Caluire-et-Cuire
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- 1827 / Caluire-et-Cuire. Vente du domaine du Vernay à des investisseurs qui le divisent et vendent les granges qui en faisaient partie. [1]
- 1828 / Caluire-et-Cuire. Achat de la résidence du Vernay par le Collège Royal de Lyon auprès de Mme. de Maunicault par l'intermédiaire de M. l'Abbé Demeuré. [2][3]
- 1846 / Caluire-et-Cuire. Citation du Collège Royal de Lyon par Jacques-Pierre Pointe dans un texte nommé L'Hygiène des collèges. L'auteur y vante la qualité de vie des élèves au Vernay qui bénéficient d'une éducation à la campagne pendant l'été. [4]
- 1861 / Caluire-et-Cuire. Cession de la résidence du Vernay à la Ville de Lyon en échange de la construction d'un lycée à Saint-Rambert. Le Vernay devient la résidence d'été des préfets-maires. [5][6]
- 1875 / Caluire-et-Cuire. Construction de la Villa Ombrosa par l'architecte Casimir Echernier [7] pour son ami Paul Grand , soyeux lyonnais [8] propriétaire du domaine. Sur le bord du bâtiment, on peut lire une sur une plaque mémorielle l'inscription "A Casimir Echernier, son architecte et son ami; Paul Grand a consacré ce souvenir MDCCCLXXV". [9]
- 1907 / Caluire-et-Cuire. Ouverture de la première école en plein air de France au Vernay. Le Dr. Vigne y travaille comme médecin, et 35 enfant y sont admis la première année, une centaine les années suivantes. [10][11][12][13]
- 1908 / Caluire-et-Cuire. Ouverture de la Pouponnière en plein air du Vernay à l'initiative du Dr. Péhu dans le but d'envoyer des nourrissons pendant l'été à la campagne. 21 enfants furent pris en charge. Cependant, la Pouponnière fut finalement déplacée à Saint-Rambert à cause de la surabondance de moustiques.[14][15]
- 1909 / Caluire-et-Cuire. Envoi par la ville de Paris d'une mission d'étude chargée d'étudier le fonctionnement de l'école en plein air du Vernay pour s'en inspirer. [16]
- 1920 / Caluire-et-Cuire. Fusion de la Villa Ombrosa et du Vernay. Le mur qui sépare les deux domaines est abattu, et s'ensuit la création de l'internat pour jeunes filles du Vernay-Ombrosa.[17]
- 1929.10 / Caluire-et-Cuire. Citation du pensionnat municipal de la ville de Lyon du Vernay-Ombrosa comme exemple en termes d'éducation sportive dans la revue L'éducation physique. [18] Mlle. Brunet enseigne alors la méthode Herbert aux enfants.[19]
- 1944 / Caluire-et-Cuire. Dissimulation d'enfants juifs pendant l'Occupation à l'internat du Vernay-Ombrosa sous la direction d'Antoinette Richon. Parmi eux, Hélène Akierman (née Lewkovicz), alors âgée de 10 ans, a témoigné auprès du Musée de la Résistance et de la Déportation de Lyon en 2002, et a entamé des démarches pour qu'Antoinette Richon reçoive la médaille des Justes. [20]
- 1944 / Caluire-et-Cuire. Invasion de l'internat du Vernay-Ombrosa par les Allemands pendant l'été. Les enfants juifs qui y étaient cachés, sont Hélène Akierman sont envoyés se cacher par Antoinette Richon chez un médecin de Caluire-et-Cuire, puis dans un monastère. [21]