Vernay (Bâtisse,Caluire-et-Cuire, 95 quai Clémenceau)
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Pour les titres homonymes, voir Vernay
- XVIIème siècle : Construction de la Maison Régny, qui s'est plus tard accaparé le nom du quartier du Vernay, probablement pour le compte d'un certain Balmont. [1]
- 1827 / Caluire-et-Cuire. Achat du domaine du Vernay par investisseurs qui le divisent et vendent les granges qui en faisaient partie. [2]
- 1828 / Caluire-et-Cuire. Achat de la résidence du Vernay par le Collège Royal de Lyon auprès de Mme. de Maunicault par l'intermédiaire de M. l'Abbé Demeuré. [3][4]
- 1846 / Caluire-et-Cuire. Publication par Jacques-Pierre Pointe de L'Hygiène des collèges. L'auteur y vante la qualité de vie des élèves au Vernay qui bénéficient d'une éducation à la campagne pendant l'été délivrée par le Collège Royal de Lyon. [5]
- 1861 / Caluire-et-Cuire. Cession de la résidence du Vernay à la Ville de Lyon en échange de la construction d'un lycée à Saint-Rambert. Le Vernay devient la résidence d'été des préfets-maires. [6]
- 1907.04.21 / Lyon. Édouard Herriot, alors maire de Lyon, prône l'ouverture d'une école en plein air devant le Conseil municipal, suivant les conseils des médecins de l'époque tels que le Pr. Grancher et le Dr. Vigne. De telles écoles, ou "sanatorium-école", sont d'abord à destination des enfants à la santé fragile, ou pré-tuberuleux non contagieux. La propriété du Vernay est proposée comme établissement-test [7][8][9][10]
- 1907.04.25 / Lyon. Acceptation à l'unanimité de la proposition d'ouverture d'école en plein air au Vernay par le Conseil municipal de Lyon. [11]
- 1907 / Caluire-et-Cuire. Ouverture de la première école en plein air de France au Vernay. Le Dr. Vigne y travaille comme médecin, et 35 enfant y sont admis la première année, une centaine les années suivantes. [12][13][14][15]
- 1908 / Caluire-et-Cuire. Ouverture de la Pouponnière en plein air du Vernay à l'initiative du Dr. Péhu dans le but d'envoyer des nourrissons pendant l'été à la campagne. 21 enfants furent pris en charge. Cependant, la Pouponnière fut finalement déplacée à Saint-Rambert à cause de la surabondance de moustiques.[16][17]
- 1909 / Caluire-et-Cuire. Envoi par la ville de Paris d'une mission d'étude chargée d'étudier le fonctionnement de l'école en plein air du Vernay pour s'en inspirer. [18]
- 1911 / -. Publication de la thèse de médecine Les écoles de plein air : une étape dans la lutte sociale anti-tuberculeuse par Maurice Gauthier sur les écoles en plein air basée sur l'étude de cas de l'école du Vernay. [19]
- 1920 / Caluire-et-Cuire. Fusion de la Villa Ombrosa et du Vernay. Le mur qui sépare les deux domaines est abattu, et s'ensuit la création de l'internat pour jeunes filles du Vernay-Ombrosa.[20]
- 1924.08 / Lyon. Participation de directrice de l'internat du Vernay-Ombrosa, Mme. Josserand, au 6ème Congrès de la Fédération Nationale des Anciennes et Anciens élèves des écoles primaires de France et des colonies en tant que membre du commité d'hommeur. [21] [22] [23]
- 1929.10 / Caluire-et-Cuire. Citation du pensionnat municipal de la ville de Lyon du Vernay-Ombrosa comme exemple en termes d'éducation sportive dans la revue L'éducation physique. [24] Mlle. Brunet enseigne alors la méthode Herbert aux enfants.[25]
- 1944 / Caluire-et-Cuire. Dissimulation d'enfants juifs pendant l'Occupation à l'internat du Vernay-Ombrosa sous la direction d'Antoinette Richon. Parmi eux, Hélène Akierman (née Lewkovicz), alors âgée de 10 ans, a témoigné auprès du Musée de la Résistance et de la Déportation de Lyon en 2002, et a entamé des démarches pour qu'Antoinette Richon reçoive la médaille des Justes. [26]
- 1944 / Caluire-et-Cuire. Invasion de l'internat du Vernay-Ombrosa par les Allemands pendant l'été. Les enfants juifs qui y étaient cachés, dont Hélène Akierman sont envoyés se cacher par Antoinette Richon chez un médecin de Caluire-et-Cuire, puis dans un monastère. [27]