Marcel Pilet-Golaz

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Biographie

  • 1912.12.10 / Lausanne. Il obtient son doctorat en droit de l'Université de Lausanne après avoir étudié à Leipzig et Paris, puis son brevet d'avocat. [2]
  • 1921.03.06 / Lausanne. Il est élu député du grand conseil vaudois pour le parti radical démocratique. [4]
  • 1924.06.24. Il devient major et commande le bataillon d'infanterie 1. [5]
  • 1925. Il est élu au conseil national, et s'opposera au droit de grève des fonctionnaires en 1926. Il devient aussi professeur de droit usuel à l'école cantonal d'agriculture de Marcelin. [6]
  • [[1929] Il dirige le département de l’intérieur, jusqu'en 1930. [8]
  • 1930. Il dirige le département des postes et des chemins de fers, jusqu'en 1940. Il y crée l'Office fédéral de l'économie électrique et, en 1935, celui des transports. [9] | [10]
  • 1934. Il est élu président de la confédération. [11]
  • 1940 Il devient directeur du département des affaires étrangères, jusqu’en 1944. [12]
  • 1940. Il est élu président de la confédération. [13]
  • 1940.06.25. Lors d'un discours approuvé par le Conseil fédéral et qui devait rassurer le pays, il suscite au contraire des doutes par sa rhétorique maladroite et ses affirmations ambiguës, en faveur d'une régénération autoritaire de la démocratie. Il ne fera rien pour dissiper le malentendu. [14]
  • 1940.09. Il reçoit des représentants du Mouvement national suisse qui préconise l'alignement sur le Reich, il aggrave au contraire les doutes qui ne cesseront de peser désormais sur lui. [15]
  • 1942. Il tient à nouveau des propos indiquant qu'il croit à la victoire de l'Allemagne et souhaite maintenir une 'neutralité absolue' de la Suisse tout en gardant de bon rapport avec l'Allemagne. [16] | [17]
  • 1944.11.07. Suite à un échec de rapprochement avec la Russie qui accuse la Suisse de politique pro-fasciste, et les accusation pesant sur lui, il décide de se quitter de la vie politique et de se retirer dans son domaine d'Essertines-sur-Rolle. Il était vice-président du Conseil fédéral pour l' année en cours et devait accéder à la présidence en 1945. [18] | [19] | [20]
  • 1995. Erwin Bucher publie une étude dans laquelle il tente de réhabiliter Marcel Pilet-Golaz qu'il dit avoir été victime de calomnie, ce dernier bien que ne cherchant pas à être populaire a toujours agit dans l'objectif de protéger son pays. Il accuse aussi Hans Hausamann d'avoir falsifié des preuves pour calomnier Marcel Pilet-Golaz et le faire passer pour un 'défaitiste, antidémocrate, germanophile'. Marcel Pilet-Golaz n'ayant jamais souhaité publier ses mémoires ou expliquer sa politique, il est difficile de trancher.[22]

Histogramme

Histogramme de l'influence médiatique du personnage.

Analyse

  • Les pics de 1928 et 1935 correspondent a l'élection de Pilet Golaz au poste de conseiller fédéral et à la création de l'office des transports.
  • Les pics de 1944 et 1958 correspondent à sa démission et sa mort. Son nom n'apparait presque plus dan sla presse une fois qu'il s'est retiré de la vie politique.
  • Le pic de 1973 correspond à une suite d'articles ayant étudié les effets de sa démission et le point de vue qu'en a eu le Royaume-uni.
  • Les pics de 1977 et 1995-1997 correspondent chacun à une période ou quelques articles sont publiés et tentent de réhabiliter Marcel Pilet-Golaz, mettant en avant qu'il a été un bouc-émissaire qui s'est "sacrifié" pour sa patrie. (ex: [23] )
  • En 1979 une émission retraçant la vie de Marcel Pilet-Golaz est diffusée, et plusieurs articles en parle les jours suivants. (ex: [24])
  • En 1990 plusieurs articles citant son nom paraissent mais sans réels raisons, certains parlent de littérature (Marcel Pilet-Golaz a fait parti d'un club de littérature dans sa jeunesse), d'autres de Guisan et indirectement de lui et d'autres encore du Liechtenstein et de la politique qu'il a mis en pla ce durant la guerre par rapport au Liechtenstein. Ce pic semble être unf ruit du hasard.

Autres informations et conclusion

Lien entre Roger Masson et renseignement dans les articles de presses.


L'analyse est sensiblement la même que la précédente mais on peut ajouter que la suite de petits pics apparaissant après 1990 correspondent aux fortes critiques qui se faisaient entendre en Suisse depuis 1989 (à l'occasion des commémorations du 50e anniversaire de la mobilisation de l'armée suisse en 1939) au sujet des relations entre les entreprises suisses et l'économie allemande à l'époque du Troisième Reich. Le pic en 1997 n'a pas d'origine particulière, le nom de Hans Hausamann ressort assez souvent lorsque le sujet des renseignements suisses durant la guerre est abordé. Cette année là diverse journaux en parle mais sans raison qui lui sont particulièrement liées. Il y a cependant plusieurs articles qui parle d'or nazis et de la banque suisse suite à la commission Bergier, le service de renseignement suisse est souvent mentionné et finalement le nom de Hans Hausamann aussi, mais il n'est jamais inculpé ou lié à cela.


Enfin, à titre informatif, dans les Ngrams les plus liés à hans Hausamann, on trouve service de presse et service de renseignement, ses deux activités principales dans sa vie, mais on retrouve aussi trois semaines de prison en rapport à son séjour en prison en 1940.