant pendant plus de 25 années. Il avait été nommé ensuite chapelain de l'Hôpital cantonal et aide-chapelain du Pénitencier, postes dans lesquels il rendit d'inappréciables services, notamment dans la Société de patronage des détenus libérés. Il a succombé, en quelques jours, en pleine activité. Durant son ministère à Mézières, Emile Béranger exerça une influence prépondérante dans la vie locale. H avait conservé avec son ancienne et seule paroisse des liens d'affection cordiale. Emile Béranger fut l'initiateur du Théâtre du Jorat, dans lequel il voyait un puissant moyen d'intéresser les populations rurales à l'art. Il présida longtemps son Comité où ses avis autorisés et compétents étaient fort écoutés. Emile Béranger était un homme de grand cœur, aussi large d'idées que ferme dans ses principes, une personnalité rayonnante, d'une rare bonté et d'une foncière bienveillance. Nous prions Mme Béranger, sa collaboratrice en tout, Mme Dr Brûgger, sa fille, et notre ami Jacques Béranger, directeur du Théâtre Municipal de trouver ici l'expression de notre profonde sympathie.” [18]. Le lendemain, le 24 Mai 1933, 4 nouveaux avis mortuaires sont publiés sur la Gazette de Lausanne par différents comités: le comité de l’Oeuvre “LES CLOCHETTES” dont il était membre, le comité des Colonies de vacances dont il était président, la Société du Théatre du Jorat dont il était fondateur et collaborateur, L'Hôpital cantonal dont il était Chapelain-aumônier [19].