« Marcel Pilet-Golaz » : différence entre les versions
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Version du 23 mai 2023 à 17:18
Biographie
- 1912.12.10 / Lausanne. Il obtient son doctorat en droit de l'Université de Lausanne après avoir étudié à Leipzig et Paris, puis son brevet d'avocat. [2]
- 1915.05.10 / Lausanne. Il s'installe en tant qu'avocat à Lausanne. [3]
- 1921.03.06 / Lausanne. Il est élu député du grand conseil vaudois pour le parti radical démocratique. [4]
- 1924.06.24. Il devient major et commande le bataillon d'infanterie 1. [5]
- 1925. Il est élu au conseil national, et s'opposera au droit de grève des fonctionnaires en 1926. Il devient aussi professeur de droit usuel à l'école cantonal d'agriculture de Marcelin. [6]
- 1928.12.13. Il est élu au Conseil fédéral. [7]
- [[1929] Il dirige le département de l’intérieur, jusqu'en 1930. [8]
- 1930. Il dirige le département des postes et des chemins de fers, jusqu'en 1940. Il y crée l'Office fédéral de l'économie électrique et, en 1935, celui des transports. [9] | [10]
- 1940.06.25. Lors d'un discours approuvé par le Conseil fédéral et qui devait rassurer le pays, il suscite au contraire des doutes par sa rhétorique maladroite et ses affirmations ambiguës, en faveur d'une régénération autoritaire de la démocratie. Il ne fera rien pour dissiper le malentendu. [14]
- 1940.09. Il reçoit des représentants du Mouvement national suisse qui préconise l'alignement sur le Reich, il aggrave au contraire les doutes qui ne cesseront de peser désormais sur lui. [15]
- 1942. Il tient à nouveau des propos indiquant qu'il croit à la victoire de l'Allemagne et souhaite maintenir une 'neutralité absolue' de la Suisse tout en gardant de bon rapport avec l'Allemagne. [16] | [17]
- 1944.11.07. Suite à un échec de rapprochement avec la Russie qui accuse la Suisse de politique pro-fasciste, et les accusation pesant sur lui, il décide de se quitter de la vie politique et de se retirer dans son domaine d'Essertines-sur-Rolle. Il était vice-président du Conseil fédéral pour l' année en cours et devait accéder à la présidence en 1945. [18] | [19] | [20]
- 1958.04.11 / Paris. Décès de Marcel Pilet-Golaz. [21]
- 1995. Erwin Bucher publie une étude dans laquelle il tente de réhabiliter Marcel Pilet-Golaz qu'il dit avoir été victime de calomnie, ce dernier bien que ne cherchant pas à être populaire a toujours agit dans l'objectif de protéger son pays. Il accuse aussi Hans Hausamann d'avoir falsifié des preuves pour calomnier Marcel Pilet-Golaz et le faire passer pour un 'défaitiste, antidémocrate, germanophile'.[22]
Histogramme
Analyse
- Le nom de Hans Hausamann apparait pour la première fois en 1936 suite à sa campagne en faveur du "projet de défense". Le second pic correspond à la fin de la guerre, lorsque que le bureau Ha est dissous, ses archives sont rendus publics et différentes affaires éclatent, comme celle de Roger Masson qui sont très liés aux activités de Hausamann.
- Le pic de 1967 vient du fait que plusieurs livres s'interessant aux services de renseignements et plusieurs mémoires d'agents ou militaires sont publiés, et ceci fait ressortir le nom Hans Hausamann très connu pour son oeuvre dans ce secteur.
- Le pic de 1974 correspond à sa mort.
- Le pic de 1981 correspond au Groupe de travail Bachmann de la Commission de gestion du Conseil national et son rapport.
- Le pic de 1996 correspond à une suite d’articles où un historien a remis en cause la réputation très négative de Marcel Pilet-Golatz et la légende de Hans Hausamann, il a accusé certains documents d'avoir été falsifier.
Autres informations et conclusion
L'analyse est sensiblement la même que la précédente mais on peut ajouter que la suite de petits pics apparaissant après 1990 correspondent aux fortes critiques qui se faisaient entendre en Suisse depuis 1989 (à l'occasion des commémorations du 50e anniversaire de la mobilisation de l'armée suisse en 1939) au sujet des relations entre les entreprises suisses et l'économie allemande à l'époque du Troisième Reich. Le pic en 1997 n'a pas d'origine particulière, le nom de Hans Hausamann ressort assez souvent lorsque le sujet des renseignements suisses durant la guerre est abordé. Cette année là diverse journaux en parle mais sans raison qui lui sont particulièrement liées. Il y a cependant plusieurs articles qui parle d'or nazis et de la banque suisse suite à la commission Bergier, le service de renseignement suisse est souvent mentionné et finalement le nom de Hans Hausamann aussi, mais il n'est jamais inculpé ou lié à cela.
Enfin, à titre informatif, dans les Ngrams les plus liés à hans Hausamann, on trouve service de presse et service de renseignement, ses deux activités principales dans sa vie, mais on retrouve aussi trois semaines de prison en rapport à son séjour en prison en 1940.